Archive for the ‘Défense/sécurité’ Category

TRAHISON du HAMAS : J’imagine que la pression a du etre intense mais c’est inacceptable

février 24, 2012

Bey voila, le Hamas s’est consumé dans la trahison étant donné qu’ils ne peuvent pas ignorer la réalité du complot contre la Syrie ( saoud : tout dialogue sur la syrie est vain ), bien entendu les milliers de civils qui sont morts est une tragédie mais ils ne sont pas à mettre sur le dos d’Assad, ce sont ces chiens galeux de wahhabites saoudo/qatari les responsables. Cela ne dédouane pas Assad d’une mauvaise gestion économique, sociale et politque du pays mais ce n’est pas pour autant qu’il est légitime de prendre les armes quand le systeme politque ne convient pas. ( parceque sinon cela aurait du commencer chez nous depuis longtemps). Que voulez vous que les autorités syriennes fassent quand des milliers de personnes armées tuent des policiers, des militaires et des civils ? N’importe quel pays enverrait l’armée les tuer, et je ne vois pas en quoi cela est génant.

Les questions essentielles sont :

Combien d’habitants du quartier baba amro soutiennent les personnes armées qui défient l’armée syrienne ?

Pourquoi les freres musulmans coopèrent avec les wahhabites (autre que pour l’argent et l’aide à prendre le pouvoir) ?

Quels sont les liens ou accords entre les wahhabites ( à quoi joue le qatar) et les américains d’une part et entre les freres musulmans et les américains d’autre part ?

Quid alors du cas de Gaza ( et accesoirement de la Cisjordanie) ? Comment le Hamas réagira quand israel l’allié des saoud sur de nombreux points, attaquera la bande de gaza ?

Maintenant que le Hamas a trahi la Syrie, quelle relation avec l’Iran ? Qui armera le Hamas ?

Je comprends que le Hamas soit dans une position impossible, émanation des frères musulmans, comment ne pas réagir en voyant d’autres frères se faire écraser en Syrie, je comprends que voyant la nouvelle configuration se mettant en place au moyen orient ( islamisme divers : turquie, tunisie, egypte, maroc et peut etre si pas anarchie libye) ils veuillent etre de la partie mais ce que je ne comprends pas c’est pourquoi rejoindre les wahhabites alors qu’ils sont l’essence même de la trahison. Le pragmatisme est une chose, le fourvoiement, la stupidité et la compromission en est une autre.

Les wahhabites pensent oeuvrer pour l’Islam, à défaut de lutter contre israel et l’imperialisme US, ils veulent la totale direction idéologique et politique sur les musulmans et donc éradiquer les seuls qui méritent ce leadership, l’arc iran syrie hezbollah hamas justement parceque ces derniers ne se sont jamais couchés devant les sionistes et les américains. La présence du hamas au sein de cette alliance dépassait le clivage chiite/sunnite et maintenant qu’ils ont trahi, la fitna est totale et la probabilité d’un conflit majeur entre les wahhabites et les mollah devient très élevé. La trahison du Hamas est d’autant plus grave. Le seul moteur du wahhabisme sera une lutte pour la pureté de l’islam et la lutte contre les hérétiques chiites/alaouites et autre nos sunnites.

Voila dépèche de France 24 :

Le Premier ministre du mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, a salué vendredi au Caire la quête du peuple syrien pour la « liberté et la démocratie ».

Le Hamas a reçu pendant de nombreuses années le soutien du pouvoir en Syrie face à Israël et son bureau politique est basé à Damas. Mais selon des informations de presse, le chef de ce bureau Khaled Mechaal et les autres responsables de l’instance ne résident plus en permanence à Damas.

« Je salue le peuple héroïque de Syrie qui aspire à la liberté, la démocratie et la réforme », a déclaré M. Haniyeh devant une foule de partisans réunis dans la mosquée d’Al-Azhar, pour un rassemblement consacré à « soutenir (la mosquée) Al-Aqsa (à Jérusalem) et le peuple syrien ».

« Ni Iran ni Hezbollah, Syrie islamique. Dégage, Bachar, dégage espèce de boucher », ont plus tard scandé les personnes présentes, tandis que M. Haniyeh restait de marbre.

Des divisions semblent être récemment apparues au sein du Hamas sur la stratégie du mouvement palestinien.

Le régime du président Bachar al-Assad réprime depuis 11 mois dans le sang une contestation populaire sans précédent.

france24

Personne ne m’enleverra de l’esprit que ce soir la juiverie, sioniste ou pas, se fend la poire.
Le plan de Brezinski a été recyclé, au lieu de voir l’iran, la russie et la chine se taper sur la gueule, c’est l’arabie saoudite, l’Iran qui vont s’autodétruire.

Je suis hyper déçu, la juiverie compte les points et la Grande Guerre ne se fait que plus certaine.

La clef est dans l’attitude de la majorité sunnite syrienne, pour l’instant ils ont l’air de soutenir le regime et donc la resistance à la compromission, pour combien de temps ?

Il ya aussi le retour de Poutine, j’ose espérer que sa posture sur la Syrie et ses déclarations de réarmement massif et d’opposition au bouclier anti missile ne sont pas que le fait de sa campagne electorale.

article interessant d' alain gresh sur la syrie

rapport du CIRET avt sur la Syrie : syrie : une libanisation fabriquée

rapport des observateurs de la ligue arabe

ce traitre qatari en israel

http://www.dailymotion.com/video/xo07ix_visite-secrete-de-l-emir-du-qatar-en-israel_news#from=embediframe

elle est belle la future resistance…

L’Iran promet d’attaquer tout pays d’où il sera agressé. Et c’est le but des extrémistes juifs… Faire en sorte que sunnite et chiite s’autodétruisent

février 8, 2012

L’Iran attaquera tout pays dont le territoire sera utilisé pour une intervention militaire contre la République islamique, a déclaré dimanche Hossein Salami, commandant adjoint du Corps des Gardiens de la révolution islamique, cité par les médias occidentaux.

« Tout territoire utilisé par l’ennemi pour des opérations contre la République islamique sera attaqué par nos forces armées », a annoncé le général Salami.

La tension monte entre Téhéran et plusieurs pays occidentaux, Etats-Unis en tête, sur fond de divergences concernant le programme nucléaire iranien.

L’Occident soupçonne l’Iran de chercher à se doter de l’arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil, ce que Téhéran dément.

Face à la poursuite des activités nucléaires iraniennes, l’Union européenne, deuxième client pétrolier de l’Iran derrière la Chine, a récemment gelé ses importations de pétrole iranien, se joignant aux Etats-Unis pour frapper au cœur de l’économie de la République islamique. L’Iran a à son tour menacé de fermer le détroit d’Ormuz au transit de pétrole.

novosti

Israel rève de voir la République Islamique d’Iran et ces débiles de saoud s’entretuer, un remake de la guerre Iran/Irak, je ne sais pas si l’armée saoudienne a des soldats compétents mais du materiel ça ils en ont ! Je crois avoir lu que la grande majorité des pilotes sont pakistanais et qu’il y a des milliers d’occidentaux pour entretenir et enseigner l’utilisation des systèmes d’armes.
Les puits de pétrole saoudien sont à l’est et les populations y sont chiites, donc double avantage pour l’Iran, la proximité et des personnes sur place. Cette déclaration nous fait comprendre que la Turquie et l’Irak n’accepteront jamais un survol de leur territoire, même si l’Irak n’a pas la possiblité de bloquer les avions israeliens. Reste les supers traitres, les saoud, les plus grands malsains du monde, avec les juifs se sont surement les plus diaboliques sur terre. À cause des saoud l’Islam est mal vue, ce sont ces gens qui financent al quaida, financent des mosqués ultra integristes dans le monde entier sans compter qu’ ils trempent dans tous les traffics.
Les usa sont clairement en train de jouer l’intégrisme sunnite, mais cete fois ce n’est plus justes quelques milliers de combattants, ce sont tous les pays sunnites qui vont se retrouver avec des gouvernement du style frères musulmans/ salafistes et comme ( dans un premir temps) un conflit avec israel ne sera possible à cause de l’accord passé avec les usa ( on vous laisse arriver au pouvoir mais vous jouez le jeux capitaliste et vous n’emmerdez pas israel) le seul ennemi possible sera les chiites. Le Hamas résiste à ces pressions, espérons que cela ne change pas.
C’est pour cela que la Syrie est une pièce majeure dans l’équilibre au moyen orient, si la Syrie est dirigée par les mêmes personnes qu’en libye ou en tunisie, ce sera foutu, le Hezbollah sera isolé et l’Iran sera seul contre tous. Sans parler de la Chine et de la Russie qui seront directement menacé une fois que l’Iran sera tombé. Le plan est d’agiter les musulmans d’asie centrale et de l’ouest de la Chine via un Iran à la solde des USA.

