▪ Les places boursières se sont levées du pied gauche ce lundi avec une chute de 1,5% de Tokyo puis de 2,9% de Shanghai. Ces résultats font suite à la parution de chiffres de production manufacturière décevants en Chine selon une estimation jugée crédible de HSBC.
Pékin semble également être parvenu à freiner l’expansion du crédit et ceci alimente maintenant la crainte de l’éclatement de la bulle immobilière. Si cela se produisait, il en résulterait un sentiment de frustration (dissipation du sentiment de richesse virtuelle) qui pourrait affecter la consommation des classes moyennes et supérieures.
Mais le véritable danger réside dans la fragilisation du système bancaire chinois dont la solidité — mise en doute par de nombreux experts occidentaux — serait mise à rude épreuve.
En cas de nécessité d’une recapitalisation massive, il n’est pas difficile d’imaginer que la Chine se montrerait beaucoup moins présente sur le marché de la dette internationale ; cela affecterait sensiblement le rendement des émissions de la Fed et de la BCE.
Sachant que ces deux acteurs sont en concurrence frontale pour capter l’épargne disponible, la Chine aurait alors deux choix possibles. Soit elle se tourne vers une Amérique qui ne lève pas le petit doigt pour réduire ses déficits abyssaux (et qui inonde la planète de monnaie de singe). Soit elle se tourne vers une Europe qui serre les boulons, mais en pure perte car l’austérité ne fait qu’enfoncer les pays périphériques dans la spirale de l’insolvabilité — et que vaut l’euro dans ces conditions ?
▪ Ces derniers jours, les dettes souveraines européennes ont été mises à mal. Fitch a abaissé de trois crans la notation de la dette grecque (réduite désormais à l’équivalent de junk bond) ; le placement de la dette italienne a été mis sous “surveillance négative” par Standard & Poors. Dans ces circonstances, les investisseurs se retrouvent tétanisés par le retour des craintes sur la dette souveraine des pays périphériques de la Zone euro.
N’oublions pas non plus que la notation du Portugal a été dégradée dans l’indifférence générale fin avril… l’économie irlandaise est en état de mort clinique depuis deux ans… l’Espagne triche sur le montant réel de sa dette en faisant comme si les centaines de milliards de créances immobilières douteuses portées par les Caisses régionales ne bénéficiaient pas de la garantie tacite (et bien concrète !) de Madrid.
Dublin — qui accueille aujourd’hui Barack Obama — s’efforce par tous les moyens d’obtenir des délais de remboursement et la mansuétude de la BCE et de Bruxelles concernant les taux qui lui ont été consentis. La presse britannique se montre beaucoup plus discrète au sujet du naufrage irlandais, tandis qu’elle concentre le feu de ses critiques sur le désastre grec.
C’est bien compréhensible car dans le cas de l’Irlande, c’est la City qui se trouve en première ligne. Dans un cas comme dans l’autre, la faillite résulte de causes en réalité très similaires.
Dublin pratique le dumping fiscal au nez et la barbe de Bruxelles et de ses partenaires européens depuis 15 ans ; le pays s’est délibérément privé de tout moyen de collecter les recettes nécessaires à son équilibre budgétaire en période de ralentissement économique.
Athènes a laissé prospérer la fraude fiscale et triché sur l’état de ses finances, avec la complicité active de Goldman Sachs qui n’est guère inquiété pour ce motif. Pendant ce temps, Angela Merkel livre les citoyens grecs à la vindicte de la City et de Wall Street en dénonçant leur train de vie, leur inappétence pour le travail et une législation hédoniste concernant les congés.
Qui est le plus coupable ? Celui qui a puisé allègrement dans le pot de confiture ou celui qui lui a indiqué l’endroit où il était caché et comment se gaver sans vergogne “ni vu ni connu” ?
▪ Et puisque nous passons en revue quelques situations “excentriques”, que faut-il penser des Etats-Unis ? Ces derniers impriment 3,14 $ pour générer 1 $ de PIB supplémentaire et tout le monde feint de croire que cette carambouille ne tournera pas à la catastrophe…
Les Etats-Unis nous proposent une version assez comique de la quadrature du cercle. Sachant que le diamètre de son PIB est égal à 15 000 milliards de dollars, calculez le périmètre de sa dette et inscrivez le tout dans un carré correspondant à un billet vert plié en deux.
Ne vous étonnez pas que ceux qui détiennent du dollar se plient en quatre pour s’en débarrasser !
Mais ô paradoxe de la sur-médiatisation des ennuis de la Grèce, de l’Italie et de l’Espagne, c’est l’euro qui a validé un puissant signal baissier en rechutant sous les 1,425 $ puis les 1,40 $. Il entraîne dans son sillage le pétrole qui replonge de 3% vers 97 $ sur le Nymex.
▪ Le coup de projecteur de S&P sur l’Italie a occulté ce lundi les menus soucis domestiques auxquels sont confrontés les Etats-Unis depuis décembre 2010. Nous pensons notamment à la parution de l’indice d’activité de la Fed de Chicago qui recule de 0,4% au mois de mai.
Le PMI affiche son plus faible score depuis le mois d’août 2010. C’est cet indice qui alimentait toutes les spéculations d’une récession en double creux avant que la Fed ne décide de mettre en oeuvre un QE2 pour contrer les risques d’une récession.
Nous mesurons aujourd’hui à quel point il s’avère d’une totale inefficacité pour soutenir la croissance et l’emploi. Les Etats-Unis battent le record de bons d’alimentation distribués au profit des victimes de la crise. Ils sont 43 millions de bénéficiaires, soit au bas mot 15% de la population, une proportion digne des heures les plus sombres de la crise de 1929.
▪ Nous n’allons pas refaire l’inventaire des raisons — tellement nombreuses — pouvant justifier une correction boursière ; notre interrogation concerne le timing de celle-ci.
Pourquoi s’enclenche-t-elle ce 23 mai ?
Pourquoi les marchés se reconnecteraient-ils avec la réalité aujourd’hui alors qu’ils sont parvenus à ignorer Fukushima et la récession japonaise durant deux mois ?
La main invisible a-t-elle attendu la “journée des Trois sorcières” du 20 mai pour empoigner le levier qui tire la trappe ?
Il est prématuré d’assimiler la chute des indices survenue ce lundi à l’ouverture des abysses !
Paris (-2,1%) termine la séance au plus bas du jour, à 3 906 points L’indice subit sa plus lourde correction depuis le 18 avril dernier (menace de dégradation de la dette américaine) et pour des raisons relativement similaires, que nous avons copieusement évoquées en préambule. chronique agora
Hey bey, tout va bien !! Je me demande comment obama va faire pour gagner les élections, avec autant de pauvres et de gens qui ne s’en sortent pas, reconduire le président en exercice risque d’être compliqué…. Sans compter que les juifs ne peuvent plus voir obama en peinture….
Bientot la méga faillite, la méga guerre et le méga génocide, enfin pourrait on dire, cette mascarade a assez duré, j’en ai marre de voir le laid, le mensonge et l’incompétence régner dans ce monde.
Il y a parfois des graphiques qui parlent d’eux-mêmes. A tel point que l’analyste n’a pas besoin de trouver des mots modérés, ni s’inquiéter s’il a commenté la situation avec la neutralité nécessaire, mais juste à laisser le lecteur se faire son jugement.
Selon la Fed, le total de la dette américaine (Total credit market debt outstanding) financée par les marchés de crédit à la fin du troisième trimestre 2010 était de 52 200 milliards de dollars. Le passif total de tous les secteurs (Total Liabilities) des Etats-Unis, publié par la Fed dans le Flow of Funds Matrix s’élevait à 139 500 milliards de dollars fin 2009. Début 2011, ce chiffre a dépassé les 140 000 milliards.
Pour mémoire, le PIB américain s’établit à environ 14,575 milliards de dollars.
Face au problème du surendettement des pays industrialisés, on a l’impression que seuls les pays du coeur de la zone euro sont vraiment disposés à trouver des solutions qui auront un véritable effet sur la racine du mal. Le contraste avec les Etats-Unis, où les dettes continuent de croître régulièrement, devient saisissant. Le déficit de la balance commerciale américaine a de nouveau augmenté en 2010 d’environ un tiers.
La situation financière est très précaire dans plusieurs Etats. Près de 43 millions d’Américains dépendent de l’aide alimentaire (Supplemental Nutrition Assistance) pour se nourrir, un plus haut absolu. La prolongation des allégements fiscaux pour les riches Américains est un manque à gagner, pour le budget fédéral, estimé à 800 milliards de dollars. Un prix du pétrole à près de 100 dollars le baril freine l’activité économique ce qui, là encore, réduit les rentrées fiscales.
Conclusion : un véritable optimisme quant au développement de l’économie américaine est difficilement justifiable aux regards des fondamentaux. Wall Street bénéficie uniquement de la liquidité abondante. Dans un tel contexte, la pression sur le dollar se renforce.
Dr. Eberhardt Unger est un économiste indépendant, fort de plus de 30 ans d’expérience des marchés et de l’économie. Vous pouvez retrouver ses analyses sur le site http://www.fairesearch.de moneyweek
C’est tellement délirant que c’est à peine croyable, les USA n’ont qu’une seule solution, se mettre en faillite et ne pas payer les dettes. Ce jours la on risque de rigoler …
Il s’agit bien sûre d’un hasard malheureux que ce soit des gens comme greenspan ou bernanke qui sont aux commandes quand le pays fait faillite ou encore Robert Zoellik pour la banque mondiale et strauss khan pour le
fmi.
Tranquille quoi, des entités privées recouvrent amendes et impôts, comme au moyen age !!!!!
Et super tranquille, des entités privées créent de faux tribunaux et des faux procès pour spolier les gens !!!!
Et personne n’assassine les coupables, dans 2 siècles les historiens diront que jamais dans l’histoire de l’humanité des gens (nous) n’ont été aussi laches, faibles et dégénérés que les occidentaux des années 1980-2020.
On accuse à tort les musulmans d’être des terroristes qui haissent l’amérique
et
personne ne se rend compte que ce sont des juifs qui ont ruiné les États-Unis…
L’agence d’évaluation financière chinoise Dagong a sévèrement critiqué mardi les Etats-Unis et leur banque centrale (Fed), et abaissé la note de dette de ce pays, dont elle estime la solvabilité « au bord du gouffre ». L’agence a abaissé la note de « AA » (« qualité de crédit très élevée » selon son échelle) à « A+ » (« qualité de crédit élevée »), avec une perspective « négative ».
Dans un rapport disponible sur son site internet et extrêmement pessimiste sur la première économie mondiale, Dagong justifie l’abaissement de la note des Etats-Unis par « la détérioration de leur capacité de remboursement et le recul très fort de l’intention de l’Etat fédéral de s’acquitter de sa dette ».
Baisse délibérée du dollar
L’agence juge que Washington, avec la décision de la Fed de se lancer dans une politique de création monétaire, fait délibérément baisser la valeur du dollar, décision qui « va dans la direction opposée des intérêts des créanciers ».
Diminuer la dette par la dévaluation
« Par essence, la dépréciation du dollar choisie par l’Etat américain indique que la solvabilité de celui-ci est au bord du gouffre, et qu’il souhaite par conséquent diminuer sa dette par une dévaluation, conformément à la volonté nationale », ont affirmé les analystes de Dagong.
Risques imprévisibles
Selon eux, « les Etats-Unis pourraient être confrontés à des risques imprévisibles pour leur solvabilité sous un an ou deux ».
Récession de long terme
Pour l’économie du pays, ils tablent sur « une récession de long terme ».
L’opinion de Dagong tranche radicalement avec celle des trois grandes agences de notation américaines, Moody’s, Standard and Poor’s et Fitch, qui attribuent aux Etats-Unis la meilleure note possible (« AAA »). (belga/7sur7) http://www.7sur7.be
Que dire si ce n’est LOL !!!!
On peut aisément comprendre la décision chinoise après les 900 milliards d’argent imprimé par la FED, je comprends toujours pas comment le dollar tient encore la route.
