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« Israël » risque de disparaître dans 20 ans. CIA ?

juin 25, 2010


Cette conclusion serait le fruit d’une étude rédigée par la « Central Intelligence Agency » plus connu sous les initiales CIA, et serait distribué dans un milieu très restreint.
Elle a été présentée dans un article rédigé par un site américain : « End Time Prophetic World » .
En voici la traduction de ses idées principales.
Le rapport aurait critiqué entre autre la solution des deux états, estimant qu’elle n’est pas applicable. Lui substituant celle d’un seul état démocratique dans lequel coexistent ensemble toutes les communautés, qui y jouiraient, quelque soient leurs races ou leurs religions, d’un statut de citoyenneté égalitaire.

L’étude de la CIA qualifierait « cette solution de la plus adéquate, et la plus juste, car elle met un terme au spectre désagréable de l’état colonialiste d’implantation raciste ».

Le rapport serait également arrivé à la conclusion selon laquelle il n’y aura pas de solution au conflit au Moyen Orient sans le retour des réfugiés palestiniens des territoires de 1948 et de 1967.
Or, au cas de ce retour, prévoit l’étude, quelques deux millions de juifs israéliens pourraient quitter la région pour se rendre au États-Unis, signalant que près de 500 mille Israéliens détiennent un passeport américain, dont 300 mille qui vivent dors et déjà en Californie. Alors que ceux qui n’en détiennent pas ont déjà présenté des demandes pour se l’acquérir.
L’étude américaine prévoirait également le retour de quelques un million et demi de juifs israéliens en Russie, et dans les pays occidentaux, de crainte de ne devenir qu’une minorité en raison de leur faible taux de natalité par rapport aux Palestiniens.

Interrogé par le site sur la teneur de ce rapport, l’expert en droit international Franklin Lamb est allé dans le même sens que celui du présumé rapport de la CIA, affirmant que « les Israéliens sont entièrement conscients de ce qui les attend ».
Et d’assurer entre autre que « les Américains ne continueront pas à marcher à contre courant de l’histoire, en poursuivant indéfiniment leur soutien à ce régime d’apartheid ».
Toujours selon Lamb, « vu ce que les Israéliens sont en train d’infliger aux Palestiniens dans la Bande de Gaza, il faut s’attendre à un changement dans l’opinion publique américaine, qui se démarquera de celle qui a régi durant les vingt cinq dernières années ».
almanar

C’est bizarre qu’Al-Manar parle de cela aujourd’hui alors que ce rapport de la CIA date de 2 ans, enfin bref, ce rapport est bien réel et assez logique, en revanche je reste persuadé que les juifs extrémistes quitteront la Palestine une fois que le pays aura été ravagé par une guerre dévastatrice.

Je suis tombé sur ce texte, il est question de la fin d’israél :

La Fin d’Israël – Abdul-Wahhâb El-Messiri et la Fin d’Israël

« …Je vous invite à lire ci-dessous une traduction de l’arabe d’un article, publié sur le site de la chaîne Al-Jazeera, que le Professeur El-Messiri a rédigé début septembre 2006 après l’agression israélienne de 33 jours contre le Liban. Ce texte, toujours d’actualité, explique bien l’hyper-activité qui règne sur la scène internationale pour redonner de la vigueur à un corps mourant. Traduit par IA, révisé par Fausto Giudice. Présenté par le traducteur… »

Le 2 juillet 2008, Abdul-Wahhâb El-Messiri, un géant du monde arabe, un penseur musulman encyclopédique, nous a quittés suite à un long combat avec le cancer, alors qu’il allait atteindre 70 ans.

Égyptien de naissance, Abdul-Wahhâb El-Messiri a fait ses études universitaires en littérature anglaise en Alexandrie, et puis a obtenu son magistère et son doctorat en littérature anglaise et comparée aux USA. Il a enseigné dans différentes universités en Egypte, dans le monde arabe et en Malaisie, entre autres postes qu’il a occupés.

A travers les années et au cours de sa maturation intellectuelle, El-Messiri a été membre de la confrérie des Frères Musulmans dans sa jeunesse, puis il a rejoint le courant marxiste pour l’accompagner et l’étudier de près pendant des années, ensuite il a été attiré par la culture et la littérature occidentales où il a longuement puisé, pour enfin rejoindre le havre de l’islam et de la culture arabo-musulmane.

En plus de ses activités littéraires en tant que poète et écrivain sur des sujets touchant la civilisation occidentale et usaméricaine, des études littéraires et linguistiques, et aussi plusieurs livres de littérature pour enfants, le Professeur El-Messiri est devenu, grâce à un long travail en profondeur, l’un des meilleurs spécialistes mondiaux de l’histoire du judaïsme et du mouvement sioniste, et de la pensée juive et sioniste, avec plus d’une trentaine d’ouvrages entre 1972 et 2006, dont quelques-uns sont parus en anglais.

Son œuvre la plus importante et de loin la plus connue, fruit de 25 ans d’efforts, et pour laquelle il a reçu plusieurs menaces de mort de la part du rabbin Meir Kahane (le fondateur de la Ligue de défense juive), est la grande « Encyclopédie sur les Juifs, le Judaïsme et le Sionisme : un nouveau modèle d’explication » en huit volumes, une œuvre unique sans équivalent de cette envergure dans le monde. Une version électronique (en Arabe) de cette encyclopédie est disponible sur son site à http://www.elmessiri.com/encyclopedia/

Pour l’anecdote, son intérêt pour ces sujets a commencé en 1963 aux USA quand il a demandé à une collègue quelle était sa nationalité, et elle lui a répondu qu’elle était juive. Il a alors insisté en disant qu’il voulait savoir sa nationalité et non pas sa religion, mais la jeune dame n’a fait que répéter la même réponse. Et dès lors, sa curiosité pour comprendre cette réponse l’a incité à tout lire sur le sionisme, le judaïsme, les juifs et les Israéliens.

Le Professeur El-Messiri ne s’est pas contenté de ses activités intellectuelles, il s’est aussi impliqué en tant que militant politique et opposant au régime égyptien en participant à la création fin 2004 du mouvement pour le changement en Egypte « Kifâya » (ça suffit) dont il est devenu le coordinateur général début 2007.

Malgré son âge, le Professeur El-Messiri a participé à plusieurs manifestations et actions pour la défense de la liberté et la justice, contre la corruption, contre la tentative du président égyptien Hosni Moubarak de léguer son poste à son fils, et contre l’invasion culturelle occidentale et israélienne en Egypte, comme par exemple son opposition à une proposition israélienne d’enseigner l’hébreu comme deuxième langue dans les écoles égyptiennes.

Ses actions et ses écrits avec sa profondeur d’analyse et son courage, lui ont valu beaucoup d’ennemis en Israël jusqu’à ce qu’il soit accusé d’antisémitisme, et aussi au sein même du régime égyptien, par lequel il était sans cesse harcelé, alors que la rue arabe et les forces de résistance le considéraient comme l’un des plus importants défenseurs des causes stratégiques da la nation arabe et musulmane.

Sur son site, on peut lire dans la dédicace de son encyclopédie :

C’était un jour imprégné de l’odeur de l’histoire et de l’éternité.
[…]
Au matin, mon ami m’a dit que nous allions présenter nos condoléances à la famille d’un martyr palestinien qui a été fauché par les balles alors qu’il essayait de passer à travers les fils barbelés pour retourner à sa terre. […] Quand nous sommes entrés dans la maison, nous n’avons pas entendu de pleurs, et nous n’avons pas vu de signe de tristesse. Bien au contraire, ils distribuaient des gâteaux et ils recevaient des compliments en disant : « Bientôt au bled incha-Allah ». Tout le monde parlait du don de soi et du sacrifice.

J’étais assis à côté d’un vieil homme, un partisan du cheikh Izzeddine Al-Qassâm (1882-1935, d’origine syrienne, il a fait ses étude à l’université Al-Azhar en Egypte avant de s’installer en Palestine où il fut l’un des pères de la résistance nationale armée contre les Britanniques et les Sionistes. Il fut tué par les Britanniques dans une bataille en 1935, NdT). Le vieil homme me dit : « Nous savions très bien que nos armes ottomanes étaient vieilles, et que chaque fois que nous nous accrochions avec les sionistes et les Britanniques ils allaient nous cueillir avec leurs balles, comme ils viennent de faire avec notre fils martyr. Malgré cela, nous partions toutes les nuits de nos villages pour les combattre ». Je lui demande : « Pourquoi ? » Le vieil homme se tait un peu, puis il s’agite comme une vieille montagne palestinienne et il dit : « c’était pour qu’on n’oublie pas la terre et le pays… Pour que personne n’oublie la patrie ».
[…]

[Je dédie ce travail] à Abou Saïd, qu’Allah ait pitié de son âme,

Et à tous ceux qui ont enduré et résisté,

Et à tous ceux qui vont endurer et résister avec la grâce d’Allah…

Abdul Wahhâb El-Messiri

Je vous invite à lire ci-dessous une traduction de l’arabe d’un article, publié sur le site de la chaîne Al-Jazeera, que le Professeur El-Messiri a rédigé début septembre 2006 après l’agression israélienne de 33 jours contre le Liban.

Ce texte, toujours d’actualité, explique bien l’hyper-activité qui règne sur la scène internationale pour redonner de la vigueur à un corps mourant.

Le 17 août 2006, pendant la sixième guerre arabo-israélienne, alors que les avions israéliens bombardaient les villes, les villages et l’infrastructure libanais, et faisaient couler le sang des civils, le journal Maariv a publié un article rédigé par le journaliste Yonatan Shem, et intitulé : « Tel Aviv a été fondé en 1909, et en 2009 elle se transformera en ruines ». On lit dans l’article que « il y a cent ans on a construit la première ville hébreue, et après cent ans d’isolement, elle est condamnée ». Qu’est ce qui pousse cet écrivain à parler de la fin, la fin d’Israël, alors que la force militaire israélienne vient d’atteindre son apogée, et que le soutien usaméricain, politique, financier et militaire, à cet État, a dépassé toutes les limites et franchi toutes les lignes rouges ? Comment expliquer cette situation ?

Tout d’abord il nous faut rappeler une vérité ignorée par beaucoup dans le monde arabe, c’est que la question de la fin d’Israël est enracinée dans la conscience sioniste. Bien avant la création de l’État, beaucoup de sionistes étaient conscients que le projet sioniste était une mission impossible et que le rêve sioniste se transformerait en cauchemar. Depuis la création de l’État et après que les sionistes eurent remporté « la victoire » sur les armées arabes, la hantise de la fin n’a cessé de se renforcer. Déjà en 1954, Moshé Dayan, [qui deviendra plus tard] ministre de la Défense et ministre des Affaires étrangères, déclare lors des obsèques d’un ami à lui : « Nous devons être préparés et armés, être forts et durs, pour que l’épée ne tombe pas de notre poing, et que la vie n’arrive à son terme ». La fin, toujours présente dans les esprits, car les victimes qui ont été chassées de chez elles, les voilà devenues, elles et leurs enfants, des fidaiyne qui frappent aux portes pour réclamer la terre qui leur a été usurpée. C’est pour cela que le poète israélien Haïm Gouri considère que tout Israélien naît « avec, en son sein, le couteau qui va l’égorger », car cette terre (Israël) « ne peut assouvir sa soif », et elle demande toujours « plus de tombes et de cercueils ». Dans la naissance il y a la mort, et dans le commencement il y a la fin.

Dans son roman « En affrontant le bois » écrit dans la première moitié des années soixante, le romancier israélien Abraham Yehoshua décrit l’état psychologique d’un étudiant israélien qui a été affecté à un poste de garde d’un bois planté par le Fonds National Juif (KKL) à l’emplacement d’un village arabe supprimé par les sionistes. Bien que ce garde aime la solitude, il rencontre un vieil Arabe sourd originaire de ce village, et qui s’occupait de ce bois avec l’aide de sa fille. Une relation d’amour et de haine naît entre l’Arabe et l’Israélien. L’Israélien a peur de la vengeance de l’Arabe qui a reçu son handicap pendant les opérations de nettoyage ethnique organisées par les sionistes en 1948, mais en même temps il se sent attiré par ce vieil Arabe d’une façon extraordinaire. Il découvre même, qu’il essaie inconsciemment de l’aider à mettre le feu au bois. Et quand finalement l’Arabe parvient à allumer le feu, le garde se libère de tous ses sentiments enfouis en son intérieur, et il ressent un confort étrange après que le bois a été brulé, c’est-à-dire après la fin d’Israël !

Dans une réunion privée au Centre Al-Ahram pour les Etudes Politiques et Stratégiques, le Général français André Beaufre, qui a conduit les forces françaises lors de l’agression tripartite contre l’Egypte en 1956, nous a raconté une histoire étrange dont il était le seul témoin. Il affirme avoir rendu visite à Yitzhak Rabin à la mi-juin 1967, quelques jours après la fin de la guerre [du 5 juin 1967], et alors qu’ils survolaient le Sinaï et les forces israéliennes victorieuses sur leur chemin de retour en Israël, il a été surpris d’entendre Rabin déclarer : « Qu’est ce qu’il va rester de tout ça ? » Une fois au sommet, le général victorieux a pris conscience du caractère inévitable de la chute et la fin.

Personne n’aime aborder la question de la fin en Israël, mais elle revient à chaque crise. Pendant l’Intifada de 1987 quand le consensus sioniste sur la colonisation commençait à s’effriter, Israël Harel, porte-parole des colons (fondateur et ex-président des communautés juives en Judée-Samarie et Gaza, NdT), avertit que toute forme de retrait (unilatéral) et de concession, ne s’arrêterait pas à la ligne verte (frontières de 1949), car cela impliquerait un retrait spirituel qui pourrait menacer l’existence de l’État lui-même (Jérusalem Post, 30 janvier 1988). De son côté, le président du conseil régional de la Samarie déclare à Sharon (lors d’une dispute verbale avec lui) que « la voie diplomatique est la fin des colonies, c’est la fin d’Israël » (Haaretz, le 17 janvier 2002). Les colons répètent sans cesse que le retrait de Naplouse signifie le retrait de Tel-Aviv.

Avec l’Intifada Al-Aqsa, les journaux israéliens ont parlé à plusieurs reprises de la question de la fin d’Israël. Le 27 janvier 2002, Yediot Aharanot publie un article intitulé :« Ils achètent des appartements à l’étranger en prévision du jour noir », le jour auquel les Israéliens n’aiment pas réfléchir, c’est-à-dire la fin d’Israël ! Le même sujet est abordé dans un article de Yael Baz Milmad (Maariv, le 27 décembre 2001) qui commence avec cette réflexion : « J’essaie toujours de repousser cette idée désagréable, mais elle revient chaque fois et apparaît de nouveau : Est-il possible que la fin de cet État soit similaire à celle du mouvement des Kibboutz ? Il y a plusieurs aspects de ressemblance entre les événements que les Kibboutz ont vécu avant de s’affaiblir et de rendre l’âme, et les événements qui se déroulent avec l’État ces derniers jours ». Gideon Eiset résume bien la situation dans une phrase dramatique : « Il y a une chose sur laquelle on peut pleurer : Israël » (Yediot Aharonot, le 29 janvier 2002).

Même le magasine Newsweek sort un numéro (le 2 avril 2002) avec l’étoile d’Israël en page de couverture, et avec la question suivante à l’intérieur : « L’avenir d’Israël : comment va-t-il survivre ? » Le magasine va même plus loin en se demandant : « Est-ce que l’État juif va rester en vie ? A quel prix ? Et avec quelle identité ? » Mais ce qui nous importe ici, c’est ce que déclare l’écrivain israélien Amos Eilon en affirmant qu’il est dans une situation de désespoir, car il craint qu’il soit déjà trop tard. Et il ajoute « Je ne vous ai dit que la moitié de ce que je craignais » (l’autre moitié est qu’il est déjà trop tard). La question de la fin d’Israël est aussi traitée dans un article de d’Eitan Haber intitulé « Bonne nuit le désespoir… Et que la mélancolie enveloppe Israël » (Yediot Aharonot, le 11 novembre 2001). L’auteur souligne que l’armée usaméricaine possédait les derniers équipements militaires, malgré cela, tout le monde se rappelle les images des hélicoptères usaméricains survolant l’ambassade à Saigon (en avril 1975, NdT), en essayant de secourir les USaméricains et leurs agents locaux dans un état de peur et de panique mortelle. L’hélicoptère est le symbole de la défaite, de la soumission et de la fuite lâche au bon moment. Puis l’auteur continue de détailler la situation : « l’armée des hommes aux pieds nus du Vietnam du Nord a vaincu les combattants armés des équipements militaires les plus modernes. Le secret est que c’est l’esprit qui a conduit les combattants et leurs chefs vers la victoire. L’esprit veut dire le moral, la ténacité, la conscience de suivre un voie juste et la certitude qu’il n’y a pas d’autres options possibles. Et c’est ce qui manque à Israël, qui est envahi par le désespoir ».

Quant à Abraham Burg, il déclare dans un article (Yediot Aharonot, le 29 août 2003) : « La fin du projet sioniste est déjà sur le palier de notre porte. Il y a une vraie chance que notre génération soit la dernière génération sioniste. Il se peut qu’il y ait toujours un État juif, mais il sera différent, bizarre et laid… Car un État qui manque de justice ne peut survivre… L’infrastructure sioniste est en train de se fissurer… A l’instar d’une salle de mariage bon marché à Jérusalem, où seulement des fous vont continuer à danser à l’étage supérieur alors que les piliers sont en train de s’écrouler ». Ce même sujet revient dans un article de Liron London (Yediot Aharonot, le 27 novembre 2003), intitulé : « Les aiguilles de la montre s’approchent de zéro pour l’État d’Israël », où on peut lire : « dans la conférence sur l’immunité sociale organisée cette semaine, on a su qu’un très grand nombre d’Israéliens avait des doutes sur l’existence l’État d’ici trente ans. Cette donnée inquiétante montre que les aiguilles de la montre s’approchent de l’heure 12 (c’est-à-dire l’heure de la fin), et que ceci est la raison pour la multiplication des plans politiques qui naissent à l’extérieur de la matrice stérile du pouvoir ». Et quand la Cour Internationale de Justice avait déclaré le mur de « séparation » comme illégal, on a immédiatement déclaré que c’était le début de la fin.

La question qui se pose, c’est pourquoi cette obsession de la fin qui hante les Israéliens ? Il y aurait plusieurs raisons. Mais la plus importante est le fait que les colons sionistes ont compris qu’il y avait une loi qui s’appliquait sur toutes les entités colonialistes. Cette loi stipule que ce sont seulement les entités qui ont exterminé les populations autochtones (comme en Amérique du Nord et en Australie) qui ont survécu. Mais en revanche, celles qui ont échoué dans leurs tentatives d’extermination des indigènes (comme les royaumes francs, appelés aussi royaumes des croisés, l’Algérie et l’Afrique du Sud), ces entités-là ont fini par disparaître. Et les colons sionistes ont bien conscience que leur entité colonialiste appartient à ce deuxième modèle et ne fera pas exception à la règle.

Les Sionistes savent qu’ils habitent la même terre où ont été établis les royaumes francs [de la terre sainte], et qu’ils sont entourés des ruines de ces royaumes, qui leur rappellent que cette expérience colonialiste a bien échoué et disparu. De plus, ce qui aggrave cette obsession de la fin, c’est que dans les consciences occidentale et sioniste, on considère depuis le début qu’il y a un lien et une continuité entre le projet des croisés et le projet sioniste. Lloyd George, le Premier ministre britannique du gouvernement qui a formulé la promesse de Balfour, a déclaré à propos du Général Allenby qui a conduit les troupes britanniques qui ont envahi la Palestine, qu’il avait mené et gagné la dernière et la plus grande campagne victorieuse des croisades. Nous pouvons dire que le projet sioniste est le même que le projet franc après qu’il a été laïcisé, et qu’on a substitué la matière humaine juive occidentalisée et laïcisée à la matière humaine chrétienne.

C’est pour cela que les spécialistes israéliens étudient les composants humain, économique et militaire de l’entité des Francs [croisés], ainsi que les relations entre cette entité et les pays d’origine la soutenant. Beaucoup de chercheurs sionistes se sont intéressés à l’étude des problèmes de colonisation et d’immigration qu’avait affrontés cette entité des Francs, et ont essayé de comprendre les facteurs d’échec qui ont conduit à sa disparition.

Mais cet intérêt ne se limite pas aux cercles académiques, car on trouve des personnalités politiques comme Yitzhak Rabin et Moshé Dayan qui s’intéressent aux problèmes de colonisation et d’immigration. En septembre 1970, Yitzhak Rabin a comparé les royaumes francs et l’état sioniste pour conclure que le danger principal qui menace Israël, c’est le gel de l’immigration, et que ceci aboutirait au rapetissement de l’État par manque de sang nouveau dans ses veines.

Uri Avnery, écrivain et journaliste israélien, et ex-membre de la Knesset, était l’un des colons sionistes qui se sont rendus compte depuis le début de l’impossibilité de réaliser le projet ou le rêve sioniste. Depuis les années cinquante il était éditorialiste dans le magazine Haolam Hazeh (ce monde-là), spécialiste dans la critique des politiques sionistes. Avnery avertissait les sionistes d’un destin similaire aux royaumes francs dont il ne reste que des ruines. En 1986, il publie un livre intitulé « Israël sans sionistes » dans lequel il effectue une comparaison exhaustive entre les royaumes francs et l’État sioniste, car, à l’instar de ces royaumes, Israël est encerclé militairement parce qu’il ignore l’existence palestinienne et il refuse de reconnaître que la Terre promise est habitée par des Arabes depuis des centaines d’années.

Avnery revient au sujet en 1983, après l’invasion sioniste du Liban, dans un article publié dans Haolam Hazeh et intitulé « Quelle sera la fin ». Il y signale que les royaumes francs ont occupé des terres plus vastes de celles occupées pas l’État sioniste, cependant les Francs étaient capables de tout sauf de vivre en paix, car les solutions de compromis et la cohabitation pacifique étaient étrangères à l’essence même de leur entreprise. Et chaque fois qu’une nouvelle génération demanda la paix, leurs efforts partirent en fumée avec l’arrivée de nouveaux groupes de colons, ce qui veut dire que les royaumes francs n’ont jamais perdu leur caractère colonial. De plus, l’institution militaire et économique des Francs avait un rôle effectif contre les tentatives de paix, ce qui avait pour effet que l’expansion des Francs se poursuivait sur une ou deux générations. Ensuite, la fatigue les a atteints, et la tension entre les Chrétiens francs d’un côté, et ceux des communautés chrétiennes orientales d’un autre côté, a augmenté, ce qui a affaibli la société coloniale des Francs, et a aussi affaibli le soutien financier et humain de l’Occident. En même temps, une nouvelle renaissance islamique a vu le jour, le mouvement pour combattre les royaumes francs a commencé, et les Musulmans ont trouvé de nouvelles routes commerciales à la place de celles contrôlées par les Francs. Après la mort des premières générations d’élite dans les royaumes, des héritiers faibles ont pris leur place alors que des grands dirigeants musulmans sont apparus, à commencer par Salah-Eddine à la personnalité hors du commun, jusqu’à Al-Zaher Baybars (1221-1271, un sultan mamelouk, il combat les Croisés et obtient une victoire importante contre les Mongols à Aïn-Djalout en 1260, NdT). Depuis l’équilibre des forces n’a cessé de pencher en défaveur des Francs, et rien ne pouvait empêcher leur défaite et leur fin, avec la fin des royaumes croisés !

Pour tout cela, la hantise de la fin est revenue une nouvelle fois, suite à cette sixième guerre, après l’endurance libanaise héroïque devant la barbarie israélienne, et après l’ingéniosité de la résistance libanaise. Les sionistes ont découvert les limites de la force et ils ont touché au début de la fin. Et comme l’explique l’intellectuel israélien Shlomo Reich : « Israël court d’une victoire à une autre jusqu’à ce qu’il arrive à sa fin inévitable ». Les victoires militaires n’ont rien accompli, car la résistance continue, ce qui aboutit à ce que l’historien israélien Jacob Talmon nomme (d’après Hegel) « la stérilité de la victoire ».

Sources : http://www.elmessiri.com, http://www.aljazeera.net/NR/exeres/E0BAA41C-CA64-4C9D-89B9-8F33E0C86BA0.htm, http://www.aljazeera.net/NR/exeres/E6F1079D-89C6-4E7B-AB16-D1D376D0A9A3.htm

Article original publié le 19 Juillet 2008

IA est un ami de Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique, dont Fausto Giudice est membre. Cette traduction est libre de reproduction, à condition d’en respecter l’intégrité et d’en mentionner l’auteur, le traducteur, le réviseur et la source.

URL de cet article sur Tlaxcala : http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=5539&lg=fr
planete non violence

Quand il dit que le projet colonial réussit uniquement si il y a extermination il a raison, maintenant j’ai bien peur qu’il sous estime la folie sioniste. L’Afrique du Sud de l’apartheid a été à deux doigts de passer à l’acte de manière définitive, des recherches ont été faites sur des virus ethniques, et quand on voit que les pays les plus touchés par le sida sont limitrophes de l’afrique du sud, on peut se poser des questions… Les dirigeants sionistes n’ont pas de limite, ils rèvent de transferer tous les palestiniens, même ceux qui vient en israél, je les vois bien faire ça pendant une guerre régionale, dans le feu de l’action…. Ces gens sont un grand danger pour la planète.

Immobilier en baisse et reprise perdue

juin 25, 2010

Qu’est-il arrivé à la reprise ? Voilà ce que nous dit l’agence Associated Press :

« Les ventes de maisons autrefois occupées ont chuté de 2,2% en mai [aux Etats-Unis], démontrant que le coup de pouce des crédits d’impôts pour achat immobilier s’efface plus rapidement que prévu ».

« Les ventes du mois dernier ont chuté par rapport au mois précédent, à un taux annuel (avec ajustement saisonnier) de 5,66 millions, a déclaré mardi l’Association américaine des agents immobiliers. Les analystes, qui s’attendaient à une hausse des ventes, s’inquiètent que le marché de l’immobilier puisse décliner une fois que les bienfaits des mesures de relance fédérales auront entièrement disparu, à compter du mois prochain ».

« Les ventes ont grimpé de 25% par rapport au taux annuel de 4,5 millions atteint en janvier 2009 — le plus bas niveau de la récession. Mais elles sont encore 22% inférieures au sommet de 7,25 millions en septembre 2005 ».

Les économistes étaient surpris, selon la presse. Les autorités paient encore 8 000 $ aux acheteurs lorsqu’ils acquièrent une maison. Pourtant, le nombre d’acheteurs baisse.

Ce qu’on peut en déduire du marché de l’immobilier US était bien moins intéressant que ce qu’on peut en déduire des économistes, qui semblent complètement inconscients de ce qui se passe. Ils pensent que l’économie se remet. Alors pourquoi ne se vend-il pas plus de maisons ?

Meredith Whitney : « il ne fait aucun doute que nous sommes entrés dans un double creux pour l’immobilier ».

Eh bien, c’est peut-être une surprise pour les économistes. Et c’est certainement une déception pour la plupart des investisseurs. Mais pour nous, à la Chronique Agora, ce n’est qu’un jour de plus dans la Grande Correction.

L’immobilier US n’a pas été corrigé. Il reste encore des millions de propriétaires avec des comptes à régler. Leurs maisons valent désormais moins que ce qu’ils ont payé. Ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’ils ne manquent leurs paiements… ou que leur dette soit restructurée.

▪ Mais la Grande Correction a atteint bien plus que le secteur de l’immobilier.

« Pour les petites entreprises, la crise du crédit ne disparait pas », déclare un article du Wall Street Journal. C’est ce qui arrive durant une correction. Les banques hésitent à prêter. Elles gardent leur cash. Idem pour les autres entreprises. Et les individus intelligents détiennent eux aussi des liquidités. Peu de gens veulent lancer de nouvelles entreprises ou les financer, parce que les chances de perdre de l’argent sont trop importantes. L’économie réelle ne se développe pas, elle se contracte. Ce qui signifie que les entreprises luttent pour les parts de marché… et pour leur survie. Les banques se disent qu’elles préféreraient mettre leur argent dans un placement sûr — les bons du Trésor US.

▪ Et voilà un autre aspect de la Grande Correction :

« Les perspectives de marges bénéficiaires sont extrêmement mauvaises », déclare un article de Bloomberg.

Les perspectives sont mauvaises parce que les entreprises ont essayé de protéger leurs profits en réduisant les coûts superflus — dont les employés. Mais on ne peut pas faire l’impossible.

En plus, les réductions de coût ont un effet négatif sur l’économie. Les coûts d’une entreprise sont les revenus d’une autre. Vous voyez où tout ça nous mène. L’un réduit et l’autre doit réduire aussi. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, on a une correction… peut-être une récession… et peut-être même une dépression.

Ambrose Evans-Pritchard, dans le Telegraph :

« L’IPC central américain a chuté à son niveau le plus bas depuis le milieu des années 60. Contrairement à l’explosion de l’or de l’ère Nixon-Carter, ce rebond ressemble aux années 30. Il annonce la déflation ».

« Capital Economics calcule que la masse monétaire M3, aux Etats-Unis, s’est contractée ces trois derniers mois au taux annuel de 7,6%. Le rendement sur les T-Notes US à deux ans est de 0,71%. C’est une économie en proie à la destruction de dette ».

« Albert Edwards, de Société Générale, affirme que la région Atlantique est à un pas de la déflation déclarée — ce neuvième cercle de l’Enfer, ‘abandonnez tout espoir, vous qui entrez ici’. Un tel accident peut arriver. L’indicateur avancé ECRI pour l’économie américaine a décliné à son rythme le plus rapide depuis un demi-siècle, chutant à un plus bas de 45 ans. Le dernier chiffre est à -5,70, le niveau atteint fin 2007 alors que Wall Street entamait tout juste son krach. Ni la Fed ni le Trésor US n’étaient alors conscients que l’économie américaine était déjà en récession. Les modèles de croissance officiels se trompaient du tout au tout ».

« David Rosenberg, de Gluskin Sheff, déclare que les analystes se sont une fois encore ‘endormis au volant’ alors que le Baltic Dry Index, qui mesure le taux de fret pour les marchandises en gros, s’effondre après un triple sommet classique ».

« L’indice des ‘futures ventes’ compilé par la NAHB (Association américaine des constructeurs immobiliers) a chuté en mai pour atteindre son plus bas depuis le creux de début de 2009. RealtyTrac nous informe que les saisies immobilières ont atteint un nouveau record. 323 000 familles américaines de plus ont reçu des notices de saisie le mois dernier. ‘Nous ne sommes de loin pas tirés d’affaire’, a déclaré la société ».