Quand on voit que :

la Nouvelle libye envoie des djihadistes en syrie : http://fr.rian.ru/world/20111129/192174870.html

la Nouvelle tunisie ( avec son premier ministre qui prie tellement qu’il la marque sur le front ) appelle à couper toute relation diplomatique avec la Syrie http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hatNIwYdTZplLppWlLceeG6IWXCQ?docId=CNG.1df4f922fca702148523f709c41b2907.801

la nouvelle egypte, via son parlement à 70% frere musulman et salafiste a décidé de geler tous les contacts avec le parlement syrien. http://fr.rian.ru/world/20120207/193299470.html

Donc, nous pouvons sans conteste affirmer que ces  » révolutions  » ont mis au pouvoir des TRAITRES à la resistance Hezbollah-Syrie-Iran et se couchent comme des putes devant les mensonges et les desiderata des atlanto/sioniste.

Et le but ultime est bien de casser la Résistance, de former un Moyen Orient islamiste, en paix avec israel ( les premiers temps) jouant le jeu du libéralisme et ensuite de se servir de ce néo califat pour agiter les musulmans chinois et d’Asie centrale voire pour créer des guerres entre des pays du moyen orient et la chine et la Russie, mais il y a aussi une variante, en effet, imaginez une attaque israélienne sur gaza, ces nouveaux gouvernements islamistes, poussés par leur population exigeront des represailles contre israel, l’occident ne pouvant laisser tomber israel, un grand conflit entre l’occident et le moyen orient entièrement islamiste sera facile à vendre aux occidentaux.

Donc, tous ces pays sunnites sont completement cons, ils travaillent contre leurs propres interets et cela à plusieurs niveaux, c’est incroyable quand on y pense. Heureusement que le Hamas et le Djihad Islamique tiennent encore la route et rehaussent le niveau des sunnites, il est d’ailleurs incompréhensible que les dirigeants sunnites soient des traitres à ce point, bien quzje comprenne la haine entre chiites et sunnites, le fait que les puits de pétrole soient quasi tous sur des terres pleuplées de chiites, je n’arrive pas à comprendre pourquoi les dirigeants sunnites soient stupides à ce point, c’est pathétique.

L’iran devrait créer des émeutes en arabie saoudite et avoir une politique plus offensive, pour l’instant ils subissent plus qu’autre chose, espérons que cette inaction est volontaire et qu’ils gardent les mauvais coups pour les situations critiques…

Sinon, n’hésitez jamais appeler les rédactions du Monde, du Figaro et de Libé pour vous plaindre de leurs mensonges, quand on voit dans libé la soeur d’un membre important du CNS nous écrire un article sur la Syrie sans qu’il soit averti que cette Ala Kodmani est juge et partie dans la crise syrienne il est obligatoire d’appeler ce journal pour leur dire qu’ils se foutent de la gueule du monde.

Syrie, Turquie, Irak, Iran, Pakistan, Russie : que passa ?

novembre 27, 2011

Ce week end, un flot d’information grave s’accumule.

Au Pakistan, 26 soldats ont été tué et 14 blessés par une frappe de l’OTAN, cette attaque meurtière est celle de trop, voila la réaction pakistanaise:  » A l’issue d’une réunion extraordinaire de ses principaux responsables, le gouvernement pakistanais a par ailleurs ordonné aux Américains de se retirer dans les 15 jours de la base aérienne de Shamsi, située dans le sud-ouest du Pakistan, et a fermé toutes les voies d’approvisionnement de l’Otan en Afghanistan à partir de son territoire. » http://www.lexpress.fr/actualites

Si le Pakistan se tient à ses déclarations c’est un bouleversement stratégique majeur dans la région.
Je me demande si cette attaque n’a pas été volontaire, depuis la  » mort  » de ben laden, les usa ont réduit d’un tiers leur aide au Pakistan , ils veulent se désengager du Pakistan et s’en faire un ennemi.

Aujourd’hui la Ligue Arabe se réunit pour définir des sanctions contre la Syrie, sanctions très dures :
 » Le projet prévoit le « gel de toutes les transactions commerciales gouvernementales avec le gouvernement syrien, à l’exception de produits vitaux dont le peuple syrien pourrait se ressentir ».
Il stipule aussi « le gel des comptes bancaires du gouvernement syrien » dans les pays arabes, et le gel des « transactions financières » avec la Syrie et de « toutes les transactions avec sa Banque centrale ».
Le texte comporte aussi une « interdiction de voyager dans les pays arabes pour des personnalités et responsables syriens » dont la Ligue arabe dressera une liste ultérieurement, précise le document.
Les sanctions prévoient aussi le gel des liaisons aériennes entre les pays arabes et la Syrie et le gel des projets financés par les pays arabes en Syrie. » l'orientlejour.com

Pour autant, dans le même article, on y apprend que :  » L’Irak a fait part de ses réserves sur le projet de décision de la Ligue arabe », a déclaré samedi le ministre irakien des Affaires étrangères, Hoshyar Zebari, ajoutant qu’il était « impossible, du point de vue de l’Irak, d’imposer des sanctions à la Syrie ».
Dès jeudi, le Liban avait fait savoir qu’il ne voterait pas en faveur des sanctions.
Et samedi, le ministre jordanien des Affaires étrangères, Nasser Jawdeh, a demandé que les sanctions soient « compatibles avec les intérêts de chaque Etat », rappelant par exemple que les importations jordaniennes transitaient par voie terrestre par la Syrie.  »

Donc, même si les sanctions sont votées, elles seront appliquées selon les intérets particuliers des membres de la ligue arabe, ce qui en limiterait grandement les effets. L’Irak, par la voie de son president Jalal Talabani déclare que :  » son pays s’opposerait catégorqiuement à toute intervention militaire contre la Syrie. « Il n’est pas question que l’Irak prête main forte à l’Otan face à la Syrie et ce que notre pays demande c’est le soutien aux réformes annoncées par le président Assad  » french.irib

L’Iran est entré dans la danse aujourd’hui en disant : « L’Iran, si jamais il était menacé par une intervention militaire étrangère, prendrait pour cible le bouclier antimissile de l’Otan en Turquie, a averti samedi le général Amir Ali Hajizadeh, commandant des forces aériennes des Gardiens de la Révolution.

« Si nous sommes menacés, nous comptons d’abord prendre pour cible le bouclier de défense antimissile de l’Otan en Turquie. Et ensuite nous nous en prendrons à d’autres cibles », a déclaré le général Hajizadeh, cité par l’agence de presse iranienne Mehr.

Jusqu’ici, des responsables iraniens avaient affirmé à plusieurs reprises qu’en cas d’attaque contre l’Iran, leurs forces armées mèneraient en représailles des frappes de missiles contre Israël.