Suite au lancement d’un appel d’offres pour l’achat de deux porte-hélicoptères pour la Marine russe, la Russie a suspendu les négociations sur l’achat de navires français de classe Mistral, a annoncé Ivan Gontcharenko, chef de la délégation russe au salon Euronaval-2010 du Bourget, en banlieue parisienne.
« A ce jour, les négociations sur l’achat de Mistral sont suspendues. Nous avons ordre de suspendre les négociations une fois l’appel d’offres lancé », a indiqué M.Gontcharenko qui occupe le poste de directeur adjoint de l’agence russe d’exportation d’armements Rosoboronexport.
Le responsable a en outre ajouté que les pourparlers pourraient être relancés en cas de feu vert des autorités russes.
Le ministère russe de la Défense a lancé mardi un appel d’offres à huis clos pour l’achat de deux porte-hélicoptères pour la Marine russe.
Initialement, la Russie avait l’intention d’acheter à la France un porte-hélicoptère de type Mistral et d’en construire elle-même trois autres sous licence. Mais fin juillet, le président français Nicolas Sarkozy a annoncé l’adoption du schéma « 2+2 » prévoyant la fourniture par la France de deux navires clefs en main et la construction de deux autres en Russie.
Début août, la Russie a annoncé son intention de lancer un appel d’offres international pour l’achat de deux porte-hélicoptères de cette classe. http://fr.rian.ru
Vous savez, les bateaux que sarko a dit qu’ils étaient vendus…
C’est les coréens qui vont nous damer le pion, on est des ânes, on devrait arreter de vendre des armes !!
L’autorité fédérale américaine de régulation des géants du financement de l’immobilier Fannie Mae et Freddie Mac a annoncé jeudi leur avoir imposé des « tests de résistance » qui ont montré qu’ils pourraient avoir encore besoin de 215 milliards de dollars d’aide publique.
À l’issue de ce test mené selon les critères imposés par la Banque centrale (Fed) aux 19 plus grandes banques du pays, l’Administration fédérale du financement du logement (FHFA) a estimé que les deux entreprises devraient avoir besoin de 73 à 215 milliards de dollars d’ici à 2013. Ces sommes s’ajouteraient aux 148 milliards de dollars déjà tirés par « Fannie » et « Freddie » sur la ligne de crédit que le Trésor leur a accordée en mars 2009, qui est illimitée depuis décembre.
Vers une réforme de statut
La FHFA a souligné dans un communiqué avoir établi trois projections différentes pour l’évolution des prix de l’immobilier. « Ces projections sont destinées à donner aux responsables politiques et à l’opinion publique des estimations utiles pour se représenter les résultats potentiels du soutien des contribuables à Fannie Mae et Freddie Mac », a indiqué le directeur de l’autorité de régulation, Edward DeMarco. L’estimation est bien supérieure à une autre publiée en septembre par le Bureau du budget au Congrès, qui tablait au pire sur 30 milliards de dollars de dépenses du budget de l’État fédéral d’ici à 2013.
Le gouvernement doit présenter d’ici à janvier un projet de loi pour réformer le statut de Fannie Mae et Freddie Mac, deux groupes qui avaient été placés sous tutelle publique en septembre 2008 après avoir soutenu une demande de prêts immobiliers insolvables, encouragé par le gouvernement qui voulait faire grimper le taux de propriété. http://www.lepoint.fr/
La lente descente au enfer de l’économie US continue, quasiment 400 milliards de dollars pour sauver ces deux sociétés, je ne comprends pas pourquoi ces deux boites ne sont pas mises en faillite, ils devraient plutot utiliser cet argent pour dédommager les investisseurs au lieu de combler ce puit sans fond.
Le ministre britannique des Finances, George Osborne a défendu ce mercredi 20 octobre son plan d’austérité devant les députés de la Chambre des communes. Des mesures choc pour redresser une économie chancelante.
Sur le banc des conservateurs, encadré par son Premier ministre David Cameron et son vice-Premier ministre le libéral démocrate Nick Clegg , le jeune ministre des Finances britanniques George Osborne s’est longuement expliqué à la Chambre des communes répondant aux questions des députés dans une ambiance souvent houleuse. Il a d’abord rappelé le contexte dans lequel ce plan d’austérité est mis en œuvre par le gouvernement de coalition : « Le précédent gouvernement avait hérité d’une situation en or et nous héritons de la pire situation économique qu’un gouvernement ait jamais connu et malheureusement nous devons faire avec. Nous travaillons, nos deux partis ensemble, pour sortir de ce marasme créé par d’autres et notre objectif, notre but ultime est une économie prospère et durable et des finances publiques assainies pour les Britanniques ».
Le déficit de la Grande-Bretagne représente -11% du Produit intérieur brut (PIB), le plus élevé des pays du G7, et il continue à s’aggraver. Cela justifie ce plan d’austérité sans précédent pour le Premier ministre David Cameron qui affirme ne pas avoir d’autre choix pour sauver son pays de la faillite.
Des arbitrages difficiles
Le plan d’austérité était connu dans ces grandes lignes mais avant d’être présenté ce mercredi 20 octobre 2010 dans son intégralité il a fait l’objet d’âpres discussions. Chaque ministère tentant de sauver ses meubles. Il n’y aura plus de bonus pour les membres des cabinets ministériels, plus de limousine et de chauffeurs, des effectifs à la baisse et les budgets pour les campagnes publicitaires ou les services de communication sont tout simplement supprimés. Les musées, les bibliothèques les centres artistiques et même la BBC passent au régime sec. Le secteur de l’éducation n’est pas épargné, les écoles devraient s’en sortir mais pas les universités et toutes les activités parascolaires. Une compensation : à l’initiative des libéraux-démocrates 7 milliards sont investis sur quatre ans pour aider les élèves les plus pauvres du primaire à l’université.
George Osborne reconnait que certaines décisions ont été très difficiles. Et tout d’abord la suppression de 490 000 emplois dans le secteur public en quatre ans. Cela représente 8% des effectifs. Les conservateurs espèrent que 2% d’emploi en plus dans le privé compenseront ces pertes mais plusieurs économistes estiment que ces départs entraineront des licenciements presque aussi nombreux dans le secteur privé. Le relèvement de l’âge légal du départ à la retraite de 65 à 66 ans d’ici dix ans pour les hommes comme pour les femmes alors que les femmes peuvent actuellement s’arrêter de travailler à 60 ans est également un durcissement de la politique lancée par le précédent gouvernement travailliste.
Autre sacrifice le budget de la protection sociale
Les coupes budgétaires les plus contestées sont celles qui concernent les dépenses sociales : aides au logement, allocations aux handicapés ou allocations vieillesse, seul le service de santé publique est épargné.
Le choc risque d’être brutal pour l’économie britannique. Trop brutal pour l’opposition qui dénonce un pari dangereux car ce sacrifice ne suffira pas à venir à bout du déficit. Le ministre des Finances George Osborne espère que ces économies, combinées à des hausses d’impôts, qui devraient rapporter 35 milliards d’euros parviendront à faire tomber rapidement le déficit public sous la barre des 10% rfi
Une fois de plus on nage en plein délire, prés de 10% de tous les foctionnaires vont disparaitre, déja que le service pubic n’était pas leur fort…
En plus ça ne servira à rien, la situation économique en occident est ingérable, les fondamentaux sont absent pour une réelle reprise et la compétition mondiale bien trop exacerbée pour que nous puissont nous imposer.
C’est la première personne politique qui parle publiquement de cette loi inique de 1973 et cela doit être noté.
Il y a quelques jours, elle en avait déja parlé mais elkabbach était rapidement passé à autre chose, tu m’étonnes, il ne veut pas que ces potes de la synagogue arrete de nous plumer….
C’est très con que seul le front national parle de cette méga fraude, avec la pensée unique qui zombifie les cerveaux vous allez voir que les idiots utiles vont dire que cette loi est bonne puisque le front national la
dénonce !!!
Des milliers de personnes attendent pour trouver une aide pour payer leurs hypothèques. (Keystone)
Plus d’un million de familles américaines risquent de se retrouver à la rue cette année. Les établissements bancaires sont aujourd’hui accusés d’avoir bâclé les procédures de séquestre, qui pourraient être contestées
Une machine infernale: ces trois derniers mois, 288 345 maisons ont été saisies aux Etats-Unis, le nombre le plus haut depuis l’éclatement de la bulle immobilière, en 2006. A ce rythme, on s’attend à ce que 1,2 million de familles américaines supplémentaires se retrouvent à la rue pendant l’année 2010. Pourtant, cette machine pourrait être arrêtée. Depuis quelques semaines, ce qui prend l’allure d’un nouveau scandale lié aux «subprime» acquiert des dimensions de plus en plus vastes, après que cette pratique a déjà été à l’origine de la récente crise financière.
L’origine du scandale? De simples signatures qui ne collaient pas, au bas des documents des banques qui annonçaient aux propriétaires l’engagement de poursuites pour saisir leur maison. Signée par de fausses personnes, voire par des moyens automatisés, avec la confirmation de notaires qui, de toute évidence, n’avaient pas lu les dossiers, ou n’existaient pas. Ces pratiques étaient particulièrement répandues au sein des grands établissements de prêts hypothécaire, Bank of America, Ally Bank et JP Morgan. Elles mettent en évidence le manque de considération dont faisaient preuve les banques à l’égard de leurs clients, qui allaient être expulsés de leur maison sans qu’il soit prêté la moindre attention à leur dossier ou que soient étudiés les moyens d’éviter cette décision. Dans la presse américaine, Michael Heid, un responsable de Wells Fargo, semblait mettre en avant des raisons pratiques pour expliquer ces méthodes: engager 10 000 employés supplémentaires pour traiter correctement ces dossiers de saisies, justifiait-il, «représente un investissement substantiel en temps et en argent, ajouté à l’achat d’ordinateurs, aux cours de formation, et à tous les changements de système que cela aurait impliqués». En un mot, c’est à la chaîne que les maisons ont été saisies. Et ce malgré les efforts entrepris par l’administration de Barack Obama afin «d’humaniser» le processus.
Demande d’un moratoire
Mais cette manière de faire est aussi illégale. Dans les 50 Etats américains, les procureurs généraux ont décidé de lancer des enquêtes qui pourraient se traduire en autant de révisions de dizaines de milliers de cas de saisies douteuses. Les banques – qui toutes ont promis de stopper ce genre d’agissements – risquent en outre des plaintes pénales qui pourraient leur coûter cher.
Au sein du Parti démocrate, certains ont réclamé un moratoire pur et simple sur toutes les procédures de saisie en cours. Une per spective que refuse toutefois d’envisager pour l’instant l’administration Obama, tant elle craint que cette action n’envenime encore le marché de l’immobilier.
Pourtant, ce n’est pas encore là la fin du scandale. Car, si les banques ont mis si peu de soin à vérifier certains de ces millions de dossiers, c’est éventuellement pour une autre raison: elles ne les ont peut-être jamais possédés. Alors que ces prêts hypothécaires ont été intégrés et disséminés dans des produits financiers complexes, ce nouvel épisode met en lumière une pratique qui, apparaît-il aujourd’hui, était monnaie courante à Wall Street pendant près d’une décennie: ces prêts hypothécaires ont été vendus par millions aux grandes banques sans que les documents physiques qui prouvaient ces acquisitions aient suivi.
Vaste compensation
Selon certains analystes, ces révélations pourraient être une aubaine pour les fonds de pension ou autres grands investisseurs qui ont perdu des milliards lors de la crise financière et pourraient se retourner contre les banques pour exiger de vastes compensations, voire pour démontrer le caractère illégal de leurs produits financiers, fondés sur les prêts immobiliers dont ils n’étaient pas propriétaires.
Peignant le diable sur la muraille, certains responsables de banque voient s’approcher des plaintes collectives qui pourraient les plonger dans des années de procédures légales et leur coûter extrêmement cher. Et tout cela à trois semaines des prochaines élections… le temps.ch
Surréaliste comme situation, des saisies signées automatiquement !
Putain mais qu’est ce que font les américains, ils se font jeter de chez eux pour rien et il ne se passe rien.