Une entreprise vaut ce que les gens sont prêts à payer pour elle. Mais une correction fait baisser les revenus. Les entreprises ne valent pas autant que lorsque les revenus grimpaient. Peu à peu, une mentalité dépressive prend le dessus. Les gens commencent à douter qu’une « reprise » soit juste au coin de la rue. Ils commencent à se demander pourquoi ils ont payé si cher leur maison… ou leurs actions. Ils commencent à se demander comment se sortir de là.

Dans le cas de la maison, ils font savoir à leur prêteur qu’ils ne continueront pas à payer quelque chose dont la valeur chute.

Et dans le cas des actions, ils vendent.

Les actions et l’immobilier continuent de chuter jusqu’à ce qu’ils atteignent le fin fond du désespoir.
chronique agora

Et le desespoir ultime c’est la guerre.
Nous sommes en mode autodestruction et on fait croire aux gens que la crise est bientôt finie, comme sarko quidisait en décembre  » moi je vous le dis, l’année prochaine le chomage va baisser, LOL.

Pirates, corsaires et flibustiers du XXIe siècle

juin 25, 2010

La piraterie au large de la Somalie fait courir un risque majeur aux navires reliant la Méditerranée à l’océan Indien. Officiellement le phénomène échappe à tout contrôle et les grandes puissances ont été contraintes de dépêcher leur marine de guerre dans la zone pour escorter leurs bateaux marchands. Pourtant, dans certains ports somaliens, on peut voir des navires capturés, amarrés sagement en ligne dans l’attente de leur rançon, sans que les pirates craignent les bâtiments de guerre croisant au large. A l’issue d’une longue enquête, Thierry Meyssan dévoile les commanditaires de ce nouveau business.

La piraterie maritime se concentre aujourd’hui dans trois régions du monde : le détroit de Malacca, le golfe de Guinée et la corne de l’Afrique. Cependant, il s’agit de situations très différentes.

30 % du trafic maritime mondial passe par le détroit de Malacca où les populations pauvres d’Indonésie et de Malaisie sont confrontées à l’arrogante opulence de la ville-Etat de Singapour. Les pirates sont des voyous organisés en bandes, se déplaçant vite et ne possédant que des armes blanches. Ils se contentent le plus souvent de monter à bord pour dévaliser les équipages. Depuis 2006, les trois Etats riverains, à l’amicale demande du Japon tout autant que par crainte de voir débarquer l’armada états-unienne, se sont coordonnés pour une surveillance aérienne et maritime qui a porté ses fruits (opération Yeux dans le ciel). Désormais, la situation semble stabilisée.

Le Golfe de Guinée n’est pas une zone de transit commercial, mais d’exploitation de pétrole et de gaz. Les plates-formes en mer et les bateaux ravitailleurs sont devenus des cibles de gangs et des insurgés du Mouvement pour l’émancipation du delta du Niger. Il s’agit de groupes extrêmement violents, appuyant leurs exigences de prises d’otages souvent meurtrières. Ils sont parfois soutenus par les Ijaw, dont les terres ont été saccagées par des compagnies pétrolières et dont la révolte en 1999 a été écrasée dans la sang par les troupes de Chevron-Texaco. Plus souvent ces gangs sont craints par la population qu’ils terrorisent également. Ils conduisent des attaques indifférenciées en mer et sur terre, contre les étrangers et les natifs. Le Nigeria ne parvient pas à endiguer cette criminalité qui déborde sur le Cameroun et la Guinées Equatoriale. Devant le danger croissant, certaines multinationale comme Shell ont décidé de quitter la zone. La production nigériane d’hydrocarbures a baisé d’un quart, avec les conséquences que l’on imagine sur les finances de l’Etat.

Seule la situation dans la corne de l’Afrique est devenue une question stratégique mondiale. D’abord parce que le détroit de Bab el-Mandeb (« La porte des lamentations »), entre le Yémen et Djibouti, est une étape obligée entre la Méditerranée, le canal de Suez, la mer Rouge au Nord, et l’océan Indien au Sud. 3,5 millions de barils de pétrole y transitent chaque jour. Ensuite parce que la zone de piratage s’est progressivement étendue au golfe d’Aden et à la côte somalienne, de sorte qu’il ne s’agit plus simplement d’un goulot d’étranglement dans lequel les Etats riverains devraient rétablir une police maritime, mais d’une zone très vaste, principalement en haute mer, dans les eaux internationales. Ce qui était au départ —et reste dans de nombreux cas— une activité opportuniste de pécheurs affamés, a donné naissance à un business très lucratif. Des navires ont été capturés avec leurs équipages, tandis que des intermédiaires ont réclamé de lourdes rançons aux armateurs. Ce grand banditisme s’est développé en fonction des rebondissements politico-militaires en Somalie et a servi de justification au déploiement d’une armada occidentale à prétention néo-coloniale.


Dans « Black Hawk Down » (La Chute du faucon noir), Ridley Scott met en scène la défaite des Etats-Unis face à un chef de guerre somalien lors de l’opération « Restore Hope ».

Le chaos somalien

Le lecteur se souvient de la très longue guerre civile qui a ravagé la corne de l’Afrique depuis 1974. En définitive, si l’Ethiopie et l’Erythrée se sont stabilisés, la Somalie est toujours en proie au désordre. Le pays est divisé entre clans. L’ancienne colonie britannique du Somaliland et le Pount forment deux quasi-Etats, aux frontières fluctuantes, qui se font occasionnellement la guerre, bien qu’ils soient tous deux appuyés par l’Ethiopie [1]. Leur formation a été encouragée par les Nations Unies qui pensaient ainsi reconstruire la Somalie en procédant par morceaux. L’AMISOM, la force de paix déployée par l’Union africaine grâce à des contingents ougandais et burundais, défend le gouvernement provisoire, seule autorité reconnue par la communauté internationale. Mais le président Sharif Ahmed est tout juste parvenu à se faire obéir dans quelques quartiers de Mogadiscio. On se bat toujours dans la capitale. Les miliciens d’Ahlu Sunna wal Jama’a protègent les confréries soufies [2], tandis que ceux d’Al-Shabaab (bras armé des « Tribunaux islamiques ») veulent imposer une interprétation rigoriste de la charia [3]. Des centaines, —peut-être des milliers— de groupuscules armés se créent, s’allient et se défont au gré des événements. L’ONU a édicté un embargo sur les armes, que personne ne respecte, et tente de venir en aide aux populations, malgré les fréquents détournements de l’aide alimentaire mondiale.

Dans ce contexte infernal, la piraterie est réapparue en 2000. A l’époque, les tensions régionales contraignaient les Ethiopiens à concentrer leur commerce maritime à Djibouti. Leurs navires furent les premières proies. Les attaques n’avaient lieu qu’au détroit de Bab el-Mandeb. Mais les attaquants –qui se considéraient comme des belligérants et non comme des pirates— en furent éloignés par les forces états-uniennes, israéliennes et françaises stationnées à Djibouti.
Pour faire face à la détérioration de la situation au Pount, d’autres pirates attaquèrent les bateaux croisant au large de leurs côtes pour se ravitailler. Le phénomène fut considérablement réduit en 2005-06. D’une part parce que le tsunami du 26 décembre 2004 ravagea les côtes et détruisit les ports dans l’indifférence de la communauté internationale qui n’avait d’yeux que pour les plages touristiques de Thaïlande. Et d’autre part, parce que les Tribunaux islamique, brièvement au pouvoir à Mogadiscio, déclarèrent la piraterie illégale au regard de la charia.
Ce n’est qu’à partir de 2007 que les choses prirent une tournure particulièrement grave. En soutenant une coalition hétéroclite de chefs de guerre contre les Tribunaux islamiques, la CIA et l’Ethiopie réactivèrent les conflits claniques qui commençaient à s’apaiser. A la faveur du désordre dans lequel le pays s’enfonçait à nouveau, deux milieux, bientôt structurés en organisations criminelles, se spécialisèrent dans la piraterie. La première sévit dans le golfe d’Aden et la seconde, dans les eaux internationales, très au large de Mogadiscio [4].

Il est clair que ces deux groupes n’ont rien à voir avec les pirates précédents. Alors qu’au début des années 2000 et dans certains cas encore, les abordages étaient soit l’extension en mer d’un conflit à terre, soit des razzias effectuées par des pêcheurs affamés, il s’agit cette fois de crime organisé avec des ramifications internationales.

Pour la première fois à l’époque moderne, la marine chinoise se déploie au large de l’Afrique.

Sur-déploiement militaire

Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, les Etats-Unis mobilisèrent leurs alliés, indépendamment de l’OTAN, pour s’emparer de l’Afghanistan. L’opération Justice infinie, renommée Liberté durable, comprenait —outre l’occupation de l’Afghanistan— un volet aux Philippines, un second au large de la Corne de l’Afrique et un troisième au Sahara.
Pour ce qui est de la région qui nous intéresse, la Force jointe d’intervention (Combined Task Force) 150 a rassemblé alternativement une quinzaine de contingents étrangers appuyant la Ve flotte US. Sous prétexte de lutte contre le terrorisme, l’objectif était de sécuriser la route du pétrole : golfe persique/détroit d’Ormuz/golfe d’Aden/ détroit de Bal el-Mandeb/mer Rouge/Canal de Suez.
Evoluant dans les mêmes eaux, la Force 150 se confronta occasionnellement à des pirates, mais il n’allait pas de sa mission de les combattre.

En 2007, la France fournit une escorte aux navires du Programme alimentaire mondial et à ceux de l’AMISOM. Comme de bien entendu, Paris communiqua sur la protection des cargaisons humanitaires et passa sous silence celle des chargements militaires de l’Union africaine.
En 2008, cette mission a été prolongée par l’Union européenne dans ce qui constitue sa première action navale : l’opération Atalanta. Cette fois, les instructions ont été étendues à la défense des intérêts européens —au sens large— face aux pirates [5].

Très inquiet de voir les Européens s’organiser militairement, le Pentagone reprit les choses en main en proposant une action de l’OTAN, laquelle a vocation à absorber la défense européenne. C’est l’opération Allied Provider, renommée Allied Protector. Dans des documents internes, les analystes de l’Alliance notent que la lutte contre la piraterie n’est absolument pas une nécessité militaire, mais que c’est une excellente occasion pour donner une image positive de l’OTAN à l’opinion publique [6].

Cette affluence de forces états-uniennes, européennes et atlantiques a poussé la Russie (septembre 2008), l’Inde (octobre 2008), la Chine (octobre 2009) et le Japon (janvier 2009) à dépêcher leurs propres bâtiments de guerre dans la région. Cette concentration comporte de graves risques. Aussi un Groupe de contact sur la piraterie au large des côtes de Somalie (CGPCS) a été mis en place à New York sous les auspices des Nations Unies. Il vise à clarifier les règles juridiques de la lutte contre la piraterie. En outre, des réunions dites de « Prise de conscience partagée et de prévention des conflits » (SHADE) ont été organisées à Bahrein, à l’initiative du Pentagone, entre les officiers de liaison des diverses marines concernées afin d’éviter que la méconnaissance des intentions mutuelles ne suscite d’accrochages.

Au passage, le lecteur notera que la présence de la marine militaire chinoise si loin de ses ports d’attache est une nouveauté. Elle a été encouragée par Washington qui croyait, au début de la crise financière mondiale, pouvoir créer un G2 et se partager le monde avec Pékin. Mais elle pourrait à terme jouer un rôle dans la rivalité sino-américaine en Afrique [7].

Quoi qu’il en soit, et malgré une tentative chinoise lors du piratage du De Xin Hai (octobre 2009), Pékin et Moscou ne souhaitent pas intégrer leurs flottes dans une éventuelle force multinationale de lutte contre la piraterie. C’est que, historiquement, le Royaume-Uni et les Etats-Unis poursuivent un projet d’Empire maritime universel, dont ils ont posé les jalons en signant la Charte de l’Atlantique (1941). Plus, récemment le Pentagone avec son Initiative de sécurité contre la prolifération (PSI, 2003), puis avec son Partenariat maritime global (GMP, 2006), a proposé d’associer tous les Etats qui le souhaitent à un vaste plan de sécurisation des routes maritimes, dont il serait bien entendu le maître d’œuvre.

Vu le dispositif actuel, les navires des petits pays ont peu de chances d’être protégés par les grandes marines. Les armateurs les plus sages ont installé à leur bord le système de détection optique Sea on Line, beaucoup plus efficace que les radars. Des caméras à infra-rouge surveillent les abords du navire 4 ou 5 kilomètres à la ronde et alertent l’équipage en cas d’approche, même de petites embarcations basses [8].

D’autres font appel à des gardes privés qu’ils placent sur leurs bateaux pour les défendre. Cette pratique inquiète les grands syndicats d’armateurs car elle suscite une escalade de la violence avec les pirates.

D’autres encore engagent des armées privées. Ainsi la société Blackwater, désormais dénommée Xe, a acquis en 2007 l’ancien navire des gardes-côtes états-uniens MV McArthur. Il est équipé de deux hélicoptères Boeing MH6 Litte Bird, de trois embarcations annexes ultra-rapides, et embarquent 35 mercenaires. Il escorte à la demande les navires civils « sensibles ».

De son côté, la société française Socopex a acquis 11 navires d’escorte de 24, 36 et 50 mètres de long. Chacun embarque un commando de neuf personnes : deux tireurs d’élite et sept hommes équipés de mitrailleuses automatiques [9].

Comment juger les pirates arrêtés ?

Crimes sans châtiments

Au demeurant, bien que le gouvernement fantoche somalien ait « appelé à l’aide la communauté internationale » et bien que le Conseil de sécurité des Nations unies ait adopté quatre résolutions (1816, 1831, 1846 et 1851) pour légitimer l’option militaire contre les pirates et autoriser les marines étrangères à les poursuivre dans les eaux territoriales et jusque sur le territoire somalien, les règles juridiques restent floues.

Que faire des pirates une fois qu’on les a arrêtés ? Si l’on se reporte à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (dite Convention de Montego Bay), entrée en vigueur en 1994, arraisonner des pirates est une action de police, même si elle est entreprise avec des moyens militaires. L’arrestation doit avoir lieu en présence d’officiers de police judiciaire et les prévenus doivent être déférés devant la juridiction compétente pour y être jugés équitablement.

Seulement voilà : personne ne sait quelle est la juridiction compétente. La plupart des législations nationales s’interdisent de juger des étrangers alors qu’ils n’ont pas commis d’infraction sur le territoire national. Dans la pratique, il faut donc souvent les relâcher, ou les transférer vers un Etat avec lequel un accord ad hoc est conclu. Ainsi, les Occidentaux orientent souvent les pirates faits prisonniers vers le Kenya, qui condamne les exécutants et s’abstient de chercher les commanditaires.

C’est pourquoi le Kremlin a proposé de créer une juridiction internationale pour les crimes commis en haute mer. Cette fois, ce sont les Anglo-Saxons qui n’y tiennent pas, toujours en raison de leur projet impérial maritime.


Pistris : les commandos corsaires des Etats-Unis.

Les corsaires du président états-unien

En 1826, Simon Bolivar tenta de pacifier les relations entre nations latino-américaines en prohibant la « guerre de course », c’est-à-dire la capacité des Etats à recourir à des armateurs privés pour défendre leurs intérêts sur mer, voire pour conduire des guerres. Le Libertador ne fut pas entendu.

Il fallut attendre que les Occidentaux et les Ottomans vainquent les troupes du Tsar Nicolas Ier en Crimée, pour que la Déclaration de Paris (1856) fixe le droit de la mer. Les « lettres de marque » furent abolies, c’est-à-dire que les Etats renoncèrent à patenter des groupes armés privés ; un système dont les protectorats ottomans d’Afrique du Nord avaient fait un grand usage et face auquel les présidents Thomas Jefferson et James Madison avaient conduit victorieusement les deux guerres contre les Barbaresques (1801-05, 1815).

Cependant, les Etats-Unis, l’Espagne et le Mexique refusèrent de signer cette déclaration, car la doctrine capitaliste libérale pose que la guerre, aussi, peut être privatisée. D’autant qu’à cette époque les jeunes Etats-Unis ne s’imaginaient pas encore capables d’entretenir une flotte militaire apte à rivaliser avec les grandes puissances.

Réactivant cette vieille pratique, le représentant Ron Paul a tenté de faire adopter par trois fois par le Congrès la September-11 Marque and Reprisal Act of 2001. Ce n’était pas nécessaire, considérant que le Congrès avait déjà voté la Guerre contre le terrorisme et s’appuyant sur l’article 1, section 8 de la Constitution des Etats-Unis, le département d’Etat a délivré des lettres de marque à des sociétés militaire privées pour chasser les « terroristes » dans l’océan Indien. Et, on le sait, vu de Washington, tout pirate est un terroriste en puissance [10].

Selon une publication du ministère français de la Défense, la première de ces lettres de marques a été octroyée en 2007 à la société Pistris Inc. « Elle a été habilitée à armer deux bâtiments de 65 mètres de long qui [sont] reliés aux satellites militaires d’observation. Ils [sont] dotés chacun d’un hélicoptère armé, d’embarcations annexes ultra-rapides capables d’atteindre la vitesse de 50 nœuds et embarquant un équipage de 50 hommes dont des commandos. La société Pistris possède son propre camp d’entraînement militaire, notamment aux opérations commando, dans le Massachusetts » [11]. Des barges ont été installées sur un lac artificiel où des combats sont simulés, tandis qu’une énorme machine agite les flots pour recréer les conditions de la houle marine.

Les pirates de la côte

Avant de décrire les organisations pirates, il convient de lever une confusion. Lorsque l’Etat somalien s’est effondré, des pécheurs français, espagnol et japonais en ont profité pour piller les bancs de thon et de crevettes dans les eaux territoriales somaliennes. Parfois, ils ont acheté de prétendues « autorisations » aux chefs de guerre, puis au soi-disant gouvernement provisoire.
Conscients que le déploiement inconsidéré des madragues épuise la mer, des pécheurs somaliens ont abordé les navires intrus et les ont dévalisés à titre de dédommagement. Dans le contexte du chaos politique du pays, et en l’absence de gardes-côtes nationaux, ces faits relèvent d’une forme d’auto-défense. Ils ne sont pas considérés en droit comme de la piraterie, vu qu’ils se sont déroulés dans les eaux territoriales somaliennes.

Ce qui nous intéresse ici, c’est l’activité criminelle conduite en haute mer. Celle-ci suppose des bateaux adaptés pour s’aventurer loin des côtes. Au départ, les pirates abordaient donc un gros bateau croisant à proximité, puis l’utilisaient pour gagner la haute met et attaquer alors une énorme proie. Aujourd’hui, ils ont leur flottille.

Le choix des cibles dépend avant tout de la hauteur du navire sur l’eau, de sa vitesse et de sa taille. Plus le bateau est bas, lent et grand, plus il est vulnérable. Les porte-containers sont indéfendables, d’autant que depuis le château, l’équipage ne peut voir tous les accès. Les thoniers également parce qu’ils ont une rampe d’accès arrière et qu’ils ne peuvent se dégager lorsque leurs madrague est déployée.

« Une fois un bateau capturé, le commanditaire indique au chef des pirates où aller mouiller ; le traducteur monte alors à bord pour conduire la négociation. La durée moyenne de rétention est d’une soixantaine de jours. L’ambiance à bord est plus ou moins tendue mais il n’y a jamais eu de morts, sauf peut-être une fois.
Les pirates savent très bien que s’ils commencent à éliminer des otages, la situation va changer de dimension et qu’ils risquent d’avoir contre eux la population et les autorités religieuses.
Ainsi, on sait que les pirates appliquent une sorte de code d’honneur : les rôles sont clairement répartis et le chef des pirates note toutes les dépenses engagées. La pratique du crédit est courante et les dettes sont respectées. Lors du versement de la rançon, chacun récupère son dû. Il existe même un système d’amendes pour faire respecter l’organisation de la vie sociale à bord des bateaux.
Les pirates établissent des camps temporaires à proximité des zones de mouillage des bateaux piratés. Ils ne sont pas forcément installés dans les villages, ce qui peut laisser penser qu’ils ne sont pas toujours acceptés par la population, tout particulièrement si le contexte clanique n’est pas favorable. Après l’attaque, une des difficultés est d’entretenir et de nourrir les otages. D’où la création d’une mini-économie alimentée par le montant croissant des rançons. La piraterie est créatrice d’emplois : les populations des côtes font venir leurs parents et leurs amis du centre du pays pour les aider dans les activités d’attaque puis de gardiennage (des bateaux et des otages).
La rançon est généralement versée en liquide, comptée à bord puis répartie entre les différents ayants droit et tous les participants à l’opération. Le partage de la rançon se pratique un peu comme pour la pêche : 50 % pour la « main d’oeuvre », c’est-à-dire les hommes qui ont mené l’action (ce qui peut représenter jusqu’à 80 personnes), 30 % pour le commanditaire, 15 % pour l’interprète, les commerçants et plus globalement les intermédiaires et 5 % réservés pour les familles des pirates morts. » [12]

Les présidents de l’Etat non reconnu du Pount : Adde Muse à gauche (2005-08), et Faroole à droite (depuis 2009). Le gouvernement du Pount touche 30 % des rançons versées aux pirates locaux.

Le Pount, nouvelle île de la Tortue

Au XVIIe siècle, les Caraïbes furent le théâtre d’un conflit entre les empires chrétiens qui favorisa les pirates. Ils s’organisèrent au sein d’une société secrète, à la fois violente et égalitaire, les « Frères de la côtes », et s’emparèrent de territoires, leurs « 13 paradis ». Leur capitale était l’île de la Tortue, où ils prospéraient sous la discrète protection du roi de France. La même structure existe aujourd’hui en Somalie. Le groupe d’experts de l’ONU évoque neuf organisations criminelles concurrentes, dont trois principales [13].

La plus célèbre est dirigée par Abshir Abdillahi, dit « Boyah », un parent du président du Pount, Abdirahman Mohamed, dit « Faroole ». Agé de 44 ans, il est originaire du port d’Eyl, dont il a fait sa base principale. Il revendique une milice de plus de 500 hommes et 25 à 60 captures de navires en haute mer. Parmi ses prises, il compte le chimiquier japonais Golden Nori (28 octobre 2007, rançon : 1,5 million de dollars) et le yatch de luxe français Le Ponant (4 avril 2008, rançon 2 millions de dollars). Les rançons obtenues représentent des sommes astronomiques au regard du revenu annuel moyen des Somaliens —parmi les plus pauvres du monde— : 282 dollars par an.

L’Etat autonome du Pount, c’est la version moderne de l’île de la Tortue. Le gouvernement de Bossaso (c’est le nom de la capitale du Pount) se targue d’entretenir des relations avec l’Allemagne, Djibouti, les Emirats, l’Espagne, les Etats-Unis, l’Ethiopie, le Kenya et la Banque mondiale [14]. Il affiche un budget annuel de 30 millions de dollars, bien peu par rapport aux revenus des organisations pirates. Rien d’étonnant à ce que « Boyah » ait bénéficié de la protection du gouvernement du Pount, notamment du président « Faroole », du ministre de l’Intérieur, le général Abdullahi Ahmed Jama dit « Ilkajiir », et du ministre de la Sécurité intérieure, le général Abdillah Sa’iid Samatar. Selon ses déclarations à Garowe Online (août 2008), c’est à eux qu’il reversait les 30 % des rançons réservés aux commanditaires..

« Boyah » a annoncé, en mai 2009, se retirer des affaires avec 180 de ses hommes. Il semble qu’un de ses parents, Mohamed Abdi Garaad, ait pris sa succession. Sa milice comprend aujourd’hui 800 hommes divisés en 13 groupes. Il est notamment le responsable de la capture du vraquier japonais Stella Maris (20 juillet 2008, rançon 2 millions de dollars), et des navires marchands malais Bunga Melati Dua (18 août 2008, rançon 2 millions de dollars), allemand BBC Trinidad, rançon 1 million de dollars (21 août 2008) et iranien Iran Deyanat (21 août 2008). Il a aussi commis une maladresse en attaquant le porte container états-unien Maersk Alabama (8 avril 2009), suscitant l’intervention musclée de la Ve flotte US.

Un autre gang est installé dans la province disputée de Sanaag. Il est commandé par Fu’aad Warsame Seed, dit « Hanaano ». C’est une petite milice d’une soixantaine d’hommes, disposant d’un important équipement militaire. Elle a notamment capturé le yatch allemand Rockall (23 juin 2008, rançon 1 million de dollars), le chimiquier turc Karagol (12 novembre 2008), deux navires de pêche égyptiens Mumtaz 1 et Samara Ahmed (10 avril 2009) et le remorqueur italien Buccaneer (11 avril 2009).
« Hanaano » est protégé par le ministre de l’Intérieur « Ikaljiir », dont il finance les activités politiques. Par malchance, il a été arrêté par les Yéménites alors qu’il tentait une nouvelle opération dans leurs eaux territoriales, le 15 octobre 2009. Le gouvernement du Pount négocie sa libération.

Localisation des actions pirates au cours du premier trimestre 2010 (source : Bureau maritime international).

Le paradis de Xaradheere et d’Hobyo

Au centre de la Somalie, une autre organisation a été créée par Mohamed Hassan Abdi, dit « Afweyne » et serait aujourd’hui dirigée par son fils Abdiqaadir. Elle est basée dans les ports de Xaradheere et d’Hobyo et, pour se donner une légitimité, elle s’auto-proclame « Gardes-côtes de la région centre ».

Son bilan connu est impressionnant : le Semlow (26 juin 2005), Le méthanier chinois Feisty Gas (10 avril 2005, rançon 315 000 dollars), le Rosen (25 février 2007), le cargo danois Danica White (2 juin 2007, rançon 1,5 millions de dollars), le thonier espagnol Playa de Baskio (20 avril 2008, rançon 770 000 euros), le chimiquier malais Bunga Melati (18 août 2008, rançon 2 millions de dollars), le vraquier grec Centauri (17 septembre 2008), le cargo grec Captain Stefanos (21 septembre 2008), le cargo ukrainien Faina (25 septembre 2008, rançon 3 millions de dollars), le chimiquier philippin Stolt Strength (10 novembre 2008), le thonier chinois Tian Yo no 8 (15 novembre 2008) , le super tanker saoudien Sirius Star (15 novembre 2008, rançon 15 millions de dollars !), le paquebot Indian Ocean Explorer (2 avril 2009), le porte-conteneurs allemand Hansa Stavanger (4 avril 2009, rançon 2 millions de dollars), le dragueur belge Pompei (18 avril 2009, rançon 2,8 millions d’euros), le vraquier grec Ariana (2 mai 2009, rançon 3 millions de dollars), le navire de pêche espagnol Alakrana (2 octobre 2009, rançon 2,3 millions d’euros), le porte-conteneurs singapourien Kota Wajar (15 octobre 2009, rançon 4 millions de dollars), le vraquier chinois Xin Hai (19 octobre 2009, rançon 4 millions de dollars), et dernièrement… le tanker russe Moscow University (5 avril 2010, pas de rançon).

Le 23 septembre 2009, le colonel Khadafi prend la défense de son ami « Afweyne » à la tribune des Nations Unies

Pirates ou flibustiers ?

Si nous revenons au précédent historique des Frères de la côte dans les Caraïbes du XVIIe siècle, les pirates avaient pu s’installer dans leurs « 13 paradis » parce qu’ils rendaient de discrets services aux Etats. Ils étaient en fait des flibustiers, c’est-à-dire qu’ils étaient occasionnellement chargés par les autorités politiques de missions inavouables. Il ne peut évidemment pas en être autrement aujourd’hui.

L’état-major russe a envisagé une opération multinationale pour nettoyer le Pount et les ports de Xaradheere et d’Hobyo. Les Anglo-Saxons ont vivement repoussé cette brutale proposition. Et pour cause : les dirigeants politiques de ces territoires sont des alliés de la CIA, du MI6 et du Mossad contre les islamistes d’Al-Shabaab. Pour lui donner une couleur africaine, le soutien massif des Anglo-Saxons passe par Addis-Abeba (Ethiopie) où le département d’Etat est en train de construire sa plus grosse ambassade dans le monde, après celle de Bagdad (Irak).

Selon l’hebdomadaire britannique The Spectator, les chefs pirates du Pount ont été reçu en amis à bord de navires de guerre US pour prendre le café [15].

Pour « traiter » ceux de Xaradheere et d’Hobyo qui n’ont pas accès aux services d’un quasi-Etat comme le Pount, les Anglo-Saxons ont choisi une couverture haute en couleur.

Les diplomates qui écoutaient l’interminable discours de Mouamar Khadafi à l’Assemblée générale de l’ONU (23 septembre 2009) ont eu tendance à bailler et à partir discuter à la buvette en attendant que cela finisse. Ils ont eu tort. Au cours de sa harangue contre le fonctionnement de l’ONU, le chef de l’Etat libyen a multiplié les digressions. L’une d’entre elles a consisté à prendre la défense des pirates somaliens en assimilant les organisations criminelles actuelles à des pécheurs ruinés —ce qui est faux, comme nous l’avons vu— [16]. Le colonel Khadafi a évoqué l’accueil solennel qu’il avait réservé à « Afweyne » et à ses lieutenants, à Tripoli, du 1er au 4 septembre 2009.

La Libye entend jouer un rôle en Afrique, mais elle ne peut y prétendre réellement que depuis qu’elle s’est publiquement réconciliée avec les Etats-Unis (qui avaient portés le colonel Khadafi au pouvoir). Au demeurant, l’Afrique est devenue un champ clos où les Etats-Unis s’affrontent à la Chine, les premiers sous-traitant leurs actions secrètes à Israël, les second faisant appel aux services iraniens.

Selon l’inamovible président yéménite, Ali Abdullah Saleh, les chefs pirates du Pount arrêtés dans ses eaux territoriales recevaient leurs ordres par téléphone satellite du cabinet de l’ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert, des allégations largement reprises par la presse arabe, mais ignorées par la
« communauté internationale ».

Allo, ici Ehud Olmert.

En bons flibustiers, les pirates somaliens savent rendre des services quant il le faut, et volent pour leur compte le reste du temps. Du coup, on ne s’étonne plus qu’ils continuent à brigander comme si de rien n’était au milieu de multiples marines de guerre. On peut même se demander si les informations glanées lors des réunions de « Prise de conscience partagée et de prévention des conflits » (SHADE) organisées à Bahrein par le Pentagone ne sont pas transmises aux pirates pour leur éviter de fatales rencontres.

Thierry Meyssan
voltairenet.org

Sympa l’article, il est bon ce Meyssan, comme d’habitude il y a de multiples acteurs, tout est enchevétré et c’est toujours les mêmes qui tirent les ficelles….

