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Uranium appauvri,un scandale très cynique ?

juin 22, 2008

Pour vous faire prendre la mesure du niveau de pollution,voila ce que nous dit Doug Westerman « En 1979, des particules d’uranium appauvri (UA) se sont échappées de l’usine de National Lead Industries près d’Albany dans l’État de New York, qui fabriquait des armes à l’UA pour les militaires. Les particules ont parcouru 42 kilomètres et ont été découvertes dans un filtre de laboratoire par le Dr Leonard Dietz, physicien nucléaire. Cette découverte mena à le fermeture de l’usine en 1980, parce qu’elle libérait chaque mois plus de 0,85 livres (386 grammes) de poussière d’UA dans l’atmosphère, et cela avait entraîné le nettoyage des propriétés contaminées pour un coût de plus de 100 millions de dollars  » http://www.horizons-et-debats.ch/37/37_01.htm ,dans un article d’Abdelkrim-Delanneeme dans le monde diplomatique de Juin 1999 releve le meme incident « M. Leonard A. Dietz, alors chercheur au Knolls Atomic Power
Laboratory à Schenectady (Etat de New York), découvrait des vapeurs d’UA dans des filtres à air de contrôle de pollution, dont trois à 42 kilomètres de ce site (2). Cette contamination provenait du National Lead Industries Plant (NL) de Colonie, situé à 16 kilomètres à l’est du laboratoire, à la limite de la ville d’Albany. Or NL fabriquait des pénétreurs en uranium appauvri pour les obus et des contrepoids d’ailes pour les avions civils » http://www.monde-diplomatique.fr/1999/06/ABDELKRIM_DELANNE/12106.html
De part cet incident,nous pouvons nous rendre compte que le gvt U.S connaît alors les méfaits de l’U.A.
Ce qui n’a pas empêché l’armée de stocker quelque 740 000 tonnes d’uranium appauvri actuellement entreposées, sous forme d’hexafluorure instable, sur trois sites du Département américain de l’Énergie : Paducah au Kentucky, Portsmouth en Ohio et Oak Ridge au Tennessee , http://www.ieer.org/ensec/no-32/no32frnc/disposal.html ,maintenant,ce n’est pas parce que ils possèdent des déchets qu’il faut les utiliser en tant qu’arme ou munition,surtout avec les conséquences qu’eux même savaient.

Mais avant tout, tentons de savoir ce qu’est l’uranium appauvri ,à quoi sert-il et à quels sont ses effets ?
Voila un large extrait tiré de http://www.convergencedescauses.com/content/view/322/36/ qui explique ce qui l’en est réellement :
« Le terme d’uranium « appauvri » est inapproprié, car il ne cor-
respond pas à la réalité : il laisse penser que la radioactivité est
enlevée, ce qui est faux. Je préfère parler d’armes « enrichies à
l’uranium ».
Reza Fiyuzat, linguiste résidant au Japon,
entretien par mél du 30 août 2005
L’uranium appauvri (UA) est un déchet radioactif issu de l’enri-
chissement de l’uranium destiné aux réacteurs nucléaires civils
et militaires (Dans les bombes, on utilise de l’uranium enrichi
à 95 % en U 235 ). Il contient principalement environ 99,75%
d’U-238 et 0,2% d’U-235. On l’appelle « appauvri » parce que
son activité est inférieure à celle de l’uranium naturel, ce qui
ne signifie nullement qu’il est moins dangereux. En effet, l’ura-
nium dit « naturel » est présent dans l’environnement à raison
de 1 à 3 ppm, alors que le minerai est mille fois plus concen-
tré. (L’uranium est dit « naturel » quand il ne contient que des
isotopes qui existent dans la nature, 14 au total, tous radioac-
tifs, dont l’U-238 , l’U-235 et l’U-234) . Seul l’uranium 235, qui
ne représente que 0,72% de l’uranium naturel (ce chiffre va-
riant selon les régions du monde), est fissile. L’U.A est double-
ment toxique : chimiquement, il provoque un empoisonnement
comme les autres métaux lourds (plomb, arsenic …). Mais il
est surtout fortement radiotoxique.