Les propos sur la Turquie comme cible sont la première déclaration en ce sens de la part du commandement des Gardiens de la Révolution.  » http://www.lalibre.be

La aussi, c’est une déclaration très importante, c’est la première fois que l’iran menace la Turquie. La politique de  » zéro probleme  » avec ses voisins est en train de tourner au fiasco. Au lieu de n’avoir qu’israel comme ennemi dans la région la Turquie va se retrouver isolée, si la syrie, le Liban et l’iran lui sont hostile, tout son flan Sud et Sud Est devra être surveillé, sans parler de sa frontière kurdisto/irakienne qui n’a jamais été vraiment sûre. Je ne comprends absolument pas la politique d’Erdogan, j’aimerai bien savoir ce qu’il lui a été promis pour ce comportement belliqueux envers la syrie. Il semblerait pourtant que la ligne dure d’Erdogan ne soit pas totalement partagée dans son propre gouvernement, un article traduit (comme souvent pour les papiers importants ! )par Djazaïri :  » La Turquie a déclaré que le soulèvement en Syrie est une affaire intérieure de son voisin et qu’elle ne permettra à aucun pays d’intervenir militairement contre la brutale répression per le régime d’une insurrection qui dure depuis huit mois, et a écarté toute possibilité de voir la Turquie militairement impliquée.

« Nous n’enverrons pas de soldats [en Syrie], nous n’interviendrons pas et nous ne permettrons pas et ne créerons pas les conditions pour que d’autres interviennent, » a déclaré le vice premier ministre et porte parole du gouvernement Bülent Arinç à une station de télévision locale, affirmant que toute intervention étrangère créera des divisions non seulement en Syrie mais dans toute la région. Il a ajouté que les incidents en Syrie se développaient suivant des lignes ethniques et que le sectarisme joue également un rôle. » (lisez la suite)

Cette déclaration tranche avec celles d’Erdogan, maintenant qui faut il croire ?

Gilles Munier, citant le canard enchainé nous dit que la dgse entraine et fait transiter des hommes et des armes au Liban et en Turquie :  » Nicolas Sarkozy n’a tiré aucun d’enseignement des conséquences catastrophiques provoquées par l’effondrement du régime libyen. Il s’apprête à reconnaître officiellement le CNS (Conseil National Syrien) qui devrait emménager dans les locaux de l’ambassade, rue Vanneau. Le Canard enchaîné a révélé que des instructeurs du Service action de la DGSE, du COS (Commandement des opérations spéciales) et du MI6 britannique forment les extrémistes armés de l’Armée syrienne libre (ASL) à la guérilla urbaine, au Liban et en Turquie (3). »
Un média iranien citant la presse turque nous dit la même chose :  » A Turkish newspaper has unveiled that French military forces are training armed Syrian rebels to fight the government of President Bashar al-Assad.
According to Milliyet, as cited by IRNA, France has sent its military training forces to Turkey and Lebanon to coach the so-called Free Syrian Army — a group of defectors operating out of Turkey and Lebanon — in an effort to wage war against Syria’s military.  » presstv.ir

Gilles Munier nous parle aussi de flotte russe faisant route vers la Syrie:  » La presse israélienne s’est inquiétée de la présence en Méditerranée de plusieurs navires de guerre russes (1), mais ce n’est rien à côté de ceux qui se profilent à l’horizon (2). Le porte-avions Maréchal Kouznetsov a quitté Mourmansk le 13 novembre. A bord, une trentaine d’avions de chasse et des d’hélicoptères, des missiles à capacité nucléaire d’une portée de 550 km. Le destroyer anti-sous-marin Amiral Chabanenko fait partie de l’escadre qui l’accompagne. Après des exercices en mer de Barentz, le Kouznetsov a pris la direction de la Méditerranée orientale via l’Atlantique nord. Il devrait mouiller à Tartous mi-janvier, où il sera sans doute rejoint par des éléments de la flotte russe de la mer Noire, comme cela a été le cas en 2008 « .

Mais l’information, si elle vrai, qui montre que la tension vraiment palpable est l’envoie par la Russie de système de défense S-300 en Syrie :  » “Les navires de guerre russes qui ont atteints les eaux syriennes ces derniers jours transportaient entr’autre, des conseillers techniques russes qui ont aidé les Syriens à installer tout un réseau de missiles S-300 que Damas avaient reçu ces dernières semaines, dit un article dans le journal de langue anglaise basé à Londres Al Quds-Al Arabi ce Jeudi. Citant des sources en Russie et en Syrie, l’article dit que Moscou voit une attaque occidentale sur la Syrie comme “le dépassement d’une ligne rouge qui ne pourrait être toléré”, rapporte Arutz Sheva. ( israelnationalnews.com ) ( traduit par resistance71

Bon, voila la situation et ce n’est pas rien. Une chose est sûre la déstabilisation de la Syrie va se poursuivre, il faut juste savoir si la Russie va continuer à soutenir coute que coute la Syrie et si la Chine va prendre le Pakistan sous son aile. Si on regarde ces 20 dernières années, la Russie s’est toujours couchée, Irak, Yougoslavie, Serbie, ses anciens satellites dans l’OTAN, Sebastopol à peine sauvée, la libye, même saakashvili est resté en place ! Il serait temps que la Russie tienne tête à l’occident. La Chine doit pertinement savoir que les USA ne payeront jamais leur dette, alors je me demande combien de temps ils vont faire semblant de jouer le jeu….

Personnellement je pense que la Grande Guerre est inévitable, après la Première on a eu la SDN, après la Seconde on a eu l’ONU, après la Troisième on aura surement une sorte de gouvernement mondial.

Sinon, humour européen : » Le Fonds monétaire international (FMI) a préparé un plan de secours de 600 milliards d’euros pour l’Italie au cas où la crise de la dette de ce pays s’aggraverait, a affirmé dimanche le journal italien La Stampa, citant des responsables du FMI. Le prêt envisagé par le FMI, qui atteindrait entre 400 et 600 milliards d’euros, permettrait à l’Italie de disposer d’une fenêtre de 12 à 18 mois pour mettre en place des réductions budgétaires et des réformes économiques destinées à renforcer la croissance » en mettant de côté la nécessité de refinancer la dette », affirme La Stampa.

Le FMI garantirait des taux de 4 à 6 % pour ce prêt, bien inférieurs aux taux obtenus par Rome sur le marché où le taux des emprunts de l’Italie pour les obligations à deux et cinq ans ont dépassé les 7 %. lepoint.fr

600 milliards, lol et combien pour l’Espagne , la France ou bien les USA ???
Vive la dette qui rachète de la dette !!

La Russie pourrait être impliquée dans un conflit nucléaire…

novembre 20, 2011

La Russie pourrait se voir impliquée dans un conflit dans lequel des armes de destruction massive seraient utilisées, a déclaré jeudi à Moscou le chef d’Etat-major général russe Nikolaï Makarov, intervenant devant la Chambre civile russe (organe consultatif auprès du Kremlin).
« Si l’on regarde de près ce qui se passe à nos frontières à l’heure actuelle, il devient évident que le risque d’implication de la Russie dans des conflits locaux a augmenté », a indiqué M.Makarov, évoquant les « tentatives d’intégrer l’Ukraine et la Géorgie au sein de l’Alliance atlantique ».
« Et sous certaines conditions, les conflits régionaux risquent de dégénérer en conflits d’envergure avec un possible emploi d’armes nucléaires », a déclaré le général russe.
http://fr.rian.ru