Methane and Martial Law in the Gulf of Mexico

juin 25, 2010

Earlier this week reuters reported on a massive amount of methane discovered in the Gulf of Mexico. Texas A&M University oceanography professor John Kessler said methane gas levels in some areas are “astonishingly high.” Kessler recently returned from a 10-day research expedition near the BP oil gusher. Kessler’s team measured both surface and deep water within a 5-mile (8 kilometer) radius of BP’s destroyed wellhead. “There is an incredible amount of methane in there,” Kessler told reporters. He said the level may be as much as one million times the normal level.

In late May BP said methane makes up about 40 percent of the leaking crude by mass. In addition to methane, large mounts of toxic hydrogen sulfide, benzene and methylene chloride are leaking into the Gulf according to the EPA and others.
Lindsay Williams, a former Alaskan pipeline chaplain with high-level oil industry connections, told the Alex Jones Show on June 10 that deadly gases are indeed escaping from the breached wellhead.
Investigative journalist Wayne Madson, writing for Oil Price, states that his sources inside the federal government, FEMA, and the US Army Corps of Engineers are dealing with a prospective “dead zone” created by the escaping methane within a 200 mile radius from the Deepwater Horizon disaster.
In addition, Madsen reports, Corexit 9500, the oil dispersant used by BP, is viewed by FEMA sources as mixing with evaporated water from the Gulf. This deadly mixture is then absorbed by rain clouds and produces toxic precipitation that threatens to continue killing marine and land animals, plant life, and humans within a 200-mile radius of the Deepwater Horizon disaster site in the Gulf.
The “dead zone” created by a combination of methane gas and Corexit toxic rain, Madsen continues, will ultimately result in the evacuation and long-term abandonment of cities and towns within the 200-mile radius of the oil gusher.
“Plans are being put in place for the mandatory evacuation of New Orleans, Baton Rouge, Mandeville, Hammond, Houma, Belle Chase, Chalmette, Slidell, Biloxi, Gulfport, Pensacola, Hattiesburg, Mobile, Bay Minette, Fort Walton Beach, Panama City, Crestview, and Pascagoula,” Madsen writes.
On June 13, SoCal Martial Law Alerts (SCMLA) predicted that Gulf states would be evacuated. “Greg Evensen, a retired Kansas Highway Patrolman, estimates that 30-40 million people would need to be evacuated away from the Gulf’s coastline (i.e. at least 200 miles inland),” SCMLA reported.
In order to accomplish this gargantuan feat, the federal government (through FEMA and other agencies) would most likely seek first to control and manage the transportation system and then operate relocation centers to manage evacuees. Toward this end, the Federal Aviation Administration (FAA) has already declared the airspace over the oil spill site to be a no-fly zone until further notice. Various sources have indicated that local police, highway patrol, National Guard, US military and foreign troops may be involved in an operation to evacuate the Gulf Coast. In fact, the Governor of Louisiana has already requested evacuation assistance (i.e. National Guard) for his state from the Department of Defense (DoD) and the Department of Homeland Security (DHS).
Madsen’s trusted sources now lend credence to the SCMLA report.

DK Matai reports that by some geologists’ estimates, the methane now escaping into the Gulf may have been part of a massive bubble trapped for thousands of years under the sea floor. “More than a year ago, geologists expressed alarm in regard to BP and Transocean putting their exploratory rig directly over this massive underground reservoir of methane. Warnings were raised before the Deepwater Horizon catastrophe that the area of seabed chosen might be unstable and inherently dangerous,” writes Matai.
Matai and others fear the methane — under intense pressure (experts estimate the pressure to be between 30,000 and 70,000 pounds per square inch) — may form a bubble that would then rupture the seabed and erupt with an explosion.
“The bubble is likely to explode upwards propelled by more than 50,000 psi of pressure, bursting through the cracks and fissures of the sea floor, fracturing and rupturing miles of ocean bottom with a single extreme explosion,” Matai explains. “If the toxic gas bubble explodes, it might simultaneously set off a tsunami traveling at a high speed of hundreds of miles per hour. Florida might be most exposed to the fury of a tsunami wave. The entire Gulf coastline would be vulnerable, if the tsunami is manifest. Texas, Louisiana, Mississippi, Alabama and southern region of Georgia might experience the effects of the tsunami according to some sources.”

In is not certain the federal government is concerned about the prospect of a tsunami. However, if Madsen’s sources are correct, they are concerned about the release of deadly hydrogen sulfide, benzene, methylene chloride, and the prospect of toxic rain.
A mass evacuation of the Gulf states would be impossible without a declaration of martial law. In the wake of Hurricane Katrina, the government all but declared martial law in New Orleans and the southern Gulf Coast — it was deemed a “state of emergency,” not officially martial law — and this gave rise to the largest military mobilization since the so-called Civil War. Combat-equipped troops and private contractors went house-to-house to enforce the complete removal of the civilian population in New Orleans and also confiscate guns and leave residents defenseless.
Moreover, FEMA imposed iron-grip censorship of the media. On September 7, 2005, MSNBC’s Brian Williams reported that the city had “reached a near-saturation level of military and law enforcement.” Williams and his crew were ordered to stop taking photographs by gun-toting National Guard troops. Williams said he experienced “the palpable feeling that this area is somehow separate from the United States.”
Indeed, if Florida and the Gulf states are evacuated as predicted — and again, Madsen’s sources are usually impeccable — a large part of the country will be separated from the United States and placed under martial law.
infowars
traduction google

Putain, si c’est vrai,c ‘est incroyablement grave, quand je suis tombé dessus hier soir (merci à democrate de me l’avoir envoyé ce matin) j’en suis pas revenu.
Un taux de méthane 1 million de fois superieur à la norme, c’est hallucinant et c’est Reuters qui le dit, les prochains jours vont nous dire si cette histoire d’évacuation est véridique. Économiquement, une telle action serait catastrophique pour l’économie US. J’ai lu hier que la maison blanche était zaau courant des forages hyper profond, et cela parceque ce gisement permettrait d’avoir du pétrole et du gaz dans le cas ou la guerre contre l’Iran bloque le détroit d’Ormuz…..
Bref, forer jusqu’à 10 000 mètres avec des pressions démentielles sans les sécurités adéquates, c’est normal que tout ait cassé.
Attendons encore un peu et nous saurons ce qu’il en est.

Les vastes réserves afghanes de gaz naturel et de pétrole : « la guerre en vaut la peine » La guerre contre l’Afghanistan est une « guerre de ressources » à but lucratif

juin 24, 2010


Le bombardement et l’invasion de l’Afghanistan en 2001 ont été présentés à l’opinion publique mondiale comme une « guerre juste », une guerre contre les talibans et Al-Qaida, une guerre pour éliminer le « terrorisme islamique » et établir une démocratie à l’occidentale.

Les dimensions économiques de la « guerre mondiale au terrorisme » (GMAT) sont rarement mentionnées et la « campagne de contre-terrorisme » post-11 septembre a servi à occulter les objectifs réels de la guerre des États-Unis et de l’OTAN.

La guerre contre l’Afghanistan relève d’un programme à but lucratif : c’est une guerre de conquête économique et de pillage, une « guerre de ressources ».

Même si l’Afghanistan est reconnu comme un foyer stratégique en Asie centrale, aux frontières de l’ex-Union Soviétique, de la Chine et de l’Iran, au carrefour de routes de pipelines et d’importantes réserves de pétrole et de gaz naturel, son énorme richesse minière ainsi que ses réserves de gaz naturel inexploitées sont demeurées totalement inconnues du public étasunien jusqu’en juin 2010.

Selon un rapport conjoint du Pentagone, de l’US Geological Survey (USGS) et de l’USAID, on dit maintenant de l’Afghanistan qu’il possède des réserves minières inexploitées et « jusqu’alors méconnues », estimées péremptoirement à un billion de dollars. (New York Times, U.S. Identifies Vast Mineral Riches in Afghanistan – NYTimes.com, 14 juin 2010. Voir aussi BBC, 14 juin 2010).

« Les gisements jusqu’alors méconnus, dont de gigantesques filons de fer, de cuivre, de cobalt, d’or et de métaux industriels cruciaux comme le lithium, sont si grands et contiennent tant de minéraux essentiels à l’industrie moderne que les représentants étatsuniens croient que l’Afghanistan pourrait éventuellement être transformé en un des plus importants centres miniers du monde.

Un mémo interne du Pentagone mentionne par exemple que l’Afghanistan pourrait devenir « l’Arabie Saoudite du lithium », une matière première clé dans la fabrication de piles pour les ordinateurs portables et les BlackBerrys.

La vaste étendue de ces richesses minérales en Afghanistan a été découverte par une petite équipe de représentants du Pentagone et de géologues étasuniens. Le gouvernement afghan et le président Hamid Karzaï en ont été informés récemment, ont affirmé des officiels étasuniens

Bien que le développement d’une industrie minière puisse prendre de nombreuses années, le potentiel est si grand que des représentants et des dirigeants de cette industrie croient que cela pourrait attirer de gros investissements avant même que les mines soient profitables, en offrant des emplois qui pourraient distraire une population en guerre depuis des générations.

« Il existe ici un potentiel sensationnel », a affirmé le général David H. Petraeus, commandant de l’United States Central Command […] « Il y a beaucoup de « si », bien sûr, mais je crois que cela est potentiellement très important »

La valeur des gisements miniers nouvellement découverts minimise la taille de l’actuelle économie afghane, dilapidée par la guerre et largement basée sur la production d’opium et le trafic de narcotiques, ainsi que sur l’aide des États-Unis et d’autres pays industrialisés. Le produit intérieur brut de l’Afghanistan est seulement d’environ 12 milliards de dollars.

« Cela deviendra l’armature de l’économie afghane », a déclaré Jalil Jumriany, un conseiller du ministre afghan des Mines. (New York Times, op. cit.)

Selon le New York Times, l’Afghanistan pourrait devenir « l’Arabie Saoudite du lithium ». « Le lithium est une ressource de plus en plus cruciale, utilisée dans les piles de toutes sortes, des téléphones mobiles aux ordinateurs portables, et joue un rôle clé dans l’avenir de la voiture électrique ». À l’heure actuelle, le Chili, l’Australie, la Chine et l’Argentine sont les principaux fournisseurs de lithium sur le marché mondial. La Bolivie et le Chili sont les pays possédant les plus grandes réserves connues de lithium. « Le Pentagone effectue des levés au sol à l’ouest de l’Afghanistan. » Les représentants du Pentagone ont affirmé que leur analyse initiale à un emplacement dans la province de Ghazni a démontré un potentiel de gisements de lithium aussi grands que ceux de la Bolivie » (U.S. Identifies Vast Mineral Riches in Afghanistan – NYTimes.com, 14 juin, 2010, voir aussi Lithium – Wikipedia, l’encyclopédie libre)

« Gisements de minéraux jusqu’alors méconnus » en Afghanistan

L’« estimation » des « gisements jusqu’alors méconnus » à près d’un billion de dollars par le Pentagone est un écran de fumée utile. Le montant d’un billion avancé par le Pentagone est davantage forgé qu’estimé : « Nous savions ce qu’il y avait là, nous y avons jeté un coup d’œil et demandé ce que cela vaudrait aujourd’hui en termes monétaires. Le montant d’un billion semblait digne d’être signalé dans les nouvelles. » (The Sunday Times, Londres, 15 juin 2010, c’est l’auteur qui souligne)

De plus, les résultats d’une étude de l’USGS (cités dans le mémo du Pentagone) sur les richesses minières de l’Afghanistan ont été révélées il y a trois ans à une conférence organisée en 2007 par la Chambre de commerce américano-afghane. Toutefois, la question de ces richesses minières n’était pas considérée digne d’être signalée à la presse à l’époque.

Que l’administration étasunienne reconnaisse qu’elle a seulement pris connaissance des vastes richesses minières du pays après la publication du rapport de 2007 de l’USGS constitue une esquive flagrante. Les richesses minières et les ressources énergétiques de l’Afghanistan (incluant le gaz naturel) étaient connues à la fois des élites des milieux d’affaires et du gouvernement étasuniens avant la guerre soviéto-afghane (1979-1988).

Des études géologiques menées par l’Union Soviétique dans les années 1970 et au début des années 1980 confirment l’existence de vastes réserves de cuivre (parmi les plus grande de l’Eurasie), de fer, de minerai à haute teneur en chrome, d’uranium, de béryl, de baryte, de plomb, de zinc, de fluorine, de bauxite, de lithium, de tantale, d’émeraude, d’or et d’argent (Afghanistan, Mining Annual Review, The Mining Journal, juin, 1984). Ces études suggèrent que la valeur actuelle de ces réserves pourrait en effet être considérablement plus élevée que l’« estimation » d’un billion de dollars annoncée par l’étude du Pentagone, de l’USGS et de l’USAID.

Plus récemment, dans un rapport de 2002, le Kremlin a confirmé ce qui était déjà connu : « Ce n’est pas un secret que l’Afghanistan possède de riches réserves, particulièrement du cuivre au gisement d’Aynak, du minerai de fer à Khojagek, de l’uranium, du minerai polymétallique, du pétrole et du gaz » (RIA Novosti, 6 janvier 2002):

« L’Afghanistan n’a jamais été la colonie de quiconque : aucun étranger n’a jamais « creusé » ici avant 1950. Les minéraux se trouvent dans les montagnes de l’Hindu Kush, s’étendant, avec leurs contreforts, sur une vaste zone en Afghanistan. Dans les 40 dernières années, plusieurs douzaines de gisements ont été découverts dans le pays et la majorité de ces découvertes ont été sensationnelles. Elles sont toutefois demeurées secrètes, mais certains faits ont tout de même été rendus publics récemment.

Il se trouve que l’Afghanistan possède des réserves de métaux ferreux et non-ferreux, et de pierres précieuses qui, si elles étaient exploitées, pourraient possiblement même remplacer les revenus de l’industrie de la drogue. On dit du gisement de cuivre d’Aynak au sud de la province d’Helmand qu’il est le plus grand du continent eurasien et son emplacement (à 40 km de Kaboul) rend son exploitation bon marché. Le gisement de minerai de fer à Hajigak, dans la province centrale de Bamian, offre pour sa part du minerai d’une très grand qualité et dont les réserves sont estimées à 500 000 tonnes. Un gisement de charbon a également été découvert non loin de là.

On dit de l’Afghanistan qu’il est un pays de transit pour le pétrole et le gaz. Toutefois, peu de gens savent que les spécialistes soviétiques y ont découvert d’énormes réserves de gaz dans les années 1960 et ont construit le premier gazoduc du pays pour approvisionner l’Ouzbékistan. À l’époque, l’Union Soviétique recevait annuellement 2,5 billion de mètres cube de gaz afghan. Durant cette même période, on a découvert d’importants gisements d’or, de fluorine, de baryte et de marbre onyx d’une composition très rare.

Cependant, les gisements pegmatitiques découverts à l’est de Kaboul sont véritablement sensationnels. Des gisements de rubis, de béryllium, d’émeraude, de kunzite et d’hiddénite que l’on ne trouve nulle part ailleurs s’étendent sur des centaines de kilomètres. Par ailleurs, les pierres contenant les métaux rares que sont le béryllium, le thorium, le lithium et le tantale sont d’une importance stratégique (on les utilise dans la fabrication d’aéronefs et d’astronefs).

La guerre en vaut la peine (Olga Borisova, « Afghanistan – the Emerald Country », Karavan, Almaty, original en russe, traduit par BBC News Services, 26 avril 2002. p. 10, c’est l’auteur qui souligne.)

Alors qu’on a nourri l’opinion publique d’images d’un pays en développement déchiré par la guerre et sans ressources, la réalité est tout autre : l’Afghanistan est un pays riche tel que le confirment les études géologiques de l’ère soviétique.

La question des « gisements jusqu’alors méconnus » perpétue un mensonge. La grande richesse minérale est exclue d’un casus belli justifiable. Cet énoncé affirme que le Pentagone a seulement appris récemment que l’Afghanistan faisait partie des pays les plus riches en ressources minérales et qu’il est comparable à la République démocratique du Congo ou l’ex-Zaïre du temps de Mobutu. Les rapports géopolitiques soviétiques étaient connus. Durant la guerre froide, toute cette information était avouée dans les moindres détails :

[…] Lors de l’exploration soviétique à grande échelle, de superbes cartes géologiques ont été produites ainsi que des rapports dressant la liste de plus de 1400 affleurements minéraux et d’environ 70 gisements commercialement viables […] L’Union Soviétique a par la suite consacré plus de 650 millions de dollars à l’exploration et au développement de ressources en Afghanistan avec des projets incluant une raffinerie de pétrole capable de produire un demi million de tonnes annuellement, ainsi qu’un complexe métallurgique pour le gisement d’Aynak, lequel devait produire 1,5 millions de tonnes de cuivre par an. Dans la foulée du retrait des Soviétiques, une analyse subséquente de la Banque mondiale projetait que la production de cuivre d’Aynak pourrait éventuellement absorber annuellement à elle seule jusqu’à 2 % du marché mondial. Le pays jouit par ailleurs d’énormes gisements de charbon, dont l’un d’eux, le gisement de fer d’Hajigak dans la chaîne de montagnes de l’Hindu Kush à l’ouest de Kaboul, est jugé comme étant l’un des plus grands gisements à teneur élevée au monde. (John C. K. Daly, Analysis: Afghanistan’s untapped energy, UPI Energy, 24 octobre 2008, c’est l’auteur qui souligne)

Le gaz naturel afghan

L’Afghanistan est un pont terrestre. L’invasion et l’occupation de l’Afghanistan menée par les États-Unis en 2001 a été analysée par des critiques de la politique étrangère étasunienne comme un moyen de sécuriser le contrôle du couloir de transport stratégique transafghan, liant le bassin de la mer Caspienne et la mer d’Oman.

Plusieurs projets de pipelines et de gazoducs transafghans ont été envisagés, dont le projet de pipeline TAPI (Turkménistan, Afghanistan, Pakistan, Inde) de 1900 km et d’une valeur de 8 milliards de dollars, lequel transporterait le gaz naturel turkmène par l’Afghanistan dans ce que l’on a décrit comme un « couloir de transit crucial ». (Voir Gary Olson, Afghanistan has never been the ‘good and necessary’ war; it’s about control of oil, The Morning Call, 1er octobre, 2009). L’escalade militaire dans le cadre de la guerre étendue d’« Afpak » est liée au TAPI. Le Turkménistan possède la troisième plus grande réserve de gaz naturel après la Russie et l’Iran. Le contrôle stratégique des voies de transport sortant du Turkménistan fait partie des plans de Washington depuis l’effondrement de l’Union Soviétique en 1991.

Cependant, on a rarement considéré dans la géopolitique des pipelines que l’Afghanistan est non seulement voisin de pays riches en pétrole et en gaz naturel, (par exemple le Turkménistan), mais qu’il possède aussi sur son territoire d’assez grandes réserves inexploitées de gaz naturel, de charbon et de pétrole. Dans les années 1970, les Soviétiques évaluaient « les réserves gazières afghanes « explorées » (confirmées ou probables) à environ 5 billions de pieds cube. Les réserves initiales d’Hodja-Gugerdag étaient évaluées à un peu moins de 2 billions de pieds cube » (Voir, The Soviet Union to retain influence in Afghanistan, Oil & Gas Journal, 2 mai, 1988).

L’Agence d’Information sur l’Énergie (Energy Information Administration ou EIA) a reconnu en 2008 que les réserves de gaz naturel d’Afghanistan sont « substantielles » :

« Puisque le nord de l’Afghanistan est « une extension du sud du bassin centrasiatique très fécond d’Amu Darya, susceptible de contenir du gaz naturel », l’Afghanistan possède des réserves de gaz naturel confirmées et probables d’environ 5 billions de pieds cube. » (UPI, John C.K. Daly, Analysis: Afghanistan’s untapped energy, 24 octobre, 2008)

Dès le début de la guerre soviéto-afghane en 1979, l’objectif de Washington a été de conserver un point d’ancrage géopolitique en Asie centrale.

Le trafic de drogue du Croissant d’or

La guerre clandestine des États-Unis, à savoir son soutien aux moudjahidines, « combattants de la liberté » (alias Al Qaida), était également destinée au développement du trafic des opiacés du Croissant d’or, utilisé par les services de renseignement étasuniens afin de financer l’insurrection contre les Soviétiques [1].

Instauré au début de la guerre soviéto-afghane et protégé par la CIA, le trafic de drogue est devenu au fil des ans une entreprise extrêmement lucrative de plusieurs milliards de dollars. Il s’agissait de la pierre angulaire de la guerre clandestine étasunienne dans les années 1980. Aujourd’hui, sous l’occupation militaire des États-Unis et de l’OTAN, le trafic de drogue génère des revenus monétaires de plus de 200 milliards de dollars dans les marchés occidentaux. (Voir Michel Chossudovsky, America’s War on Terrorism, Global Research, Montreal, 2005, voir aussi Michel Chossudovsky, Heroin is « Good for Your Health »: Occupation Forces support Afghan Narcotics Trade, Global Research, 29 avril 2007)

Vers une économie de pillage

En chœur, les médias étasuniens ont confirmé que la « récente découverte » des richesses minérales afghanes constitue « une solution » au développement de l’économie du pays, décimée par la guerre, ainsi qu’un moyen d’éliminer la pauvreté. L’invasion des États-Unis et de l’OTAN en 2001 ainsi que l’occupation, ont préparé le terrain pour l’appropriation de ces richesses par les conglomérats miniers et énergétiques occidentaux.

La guerre contre l’Afghanistan est une « guerre de ressources » à but lucratif

Sous l’occupation des États-Unis et des alliés, cette richesse minérale est vouée à être pillée par une poignée de conglomérats miniers multinationaux une fois que le pays sera pacifié. Selon les écrits d’Olga Borisova suivant l’invasion d’octobre 2001, « la guerre contre le terrorisme », menée par les États-Unis, « [sera transformée] en politique coloniale influençant un pays formidablement riche ». (Borisova, op cit).

Une partie du plan des États-Unis et de l’OTAN est également de prendre tôt ou tard possession des réserves de gaz naturel de l’Afghanistan, ainsi que de prévenir le développement des intérêts énergétiques russes, iraniens et chinois dans le pays.

Pour voir la carte des ressurces minières, cliquez ici.

Note

1. Le trafic des opiacés du Croissant d’or constitue à l’heure actuelle la pièce maîtresse de l’économie d’exportation de l’Afghanistan. Le trafic d’héroïne, institué au début de la guerre soviéto-afghane en 1979 et protégé par la CIA, génère des revenus monétaires dépassant les 200 milliards de dollars par an dans les marchés occidentaux. Depuis l’invasion de 2001, la production de narcotiques en Afghanistan s’est accrue de plus de 35 fois. En 2009, la production d’opium se chiffrait à 6900 tonnes, comparativement à moins de 200 tonnes en 2001. À cet égard, les revenus de plusieurs milliards de dollars résultant de la production afghane d’opium sont générés en grande partie à l’extérieur du pays. D’après les données des Nations Unies, les revenus du trafic de drogue revenant à l’économie locale sont de l’ordre de 2 à 3 milliards annuellement, comparativement aux ventes mondiales d’héroïne provenant du trafic d’opiacés afghans, lesquelles dépassent 200 milliards. (Voir Michel Chossudovsky, America’s War on Terrorism », Global Research, Montréal, 2005)

Article original en anglais, « The War is Worth Waging »: Afghanistan’s Vast Reserves of Minerals and Natural Gas, The War on Afghanistan is a Profit driven « Resource War » publié le 16 juin 2010.

Traduction par Julie Lévesque pour Mondialisation.ca.

Michel Chossudovsky est directeur du Centre de recherche sur la mondialisation et professeur d’économie à l’Université d’Ottawa. Il est l’auteur de Guerre et mondialisation, La vérité derrière le 11 septembre et de la Mondialisation de la pauvreté et nouvel ordre mondial (best-seller international publié en 12 langues).

mondialisation.ca

L’article est bien précis, je suis en train de regarder un documentaire sur les conditions d’arrestations des « talibans » et mon Dieu comme c’est triste. À cause des sommes faramineuses proposées par les américains, les gens importants ont vendu leurs ennemis, certain ont été vendus à plusieurs reprises, incroyable. Heureusement beaucoup de gens pieux sont insensible à l’argent, Allah leur suffit, et Allah les benisse.

Bref, l’Afghanistan a l’air d’être une mine à ciel ouvert et c’est une grande tragédie étant donné qu’il n’y a aucune autorité étatique forte, l’Afghanistan est une terre perdue, la guerre va encore durer un siècle. C’est dingue que nous tolérions que notre pays en envahisse un autre, comme au temps de la colonisation, y massacre des habitants dans des opérations de pacification digne des pires heures de notre histoire.
Un jour ou l’autre nous devrons prendre nos responsabilité d’être humain avec un minimum de sens moral.

Marée noire: baignade interdite dans le nord-ouest de la Floride

juin 24, 2010

Face au pétrole qui souille le golfe du Mexique, les autorités de Floride ont décidé d’interdire les bains de mer dans le nord-ouest de cet Etat dont une bonne partie des revenus provient du tourisme estival, a indiqué jeudi un responsable local à l’AFP.

« Il y a du pétrole dans l’eau et dans le sable. Le double drapeau rouge a été hissé sur les plages, ce qui signifie qu’il est interdit de se baigner », a indiqué Warren Bielenberg, directeur du Parc national des îles du Golfe, une des régions affectées par la marée noire provoquée par l’explosion et le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon fin avril.

La région frappée d’interdiction de baignade va de Perdido Key à la limite de l’Alabama jusqu’à l’île de Santa Rosa, environ 70 km plus à l’est.

Bien qu’il soit interdit de se baigner, « les plages sont toujours ouvertes, et certains se rendent à la plage avec leur parasol pour profiter du soleil », a ajouté M. Bielenberg.

Mercredi après-midi, Charlie Crist, le gouverneur de Floride, s’est rendu dans la région, à Pensacola. Il a jugé « dégoûtante » la vision de pétrole sur les plages.

Avec 80 millions de visiteurs par an, la Floride est une des destinations favorites des Américains et des étrangers pour leurs vacances aux Etats-Unis.

Le tourisme génère environ 80 milliards de dollars par an dans cet Etat du sud-est des Etats-Unis.
romandie

Serait-ce le début de la fin , en effet certains disent que le but de la manoeuvre soit d’évacuer les populations du sud des états unis vers les camps de la fema, fema qui prendrait les commandes au niveau fédéral.
C’est un rude coup à l’économie de la floride, après celui déja donné à la louisiane, l’alabama et le mississippi, l’économie US n’avait pas besoin de ça. C’est vrai que ça rappelle un peu tchernobyl dans l’URSS en bout de souffle.
On verra bien, déja deux mois que ça dure, les forages de secours ne seront pas prêt avant aout, reste à savoir si ce sera au début ou à la fin du mois.
Cette histoire est terrible, les tonnes de pétrole, les dispersant, les pluies huileuses, la fin de la pèche, bref que du bon pour les élites folles.

Des navires US et des sous-marins nucléaires israéliens dans le Golfe Persique

juin 23, 2010

Le passage d’une armada états-uno-israélienne par le Canal de Suez ne doit pas s’interpréter tant comme un signal contre l’Iran que comme une menace directe contre le Pakistan. Il intervient certes, après le vote de sanctions contre l’Iran au Conseil de sécurité, mais répond avant tout à l’accord gazier signé entre Téhéran et Islamabad.

Israël déploie des sous-marins armés de missiles nucléaires au large des côtes iraniennes : c’est ce que titrait le 22 juin le journal israélien Haaretz, en rapportant une enquête du britannique Sunday Times. Selon ce qu’a déclaré un officier israélien, un des quatre sous-marins Dolphin, fournis par l’Allemagne, se trouve déjà dans le Golfe et, avec ses missiles de croisière à tête nucléaire (portée 1 500 kms), il peut atteindre n’importe quel objectif en Iran. A la fin de la semaine dernière, une imposante escadre navale, composée de plus de 12 bateaux de guerre états-uniens et d’au moins une unité lance-missiles israélienne, avait traversé le Canal de Suez, en se dirigeant elle aussi vers le Golfe Persique : ceci afin d’augmenter la pression militaire contre l’Iran. La raison n’est pas seulement celle, déclarée ici, d’empêcher Téhéran de pouvoir un jour se doter d’armes nucléaires.

Il y en a une autre plus pressante : aux débuts de la semaine dernière, Téhéran a signé avec Islamabad l’accord d’une valeur de 7 milliards de dollars, qui lance la construction d’un gazoduc allant de l’Iran au Pakistan. Un projet qui remonte à 17 ans, jusqu’ici bloqué par les Etats-Unis. Malgré cela, l’Iran a déjà réalisé 900 des 1 500 kms de gazoduc, du gisement de South Pars jusqu’à la frontière avec le Pakistan, qui en construira 700 autres. C’est un couloir énergétique qui, à partir de 2014, ferait arriver chaque jour au Pakistan depuis l’Iran, 22 millions de mètres cube de gaz. Le projet initial prévoyait qu’une branche du gazoduc arrivât en Inde ; mais New Delhi s’est retirée du projet par crainte que le Pakistan ne puisse bloquer l’approvisionnement.

La Chine est par contre disponible pour l’importation du gaz iranien : la China Petroleum Corporation a signé avec l’Iran un accord de 5 milliards de dollars pour le développement du gisement de South Pars, en prenant la place du français Total à qui Téhéran n’a pas renouvelé son contrat (tandis que l’italien Eni – Ente nazionale idrocarburi, NdT- continue à opérer dans les gisements de South Pars et de Darquain). Pour l’Iran c’est donc un projet d’importance stratégique : le pays possède les plus grandes réserves de gaz naturel après celles de la Russie, et elles sont en grande partie encore à exploiter ; à travers le couloir énergétique vers l’est, l’Iran peut défier les sanctions voulues par les Etats-Unis. Il a cependant un point faible : son plus gros gisement, celui de South Pars, est offshore, situé dans le Golfe Persique. Il est donc exposé à un blocus naval, comme celui que les Etats-Unis peuvent exercer en s’appuyant sur les sanctions décidées au Conseil de sécurité de l’ONU.

A Washington, le torchon brûle du fait que le Pakistan, son allié, a signé l’accord avec l’Iran quelques jours à peine après les sanctions décidées par le Conseil de sécurité. D’où le mouvement militaire, en accord avec les alliés européens, et en particulier avec la France. La porte-avions Truman, qui commande le groupe naval en direction du Golfe Persique, a d’abord fait escale à Marseille, en effectuant une manœuvre en Méditerranée entre le 4 et le 7 juin : avec ses 80 avions d’attaque, une manœuvre d’interopérabilité avec l’aviation embarquée à bord du porte-avions français Charles De Gaulle. Et tandis qu’il était en route vers Suez, le Truman a reçu le 14 juin la visite du ministre de la Défense allemand, accompagné du chef d’état major de la marine.