En outre, au lieu de diminuer, l’activité de l’U.A s’accroît
au fil du temps, en raison de la formation rapide de sous-pro-
duits lors de sa désintégration. S’il n’émet surtout des rayons
alpha (peu pénétrants, mais très irradiants) quand il est pur, ses
deux descendants, qui apparaissent au bout de quelques mois,
le thorium (TH-234) et le protactinium (PA-234) sont des émet-
teurs à vie courte (leurs périodes respectives sont de 24 jours
et 1,4 mn), bêta et gamma, donc, très pénétrants. L’UA uti-
lisé dans l’armement est d’autant plus dangereux qu’il est mé-
langé à de l’uranium issu des usines de retraitement pollué par
des produits de fission hautement radioactifs, comme le plu-
tonium (Pu-238 et Pu-239), l’uranium 236 (U-236), le neptu-
nium, l’américium, le technétium 99 ou le ruthénium 106, qui
potentialisent sa nocivité. Ainsi, l’activité de l’UA reste quatre
mille fois supérieure au seuil réglementaire qui impose l’appli-
cation des règles de radioprotection.
En raison de ses propriétés pyrophoriques (il s’enflamme
spontanément au contact de l’air) et de sa très grande densité
(1,7 fois supérieure à celle du plomb), c’est le métal idéal pour
fabriquer des obus miniaturisés de grande portée, d’une grande
vélocité (jusqu’à mach 5) capables de transpercer en quelques
secondes des véhicules blindés ou de traverser des dizaines de
mètres de béton pour détruire des bunkers souterrains sur plu-
sieurs mètres.
« Ainsi, un projectile en uranium appauvri comporte deux
militaires importants, c’est-à-dire d’être à la fois
perforant et incendiaire. C’est l’arme antichar idéale puisqu’elle
perfore les blindages de chars les plus résistants, provoque un
violent incendie entraînant l’explosion des munitions contenues
dans le char et ainsi, sa destruction complète. »
Bruno Barrillot, 2000
Quasiment gratuit en raison de son abondance, il permet, allié
à une très faible quantité de titane, de remplacer le tungstène,
coûteux et peu fusible. La résistance des chars est elle-même
renforcée par l’incorporation d’UA dans les blindages. L’U.A
est alors recouvert d’un produit qui limite les rayonnements
alpha. Les armes à l’U.A sont tirées par l’armée de terre (chars
Abrams, char Leclerc), de l’air (par les avions A10, peu coû-
teux, conçus en 1976, surnommés les « tueurs de chars »), les
missiles Tomahawk, Phalanx, les hélicoptères Apaches et la
marine. »
Pourtant ,et sachant cela, la sénatrice belge Martine Dardenne le 1er Juin 1999 remarque dans projet de loi interdisant les armes à uranium appauvri en Belgique :  » Les milieux militaires ont tendance à minimiser la contamination radioactive produite par l’utilisation de ce type d’armement, arguant de la faible radioactivité de l’uranium appauvri.S’il est vrai que l’uranium appauvri, comme l’uranium naturel, n’entraîne qu’un risque faible dans les conditions normales (de température et de pression), il n’en est pas de même à très haute température. En effet, au moment de l’impact, la très haute température transforme instantanément l’uranium appauvri en un nuage de microscopiques particules insolubles d’oxyde d’uranium UO2 ou UO3.
Ces particules sous forme d’aérosol peuvent se disperser sur de grandes distances (loin du point d’impact) et risquent d’être inhalées voire ingérées. Or, c’est sous cette forme et par ces voies, que la toxicité de l’oxyde d’uranium est la plus élevée : toxicité chimique, car c’est un métal lourd qui peut s’attaquer à des sites enzymatiques vitaux pour l’organisme ; toxicité radiologique, car c’est un émetteur alpha qui se fixe et diffusera de longues années dans l’organisme » . http://www.grip.org/bdg/g1674.html .