Bon, j’espère que cette déclaration signifie quelque chose de concret, que ce n’est pas une ultime bravade russe. Cette Grande Guerre est inevitable, cela fait 10 000 ans que les hommes se tapent sur la gueule et je ne vois pas pourquoi ça changerait.
Il faut se demander si nous sommes devant un acte pivot dans relations internationales, est ce que pour la première fois depuis la chute de l’union soviétique, la Russie va se confronter militairement via pays interposés à l’occident. C’est la seule question importante à se poser. Avec la Georgie en 2008 nous avons déja eu un élément de réponse même si l’aventure de saakashvili était voué à l’échec.
La Russie n’a pas l’air de vouloir lacher la Syrie et c’est dans des termes dures que la Russie a jugé le raport de l’AIEA sur l’Iran :  » Pour le ministère russe, ce rapport est « une compilation de faits connus, enrobée d’une tonalité politique » et ses interprétations rappellent le recours à de fausses informations des services de renseignements pour justifier l’intervention militaire anglo-américaine de 2003 en Irak. » les echos
L’agence de presse syrienne annonce que des navires russes vont etre déployés sur zone, je ne sais pas quoi en penser.
Que penser de la déclaration de ce général, est ce de sa propre initiative, comment est il perçu par l’armée, les politiques ou la population, je connais pas assez bien la Russie pour y répondre, ce qui est sûre c’est que le contexte laisserait entendre que la Russie, cette fois, ne lachera pas un allié.
Assad, bien sure est inflexible : « la Syrie ne s’inclinera pas » en dépit des pressions croissantes de l’Occident et des Arabes et la multiplication des appels à son départ. Il s’est dit aussi « tout à fait » prêt à combattre et à mourir s’il devait affronter des forces étrangères – « cela va sans dire et c’est indéniable ». l'orientlejour.com
Je ne vois pas comment la situation pourrait s’arranger, à moins que les révoltes reprennent violement en Égypte, bloquant surement de fait toute nouvelle réunion importante de la ligue arabe, au koweit aussi ce n’est pas tout rose, le parlement a été envahi par des milliers de manifestants il y a quelques jours.

Je vous conseille cet article d' El Pais, traduit par Djazaïri. Je tiens à préciser que je suis consterné par la propagande anti Assad ( après celle contre kadhfi) des trois  » grands  » journaux français, plus que la propagande, c’est l’absence totale de débat contradictoire ou d’interview de spécialistes qui ne valident pas la doxa en vigueur. C’est 100% contre Assad dans la presse française ! Pas le choix !

Enfin bref, l’occident continue dans sa longue faillite mais j’ai l’impression que quoiqu’il en soit , tout est sous contrôle, je viens d’apprendre que Mario Monti est le chef d’antenne europe de la
trilateral ! http://www.trilateral.org/ . Il est évident que, vue le temps que prend le système à s’effondrer, des solutions post krach sont déja en place et il est tout aussi évident que le nouveau système sera encore plus mauvais pour les habitants…

Après avoir dit que cette guerre lui avait été imposée, Berlusconi avoue que la  » rebellion  » n ‘est pas le fait d’ un  » soulèvement populaire « . Mieux il dit  » Kadhafi était aimé de son peuple « .

septembre 10, 2011

La rebellion libyenne, qui a renversé le colonel Mouammar Kadhafi, « n’a pas été un soulèvement populaire » mais un acte d' »hommes de pouvoir » décidés à le chasser, a déclaré aujourd’hui le président du Conseil Silvio Berlusconi.

« Cela n’a pas été un soulèvement populaire » comme dans d’autres pays nord-africains, « où un vent de liberté commence à souffler », a déclaré le Cavaliere devant des jeunes de son parti, le Peuple de la liberté, rassemblés à Rome. Au contraire, a-t-il observé, à Tripoli, « des hommes de pouvoir ont décidé de donner vie à une nouvelle ère en mettant Kadhafi dehors ». « Cela n’a pas été un soulèvement populaire parce que Kadhafi était aimé de son peuple comme j’ai pu le constater quand je suis allé en Libye ».

Jusqu’au soulèvement au début de l’année, le président du Conseil italien avait entretenu des rapports étroits avec le régime libyen. La réconciliation avec le régime de Tripoli « m’a apporté la sympathie non seulement de la Libye mais de nombreux dirigeants de pays africains », et « ainsi nous avons pu consolider notre présence, importante pour les fournitures de gaz et de pétrole », s’est-il justifié devant ses jeunes partisans.
figaro

et berlusconi contre la guerre en libye

Comme ça c ‘est dit, un dirigeant de premier plan européen, membre de l’Otan et qui a fini sa carrière politique nous dit que cette guerre a été imposé sur de faux prétextes et mieux, que Khaddafi été aimé de son peuple, on ne peut pas faire mieux dans le démenti.

Voyons comment les civils sont protégés a Syrthe, Bani walid ou Sebha, à la télé on ose nous dire que les combattants a Bani walid étaient une cinquantaine ! J ‘ai trop rigolé quand j’ai entendu ça.
Bientot trois semaines que juppé a dit que c ‘était fini pour Kadhafi, quand Tripoli tombait, il semblerait que même si le Guide ne revienne au pouvoir, le CNT n’arrivera pas à imposer une autorité, allez savoir ce qui va se passer.


Une vraie rockstar

Des missiles iraniens au Venezuela ? Chiche !!!

Mai 24, 2011

Cela pourrait être une nouvelle version de la crise des missiles cubains de 1962. Selon un article publié par un journal allemand, l’Iran aurait l’intention d’installer des missiles au Venezuela. Des missiles qui pourraient atteindre le territoire des Etats-Unis si le projet se réalisait.

L’endroit serait déjà choisi : la péninsule de Paraguaná, située dans le nord du Venezuela. C’est ici que pourrait être installé des missiles iraniens du président Ahmadinejad avec l’accord de son homologue vénézuélien.

Un accord secret entre Hugo Chavez, le président vénézuélien, et le président iranien aurait été conclu au mois d’octobre de l’an dernier. C’est ce qu’affirme le journal allemand Die Welt. Des responsables militaires iraniens sont même venus visiter les lieux début février. Le projet serait dans sa phase de préparation affirme Clemens Wergin, le journaliste qui publie cette information.

« J’ai des sources au sein de services secrets occidentaux », confirme Clemens Wergin et il ajoute : « Je ne peux pas dévoiler de détails sur ces sources. Mais après la publication de mon article, un responsable diplomatique américain m’a confirmé que des gouvernements dans la région sont au courant de ces faits ».

Pour l’instant personne n’a confirmé officiellement cette menace. De même ni Caracas, ni Téhéran ne se sont exprimés. Cette information a cependant été reprise par plusieurs publications en Amérique du Sud ainsi qu’aux Etats-Unis.

Si elle s’avère réelle, la tension pourrait monter d’un cran entre les Etats-Unis et les deux pays en question.
rfi

Allez savoir si c’est de la propagande, j ‘espère que non, le plus plus beau serait que le regime iranien possède la bombe atomique et les vecteurs necessaires pour l’envoyer sur la cote Est !! En même temps, les autorités US ( enfin les Mafia au pouvoir )
sont tellement démentes qu’une bombe atomique lancée sur New York les arrangerait !!!

Ce qui est sûre c ‘est que le temps passe, plus l’Iran et d’autres nations ont accès à des technologies qui risquent dre remmettre en cause l’avancé technologique occidentale, le tout est de savoir si les usa ont établi et conservent une rupture technologique les mettant à l’abri de toute attaque, il restera toujours une approche assymétrique, quelques individus bien motivés et intelligents peuvent facilement déstabiliser un pays. Si par exemple ben laden haissait réellement les usa et qu’il avait envoyé des avions kamikazes le 11/09, ce n’est pas des batiments symboliques qui auraient été touchés mais des centrales nucléaires, dans ce cas la, oui un petit nombre de personnes peut concretement mettre un pays en grande difficulté. Imaginez 3 ou 4 accidents de l’envergure de fukushima, entre 10 et 15 réacteurs et leurs piscines à l’air libre. Mais non, ben laden a décidé de faire dans le symbolique, n’importe quoi !

Bref, on verra bien pour les missiles iraniens au vénezuéla, même si cette info fait très propagande !!