Le moment le plus exaltant a eu lieu le 13 juin quand, dans la chapelle du porte-avions Truman, un prêtre catholique français et un rabbin juif ont officié ensemble une cérémonie religieuse permettant « aux deux nations alliées de s’unir au niveau spirituel ».
voltairenet.org

J’avais bien compris que ce gazoduc entre l’Iran et le Pakistan posait problème, mais pas à ce point. Ce n’est pas pour rien que la london school of economics accuse les services secrets pakistanais de soutenir les talibans, il faudra bien donner des prétextes pour attaquer le Pakistan. Le Pakistan n’a pas de chance, pris entre l’Iran, l’inde et la Chine, ce pays va surement faire les frais de la déstabilisation en Asie, une fois de plus des milliers de gens vont mourrir.
L’histoire du prêtre et du rabbin celébrant les alliances est hallucinante, je ne sais trop quoi en penser….

Fannie Mae et Freddie Mac victimes de la neurasthénie de l’immobilier américain.

juin 23, 2010

Les annonces ont été quasi concomitantes, mercredi 16 juin : d’un côté, la construction plonge aux Etats-Unis de manière abyssale, de l’autre, Fannie Mae et Freddie Mac, les deux financeurs du crédit hypothécaire américain, ont vu leur cotation à Wall Street retirée par leur autorité publique de contrôle, l’Agence fédérale de financement immobilier (FHFA).

« Enfin ! », se sont écriés les milieux d’affaires. L’administration Obama a attendu que la valeur de leur titre soit quasi nulle (0,92 dollar pour le premier, 1,22 pour le second) pour procéder à une mesure longtemps annoncée. Mais elle a valeur de symbole : malgré 145 milliards de dollars (120 milliards d’euros) injectés par l’Etat, rien n’est parvenu à restaurer la confiance des investisseurs envers ces deux géants.

Soeurs jumelles, les sociétés Fannie et Freddie avaient été placées sous tutelle publique par l’administration Bush en septembre 2008, une semaine avant la faillite de la banque d’affaires Lehman Brothers. Durant la décennie de bulle spéculative immobilière qui avait précédé cette décision, elles étaient devenues des acteurs de premier ordre à Wall Street ; un succès dû au gonflement exponentiel de la bulle mais aussi à leur statut hybride. Organismes privés bénéficiant d’une garantie publique, elles étaient des interlocuteurs financiers majeurs et des partenaires-clés de la classe politique. Premières contributrices au financement des campagnes électorales, leur position et le poids de leur lobby au Congrès semblaient inexpugnables.

« Institutions zombies »

A leur zénith, Fannie et Freddie détenaient ou garantissaient 45 % de l’encourt du crédit immobilier américain : 31 millions de prêts pour 5 300 milliards de dollars. Leur effondrement a été causé par leur exposition ahurissante sur les titres subprime et par l’accroissement du nombre d’emprunteurs insolvables ; à Wall Street, leur titre chutait alors respectivement de 93,7 % et de 95,3 %. Leur trou était évalué à 280 milliards de dollars, leur dette à 1 600 milliards, dont 900 milliards détenus par des créanciers étrangers.

Dix-huit mois après leur nationalisation de facto, le Trésor américain a constaté son impuissance. Il a maintenu Fannie et Freddie à flot sans pouvoir dégager de perspective. Quant à la FHFA, elle ne prévoyait aucune amélioration en 2010 pour celles que Wall Street nommait désormais des « institutions zombies ».

Lors de la nationalisation de Fannie et Freddie, diverses options de réorganisation du financement du crédit immobilier avaient été évoquées, dont le démembrement des deux mastodontes en plusieurs entités régionales pour éviter l’impact « systémique » de leurs éventuelles difficultés. Mais ce chantier s’est fait attendre. Or, alors que l’accès au crédit tardait à se desserrer malgré les centaines de milliards injectés dans le système bancaire, Fannie et Freddie détenaient ou garantissaient toujours jusqu’à 76 % des emprunts contractés par les ménages américains en 2009.

Secrétaire au Trésor, Tim Geithner justifiait il y a deux semaines encore l’attentisme de l’administration par l’adoption préalable d’une vaste réforme financière. De très nombreux analystes jugent aujourd’hui qu’il a eu tort.

La paralysie qui paraît affecter l’intervention publique est symptomatique à la fois des obstacles auxquels elle se heurte et des limites qu’elle s’impose. Les moyens mis en oeuvre à ce jour par l’administration Obama ne sont pas parvenus à enrayer « un nombre record de saisies (d’appartements) qui maintient la pression sur des millions de propriétaires », estime le dernier rapport sur « L’état de l’immobilier national » publié par le Centre d’études immobilières de l’université de Harvard. « La clé » de la relance du secteur immobilier, observe le rapport, « réside d’abord dans la reprise de l’emploi ». Or celle-ci stagne désespérément.

Par ailleurs, depuis son arrivée à la Maison Blanche, Barack Obama a tenu à préserver cet élément constitutif du « rêve américain » qu’est l’accès au logement privé. La sortie de Fannie Mae et Freddie Mac de la cote indique symboliquement à quel point ce rêve est désormais mal en point.

D’ambition au fond très modeste vu l’ampleur des difficultés, une nouvelle législation portant sur « la création d’emplois et des logements abordables », proposée par la sénatrice Maria Cantwell, ambitionne de prolonger et d’élargir certains avantages fiscaux accordés aux promoteurs de bâti bon marché et avec une vocation locative. Ses partisans pensent qu’elle générerait 5 milliards de dollars d’investissement privé dans le secteur, la construction de 60 000 appartements et 70 000 emplois supplémentaires. Elle attend toujours d’être votée.

en plus :
LA CONSTRUCTION EN CHUTE LIBRE
Emblème du marché immobilier américain, les mises en chantier de maisons individuelles ont connu, en mai, leur chute la plus importante sur un mois depuis janvier 1991 : – 17,2 %. La construction globale de logements est en baisse de 10 % comparée au mois d’avril. Quant au nombre des permis de construire accordés (- 5,9 %), il est au plus bas depuis un an. Ces chutes s’expliquent amplement par l’expiration, fin avril, du crédit d’impôt accordé par le plan Obama de relance économique aux acquéreurs d’un bien immobilier. Aussi, depuis la création de ces statistiques, en 1970, jamais le nombre des logements en construction n’avait été aussi faible aux Etats-Unis, alors que la population a augmenté depuis de… 102 millions d’individus.
le monde

Il ne s’emmerde pas les américains, ils sortent les valeurs sont tombées trop bas, histoire de faire remonter articiellement l’indice, vous vous rendez compte du pognon que les autorités ont injecter dans ces entreprises et sans compter les dettes impayées qu’il faudra bien régler.
Ces deux entreprises sont le symbole de l’amérique en faillite et tout le monde fait comme si ça n’était pas arrivé, avec une simple recession l’économie serait déja repartie, au lieu de cela, l’effondrement continue, les usa contruisent moins de maisons qu’il y a 40 ans et 100 millions d’habitants en moins, je ne sais ce qu’il faut comme chiffre pour prendre la mesure de la catastrophe. N’oublions pas que l’année passée le vice président de Freddie Mac s’était suicidé, l’entreprise était un des plus gros donateur pour les campagnes électorales.
Le jour ou les créanciers demanderont les 900 milliards, je me demande bien ce qui va se passer….

Le risque qui dépasse de loin celui de la grande récession

juin 23, 2010

Les banques sont autorisées à ne pas détenir de fonds propres sur les obligations d’Etat. Cela sous-entend que ces titres sont sûrs à 100%. « C’est un mensonge historique », selon Tito Tettamanti. La BRI elle-même dresse un portrait pessimiste des dettes gouvernementales

Rien ne serait plus naïf que de prendre les déclarations des autorités au pied de la lettre. Dans la crise de l’euro, «les banques sont des victimes, mais c’est avant tout une crise des finances des Etats et de la politique», a déclaré Tito Tettamanti, dans la SonntagsZeitung. Son argumentation? «Les exigences de capital des banques, contenues dans les normes de Bâle II, autorisent les banques à ne placer aucune réserve de fonds propres sur les obligations d’Etat. Les autorités estiment donc que ces titres sont sûrs à 100%. «C’est un mensonge historique», à son avis. La crise de l’eurozone appuie son discours. Poussées par les autorités à détenir des obligations souveraines, les banques (et les assurances) risquent fort d’accuser de lourdes pertes sur leurs titres.

Ce risque est d’autant plus manifeste que l’envol de la dette publique ne fait que commencer. Ce n’est pas un journaliste qui l’affirme, mais les chercheurs de la BRI, un institut qui n’a pas coutume de dramatiser la situation ou de publier des statistiques incertaines. «Aussi inquiétante que puisse être une dette publique qui dépasse 100% du PIB, un danger encore plus menaçant pour les finances publiques vient du vieillissement rapide de la population», selon une étude de Stephen Cecchetti, Mohanty et Zampolli 1. L’évolution démographique provoquera un ralentissement permanent de la croissance économique, de la productivité et de l’épargne. Les recettes de l’Etat seront inférieures et les dépenses plus élevées. «A moins qu’une action rapide ne soit déployée, ces coûts pourraient augmenter fortement et subitement», selon les auteurs. Plutôt qu’une intervention immédiate sur les dépenses ou une hausse des impôts, qui freinerait une croissance déjà fragile, les économistes recommandent un relèvement «un relèvement de l’âge de la retraite».

Sur la dette, il faut distinguer le fardeau des plans de relance de celui du vieillissement. Les programmes de relance représentent 13,2% du PIB des pays industrialisés, y compris les injections de capitaux dans les banques et les achats de titres, selon cette étude. Au total, en trois ans la détérioration correspond à 20-30% du PIB.

La nature du problème est inquiétante pour les contribuables parce que le phénomène n’est pas cyclique. Il ne s’envolera pas avec le retour de la croissance. Le problème est structurel et résulte de l’aggravation du rapport entre la population active et les personnes à la retraite, spécialement au Japon, en Espagne, en Italie et en Grèce. Ce sont d’ailleurs les pays les plus visés par les marchés financiers.

La Suisse a certes évité d’inutiles plans de relance, mais elle n’est pas à l’abri des tendances démographiques que décrit une récente étude d’Avenir Suisse: «Pour la première fois dans l’histoire, les familles seront majoritairement composées de quatre générations vivantes. Deux d’entre elles seront à la retraite ou en quasi-retraite». A la création de l’AVS, en 1948, il fallait 6,5 actifs pour financer une retraite…

Les prévisions des économistes de la BRI sont très pessimistes pour les finances publiques. Donc pour les détenteurs d’obligations souveraines.

Pour mesurer l’effort budgétaire exigé, la BRI a effectué des projections en prenant des hypothèses que nous qualifierons d’optimistes: retour à la même croissance qu’avant et taux d’intérêt restant bas. Sans réforme immédiate, par rapport au PIB, le déficit primaire (hors frais financiers) devrait grimper de 13% en Irlande d’ici à 2020, 8 à 10% en Espagne, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, 3 à 7% en Allemagne, Autriche, Grèce, Portugal.

Cette détérioration fera grimper le fardeau de la dette à 300% du PIB au Japon, 200% au Royaume-Uni et 150% aux Etats-Unis, France, Italie et Grèce. C’est pire qu’inquiétant car la croissance économique est pénalisée dès que la dette publique grimpe vers la barre des 100% du PIB, selon Rogoff et Reinhart.

Pour des raisons politiques, la solution au défi démographique ne viendra pas d’une immigration accrue. Face à un taux de fertilité insuffisant, l’Allemagne aurait besoin chaque année de 353 000 nouveaux immigrés, la France de 37 000 en France, la Suisse de 27 000 en Suisse, la Russie de 608 000, selon Urs Müller, chef économiste du BAK Basel. Et encore a-t-il ajouté que cela suppose qu’ils soient tous parfaitement et immédiatement intégrés sur le marché du travail.

La solution ne peut qu’être douloureuse. Trop de promesses sociales ont été inscrites au programme de l’Etat sous les pressions de la gauche. L’étude de la BRI estime qu’il faut une amélioration du budget primaire, par rapport au PIB, allant de 2 à 4% par an pendant 20 ans pour stabiliser la dette publique au niveau de 2007.

Le tableau est encore assombri par une nouvelle étude d’un institut de recherche allemand, Stiftung Marktwirtschaft. Ce dernier évalue la dette publique allemande en intégrant les engagements liés à la santé et au vieillissement qui ne sont pas encore financés. Il s’agit alors de l’’analyse de la dette implicite des Etats. La dette publique explicite représente 63% du PIB. Mais la dette publique implicite est 4 fois plus élevée (251% du PIB). Au total, la dette publique allemande est ainsi estimée 315% du PIB. Vraiment sans risque les obligations des Etats?

le temps

Et oui, la situation est bien pire que celle de 1929, c’est une crise systémique doublée d’une crise de civilisation, l’europe s’enfonce dans un age sombre, un peu comme le moyen age. L’édifice, dans son intégralité, est basé sur la fraude, et je ne parle même pas de l’injustice qui plonge des millions de personnes dans la grande pauvreté.
Je vous l’ai déja dit, protégez vous, allez à la campagne, devenez autonome et pensez à ce que vous allez pouvoir faire dans la lutte contre ce système fasciste qui s’impose peu à peu. C’est en luttant que l’on arrive à quelque chose, se plaindre ne sert à rien….

Dans le même genre d’information démontrant l’effondrement de l’occident :
La fortune des millionnaires en Asie dépasse celle des Européens
 » Ainsi, la fortune des millionnaires de la région Asie-Pacifique a grimpé de 30,9% à 9700 milliards de dollars en 2009. Pour la première fois, la richesse totale des personnes aisées de la région Asie-Pacifique a dépassé celle des Européens (9500 milliards de dollars). » le temps

Berlin furieux qu’Israël ait empêché un ministre allemand d’aller à Gaza

juin 22, 2010

Le gouvernement allemand a dénoncé dimanche le refus d’Israël de laisser le ministre allemand du Développement Dirk Niebel se rendre à Gaza le même jour.
L’intéressé a fustigé « une grande erreur de politique étrangère de la part du gouvernement israélien », dans une interview dimanche sur le site internet du journal Leipziger Volkszeitung.
Le chef de la diplomatie Guido Westerwelle a lui dit « déplorer la décision du gouvernement israélien » et souligné que Berlin comme toute l’Union européenne attendaient « la fin du blocus » de Gaza.
Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères a souligné que « le gouvernement s’est engagé à plusieurs reprises, y compris M. Westerwelle auprès de son homologue israélien, pour que cette visite ait lieu ».
Pour Dirk Niebel, le blocus de Gaza « n’est pas un signe de force, c’est la preuve d’une peur inexprimée ». Il a dit son « plein soutien » à une résolution en préparation au Bundestag (chambre des députés allemands) pour « augmenter la pression politique sur Israël ».
L’Allemagne, en raison de son passé nazi, ménage généralement beaucoup les Israéliens mais ces dernières semaines, les prises de position sévères se sont multipliées, comme ailleurs, à l’égard de l’Etat hébreu, après l’assaut isrélien lancé le 31 mai contre une flottille internationale en route pour Gaza.
En Israël pour quatre jours jusqu’à mardi, M. Niebel, qui est par ailleurs vice-président de la Société germano-israélienne, devait rencontrer dimanche à Gaza des représentants de l’ONU. Israël a interdit ce voyage samedi.
Dirk Niebel s’est dit « navré qu’Israël ait tant de mal à comprendre en ce moment l’action de ses amis les plus fidèles ».
L’Allemagne est avec les Etats-Unis l’un des plus proches alliés d’Israël.
Selon M. Niebel, il reste peu de temps à Israël pour négocier avec les Palestiniens étant donné les protestations internationales face au blocus de Gaza et le statu quo des pourparlers: « il est minuit moins cinq pour Israël » et Israël doit utiliser toute occasion « de respecter l’heure », selon le ministre libéral.
Le ministère du Développement a souligné dimanche que le gouvernement allemand consacrerait en 2010 un total de 42,5 millions d’euros à la coopération germano-palestinienne, cet argent servant notamment à des travaux d’hydraulique.
Dirk Niebel a entamé samedi un voyage de quatre jours en Israël. Il a rencontré le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le Premier ministre palestinien Salam Fayyad. Il devait aussi inaugurer à Naplouse (Cisjordanie) le site de construction d’une station d’épuration de l’eau, financée par des fonds allemands, et avoir des entretiens à Jérusalem lundi et mardi
source

Voila comment les israéliens remercient les allemands de leur avoir donné les sous marins dolphin

Une fois de plus israél chie sur des diplomates, les chancelleries font semblant de se plaindre et votent des sanctions contre l’iran. Quoique fasse israél, c’est l’Iran qui trinque !!!
Le blocus ne sert à rien, tout passe par les tunnels, qui sont par définiton, hors de tout contrôle, israél fait donc souffrir gratuitement les palestiniens.

Le Pakistan dément sa coopération avec les talibans afghans

juin 22, 2010

Le Pakistan a rejeté jeudi un rapport selon lequel le principal service de renseignement du pays finançait, formait les talibans afghans et fournit de refuges aux talibans.

La London School of Economics (LSE) a indiqué dans un rapport cette semaine que l’appui aux talibans afghans était la « politique officielle » du Service de renseignements interarmées (ISI).

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Abdul Basit a rejeté le rapport de la LSE lors d’une conférence de presse et a indiqué que le document ne respectait même pas les règles élémentaires de la recherche et ne méritait aucune attention.

Répondant à une autre question, il a indiqué que le Pakistan soutenait le processus de réconciliation et de réintégration piloté par l’Afghanistan et qu’Islamabad souhaitait que le processus soit sincère.

Il a émis le voeu de voir la communauté internationale accorder la considération nécessaire aux recommandations formulées par la Jirga (conseil) de la paix organisée à Kaboul au début de ce mois.

Le porte-parole a indiqué que le Pakistan est prêt à jouer son rôle pour la paix et la réconciliation parce que la paix et la stabilité en Afghanistan fait partie de « notre intérêt à long terme ».

L’auteur du rapport de la LSE a prétendu que les commandants talibans sur le terrain interrogés ont suggéré que les agents de l’ISI prenaient même part aux rencontres du conseil suprême des talibans.

Les talibans afghans ont aussi rejeté le rapport comme une  » comédie » organisée à la demande des nations occidentales.
source

Allez savoir si c’est vrai, d’un coté ça ne m’étonnerai pas trop, cela a déja été la politique de l’ISI que de soutenir les Talibans, mais la situation a grandement changé les américains sont sur le terrain et je ne vois pas les pakistanais donner aux américains un prétexte pour qu’ils les attaquent. Cela doit surement être de la propagande, un peu comme les centaines de missiles iraniens pointés sur l’europe, j’ai bien peur que le Pakistan soit également dans la ligne de mire des américains, pour tuer des musulmans et fermer à la chine une ouverture vers l’océan indien.

Le Pakistan subi également des pressions afin de stopper un projet de gazoduc avec l’Iran :

Le Pakistan poursuivra la construction d’un gazoduc en provenance d’Iran

Le Pakistan souhaite poursuivre la construction d’un gazoduc en provenance d’Iran, malgré les sanctions internationales contre Téhéran et l’appel des Etats-Unis à renoncer à ce projet, a annoncé le chef de la diplomatie pakistanaise Shah Mehmood Qureshi cité par lundi les médias locaux.

« Le projet d’un gazoduc sera poursuivi malgré les sanctions contre l’Iran », a indiqué le ministre.
Cette déclaration de M. Quresh intervient quelques heures après l’appel de l’envoyé spécial américain Richard Holbrooke qui avait prié Islamabad de s’abstenir de la construction du gazoduc.

Le Congrès américain compte adopter une nouvelle loi sanctionnant les sociétés qui coopèrent avec Téhéran, a ajouté M. Holbrooke au cours d’une visite au Pakistan.
Pourtant, Islamabad avait plusieurs fois déclaré que ce gazoduc était indispensable au Pakistan faute de vecteurs énergétiques.
Téhéran et Islamabad ont paraphé en juin un accord sur la construction d’un gazoduc entre le gisement iranien de Pars-Sud et les provinces méridionales du Pakistan.

L’accord prévoit que le Pakistan importera annuellement 7,8 milliards de mètres cubes de gaz iranien par an. Les premières livraisons sont attendues à la fin 2014.
novosti

Espérons qu’ils tiennent bon, ça me rend malade de voir tout ce qui est fait pour emmerder l’Iran, ils ont déja anéanti l’Irak, les voila qu’ils veulent recommencer avec l’Iran. Nos dirigeants vont agresser un pays et tuer des millions de personnes, alors que ces gens ne nous ont rien fait, nous sommes des nazis, nos dirigeants sont des bellicistes à tendance fasciste, ils font pratiquer des actes de torture avec medecins pour amélioration des techniques, nos dirigeants ne valent pas mieux que les pires dictateurs sanguinaires et il est légitime de lutter de toutes les manières possible contre ceux qui commettent des massacres.

Israël: un ex-chef du Mossad préconise une frappe préventive contre l’Iran.

juin 22, 2010

Israël devrait lancer une frappe préventive pour empêcher l’Iran de devenir une puissance nucléaire, a préconisé lundi un ancien chef des services de renseignement israéliens (Mossad), Shabtai Shavit. « Je suis d’avis que -puisqu’il y a une guerre en cours (avec l’Iran), puisque la menace est permanente, puisque l’intention de l’ennemi dans ce cas est de vous annihiler-, la bonne doctrine est celle de la préemption et non celle de la riposte », a plaidé M. Shavit, lors d’une conférence à l’Université de Bar Ilan, près de Tel-Aviv. « Recourir à la riposte comme principale stratégie revient à attendre passivement que l’on vienne vous attaquer. Mais nous sommes confrontés à un ennemi qui planifie en permanence et qui n’attend que l’occasion de passer à l’attaque », a expliqué l’ancien patron du Mossad, de 1989 à 1996. « Aussi, quel est l’intérêt, même du point de vue moral, d’attendre et de n’agir seulement qu’en cas d’attaque? », a demandé M. Shavit. Israël, qui est considéré comme la seule puissance nucléaire du Moyen-Orient, accuse l’Iran de chercher à se doter de l’arme atomique sous couvert de programme civil. Le régime iranien se présente comme l’ennemi juré de l’Etat hébreu, et le président Mahmoud Ahmadinejad a appelé à plusieurs reprises à « rayer » Israël de la carte.
le monde

Notons déja que lorsqu’un israélien dit qu’il faut déclarer la guerre à l’Iran, personne ne s’en offusque, en revanche dès que Ahmadinejad a un mot plus haut que l’autre ou émet une critique envers israél, le monde entier lui tombe dessus et les médias répètent sans discontinuer la propagande sioniste, allant jusqu’ à inventer des propos et des images pour discréditer le président iranien, même si c’est routinier,il faut le rappeler.

Vous avez vu comment ce juif extrémiste dit n’importe quoi, c’est pas croyable :  » Je suis d’avis que -puisqu’il y a une guerre en cours (avec l’Iran), puisque la menace est permanente, puisque l’intention de l’ennemi dans ce cas est de vous annihiler  » . Il se fait ses questions réponses, le  » puisque  » est magnifique, il n’y a plus rien à dire,
lol, ils sont vraiment malades ces gens…

Comme le moment est grave, le plan média a été different de celui de l’Irak (auxUSA) avec une propagande courte, intense et violente, cette fois c’est à l’usure que la population a été travaillée, combien de fois on m’a dit,  » oui mais ça fait des années qu’on nous dit que l’iran va être attaqué  » comme si le simple fait de l’avoir entendu pendant des années minorait les conséquences d’une guerre.

Les médias, allez savoir pourquoi, ne parlent jamais des conséquences concrètes d’une attaque occidentale avec collaboration saoudienne ou irakienne. L’Iran a eu plusieurs années pour se préparer à une telle attaque, à mon avis des réseaux dormants sont positionnés dans tous les pays qui participeront à l’attaque. Les raffineries saoudiennes, construite au Nord-Est de l’arabie saoudite, en plein territoire chiite, donc extrèmement vulnérable aux sabotages et à porté de missiles iraniens. N’oubliez pas que c’est l’iran qui est responsable des attentats dans les années 80 et cela pour des histoire de gros sous dans le nucléaire, le contentieux eurodif ; des attentats pour une rupture de contrat, imaginez une seconde ce qui va se passer si nous les bombardons, nous devons tout faire pour alerter les gens et tenter d’empécher notre gouvernement de participer à cette folie. L’Iran va éclater tout le monde, bloquer Ormuz et envoyer le baril à 200 dollars, faire des attentats dans les pays occidentaux, activer la résistance du Hezbollah et du Hamas, lancer des missiles sur israél, couler les navires occidenatux dans le Golfe Persique, lancer des cyber attack, tuer des soldats occidentaux en Irak et en Afghanistan et d’autres réjouissances.

Je ne crois pas que les chinois et les russes menaceront de faire la guerre aux occidentaux pour proteger l’Iran, la question vraiment importante est de savoir si les extrémistes juifs utiliseront l’arme atomique. Un scénario m’inquiète, qu’après les premières frappes sur les sites nucléaires, militaires et civils iraniens une bombe atomique ou même simplement une bombe sale explose aux USA ou en europe, et que l’Iran soit accusé et atomisé en represaille.
J’ai bien peur qu’une fois de plus les musulmans vont se faire massacrer.

Le nombre de coupures de gaz multiplié par 30 en deux ans , oui, oui, par 30 !!!

juin 22, 2010

Le nombre de procédures de coupures pour impayés devrait passer de 10.000 en 2008 à 300.000 en 2010, selon le gestionnaire du réseau de distribution de gaz naturel (GrDF).

Quelque 300.000 consommateurs pourraient subir en 2010 une coupure de leur fourniture de gaz naturel, pour cause d’incapacité à régler leurs factures, soit 30 fois plus qu’en 2008, a indiqué lundi 21 juin la société GrDF, gestionnaire du réseau de distribution de gaz naturel.

Le nombre de procédures de coupures pour impayés devrait passer de 10.000 en 2008 à 300.000 en 2010 selon les prévisions », a expliqué une porte-parole de GrDF, confirmant des informations du Parisien.

GrDF réalise ces « interventions pour impayés » (coupures) sur demande de GDF Suez (ex Gaz de France) ou des autres fournisseurs de gaz naturel tels qu’EDF ou Altergaz, Poweo.

Le nombre de coupures était déjà passé de 10.000 en 2008 à 100.000 en 2009. Pour les seuls 5 premiers mois de 2010, il y a eu 110.000 coupures. « Sur la base de ces chiffres, les fournisseurs de gaz naturel annoncent 300.000 demandes de coupures cette année », a indiqué la porte-parole de GrDF.

Le groupe GDF Suez fournit 94% des 10,8 millions de clients résidentiels français.

Précarité énergétique

Le prix du gaz a augmenté de près de 10% le 1er avril dernier, soit une hausse des factures annuelles allant de 12 à 85 euros pour les ménages, la première depuis août 2008 et la plus forte depuis novembre 2005. Il pourrait de nouveau augmenter de 4 à 5% au 1er juillet, selon Le Figaro.

Fin mai, le médiateur national de l’énergie, Denis Merville, avait indiqué recevoir de plus en plus d' »appels de détresse » émanant de consommateurs incapables de régler leur facture d’électricité ou de gaz. Environ 3,4 millions de ménages sont dans une situation de précarité énergétique, c’est-à-dire qu’ils dépensent plus de 10% de leurs revenus à régler leurs factures d’énergie, selon un récent rapport.

Pour réaliser des coupures de gaz naturel, GrDF envoie un agent chez le consommateur et facture ensuite cette opération au fournisseur de gaz, qui peut alors décider de le répercuter en tout ou partie sur le consommateur. « Pour les personnes en difficulté, 80% de la facture est prise en charge », a précisé la porte-parole de GrDF.

Pour tenir compte de la forte augmentation du nombre de demandes de coupures, GrDF a décidé d’augmenter le tarif des coupures à partir du 1er juillet, en le faisant passer de 51 euros à 88 euros. « Il s’agit de redonner un caractère exceptionnel et ultime à cette procédure, en le facturant à son coût réel au fournisseur de gaz naturel », a expliqué la porte-parole de GrDF.
nouvel obs

Pauvres gens, passer de 10 000 coupures à 300 000 , c’est franchement incroyable, j’en reviens pas. J’espère que des gens désepérés vont aller se venger des politiques, nous ne pouvons pas accepter sans sourciller de nous appauvrir de la sorte.
300 000 familles qui vont se retrouver sans pouvoir cuisiner, que de tensions et de frustrations en perspective, sans parler de la hausse de la criminalité.
Le pays se délite, lentement mais surement, la tension monte et nous allons droit vers un clash, clash qui sera meurtrier, on ne peut tolérer cette offensive destiné à briser la population.
Claude Bartolone annonce même qu’une dizaine de département ne pourront payer les prestations comme le RSA

Le coup de semonce des départements

Une dizaine d’entre eux pourraient ne plus verser le RSA à la rentrée. L’annonce retentirait comme un coup de tonnerre: plusieurs départements pourraient révéler la semaine prochaine qu’ils ne seront plus en mesure de verser à leurs allocataires le RSA (revenu de solidarité active, qui remplace le RMI) ou l’APA (allocation personnalisée d’autonomie, pour les personnes âgées) d’ici à la fin de l’année.
suite JDD

Voila la dernière ligne, nous y sommes, le jours ou RSA et CAF ne seront plus payés, la révolution aura commencé, c’est pour bientot, très bientot.
Et le moment venu, soyez humain, soyez révoltés, n’ayez pas peur de faire passer le message à nos politiques, politiques , qui, d’une manière ou d’une autre devront payer le mal qu’ils ont fait au peuple….