Ce pays est vraiment mal en point, on dirait l’union soviétique sur la fin, avec les mêmes dysfonctionnements structuraux, en urrs c’était la buraucratie paralysante et le budget militaire alors qu’aux USA c’est des banques criminelles et un budget militaire qui canibalise les recettes.
J’ai entendu chez jovanovic, je crois, que des gens qui avaient payé cash leur maison il y a des années avaient été saisies, c’est tellement incroyable que les banques aient décidé de créer des faux pour palier au manque de personnel, avec les conséquences effroyables que cela occasionnerait dans la population.
Preuve que la crise n’est pas finie, il n’y a jamais eu autant de saisies.
Le sous-traitant d’Apple et autres Dell est accusé de transformer ses sites de production en «camps de concentration de travailleurs»
Fournisseur des plus grandes multinationales de l’électronique (Apple, Dell, Nokia, Sony…), le géant taïwanais Foxconn a-t-il transformé ses usines chinoises en «camps de concentration de travailleurs du XXIe siècle»? C’est l’une des conclusions d’une étude menée par des universitaires et des étudiants chinois, hongkongais et taïwanais qui fait grand bruit ces jours-ci dans la presse régionale. Mardi, un second rapport, mené par le Student and Scholars against Corporate Misbehavior (Sacom), une ONG hong kongaise, dénonçait les conditions de travail «illégales et contraires à l’éthique» dans un rapport intitulé «Les travailleurs machines: la gestion militaire de Foxconn».
Foxconn, ce seront bientôt 1,3 million d’employés chinois dans divers sites de production dont plus d’un demi-million dans la base industrielle de Shenzhen, au cœur de l’«usine du monde». C’est surtout une organisation très particulière du travail mise en place par son patron, Terry Gou, qui a permis de réduire au maximum les coûts de production. Inconnu du grand public jusqu’en juin dernier, le groupe taïwanais s’est soudain rendu célèbre par une multiplication de suicides (17 depuis le début de l’année).
Pression psychologique
La direction du groupe a réagi, tardivement, en promettant des hausses de salaire (jusqu’à 70%) et un soutien psychologique à ses travailleurs qui accumulent les heures supplémentaires, tout en laissant entendre que ces suicides seraient dus à des échecs sentimentaux. Les deux études menées dans plusieurs usines et se basant sur des centaines d’interviews avec des ouvriers décrivent une tout autre réalité: si les jeunes employés mettent fin à leur jour c’est essentiellement dû à des surdoses de travail, une discipline de fer et une culture du travail qui crée de très fortes pressions psychologiques. Evaluations permanentes, bonus et déductions salariales, atomisation des travailleurs, humiliations publiques, culte du patron et mise en compétition permanente de l’ensemble des employés mènent au désespoir des plus fragiles.
L’enquête de Sacom, soutenue par Pain pour le prochain en Suisse, indique par ailleurs que les promesses de hausses salariales n’ont toujours pas été tenues et que les heures supplémentaires (plus de 80 heures par mois par employé en moyenne) dépassent largement les quotas autorisés, contrairement à ce qu’affirme le groupe. Celui-ci est par ailleurs accusé de recruter des étudiants stagiaires (représentant jusqu’à 40% des employés) qui seraient sous-payés et ne bénéficiant pas des mêmes avantages sociaux que les travailleurs réguliers.
Foxconn a répliqué lundi par un communiqué de presse expliquant qu’il respectait en tout point la réglementation chinoise sur les conditions de travail. Le groupe précise que les augmentations de salaires entrent en vigueur en ce début octobre et dément les chiffres sur les heures de travail supplémentaires et l’emploi de stagiaires. En juin dernier, Steve Jobs, le patron d’Apple, avait pris la défense de Terry Gou en qualifiant l’usine de Shenzhen d’endroit «plutôt chouette». Depuis lors, les clients de Foxconn s’inquiètent des répercussions d’image et rappellent qu’il existe un code de conduite pour l’industrie électronique. Apple a admis que l’emploi excessif de stagiaires était une violation des principes régissant le secteur. «Les limites et les trous dans les lois et règlements chinois offrent clairement un avantage aux entreprises», explique Lin Xinqi, professeur à l’Université du peuple de Pékin cité dans le Global Times. Reste ce constat: les candidats se pressent toujours pour trouver un emploi chez Foxconn. le temps.ch
En achetant nos habits et nos téléphones, nous collaboront pleinement à l’esclavagisation de millions de personnes, nous somme donc tout aussi responsables que ceux qui les esclavagisent.
Que faire ?
Acheter le moins possible de chose assemblées dans ce genre de pays, même si c’est compliqué.
On vit dans un de ces monde quand même, quelle connerie cette mondialisation libérale.
Le Crédit Suisse a publié le 8 octobre son premier Rapport sur la Richesse Mondiale, qui indique que la Chine est devenue le troisième producteur mondial de richesses, derrière les Etats-Unis et le Japon, en devançant de 35% la France, le pays européen le plus nanti. Pendant les dix dernières années, la forte augmentation de l’économie chinoise a accentué la hausse de la richesse de la plupart des familles moyennes de la région Asie Pacifique, dont la plus élevée a été dix fois supérieure au taux moyen mondial.
Selon le rapport, la richesse détenue par 4,4 milliards d’adultes a augmenté de 72% depuis 2000, atteignant à présent 195 000 milliards de dollars. Le Crédit Suisse estime que ce chiffre progressera de 61% à 315 000 milliards de dollars d’ici à 2015 avec la robuste expansion économique des marchés émergents. Le segment médian de la pyramide des richesses mondiales se compose d’un milliard de particuliers résidant dans les régions à la croissance la plus rapide et détenant un sixième, soit 32 000 milliards de dollars, des actifs mondiaux. 60% (587 millions) d’entre eux vivent dans la région Asie Pacifique. La Chine est devenue le troisième producteur mondial de richesses, derrière les Etats-Unis et le Japon, et devançant la France, le pays européen le mieux placé.
Le Crédit Suisse a révélé que les biens de ces particuliers du segment médian de la pyramide leur ont apporté la sécurité financière et les ont fait devenir les consommateurs émergents du monde et remplacer, pour profiter de la croissance de l’économie mondiale, les familles américaines fort endettées.
D’après le rapport, La Chine s’affiche désormais donc comme le troisième producteur mondial de richesses avec 16 500 milliards de dollars après les Etats-Unis (54 600 milliards de dollars) et le Japon (21 000 milliards de dollars). En plus, La richesse de la Chine est de 35% plus élevée que celle de la France (12 100 milliards de dollars), le pays européen le mieux loti et est à peu près cinq fois celle de l’Inde. Le Crédit Suisse assure que la richesse des familles chinoises devrait augmenter de 111% à 35 000 milliards de dollars d’ici à 2015 en dépassant le Japon et devenant le deuxième producteur mondial de richesses, si la tendance de cette augmentation continuait.
Entraîné par la robuste expansion économique lors des dix dernières années, la richesse de la plupart des familles du région Asie Pacifique a rapidement augmenté, surtout en Indonésie, où la richesse par particulier a haussé de 384% depuis 2000, soit 12 112 dollars, occupant le quatrième niveau mondial. Dans la majorité des régions et pays de l’Asie Pacifique, y compris les économies reposant sur le commerce de marchandises tels que la Nouvelle-Zélande et l’Australie et les économies émergentes qui ont augmenté à une grande vitesse telles que la Chine, l’Inde et les membres de l’ASEAN, la richesse par particulier s’est élevée de 100% à 400 %, beaucoup plus haut que le taux mondial moyen de 42 %.
Source: le Quotidien du Peuple en ligne http://french.peopledaily.com.cn
Imaginez le potentiel de développement économique de l’Inde, la Chine surpasse de 35 % la France, qui créee 5 fois plus de richesse que l’Inde.
Et si il y a la paix au Pakistan et que le Bangladesh arrive à bien se développer, c’est près de 400 millions de personne de plus qui produiraient et consommeraient.
Mécaniquement, il semblerait que les 500 millions d’européens et les 300 millions d’américains ne vont pas faire le poids longtemps face aux plus de 3 milliards d’asiatiques sur motivés et 1 milliard d’africains décomplexés et qui se libèrent enfin du carcan occidental.
Sans compter qu’une grande partie du moyen orient, en guerre ou sous embargo n’est pas pleinement intégrée au système d’échange mondial.
Si il n’y a pas quelque chose qui entrave cette dynamique, il est certain que dans 10 ans, l’occident représentera une part mineure dans l’économie mondiale et ne pourra donc plus dicter ses intérets au reste du monde.
C’est inquiétant dans la mesure ou je ne pense pas que les psychopathes qui nous gouvernent permettront que cet état de fait se réalise, on pourrait penser qu’étant donné que les intérets privés ont pris le controle des politiques, tant que les multinationales font des bénéfices, ceux qui tirent les ficelles s’accommoderaient de cette perte d’influence de l’occident, les bénéfices passant avant tout. Je pense qu’il n’en est rien, l’économie est un outils de domination politique, si l’occident ne pèse plus économiquement il ne pourra plus s’imposer, envahir, ou destituer les nations récalcitrantes.
À moins que les élites dégénérées occidentales veuillent anéantir l’occident de manière volontaire, réduire l’influence de l’Europe et des USA afin de créer leur monde unifié. Et dans ce cas la même si l’occident perd de son influence ce ne serait pas grave, parcequ’aucune nation ou groupe de nation ne pourrait dominer qui que ce soit.
Souvenez vous du discours de sarkozy à l’onu ou il appellait à mettre les ressources du monde entier sous une souveraineté globale.
Dans tous les cas, à moins d’un miracle (ce qui est possible), l’occident va grandement s’appauvrir dans les années qui viennent.
La Réserve fédérale américaine (Fed), principal pourvoyeur de cash du système financier international, a annoncé mardi qu’elle se tenait prête à accélérer la planche à billet dès que la situation l’exigera.
« [Le comité de politique monétaire de la Fed] continuera à suivre la situation économique et financière, et se tient prêt à mener un assouplissement supplémentaire si nécessaire, afin de soutenir la reprise économique et faire revenir l’inflation, dans le temps, à des niveaux cohérent avec son mandat », dit le communiqué publié mardi soir. Cette fois, il est écrit noir sur blanc que la Fed s’apprête à débarrasser les établissements financiers de leurs actifs par de la pure émission monétaire, en assumant totalement l’inflation qui s’en suivra.
Sauf « catastrophe », la Fed ne devrait pas dégainer sa dernière arme avant novembre pour ne pas perturber les élections américaine de mi-mandat. Mais le fait qu’elle ait reconnu récemment que la situation n’était pas stable – en langage réel que l’économie poursuit son plongeon et que la finance est prête à couler – indique qu’elle pourrait passer à l’acte après le 2 novembre. Depuis 20 mois, la Fed a déjà acheté pour 300 milliards de Bons du Trésor et 1300 milliards d’actifs hypothécaires titrisés. Sa situation est intenable mais elle ne peut plus revenir en arrière.
Côté européen, début septembre, la BCE a annoncé qu’elle poursuivait ses prêts illimités aux établissements financiers et la Banque d’Angleterre se tient prête à une nouvelle vague d’assouplissement quantitatif. Les Banques centrales sont acculées : si elles arrêtent la planche à billet, le système lâchera, et si elles l’accélèrent, le système s’emballera et elles auront grillé leur dernière joker.
Déjà, l’inflation est de retour. Le prix des matières premières alimentaires et industrielles s’envole et les indices de prix repartent à la hausse. Mais ces derniers sont largement sous-évalués puisqu’ils excluent des critères comme le logement ou l’énergie pour les remplacer par l’informatique ou la Hi-fi. L’indice américain SGS-Alternate, qui mesure l’inflation selon les modes de calcul en vigueur jusque dans les années 1980, estime la hausse du coût de la vie outre-atlantique à 8,5% annuel en août.