Libye: interdire le survol nécessite d’étudier une implication de l’Otan, assure Fillon

février 28, 2011

Le Premier ministre François Fillon a indiqué lundi qu’interdire le survol de la Libye pour empêcher des massacres impliquait de « réfléchir » à une « implication de l’Otan », et estimé qu’il fallait étudier « toutes les solutions » pour inciter Mouammar Kadhafi à quitter le pouvoir.
« Nous étudions toutes les solutions pour faire en sorte que le colonel Kadhafi comprenne qu’il doit s’en aller. (…) Je sais qu’on évoque des solutions militaires, ces solutions font l’objet d’évaluation de la part du gouvernement français », a affirmé M. Fillon sur RTL.
« J’ai entendu plusieurs observateurs expliquer qu’il fallait par exemple interdire le survol du territoire libyen. C’est une option qui est étudiée », a-t-il poursuivi.
Mais, selon le chef du gouvernement français, une telle décision « ne peut être prise que sur la base d’une décision du conseil de sécurité des Nations unies (…) et ne peut l’être que dans le cadre d’une opération conjointe avec des grands pays ».
« Personne aujourd’hui en Europe n’a les moyens tout seul de réaliser cette opération. Il faudrait donc impliquer l’Otan et je pense là qu’il y a une réflexion à avoir », a avancé le Premier ministre.
« Est-ce que l’Otan doit être impliquée dans une guerre civile au sud de la Méditerranée? C’est une question qui pour le moins mérite d’être réfléchie avant d’être lancée », a-t-il souligné.
Selon le New York Times, les Etats-Unis et ses alliés européens envisagent d’interdire tout survol de la Libye pour empêcher le massacre de civils par l’aviation libyenne fidèle au dictateur Mouammar Kadhafi.
D’après le quotidien, citant un haut responsable de l’administration américaine ayant requis l’anonymat, aucune décision n’a encore été prise.
http://www.lesechos.fr

Castro en a parlé tout de suite, je ne pensais pas que ce soit possible mais il semblerait que cette option existe réellement. De la à voir l’Otan occuper la Libye, je doute fortement.
On verra bien, je ne sais plus trop quoi penser de ces révolutions, en Tunisie, les gens ne se laissent pas faire, ils continuent de manifester, c’est très bien, ils veulent purger la Tunisie de tous ceux qui ont aidé ben ali à régner. En Egypte, depuis que j’ai appris que les inititateurs de la révolte ont été formés par les serbes qui ont renversé Milosevic et qu’ils sont financés par des fonds américains, je suis assez perplexe et surtout déçu, tous ces pauvres gens sont en train de se faire manipuler, espérons qu’ils soient assez lucide.
Pour la Libye c’est sûre que kadhafi est un dingue, le soutenir est impossible mais doit on soutenir une révolution si l’on sait que c’est une machination.

La Russie continuera à livrer des missiles à la Syrie et à l’Iran.

février 26, 2011

La Russie entend remplir son contrat de livraison de missiles de croisière à la Syrie, malgré les condamnations d’Israël, a déclaré samedi le ministre russe de la Défense Anatoli Serdioukov cité par les agences russes.

« Le contrat est dans sa phase de réalisation », a déclaré M. Serdioukov.

La signature de ce contrat en vue de fournir des missiles Yakhont à la Syrie remonte à 2007. Rien n’a été livré pour l’instant.

Le montant du contrat qui prévoit la livraison de 72 missiles de croisière s’élève à 300 millions de dollars, selon les médias.

Ces ventes d’armes russes à la Syrie, dont les liens avec l’Iran sont étroits, inquiètent les Etats-Unis et Israël qui redoutent que celles-ci ne se retrouvent aux mains du Hezbollah libanais.

En septembre, Israël les avait fermement dénoncées. Les médias israéliens soulignaient alors que cela pourrait mettre en danger les navires de la marine israélienne au large des côtes libanaises au cas où ces missiles seraient transférés par la Syrie au Hezbollah.

L’armée syrienne dispose essentiellement de matériel soviétique vieillissant.

Les médias russes reviennent régulièrement sur un contrat présumé de livraison de chasseurs intercepteurs MiG-31 avec la Syrie – en dépit de plusieurs démentis côté russe-, suscitant l’inquiétude d’Israël qui reste officiellement en guerre avec Damas.

Le MiG-31, considéré comme l’un des meilleurs avions de combat, peut voler par tous les temps, et est armé de missiles d’une portée de plus de 200 km capables d’atteindre simultanément 24 cibles différentes.

La Russie tente de préserver les livraisons de ses équipements militaires au Moyen-Orient malgré les révolutions et les soulèvements sociaux qui secouent la région.

Une source russe chargée des exportations d’armes a indiqué cette semaine que la chute de certains régimes pourrait causer des pertes de 10 milliards de dollars à la Russie au titre de contrats non-honorés.

M. Serdioukov a pour sa part reconnu que les soulèvements pourraient pousser la Russie à abandonner plusieurs de ses clients dans la région.

« Il est probable que nous perdions » des contrats, a souligné le ministre.

« Mais, j’espère que les principaux contrats de livraison (d’équipements) militaires seront honorés », a-t-il ajouté.

La Russie a aussi « une très longue liste » d’armes qu’elle compte vendre à l’Iran en dépit de l’annulation du contrat de livraison à Téhéran de missiles S-300, a déclaré cette semaine le directeur de l’agence russe chargée de la coopération militaro-technique, Mikhaïl Dmitriev.

Cette coopération peut notamment inclure les systèmes de missiles sol-air TOR-M1 auparavant fournis à Téhéran et « d’autres systèmes de défense antiaérienne qui ne sont pas interdits par les sanctions internationales, selon M. Dmitriev.
romandie

et

La Russie veut vendre des armes à l’Iran

La Russie a « une très longue liste » d’armes qu’elle compte vendre à l’Iran malgré les sanctions et en dépit de l’annulation du contrat de livraison à Téhéran de missiles S-300, a déclaré le directeur de l’agence russe chargée de la coopération militaro-technique dans une interview jeudi. Mikhaïl Dmitriev a souligné dans un entretien au quotidien Kommersant que la coopération militaire entre les deux pays n’avait pas cessé et que la Russie cherchait à vendre à l’Iran des armes qui ne violeraient pas les sanctions internationales.

« La coopération militaro-technique n’a jamais cessé. La résolution de l’ONU est lourde, elle interdit beaucoup de choses. Mais il y a des directions où on peut avancer », a estimé Mikhaïl Dmitriev. Cette coopération peut notamment inclure le service des missiles sol-air TOR-M1 auparavant fournis à Téhéran ou « d’autres systèmes de défense antiaérienne qui ne sont pas interdits par la résolution », a-t-il poursuivi. « Nous avons préparé une liste (…), elle est très longue », a-t-il souligné. Les Etats-Unis et Israël ont régulièrement affirmé, ces dernières années, ne pas exclure une frappe militaire contre l’Iran, accusé par les Occidentaux, malgré ses dénégations, de chercher à se doter de l’arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil.
http://www.europe1.fr

Il me font rire les malades qui occupent la Palestine quand ils se plaignent :  » nos ennemis achetent des armes  » lol.
J’espère que la totalité des yakhont iront aux Hezbollah et que la flotte israélienne sera coulée, ces missiles ont l’air d’être extrèmement rapide et efficace

Cette déclaration n’est pas anodine, les russes ont du être vexés par les américains alors ils se vengent.
C’est normal en même temps que la syrie, l’iran , le hezbollah ou le hamas aient droit à des armes sophistiqués, c’est ça la guerre.
Après les révolutions , les guerres…

Le Hezbollah menace d’envahir la Galilée en cas d’attaque israélienne. À quand une brigade internationale contre le sionisme ?