Les plans du Mossad pour assassiner Saddam Hussein

juin 22, 2010

Pendant la Première guerre du Golfe, Saddam Hussein ayant fait tiré des missiles SCUD sur Israël, Yitzhak Shamir, Premier ministre, attendait son heure pour se venger. En juillet 1992, il chargea le Mossad et l’Unité secrète 262 de tuer le Président irakien. Nom de l’opération : Bramble Bush (Ronce) Elle fut implémentée par Ehud Barak, alors chef d’Etat major, ancien officier de la 262, planificateur de nombreux assassinats, dont celui du leader palestinien Abou Jihad à Tunis, en avril 1988.
Massacre dans un cimetière
Le 2 octobre 1992, le Mossad apprit que les jours de Khairallah Tulfah, oncle maternel et beau père de Saddam, étaient comptés. Barak fit construire dans le désert du Negev, sur la base de Tze’elim, une réplique du cimetière d’Al-Ouja, où il serait inhumé. Le commando qui s’y entraînait devait être déposé à proximité de Tikrit, avec des jeeps, par deux hélicoptères volant à faible altitude pour ne pas être repéré par les radars jordaniens et irakiens. Des éclaireurs s’approcheraient du lieu et confirmeraient au reste du commando, en position à 13km, la présence de Saddam aux funérailles. A leur signal, deux missiles anti-chars, guidés électroniquement, seraient tirés sur le cortège. Le commando rejoindrait les hélicoptères et quitterait l’Irak. En cas de capture, ils devaient se suicider.
Le 5 novembre – deux jours avant l’opération – Barak invita des responsables militaires à assister à une répétition. Des membres du commando arboraient des uniformes irakiens, l’un d’eux jouait le rôle de Saddam, d’autres simulaient la foule. Mais le missile tiré n’était pas chargé à blanc… Bilan : cinq militaires tués, plusieurs blessés. Seul survivant : le faux Saddam !
L’opération fut annulée. Le capitaine Doron Kampel qui avait donné l’ordre de tirer, condamné à trois mois de prison avec sursis, dépité, émigra aux Etats-Unis. La censure militaire obligea les médias israéliens à relayer la version officielle : un accident d’entraînement regrettable, prélude à une opération visant Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah. Selon Shimon Peres, alors ministre des Affaires étrangères, le succès de Bramble Bush aurait déclenché une guerre mondiale si l’Irak s’était vengé avec des armes biologiques.
Opération Bramble Bush II
En 1998, le Premier ministre Benyamin Netanyahou, lui aussi ancien de l’Unité 262, avait besoin d’un coup spectaculaire pour faire oublier qu’en septembre de l’année précédente, il n’avait pas pu empoisonner Khaled Mechaal, représentant du Hamas à Amman. Deux membres du Mossad qui lui avaient injecté un poison, avaient été arrêtés et Israël, contraint, par le roi Hussein de livrer une antidote, sinon les espions seraient pendus.
Pour aider Netanyahou à remonter dans les sondages, le général Levine, nouveau n°2 du Mossad, son supérieur hiérarchique dans la 262, lui proposa un remake de Bramble Bush. Cette fois, un Hercules C 130, avec 40 commandos, empruntant un corridor échappant aux radars irakiens, se poserait sur un site près de Tikrit où, selon le Mossad, Saddam se rendrait. Des éclaireurs, postés aux abords, préviendraient l’équipe embusquée à distance de tirer leurs missiles dès qu’ils le verraient.
Bramble Bush II fut annulée suite aux 72 h eures de bombardement intensif de l’Irak de l’opération américano-britannique Renard du Désert, en décembre 1998. Question : après le meurtre de Mahmoud al-Mahbouh à Dubaï, qui seront les prochaines victimes du duo Netanyahou-Barak et des tueurs du Mossad ?
Lien vers Afrique Asie : http://www.afrique-asie.fr/images_articles/AA55/Irak.pdf
* Mise à jour après parution de l’article: A la question de savoir qui seront les prochaines victimes du duo Netanyahou-Barak, la réponse ne s’est pas faite attendre: les militants humanitaires de la Flottille de la paix.
Et maintenant, à qui le tour?
Gilles munier

Lol le coup du missile !!!!! Il n’était pas chargé à blanc, 5 morts mais pas le faux saddam, un échec en condition réel !!!! Le mossad fait bien souvent des erreurs, tout le monde a gobé le mythe de l’armée invincible.
Bref, je trouvais cet article marrant.
La guerre d’Irak a été une guerre israélienne, ne l’oublions jamais, ces juifs extrémistes voulaient la peau de Saddam, ils l’ont eu, avec plus d’un million de morts en plus et des milliers d’irradiés. Israél doit disparaitre sous sa forme actuelle, démantélement des armes nucléaires et démantélement de l’état d’israél, les juifs sont invités à rester et un seul état sur les frontières d’israél et des territoires occupés réunis.
Cette histoire de flotte qui traverse Suez est assez flippante, il y a eu les sous-marins israéliens qui ont fait pareil il y a quelques semaines et le charles degaulle sera sur zone au mois d’aout.
Irak, iran, afghanistan, pakistan, mais non, l’occident n’attaque pas les musulmans …..

Affaire Bettencourt: extraits audio révèlent des chèques à Sarkozy, Woerth, Pécresse

juin 21, 2010

Des enregistrements pirates de conversations de Liliane Bettencourt révèlent que la milliardaire a été sollicitée en mars pour signer des chèques à Nicolas Sarkozy, Eric Woerth et Valérie Pécresse, d’après des extraits audio mis en ligne lundi par Mediapart.

Dans l’un de ces extraits, daté du 4 mars 2010, on entend le gestionnaire de la fortune de l’héritière de L’Oréal, Patrice de Maistre, lui parler de chèques à l’attention de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, alors candidate aux élections régionales, mais aussi du ministre du Travail Eric Woerth et du chef de l’Etat.

«Valérie Pécresse, c’est la ministre de la Recherche, et elle fait la campagne pour être présidente de Paris. Elle va perdre. Mais il faut que la souteniez. Et c’est des sommes très mineures, c’est des petites sommes», déclare M. de Maistre dans cet enregistrement, que l’on peut écouter sur le site internet Mediapart.

«Le deuxième, c’est le ministre du Budget (portefeuille de M. Woerth jusqu’en mars dernier, Ndlr) Oui, c’est le ministre du Budget, il faut aussi l’aider. Et le troisième c’est Nicolas Sarkozy», ajoute-t-il.

«C’est elle qui a demandé cette somme là ?», l’interroge alors Liliane Bettencourt, 87 ans. «Non, c’est le maximum légal. Vous voyez, c’est 7.500, ce n’est pas très cher», répond son gestionnaire. Avant de préciser: «Vous savez, en ce moment, il faut qu’on ait des amis».

Dans un entretien au Monde daté du 19 juin, Patrice de Maistre a confirmé l’existence des trois chèques, de «7.500 euros à Valérie Pécresse pour les élections régionales, 7.500 euros pour Nicolas Sarkozy, 10.000 euros pour la construction d’un auditorium», jugeant ce soutien «tout à fait légal».

Interrogée sur un soutien financier que, selon ces enregistrements, Mme Bettencourt lui aurait apporté en mars 2010 lorsqu’elle était chef de file de l’UMP pour les élections régionales en Ile-de-France, Mme Pécresse a refusé dimanche de répondre soulignant que «la loi protège l’identité du donateur».

«Madame Bettencourt donne à des partis politiques dans le cadre de la loi», sans dépasser ce plafond de 7.500 euros, a déclaré de son côté Eric Woerth, sans citer l’UMP dont il est le trésorier depuis 2003, ni évoquer la récente campagne de Mme Pécresse.
source

J’en reviens pas !!! On nage dans le sordide !!!
Je pense que sarko a dit à woerth  » envoie ta femme bosser chez bettancourt, elle est sénile, ce sera nos fonds spéciaux  » !!! et hop l bonne femme s’est exécutée et est devenu une espionne. LOL, je me demande si ce n’est pas vrai !!
C’est bien mr woerth qui a demandé à l’entourage de bettencourt que sa femme travaille pour elle !!! je viens de le lire dans un commentaire sur agoravox  » . J’avoue que quand je l’ai fait, son mari était ministre des finances (du budget, NDLR), il m’a demandé de le faire. » ici extrait des écoutes, lisez le commentaire, ça vaut le détour !!!!

Gratter la vieille bettencourt, c’est une honte de profiter d’une femme comme cela, les guignols ont été rapide, le sketche de ce soir était excellent , on y voyait sarko en malsain qui gratte du pognon à mamie zinzin !!!

Sarkozy doit l’avoir mauvaise envers edwy Plenel, entre karachi et ça, y’a de quoi de être énervé !!

Vous devez absolument écouter ça

Le gestionnaire force la main à la vieille bettencourt pour qu’elle fasse des chèque de 7500 euros à pecresse,worth et sarkozy, le gestionnaire dit également,  » c’est bien, c’est pas cher et ils apprécient  » et  » ce n’est pas cher,…., en ce moment il faut que l’on ait des amis !!!!!! Putain, si ça ce n’est pas de la corruption !!!!

On va de scandale en scandale c’est ahurissant, on ne fait rien, nos dirigeants nous chient dessus et il ne se passe rien.
Lisez cet article qui vient d’agoravox, il reprend tous les scandales de ces derniers mois :

Une effarante accumulation de scandales autour du pouvoir et de Sarkozy

Médiapart devient un poids lourd dans la révélation des scandales qui entourent le président. Il y a bien sûr l’affaire Karachi, dont on va un peu parler, avec leur livre en plus de leurs révélations, mais il y a tout récemment une autre bombe, ce matin-même à propos de la possible évasion fiscale de Liliane Bettencourt aidée en cela par la femme d’Eric Woerth, sa gestionnaire de fortune, et des liaisons, selon Médiapart, avec l’ex ministre du budget, – il faut rappeler qu’il est aussi trésorier de l’UMP, j’y reviendrai – ainsi qu’une possible intervention élyséenne dans le procès intenté par la fille à sa mère.

Pour bien nous rafraîchir la mémoire faisons une petite liste des quelques indélicatesses :
la nuit du Fouquet’s offerte par Desmarais
le Paloma (plusieurs centaines de milliers d’euros pour 4 jours) payé par Bolloré
Air Bolloré pour le voyage en Egypte
la villa à Wolfeboro offerte par des amis de Prada et Tiffany
le voyage mexicain dans une villa d’un banquier condamné aux USA pour blanchiment d’argent de la drogue
5 Nissan 4X4 mis à disposition gracieuse pour la famille Sarkozy Bruni à Megève quand on licenciait 20 000 personnes
cocktail à New Tork qui a coûté 200 000 €
concert payé à Jaunni pour le 14 juillet, l’évadé fiscal et ami du couple présidentiel (1 et quelques millions d’euros)
le repas de l’UPM à 1 million d’euros et une douche
le salaire de Boutin
les 12 000 euros de cigares de Christian Blanc en un an payé par l’Etat, puis contrôle fiscal avec suspicion de dissimulation
les repas bi-tri hebdomadaires du chef de l’Etat au Bristol (menu à 200 €) alors qu’il y a un chef payé à l’année à l’Elysée
les invitations permanentes des élus UMP à des cocktails, repas, déjeuners, petits déjeuners dîners à l’Elysée par centaines d’invités et par dizaines d’invitations
le budget voyage de l’Elysée explosé
l’aménagement de Air Sarkozy One plusieurs centaines de millions d’euros
le fils Bachelot et son poste dans un organisme dépendant du ministère de sa mère
la fameuse affaire de l’Epad
le fils Pierre emmené, comme le fils Louis, dans des voyages officiels d’agrément comme le Maroc, le Mexique, l’ONU ou les jeux Olympiques, quand ils n’ont aucune charge de responsabilité politique ni industriel
la réservation de la suite junior pour Rama Yade (plus de 600 € la nuit) pour son voyage en Afrique du sud
l’affaire des préfets saqués (pour des sifflets et pour crime de lèse pelouse)
le coût astronomique des voyages sécurisés du Président de la République, coûts directs et indirects par paralysie des villes
les sondages et les rémunérations illégales et énormes des conseillers en « sondagistique » Giacometti et Buisson (enquête refusée par le parlement UMP)
déclaration new yorkaise concernant la culpabilité avant procès, procès qui a relaxé Villepin
l’affaire Tapie avec 45 millions d’euros d’indemnités
conseil donnés au Président de la République par un conseiller du ministère de la justice dans l’affaire Clearstream
Président attaquant en justice alors qu’il est protégé par son immunité ce qui crée une distorsion devant la justice et une inégalité certaine et préjudiciable
le voyage d’Estrosi en jet privé depuis New York payé par l’Etat,
l’appartement de fonction de Fadela Amara illégalement mis à disposition de sa famille
Pérol nommé à la tête du regroupement des Caisses d’Epargne et des Banques populaires
Richard nommé à la tête d’Orange, Richard condamné pour fraude fiscale, qui a reversé au trésor public 660 000 € en septembre 2007, alors directeur de cabinet du ministère de l’économie (on croit rêver) dont 5 % pour mauvaise foi
Michèle Laroque, compagne d’un certain Baroin, ex Chiraquien reconverti, revient d’urgence se fiscaliser en France après une évasion de plusieurs années aux USA dans l’Etat du Nevada le moins fiscalisé,
rémunération illégale du Président de la République de septembre 2007 au 31 décembre 2007
les légions d’honneur distribuées comme des petits pains aux amis du pouvoir dont le Belge Frère et le Canadien Desmarais, les amis couturiers de Clara, les copains Clavier et Réno…
etc
suite article agoravox ici Lisez les commentaires, beaucoup sont interessants.

Il doit y avoir des demissions, à la place des ministres je me ferai du soucis, quand ça va casser et que les gens vont passer à l’acte il y en a beaucoup qui vont rester sur le carreau….

Notre président est un véritable cauchemar.
Voila article fort interessant sur l\'oréal

Marée noire: une fuite dont l’estimation ne cesse d’augmenter

juin 21, 2010

L’estimation de la quantité de pétrole qui s’échappe au large des côtes américaines ne cesse d’enfler depuis l’accident de la plateforme de BP, passant de 1.000 à 60.000 barils par jour (un baril correspond à 160 litres) en l’espace de deux mois.

29 AVRIL: « Je dirais que la fourchette se situe entre 1.000 et 5.000 barils par jour », déclare le directeur d’exploitation de BP, Doug Suttles, une semaine après le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon à 80 km des côtes.

18 MAI: BP estime pomper 2.000 barils par jour après la pose d’un tuyau sous-marin dans le conduit brisé qui gît au fond de la mer et reliait le puits de pétrole à la plateforme. Le tuyau permet d’acheminer le brut vers un navire qui mouille à la verticale.

20 MAI: « Maintenant que nous récupérons 5.000 barils par jour, il se pourrait que ce soit un peu plus que cela », reconnaît un porte-parole de BP, Mark Proegler. « Nous le disons depuis le début, nos experts assurent qu’il n’existe vraiment aucune manière fiable d’estimer (le volume de) la fuite ».

6 JUIN: « Au moment où nous parlons, l’entonnoir produit environ 10.000 barils de pétrole par jour », assure le directeur général de BP, Tony Hayward, après la coupe du conduit brisé et la pose d’un entonnoir sur la tête du puits, qui n’est cependant pas étanche. Pour M. Hayward, il s’agit toutefois « probablement de la grande majorité » du pétrole qui est récupérée.

10 JUIN: « L’estimation basse des scientifiques tourne autour de 20.000 barils, tandis que l’estimation haute est un peu supérieure à 40.000 », déclare Marcia NcNutt, présidente d’un groupe d’experts mandaté par l’administration américaine pour évaluer l’écoulement de pétrole. BP affirme récupérer 15.000 barils par jour.

15 JUIN: Après la pose d’une jauge sur la fuite, le secrétaire à l’Intérieur Ken Salazar situe la déperdition de pétrole dans une fourchette comprise entre 35.000 et 60.000 barils par jour. Selon cette nouvelle estimation, ce sont 300 à 500 millions de litres de pétrole qui se seraient déversés en mer depuis le début de la catastrophe.
romandie

C’est un article vraiment très curieux, l’AFP fait un papier très simple mais dévastateur sur ce que fait BP. La compagnie ment effrontement, établir un récapitulatif comme cela est surement la meilleure chose à faire pour se rendre compte du foutage de gueule monumental de BP.
Vous vous rendez compte , dire 1 000 barils alors que c’est 70 000 barils, certains parlent de 100 000 !!! comme dans cet article, ce serait un document interne de BP qui parle de 100 000 barils. article ici
BP savait très bien, dès le début, la vérité sur la catastrophe et même si c’est dure de dire que plus d’un milliard de litres de pétrole va déverser dans la mer ces prochains mois, il faut le dire.
Certains prétendent que la marée noire est un prétexte pour déclencher la loi martiale et organiser le transfert des populations du golfe du mexique dans les camps de la FEMA, avec ces gens tout est possible et ces camps seront forcément utilisés un jour, ils ne les ont pas contruit pour rien.

Bientot deux mois que ça dure, c’est vraiment dingue, si l’histoire du canal de pétrole abiotique percé est vrai, je vois vraiment pas comment ils vont pouvoir endiguer ce flot venu de 10 000 mètres sous la surface.

Une armada de navires américains et israéliens se dirigent vers l’Iran

juin 20, 2010

Douze navires de guerre américains et israéliens, dont deux porte-avions, ont franchi le Canal de Suez vendredi et se dirigent vers la mer Rouge, itinéraire le plus direct vers le golfe Persique depuis la méditerranée. L’objectif serait d’acheminer des troupes, des munitions et des véhicules blindés, dans cadre d’ultimes préparatifs avant d’engager un conflit militaire avec l’Iran.

Aucun média occidental n’a pour l’heure relayé cette information, pourtant confirmée par le journal israélien haaretz qui indique que plusieurs milliers de soldats égyptiens ont été déployés le long du canal de Suez, de sorte à veiller à la « sécurité du passage des navires ».

Selon la version anglaise du quotidien hébreu Yedioth Ahronoth, le trafic dans le canal a été interrompu pendant plusieurs heures pour permettre le passage des navires de guerres, de même que la totalité des activités de pêche dans la zone ont été arrêtées ainsi que la circulation sur les ponts au-dessus du canal. Le Yedioth ajoute, en citant le général égyptien Amin Radi, qu’Israël « ne désire une guerre avec l’Iran que pour rester l’unique puissance nucléaire de la région ».

Des membres de l’opposition égyptienne ont critiqué le gouvernement Moubarak pour sa coopération avec les États-Unis et les forces israéliennes, et permettre le passage de ces navires dans les eaux territoriales égyptiennes.

Des députés du parti politique des Frères Musulmans ont également indiqués qu’ils considéraient l’événement comme une allégeance de plus du président Hosni Moubarak envers l’État juif et les États-Unis, et que la participation égyptienne à ces préparatifs de guerre étaient « un scandale international ». Ces députés ont encore ajouté qu’ils ne comptaient pas « s’asseoir les bras croisés » pendant que « le pays collabore a une guerre contre l’Iran ».

Le 12 juin dernier, le Sunday times avait révélé qu’Israël avait la permission de l’Arabie saoudite d’utiliser son espace aérien pour attaquer l’Iran. « Dans la semaine qui a suivit les nouvelles sanctions imposée par le Conseil de sécurité de l’ONU à Téhéran, Riyad a accepté de permettre à Israël d’utiliser un couloir étroit de son espace aérien dans le nord du pays pour raccourcir la distance pour un bombardement de l’Iran », indique le journal. Une information catégoriquement démentiedeux jours plus tard par l’ambassadeur d’Arabie saoudite au Royaume-Uni, le Prince Mohammed ben Nawaf.

Interrogé par le Teheran Times, le ministre de la Défense iranienne, Ahmad Vahidi, a indiqué que « Les Américains nous ont dit qu’ils allaient utiliser toutes les options contre l’Iran, nous vous annonçons que nous allons, nous aussi, utiliser toutes les options pour nous défendre ».
mecanopolis

Bon bey, on continue dans l’escalade de la tension, nous ne pouvons laisser notre gouvernement participer à cette folie furieuse, si nous attaquons l’Iran, l’Iran va se venger et connaissant ces gens, cela va faire très mal.
Le pire étant que nos dirigeants savent très bien que l’Iran est un pays avec de multiples ressources diplomatiques et un sens de la diplomatie aigue, sans parler d’une rancoeur infinie, ils ont par exemple tué des cadres du parti baas et des pilotes d’avions qui étaient impliqués dans la guerre iran -irak, ,30 ans après le début de la guerre !
J’ai lu je ne sais plus ou que les iraniens avaient placé des conteneurs remplis de matière fissile au dessus de leurs installations nucléaires enterrées, cela afin qu’une pollution nucléaire atteigne tous les pays limitrophes et dissuade ainsi tout attaque.
Il faut prendre très au sérieux les déclarations iraniennes, une nation a toute la létigimité voulue quand elle doit se défendre d’une agression, surtout quand rien n’a été fait pour mériter cette attaque.
Observons en paralelle la situation économique, certains disent que lorsque la city s’effondrera réellement la guerre contre l’Iran commencera. Et dire que ces cons de russes refusent d’honorer les contrats sur les missiles S300, sans aucune contrepartie valable, vendnre des armes aux saoudiens ou le retrait de l’antimissile en europe sont des broutilles. Ce désaxé de robert gates fait dans la guerre psychologique et crie partout que l’Iran a des centaines de missiles pointés sur l’europe !!!! le figaro

Une fois de plus, nous entrons dans une periode dangereuse, une conjonction de crise avec des perspectives assez sombre, que ce soit la marée noire, la faillite de l’europe, la probable attaque de l’Iran, le prochain gouvernement belge, les pogroms au kirghizistan, les tensions entre la turquie et israel, bref la situation mondiale est assez tendue, n’oubliez jamais qu’il y a quasiment 2 ans, en septembre-octobre 2008 le coeur de la finance et de l’économie réel aux États-unis s’est littéralement effondré, nous allons forcement sentir le contre coup de cet évènement historique.

1000 ème articles, que faisons nous pendant que le fascisme s’installe ?

juin 20, 2010

J’ai commecné ce blog le 30 juillet de l’année passée, j’ai toujours aimé apprendre des trucs et tenter de comprendre comment on nous manipule, ça peut toujours servir quand il s’agira de choisir son camp…

Voila donc 1000 articles, déja merci à tous ceux qui lisent ce blog, merci de supporter mes fautes d’orthographe, ou mes (rares) excès de judéophobie, ainsi que mes repos le week end !!!!

Pour être franc j’ai eu assez peur l’année passé avec cette histoire de grippe, je reste persuadé que nos élites n’ont qu’une solution pour garder la main, c’est exterminer les trois quart de l’humanité.

Je ne sais pas vous mais moi je ressens un profond sentiment de honte, mon inaction est honteuse. Je ne suis pas du tout le genre à m’autoflageller, mais un rapide coup d’oeil sur la situation laisse entendre que je suis au courant d’une grande partie des saloperies qui se passent sur terre. Je commence à avoir une vue d’ensemble sur les différents protagonistes et leurs actions maléfiques.
Et pourtant, rien, mis à part le blog, rien du tout.

Dans les années 30, lorsque des gens ont entendu qu’il y avait un coup d’état fasciste en Espagne, de nombreuses personnes sont parties se battre, par idéalisme, pour la justice, pour une femme, ou que sais je encore, mais des gens ont décidé, avec le peu d’information qu’ils avaient, de partir se battre, avec le risque mourrir. Cela était à la limite assez bien vue, tout comme la vaillance, le courage, l’intégrité morale ou la camaraderie.

Dans les années 70 et 80, les groupes armées révolutionnaires européens soutenaient activement les palestiniens, le sionisme étant à juste titre intégré dans la lutte contre l’imperialisme occidental. Une fois encore, se battre au coté de ceux qui luttent pour leur indépendance et la justice était quelque chose de légitime pour une bonne partie de la population.

Et pourtant aujourd’hui, un lavage de cerveau incroyable s’est produit. Si vous dites  » je vais à Gaza pour me battre au coté des palestiniens  » ou  » je vais en Irak rejoindre les résistants irakiens pour lutter contre l’envahisseur impérialiste  » on vous traitera d’antisémite ou de malade mental, et pour l’ état vous seriez un terroriste, il n’y aura pas un mitterrand qui protègera les anciens des brigades rouges.
Pourtant, rien ne serait plus juste moralement que de rejoindre des personnes qui vivent sous occupation, absolument rien. Il en ressort que les msulmans pratiquant n’ont pas le droit de se défendre, c’est aussi simple que cela.
Rien que pour cela, il est évident qu’israél est derrière le 11/09, cet attentat a gelé toute conscience de la souffrance palestinienne (musulmane) chez les occidentaux.

Pourquoi des musulmans ne peuvent ils pas résister avec piété, c’est vraiment quelque chose qui me perturbe. Les médias français sont tous sur la même ligne quand on parle du Hamas ou du Hezbollah, ce sont des terroristes, sachez d’ailleurs que la chaine du Hamas va être interdite en France ( nouvel obs.
 » « L’ennemi peut nous tuer, détruire notre terre et nous soumettre au blocus. Mais nous n’avons pas le droit de le dire », a dénoncé Sharawy, y voyant une décision politique téléguidée par Israël.  » c’est exactement ce que je vous dis….

Au niveau national, c’est encore pire, que de scandales qui éclatent au grand jour, de la corruption active dans tous les sens, une justice folle , les scellés de l’affaire boulin, idem pour le crane du gendarme jambert, ou encore la modification de la loi sur la dissolution des sectes quelques semaines avant le procès de la scientologie, et j’en passe.

La politique budgétaire est suicidaire, sarkozy fait exprès de prendre des décisions en totale opposition avec les exigences de la réalité. Putain, le pays est en faillite et la tva pour les restaurateur baisse (3milliards), une niche copé exonère les multinationales lorsqu’elles vendent des filliales ( 22 millards sur 3 ans), le bouclier fiscal et son rabotage de 10% sont ridicule, et j’en passe.

L’islamophobie est galopante et quasi légale, un parti politique peut être ouvertement islamophobe, c’est franchement incroyable, que les gens n’aient pas de mémoire, qu’ils ne connaissent pas l’histoire, je veux bien, mais les journalistes, les intellectuels, pourquoi ne disent ils rien ?
Imaginez une seconde que je crée un parti qui dit comme seul message, il y a trop de juif en france, il faudrait en expulser certain, la france s’enjuive (penchant de la france s’islamise). Que se passerait il ? le parti serait interdit et j’aurai des problèmes avec la justice pour apologie du racisme, apologie de la violence et autre.
Pourquoi acceptons nous que l’Islam et les musulmans sont attaqués comme les juifs étaient attaqués avant la shoah ? L’antisémitisme, comme rejet quasi animal de l’altérité n’existe plus, la perception de la shoah fait que les européens ne peuvent plus rejeter les juifs, mais cette pulsion du rejet de l’étranger est toujours présente et elle se dirige envers les musulmans. Musulmans qui hériteraient en plus du statut d’antisémite, on croit réver !!!!

Vous avez tous compris que le plan ( lisez cet article il est extrèmement important) a été de faire venir des millions de personnes de couleur de peau et de religion differente sans pour autant que l’état prenne en charge ce mouvement migratoire en faisant tout son possible pour que les locaux et les arrivants se connaissent, apprennent à vivre ensemble, limite en faisant des réunions de quartier, des campagnes de publicités, ou finançant des voyages communs dans les pays d’origines, bref la puissance publique est capable de beaucoup de chose, regardez comment Napoleon Bonaparte a créé la France moderne, comment Bismark a créé la nation allemande, ou mieux encore comment le Japon sous Meijin s’est transformé. L’État, quand il s’en donne les moyens, peut être capable de faire n’importe quoi.
Mais rien n’a été fait, mieux le patronat s’est gavé et l’extrème gauche, avec ces lubies de régularisation massive devient son allié objectif, les ghettos se crées et deviennent un outil politique, d’abord socialiste avec  » touche pas à mon pote  » et des bon sentiments hypocrites et ensuite la droite avec sarkozy avec la sécurité et des relents islamophobes( cela fait parti de son carnet de route de conneries à faire en France pour le compte des mondialistes du NWO).

Voila d’ailleurs ce que pense le successeur de ce grand menteur de juge bruguiere :

« Les menaces terroristes de demain sont internes »
Est-ce sa longue fréquentation des islamistes radicaux ? Un pessimisme exacerbé ? Ou simplement un constat inéluctable ? En tout cas, Marc Trévidic voit dans les banlieues le terreau des futurs terroristes. A cause des nombreuses conversions de délinquants « classiques » qui, en prison, découvrent les vertus du radicalisme religieux :

« Les menaces terroristes de demain sont internes. Avec une espèce de situation où l’on glisse de mouvements de banlieue à de véritables mouvements terroristes.

Au lieu de quatre/cinq gars dans leur coin, on se retrouve avec de véritables gangs de banlieue qui virent à une idéologie terroriste et pas que lucrative. Parce que là, il y a une puissance potentielle qui peut faire peur.

Quand on voit les mouvements sociaux de 2005, les émeutes, on se dit que ça peut aussi tourner vers du terrorisme à grande échelle, par rapport au nombre de personnes impliquées. Pour moi, c’est le plus grand danger. » (Voir la vidéo) rue89
Rien que ça, il promet le juge menteur Trévidic digne successeur de bruguière.

Sinon,

Il y a une publicité que je trouve symptomatique de cette réalité que nous ne voulons pas voir et de cette schyzophrénie qui dirige notre société, c’est une pub pour une voiture, une laguna je crois, un gars, un trentenaire regarde la voiture, un break, le vendeur arrive et le voyant seul lui demande plusieurs fois si c’est parcequ’il a rencontré une femme avec enfants, si c’est pour partir en vacance avec ses potes et chaque fois, l’acheteur répond par la négative, le vendeur lui demande alors si il a vraiment besoin d’acheter un break alors qu’il est seul et l’acheteur lui répond alors fièrement  » non, mais je la veux  » !
Chaque fois que je vois cette pub ça m’énerve. Notre système s’effondre parceque tout le monde est trop endetté, et cela pour s’acheter des choses dont ils n’ont pas réellement besoin et ces cons de publicaitaires continuent de nous vendre ce modèle qui a pourtant échoué. Saviez vous que des centaines de milliers de voitures de moins de 10 ans dont beaucoup de moins de 5 ans et en très bon état sont dans des casses, avec obligation de destruction, c’est dingue, et c’est pareil dans tous les pays qui ont mis en place des primes à la casse. Un fantastique gaspillage, notre société est vraiment à la masse, jeter des trucs qui fonctionnent pour sauver l’économie LOL, on est en pleine folie furieuse.

Comment voulez vous avoir confiance dans l’avenir, des pays qui voient leur population diminuer, des dettes phénoménales, des croissances de 1% pendant 20 ans, des enfants qui depuis les années 60 n’ont plus rien dans la tete, la télé ayant lavé leur cerveau, et quand ces enfants devenus adultes font des enfants, et qu’en même temps la télé dépasse les bornes en présentant de la merde et qu’un dirigeant de tf1 se vante de vendre du temps de cerveau disponible c’est à dire de l’abrutissement, et bien leurs enfants sont encore plus cons et incultes, ils savent peut être surfer à 5 ans, mais si c’est pour jouer en réseau et ne pas utiliser le net pour se cultiver, ça ne sert à rien.

Le materialisme athée capitaliste a détruit l’âme des occidentaux, autant son penchant communiste (avec ces drames) faisait en sorte que les gens s’entraident, alors qu’à l’ouest le but est d’écraser son voisin, c’est quand tu écrases ton voisin que tu réussi. Les deux siècles de domination occidentale auront été d’une violence inouie , un remake des conquètes mongoles du 13 siècles mais au niveau mondiale.
Dans les livres d’Histoire de 2100, je peux vous dire que nous serons jugés comme des super barbares méga hypocrites faisant la guerre et exterminant des centaines de millions de personnes.