Le monde poursuit donc sa lente agonie vers une faillite systémique. Le temps n’est plus au consensus mou. Les opposants au système doivent jeter les bases d’un nouveau système maintenant ou mourir avec lui. solidarité et progrès
La Banque du Japon (BOJ) a annoncé, ce mardi, la baisse de son taux directeur de 0 à 0,1%, contre 0,1% taux inchangé depuis décembre 2008. Elle prévoit également la création d’un fonds de financement d’achats pour soutenir l’activité
La Banque du Japon a annoncé mardi une baisse surprise de ses taux d’intérêt et s’est engagée à maintenir ces taux à zéro tant que les prix ne seront pas stabilisés, face à la vigueur du yen et au ralentissement de la croissance.
Pour soutenir l’activité, la banque centrale a aussi décidé, de se lancer dans une politique « non conventionnelle » de « soutien quantitatif » avec à titre temporaire, la création d’un fonds de 35.000 milliards de yens (305 milliards d’euros) destiné à financer des achats d’actifs ou à collecter des actifs apportés en collatéral, comme des emprunts d’Etat, des billets de trésorerie ou des produits de titrisation.
La décision d’abaisser les taux a été adoptée à l’unanimité, a précisé la BoJ. Mais l’un des membres du comité de politique monétaire s’est opposé à inclure les emprunts d’Etat dans les actifs susceptibles d’être rachetés par le fonds d’intervention.
La Banque du Japon maintenait son principal taux à 0,1% depuis fin 2008. En décembre dernier, elle avait déjà assoupli sa politique monétaire en réaction à la hausse du yen, en créant une facilité destinée à prêter des liquidités aux banques, facilité augmentée en mars puis en août. http://www.latribune.fr
Toutes les devises ont une valeur trop élevée les unes par rapport aux autres, à l’exception du yuan chinois ! Si l’on écoutait les déclarations qui fusent sur toute la planète, il faudrait donc réajuster sérieusement le tir sur un marché monétaire où le régime des changes flottants a été érigé en dogme, au grand bénéfice d’une intense spéculation financière sur celui-ci, le Forex.
Comment alors procéder, dans ces conditions ? Intervenir n’est pas conforme aux principes et spécialement bien vu, mais devient de plus en plus indispensable. Mais pour aboutir à quoi ?
L’actualité était faite jusqu’à maintenant du lancinant problème de la parité entre le yuan et le dollar, insoluble dans le contexte actuel. Il a fallu des mois et des mois de palabres et de discours prononcés en vain pour en arriver à une vérité toute simple, à laquelle les Américains ne veulent toutefois pas se résoudre. Parce qu’elle est pour eux très dérangeante.
Non compte-tenu de considérations générales sur le rapport existant entre la force d’une monnaie et la puissance économique du pays qui l’émet, il est ouvertement apparu que le régime chinois n’était pas en mesure de procéder à l’important ajustement qui lui est demandé avec insistance. Car cela mettrait en péril son équilibre, en raison des conséquences économiques et sociales qui résulterait d’une chute des exportations, elle-même causée par une forte réévaluation du yuan. Dixit Wen Jiabao, le premier ministre soi-même.
Si l’on prend un peu de recul, cela signifie que le modèle de développement de la Chine, orienté vers l’exportation de produits manufacturés à bas prix, dans un premier temps magnifié, a été porteur d’un déséquilibre accentué. Ainsi que le déplore l’administration Barack Obama, éludant le fait qu’il ne peut pas être corrigé en claquant des doigts comme l’exigent les républicains.
Plus encore, cela met en évidence une contradiction majeure à laquelle la mondialisation a conduit : moteur du développement des pays émergents profitant aux capitaux occidentaux qui s’y sont investis, elle a déséquilibré – sans rémission dans l’environnement actuel – l’économie des pays développés.
Après le yuan, c’est le yen japonais qui est à son tour entré dans l’actualité. Plusieurs facteurs ont conflué pour renchérir fortement sa valeur par rapport aux autres devises – la baisse du dollar étant le plus important, l’utilisation du yen comme refuge ensuite – pénalisant les exportations japonaises, seul secteur de l’économie encore florissant. Alors qu’il permet de maintenir en équilibre précaire un système économico-financier reposant sur l’autofinancement de la gigantesque dette du pays par lui même. Ce qui est en train d’atteindre ses limites. La Bank of Japan a finalement du se résoudre à intervenir sur le marché monétaire pour faire baisser le yen.
Les Américains sont cette fois-ci à leur tour sur la sellette, responsables d’une politique qui vise à affaiblir le dollar – et les taux auxquels ils financent leur propre dette – afin de tenter de lutter grâce à l’essor de leurs exportations contre une croissance à nouveau dangereusement déclinante, ainsi que la perspective d’une nouvelle récession, à peine sont-ils sortis – officiellement tout du moins – de la précédente. Une grande nouveauté qui fait déjà date, le pays étant l’habitué de rebonds immédiats désormais hors de question. Ce qui démontre que quelque chose de grave s’est bien passé, que la machine est cette fois-ci cassée.
La tendance baissière du dollar, quant à elle, est devenue une donnée permanente au plan international, alimentée dans l’immédiat par la perspective d’une nouvelle intervention monétaire de la Fed, dont la rumeur se propage et enfle, qui amènerait la Bank of England à la suivre sur le même chemin.
L’autre grande puissance commerciale qu’est l’Europe s’est refusée de donner – via la BCE – un coup de main aux Japonais afin de faire baisser le yen, pour les mêmes raisons, tout en subissant également la baisse du dollar. Américains et Européens, par ailleurs concurrents dans bien des domaines, ont sur ce chapitre des intérêts communs à défendre, ce qui risque fort de se révéler être une politique à courte vue, si les problèmes rencontrés par le Japon devaient empirer, comme attendu.
Bénéficiant de la baisse de l’euro par rapport au dollar – principale monnaie du commerce international – l’Espagne a ainsi vu remonter le volume de ses exportations. Non pas en direction de ses partenaires commerciaux européens, mais de certains pays émergents. C’est bien la seule bonne nouvelle la concernant. Les autres pays de la zone euro qui sont aujourd’hui dans la tourmente ne bénéficient pas plus de la facilité que représenterait une dévaluation de leur monnaie.
Le Royaume-Uni, qui a déjà tiré profit de la baisse de la livre, ne verrait pas d’un mauvais œil que celle-ci continue de descendre, une nouvelle utilisation de la planche à billet par la Bank of England pourrait en être à l’origine. Il a d’ailleurs suffi d’une déclaration en ce sens de l’un de ses gouverneurs, Adam Posen, pour faire immédiatement chuter la livre par rapport à l’euro et au dollar.
Il en ressort que tous les pays occidentaux pratiquent – ou voudraient pratiquer – l’art consommé de la dévaluation compétitive, car ils ne voient que les exportations comme remède à leur croissance en panne, l’Allemagne, grand pays exportateur, s’accommodant du niveau actuel de l’euro. Mais ils se heurtent, à part leur appartenance à la zone euro pour ceux dont c’est le cas, à une double difficulté.
1/ Toutes les devises ne peuvent pas dévaluer les unes par rapport aux autres simultanément et tous les pays ne peuvent pas être exportateur net !
2/ La croissance anémique que les pays occidentaux connaissent n’est évidemment pas favorable, une compensation par le développement des exportations vers les pays émergents ne pouvant pas s’y substituer aussi rapidement et facilement qu’espéré.
La dévaluation des monnaies, à bien y regarder, est la seule possibilité qui existe, étant donné que les pays émergents ne dégagent pas les surplus financiers nécessaires à l’absorption du volume global souhaitable des exportations occidentales. Il s’en suit un inévitable accroissement des contradictions d’intérêt entre puissances.
Plus récemment encore intervenu, le dérèglement monétaire est devenu pénalisant pour les pays émergents. Guido Mantega, ministre brésilien des finances, déclarait dernièrement que « la guerre des devises était ouverte », évoquant « une escalade dans la dévaluation compétitive ». Le Brésil doit en effet faire face à une constante réévaluation de sa monnaie, le réal, qui porte préjudice à ses exportations. Le dollar a ainsi baissé de 25% par rapport au réal. D’autres pays sont atteints ou bien font dans leur coin de la dévaluation compétitive, c’est le cas de l’Argentine.
Une réunion des pays du BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) avait lieu dernièrement à New York, où cette question a été traitée. Celle du yuan chinois ne l’ayant pas été, car comme l’a expliqué Celso Amorim, ministre brésilien des affaires étrangères, « il ne faut pas oublier que la Chine est à l’heure actuelle notre meilleur client »…
La Corée du Sud voudrait bien de son côté rejoindre le camp des pays dont la monnaie est dévaluée, la Banque asiatique de développement, qui tenait une réunion à Kuala Lumpur, vient d’ailleurs de demander « une plus grande flexibilité » du yuan, traduisant un sentiment plus général, une formule allusive qui revient à demander sa réévaluation.
Derrière celle du réal, pour prendre ce cas exemplaire, se cache le puissant phénomène qui l’induit. Comme tous les grands pays émergents, le Brésil suscite un très fort afflux de capitaux à la recherche de meilleurs rendements, attirés par la croissance économique dont ils bénéficient. De tels achats massifs de devises – en l’occurrence du réal – sont un levier puissant de réévaluation des monnaies en question.
Sans parler des opérations de carry trade, qui sont certes des aller et retour entre deux devises, mais à plus ou moins rapide échéance. Leur débouclage n’intervenant que lorsqu’est craint un fort réajustement des deux devises utilisées, vente de dollars et achat de réais (le pluriel de réal) toujours dans cet exemple, ou en cas de prise de bénéfice.
Tels des insectes attirés par la lumière, de grandes masses de capitaux se sont précipitées vers les principaux pôles de développement économique, les investisseurs ayant la ferme intention d’y poursuivre leurs activités lucratives. Délaissant les marchés des pays développés où les rendements vont baisser – sauf quand ils sont investis dans les plus grandes entreprises transnationales, qui restent florissantes – et les risques s’accroître.
On voit ainsi les mégabanques s’échauffer pour rejoindre en hâte ces nouveaux terrains de jeu, britanniques et américaines en premier lieu. Soucieuses de prendre sans tarder des parts de marché et de poursuivre l’éducation déjà entamée des joueurs locaux, encore timorés, aux merveilles créatives de la finance de haute volée.
Une nouvelle configuration de la mondialisation se dessine ainsi. Elle était en premier lieu économique et commerciale, elle devient pleinement financière, les mégabanques se déplaçant au plus près de leur nouvelle clientèle. Tout d’abord en Asie, continent de toutes les promesses.
Cette transhumance est tout juste freinée, comme lors de l’étape précédente, par des industries et des systèmes financiers locaux, où l’Etat conserve un poids et un rôle qu’il a perdu en Occident. Selon des modes et des fortunes diverses, selon les pays. L’idée n’en reste pas moins de proposer : « vous produisez, nous finançons ! ».
Le monde n’étant pas parfait, y compris pour les financiers qui dans ce domaine en profitent, la guerre des devises qui s’est engagée ne va pas s’arrêter d’elle-même. Elle va au contraire non seulement être le moteur de conflits d’intérêts grandissants, mais favoriser à un moment donné la recherche d’une sortie par le haut, faute de solution dans le cadre monétaire actuel. Celle-ci ne peut se trouver que dans celui d’une réforme d’ensemble du Système monétaire international (SMI).
Mais le chamboulement radical que cela suppose ne va pas être de même nature que les précédents, dont les accords de Bretton Woods avaient donné le signal et qui ont à chaque fois marqué la prééminence des Etats-Unis et la prise en compte prioritaire de leurs intérêts. C’est le chemin inverse qui va devoir être engagé, ce qui explique que l’on assiste à une course de lenteur, qu’exprime l’illusoire espoir américain de repousser tellement loin son échéance que l’horreur que représente la chute de leur piédestal monétaire n’interviendra jamais…
Ce qui provoque en attendant la résurgence de tentatives américaines belliqueuses d’imposer une réévaluation aux Chinois, qui reviennent dans la pratique à mouliner de l’air avec les bras. La chambre des représentants s’apprêtant à voter des sanctions contre la Chine, le sénat devant ensuite les approuver et Barack Obama promulguer la loi si elle est votée par les deux chambres, la banque centrale chinoise a promis « une plus grande flexibilité » du yuan, sans précision sur l’ampleur des variations qui pourraient être autorisées. La fois précédente, cela s’est traduit par epsilon, qui se traduit aujourd’hui par 2% de réévaluation, très loin des demandes américaines. Les dirigeants chinois n’ont pas non plus manqué de rétorquer – au nom de leur détention en avoirs en bons du Trésor américain et de leurs achats de ceux-ci qu’ils poursuivent – que les Américains devraient lutter contre la baisse du dollar, qui déprécie ces derniers…
Pour les Américains, pas de solution tangible en vue donc, à moins de rompre à leur tour un tabou, après les Japonais comme on va le voir, et de renouer avec des pratiques protectionnistes, qu’ils savent discrètement utiliser quand ils considèrent que leurs intérêts vitaux sont en jeu.