février 22, 2011

Le puissant mouvement armé chiite libanais Hezbollah a menacé mercredi d’envahir la Galilée en Israël en cas de nouvelle attaque israélienne contre le Liban voisin, et de s’en prendre à des « dirigeants » israéliens pour venger l’un des leaders assassinés du parti.
« Je dis aux combattants de la Résistance islamique (Hezbollah, ndlr), soyez prêts: si une guerre est imposée sur le Liban, le commandement de la résistance pourrait vous demander de prendre le contrôle de la Galilée, c’est-à-dire de libérer la Galilée », a lancé le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah.
Il s’exprimait lors d’un discours retransmis sur grand écran à l’occasion d’un rassemblement organisé par son mouvement dans la banlieue sud de Beyrouth, l’un de ses bastions.
Le chef du Hezbollah répondait aux déclarations du ministre israélien de la Défense Ehud Barak qui a affirmé que l’armée israélienne n’excluait pas « d’entrer » à nouveau au Liban, lors d’une visite mardi aux troupes israéliennes déployées dans le nord près de la frontière avec le Liban.
« Le calme règne (à la frontière) car le Hezbollah est conscient de notre capacité de dissuasion et a gardé en mémoire les lourdes pertes que nous lui avons infligées en 2006 », a déclaré M. Barak, cité par le quotidien Haaretz.
Après l’enlèvement à la frontière par le Hezbollah de deux soldats israéliens, l’armée israélienne a lancé une offensive destructrice au Liban (juillet-août 2006), marquée par de nombreux ratés contre le Hezbollah qui avait réussi à tirer 4.000 roquettes sur le nord d’Israël.
Hassan Nasrallah a aussi menacé de s’en prendre aux « dirigeants » et « généraux » israéliens pour « venger » l’assassinat de son chef militaire Imad Moughnieh en 2008 en Syrie.
« La décision va être mise en oeuvre (…) au moment opportun et (en visant) la cible opportune. Je dis aux dirigeants et généraux sionistes, où que vous soyez dans le monde, à n’importe quel moment, prenez garde à vos têtes car le sang d’Imad Moughnieh n’a pas été versé en vain », a-t-il dit.
Imad Moughnieh, l’un des principaux chefs militaires du Hezbollah, a été tué le 12 février 2008 par l’explosion d’une voiture piégée à Damas. Le Hezbollah a accusé Israël, qui a démenti, de l’avoir liquidé.
Le rassemblement du Hezbollah est organisé annuellement pour rendre hommage à ses « leaders martyrs », l’ex-chef du Hezbollah Abbas Moussaoui assassiné par Israël en 1992, le dirigeant Ragheb Harb tué en 1984 et Imad Moughnieh.
Lors du rassemblement, le chef d’une cellule de 22 membres du Hezbollah, qui s’étaient échappés de leur prison en Egypte à la faveur du soulèvement populaire fin janvier, est apparu à la télévision.
Hassan Nasrallah a remercié les Egyptiens pour leur « révolution » qui a permis de « libérer le frère Mohamed Youssouf Mansour », alias Sami Shebab. Il faisait partie d’un groupe de 26 personnes condamnées en Egypte en 2010 pour avoir fomenté des attentat dans le pays pour le compte du Hezbollah.
Le Hezbollah, soutenu par Damas et Téhéran, s’est félicité de la chute du président Hosni Moubarak.
http://www.lexpress.fr

En 1936, il était de bon ton d’aller se battre contre franco, si aujourd’hui vous faites la même chose, si vous allez aider le hezbollah à protéger le Liban et à liberer la Palestine vous êtes un terroriste, autre temps, autres moeurs. Et puis à l’époque le courage, l’engagement et l’abnégation signifiiait encore quelque chose…

En plus les femmes sont belles :

La lutte armée contre un colonialisme est moralement acceptable, on peut même affirmer que c’est un acte noble.
Comme j’ai pu le lire ici (un blog très documenté), je pense également que les musulmans sont nos alliés dans cette lutte à mort pour la civilisation :

 » De nos jours, les musulmans sont à l’avant-garde du combat contre la juiverie mondialiste! Ils devraient être nos meilleurs alliés!

Je vous demande: qui donc aurait intérêt à ce que vous les ignoriez et les rejetiez?

À bon entendeur.  »

et

 » Identitaire, combien de fois tu t’es pris du phosphore blanc en pleine gueule pour avoir combattu la juiverie mondialiste?  »

Il faut absolument que vous voyez l’islamophobie comme l’arme ultime de destruction de l’europe, les juifs extrémistes, après avoir favorisé une immigration massive, créé une méga crise économique et spéculant comme des malades, les voila qu’ils distillent la haine et agitent le tout, avec pour résultat la guerre civile, le déchirement, la division, ce en quoi ils excellent.

Wall street affame le monde :

Aujourd’hui, un musulman qui refuse de voir ça dans son pays est perçu comme un extrémiste
Voila ce qui arrive lorsque la CIA s’occupe de la culture !!
Alors vive l’extrémisme !
Quand on voit ce que produit l’occident, on comprend que des gens ne veulent pas de ce modèle.

Sans le lobby qui n’existe pas , une sorte de légion internationale contre le sionisme aurait été créee depuis longtemps, mieux, le mossad a neutralisé une telle dynamique en créant le faux  » Front islamique mondial pour le djihad contre les juifs et les croisés « . C’est dire si ils avaient peur de ce genre d’idée
Je trouverai ça beau de voir des européens aller se battre avec des arabes musulmans et chrétiens en Palestine contre les sionistes, en plus à Hebron, ils seront aux millieux « d’arabes  » avec la peau blanche et des yeux bleus et verts… Des descendants du royaume de jerusalem et des croisades !

Mais bon avec des gens qui peignent avec leur cul et d’autres qui aiment ce gens de peinture, on est mal barré !!

Sinon deux trois vidéos :

DEs centaines de millers d’égyptiens crient  » jerusalem on arrive  »

http://www.dailymotion.com/video/xh51xh_3-000-000-d-egyptiens-chantent-jerusalem-on-arrive_webcam

Asselineau nous explique le FN, à tomber par terre !

http://www.dailymotion.com/video/xh50u6_quand-l-upr-fracasse-le-fn_news

Bhl en plein délire

Israel est intouchable ! le culot juif dans toute sa splendeur

WikiLeaks : les réserves saoudiennes de pétrole peut-être surévaluées

février 9, 2011

Les réserves de pétrole de l’Arabie saoudite, en raison d’estimations surévaluées, pourraient s’avérer insuffisantes pour éviter à terme l’envolée des cours du baril, selon des documents diplomatiques révélés par le site WikiLeaks et publiés mercredi par le quotidien The Guardian.
Selon un de ces télégrammes diplomatiques américains, daté de décembre 2007, Sadad al-Husseini, ancien responsable de l’exploration de la compagnie nationale saoudienne Aramco, a indiqué à des diplomates en poste à Ryad que l’Arabie saoudite avait exagéré le niveau de ses réserves.
Alors qu’Aramco aurait annoncé détenir des réserves totales de 716 milliards de barils, M. al-Husseini avait « réfuté cette analyse », estimant ces chiffres « surévalués de 300 milliards de barils », les réserves réelles étant donc de 40% inférieures, selon le câble diplomatique.
Interrogé par l’agence Dow Jones Newswires, Sadad al-Husseini a cependant affirmé mercredi avoir été mal cité par les diplomates américains, affirmant « n’avoir aucun doute sur l’exactitude des chiffres officiels publiés par Aramco ».
L’Arabie saoudite possède des réserves prouvées de pétrole de 265 milliards de barils, selon l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), ce qui les place parmi les premières de la planète.
Le chiffre de 716 milliards de barils évoqué dans le câble américain correspond « au total du pétrole présent dans le sous-sol » saoudien, y compris les hydrocarbures non exploitables, a précisé à Dow Jones M. al-Husseini.
« Une fois que la moitié des réserves prouvées aura été exploitée, un fort recul de la production s’ensuivra, qu’aucun effort ne sera capable d’endiguer », avait également déclaré aux diplomates américains l’ancien responsable d’Aramco, pour qui ce tournant pourrait intervenir d’ici 2020, d’après les télégrammes cités par le Guardian.
« Il est possible que les Saoudiens n’aient pas des réserves aussi florissantes que ce qu’on estime parfois. Ensuite, le calendrier pour (accroître) la production n’est pas aussi librement modulable que ce qu’Aramco et les optimistes aimeraient faire croire », commentaient les diplomates.
« Nous nous demandons si les Saoudiens ont encore le pouvoir de faire descendre les cours mondiaux du brut sur une période prolongée » en augmentant rapidement leur production en cas d’envolée des prix, insistait un autre câble américain révélé par WikiLeaks, envoyé de Ryad en juin 2008.
Toujours selon les documents de WikiLeaks, M. al-Husseini avait par ailleurs estimé en 2007 qu’Aramco serait incapable d’atteindre en 2009 la capacité de production totale de 12,5 millions de barils par jour (mbj) qu’elle visait alors, manquant des infrastructures nécessaires, et qu’il lui faudrait dix ans pour atteindre ce niveau.
Or, selon l’Agence internationale de l’Energie (AIE), l’Arabie Saoudite atteignait cependant en décembre 2010 une capacité de production totale de 12,10 mbj.
afp

Plus de 60% du pétrole extrait par l’Arabie Saoudite, premier producteur mondial provient d’un seul gisement, celui de ghawar et ce champ est bientot à sec…
Lisez cet article sur Ghawar.