Nous sommes complices, nous collaborons pleinement avec un régime qui pille, tue, torture dans le monde entier, et nous plus que les autres, parceque nous sommes au courant de tout cela.
Nous sommes comme ces voisins de camps de concentration qui refusent d’agir alors que le Mal est sous notre nez. Nous sommes bien plus coupables que les idiots utiles qui lisent closer et regardent dilemme, ces gens qui ont été happés par le système, ces gens qui ont succombé à la tentation, ces gens qui Croient le système sans douter. Nous ne pouvons plus rien pour eux, ils ne peuvent pas comprendre, ils ne veulent pas comprendre, parceque selon eux il n’y a rien à comprendre.

Mais nous, nous qui savons que nos dirigeants sont des hypocrites dégénérés qui mènent le monde à sa perte nous ne faisons rien.
Dans un monde normal, nous devrions prendre les armes et commencer à assassiner les coupables, pour montrer que les limites ont été franchies, faire pressions sur les citoyens qui sont au courant de scandale mais ne le disent pas. Notamment dans la santé.
On nous apprend que nous sommes empoisonnés avec l’eau par exemple, et pourtant rien. C’est comme si le simple fait de parler du scandale supprime le caractère scandaleux de l’affaire, c’est quelque chose que je comprends pas.
La pacification des occidentaux est surement la meilleure réussite de ce système, les gens ont le sentiments d’être libres et informés, ajoutez y des dettes sur 25 ans et vous avez une population docile.

Nous vivons dans un système complexe mais il est possible de le faire basculer si certains se donnent les moyens par le courage et l’esprit de sacrifice, d’agir efficacement, sans tabou relatif à l’usage de la violence.

Notre organisation sociale est surement la plus effiace , la stabilité est quasi similaire aux castes indiennes, chacun à sa place et ceux d’en bas défendent le système. Il y a quelque jours je discutais avec un gars, un abruti, il me soutenait que ce n’était pas normal qu’une personne qui gagne 10 millions d’euros dans l’année en donne 5 aux impôts, que voulez vous faire avec des gens comme ça. La capacité qu’ils ont à idolatrer ceux qui
 » réussissent  » fait en sorte qu’au lieu d’avoir une conscience globale de la société pour son bien être commun, ils sont prêt à accepter les règles du jeu aussi iniques soient elles, dans la seule perspective de pouvoir, peut être , accéder à vivre selon ses préceptes égoiste et destructeur, bref tout le monde rève d’être un enculé.

Il y a tellement de chose à dire et encore plus de chose à faire, en plus de l’exigence Morale, nous sommes éduqués, nous connaissons les erreurs de nos parents et grand parent et leur compromission dans l’Histoire et pourtant nous n’agissons pas, nous sommes comme des spectateurs morbides, se donnant bonne conscience simplement parceque nous avons conscience du drame qui se joue, Un peu par suffisance, ou vanité,  » c’est déja bien de savoir, les autres ne comprennent rien », voila le sentiment qui nous anime, c’est pathétique.

Je crois que c’est Soljenitsyne qui disait que le manque de courage était ce qui l’avait le plus frappé en occident, rien n’est plus vrai. Et encore plus grave, les occidentaux n’ont aucune capacité de résilience et sont très vulénrables aux dysfonctionnements sociétales. Quand je vois des gens qui pleurent lors de grève ne supportant plus d’être bloqués je me dis que le jour ou les banques seront fermées et que les supermarchés seront vides, ce va être folklorique…. Les gens se sont habitués à la fluidité du système, ils ne sont en rien préparés psychologiquement à l’arrêt brutal de ce système, ce qui va accentuer les troubles et perturbations sociales lors du Grand Krach à venir.

Je vous conseille de prendre vos responsabilités, plus vos proches vous diront que vous êtes fou, plus vous serez dans le vrai, saviez vous qu’à la suite des discours du 18 juin et 22 juin, il n’y eu que quelques centaines de Français qui partirent en Angleterre….

Je vous conseille également de pratiquer un sport de combat et d’acquerir des compétences dans les armes à feu, le tir à l’arc, à l’arbalete ou encore la sarbacane ( qui peut être camouflée dans une manifestation en y accrochant un drapeau…)

Agissez seul, ne rentrez pas dans une assos ou un groupe militant quelqu’il soit, les associations et autres mouvements sont tous soit noyautés soit ultra surveillés, il faut donc les fuir.

L’opinion publique est un élément capital, si une personne connue pour des faits de corruption est assassiné et que la revendication insiste sur le fait que tout homme politique notoirement impliqué dans des scandales de corruption sera assassiné tant que la Justice ne fera pas son travail, que se passera t- il ?
Je ne parle pas des sondages( quoique) mais des discussions au bar ou en famille, que diront les gens, c’est trop, c’est abusé ou c’est bien fait pour lui ? je ne sais pas trop, mais il est probable que cet assassinat ne sera pas pas unanimement condamné par la population, idem si il s’agit de personnes qui ont couvert des empoisonnements par médicament, eau ou nourriture.

Les choses doivent changer, la peur doit changer de camp, de toute façon nous courons vers un système fasciste, la résistance active va devenir une nécessité, ne pensez pas que vous risquez de pousser le régime à prendre des décisions qu’il ne prendrait pas sinon, c’est faux, regardez les false flag, lisez la dernière doctrine de sécurité nationale aux usa, les citoyens sont clairement identifiés comme la menace, idem en france ou les banlieues sont perçus comme les prochaines zones terroristes.

Vous devez vous préparez psychologiquement au monde de demain, nous sommes mal tombés , mais libre à nous d’être à la hauteur de l’exigence morale vers laquelle tout être humain devrait tendre.
Je ne vous demande pas d’assassiner des gens, loin de la, je vous explique juste que les choses ne vont pas, je ne comprends pas pourquoi la dynamique historico-sociale relative à une telle situation ne ce soit pas encore enclenchée. Ce n’est pas normal, tout les ingrédiens pour des révoltes violentes sont la mais il ne se passe rien, cela veut dire que plus dure sera la chute ou il n’y aura plus de révolte….

Du Nujol au Tamiflu : la guerre menée par l’industrie pharmaceutique contre nos santés

juin 20, 2010

L’industrie pharmaceutique mène une guerre implacable, au budget colossal, aux manœuvres impitoyables, aux techniques innombrables, contre nos santés. Une histoire des médicaments…

Dans son livre, « The drug story: A factological history of America’s $10,000,000,000 drug cartel, its methods, operations, hidden ownership, profits and terrific impact on the health of the American people », paru en 1949, Morris A. Bealle nous raconte une “drôle” d’histoire. Celle du Nujol [chapitre 1, « What Nujol Started »].

William Avery Rockefeller est né en 1810 et mort en 1906, patriarche d’une dynastie aussi célèbre que discrète, et descendant d’immigrants allemands (Roggenfelder). Old Bill (son surnom), fermier à New-York jusqu’en 1850, se rendit ensuite à Cleveland, où il se fit passer frauduleusement pour un docteur en médecine : le docteur Levingston [1]. Dans son livre étonnant, M. A. Bealle relate qu’Old Bill était marchand de produits « pharmaceutiques », faisant penser à ces charlatans, faux docteurs itinérants en carriole, vendant des élixirs douteux, popularisés par la bande dessinée Lucky Luke (Docteur Doxey), et préfigurant nos visiteurs médicaux (représentants pharmaceutiques).

Le groupe Rockefeller

Beaucoup de remèdes à base de pétrole étaient vendus comme « médicaments » par une clique d’escrocs et de charlatans, Seneca Oil, Rock Oil et American Medicinal Oil. [2] Old Bill vendait des flacons de pétrole brut aux fermiers naïfs, leur faisant croire que c’était un traitement contre le cancer. Il appelait son élixir en flacon : Nujol (New Oil : Nouvelle Huile).

Pendant que son fils John D. Rockefeller Ier fondait la Standard Oil Company, en 1870, grâce aux prêts d’une autre famille discrète et célèbre, les Rothschild, William achetait une fiole de pétrole brut de 30 grammes à la Standard Oil pour 21 cents et la revendait 2 dollars à tous ceux qu’il arrivait à convaincre qu’ils étaient malades et seraient mieux avec son « remède ». Très peu cultivé, peu scrupuleux, sans connaissance ou formation médicales, avec quelques notions de comptabilité et une avidité féroce, il sut s’imposer. Le Nujol fut finalement baptisé « cure contre la constipation » et largement commercialisé, avec quelques améliorations provenant des chimistes de la Standard Oil. Cependant, des médecins découvrirent que le Nujol était nocif et provoquait des maladies graves, éliminant les vitamines liposolubles du corps.

La Standard Oil lutta contre la chute des ventes en ajoutant du carotène au pétrole brut pour parer à toute carence. Le sénateur Royal Samuel Copeland, médecin homéopathe et élu sénateur à New York en 1924, aurait été payé 75 000 dollars par an pour promouvoir le Nujol [3]. Beaucoup de médecins ont continué de décrier, en vain, les effets nocifs du Nujol de la Standard Oil. Le médicament Nujol existe toujours sous forme d’huile de paraffine pure, classé comme laxatif doux, il est recommandé pour la constipation chronique rebelle aux thérapeutiques hygiéno-diététiques habituelles.

Dans le livre du docteur Dirk Van Duppen, « La Guerre des Médicaments », nous découvrons sans surprise que dans le top-500 des plus grandes entreprises américaines, l’industrie pharmaceutique est la plus rentable (Fortune 500) [4]. « Pour chaque dollar de chiffre d’affaires, il y a 17 cents de bénéfice net. C’est 5,5 fois plus que la moyenne du top 500 de Fortune. Le taux de profit sur le capital atteint 14,5 % soit six fois la moyenne de Fortune 500. Le bénéfice sur les actions atteint même 27,6 %, soit presque trois fois plus que la moyenne de Fortune 500. En 2002, le bénéfice commun des dix plus grosses entreprises pharmaceutiques s’élevait à 35,9 milliards de dollars. Ce qui leur permettait de dépasser les 33,7 milliards de bénéfice réalisé par les 490 entreprises restantes ! » [5] Cette rentabilité ne faiblit pas d’année en année [6]. Ainsi, « les analystes financiers pensent que le secteur de l’industrie pharmaceutique et biotechnologique est voué à une croissance annuelle du cours des actions de 25 % sur 2009 [7] ».

Quel en fut la part des vaccins dans ces périodes de peur grippale organisée ?

« Les vaccins, un créneau sous les feux de la rampe compte tenu de la grippe H1N1 […] Le marché mondial des vaccins antigrippaux représente 25% du marché des vaccins globaux lui-même évalué à 14 milliards de dollars en 2008 (ou 2% du marché pharmaceutique). » [8]

Par comparaison, « Avec un marché mondial des troubles métaboliques et endocriniens valorisé à plus de 68 milliards de dollars en 2009, le marché mondial des traitements du diabète représente plus de 28 milliards de dollars. » [9]

Autant d’argent en jeu laisse peu de place à l’éthique.

Continuons la Drug story.

Le Lipitor (atorvastatine) est commercialisé par la firme Pfizer, premier laboratoire pharmaceutique mondial au 12 mars 2009 (classement par Chiffres d’Affaires du groupe – cité par « Les Echos » – 75 milliards de dollars). Présenté comme un médicament miracle, de la famille des statines, le Lipitor (et d’autres, zocor, lipanthyl, crestor…) permet de réduire les taux élevés de cholestérol, protégeant contre les attaques cardiaques. Le Lipitor de Pfizer, en outre, occupe la première place du classement prévisionnel des dix médicaments les plus vendus dans le monde en 2010 [10]. Il devrait réaliser un chiffre d’affaires mondial de 11,7 milliards de dollars en 2010. Pourtant, il est possible que les statines dont le Lipitor de Pfizer induisent à long, voire à moyen terme, une insuffisance cardiaque congestive comme le souligne le cardiologue Peter Langsjoen de Tyler, Texas. Langsjoen a renoncé à une carrière attrayante dans un hôpital universitaire afin de consacrer sa compétence à ce qu’il appelle « l’insuffisance cardiaque congestive induite par les statines ». Mais ce n’est pas tout.

Cancers, pertes de mémoire, immunosuppression, perte de la sensibilité à l’insuline (hormone de régulation de la glycémie), troubles cognitifs ou psychiatriques conduisant au suicide, accident vasculaire cérébral, la liste des effets secondaires des statines, souvent non précisées par la firme, est longue, très longue. Joël M. Kaufmann de l’Université de Philadelphie (Prof. émérite) a examiné certains rapports et a trouvé une explication peu flatteuse.

« Les compagnies pharmaceutiques scindent parfois un effet indésirable grave en plusieurs effets secondaires mineurs, afin que leur médicament soit approuvé », a-t-il dit récemment dans une conférence.

« Il s’agit d’une méthode éprouvée afin de maintenir les effets néfastes vraiment alarmants au-dessous des 1% » requis. [11]-voir biographie médicale du Dr P. Langsjoen dans cette référence.

A l’hôpital Baystate Medical Center (Springfield, Massachusetts), l’éthique médicale a reçu un nouvel uppercut à l’estomac. Pfizer a financé presque toutes les études de l’anesthésiste Scott Reuben, spécialisé dans le traitement de la douleur postopératoire et considéré par ses pairs comme une référence en analgésie (la prise en charge de la douleur), ayant notamment publié des études capitales sur le Lyrica (prégabaline) de Pfizer, pour la prise en charge des douleurs neuropathiques, à l’origine de souffrances d’ordinaire très difficiles à soulager. Ces études ont été publiées dans les revues spécialisées les plus prestigieuses de la profession telles Journal of Clinical Anesthesia, Anesthesiology, Anesthesia and Analgesia, etc. Or le Dr Reuben, sponsorisé par la firme Pfizer entre 2002 et 2007, aurait menti, manipulé ses résultats, publié des études fictives. [12]

« Les résultats de ces études – dont 21 sont hautement suspectes -, qui n’ont commencé à soulever des questions que beaucoup plus tard, ont changé en grande partie la façon des médecins d’approcher et de traiter ce type de douleurs postopératoires. » [13]

Le journal Anesthesiology News titre : «Un cas de fraude secoue l’anesthésiologie. Un chercheur du Massachusetts impliqué dans la falsification de données et autres méfaits ».

Vous trouverez dans ce journal la liste des 21 études de Reuben susceptibles d’être retirées en premier.

« Notons que cette indication (douleurs neuropathiques) du Lyrica n’est toujours pas remise en cause de nos jours, à part par des voix indépendantes, telles Arznei-Telegramm, et ce malgré le procès du Neurontin (gabapentine), qui a permis au public comme au monde médical d’apprendre les manipulations et autres interventions de Pfizer afin de présenter le Neurontin comme efficace dans des indications autres que l’épilepsie, alors que ces allégations ne reposent pas sur des fondements scientifiques [14]. »

Selon un article du 11 mars du Wall Street Journal, Scott Reuben a aussi falsifié des données concernant l’efficacité de l’antidépresseur Effexor (venlafaxine), produit par la firme Wyeth (fusionnée avec Pfizer) dans les douleurs neuropathiques et postopératoires. [15]

Pour ce qui est des liens avec Pfizer, l’article du Wall Street Journal nous apprend qu’en plus des financements des recherches par Pfizer, la firme comptait Reuben parmi ses conférenciers ; il était membre du ‘speakers bureau’ de la firme, terme qui désigne ce stock de leaders d’opinion (key opinion leaders) prêts à l’emploi dès lors qu’il s’agit de promouvoir un médicament du labo qui les paie dans des congrès, des media, des publications, etc. (Voir le site Pharmacritique).

Le médicament phare de Merck, vendu comme un remède miracle entre 1999 et 2004 porte le doux nom de Vioxx. C’est un antidouleur et un anti-inflammatoire. En Australie se tient actuellement un procès qui oppose un millier de particuliers au groupe Merck. Les plaignants accusent le géant pharmaceutique d’avoir caché les risques d’accidents cardiovasculaires liés à l’utilisation du Vioxx. Des membres de la direction de Merck et de ses succursales se sont échangés par mail une liste de chercheurs et d’universitaires ayant mis en évidence les effets négatifs du Vioxx.

Les documents apparus à la Cour fédérale de Melbourne révèlent que des membres du personnel de Merck ont admis avoir usé de tactiques d’intimidation contre des chercheurs critiques, menaçant de couper les vivres à leurs fondations, leurs labos, ou d’interférer dans leurs nominations universitaires… Au moins huit spécialistes en recherche clinique ont été menacés ou intimidés par Merck [16].

Merck aurait aussi créé de toutes pièces une fausse revue scientifique, « The Australasian Journal of Bone and Joint Medicine », la faisant passer pour une publication officielle et indépendante d’expertise scientifique. La revue se contentait en réalité de reprendre systématiquement les articles scientifiques favorables aux produits de la compagnie. Il s’agissait ni plus ni moins que d’une opération marketing, tellement bien faite que seuls des experts avisés de la presse scientifique pouvaient le comprendre.

La FDA estime que le Vioxx, ce traitement largement utilisé contre l’arthrite, a provoqué, entre 1999 et 2004 aux États-Unis, environ 160 000 crises cardiaques et attaques cérébrales. Il serait à l’origine de 27 785 décès. Le médicament a été soustrait des pharmacies en 2004, alors que les rumeurs de dangerosité commençaient à se faire insistantes. En 2007, Merck a conclu un accord amiable avec la plupart des plaignants étasuniens, pour un montant de 4.5 milliards de dollars. (Voir le site Les Mots ont un Sens ). Les dirigeants de Merck, ont préféré accumuler les profits (2 milliards de dollars tous les ans) plutôt que d’interrompre la vente d’un médicament qu’ils savaient mortel ! [17]

GlaxoSmithKline (GSK), sixième groupe pharmaceutique mondial en 2009 (33,60 milliards de dollars de chiffre d’affaires), commercialise l’Avandia (rosiglitazone), un médicament contre le diabète.

Révélés par le New-York Times, des rapports confidentiels affirment que plus de 500 attaques et 300 troubles cardiaques pourraient être évités chaque mois en retirant l’Avandia du marché. Au troisième trimestre 2009, 304 vies auraient même pu être épargnées si les diabétiques avaient opté pour une autre pilule [18].

L’Avandia « doit être retirée du marché », conclut le rapport de deux responsables de la Food and Drug Administration (FDA). Depuis 1999, des dizaines d’études scientifiques indépendantes ont abouti à la même conclusion. Mais GSK riposte par des études privées, faites par la firme, et qui « prouvent » l’innocuité de sa molécule. « […] les cadres de GSK ont tenté d’intimider des médecins indépendants […] et cherché les moyens de minimiser le fait que les médicaments concurrents pouvaient réduire le risque cardiovasculaire », selon une enquête du Sénat US [19]. On a seulement demandé à GSK de fournir de nouvelles études, pas attendues avant… 2020 ! Le brevet de GSK sur Avandia expirant en 2012, le plus gros du risque commercial sera largement passé.

Le Tamiflu (oseltamivir) est un antiviral indiqué dans la grippe. Il est commercialisé par le groupe Roche (Hoffmann-La Roche-Genentech), troisième groupe pharma mondial en 2009 (43,10 milliards de dollars de chiffre d’affaires). Le Tamiflu est un des seuls à être efficaces contre le virus de type A/H1N1, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Roche (et Novartis, 4è) ont largement profité des alertes grippales (aviaire puis A/H1N1), via la vente de Tamiflu pour Roche, et de vaccins pour Novartis [20]. Grâce à l’OMS et à la Direction générale de la Santé française [21], entre autres, et grâce à leurs experts «indépendants», le Tamiflu est certainement un booster des ventes pour Roche (Tamiflu sales boost Roche profits).

Pourtant, relayé par le très sérieux British Medical Journal (BMJ), une revue qui fait figure de référence dans le monde médical :

« Un long article détaille qu’il n’existe pas de preuve solide de l’efficacité du Tamiflu. Les auteurs, des chercheurs indépendants de la Collaboration Cochrane, voulaient passer en revue tous les essais cliniques menés sur le Tamiflu – une vingtaine. Dans leur ligne de mire, l’article pivot sur lequel s’est appuyé le laboratoire Roche pour vanter les mérites de son produit auprès des autorités. Cet article répertorie dix études cliniques financées par Roche. Mais les résultats de huit d’entre elles n’ont en fait jamais été publiés par le labo. Les chercheurs ont donc réclamé les données à Roche afin de les analyser. Niet. Refusé. » [22]

Sur les maigres données scientifiques exploitables, la Cochrane Collaboration a conclu à l’absence d’impact positif du Tamiflu. Une étude non publiée de 1.447 adultes a prouvé que le Tamiflu n’était pas meilleur que le placebo [23].

Le Tamiflu, un médicament qui a fait l’objet d’énormes dépenses publiques, inefficace ? Il n’est pas seulement inefficace, mais aussi très dangereux. Ainsi le BMJ nous rappelle qu’il ne faudrait pas prescrire du Tamiflu aux enfants [24]. L’agence sanitaire britannique, la Health Protection Agency (HPA), rapportait que plus de la moitié des 248 jeunes élèves qui avaient eu de Tamiflu, après qu’un de leurs camarades eut contracté la « grippe porcine », ont souffert d’effets secondaires, tels que des nausées, des insomnies et des cauchemars. [25] Tout cela pour raccourcir d’un jour, tout au plus, la durée des symptômes relativement bénins de la grippe. Le Tamiflu a été interdit en Corée du Sud, « après les cas de suicide observés récemment au Japon. » [26]

« Cette annonce succède à celle […] faite par les autorités japonaises de l’observation de plus de 100 cas de comportements anormaux chez des Japonais ayant consommé du Tamiflu. En février dernier, puis en mars [2007, NdA], quatre adolescents se sont jetés dans le vide après une prise de Tamiflu. » [27]

De plus, l’oseltamivir augmenterait sensiblement la dangerosité du virus H1N1 in vitro (en laboratoire) [28]. Cet article révèle les pratiques amorales, non éthiques, de la société Roche, accusée de ventes illégales (Roche accused over illegal Tamiflu deals, par Andrew Jack, paru le 21 mai 2010 dans le Financial Times, édition en ligne, inscription gratuite).

« Lors d’un procès aux prud’hommes intenté par un ancien employé de Roche, John Miller, celui-ci a dévoilé certains stratagèmes douteux utilisés par la filiale britannique du laboratoire suisse. Ce dernier aurait imposé aux visiteurs médicaux des objectifs de vente de Tamiflu (l’antiviral oseltamivir) chiffrés à 15 à 20 millions de livres sterling rien que pour une période de neuf mois de l’année 2006. Les visiteurs médicaux devaient se servir de la menace d’une épidémie imminente de grippe – et des peurs générées par la grippe aviaire -, et ne devaient pas s’embarrasser des lois qui limitent aux professionnels de santé la gestion / prescription de tels médicaments. » (Voir le site Pharmacritique).

A titre d’anecdote, Le Tamiflu fut découvert en 1994 par les chercheurs de Gilead Sciences Inc, entreprise biopharmaceutique (siège est en Californie). (Source : fonzibrain.files)

Donald Rumsfeld, le secrétaire à la Défense de Georges W. Bush en 2001, en a été le directeur en 1988, le Président du Conseil d’Administration de 1997 à 2001, après que Gilead ait cédé à Roche, en 1996, tous les
droits d’exploitation du Tamiflu, contre 10 % des ventes [29]. Un investisseur important de Gilead Sciences Inc fut le Groupe Rockefeller (So far this year one Rockefeller-backed company, Gilead Sciences of Foster City, Calif., has gone public.) [30].

Nujol, Lipitor, Lyrica, Vioxx, Avandia, Tamiflu, une affligeante histoire des médicaments. Cette liste non exhaustive a permis de passer en revue les principales techniques des firmes pharmaceutiques, les entreprises les plus rentables au monde, pour vendre leurs produits coûte que coûte :

« Créer de fausses revues spécialisées, intimider, discréditer les scientifiques critiques, fonder de fausses associations citoyennes ou infiltrer celles qui existent, épuiser les ressources limitées des plaignants par des procès interminables, ne fournir que des données favorables en vue d’obtenir l’autorisation de mise sur le marché [31], débaucher et corrompre des médecins pour effectuer des études bidons [32], mettre dans sa poche des professeurs reconnus dans leur spécialité pour faire apparaître les études des firmes comme indépendantes et sérieuses [33], exercer une pression agressive sur les pharmaciens, sur les chercheurs, sur les médecins dans leurs cabinets ou leurs associations, soudoyer des politiciens ou des membres importants d’organes de contrôle public (OMS [34]-[35], US Department of Health, Education and Wellfare, FDA, ministères de la Santé, Centers for Disease Control CDC, NIH [36], GEIG [37], Agence Européenne du Médicament), scinder un effet indésirable grave en plusieurs effets secondaires mineurs, utiliser des bureaux de leaders d’opinions à leur solde, ne pas fournir de références, au nom du secret commercial (sic) [38], matraquer la population par un marketing publicitaire omniprésent, inonder les revues d’encarts propagandistes réducteurs et mensongers, couper les vivres et les subsides des chercheurs, médecins, scientifiques qui ne jouent pas le jeu… »

L’expérimentation de leurs drogues sur les populations ignorantes des pays en voie de développement, comme Pfizer au Nigéria [39], ou GSK en Amérique Latine [40], de façon tout à fait illégale mais en toute impunité, finit de dresser le portrait psychopathique, non éthique et tout puissant de l’industrie pharmaceutique, quoi que ses professionnels en relation publique nous disent.

Et si tout cela ne suffit pas, la firme paie, arrose et corrompt, et le rideau est baissé, fin de la polémique !

Ainsi, Pfizer, après avoir déjà payé 894 millions de dollars d’indemnisation pour des milliers de dommages corporels liés au Bextra et au Celebrex (traitements contre l’arthrose), s’acquitta d’une amende de 2,3 milliards de dollars pour fausses déclarations concernant le Lyrica, le Zyvox et le Geodon. Pour faire la promotion de ces médicaments, Pfizer avait invité des médecins à des réunions de consultation dans des lieux de villégiature, tous frais payés, sans parler des à-côtés. « Ils avaient eu droit à des parties de golf, à des massages et autres activités. » [41]

Ces menteurs paient pour pouvoir continuer à mentir. Ainsi va le monde lorsqu’il est aux mains de psychopathes, de criminels et d’escrocs. Un monde dont les valeurs les plus élevées sont l’argent, le profit et l’apparence. Les gens, les consommateurs, semblent se réveiller. Ils sont de moins en moins dupes. Si l’on en croit une récente étude de la Henry J. Kaiser Family Foundation, 44 % des personnes interrogées révèlent une perception défavorable des entreprises pharma. Seuls les groupes pétroliers et les assureurs en soins de santé sont en moins bonne place… 70 % des sondés dénoncent le fait que les entreprises biotechnologiques sont trop focalisées sur les profits, et 80 % affirment que leurs traitements coûtent trop cher [42].

Les gens ne devraient surtout pas se rendormir et rester bien vigilants. Car si les psychopathes au pouvoir sont en guerre avec l’humanité [43], l’industrie pharmaceutique mène une guerre implacable, au budget colossal, aux manœuvres impitoyables, aux techniques innombrables, contre nos santés.

« Lorsque des chercheurs dépendent à ce point des firmes pharmaceutiques, qui assurent une part aussi importante de leurs revenus personnels, ils auront du mal à résister à cette tendance très forte qui les pousse à faire en sorte que [les essais cliniques] donnent des résultats favorables aux laboratoires. » Jerome Kassirer, ancien rédacteur en chef du New England Journal of Medicine.

« Je crois sincèrement que si toute la matière médicale pouvait être envoyée au fond de la mer, ce serait la meilleure des choses qui puisse arriver à l’humanité, et la pire qui puisse arriver aux poissons. » (« I firmly believe that if the whole materia medica could be sunk to the bottom of the sea, it would be all the better for mankind and all the worse for the fishes.») Oliver Wendell Holmes, M. D., Professor of Medicine at Harvard.)

« Il n’est plus possible de croire les recherches publiées, ni de se fier au jugement de son médecin de famille. » Marcia Angell est professeure de médecine sociale à l’université de Harvard et ancienne rédactrice en chef du New England Journal of Medicine (NEJM). [44]

Sources

[1] The Drug Story, by Morris A. Bealle, http://www.nccn.net/~wwithin/TheDrugStoryBeale.htm

[2] The Drug Story, op.cit., chapitre 1.

[3] The Drug Story, op.cit., chapitre 1

[4] “La Guerre des Médicaments”, par Dirk Van Duppen, Editions aden, collection epo, 2005, p.107

[5] « La Guerre des Médicaments », op.cit., p.107.

[6] http://www.lexpansion.com/economie/pfizer-et-merck-battent-le-consensus-au-1er-trimestre_231663.html

[7] http://www.pharmactua.com/2009/industrie-pharmaceutiquecroissance-annuelle-du-cours-des-actions-a-25-en-2009/

[8] http://www.eulerhermes.fr/fr/communication-analyse/communication-analyse_20091021_00123.html

[9] http://www.pharmactua.com/2010/revue-strategique-des-nouveaux-traitements-qui-influenceront-la-dynamique-mondiale-du-marche-du-diabete-entre-2010-et-2014un-marche-mondial-de-28-milliards-de-dollars/

[10] http://www.pharmactua.com/2010/classement-previsionnel-des-10-premiers-medicaments-les-plus-vendus-dans-le-monde-en-2010/

[11] http://phill443.unblog.fr/2008/09/24/le-deficit-dramatique-en-co-enzyme-q10-provoque-par-les-statines/

Document faisant partie d’un site très documenté et décortiquant la supercherie liée au cholestérol et ses traitements. Vous trouverez à la fin de cette page expliquant le mécanisme de la toxicité cardiaque des statines, la bibliographie médicale de Peter Langsjoen.

[12] http://www.nytimes.com/2009/03/11/health/research/11pain.html

[13] http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2009/03/13/seisme-dans-l-algologie-et-l-anesthesie-fraude-scientifique.html

[14] Op.cit.

[15] http://online.wsj.com/article/SB123672510903888207.html

[16] http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=15445

[17] http://www.naturalnews.com/027582_Merck_Vioxx.html

[18] http://www.nytimes.com/2010/02/20/health/policy/20avandia.html?hp

[19] http://www.lesmotsontunsens.com/etats-unis-un-medicament-dangereux-toujours-en-vente-depuis-1999-7157

[20] http://www.france24.com/fr/20090502-virus-h1n1-laboratoires-pharmaceutiques-novartis-roche-tamiflu-vaccin-grippe-porcine

Au niveau européen les vaccins Focetria de Novartis, Pandemrix de GlaxoSmithKline (qui fournit également l’autre antiviral, le Relenza), Celvapan de Baxter International et Panenza de Sanofi-Pasteur ont été utilisés lors de la pandémie A/H1N1.