Et, dès 1974, un groupe d’études du ministère
américain à la défense mettait en garde contre cette double toxi-
cité. Lors de l’impact sur sa cible, l’UA s’enflamme au contact
de l’oxygène, provoquant une chaleur extrême (jusqu’à 5000°C)
qui provoque la « vaporisation » de 10 à 100% de l’uranium selon
le type de projectile. Ainsi, un obus tiré par un char Abram pro-
duit entre 1000 et 3000 grammes de cette poussière. Selon les
travaux de Leonard Dietz, une seule particule de 5 microns en-
gendre une dose de 1360 rem, soit plus de trois cents fois la dose
autorisée en un an pour les travailleurs de l’industrie nucléaire.
Des micro et nanoparticules insolubles formées d’oxyde
d’uranium et d’un cocktail d’autres radionucléides se répandent
alors dans l’atmosphère. Déposées sur le sol, elles sont facile-
ment remises en suspension. Propagées par les vents et la pluie
sur des dizaines, voire des centaines de kilomètres, elles conta-
minent les sols, les eaux de surface et les nappes phréatiques,
la végétation, les animaux (atteints des mêmes maladies que
les humains), et finalement toute la chaîne alimentaire. http://www.convergencedescauses.com/content/view/322/36/ .
Voila même ce que dit le professeur A. Durakovic, Directeur du département de Médecine nu-
cléaire à l’Université Georgetown de New York
et expert auprès du Pentagone
 » L’uranium appauvri devient néfaste quand il se transforme
en poussière ingérée ou inhalée, il est alors plus dangereux
qu’aucune toxine connue de la science des hommes. »
La contamination interne peut survenir de trois manières : l’in-
halation, l’ingestion de boissons et d’aliments contaminés, et par
lésions cutanées (l’U.A passe dans la circulation sanguine). L’in-
halation est la plus dangereuse (d’un facteur 10 à 200). La chi-
miotoxicité concerne en premier lieu le rein (et secondairement
le foie), et la radiotoxicité touche surtout les poumons. Plus de
75% des particules ne sont pas arrêtées au niveau de l’appa-
reil respiratoire supérieur et se fixent dans les alvéoles pulmo-
naires d’où elles irradient pendant des années. La moitié de la
fraction solubilisée qui a été transférée au sang est éliminée par
les urines, et l’autre moitié est répartie dans les reins et le sque-
lette avec un temps de fixation très lent. L’U.A attaque aussi le
cerveau, les organes reproducteurs, la thyroïde, les muscles, les
ganglions lymphatiques et le système neurologique. Sa dange-
rosité dépend de sa nature physique et chimique, de l’intensité et
de la durée d’exposition, et des sujets contaminés. Ainsi, les en-
fants représentent la population la plus vulnérable aux effets de
la radioactivité, parce qu’ils la concentrent trois ou quatre fois
plus que les adultes en raison de leur moindre poids et de l’acti-
vité de leur processus métabolique. Rappelons ici que les instan-
ces internationales de radioprotection (C.I.P.R) ont été obligées
d’admettre officiellement que, si le risque augmente en fonction
de la dose reçue, il n’existe pas de seuil d’innocuité.
Ceci connut,on comprend mieux l’accord véritablement obscène entre l’O.M.S et l’A.I.E.A,pour promouvoir l’utilisation de l’énergie atomique,en effet il existe un rapport de l’O.M.S qui dit  » La solution la plus satisfaisante pour l’avenir des utilisations pacifiques de l’énergie atomique serait de voir monter une nouvelle génération qui aurait appris à s’accommoder de l’ignorance et de l’incertitude… « une phrase digne de dirigeant communiste.En 1959, l’O.M.S et l’A.I.E.A « agiront en coopération étroite » et seront liées par un accord qui prévoit notamment :
« Chaque fois que l’une des parties se propose d’entreprendre un programme ou une activité dans un domaine qui présente ou peut présenter un intérêt majeur pour l’autre partie, la première consulte la seconde en vue de régler la question d’un commun accord. »
Cet accord prévoit en outre :
que des représentants de l’Agence internationale de l’Energie atomique sont invités aux réunions du Conseil exécutif de l’OMS et à participer, sans droit de vote, aux délibérations de cet organe et de ses commissions et comités ;
que l’O.M.S et l’A.I.E.A se tiennent mutuellement au courant de tous leurs projets « sous réserve des arrangements qui pourraient être nécessaires pour sauvegarder le caractère confidentiel de certains documents » . http://www.independentwho.info/spip.php ?article13 .Quand on sait que le premier article de la constitution de l’O.M.S est « amener tous les peuples au niveau de santé le plus élevé possible »,on prend peur sur l’ampleur du lobby nucléaire.