Une fois de plus wikileaks enfonce des portes ouvertes, tout le monde sait que le pétrole conventionnel a passé son pic de production, pour les pétroles non conventionnels je n’en sais rien, il semblerait qu’il y en ait pour quelques années de plus. Par exemple on nous dit que le Brésil a découvert un des plus grand gisement au monde de pétrole conventionnel, en haute profondeur, estimation 30 milliards de barils, c’est à dire une année de consommation mondiale…. Et c’est une des plus grande découverte de ces dernieres decennies…
Pour comprendre la réalité sur le monde du pétrole, ses mensonges genre les faux choc pétroliers, les mises au point sur la consommation énorme de pétrole pour les nouvelles technologies, lisez la  » face cachée du pétrole  » ce livre est une mine d’or.
Il y a toujours la théorie du pétrole abiotique mais ça c’est une autre histoire.
Il y a un deni energétique, c’est à dire une distorsion technologique entre les possibilités techniques de nouveaux systèmes energetiques et la pauvreté technologique dans laquelle nous baignons, rendez vous compte que depuis l’invention de la machine à vapeur, il n’y a eu aucune rupture technologique dans la manière de créer de l’énergie, faire chauffer de l »eau qui fait tourner une turbine, c’est aujourd’hui encore le cas d’une centrale nucléaire.
Ma théorie c’est que les systèmes de propulsions novateurs ne sont pas proposés parcequ’ils équiperont les faux vaisseaux spatiaux lors de la fausse attaque extra terrestre, en plus bien entendu et avant tout afin de maintenir une structure géostratégique instable mais utile aux grandes puissances et une organisation sociale qui pérénise une variante de l’esclavagisme en érigeant le travail et l’utilisation de ressources energétiques chères comme modèle économique exclusif.
Ils en sont à raser des montagnes entières, sur des dizaines de kilomètres pour obtenir du charbon comme dans Appalaches,
http://www.dailymotion.com/video/x92eph_la-destruction-des-appalaches-par-c_news

idem pour les sables bitumeux au canada.

Et maintenant il y a les gaz de schistes avec des forages tous les 200 mètres sur des kilomètres avec injection de tonnes d’eau de de produits chimiques.

Voila un doc en 7 parties, Danger gaz de schistes
http://www.dailymotion.com/video/xg7g0q_danger-gaz-de-schiste-1-7-doc-choc_webcam

Sinon, sur le peak oil, un rapport de l’armée allemande sur les dangers structuraux liés à une rarefaction du
pétrole :

‘Peak Oil’ : rapport cinglant de l’armée allemande révélé par Der Spiegel
Une étude de la Bundeswehr évoque une menace pour la pérennité de la démocratie et de l’économique mondiale ! Mise en garde terrible, qui vient après celles du Pentagone et du département de l’énergie à Washington, de la Lloyd’s et de Chatham House à Londres…
Des analystes de l’armée allemande décrivent les conséquences dévastatrices d’un choc pétrolier permanent induit par un déclin des sources principales d’or noir, déclin dont ils jugent l’imminence plausible, selon un rapport révélé par le site de l’hebdomadaire allemand Der Spiegel le 31 août (version en anglais).
Le département d’analyse du futur, une division du centre pour la transformation de la Bundeswehr, avertit qu’il existe « une certaine probabilité pour que le Peak Oil se produise aux alentours de l’année 2010, et qu’il ait des conséquences sur la sécurité dans un délai de 15 à 30 ans ».

[L’expression ‘peak oil’, ou ‘pic pétrolier‘ désigne le moment historique incertain (et cependant proche, dirait-on) à partir duquel les extractions de pétrole deviendraient incapables de satisfaire entièrement la demande mondiale, faute de réserves suffisantes de pétrole conventionnel encore exploitables.]

[Après les départements de la défense et de l’énergie américains, après la Lloyd’s et Chatham House en Grande-Bretagne, l’armée allemande vient s’ajouter à la liste des institutions majeures qui ont manifesté en 2010 leur inquiétude à l’égard d’une possible imminence du peak oil. D’après Washington, des bouleversements radicaux pourraient intervenir très rapidement. Selon les documents du département de l’énergie et du Pentagone mis au jour sur ce blog, il est possible que dès 2015, il manque l’équivalent de la production de l’Arabie Saoudite pour faire face à la demande de l’économie mondiale.]

Le rapport de la Bundeswehr souligne à plusieurs reprises qu’une flambée du prix du brut provoquée par une insuffisance chronique des extractions mondiales aurait des conséquences gigantesques sur l’économie et la politique. « A moyen terme, le système économique global et chaque économie de marché nationale pourraient s’effondrer », écrivent les analystes. « Des pénuries de biens vitaux », notamment de nourriture, pourraient apparaître, ajoutent-ils. Le pétrole intervient directement ou indirectement dans la production « de 95 % des biens industriels », rappelle Der Spiegel.
D’après les chercheurs militaires allemands, dirigés par le lieutenant-colonel Thomas Will, une « alternative envisageable » à une telle « défaillance partielle ou complète des marchés » serait la mise en place « d’une politique de rationnement ».

Der Spiegel note que l’étude de la Bundeswehr « s’inquiète pour la survie de la démocratie elle-même ». L’hebdomadaire allemand de référence analyse, en citant le rapport :
« Des parties de la population pourraient percevoir le bouleversement déclenché par le peak oil “comme une crise systémique générale”. Cela créerait “de la place pour des alternatives idéologiques et extrémistes aux formes existantes de gouvernement”. Un fractionnement de la population affectée est jugé probable et pourrait conduire “dans des cas extrêmes à des conflits ouverts”. »
Les auteurs du rapport estiment que « les Etats qui dépendent des importations de pétrole » seront obligés « de montrer plus de pragmatisme à l’égard des pays producteurs ». Par exemple, l’Allemagne pourrait devoir assouplir son attitude à l’égard de la Russie, et être au contraire plus exigeante vis-à-vis d’Israël, afin de ménager les pays pétroliers arabes.
Ni le ministère de la défense allemand, ni le lieutenant-colonel Will n’ont souhaité répondre aux questions du Spiegel, précise l’hebdomadaire.

[La révélation de ce rapport de la Bundeswehr pourrait marquer un tournant majeur dans l’évolution du débat sur le peak oil, qui passe toujours sous le radar de l’opinion publique.
Le problème est pourtant posé depuis 1998 par quelques hommes du sérail, tels que l’Irlandais Colin Campbell et le Français Jean Laherrère, des ingénieurs et géologues pétroliers de très haute réputation. Cependant jusqu’à aujourd’hui, aucune source institutionnelle suffisamment proéminente n’a osé en assumer ouvertement les implications vertigineuses.
L’évolution des diagnostics affichés (ou dissimulés, en l’occurrence) par l’Agence internationale de l’énergie est, hélas, éclairante.
L’enjeu, c’est la capacité de nos institutions à faire face à un problème plus grand qu’elles et plus fort que nos moyens techniques : en un mot, tellurique.]
http://petrole.blog.lemonde.fr.