Dans l’immédiat, les Etats les plus menacés par les dérèglements monétaires vont faire avec les moyens du bord. Les Japonais sont finalement intervenus, rompant deux décennies de non-interventionnisme occidental sur le marché des changes, ce qui leur est beaucoup reproché. Car ils donnent le mauvais exemple aux Chinois qui continuent – par leurs interventions – à se crisper sur le peg, l’arrimage du yuan au dollar. D’autres pays interviennent pour contenir la réévaluation de leur monnaie sur le marché monétaire, comme la Suisse, d’autres dévaluent ou voudraient le faire. Tandis que d’autres enfin envisagent d’utiliser des moyens administratifs et d’instaurer des mesures de contrôle et de restriction des transferts de capitaux. Quel bazar !
Le FMI lui même, conscient des difficultés que rencontrent les pays émergents et de la nécessité qu’ils se protègent pour ne pas sombrer à leur tour dans le marasme, en est venu à considérer comme un moindre mal ce dernier type de mesures, à condition qu’elles soient provisoires.
Ce ne sont que des pis-aller.
La bataille symbolique qui se déroule autour des sièges du conseil d’administration du FMI est un jeu des chaises musicales: il y a plus de prétendants que de chaises. Par son âpreté – tout en se déroulant en coulisses – elle témoigne d’enjeux qui ne sont pas seulement de préséance. D’une manière ou d’une autre – jouant de plus en plus et avec des moyens accrus, la banque de dernier ressort des Etats, ou se préparant à être un futur recours dans le cadre de la réforme du SMI – le FMI est en effet appelé à avoir un rôle montant.
Un dernier phénomène doit être mis en évidence, face cachée du dérèglement monétaire en cours. La dévaluation relative de certaines monnaies revient indirectement à une monétisation de la dette publique. Car elle suppose des émissions monétaires et induit donc une baisse de la valeur de la dette libellée dans cette même monnaie. Elle a le même effet que la création monétaire par la banque centrale d’un pays et permet de s’y substituer discrètement.
Ce moteur-là n’est pas à négliger dans l’appréciation de la stratégie américaine, bien qu’il soit comme on a vu à double effet, accentuant la nécessité d’une réforme monétaire d’ensemble. Il confirme que la tendance à la baisse du dollar du dollar est durable, avec comme conséquence l’intensification des dérèglements monétaires.
La guerre a commencé et ne va pas s’arrêter. L’accroissement des capitaux flottants à la recherche d’opportunité – tant en raison de la dépense publique que de l’injection des liquidités des banques centrales – est un puissant facteur d’accentuation des distorsions monétaires. Certains pays vont vouloir favoriser une dévaluation de leur monnaie tandis que d’autres vont s’opposer à sa réévaluation. Combien de temps cela va-t-il être tenable ?
Une armistice finale n’est envisageable que sur la base d’une refonte monétaire sanctionnant les nouveau rapports de force économiques, quitte à ce qu’elle soit étalée dans le temps. Définir des étapes intermédiaires, afin d’éviter les chocs, ne va pas être de tout repos. Car cela va inévitablement entrer en contradiction avec les intérêts à court terme de chacun.
Ne peut-on pas penser que, dans ce domaine comme dans celui de la régulation financière, un approfondissement et des rebondissements de la crise seront encore nécessaires pour qu’il ne soit plus possible de tergiverser ?
François Leclerc
Paul jorion 24Hgold.com
On va rire dans les mois qui viennent.
Arretez de travailler, ça ne sert à rien….
Pékin s’est engagé à soutenir la Grèce lors de ses futures émissions d’obligations à long terme, a annoncé le Premier ministre chinois Wen Jiabao samedi à l’issue d’une rencontre avec son homologue grec Georges Papandreou à Athènes.
« La Chine va faire un grand effort pour soutenir l’économie de la zone euro et la Grèce (…) La Chine participera à l’achat de nouvelles obligations grecques » a déclaré le Premier ministre chinois lors d’une conférence de presse aux côtés de M. Papandreou.
L’annonce de ce soutien avait été divulguée quelques minutes aupravant par une source gouvernementale grecque.
La Grèce, étranglée par le poids de sa dette souveraine et la hausse des taux, a dû avoir recours à l’aide financière du FMI et de la zone euro en mai, en échange d’un plan d’austérité drastique comportant baisse de salaires des fonctionnaires et amputation des pensions de retraite.
Depuis le lancement du plan, le Grèce n’émet plus que des emprunts à court terme (trois et six mois) pour se refinancer et a lancé récemment une campagne de communication auprès des marchés financiers pour tenter de convaincre du sérieux de sa politique, dans l’espoir de faire baisser les taux et d’avoir accès de nouveau au marché à plus long terme.
La Grèce a l’intention de retourner sur les marchés d’obligations long terme en 2011.
Il y a quelques semaines encore, les acteurs du marché étaient très divisés sur la capacité du pays très affaibli, à faire face à ses obligations, et nombre d’entre eux estimaient qu’elle serait dans l’obligation de faire défaut sur sa dette, c’est à dire d’arrêter complètement les repaiements, ce à quoi le gouvernement s’oppose dès le début.
Accompagné d’une dizaine de ministres et plusieurs hommes d’affaires, dont le président du géant transporteur chinois Cosco (China Ocean Shipping Company) Wei Jiafu et le gouverneur de la banque centrale de Chine Zhou Xiaochuan, M. Wen doit rester en Grèce jusqu’à lundi matin, avant de se rendre à Bruxelles, puis en Italie et Turquie. romandie
Voila l’article RFI, nettement à charge :
La Grèce surendettée reçoit le soutien intéressé de la Chine
Pékin s’est engagé samedi 2 octobre à soutenir Athènes dans ses emprunts futurs. Un geste intéressé : la Chine veut faire de la Grèce sa porte d’entrée vers le marché européen et dans les Balkans. Au premier jour de sa tournée européenne, le Premier ministre chinois Wen Jiabao a signé deux accords-cadres, un contrat de construction de navires et un autre destiné à doper les investissements chinois en Grèce. En pleine cure d’austérité, Athènes est avide de capitaux étrangers pour renflouer ses caisses.
La Chine fait confiance à la Grèce et elle veut la soutenir. C’est du moins ce qu’avait fait entendre son Premier ministre dans son allocution devant la presse à Athènes. Wen Jiabao a promis que la Chine achètera les emprunts grecs à long terme pour aider le pays à revenir sur les marchés.
Donc pas de doute côté chinois, quant à la sortie du surendettement de la Grèce, alors qu’on entendait beaucoup, ces derniers mois, qu’une restructuration de la dette grecque pouvait arriver. Le Premier ministre chinois a par ailleurs annoncé la création d’un fonds cinq milliards de dollars pour que la Grèce puisse acheter des bateaux chinois. Evidemment Pékin est bien intéressé dans l’histoire. Six bateaux vont être construits par les chantiers navals chinois pour les armateurs grecs.
Et puis cette rencontre au sommet a été l’occasion de signer deux accords-cadres sur les investissements chinois en Grèce et sur les échanges culturels entre les deux pays.
On n’a pas beaucoup plus de détails sur ces accords, aucun chiffre n’a été donné, mais l’idée c’est, bien sûr d’accélérer les investissements chinois en Grèce. Sachant que les entreprises chinoises ont déjà commencé à s’implanter.
Depuis l’an dernier, plus de la moitié du port du Pirée, le principal port du pays, est géré par le géant maritime chinois Cosco (China Ocean Shipping Company). rfi
Bon, c’est un truc de dingue, la Chine a des centaines de faux milliards de dollars dont elle ne sait quoi faire, ils sont en train de tout acheter, vlad nous disait qu’en Californie les chinois achetent énormément d’immobilier, d’un point de vue géostratégique, ce qui se passe est tout bonnement magnifique, rarement le monde n’a connu de telles periodes si riches, avec des boulerversements si important, c’est presque beau. C’est une analyse possible de la situation avec beaucoup de détachement, mais dans la réalité c’est extrémement grave.
Vous vous rendez compte du délire, la Chine est en train d’annexer économique la Grèce, la Chine va acheter les obligations grecques à long terme, elle va lui préter 5 milliards de dollars pour qu’en suite la Grèce achète des bateaux chinois et possède plus de la motié du port du Pirée.
C’est comme si la Chine subventionnait le développement d’une région chinoise….
Nos dirigeants nous ont vendu, des nations entières vendues au plus offrant.
Mais quand agirons nous, les grèves ne servent à rien, un ami me disait que les gens se créent l’illusion de résister en faisant grève, je pense qu’il a raison, aujourd’hui il n’y a plus d’autre solution que l’exercice réfléchi de la violence pour arriver à faire bouger les choses, nous vivons dans un système totalitaire et nous avons donc le droit de nous défendre par tous les moyens possible. Notre perception de la liberté est totalement faussée, le lavage de cerveau a fait des ravages, les gens croient être libre parcequ’il organisent des flash mob sur des sujets débiles, alors que la nation et plus largement le monde est à deux doigts d’une terrible catastrophe.
Je l’ai déja dit plusieurs fois, mais dans 2 ou 3 siècles quand des historiens travailleront sur notre époque ils seront stupéfait du degrès de malsainité, de corruption et d’aberration dans le fonctionnement de notre système.
Sinon, je vous conseille d’aller voir le spectacle de Dieudonné, c’est extra, ce type est totalement fou, c’est vraiment excellent !!!
Peu importe quand — dans un, trois, cinq, sept ou dix ans — les marchés émergents battront à plate couture leurs homologues des pays développés.
« On a beaucoup écrit sur le sujet des marchés émergents contre les marchés submergés », a noté Joel Bowman, « et à raison. Selon le stratégiste de Goldman Sachs, Timothy Moe, la valeur de marché des actions des marchés émergents va quintupler au cours des deux prochaines décennies, pour atteindre les 80 000 milliards de dollars d’ici 2030. La Chine aura d’ici là pris la place des Etats-Unis sur la première marche du podium, et sera devenu le marché le plus puissant du monde
« Comment les marchés émergents peuvent-ils atteindre des taux de croissance aussi solides ? » s’est demandé Joel à voix haute. « Ils travaillent. Qui plus est, ils font dans le productif — ils fabriquent des automobiles, des brosses à dents et des ponceuses à courroie — contrairement à ce que les pays occidentaux considèrent comme de la productivité — compter les gens, rédiger des lois et fouiller les grands-mères dans les aéroports ».
« Une telle divergence de productivité fait bien évidemment la joie de M. le Marché. Au cours de la dernière décennie, l’indice MSCI des marchés émergents a plus que doublé. Au cours de la même période, l’indice MSCI des pays développés a chuté de presque 21%. Cette tendance inquiétante (pour les pays développés) s’exprime pleinement sous des formes qui ne surprennent personne :
Au XIXe siècle déjà, en réponse aux guerres napoléoniennes, les taux d’intérêt payés par les Etats avaient coutume d’être très supérieurs à ceux des banques d’investissement. Mais une telle constellation ne s’était plus produite depuis 1948 dans les pays industrialisés
La France doit payer un taux d’intérêt de 2,8% sur sa dette, l’Italie de 3,9%, l’Irlande de 6,8% la Grèce de 11,5%. A l’inverse de ces pays lourdement déficitaires, la Suisse offre un taux de 1,5%. Les écarts sont pires qu’au cœur de la tempête qui a soufflé sur l’eurozone ce printemps. Un événement nouveau s’est toutefois produit sur le marché du crédit. Les Etats les plus endettés ne sont plus considérés comme plus sûrs que les grandes entreprises privées de ces pays. Leur risque de défaut est supérieur à celui des sociétés. Ce signal envoyé aux autorités politiques mérite une analyse.