Nous pouvons donc dire que les spécificités de l’U.A sont connues et cela depuis au moins 30 ans.Les forces armées qui ont utilisé des armes à l’U.A l’ont donc fait en toute connaissance de cause.En fait les armes à l’U.A sont des armes chimiques qui polluent les hommes et les lieux et cela pour l’eternité.
Aujourd’hui la contamination est mondiale,outre les sites de productions , de stockages,ou les mineurs et ouvriers sont malades,comme les travailleurs de l’usine de bouchet http://www.dissident-media.org/infonucleaire/hist_bouchet.html .
Les soldats alliés sont touchés ,en 2004 l’Osservatorio militare italien declare que 109 soldats italiens sont morts jusqu’ici des suites d’une contamination à l’UA. Un porte-parole de l’ institution Domenico Leggioro, a déclaré : « Ce nombre de 109 décès dépasse le nombre total des personnes qui meurent à la suite d’accidents de la route. Nier l’importance de ces données relève de la mauvaise foi et la vérité est que nos soldats meurent là-bas à cause du manque de protection adéquate contre l’UA. » Des membres de l’Osservatorio militare ont rédigé une pétition demandant l’ouverture urgente d’une procédure d’audition « afin d’étudier des mesures efficaces de prévention et de sécurité visant à réduire le nombre de morts parmi nos soldats. »
L’Italie n’a envoyé que 3000 soldats en Irak et ils ne restaient pas longtemps là-bas. Le nombre de 109 représente environ 3,6% du total. Si le même pourcentage d’Irakiens est soumis à la même exposition aux radiations, cela ferait 936 000 personnes.
En effet,imaginez que les soldats,qui ont un contact pourtant limité avec ces armes sont malade,les dommages en Bosnie,au kosovo,en Irak,en Afganistan doivent etre terrible.
Ross B. Mirkarimi, porte-parole de l’Arms Control Research Centre a déclaré :
« Ce sont les enfants à naître de la région qui paient le prix le plus élevé : l’atteinte à l’intégrité de leur ADN. »
Avant de mourir d’une leucémie en septembre 2004, Nuha al Radi, excellente artiste et auteur des Baghdad Diaries, a écrit : « Tout le monde semble mourir du cancer. Chaque jour, on entend parler d’un ami ou de l’ami d’un ami qui en meurt. Et combien meurent dans les hôpitaux sans que nous le sachions ? Apparemment, 30% des Irakiens souffrent d’un cancer et il y a des quantités d’enfants leucémiques. L’uranium appauvri laissé par les bombardements américains a transformé l’Irak en un pays infesté par le cancer. Pendant des centaines d’années, les effets de l’uranium continueront de faire des ravages en Irak et dans les régions voisines. »
Cet extrait de journal fut écrit en 1993, après la première guerre du Golfe (environ 300 tonnes d’UA dispersé, surtout dans des zones désertiques) mais avant l’opération Liberté pour l’Irak (environ 1700 tonnes d’UA et bien davantage près de zones peuplées). Aussi la situation est-elle 5 à 6 fois pire que lorsqu’elle a écrit ces lignes. On estime entre 30% et 40% la proportion d’UA « aérosolisé » en fines particules d’oxyde d’uranium. Cela représente plus d’un million de livres de poussière dispersée en Irak.