[21] « Les Médicamenteurs », par Stéphane Horel, éditions du moment, 2010, p. 248.

« La Direction générale de la Santé (DGS) française donne comme consigne aux médecins de prescrire systématiquement du Tamiflu pour les cas suspects de grippe « sur proposition des experts ». Et annonce que les stocks de Tamiflu […] seront distribués gratuitement en pharmacie à partir du 21 décembre sur simple ordonnance. »

[22] « Les Médicamenteurs », op.cit., p.247

[23] http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=16598

[24] http://www.bmj.com/cgi/content/extract/334/7606/1232

[25] http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2009-08-10/etude-sur-la-grippe-a-le-tamiflu-deconseille-pour-les-enfants/920/0/367937

[26] http://www.lefigaro.fr/sciences/2007/04/06/01008-20070406ARTFIG90091-le_tamiflu_interdit_en_coree_du_sud.php

[27] Op.cit.

[28] Sciencedirect, a boosting effect on viral infection was observed, particularly with the 2009 H1N1.

[29] http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=13484

[30] The New York Times, Page 3 of 3.

[31] Bloomberg

[32] Wall Street Journal on line, op.cit.

[33] http://www.bmj.com/cgi/content/full/336/7658/0 , éditorial de la rédactrice en chef, Fiona Godlee, “Why, for example, is it considered normal for medical leaders to accept personal payment for promoting a company’s drug or device?”

[34] OMS : le « pape de la grippe A » accusé de corruption, F. William Engdahl, http://www.voltairenet.org/article163315.html

[35] Mega Corruption Scandal At The WHO, http://www.rense.com/general88/megawho.htm

[36] Top Alzheimer’s researcher charged with felony criminal conduct for secret financial ties to Pfizer http://www.naturalnews.com/z021255.html

[37] Bruno Lina, le conseiller principal de Roselyne Bachelot au Ministère de la Santé en France, est président du conseil scientifique du Groupe d’expertise et d’information sur la grippe, le GEIG, association créée en 1979. Le directeur général est aussi directeur marketing de Sanofi-Pasteur MSD (la branche vaccins du Groupe Sanofi-Aventis). Sanofi-Aventis est n°1 pharmaceutique en France, n°2 en Europe et n°5 mondial. Le GEIG est financé à 100% par 5 laboratoires fabricants de vaccins. Sanofi paie la moitié d’une note annuelle de 400 000 euros. Le reste est assuré entre autres par GSK, Novartis. « Les Médicamenteurs », op.cit., p.222.

[38] http://www.formindep.org/De-qui-se-moque-l-Agence

[39] http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2006/05/06/AR2006050601338.html

[40] http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=11367

[41] NEXUS n°65, p.5, Source : The Times, London, 3 septembre 2009

[42] http://trends.rnews.be/fr/economie/actualite/entreprises/pfizer-deux-bougies-et-quatre-defis-pour-le-ceo-jeffrey-kindler/article-1194637310612.htm

[43] http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=19536

[44] Elle a écrit plusieurs livres et de nombreux articles critiquant les dérapages des laboratoires pharmaceutiques. Son livre le plus connu est un réquisitoire parfaitement argumenté: « La Vérité sur les compagnies pharmaceutiques : Comment elles nous trompent et comment les contrecarrer » (Ed. Le mieux être, 2005). « Industrie pharmaceutique: ses profits valent plus que nos vies », http://www.marianne2.fr/Industrie-pharmaceutique-ses-profits-valent-plus-que-nos-vies_a182958.html

Dr Pascal Sacré, médecin belge, est anesthésiste-intensiviste depuis 2003. Il s’occupe actuellement d’un des six Centre des Brûlés, en Belgique. Vous pouvez le contacter à cette adresse pascalsacre@hotmail.com.
mondialisation.ca

Un très bon article qui nous fait un résumé des mensonges de l’industrie pharmaceutique depuis plus d’un siècle avec toujours les mêmes malsains. Les profits sont vraiment mirobolant et cela en empoisonnant les gens, dans un monde normal puisque l’état ne fait pas son travail les coupables devraient être punis par les citoyens. Rendre la justice est une nécessité, si l’état ne le fait pas dans le cadre de la loi, c’est dans celui de l’émotion du peuple qu’elle sera rendue. Nous ne pouvons pas accepter de nous faire empoisonner comme cela, pour le profit de quelques tarés et pour nous affaiblir, l’état à travers afssaps et l’ema seront les premiers punis….

La Russie s’attend à une restructuration de la dette de la Grèce !!!!

juin 19, 2010

Le ministre russe des Finances Alexeï Koudrine a déclaré samedi s’attendre à une restructuration de la dette grecque, quelques jours après la dégradation de la note de la Grèce par l’agence Moody’s qui a provoqué la colère de Bruxelles.

« Je suppose qu’il y aura une restructuration de la dette de la Grèce, ce qui ne sera pas agréable », a déclaré M. Koudrine au Forum économique de Saint-Pétersbourg.

« Mais cela ne sera pas une restructuration importante, cela sera acceptable pour le marché. Si elle n’est pas importante, le marché l’accueillera normalement », a-t-il toutefois tempéré, ajoutant que cette perspective était déjà intégrée par les investisseurs.

« Vous pourriez appeler ça un mini-défaut, mais je ne dirais pas que c’est un défaut à proprement parler. Cela sera quelque chose de plus compliqué », a-t-il ajouté.

Jeudi, des experts de la mission de l’Union européenne et du Fonds monétaire international ont jugé que le plan destiné à sortir la Grèce de sa crise financière était appliqué comme convenu.

L’agence de notation Moody’s a abaissé lundi la note de la Grèce de quatre crans, de « A3 » à « Ba1 », la reléguant dans la catégorie spéculative pour un risque de non-remboursement de sa dette publique, une décision jugée « sans fondement » par Athènes et durement critiquée par la Commission européenne.

La ministre française de l’Economie Christine Lagarde n’a pas partagé le même avis que M. Koudrine.

« L’aide financière (de l’UE et du FMI de 110 milliards d’euros sur trois ans, ndlr) n’est pas dépendante d’une quelconque restructuration de la dette », a-t-elle déclaré. Le gouvernement grec « commence à réformer et à changer en profondeur l’économie » du pays, a-t-elle ajouté, « pour moi au moins, c’est ce qui compte ».

John Lipsky, premier directeur général adjoint du FMI, a jugé de son côté que le programme de réforme grec semblait jusqu’à présent « sur la bonne voie ».

M. Koudrine a toutefois affirmé sa foi en l’Europe. « Je crois en l’Europe et en l’euro », a-t-il dit.

Les difficultés budgétaires de la Grèce ont provoqué une crise financière majeure en zone euro, faisant plonger la devise européenne et suscitant des inquiétudes sur l’avenir de cette monnaie.

David Riley, responsable au sein de l’agence de notation Fitch, a pour sa part déclaré qu’il était « évident » que la Grèce représentait le risque numéro un en terme de crédit à travers le monde.

Il a par ailleurs pointé du doigt la Grande-Bretagne, jugeant qu’elle avait « une situation budgétaire intenable », et que l’Espagne faisait face à un défi important, même si cela était dû au boom du crédit privé avant la crise plutôt qu’à de mauvaises politiques.
romandie

Le ministre russe se lache !!! c’est excellent, ça change de la langue de bois de cette folle de Lagarde, la dette de la grèce va être restructurée, dans des proportions limitées selon le russe, mais c’est quand même une restructuration, symboliquement ce sera le premier défaut au sein de la zone euro et ce n’est pas rien…

Vivement que Fitch s’en prenne en anglais, tu m’étonnes qu’ils ont  » une situation budgétaire intenable « , ils ont imprimé des centaines de milliards de livres, j’aime pas les anglais (leur philosophie, les fabiens, le libéralisme, etc.;.) mais je suis très triste pour ces gens qui vont perdre énormément dans les mois qui suivent, sans parler d’un possible false flag, histoire de détourner l’attention et controler encore plus la population.

Bref, à mon avis cela fait des mois que les banquiers des divers pays tentent de détricoter leurs positions sur les dettes de la grèce et dès que ce sera fait, le  » mini  » défaut ! sera annoncé.

En attendant l’Espagne et ce sera une autre histoire…

La nasa alerte le monde que le soleil pourrait causer des dévastations en 2013

juin 19, 2010

Nasa warns solar flares from ‘huge space storm’ will cause devastation
Britain could face widespread power blackouts and be left without critical communication signals for long periods of time, after the earth is hit by a once-in-a-generation “space storm”, Nasa has warned.

National power grids could overheat and air travel severely disrupted while electronic items, navigation devices and major satellites could stop working after the Sun reaches its maximum power in a few years.
Senior space agency scientists believe the Earth will be hit with unprecedented levels of magnetic energy from solar flares after the Sun wakes “from a deep slumber” sometime around 2013, The Daily Telegraph can disclose.

In a new warning, Nasa said the super storm would hit like “a bolt of lightning” and could cause catastrophic consequences for the world’s health, emergency services and national security unless precautions are taken.
Scientists believe it could damage everything from emergency services’ systems, hospital equipment, banking systems and air traffic control devices, through to “everyday” items such as home computers, iPods and Sat Navs.
Due to humans’ heavy reliance on electronic devices, which are sensitive to magnetic energy, the storm could leave a multi-billion pound damage bill and “potentially devastating” problems for governments.
“We know it is coming but we don’t know how bad it is going to be,” Dr Richard Fisher, the director of Nasa’s Heliophysics division, said in an interview with The Daily Telegraph.
“It will disrupt communication devices such as satellites and car navigations, air travel, the banking system, our computers, everything that is electronic. It will cause major problems for the world.
“Large areas will be without electricity power and to repair that damage will be hard as that takes time.”
Dr Fisher added: “Systems will just not work. The flares change the magnetic field on the earth that is rapid and like a lightning bolt. That is the solar affect.”
A “space weather” conference in Washington DC last week, attended by Nasa scientists, policy-makers, researchers and government officials, was told of similar warnings.
While scientists have previously told of the dangers of the storm, Dr Fisher’s comments are the most comprehensive warnings from Nasa to date.
Dr Fisher, 69, said the storm, which will cause the Sun to reach temperatures of more than 10,000 F (5500C), occurred only a few times over a person’s life.
Every 22 years the Sun’s magnetic energy cycle peaks while the number of sun spots – or flares – hits a maximum level every 11 years.
Dr Fisher, a Nasa scientist for 20 years, said these two events would combine in 2013 to produce huge levels of radiation.
He said large swathes of the world could face being without power for several months, although he admitted that was unlikely.
A more likely scenario was that large areas, including northern Europe and Britain which have “fragile” power grids, would be without power and access to electronic devices for hours, possibly even days.
He said preparations were similar to those in a hurricane season, where authorities knew a problem was imminent but did not know how serious it would be.
“I think the issue is now that modern society is so dependant on electronics, mobile phones and satellites, much more so than the last time this occurred,” he said.
“There is a severe economic impact from this. We take it very seriously. The economic impact could be like a large, major hurricane or storm.”
The National Academy of Sciences warned two years ago that power grids, GPS navigation, air travel, financial services and emergency radio communications could “all be knocked out by intense solar activity”.
It warned a powerful solar storm could cause “twenty times more economic damage than Hurricane Katrina”. That storm devastated New Orleans in 2005 and left an estimated damage bill of more than $125bn (£85bn).
Dr Fisher said precautions could be taken including creating back up systems for hospitals and power grids and allow development on satellite “safe modes”.
“If you know that a hazard is coming … and you have time enough to prepare and take precautions, then you can avoid trouble,” he added.
His division, a department of the Science Mission Directorate at Nasa headquarters in Washington DC, which investigates the Sun’s influence on the earth, uses dozens of satellites to study the threat.
The government has said it was aware of the threat and “contingency plans were in place” to cope with the fall out from such a storm.
These included allowing for certain transformers at the edge of the National Grid to be temporarily switched off and to improve voltage levels throughout the network.
The National Risk Register, established in 2008 to identify different dangers to Britain, also has “comprehensive” plans on how to handle a complete outage of electricity supplies.
telegraph

traduction google

2013 donc, ma foi, je pense que soleil ou pas soleil, j’entends par la une arme à impulsion magnétique qui pourrait être utilisée pour simuler les effets d’une tempète solaire, je vois bien la terre se prendre une gifle si intense que toute activité économique soit impossible pendant des mois voire des années, un peu comme dans le roman  » Ravage  » de Barjavel, c’est peut être ça la solution de nos élites pour stopper le tansfert de leadership de l’occident vers l’asie et  » proteger  » la nature.

La France risque d’avoir de sacrés problèmes à ce moment la, par sécurité les centrale nucléaires vont être débranchées et comme elles fournissent 80% de l’électricite je me demande bien comment ça va se passer….

Il faudra aussi trouver une solution, genre un coffre en plomb ? ou que sais je pour proteger nos diques dures, si il y a une méga EMP et que toutes les données numériques seront effacées, ce serait une catastrophe majeure. En même temps, il est possible aussi que ce soit une manipulation comme le bug de l’an 2000, hiistoire de faire flipper et de gagner du pognon, nous verrons bien…..

Nightmare vision for Europe as EU chief warns ‘democracy could disappear’ in Greece, Spain and Portugal

juin 19, 2010

EU begin emergency billion-pound bailout of Spain
Countries in debt may fall to dictators, EC chief warns
‘Apocalyptic’ vision as some states run out of money

Democracy could ‘collapse’ in Greece, Spain and Portugal unless urgent action is taken to tackle the debt crisis, the head of the European Commission has warned.
In an extraordinary briefing to trade union chiefs last week, Commission President Jose Manuel Barroso set out an ‘apocalyptic’ vision in which crisis-hit countries in southern Europe could fall victim to military coups or popular uprisings as interest rates soar and public services collapse because their governments run out of money.
The stark warning came as it emerged that EU chiefs have begun work on an emergency bailout package for Spain which is likely to run into hundreds of billions of pounds.

Crisis point: Demonstrators protest cuts announced by the Government in Malaga last week in an echo of the Greek crisis

A £650 billion bailout for Greece has already been agreed.
John Monks, former head of the TUC, said he had been ‘shocked’ by the severity of the warning from Mr Barroso, who is a former prime minister of Portugal.
Mr Monks, now head of the European TUC, said: ‘I had a discussion with Barroso last Friday about what can be done for Greece, Spain, Portugal and the rest and his message was blunt: “Look, if they do not carry out these austerity packages, these countries could virtually disappear in the way that we know them as democracies. They’ve got no choice, this is it.”

‘He’s very, very worried. He shocked us with an apocalyptic vision of democracies in Europe collapsing because of the state of indebtedness.’
Greece, Spain and Portugal, which only became democracies in the 1970s, are all facing dire problems with their public finances. All three countries have a history of military coups.
Greece has been rocked by a series of national strikes and riots this year following the announcement of swingeing cuts to public spending designed to curb Britain’s deficit.
Spain and Portugal have also announced austerity measures in recent weeks amid growing signs that the international markets are increasingly worried they could default on their debts.

Other EU countries seeing public protests over austerity plans include Hungary, Italy and Romania, where public sector pay is to be slashed by 25 per cent.
Deputy Prime Minister Nick Clegg, who visited Madrid last week, said the situation in Spain should serve as a warning to Britain of the perils of failing to tackle the deficit quickly.
He said the collapse of confidence in Spain had seen interest rates soar, adding: ‘As the nation with the highest deficit in Europe in 2010, we simply cannot afford to let that happen to us too.’
Mr Barroso’s warning lays bare the concern at the highest level in Brussels that the economic crisis could lead to the collapse of not only the beleaguered euro, but the EU itself, along with a string of fragile democracies.

But it risks infuriating governments in southern Europe which are already struggling to contain public anger as they drive through tax rises and spending cuts in a bid to avoid disaster.
Mr Monks yesterday warned that the new austerity measures themselves could take the continent ‘back to the 1930s’.
In an interview with the Brussels-based magazine EU Observer he said: ‘This is extremely dangerous.
‘This is 1931, we’re heading back to the 1930s, with the Great Depression and we ended up with militarist dictatorship.
‘I’m not saying we’re there yet, but it’s potentially very serious, not just economically, but politically as well.’
Mr Monks said union barons across Europe were planning a co-ordinated ‘day of action’ against the cuts on 29 September, involving national strikes and protests.
David Cameron will travel to Brussels on Thursday for his first summit of EU leaders since the election.
Leaders are expected to thrash out a rescue package for Spain’s teetering economy. Spain is expected to ask for an initial guarantee of at least £100 billion, although this figure could rise sharply if the crisis deepens.
News of the behind-the-scenes scramble in Brussels spells bad news for the British economy as many of our major banks have loaned Spain vast sums of money in recent years.
Germany’s authoritative Frankfurter Allgemeine Newspaper reported that Spain is poised to ask for multi-billion pound credits.
Mr Barroso and Jean-Claude Trichet of the European Central Bank are united on the need for a rescue plan.
The looming bankruptcy of Spain, one of the foremost economies in Europe, poses far more of a threat to European unity and the euro project than Greece.
Greece contributes 2.5 percent of GDP to Europe, Spain nearly 12 percent.
Yesterday’s report quoted German government sources saying: ‘We will lead discussions this week in Brussels concerning the crisis. It has intensified to the point that the states do not want to wait until the EU summit on Thursday in Brussels.”’
At the end of last month the credit rating agency Fitch downgraded Spain, triggering sharp falls on stock markets.
On Friday the administration in Madrid continued to insist no rescue package was necessary. But Greece said the same thing before it came close to disaster.
Yesterday the European Commission and the statistics authority Eurostat met to consider Spain‘s plight as many EU countries consider the austerity package proposed by the Madrid administration insufficient to deal with the country‘s problems.
dailymail
traduction google

Whaou, ce n’est pas rien quand même !!! Des coup d’états militaire en europe.
Des démocraties qui s’effondrent, des dettes insurmontables, des conflits sociaux qui dégénèrent, c’est bon tout ça !!!

Solidarité et progès ont traduit un passage de la déclaration de ce traitre de Barroso :

Selon le Daily Mail, le président de la Commission européenne Jose Manuel Barroso a brandit devant les syndicats européens la menace du fascisme pour faire plier toute résistance aux plans d’austérité.

« Lors d’un briefing extraordinaire aux dirigeants syndicaux la semaine dernière, Jose Manuel Barroso a dépeint une vision ’apocalyptique’ dans laquelle les pays sud-européens frappés par la crise pourraient subir des coups d’état militaires ou des soulèvements populaires face à la hausse des taux d’intérêt et à l’effondrement des services publics causés par la faillite des gouvernements. (…) John Monks, président de la Confédération européenne des syndicats (CES) s’est dit ’choqué’ par la sévérité de la mise en garde de l’ancien Premier ministre portugais. Monks a déclaré : ’j’ai eu une conversation avec Barroso vendredi dernier sur les solutions pour la Grèce, l’Espagne, le Portugal et les autres, et son message a été direct : ’S’ils n’exécutent pas ces plans d’austérité, ces pays pourraient réellement disparaître en tant que démocraties. Ils n’ont pas le choix, un point c’est tout.’ Il est très très préoccupé. Il nous a choqué avec une vision apocalyptique des démocraties européennes s’effondrant à cause de leur dette. »

Barroso et tous ceux qui relaieront ce chantage au nom des marchés financiers sont des crétins menteurs qui devraient être immédiatement exclus de tout poste à responsabilité. Il y a bien un choix face à l’austérité : se débarasser de toutes les dettes toxiques et illégitimes avec une procédure de mise en faillite organisée des banques au niveau mondial, un Glass-Steagall global.
solidarité et progrès

Je ne sais pas si barroso dit cela pour faire peur, un peu comme les américains qui au lendemain du krach de septembre 2008 demandaient de voter le bailout pour empécher que la loi martiale soit déclarée ou si ses craintes sont légitimes et que nous allons voir l’europe s’effondrer totalement. Surement un peu des deux, je ne le dirai jamais assez, nous vivons des moments historiques et nous allons être témoins de véritables drames dans les années qui suivent….

USA : Israël ne lutte pas assez contre la traite des blanches . Du bon vieux traffic de Gentille….

juin 18, 2010

Le rapport du département d’Etat américain attribue cette année encore la note de 2 sur 3 à Israël pour son traitement des problèmes liées au trafic de femmes (d’origine européenne ou autres, d’où l’appellation  »blanches ») vouées à un esclavage sexuel. Il reproche à Israël de ne pas lutter assez sévèrement contre ce fléau.
guysen

« L’armée américaine a envoyé des troupes néo-nazies ‘hardcore’ en Irak et en Afghanistan »

juin 18, 2010

Sous l’administration Bush, l’armée américaine aurait commencé à recruter des néo-nazis et des membres de gangs pour combattre en Afghanistan et en Irak.

Le journaliste d’investigation Matt Kennard parle à RT de ses recherches sur ces allégations ainsi que d’autres problèmes dans l’armée américaine.

extrait traduit:

« Un autre type de membre de gang a commencé à proliférer au sein de l’armée, à l’évidence grâce à la baisse des exigences dans le recrutement, et d’une tendance de plus en plus marquées chez les recruteurs à faire la sourde oreille. En Juillet, une étude réalisée par le Southern Poverty Law Center, qui surveille les milices racistes et d’extrême-droite, a constaté qu’en raison de la pénurie de « main d’oeuvre » au sein de l’armée, « un grand nombre de néo-nazis et de skinheads extrémistes » sont maintenant en service dans les forces armées. « Les recruteurs permettent sciemment aux néo-nazis et aux suprémacistes blancs de s’engager dans les forces armées, et les commandants d’unités ne les excluent pas de l’armée, même après que nous les ayons positivement identifié comme extrémistes ou membres de gangs », a déclaré Scott Barfield, un enquêteur du Département de la défense cité dans le rapport.

Le New York Times a noté que le magazine néo-nazi « Resistance » se livre en fait a du recrutement pour l’armée américaine, en exhortant les « skinheads à s’engager dans l’Armée de terre, et à demander à être affectés à des unités d’infanterie légère. » Comme l’explique le magazine, « la prochaine guerre raciale, et le nettoyage ethnique qui en résultera, sera avant tout une guerre de fantassin. …Il s’agira d’un combat de maison à maison …Jusqu’à ce que votre ville soit nettoyée et que les races étrangères soient chassées dans la campagne, où elles pourront être traquées et « nettoyées ». »

Apparemment, l’incitation à s’engager a fonctionné. Barfield a indiqué que lui et d’autres enquêteurs ont identifié un réseau de néo-nazis en service actif dans l’Armée de terre et la Marine réparti entre cinq installations militaires dans les cinq États. « Ils communiquent entre eux au sujet des armes, du recrutement, sur le fait de garder leur identité secrète, et sur leur organisation au sein de l’armée », a-t-il dit. »

Voir également ceci

L’armée américaine à aussi recruté des membres de de gangs criminels
infoguerilla.fr

C’est une logique de mercenariat, envoyer des néo nazis (des néo nazis sionistes plutot, les nazis étaient antisémites et aucun nazi n’ irait se battre pour des guerres ou les intétêts juifs sont importants), ce qui motive ces gens c’est une islamophobie teintée d’un messianisme louche à base de fondamentaliste chrétien, mouvement qui supporte israél en espérant que l’apocalypse arrive et que les juifs se convertissent au christianisme, bref que des bons !

Comment voulez vous qu’il n’y ait pas de massacre de civils avec des gens comme ça, une fois de plus ce sont des décisions qui devraient mener les instigateurs devant les tribunaux avant d’aller en prison .

Comment va-t-on recréer le franc ?

juin 18, 2010

Contrairement aux espoirs annoncés, l’euro a manifestement échoué. A l’intérieur de la zone concernée, il n’a engendré qu’une faible croissance économique, une délocalisation des activités industrielles et la persistance du chômage, tout en accentuant les divergences entre les pays membres. La politique de la Banque centrale européenne a en effet suscité une surévaluation chronique de la monnaie unique européenne, et elle a permis un endettement accentué des nombreux agents économiques, tant publics que privés. Au lieu de jouer un rôle d’entraînement, l’Allemagne a mené une politique salariale inutilement restrictive, accentuant le déficit de certains pays de la zone, au point de les conduire au bord du gouffre

Sur le plan économique, l’euro ne pourrait être poursuivi qu’en menant un fédéralisme budgétaire, solution préconisée par Messieurs Jean-Claude Trichet et Dominique Strauss-Kahn. Cohérente sur le plan économique, cette solution est inapplicable politiquement dans un régime démocratique. Elle impliquerait le même type de transferts budgétaires que celui qui existe, à l’intérieur de chacune des nations, entre les régions riches et les régions pauvres. Or l’Europe n’est pas une nation, qui a l’habitude d’accepter cette forme naturelle de solidarité. Le pays le plus riche, l’Allemagne, exclut même formellement une telle formule, ayant déjà suffisamment payé pour mettre à niveau les länder de l’ex-RDA.

A plus ou moins brève échéance, l’euro est donc condamné. La question n’est donc pas de savoir s’il faut recréer le franc : une telle issue est inéluctable. La seule question pertinente est de connaître les conditions dans lesquelles ce processus va se dérouler.

Le plus grave serait de subir en catastrophe, sous la pression de la spéculation, une dislocation désordonnée de la zone euro. Au lieu de pratiquer la politique de l’autruche, en se berçant d’illusions, il faut donc préparer calmement la solution alternative qui va s’imposer impérativement. D’une part, en précisant les conditions de recréation des différentes monnaies nationales, et en particulier du franc français. D’autre part, en mettant en place un nouveau système monétaire européen.

Techniquement, la recréation du franc français, comme celle des autres monnaies de l’actuelle zone euro, est une solution facile, qui prendra au plus quelques mois. On a déjà l’expérience de l’opération inverse, qui a abouti à la création de l’euro, et on connaît l’exemple de diverses zones monétaires qui se sont scindées, que ce soit lors de la division de la Tchécoslovaquie ou lors de l’éclatement des anciennes fédérations soviétique et yougoslave. Il conviendra simplement de dissoudre la Banque centrale européenne, de répartir ses réserves de change au prorata des apports initiaux, et de restituer à la Banque de France l’intégralité de ses attributions.

La seule question posée est de savoir quel taux de conversion devra être adopté. La première solution, qui satisferait les nostalgiques, serait de prendre l’inverse de ce qui avait été retenu lors du passage à l’euro, c’est-à-dire de revenir au franc ancien qui existait avant 2002, en multipliant tous les chiffres par 6,55957. Cette formule aurait deux inconvénients : d’une part, de favoriser le dérapage inflationniste en troublant les consommateurs, comme ce fut le cas lors de l’opération de 2002 ; d’autre part, de modifier tous les contrats existants. La seconde solution, qui serait sans doute la meilleure, serait de prendre le taux de conversion le plus simple, c’est-à-dire de décréter qu’un franc nouveau est égal à un euro.

NOUVEAU SYSTÈME MONÉTAIRE EUROPÉEN

Vis-à-vis des autres monnaies, la valeur d’un franc nouveau sera déterminée par le marché des changes. Elle évoluera en fonction de la politique qui sera menée en France, tant dans l’économie que dans la gestion du change. Il est faux de s’imaginer que notre pays soit fatalement laxiste, car il fut autrefois exemplaire (à l’époque du général de Gaulle jusqu’en 1968, puis de Georges Pompidou). Non seulement la création d’un franc nouveau ne nous dispensera pas des efforts nécessaires pour rétablir la situation budgétaire et pour résoudre le problème des retraites, mais elle facilitera leur solution en permettant de retrouver les moyens de la croissance économique.

La création d’un franc nouveau doit aller de pair avec l’organisation d’un nouveau système monétaire européen, afin de sauvegarder les aspects positifs de l’Europe, tout en tirant les leçons des difficultés qu’avait connues l’ancien SME mis en place en 1979. Il conviendra de ne pas se focaliser sur les taux de change nominaux, mais de ne retenir que les taux de change réels, c’est-à-dire les niveaux relatifs de prix des pays les uns par rapport aux autres. Le maintien d’un taux de change réel exige que le taux de change nominal de la monnaie correspondante puisse varier en fonction des écarts d’inflation, en plus (appréciation) pour un pays peu inflationniste, en moins (dépréciation) pour un pays trop inflationniste.

La mise en place de ce nouveau système monétaire européen implique que l’on mette en priorité la politique de change dans chacune des nations européennes, compte tenu des anticipations des opérateurs. En influant sur le taux de change nominal, et tout en stérilisant ses effets internes, cette politique permet d’obtenir le taux de change réel qui est désiré pour chaque nation. Celui-ci doit être conforme à la solidité de son appareil productif, c’est-à-dire qu’il doit être d’autant plus bas que le pays est plus fragile structurellement afin d’équilibrer sa balance commerciale.

Ainsi, entre les pays européens, il faudra s’accorder sur les niveaux des taux de change réels qui correspondent à leur situation objective, en permettant aux pays en retard de se développer plus vite, mais sans leur donner un avantage excessif de compétitivité. Vis-à-vis du reste du monde, une monnaie commune, telle que l’écu, sera créée comme la moyenne pondérée des monnaies nationales, mais son taux de change réel devra demeurer réaliste, c’est-à-dire que le niveau moyen des prix européens ne devra pas être trop cher.

Mais la politique de change n’est pas toujours efficace si l’on se trouve en présence de partenaires dont la monnaie est visiblement trop bon marché, parce qu’ils achètent des réserves en devises étrangères (cas de la Chine). Sans pour autant s’engager dans la voie dangereuse du protectionnisme, la solution sera alors d’établir les conditions d’une concurrence loyale dans les échanges commerciaux avec les pays fautifs, par des prélèvements à l’importation et par des restitutions à l’exportation, comme Maurice Lauré l’avait préconisé en 1993.
Gérard Lafay, professeur émérite à l’université Paris-II
le monde

Il est bon ce prof, il oublie juste de dire que nous devrons également retrouver notre souveraineté économique avec la possibilité de battre monnaie comme avant 1973 et le transfert de la création monétaire de l’État aux banques privées.
Lisez les commentaire sur le site du Monde, vous verrez, ils vont tous dans le même sens,  » c’est n’importe
quoi  » ! Les gens sont vraiment stupides, l’euro les a ruiné et pourtant ils en redemandent !!!! La propagande a bien fonctionné, voila dix ans qu’on nous dit tous les jours que l’euro est irréversible, que le retour vers le franc serait une défaite et un replis sur soit et peu de gens remettent cela en cause.
Asselineau fait une conférence aujourd’hui, dès quelle sera en ligne je la mettrai sur le blog. Sortir de l’euro et de l’europe est non seulement possible mais nécessaire si nous ne voulons pas nous fondre dans l’europe fasciste qui se construit.
J’aime mon pays, plus de 1000 d’histoire que j’admire (tout en étant critique sur certaine chose, ce que certains ne comprennent pas, critiquer son pays ne veut pas dire qu’on l’aime pas…), ces 30 dernière années tout a été fait pour laisser la ntion aux raciste et aux fascistes, la gauche est grandement responsable et la droite également, chacun ont été hypocrite sur les sujets qu’ils devaient représenter, le social pour la gauche tout en appliquant le modèle libéral et la droite qui se dit gaullienne tout en livrant la souveraineté du pays à Bruxelles.