Au XIXe siècle déjà, en réponse aux guerres napoléoniennes, les Etats n’étaient pas de bons débiteurs. Leurs taux d’intérêt avaient coutume d’être très supérieurs à ceux des banques d’investissement*. Mais une telle constellation ne s’était plus produite depuis 1948 dans les pays industrialisés. Aujourd’hui, le risque des banques Intesa San Paolo, Monte dei Paschi et Banca Nazionale del Lavoro, mesuré par le risque de défaut (CDS), est inférieur à celui de l’Etat italien. En Grèce, le risque de défaut de Hellenic Telecom est cinq fois plus bas que celui de l’Etat. En France, celui de France Telecom est inférieur à celui de l’Etat français. Ce prix n’est pas une estimation lancée au hasard d’une réunion politique, mais celui que paient effectivement les investisseurs et entreprises. S’ils se trompent, ils en subissent les conséquences sur leur propre porte-monnaie. Au contraire du marché des CDS, réservé aux professionnels, on n’observe pas encore un pareil phénomène sur le marché obligataire.
Depuis 1948, la plus grande sécurité à l’égard des titres de l’Etat était intimement liée à l’introduction sur une grande échelle de l’impôt sur le revenu. Les Etats gagnaient une source de financement supplémentaire, stable et considérable. Le risque de faillite chutait fortement et les taux d’intérêt s’inscrivaient logiquement en dessous de celui des entreprises. Mais les excès étatiques ont tué la poule aux œufs d’or.
L’explosion des dépenses publiques, la polarisation de la politique et l’augmentation de l’économie souterraine, en réponse à une perte de confiance envers les politiques fiscales, ont invité les marchés financiers à revoir leur opinion. «Nous revenons au monde d’avant l’introduction de l’impôt sur le revenu et de l’impôt indirect», analyse Willem Buiter, économiste de Citigroup et ancien économiste du FMI. L’impôt sur le revenu a été introduit bien avant 1948 en Europe. Il date de 1789. La Grande-Bretagne l’avait introduit pour financer la guerre contre la France. Il fut ensuite aboli, puis réintroduit, à nouveau aboli et à nouveau réintroduit. Son poids dans le financement de l’Etat a littéralement explosé après la Seconde Guerre mondiale.
Ce changement de sentiment sur l’écart de risques entre entités privées et publiques est problématique. Les marchés signalent un profond scepticisme sur la capacité des Etats à se financer. Les résultats des élections dans les différents pays d’Europe ne laissent planer aucun doute. Les partis qui ne jurent que par les hausses d’impôts ne sont plus entendus. Les socialistes rétorquent que la crise traduit le besoin de mettre fin au libéralisme. Mais le citoyen n’a pas besoin des médias pour s’apercevoir que l’Etat prend plus de 50% de la richesse nationale et que ce sont les errements réglementaires et politiques qui ont conduit à la crise.
Qu’importe cette érosion de la signature, dira-t-on. L’Etat ne peut pas faire faillite. Certes une différence de nature existe entre un emprunteur privé et un emprunteur public. L’Etat ne peut cesser d’exister. Il paie ses intérêts selon son bon vouloir, lequel dépend de son analyse des coûts et bénéfices d’un défaut de paiement. Le créancier peut difficilement forcer un débiteur souverain à payer son dû. L’histoire n’a pas toujours été aussi tendre avec lui: Le Newfoundland a perdu sa souveraineté en 1933 pour être intégré au Canada, après un défaut de paiement résultant des effets de la dépression. La Grande-Bretagne avait pour sa part coutume d’envahir les Etats qui ne payaient pas leurs dettes, à l’image de l’Egypte en 1882 et de la Turquie en 1876
La sanction d’un défaut souverain paraît ridicule. Le pays est exclu temporairement du marché des capitaux. Mais cette décision pénaliserait le système bancaire et les entreprises auraient encore plus de difficultés à se financer. L’exclusion est plus douloureuse qu’il n’y paraît. D’ailleurs, son retour pourrait prendre d’autant plus de temps qu’il refuse de se réformer. Dans les années 1980, la durée d’exclusion d’un pays en défaut atteignait 4,5 ans en moyenne, dans les années 1990 3,5 mois. Mais il serait dangereux de s’en tenir à des moyennes.
Le choix d’annoncer son défaut est d’autant plus «attractif» que le niveau d’endettement est élevé, le déficit public primaire (hors frais financiers) bas et la volonté d’avoir un accès aux marchés financiers élevée, selon Willem Buiter. Chaque Etat dispose d’alternatives au défaut de paiement, mais elles ne sont pas indolores: ajustement fiscal, monétisation de la dette (impossible pour la Grèce), sauvetage par des tiers, réformes structurelles. La décision de défaut, par exemple pour la Grèce, doit aussi être confrontée au risque de défaut des banques allemandes et françaises. Par l’effet des vases communicants, un défaut grec pourrait mettre à genoux les banques françaises et allemandes. La première crise de la dette internationale avait d’ailleurs éclaté lorsque le roi d’Angleterre Edouard III a fait défaut sur sa dette en 1340 après une série de défaites militaires. Par ricochet, les plus touchées ont été les banques italiennes. La banque Peruzzi dut faire faillite.
La Grèce pourrait être le premier pays industrialisé depuis 1945 sur la triste liste des débiteurs souverains en faillite. D’autres parient sur l’Irlande. En Grèce, les milliards du FMI, de la BCE et des Etats de l’eurozone n’ont permis qu’à gagner du temps. Grec lui-même et professeur d’économie à l’Université de Berne, Harris Dellas critique la politique de son pays dans Finanz und Wirtschaft. A son avis, le gouvernement doit préparer soigneusement le défaut et la restructuration de la dette. Il n’a entrepris que des réformettes. Presque toutes les branches restent cartellisées et personne n’accepte le changement.
Un libéral peut se réjouir du sort subi par les Etats ultra-keynésiens. Mais les victimes de ces errements risquent d’être nombreuses. Le capitalisme a besoin d’un Etat réduit à ses fonctions régaliennes et délesté de ses excès de redistribution, mais pas d’un Etat en faillite le temps.ch
Et wé, c’est ce que Rocard a compris, le rouleau compresseur des multinationales va détruire les états nations et permettre l’établissent du NWO, l’entreprise sera la bras armée des élites pour à la fois nous controler, nous manipuler et nous esclavagiser.
Bienvenue dans le communisme privé, synthèse du communisme et du capitalisme avec la Chine comme porte étendart.
Les méfaits de la désindustrialisation et du chômage
La situation est bien pire de nos jours. La Chine avec sa population de 1,3 milliards d’habitants est devenue une puissance formidable et personne peut lui faire concurrence au niveau des prix. La Chine vend de grandes quantités de biens au reste du monde sans que le reste du monde ne puisse vendre les mêmes quantités à la Chine et la Chine peut le faire parce que ses déficits commerciaux ne sont pas « payés » en or mais en dollars ou en euros ou en livres sterling ou en yens. Aucune de ces monnaies n’est rare : toutes sont créées par la FED aux USA, la banque centrale européenne, la banque d’Angleterre ou la banque du Japon.
Un monstre inquiétant a été créé et c’est une conséquence directe de l’élimination de l’étalon or : il n’y a plus de limites. « Vous ne pouvez vendre qu’à ceux qui vous vendent, vous ne pouvez acheter qu’à ceux qui vous achètent quelque chose. » Cette limite n’est plus valable et tout est en déséquilibre. Un « déséquilibre structurel » prévaut parce que nous ne sommes plus dans un système d’étalon or.
Le boom de l’expansion du crédit s’est terminé et, à sa place nous avons maintenant une crise financière mondiale. Les phénomènes de désindustrialisation et de chômage que cette expansion du crédit a produit dans les pays précédemment industrialisés prennent de l’importance chaque jour qui passe. Que faire avec les masses de chômeurs hommes et femmes ? Personne ne connait la réponse parce que la réponse n’est pas acceptable pour les penseurs d’aujourd’hui. La correction des « déséquilibres structurels » et la ré-industrialisation, en d’autres termes, la création de nouveaux emplois passe par la restauration de l’étalon or au niveau mondial.
La ”globalisation” si hautement louée par la presse financière ces dernières années est devenue le pire cauchemar que l’on puisse imaginer. Il n’est plus possible de subventionner les chômeurs avec les allocations gouvernementales. L’Etat souverain est proche de la faillite. Ainsi la nature prend sa revanche sur ceux qui ont osé violer ses lois en recherchant à imposer une fausse monnaie dans le monde entier.
L’élimination de l’étalon or par Richard Nixon s’est révélé être le plus grand cadeau stratégique possible que l’on puisse offrir à la Chine et au reste de l’Asie. Aujourd’hui la Chine possède une base industrielle qu’elle aurait sans doute mis des siècles à bâtir alors que les Etats-Unis se vident de leurs usines et qu’ils sont incapables de revenir à leur gloire passée. Quel tragique destin que celui des USA !
Commerce national et international
Le mot “commerce” est défini dans le dictionnaire « Précis d’Anglais d’Oxford » comme étant un “échange de marchandises ou de services en particulier à grande échelle » [du français ou latin « com », avec et « mercium » de « merx, mercis », la marchandise].
Notez que “l’échange de marchandises ou de services” ne peut inclure comme complément à cet échange un paiement fictif avec de la monnaie à cours forcé qui n’est ni un service ni une marchandise mais plutôt un billet de papier ou une écriture comptable digitale qui dénote une dette remboursable contre « rien du tout ». Dans le cas des dollars, la dette est une dette de la Réserve Fédérale et elle est enregistrée en tant que telle sans ses livres de comptes (et n’est remboursable en rien d’autre en tout cas).
De fait, les dettes de la balance des paiements n’ont en aucun cas été réglées par le commerce international depuis 1971.
Le non-règlement des dettes de la balance internationale des paiements a produit une accumulation de réserves fictives en dollars de la part des pays exportateurs depuis 1971. La même chose vaut pour les paiements de déficits d’exportation en euros, livres, yens ou tout autre monnaie actuellement en circulation. Voir le graphique suivant :
L’or, jusqu’à l’accord de Bretton Wood en 1944, faisait figure de complément des échanges internationaux de marchandises ou services et permettait de solder les déficits des balances des paiements parce que c’était une marchandise ou matière première utilisée comme monnaie.
Selon les accords de Bretton Woods, le dollar fiduciaire était accepté comme l’or, avec la confiance des banques centrales de pouvoir le convertir en or à la demande. De 1944 à 1971, ces dollars fiduciaires étaient stockés dans les réserves des banques centrales comme des options de crédit sur l’or américain. Le paiement final n’a pas eu lieu et a été retardé en tant que crédit octroyé au dollar US jusqu’à ce que les dollars détenus en réserves soient convertis en or à une date future.
Finalement, la “fiducia” ou “confiance” était mal placée, puisqu’en 1971, les USA ont renié l’accord de Bretton Woods en rendant le dollar inconvertible en or, et ont donc dupé les pays créditeurs. Aucun règlement des dettes internationales commerciales n’a eu lieu en 1971 ou depuis lors ; la vérité de cette affirmation est occultée par l’idée fausse selon laquelle régler une dette internationale au moyen d’une monnaie à cours forcé constitue un règlement de cette dette.
Une fois cette idée fausse (selon laquelle la monnaie à cours forcé peut régler une dette) acceptée comme valide, le problème de ces déséquilibres énormes du commerce international se transforme en une énigme insoluble. Les meilleurs, les plus intelligents économistes reconnus de notre temps tentent en vain de trouver une solution à un problème qui ne peut être résolu sauf si on rétablit l’utilisation de l’or comme moyen international de commerce.
Concernant le commerce national, le même raisonnement peut s’appliquer. En réalité, personne aujourd’hui ne s’engage dans le commerce avec un autre pays en payant ses achat, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de règlement d’aucune dette. Tous les individus, sociétés et gouvernements sont simplement en train de transférer des dettes (payables en rien du tout) entre eux, soit sous forme de papier ou d’écritures comptables, soit en dollars ou en d’autres monnaies mondiales.