Le Dr Ahmad Hardan, conseiller spécial de l’OMS, des Nations Unies et du ministère irakien de la Santé, a étudié les effets de l’UA en Irak entre 1991 et 2002 :
« Les forces armées américaines admettent avoir utilisé plus de 300 tonnes d’armes à l’UA en 1991. Le chiffre réel est plutôt de 800. Cela a provoqué une crise sanitaire qui a touché plus de 300 000 personnes. Et comme si ça ne suffisait pas, l’Amérique a continué sur sa lancée et lors de la récente invasion, elle en a encore utilisé 200 tonnes à Bagdad. Je ne sais pas ce qu’il en est des autres régions du pays. A Bassora, il nous a fallu 2 ans pour obtenir des preuves concluantes des effets de l’UA, mais nous savons maintenant ce qu’il faut chercher et les résultats sont terrifiants. »
L’effet le plus ravageur est de loin celui sur les enfants à naître. Rien ne peut préparer quelqu’un à la vue de centaines de fœtus d’apparence à peine humaine. En Irak, on voit des bébés aux membres terriblement raccourcis, aux intestins situés à l’extérieur du corps, avec d’énormes tumeurs à la place des yeux, avec un œil unique comme les cyclopes, ou sans yeux, sans membres et même sans tête. Il est significatif que certaines de ces malformations soient quasiment inconnues. On ne les trouve guère que dans les ouvrages consacrés aux bébés nés près des sites d’essais nucléaires du Pacifique.
Le Dr Hardan ajoute : « J’ai invité une délégation de l’hôpital d’Hiroshima à venir nous faire partager son expérience des maladies radiologiques auxquelles nous allons être confrontés à l’avenir. Elle m’a fait savoir que les Américains s’y opposaient et qu’elle ne viendrait pas. Un célèbre cancérologue allemand était d’accord de venir mais il n’a pas obtenu la permission d’entrer en Irak. »
Non seulement nous empoisonnons les Irakiens et les Afghans, mais nous faisons des efforts concertés pour empêcher des spécialistes d’autres pays d’apporter leur aide. L’armée américaine ne veut pas que le reste du monde découvre ce que nous avons fait.
Ce développement relativement rapide des cancers a été constaté par des médecins d’hôpitaux traitant des civils après les attaques aux bombes à l’UA en Yougoslavie en 1998-1999 et en Irak après l’invasion de 1991. Selon les experts médicaux, le phénomène des cancers multiples sans origine commune était inconnu jusqu’ici. C’est un syndrome nouveau associé à l’exposition interne à l’UA. 467 soldats américains exactement ont été blessés lors de la guerre du Golfe qui a duré trois semaines en 1990-91. Des 580 400 soldats qui ont participé à la première guerre du Golfe, 11 000 sont morts et en 2000, 325 000 souffrent d’invalidité permanente. Le nombre stupéfiant d’anciens combattants invalides signifie qu’une décennie plus tard, 56% des soldats de la première guerre du Golfe ont maintenant des problèmes de santé.
UN SOLDAT SUR DEUX EST MALADE A CAUSE DE L URANIUM APPAUVRI.
Dans un groupe de huit soldats de la coalition commandée par des Américains dont les bébés sont nés sans yeux, sept ont été exposés directement à de la poussière d’UA. Dans un groupe beaucoup plus important de 250 soldats exposés pendant la première guerre du golfe, 67% des enfants conçus après la guerre présentent des malformations.
En octobre 2003, l’équipe de chercheurs du Dr Durakovic (UMRC) a fait un voyage d’études de 3 semaines en Irak. Il a recueilli environ 100 échantillons de sol, d’urine de civils et de tissus de cadavres de soldats irakiens dans 10 villes, y compris Bagdad, Bassora et Nadjaf. Selon le Dr Duracovic, les tests préliminaires ont montré que les échantillons d’air, de sol et d’eau contiennent des centaines, voire des milliers de fois les niveaux de radiation normaux
.
Le Dr Durakovic a déclaré au Japan Times : « Le haut niveau de contamination est dû au fait que cette année, il a été utilisé beaucoup plus d’UA que lors de la première guerre du Golfe. […] Les Américains entravent les efforts faits pour prouver le rapport entre l’UA et ces maladies. Ils ne veulent pas admettre qu’ils commettent des crimes de guerre en utilisant des armes qui tuent sans distinctions et que le droit international interdit. »
(Note à propos du Dr Duracovic. Tout d’abord, on lui a demandé de mettre fin à ses travaux, ensuite on l’a licencié, puis sa maison a été saccagée et il a reçu des menaces de mort. Il est évident que le Pentagone tient beaucoup à censurer ceux qui tirent la sonnette d’alarme.)