Bref, le problème c’est que je ne crois pas que l’on va sortir de l’euro et de l’europe, j’ai peur que ce soit le contraire, la faillite des états va faire en sorte que le conseil de l’europe va prendre en main tous les leviers de contrôle des nations, il est possible aussi que les nations et l’europe s’effondrent en même temps mais lorsque la situation redeviendra normale ce sera une autorité supranationale qui prendra toutes les décisions.

Hillard pense que la providence nous sauvera ( il valide donc que nous avons des satanistes dégénérés en face…)

L’OCDE confirme l’avènement d’un nouvel ordre économique

juin 18, 2010

En 2030, les pays en développement pèseront plus lourd que les pays riches dans le PIB mondial, selon une étude publiée mercredi. La nouvelle prospérité ne profite pas à tous

La trentaine des pays développés et riches pesait 60% dans l’économie mondiale en 2000. En 2010, leur poids est descendu à 51%. Et dans vingt ans, il ne sera que de 43%.

La redistribution de la richesse mondiale est un thème récurrent depuis quelques années, mais c’est la première fois qu’une étude de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le club des pays riches, décortique, chiffres à l’appui, ce tournant historique. La transformation a commencé il y a une trentaine d’années, notamment avec le passage de la Chine d’un système d’économie centralisée à une économie de marché. Elle s’est accélérée au tournant de siècle et est passée à la vitesse supérieure dans le sillage de la crise financière et économique de 2008-2009.

Un monde à quatre vitesses

Outre le poids grandissant des pays en développement dans l’économie mondiale, cette transformation se manifeste de multiples façons. En début d’année, la Chine est devenue le premier exportateur mondial, dépassant l’Allemagne. L’an dernier, elle est devenue le premier partenaire commercial du Brésil, de l’Inde, de l’Afrique du Sud, détrônant les Etats-Unis et l’Europe. La multinationale indienne Tata, présente dans de multiples filières, allant de la lessive à la haute technologie civile et militaire, est le deuxième investisseur en Afrique subsaharienne. En 2008, quelques pays émergents détenaient 4200 milliards de dollars de réserves de changes, soit plus d’une fois et demie le montant aux mains des pays riches. Plus de 40% des chercheurs du monde viennent d’Asie…

L’étude de l’OCDE note que les échanges Sud-Sud ont explosé ces vingt dernières années. Entre 1990 et 2008, le commerce mondial a été multiplié par quatre, mais entre les pays du Sud, il a augmenté de dix fois. A l’avenir, les flux Sud-Sud pourraient être l’un des principaux moteurs de l’économie mondiale. Après la chute du communisme, le système d’économie de marché s’est imposé partout dans le monde, rappelle l’OCDE. La Chine, l’Inde et l’ex-Union soviétique, autrefois de grandes économies fermées, ont libéré 1,5 milliard de travailleurs, ce qui a permis de produire des marchandises et des services à bas prix pour la planète entière et à leurs pays de décoller. Ces mêmes travailleurs sont devenus des consommateurs avec un pouvoir d’achat en croissance constante. Ce phénomène a stimulé la demande mondiale des matières premières, des produits industriels et agricoles ainsi que des services. Il n’en fallait pas plus pour dynamiser la croissance. L’OCDE signale que les revenus croissants ont permis aux nombreux pays de passer du statut de débiteur à celui de créancier.

Le rééquilibrage n’est toutefois pas uniforme. Le monde roule désormais à quatre vitesses: les pays riches, les pays convergents, les pays en difficulté et les pays pauvres. Cette nouvelle géographie met en évidence le fait qu’un grand nombre de personnes sont sorties de la misère (moins de 1 dollar par jour), notamment en Inde et en Chine, mais que le fossé entre riches et pauvres peut encore saper la nouvelle prospérité.
le temps

Comme ça c’est dit, notamment  » Entre 1990 et 2008, le commerce mondial a été multiplié par quatre, mais entre les pays du Sud, il a augmenté de dix fois. A l’avenir, les flux Sud-Sud pourraient être l’un des principaux moteurs de l’économie mondiale.  »

Nous autres occidentaux allons devenir inutiles dans le commerce mondiale, nous nous sommes fait bouffer à notre propre jeu, faire de l’argent !!!!

Mais je ne crois pas à l’incompétance de nos élites, si l’occident se saborde, ce n’est pas pour rien, il fallait faire tomber les occidentaux de leur piedestale, pour nous fondre ensuite dans ce gouvernement mondial.
N’oublions pas cette phrase attribué à rockefeller qui disait qu’un jour les américains seraient content de voir des casques blues déployés aux usa lors d’émeutes.
Il fallait être stupide pour ne pas comprendre que nos élites, après s’en être pris aux sud américains, aux africains, aux arabes ou aux asiatiques ne s’en prendraient pas ensuite à nous.
Et comme nous n’avons rien fait pour aider ces gens, nos élites ont pris tellement d’importance que maintenant il est très difficile de renverser le cours des évènements.
Nos élites n’aiment pas les êtres humains, qu’ils soient blancs, jaunes ou noirs, il suffit d’ailleurs de regarder ce qui s’est passé en europe dans le siècle passé, les deux guerres ont tué des dizaines de millions d’européens.

Bref, l’autodestruction de l’occident est volontaire, détruire les états nations et anéantir psychologiquement les gens pour qu’ils acceptent le NWO, voila le projet….

Des intellectuels israéliens appellent au boycott d’Israël

juin 18, 2010

– Un groupe d’intellectuels juifs israéliens a œuvré à élargir la campagne mondiale de boycott d’Israël, en vue de l’amener à changer sa politique envers les Palestiniens, à arrêter toutes les formes d’oppression et de persécution à leur encontre, et à conclure la paix avec eux.

Matan Cohen, chef de file de la campagne mondiale de boycott des universités israéliennes, a déclaré « qu’il existe près de 100 organisations dans le monde qu’il a réussies, avec ses compagnons, à mobiliser afin de boycotter les universités israéliennes ». Cette campagne rencontre un franc succès particulièrement aux Etats-Unis. Pour Matan Cohen, « les crimes de guerre commis par les gouvernements israéliens contre les Palestiniens nécessitent une forte dissuasion de par le monde, et il n’y a pas mieux qu’une action israélienne déclarée pour les combattre ». Et de poursuivre : « le ministre israélien qui contribue aux crimes de guerre est illégitime. Et l’université qui entretient des relations normales avec Israël est, elle aussi, illégitime ».

Un autre groupe d’intellectuels israéliens agit à travers Internet pour convaincre des groupes musicaux occidentaux de ne pas se produire dans des concerts en Israël. Au cours des dernières semaines, trois groupes ont été persuadés d’y annuler leurs présentations. Un maître de conférences de mathématiques, et l’un des instigateurs de la campagne, a souligné : « nous nous sommes adressés à ces groupes à travers Facebook, en nous présentant comme des militants des droits de l’Homme en Israël ; nous les avons interrogés, comment ils acceptent de venir chanter en Israël à l’heure où l’armée israélienne commet des crimes contre les Palestiniens, et ceux qui les soutiennent ».

Un autre professeur israélien de mathématiques, membre de cette campagne, a souligné « qu’Israël a prouvé qu’il se plie facilement aux pressions internationales. C’est pour cela, qu’on essaie de mobiliser le monde contre les crimes israéliens jusqu’à ce qu’ils s’arrêtent, et nous avons , pour ce faire, des soutiens de par le monde ». Selon les membres de la campagne, « il y a des actions qui sont menées, sans être ébruitées dans les médias, comme celle des hommes d’affaires israéliens ou d’hommes politiques qui ont fait l’objet d’un traitement humiliant à l’étranger, ou le boycott des marchandises des colonies qui a commencé en Israël, et s’est répandu, a posteriori, en Europe ».

Un Juif britannique, professeur de son état, a suscité un grand bruit en Israël, à travers des actions analogues. Interrogé sur ses actions à travers lesquelles il cherche à prouver qu’Israël a commis des crimes de guerre pendant la dernière guerre contre Gaza, il a répondu « qu’il s’agit là d’une forme de défense d’Israël qu’il aime », en ajoutant : « moi, je veux sauver Israël de ses dirigeants. Ces derniers montrent Israël comme un Etat de guerre qui ne connaît pas la morale, ni les valeurs. Un Etat qui nuit à ses voisins et est responsable d’effusions de sang. Ces caractéristiques ont accompagné par le passé le régime d’apartheid jusqu’à sa chute. Israël ne changera pas sa politique, sauf s’il constate que le monde entier se dresse contre lui, et est prêt à lui faire subir des pressions économiques ». Et de poursuivre : « Si l’on est rassuré que cette action n’inspire pas inquiétude, et qu’elle ne concerne que quelques centaines d’individus, notre assurance n’est pas à sa place. Le boycott d’Israël prend une ampleur inquiétante. Soit, vous sortez dans la rue contre le gouvernement pour en préparer la chute, soit vous supportez les conséquences de la politique de boycott ».
source

Cette action de juifs résolument motivés à boycotter les produits israéliens mais aussi à éviter ce pays pour des artistes est très réjuoissante. Leur jugement sur israél est sans appel, nous avons des gouvernements de criminels de guerre, le nier est faire preuve de collaboration avec l’imperialisme sioniste.
La une de courrier international fait le constat de  » la fracture entre israél et la dispora juive », espérons que ce ne soit pas juste une soupape morale, histoire de dire que certains juifs se sont opposés.
Et ce n’est pas le cas du CRIF de prasquier :
 » Je veux que le CRIF soit l’atout maître d’Israël en France  » source
Bref, merci à ces juifs de faire en sorte que leur frère fascistes de palestine reviennent dans le droit chemin et fassent la paix avec les palestiniens.

La Russie est véxée des sanctions unilatérales occidentales contre l’Iran, et parle de mépris du partenariat Russo-occidentale.

juin 17, 2010

Moscou est déçu par la décision des Etats-Unis et de l’Union européenne d’adopter des sanctions supplémentaires contre l’Iran et la qualifie de mépris pour le partenariat avec la Russie, a indiqué jeudi, dans un commentaire, la diplomatie russe.

« Nous sommes déçus par ce genre de décisions qui sapent les bases de notre dialogue et de notre coopération à la recherche de voies à emprunter pour régler le problème nucléaire iranien. (…) Les Etats-Unis et l’Union européenne font preuve de mépris politique pour le partenariat avec la Russie », stipule le document.

Réunis en sommet jeudi à Bruxelles, les dirigeants de l’UE ont convenu d’adopter des sanctions supplémentaires contre Téhéran suite à son refus de coopérer sur son programme nucléaire. Les nouvelles sanctions prévoient un gel d’investissements dans le secteur énergétique iranien ainsi qu’interdisent tout transfert de technologies, d’équipements ou de services dans ce domaine.

Il a aussi été proposé d’interdire l’exportation vers l’Iran des produits susceptibles d’être utilisés à des fins militaires.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté le 9 juin une résolution imposant un quatrième train de sanctions contre l’Iran. Ce document, dont le texte reprend et élargit le champ des sanctions décrétées auparavant, a été rédigé par les Etats-Unis et amendé par les Six médiateurs pour le dossier nucléaire iranien (Russie, USA, Grande-Bretagne, France, Chine et Allemagne).
novosti

Les russes sont vraiment des sales hypocrites, comme si ils ne savaient pas que les sanctions de l’Onu ont surtout été votées pour permettre ensuite des sanctions unilatérales des occidentaux. Je ne leur pardonnerai jamais de s’être foutus de la gueule des iraniens de cette manière avec les missiles S-300, les contrats ont été signés en 2005, c’est pas croyable. D’autant qu’entre temps, ils S-400 aux saoudiens, des S300 aux vénézuéliens, et les turques sont en discussion pour acheter des S-400, il n’y a vraiment que les iraniens qui n’y ont pas droit.

Ne pas vendre des systèmes défensifs à un pays acculé, c’est vraiment petit, les russes , quoiqu’on en dise sont aux ordres des élites occidentales, cela ne change pas de l’ère soviétique, souvenez vous des écrits de Sutton et Villemarest. Il suffit d’observer la Russie sur la scène internationale depuis la fin de l’union soviétique. Zéro influence, la Yougoslavie s’est fait démembrer puis la Serbie sans que la Russie ne lève le petit doigt, ses anciens satellites sont entrés dans l’Otan, les USA ont des bases en asie centrale, la minuscule Géorgie a même osé attaquer l’immense Russie ! son extrème orient se fait envahir par les chinois, chinois qui deviennent essentiels pour developper la région, la population russe perdant 800 000 habitants par an, heureusement que l’Ukraine est revenue dans le giron russe et que south et nord stream sont en passe d’être construit. La Russie n’ a aucun pouvoir sur la scène internationale, sa puissance véritable n’est pas les armes nucléaires mais sa situation géographique et comme c’est très peu peuplé, il ne peut pas y avoir de mouvement de sécession, la Russie est un pivot central pour l’édification du monde de demain, que ce soit le NWO ou une organisation multipolaire, ce pays est un trait d’union enntre l’europe et l’asie et un tunnel ou un pont est possible sur le détroit de Bering reliant l’asie et l’amérique.
En attendant, les russes ne sont un contre poids à personne, ils jouent dans un theatre d’ombre, honnêtement je suis vraiment surpris que les missiles ne seront pas livrés, et imaginez que la centrale nucléaire de bushehr est en construction depuis 1999, officiellement les travaux ont été terminés en 2009 et elle devrait fonctionner cet été. source.

Bref, j’espère que la Chine aura un peu plus de courage, de voir que personne n’ose s’oposer réellement aux USA alors qu’ils sont en plein effondrement économique, me fait penser que les dirigeants du monde entier savent que les américains ont des armes de destructions massives non nucléaire, des laser, des virus, des trucs inimaginables et du coup tout le monde a peur de la réaction des américains.

Ancien ambassadeur US au Liban : nous avons payé plus de 500 millions de dollars pour ternir l’image du Hezbollah

juin 17, 2010


Certes , ce n’est pas une première que des millions de dollars soient dépensés pour nuire à la réputation et à l’image du Hezbollah et donc de la Résistance !
Mais quand c’est un haut responsable américain qui l’avoue voire s’en vante, la question cela mérite une pause !
Jeffrey Feltman, ex-ambassadeur des Etats-Unis au Liban et actuellement secrétaire d’Etat adjoint pour les Affaires du Proche-Orient a expliqué à la commission du Sénat chargée des affaires du Proche-Orient et de l’Asie centrale son point de vue sur le Hezbollah et sa position au Liban … Or le plus important dans ses propos c’est son témoignage sur le rôle financier des Etats-Unis au Liban pour nuire à l’image du Hezbolah !

« Les États-Unis ont fourni de l’aide et du soutien au Liban afin de réduire l’attirance de la jeunesse libanaise envers le Hezbollah à la, et ce à travers l’USAID et le Partenariat moyen-oriental. Nous avons versé plus de 500 millions de dollars à cet effort, a déclaré Feltman ! »

Le député du bloc de la Résistance, sayed Nawaf Moussaoui a déclaré sur notre chaîne al-Manar : « Selon nos informations, il est possible de vérifier ce que Feltman a dit à savoir que les États-Unis ont payé à la presse, à des partis, à des individus plus de 500 millions de dollars via l ‘Agence américaine pour le développement et via le partenariat Moyen-Orient et l’argent est versé. Et donc tous les discours et les insultes sans compter les accusations exprimés contre le Hezbollah ont été financés de l’administration américaine.  »
Moussawi a dénoncé l’affaire au Parlement, en promettant qu’un tel scandale sera poursuivi et dénoncé devant toutes les commissions parlementaires jusqu’à ce que tous les dossiers liés à un tel scandale soient ouverts et traités par la justice libanaise.
almanart

Comme ça c’est clair, il y a eu des PSYOPS dans l’air et cela a couté un demi miiliard de dollars avec à la clé un échec au Liban mais une victoire pour la perception du Hezbollah par les occidentaux.

Cette interview de l’ancien patron de la DST Yves Bonnet date de 2008 et est très instructive :

Extaits d’un entretien avec Yves Bonnet, ancien directeur de la DST (Direction de la Surveillance du Territoire).

Pourquoi toute cette préoccupation internationale au Liban ?

Trois pays veulent s’ingérer au Liban, les États-Unis, l’Arabie Saoudite et Israël. Leurs intérêts convergent et la coopération américano saoudienne, via le club Welch, est forte au Liban. Les États-Unis souhaitent transformer le Liban en une base à partir de laquelle ils auront à faire pression sur la Syrie et le Hezbollah.

Que voulez-vous dire par club Welch ?

Il s’agit du groupe Geagea-Joumblatt-Hariri-Sanioura ; ce groupe est totalement sous les ordres de David Welch.

Pourquoi nommez-vous ce groupe « club Welch » ?

Regarder l’actuelle situation au Liban. La division est grande et une de ses conséquences, la faiblesse des chrétiens dans leur incapacité de choisir un président de la République, sans l’accord des États-Unis, d’Israël et de l’Arabie Saoudite.Lors de ma visite du Liban, j’ai été surpris de l’importance de cette division provoquée par l’ingérence étrangère.

Tout le monde vise à imposer sa volonté aux libanais, en premier, notre ministre Bernard Kouchner qui, à une époque, avait déclaré que l’armée libanaise devait détruire le camp de Nahr Al Bared. Je suis persuadé que, sans aucune ingérence étrangère, les libanais auraient pu former un gouvernement d’unité nationale.

Qui, d’après vous, a interdit la formation de ce gouvernement ?

Les États-Unis et Israël ; autrement, qui a intérêt à ce que ce gouvernement ne soit pas formé ? La division au Liban sert en priorité l’intérêt d’Israël.Lors de ma visite en août 2006, j’avais constaté que le Liban traversait une période que l’on pouvait qualifier d’unité nationale, ceci grâce aux positions de Michel Aoun et de Hassan Nasrallah. A cette époque, Nasrallah avait été très intelligent en considérant la victoire du Hezbollah comme étant celle de tous les libanais ; simultanément, Aoun était resté fermement solidaire de la Résistance durant toute la période d’agression israélienne. Les États-Unis et Israël s’attèlent aujourd’hui à diviser les libanais selon la formule connue « diviser pour régner ».

Pourquoi l’armée libanaise mena le combat de Nahr Al Bared ?

Les États-unis exprimaient leur volonté de revenir militairement au Liban. Cependant, la partie Sud du pays étant sous l’influence du Hezbollah, la solution idéale était alors de s’infiltrer par la porte nord en réanimant l’ancien projet de construction d’une base militaire à cet endroit. D’où l’idée de quelques uns aux États-Unis de provoquer des troubles au nord du pays pouvant ainsi fournir le prétexte à une présence militaire au Liban. Sur ce sujet, il faut savoir que les groupuscules connus sous le nom de Fath Al Islam étaient soutenus financièrement par les Hariri, avec un salaire mensuel de sept cent dollars par individu. Il n’est pas nécessaire d’en débattre compte tenu de la véracité de cette information. Ainsi, l’armée libanaise tomba dans ce grand piège qui lui était tendue ; elle fut contrainte à s’engager dans un dur affrontement dont elle n’avait pas besoin. Quand je vois Monsieur Kouchner se comporter comme un général d’armée et je l’entends appeler à la destruction de Nahr Al Bared, je devine l’importance de l’irresponsabilité avec laquelle ce sujet avait été traité.

Qui est derrière les attentats au Liban ?

Là se présente à nouveau la question de savoir : à qui profite ces crimes ? Peut-on alors accuser la Syrie ? Les syriens savent parfaitement que leur pays est la principale cible. Je crois que la Syrie est totalement étrangère à ces attentats.

D’après vous, qui a assassiné Wassam Eid ?

Cet assassinat est l’œuvre de ceux qui étaient proches de lui et qui travaillaient dans son entourage. Ici, l’essentiel n’est pas de connaître les exécutants de ce crime mais plutôt les commanditaires.

Pourquoi tous ces assassinats ?

A travers ces assassinats, le but recherché est le maintien de la crise et son aggravation. Ces attentats ne ciblent un individu que dans l’unique but d’aggraver cette crise. De là nous nous posons une question au sujet de l’assassinat de Pierre Gemayel et sur l’importance du dérangement que représentait cette personne. En vérité, le but de cet assassinat était la propagation du feu amorcé sur le fil conducteur de la crise.

D’après vous, pourquoi monsieur Geagea ressent-il tant de force et d’assurance ? Une seule explication à cela : il est du côté de ceux qui exécutent ces crimes. Toujours à propos des ces assassinats, monsieur Joumblatt accuse le Hezbollah.….Il est certain pour tous que le Hezbollah n’a aucun lien avec tous ces crimes qui servent les intérêts de ses ennemis.

Vos déclarations se basent-ils sur des faits ou des analyses ?

Les deux à la fois. A propos de l’assassinat du premier ministre Rafic Hariri les enquêteurs affirment qu’ils possèdent des preuves. Mais alors qu’ils les avancent. Pourquoi ne les annoncent-t-ils pas ?

A propos de l’entente Hezbollah/Courant Patriotique Libre, comment appréciez-vous cette entente ?

D’abord il faudra que l’on signale la modération et le calme qui caractérisent la personnalité de Hassan Nasrallah. A travers cette entente, Michel Aoun a agit en écartant tous les dangers d’une nouvelle guerre civile. Le Hezbollah est un fort garant aux chrétiens et à leur rôle important au Liban et au Moyen Orient. Si j’étais chrétien libanais, je me serais allié à Michel Aoun et aurais soutenu sa politique. Croyez-vous que les chrétiens au Liban, de surcroît minoritaires dans le monde arabe, pourraient vivre sous l’emprise salafiste ?

A propos de la politique de la France envers le Liban, comment appréciez-vous cette politique ?

Cette politique interpelle la désolation, ceci depuis le règne de Jacques Chirac qui confondait ses intérêts avec ceux de la France. Avec Nicolas Sarkozy, les considérations personnelles ne sont plus comme elles étaient du temps de Chirac ; cependant Sarkozy n’est pas Charles De Gaulle et est très proche des américains. Quant au ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner, il est l’homme des idéologies et agit en s’y référant. Dans la situation libanaise et dans la question iranienne, souvent il agit à partir de ses émotivités juives ; n’était-t-il pas un des rares qui avaient soutenu l’invasion de l’Iraq ?

Vous avez évoqué le caractère modéré du Hezbollah ; cependant les médias en France disent le contraire ?

Les médias en France tentent de faire croire et admettre que le Liban est divisé en deux parties : le groupe de la démocratie, c’est-à-dire celui au pouvoir et le groupe pro syrien, c’est-à-dire l’opposition.

Sur quoi vous vous basez pour croire que le groupe au pouvoir est plus démocratique que les autres ?

L’ironie est le fait qu’une bonne majorité des gens actuellement au pouvoir, s’était rassasié depuis longtemps, tout en étant à table, hôte de syriens, et qu’aujourd’hui elle accuse Michel Aoun d’être proche de la Syrie. Enfin, le Hezbollah en 2008 n’est pas celui de 1985. Il est un mouvement de résistance à l’occupation, et son chef, Hassan Nasrallah, agit au Liban comme avait agit De Gaulle en France.

Avez-vous l’intention de visiter prochainement le Liban ?

Je visite souvent le Liban et mon plus grand souhait est de rencontrer un jour Hassan Nasrallah : cette divine personnalité mérite grand respect

Source : Al Intiquad, 8/02/2008

Traduction par Raymond Richa
source

De quoi déstabiliser les bien pensant, quand j’entends comment le Hezbollah et le Hamas sont traités, ça me fout les glandes, c’est de la basse propagande et pourtant les gens y croient.
D’autres articles interessants :
Liban, bush et les Hezbollah 1
liban, bush et les Hezbollah 2
Les États-Unis doivent-ils cesser de bloquer l’élection présidentielle libanaise ?
Et si vous avez le temps, lisez  » l’effroyable imposture 2  » de Meyssan sur la situation au Liban et cette improbable alliance américano-saoudo-israélienne.

Marée noire: Obama arrache 20 milliards de dollars à BP . La situation doit vraiment être grave pour que BP accepte. (même si ils ont les moyens)

juin 16, 2010

Le président Barack Obama a obtenu mercredi que les dirigeants de BP, convoqués à la Maison Blanche, acceptent de mettre 20 milliards de dollars de côté pour indemniser les victimes de la marée noire qui ne cesse de s’étendre au large des côtes américaines.

« Je suis heureux d’annoncer que BP est d’accord pour mettre 20 milliards de dollars de côté afin de satisfaire les demandes de dédommagements à la suite de cette pollution », a déclaré M. Obama à l’issue d’une visite de plus de quatre heures des responsables de la société pétrolière britannique au siège de la présidence.

« Ces 20 milliards de dollars vont assurer que les demandes d’indemnisations des habitants et des entreprises seront honorées. Et ce n’est pas un plafond. Les gens du golfe (du Mexique) ont ma parole, BP répondra à ses obligations à leur égard », a affirmé le président, qualifiant la réunion de « constructive ».

BP a en outre accepté de mettre en place un fonds de 100 millions de dollars en faveur des ouvriers du secteur du pétrole licenciés à la suite de la marée noire, a indiqué le président.

Selon un haut responsable de la Maison Blanche, M. Obama a passé 20 minutes avec les responsables de BP au début de la réunion, à laquelle participaient plusieurs de ses proches collaborateurs, et encore 25 minutes à l’issue de celle-ci avec le président de la société, Carl-Henric Svanberg, dans le prestigieux Bureau ovale.

Juste après les déclarations de M. Obama, M. Svanberg a confirmé face aux journalistes à l’extérieur de la Maison Blanche que son groupe avait accepté le principe de ces 20 milliards de dollars, et révélé que BP ne paierait pas davantage de dividendes à ses actionnaires cette année.

Les 20 milliards seront supervisés par l’influent avocat Kenneth Feinberg, qui avait été chargé des indemnisations des victimes du 11-Septembre, selon la source proche du dossier. Le compte sera géré de manière indépendante sur plusieurs années afin de répondre aux demandes d’indemnisations d’individus et d’entreprises touchés par la catastrophe.

Mardi soir, dans un discours solennel retransmis en direct à la télévision, M. Obama s’en était pris à « l’inconscience » de BP, accusé aux Etats-Unis d’avoir pris des risques avec la plateforme Deepwater Horizon, qui a explosé le 20 avril à 80 km des côtes.

BP a indiqué lundi avoir déjà dépensé 1,6 milliard de dollars pour répondre à la catastrophe, mais des experts estiment qu’elle pourrait au final lui coûter entre 30 et 100 milliards.

A Londres, le Premier ministre britannique David Cameron a tiré la sonnette d’alarme à propos des risques financiers pesant sur le groupe, estimant que BP avait « besoin de certitudes » sur ce qu’on attend de lui aux Etats-Unis.

Mardi, les autorités ont une nouvelle fois révisé à la hausse l’étendue de la pollution, estimant que jusqu’à 60.000 barils de brut se déversaient quotidiennement dans l’océan, soit 50% de plus que la précédente estimation « haute ». BP espère pouvoir en pomper bientôt 90% à la source.

Mais entre 300 et 500 millions de litres d’hydrocarbures auraient déjà fui du puits situé par plus de 1.500 mètres de fond.

Voulant dépasser au plan politique une crise qui pèse sur sa présidence à cinq mois d’élections législatives cruciales, M. Obama en a appelé mardi à l’esprit d’innovation des Américains pour faire basculer le pays dans les énergies « propres ».

Mais débloquer ce dossier au Sénat risque d’être ardu, à en juger par les réactions mitigées des républicains qui ont exhorté M. Obama à ne pas « exploiter cette crise pour imposer une taxe sur l’énergie aux familles qui peinent à joindre les deux bouts ».
romandie

je ne connais pas trop l’historique des indemnités versées à la suite d’une pollution, mais je ne crois pas que cela soit déja arrivé, 20 milliards de dollars, la loi précédente plafonnait le montant à 80 millions !!!

Il faut absolument que vous voyez cette interview, espérons que ce monsieur se trompe parceque sinon deep water enverra tchernobyl aux oubliettes des catastrophes (j’ai d’ailleurs vu un doc sur arte qui m’a troublé, on y voyait une vie luxuriante à pripyat et autour de la centrale).
Renseignez vous sur le pétrole abiotique, vous allez voir, encore des idées reçues qui chancellent :

Ce qui est sûre c’est quela fait bientot deux mois que le pétrole se répand dans la mer et si cela fait deux mois c’est qu’ils n’arrivent pas à colmater cette  » fuite « , tout simplement, et c’est assez inquiétant. Si les pressions sont réellement aussi élevées, je ne vois vraiment pas comment ils vont faire, d’autant plus que dans les pires scénarii on parlait d’attendre jusqu’au mois d’aout mais voila qu’aujourd’hui des officiels parlent d’un an ou deux…

Sur le plan énergétique, cette catastrophe risque d’avoir les mêmes répercussions que l’accident de three mile island a eu sur le développement du nucléaire, c’est à dire un arrêt complet de nouveaux forages et d’investissements importants dans l’industrie pétrolière.

Reste à savoir si cette accident a été provoqué volontairement, ce qui serait quand même dingue, polluer gravement afin de limiter les forages, dans leur logique ça se tient, c’est tordu, mais ils doivent quand même être dépassés.

Et ne soyons pas candide, les 20 milliards peuvent paraitre beaucoup d’argent, mais chaque année cette entreprise génère 30 milliards de cash flow, chaque année…

Et l’État ne joue pas son rôle premier, c’est à dire INFORMER la population sur l’étendue de la pollution, comme si les scientifiques américains ne savaient pas combien de pétrole s’échappe chaque jour, vous vous rendez compte qu’au début, ils disaient 1000 barils, péniblement 5 000, alors qu’aujourd’hui ce serait 70 OOO, enfin ça c’est ce qu’ils disent .

Et aau Nigéria, chaque année des millions de litres de pétrole sont déversés dans les marais et tout le monde s’en fout :

 » Selon l’ONU, plus de 6 800 fuites entre 1976 et 2001 ont déversé environ 3 millions de tonnes de pétrole, ruinant l’écosystème et les 31 millions d’habitants de la région. «C’est l’équivalent d’un Exxon Valdez par an depuis cinquante ans», affirme Jacques Viers, président de la commission entreprises d’Amnesty International. L’an dernier, l’ONG a consacré un rapport virulent au désastre.  » le figaro