Pour le commerce interne national, la plus petite unité de pièce d’argent était pratique pour les transactions quotidiennes au niveau populaire et constituait un règlement de la dette quand le paiement était effectué, parce que l’argent est une marchandise ou matière première qui comme l’or permet la participation à l’échange commercial.
Aujourd’hui la Chine et d’autres grands exportateurs asiatiques sont en train de réaliser, avec un certain retard, que ces dollars -qu’ils ont reçus en paiement pour leurs exportations massives- ne sont rien de plus que des nombres dans les ordinateurs américains. Et c’est pour cette raison, que les chinois et les asiatiques en général achètent de l’or et continueront à en acheter indéfiniment : les ordinateurs ne peuvent pas effacer ces réserves d’or.
La triste vérité concernant la Chine, c’est que les chinois ont acquis leur formidable puissance industrielle en un laps de temps inférieur à trente ans à un coût exorbitant : pendant trente ans, ils ont travaillé pour rien. La Chine possède 2500 milliards de réserves. La Chine n’a aucune utilité pour ces réserves parce qu’elles n’ont aucune valeur intrinsèque et que la Chine ne peut s’en débarrasser en échange d’aucune chose ayant une valeur tangible. Ces réserves ne sont rien d’autres que des nombres dans les ordinateurs de l’occident. Clair, clair, très clair : la Chine a travaillé trente ans pour fournir à l’occident une quantité incroyable de marchandises et en retour :
Rien ! Trente ans d’esclavage pour bâtir un empire industriel !
D’une certaine manière l’auteur a raison, les monnaies ne valent rien, mais les chinois ont tout de même développé le pays comme ce n’est pas possible et ils se sont dotés de capacités industrielles impressionnantes sans compter les technologies qu’ils ont pu acquérir lors d’implantations d’usines étrangères.
mais bon, dans l’ensemble l’auteur a raison, le système économique est en mode erreur, ça fait déja 40 ans que ça dure et il semblerait que l’on arrive au bout de cette arnaque avec comme perspective une arnaque encore pire, l’argent uniquement électronique…
Herbert Allison, haut responsable au département du Trésor américain, a annoncé mercredi dans un courriel sa démission, qui marque le quatrième départ au sein de l’équipe économique gouvernementale depuis le début de l’été.
« J’ai jugé que l’heure était propice à ce que je démissionne de mon poste de sous-secrétaire adjoint à la stabilité financière », écrit M. Allison dans ce message adressé aux fonctionnaires de son département dont une copie a été transmmise à la presse.
L’annonce de cette démission intervient au lendemain de celle de Larry Summers, principal conseiller économique du président américain Barack Obama, qui a fait part de son intention d’abandonner ses fonctions d’ici à la fin de l’année.
Avant eux, Christina Romer, une autre conseillère de M. Obama, et Peter Orszag, président du Bureau du budget de la Maison Blanche, avaient démissionné. le parisien
Les rats quittent le navire,que pensez quand un haut responsable démissionne de son poste de
» stabilité financière » ? LOL
Diabolique : la Chine dresse l’euro et le yen contre le dollar, et rafle la mise ! »
C’est le diagnostic de ma collègue Isabelle Mouilleseaux qui s’intéresse comme nous à la guerre des devises. Les hostilités ont été ouvertes par la Chine.
Je laisse la parole à Isabelle :
« Pékin est en train d’amadouer les Américains, de détruire l’euro et le yen, pour empocher les bénéfices de la dépréciation du dollar sur les marchés internationaux ! Du Sun Tzu à la puissance machiavélique…
Suivez bien mon raisonnement. Il va vous permettre de comprendre les grandes forces en présence, et la stratégie chinoise pour les mois et les années à venir.
Un pays à deux moyens de créer de la richesse
– Soit sa consommation intérieure est forte et tire la croissance (c’est le modèle américain et français : 70% de leur PIB vient de là).
– Soit c’est la demande extérieure (les exportations) qui crée la croissance (c’est le modèle japonais, allemand et chinois).
Les modèles assis sur la consommation interne sont au bord de l’asphyxie
– Les Etats occidentaux sont surendettés ;
– Et que les ménages exsangues sont pris en étau entre le chômage qui atteint des sommets, la retraite à préparer et les dettes à rembourser ;
Inutile de vous dire que les modèles de croissance assis sur la consommation intérieure sont au bord de l’asphyxie. suite money week
Pauvres de nous , si il n’y a pas une guerre; une fausse invasion extraterrestre, une catastrophe cosmique, une méga épidémie ou que sais je encore, dans 10 ans l’occident ne vaudra plus rien, le califat était l’homme malade du sicècle dernier, en 2020 ce sera l’occident.
Comprenons nous, je ne souhaite pas que nous détruisions le reste du monde, c’est simplement ce que je pense qu’il va arriver, ce n’est pas pareil.
Jamais dans l’Histoire, une civilisation avec autant de système de destruction et une interdépendance poussée à l’extrème n’a été si proche de s’effondrer, c’est fou ce qui est en train de se passer, dans plusieurs siècles , les chercheurs se régaleront à étudier notre époque.
Je ne pense pas que les élites occidentales se laisseront dépasser et déposséder, c’est à cela que sert les réunions comme bilderberg, à préparer le master plan destiné à dominer le reste de la planète une bonne fois pour toute.
44 millions de personnes luttent pour payer leurs dettes et pour manger
On était en 1964, et le président Lyndon Johnson déclarait, dans un célèbre discours, la guerre à la pauvreté, en tentant ainsi de faire approuver par le Congrès ses programmes visant à développer un Etat social. Nous sommes en 2010. Et, pour la première fois, le nombre d’Américains vivant sous le seuil de pauvreté a dépassé en chiffres absolus ce précédent historique, qui avait culminé à la fin des années 1950. Plus de 44 millions d’Américains sont désormais placés sous cette barre, luttant pour payer leurs dettes et pour manger à la fin du mois. Pratiquement un habitant sur 7. Un bond de 4 millions supplémentaires en une seule année.
Les effets de la «Grande Récession» sont apparus au grand jour avec la publication, jeudi, d’un rapport officiel du Bureau du recensement américain. L’augmentation du taux de pauvreté est particulièrement frappante au sein de la population d’origine hispanique (2,1% en un an), tandis qu’elle se situe autour de 1,1% pour les Blancs et les Noirs américains. Dans son ensemble, le revenu moyen des ménages a stagné durant la dernière décennie, pour s’établir à 49 800 dollars l’année dernière (tous les chiffres concernent l’année 2009). En termes réels, le revenu a chuté de 4,8% depuis l’année 2000.
Augmentation en vue
Le rapport révèle aussi que près de 51 millions d’Américains ne disposent pas d’assurance santé, soit 5 millions de plus que l’année précédente. Un chiffre sans précédent, tandis que l’administration de Barack Obama parvenait l’année dernière à faire passer au Congrès un texte rendant désormais cette assurance obligatoire. Jusqu’à présent, aux Etats-Unis, l’assurance santé était très souvent payée par l’employeur et donc liée à un travail. Perdre l’un, c’est automatiquement perdre l’autre.
Selon la chercheuse Isabel Sawhill, qui commentait ces chiffres sur le site de la Brookings Institution pour laquelle elle travaille, le nombre de pauvres va encore s’accroître ces prochaines années. Etablissant des projections sur l’emploi et constatant la forte corrélation entre pauvreté et chômage, la chercheuse prédit que 16 Américains sur 100 passeront bientôt sous la barre. Au total, estime-t-elle, la récession aura rejeté dans cette catégorie quelque 10 millions d’adultes et 6 millions d’enfants.
Il n’est pas rare, désormais, que la famille restée au Mexique ou au Guatemala envoie de l’argent pour aider les immigrés latinos partis aux Etats-Unis. Le niveau de pauvreté a été fixé à un revenu annuel brut de moins de 10 830 dollars pour une personne seule et de 22 050 dollars pour une famille de quatre personnes. Mais les chiffres du Bureau du recensement ne tiennent pas compte des millions de familles qui s’entassent maintenant dans le même appartement, incapables de se payer un logement séparé.
Fin des largesses fiscales
En outre, notent les auteurs du rapport, il faudrait ajouter encore des millions de pauvres supplémentaires si n’était l’expansion de certains programmes sociaux décidée ces derniers mois. Le nombre de personnes tributaires de tickets d’alimentation a également explosé, concernant aujourd’hui un adulte sur sept et encore davantage d’enfants.
Dans ses commentaires, Isabel Sawhill plaide pour l’établissement d’un réel «filet de sécurité» pour ces millions de personnes dans la nécessité qui n’ont pratiquement aucune chance de retrouver un emploi dans le court terme. Des études montrent que, lors des trois récessions précédentes, le taux de pauvreté n’a commencé à décroître qu’une bonne année après que le nombre de sans-emploi commence à se stabiliser.
Ces chiffres tombent alors que le principal débat économique se centre aujourd’hui sur l’ampleur du déficit budgétaire et sur les moyens de le résorber. Mais ils s’inscrivent aussi dans la polémique qui a surgi autour de la baisse des impôts décidée par George Bush pour les Américains les plus fortunés. Ces largesses fiscales doivent en théorie arriver à expiration à la fin de l’année, mais les élus républicains tentent de les prolonger pour une période indéfinie. Elles concernent 4% de la population et représentent une économie de 700 milliards de dollars pour les Américains les plus riches. le temps.ch
C’est pas incroyable de lire ça » Il n’est pas rare, désormais, que la famille restée au Mexique ou au Guatemala envoie de l’argent pour aider les immigrés latinos partis aux Etats-Unis » ! Pauvres américains, ils me font penser aux habitants d’union soviétique en fin de parcours, communisme/capitalisme = même combat, même aliénation par le travail et même formatage mental.
C’est dommage que les gens soient stupides et qu’ils pensent ne pas avoir le choix.
La 31e réunion du Bürgenstock, qui rassemble les bourses de dérivés et les autorités de réglementation, est placée sous le signe de l’innovation. Notamment dans les plates-formes qui permettent un négoce de plus en plus rapide
Leur unité de mesure est celui de la microseconde (millionième de seconde). Cet univers hyper-rapide, celui du «high-frequency trading» (HFR), caractérise des négociants dont la part de marché ne cesse d’augmenter. Ces financiers très particuliers dominent l’actualité des spécialistes des dérivés rassemblés à Interlaken pour la 31e réunion du Bürgenstock. Cette manifestation, organisée par la Swiss Futures and Options Association, réunit les bourses du monde entier et les autorités de surveillance durant trois jours.
Les participants à une table ronde reconnaissent à ces traders le mérite d’augmenter la liquidité du marché. Mais le HFR serait en partie responsable de la subite chute de 1000 points de l’indice Dow Jones le 6 mai dernier lors du «flash krach». «Le HFR est le bouc émissaire idéal des médias», selon John Damgard, président de la Futures Industry Association. Il refuse de réinstaller «le génie dans sa bouteille».
Le mystère qui entoure le HFR est renforcé par son mode d’intervention. Ce n’est plus l’homme mais la machine qui décide de l’opportunité d’un ordre boursier. D’ailleurs, ce monde un peu étrange distingue les investisseurs entre informés (ceux qui agissent sur la seule base des données mathématiques du marché) et non-informés (les investisseurs haussiers, «long only», comme les détenteurs d’actions ou de fonds de placement).
Le quart du marché
des changes
Ce type de négoce représente 70% du trading en actions américaines et 40% de la plate-forme boursière Chi-X, a déclaré Hirander Misra. Aujourd’hui patron d’ALGO Technologies, à Londres, il est fort bien placé puisqu’il a été précédemment directeur opérationnel de Chi-X Europe. En avril dernier, sa nouvelle entreprise a lancé «la plate-forme de négoce la plus rapide au monde», avec une durée de latence (aller-retour) de 16 microsecondes, soit 20 à 30 fois plus rapide que la précédente.