Le Dr Duracovic et ses collaborateurs à l’UMRC Patricia Horan et Leonard Dietz ont publié une étude remarquable dans le numéro d’août 2002 du Military Medicine Medical Journal. On estime que c’est la première étude portant sur l’UA inhalé par les anciens combattants de la guerre du Golfe et qui utilise la technique ultrasensible de la spectrométrie de masse par ionisation thermique (TIMS) qui permet de faire aisément la différence entre l’uranium naturel et l’uranium appauvri. Les chercheurs ont examiné des vétérans britanniques, canadiens et américains qui souffraient tous des maux caractéristiques du syndrome de la guerre du Golfe. Ils ont découvert que neuf ans après la guerre, 14 des 27 sujets avaient de l’UA dans les urines. Ils ont également découvert de l’UA dans les poumons et les os d’un vétéran décédé. Dans une interview, Dietz a déclaré que le fait qu’aucune étude officielle n’ait été
entreprise sur l’UA inhalé était « une grave faute professionnelle ». http://www.horizons-et-debats.ch/37/37_01.htm .
Tout les pays limitrophes sont donc aussi contaminés,et à terme la pollution sera mondiale,compte tenu de l’extrême volatilité des particules radioactives,si les chiffres avancés plus haut sont vrai l’impact sur la démographie du proche et moyen orient risque d’être véritablement catastrophique.
Une question subsiste,pourquoi ,alors que le caractère irradiant à très long terme etait prouvé,des gouvernements ont usé de ce type d’armement ?
Voila quelques liens supplémentaires :
http://www.irinnews.org/Report.aspx ?ReportId=25039 :sur l’augmentation constatée des bébés mal-formés
.
http://www.irinnews.org/Report.aspx ?ReportId=24287 :sur l’observation de zone fortemment irradiées dans le sud de l’irak, »According to a study of cancer patients in Basra carried out by the doctor in 1988, cancer rates were 11 per 100,000 people. The number went up to 116 in 1991 and 123 in 2002. There was also a sharp rise in the leukemia patients in 1996 and there has been another rise in recent years. Many cases are near places where DU weapons were used, »avant la 2eme guerre d’irak donc.
http://www.irinnews.org/Report.aspx ?ReportId=23717 :sur l’augmentation des cancers , »In 1994, there were about 140 cases. In the last couple of years, the number has soared to more than 290 per year. Doctors believe the rapid rise in a disease they just call « malignancy » may be caused by the toxic environmental conditions left by the first Gulf war.
« We feel that there is an increase, but we don’t know from what, » al-Jadiry said. « The number of cases may even be underestimated, because some of the cases are treated in private hospitals » donc plus d’un doublement des cas et encore de ceux qu’ont vu les médecins et cela avant la seconde guerre du Golf.
http://www.irinnews.org/Report.aspx ?ReportId=71696 :article de Juin 2007(remarquez que même si on parle de radiation,on ne parle pas d’uranium appauvri.peut être que la présence U.S dans le pays)
According to specialists, the number of cancer cases has increased dramatically over the past five years, partly as a result of exposure to polluted materials during wars over the past 25 years.
“We see more than six new cases of cancer in our hospital per week. Years ago, we were treating about 4,000 patients per year but in the past three years, the number has jumped to more than 9,000 cases a year,” Bassima Jua’ad, oncologist at the Cancer Radiation Hospital in the capital, said.
“The most worrying thing is that dozens of those patients have been exposed to radiation in different forms. Some were living near polluted sites, others were children during the last wars who played near dangerous sites and now the effects are appearing on them or in their children,” she added. According to the Ministry of Health, about 52 percent of all cancer patients in Iraq are children under 5 years of age.
In general, it takes more than 20 years for people to develop radiation-related diseases after they have been exposed to radiation but Dr Salah Bahiri, an environmentalist and oncologist, said that such diseases can develop more quickly if exposure is higher.