Le HFR représente le quart du volume sur le marché des changes, selon une étude de Aite Group. Son potentiel est loin d’être épuisé. Même si l’industrie des dérivés est assez nerveuse actuellement dans l’attente des décisions finales des autorités de réglementation, notamment de la CFTC américaine, certains parlent de 40% du marché des changes dans deux ans. «C’est le marché qui déterminera la limite de technique», selon John Damgard.
Les grandes bourses officielles, après s’être méfiées de cette nouvelle génération de traders, la courtisent afin d’améliorer la liquidité de leur marché. Edward Joyce, président de la direction du CBOE, à Chicago, a reconnu que le lancement de la plate-forme de négoce C2, le mois prochain, devrait intéresser les HFR puisque ses deux atouts sont «la vitesse d’exécution et la simplicité». Certaines bourses proposent en outre des rabais à ces traders pour les attirer. La concurrence entre les bourses se juge uniquement à l’aune de la liquidité. Mieux vaut donc satisfaire aux lois du HFR.
Le négoce à haute fréquence regroupe non seulement des hedge funds, mais aussi des grandes banques d’investissement. Certains acteurs sont établis en Suisse, à Zoug plus précisément, à l’image de Timber Hill Europe et d’Amplitude.
Dégâts d’images
En ces temps d’après-crise, où la transparence est le maître mot des réformes en cours, l’absence de statistiques claires sur ce phénomène n’améliore pas son image. Mark Holder, professeur de finance à la Kent University, souligne les difficultés à obtenir des chiffres et l’absence d’étude académique à ce sujet.
Le HFR est un défi pour les bourses et les autorités de réglementation, selon Christian Katz, directeur général de la bourse suisse SIX. Celui-ci se refuse à quantifier l’importance de ce type de négoce en Suisse. Mais, en se fondant sur une récente étude, il affirme qu’en général 80% de ce trading à haute fréquence représente une activité de faiseur de marché et 20% de l’arbitrage. Lui aussi affirme qu’il ne sera pas aisé de revenir en arrière, ne serait-ce qu’en vertu de la fonction positive du HFR sur la liquidité. Il faut toutefois décomposer celle-ci en quatre fonctions distinctes: le HFR accroît certes la vitesse d’exécution des ordres et réduit les écarts entre les cotations de l’offre et de la demande. Il améliore aussi la «résilience du marché», lui permettant un plus rapide retour à la situation antérieure à un choc. Mais il n’augmente pas la «profondeur» du marché (soit le nombre de titres échangés par cours).
Quoi qu’il en soit, il n’est pas possible d’ignorer le HFR. Non seulement les banques doivent investir dans ces nouvelles technologies pour être à jour avec les clients, mais les sociétés de clearing (administration des transactions) doivent adapter leur système de contrôle du risque, selon Markus Zickwolff, directeur d’Eurex. le temps.ch
L’auteur de l’article me fait rire, il aime bien le high-frequency trading, LOL, bientot la bourse sera totalement déconnecté du réel et les banques gagneront à tous les coups, bien mieux qu’aujourd’hui
Enfin bref, juste pour dire que le règne du faux, du facile qui détruit a des tas de supporters, il faut vraiment être à la masse pour ne pas comprendre que méthodes de trading s’accumulent aux déja très nombreux dysfonctionnement du système et que l’instabilité devient critique.
Il suffit de voir ce qui se passe sur le marché immobilier US.
Les ventes de juillet ont établi un nouveau plus bas record. Pourquoi ? Parce que les autorités ont encouragé les gens à acheter plus tôt — grâce à des encouragements en espèces par le biais de crédits d’impôts. Pendant un temps, le secteur immobilier a semblé se reprendre. Mais les véritables problèmes ont-ils été résolus ?
Pas du tout.
Près de 15% de tous les prêts hypothécaires américains sont soit en retard de paiement soit en cours de saisie. Et près d’une maison hypothéquée sur quatre est sous l’eau.
Lorsqu’une maison passe « sous l’eau » — c’est-à-dire lorsque sa valeur marchande est inférieure à celle de son prêt — le propriétaire passe par les phases habituelles d’incrédulité, de déni, de défaite et finalement de désespoir. S’il perd son emploi ou s’il divorce, les choses s’accélèrent. Quoi qu’il arrive, ça se termine toujours de la même manière : il veut désespérément remonter à la surface pour pouvoir respirer. Cela prend du temps. C’est douloureux. Mais plus le marché de l’immobilier met du temps à se remettre, plus ces gens sont nombreux à abandonner et faire défaut sur le paiement de leurs prêts.
Le système financier américain détient encore des centaines de milliards de dollars de dette hypothécaire qui ne sera pas remboursée. Qui absorbera ces pertes ? suite chronique agora
La descente aux enfers continue, la FED gère ça en achetant tous les titres pourris des banques moisies, j’ai entendu qu’obama allait mettre 50 milliards de dollars pour révover les infrastructures, c’est toujours 15 fois moins que pour sauver les banques qui sucent la vitalité économique du pays…
Pauvres gens, un quart des propio ont un crédit plus important que la valeur de leur maison, le cauchemar.
Plus de 49 millions d’Américains sont confrontés à des problèmes de malnutrition, ce qui les expose à une multitude de problèmes physiques, psychologiques et sociaux, révèle une étude publiée dans le Journal of the American Dietetic Association. Près de 15% des ménages américains, soit 49,1 millions d’individus, ont été confrontés, à un moment donné, à des problèmes de malnutrition en 2008, montre cette étude, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas toujours eu accès à des repas équilibrés ou qu’ils ont fait appel à un programme public pour se nourrir. « Ces problèmes de malnutrition sont souvent causés par des événements qui mettent à mal le budget du ménage comme la perte d’un emploi ou d’allocations ou une naissance », dit l’étude.
Parmi ces 49,1 millions d’Américains, 17,3 millions ont eu des problèmes sévères de nutrition en 2008, c’est-à-dire qu’ils ont été confrontés à des problèmes de pénurie ou à une alimentation très déséquilibrée.
Dans ces foyers, les parents, et notamment les mères, ont souvent dû se priver de nourriture pour s’assurer que leurs enfants en bas âges puissent manger, montre l’étude.
Cette enquête souligne le fait que le nombre d’Américains confrontés à des problèmes pour se nourrir convenablement risque d’augmenter en ces temps d’économie en berne, la malnutrition étant liée au niveau de vie. Ces problèmes de nutrition peuvent déboucher sur des problèmes d’obésité mais aussi de maladies chroniques ou des problèmes de concentration et des mauvais résultats à l’école. le figaro
Pauvres gens, le american way of life en a pris un coup !!!
Mais faisons attention, même si la société civile US s’effondre le Pouvoir, lui, tiendra , pire l’armée va devoir intervenir.
Comme les autres nations qui doivent se dissoudre dans le NWO, les USA n’y échapperont pas, david rockefeller le dit sans ambage :
“Quelques-uns croient même que nous (la famille Rockefeller) faisons partie d’une cabale secrète travaillant contre les meilleurs intérêts des États-Unis, caractérisant ma famille et moi en tant qu’internationalistes et conspirant avec d’autres autour de la Terre pour construire une politique globale plus intégrée ainsi qu’une structure économique – un seul monde si vous voulez. Si cela est l’accusation, je suis coupable et fier de l’être.”
Invité dimanche sur le plateau de la chaîne télévisée allemande ZDF, l’ancien rapporteur de l’ONU sur l’alimentation et homme politique suisse Jean Ziegler a appelé à ce que les banquiers responsables de la crise soient « jugés devant un tribunal de Nuremberg pour crime contre l’humanité ».
Célèbre pour son combat contre la faim, les cartels multinationaux et les spéculateurs, Jean Ziegler a accusé les plans de renflouement des banques mis en œuvre par les gouvernements d’avoir soustrait des fonds aux programmes vitaux d’aide à l’alimentation, comme par exemple celui destiné à un million d’écoliers bangladais. « Ce repas était le seul repas de ces enfants », a-t-il dit.
« Aujourd’hui, le développement scientifique et technologique est tel qu’avec les moyens actuellement disponibles nous pouvons nourrir 12 milliards de personnes », a t-il tranché avant d’être interrompu par l’animateur : « théoriquement ». « Non, a répliqué Ziegler, très concrètement. La mortalité a été domptée, donc un enfant qui meurt de faim aujourd’hui est victime d’un homicide. »
Par ailleurs, Jean Ziegler avait exprimé son accord avec la politique de Glass-Steagall visant à mettre en faillite les activités spéculatives, ce pan majoritaire du système financier non-lié à l’économie réelle. solidarité et progrès
C’est exactement ce qui devrait se passer, des dizaines de milliers de personnes de part le monde, voire plusieurs centaines de millers devraient être pendus pour crime contre l’humanité.
Nous vivons en enfer mais nous ne le savons pas…
La banque centrale chinoise a démenti mardi des rumeurs sur une fuite à l’étranger de son gouverneur, Zhou Xiaochuan, suite à des pertes colossales de l’institution sur le marché obligataire américain.
Selon plusieurs blogs en Chine, la banque centrale aurait perdu 430 milliards de dollars sur des obligations qu’elle détenait des deux géants américains du refinancement hypothécaire Fannie Mae et Freddie Mac, et Pékin aurait décidé de désigner des coupables, dont M. Zhou.
Les sites internet chinois affirment avoir vu l’information sur le site du quotidien hongkongais Ming Pao, mais ce dernier nie être à l’origine des rumeurs et condamne fermement l’utilisation de son nom pour les propager.
« Ils disent que le gouverneur Zhou Xiaochuan a fui, mais en réalité il a présidé une réunion de la banque centrale », a déclaré de son côté à l’agence Dow Jones le vice-gouverneur de l’institution, Hu Xiaolian.
Contactée par l’AFP, la banque centrale s’est refusée à tout commentaire.
Les groupes Fannie Mae et Freddie Mac se sont effondrés lorsque la bulle spéculative sur le marché immobilier américain a éclaté en 2007, avant d’être renfloués à hauteur de 148 milliards de dollars par l’Etat américain. romandie
430 milliards de pertes!!!!! Ce n’est pas possible.
On est en droit de se demander pourquoi les chinois ont quasiment exclusivement investi leur argent dans l’économie US alors que monde est vaste et qu’il y a bien plus à gagner en investissant dans des pays émergents ayant plus de 5% de coissance par an.
À mon avis cela a du se passer comme en arabie saoudite ou les américains leur ont dit » ok, on achete votre pétrole mais vous réinvestissez vos bénéfices chez nous. »
Sans le feu vert US, la Chine ne se serait jamais développée de la sorte, c’est affligeant comme tout est sous controle.
La Réserve fédérale américaine (Fed) a autorisé, mardi 31 août, l’achat par le fonds souverain chinois China Investment Corporation (CIC) de 10 % des droits de vote de la banque d’affaires américaine Morgan Stanley. Le conseil des gouverneurs de la Fed « a approuvé la demande de CIC pour racheter jusqu’à 10 % des droits de votes de Morgan Stanley », écrit-elle dans un communiqué. La demande avait été déposée début août.
CIC, comme toute entreprise ou banque étrangère, devait recevoir l’approbation de la Fed pour prendre une part de 5 % ou plus dans une banque américaine. Ce fonds souverain, à la tête de 300 milliards de dollars d’investissements, a été créé en 2007 dans le but de faire fructifier à l’étranger les massives réserves de change chinoises, qui s’élevaient à un montant record de 2 454 milliards de dollars fin juin. Ses placements sont essentiellement des actifs aux rendements sûrs mais peu élevés, comme les titres de dette du Trésor américain. le monde
Je viens également de lire cela » En septembre 2008, le Financial Times annonçait déjà que la banque américaine Morgan Stanley et le fonds souverain CIC étaient en discussions concernant une éventuelle cession de 49% du capital de la banque. » la tribune
Comme à la veille du premier effondrement boursier, les chinois viennent à la rescousse des banques occidentales en faillites, serait-ce un signe de plus que le second effondrement est pour bientôt ?
Les chinois ont 2500 milliards de réserve de devise étrangère, ils ont intérêt à utiliser cet argent avant qu’il ne vale plus rien et que les USA soient en cessation de paiement.