“Cases of leukaemia, especially among children, have risen without control. This type of cancer is very common among people who had been exposed to polluted sites,” Bahiri said.
In Tuwaitha, 18 km south of Baghdad, where nuclear research has been going on for years, many residents appear to have suffered some ill effects, according to Bahiri.
“Tests developed at the Radiation Studies Centre (RSC) showed that of 4,000 residents who had their blood tested in five villages surrounding Tuwaitha, about half were found to have higher than normal white blood cell counts, showing a higher capacity of development of cancer than other communities,” Bahiri added.

http://www.dailymotion.com/relevance/search/uranium%2Bappauvri/video/x4x3za_dr-dahlia-wasfi_news :Dr Dahlia Wasfi, de mère juive européenne et de père Irakien, a passé une partie de son enfance en Irak. Extraits de son témoignage à la conférence « Socialism 2007 conférence » à Chicago, 16 Juin 2007.
du discours de Dr Dahlia Wasfi :
Debut du discours « Quand je parle c’est toujours en pensant aux 2 côtés de ma famille. Mais ce soir c’est pour un de mes cousins qui vit à Baghdad, il a 21 ans et meurt d’un cancer au cerveau et dans mon esprit il est clair que c’est lié à l’utilisation de l’Uranium Appauvri. Je m’adresse à vous au nom de membres de ma famille, juifs Ashkénaze qui ont fui l’Autriche. C’est pour eux qu’on dit « plus jamais ça ».

Pour terminer :
Voila un site qui regroupe des dizaines de contributions écrites sur le sujet :
en voila quelques uns :
Depleted Uranium :
The Trojan Horse of Nuclear War,by Leuren Moret / World Affairs — The Journal of International Issues, 2004 July 01.
: http://www.mindfully.org/Nucs/2004/DU-Trojan-Horse1jul04.htm ,Depleted Uranium In India.
Spreading Worldwide,From Karl W B Schwarz le 03/20/2006, http://rense.com/general70/deple.htm .
Depleted Uranium – A Killer Disaster By Travis Dunn ,12-29-2 , http://www.rense.com/general33/depl.htm .Certains font meme un lien entre une augmentation sans précèdent des cas de diabète : Pandemic Diabetes And Depleted Uranium,,le 09/25/2006,voila un extrait de Leuren Moret :
Quote : « The global pandemic of diabetes which is increasing each year, began with the atomic bombs dropped on Hiroshima and Nagasaki in 1945. The resulting global atmospheric pollution has resulted in a diabetes pandemic caused by hundreds of thousands of pounds of vaporized depleted uranium used in atomic and hydrogen bombs as « tamping », fission products from nuclear power plants, and the illegal use of depleted uranium radioactive poison gas weapons introduced to the battlefield by the US in 1991. » http://rense.com/general73/deep.htm .
Et d’autre ont l’impression de subir des pressions ou d’être surveillés  » (San Francisco Bay View) Dr Mishra described June 29th to June 6 as « A week from Hell. » International radiation expert Leuren Moret talked to Dr Mishra, a famous surgeon from India, the afternoon of July 7, 2006. Dr. Mishra’s report was grim. I had tried to reach him by phone and email for a week. I was concerned about his safety. On July 10 Dr Mishra stated « I will not be cowed down…Dr. Mishra said he was advised by someone in the [Indian] government to « leave town for three days because of the danger. » Mishra said he did and « unidentified Government agents blocked my computer, blocked my phone and email and harassed my family. »
Dr. Mishra said it started on his visit to the Consul at the Italian Consulate on June 29th regarding his earlier request for an Italian Visa. A Visa is an entry and travel permit and can only be issued in Bombay by Italian Consul Baeceloni. Mishra was called back without an explanation.
The Consul asked Dr. Mishra 1) Who is your sponsor in Italy, 2) What is your hotel in Italy and 3) what is your interest in Leuren Moret, in diabetes and depleted uranium ? Dr. Mishra had said nothing about diabetes, depleted uranium or Leuren Moret. » dans  » Diabetes and Depleted Uranium – Italian Embassy Cover up Continues » , http://bellaciao.org/en/article.php3 ?id_article=12535 .