À qui va profiter la rarefaction du pétrole, une situation de crise mondiale nécessitera une réponse mondiale…

Un missile Grad tiré sur le secteur de Nétivot, 4 personnes choquées. LOL , c’est ça le titre de la dépèche, aujourd’hui les israéliens ne meurent plus ils sont choqués, les pauvres !!!!

février 2, 2011

Un missile Grad tiré sur le secteur de Nétivot, 4 personnes choquéesUn missile de type Grad aurait été tiré, il y a quelques instants, à partir de Gaza, sur le secteur de Nétivot. D’après un premier bilan, quatre personnes auraient été choquées. (Guysen.International.News)
http://www.guysen.com

J’ai vraiment rigolé quand j’ai lu la dépèche, ho sérieux  » 4 personnes choquées « , à défaut de mourir, l’israélien est choqué et c’est grave, cela necessite l’envoie de missiles et de chars pour tuer des palestiniens, on ne choque pas l’israélien.

Sinon, une curiosité, regardez ce que les autorité kowetienne nous ont inventé :

Koweït. un “cadeau” de 5 milliards de dollards à la population pour éviter les troubles

Il vaut mieux prévenir que déguerpir. C’est sans doute la raison qui a poussé l’émir du Koweït, Sabah al-Ahmad Al-Sabah, à offrir 5 milliards de dollars à la population, anticipant ainsi d’éventuelles émeutes d’ordre social.
En effet, annoncée samedi par l’émir, cette généreuse donation a été approuvée à l’unanimité mercredi par les 53 membres du Parlement du Koweïtien.
Officiellement, ce généreux “cadeau” princier au peuple intervient à l’occasion de festivités nationales, dont le cinquantenaire de l’émirat. Mais il est permis de penser que l’épisode tunisienne débouchant sur le départ forcé de Ben Ali, le soulèvement de la rue égyptienne, la grogne des peuples arabes qui veulent en découdre avec l’ère des potentats, semblent avoir donner matière à réfléchir à l’émir.
Ainsi, chaque sujet parmi les 1,15 million de Koweïtiens de souche recevra le 24 février 1.000 dinars (3.580 USD) en espèces et disposera gratuitement de denrées alimentaires de première nécessité jusqu’au 31 mars 2012.

Le système de L’État providence dans les riches monarchies pétrolières du golfe a réussi jusqu’à maintenant de mettre à l’abri les cheiks et leurs smalas de la grogne sociale. Sur le plan politique en revanche, le choix de ces monarchies de se mettre sous la protection (militaire) américaine et donc de dépendre des décisions de Washington dans la région, notamment sur la question palestinienne, est mal vu, voire contesté par la population.
http://www.algerie-focus.com

C’est pas trop beau ça !!
Hahahaha, ils ont tellement peur qu’ils leurs donnent à manger jusqu’en mars 2012, c’est dément, d’autant que le koweit c’est pas le goulag ! En tout cas, c’est cool pour les kowetiens et nettement moins pour les employés étrangers qui d’après ce que j’ai pu lire n’ont pas des supers conditions de travail. Il y a 2 ,6 millions d’habitants et seulement 1,15 millions toucheront l’argent, je ne pense pas que le koweit soit à 5 milliards près, ils auraient pu donner 3000 dollars et à manger pour un an à tout le monde, ça aurait été mieux, en plus le reste de la population peut toujours se rebeller ! Je doute, ils se prendront des grands coups de batons !!!

Deux infos sur pollard

L’ancien directeur de la CIA James Woolsey appelle Obama à libérer Jonathan PollardL’ancien directeur de la CIA à l’époque du président Bill Clinton s’est joint aux voix de nombreux anciens dignitaires des Etats-Unis pour lancer un appel au président Obama demandant la libération de Jonathan Pollard, condamné pour espionnage en faveur d’Israël. Woolsey a déclaré : « 25 ans en prison, c’est plus que suffisant ». (Guysen.International.News)
guysen

et le comble :

Jon Voight: l’affaire Pollard est le résultat de l’antisémitisme

Jonathan Pollard n’a pas eu un procès équitable, en partie à cause de l’antisémitisme, a déclaré l’acteur américain Jon Voight, qui était en Israël cette semaine avec le sénateur Mike Huckabee. Les tensions entre l’Amérique et la Russie ont également influé sur la peine de Pollard, a déclaré Jon Voight, qui a étudié l’affaire en profondeur.
guysen

Elle est pas bonne celle la, LOL, pollard n’a pas fait 25 ans de prison ( sur sa perpétuité ) parcequ’il a trahi et transmis des informations confidentielles à israel, qui ensuite les vendra (qui ça étonne) ce qui occasionnera de nombreux morts américains, il a donc été condamné parceque l’amérique est antisemite !!
Heureusement que le ridicule ne tue pas, beaucoup de sionistes tomberaient raide mort.

Et pour finir, un petit coup de racket shoahstique

Berlin double les allocations aux survivants de la Shoah
Le gouvernement allemand a décidé de doubler le montant des allocations aux survivants de la Shoah pour l’année 2011, selon le vice-président de la « Claim Conference » (comité des Réparations), Shlomo Gour. Le montant des indemnisations passera de 55 millions d’euros à 110 millions d’euros. Cette somme sera transférée au budget des services sociaux pour les rescapés de la Shoah qui sont encore 520.000 personnes dans le monde, dont la moitié réside en Israël.
guysen

Nous sommes en 2011, ces histoires se sont passées en 1945 et les juifs extrémistes continuent de gratter l’Allemagne 66 ans après, si ce n’est pas une preuve de leur délire de vengeance ad vitaem, vous allez voir qu’une fois que les survivants seront tous morts, les racketteurs en chef vont exiger que l’Allemagne continue de payer pour une quelconque association du souvenir de la shoah.
Mais qu’allons nous faire de ces gens ?

Pour Washington, frapper l’Iran ne stopperait pas son programme nucléaire

novembre 16, 2010

Le secrétaire à la Défense américain Robert Gates a estimé mardi qu’une action militaire contre l’Iran ne parviendrait pas à empêcher Téhéran de poursuivre son programme nucléaire controversé.
M. Gates a déclaré que l’option militaire n’offrirait qu’une « solution à court terme » au problème, lors d’une conférence organisée par le Wall Street Journal.
De plus, frapper l’Iran pourrait pousser la République islamique à « dissimuler » encore davantage ses activités, a dit M. Gates.
Le groupe des Six (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) qui suit le dossier nucléaire iranien soupçonne Téhéran de vouloir acquérir la bombe nucléaire sous le couvert d’un programme civil. L’Iran dément avoir cet objectif.
http://www.lesechos.fr

Comment faut il interpreter cette déclaration ?
La secte est elle en train de perdre le soutient US, ou est -ce plutot le signe que des moyens spécifiques vont être employés pour détruire les mollah ?
Entendre robert gates, secrétaire à la défense depuis fin 2006 (donc pendant bush), nous dire qu’une guerre contre l’Iran ne servirait à rien est franchement stupéfiant, j’espère, je prie, pour que ce soit les prémisses d’un changement dans les relations américano sioniste, vivement le coup d’état des militaire patriotes ! qu’ils foutent dehors l’aipac et emprisonnent les traitres du congrès. Je rève, mais sait on jamais !!!

Peut être est ce une diversion, en disant cela, la réponse à une action terroriste mise sur le compte de l’Iran n’en serait que plus violente, les extrémistes juifs sont capables de tout.

Réduction du budget militaire : les USA capitulent ?

novembre 15, 2010

La Commission de la Maison Blanche pour la réduction du déficit budgétaire propose de diminuer le budget du Pentagone de 15%. Il se chiffre actuellement à près de 700 milliards de dollars. En cas d’adoption de la réforme, beaucoup de projets prometteurs de dernières décennies aboutiraient directement à la poubelle.

Les candidats à l’élimination

Le corps de l’infanterie de marine des Etats-Unis risque d’être le plus affecté, car malgré son auréole élitaire, c’est l’une des armes les plus pauvres. Les ‘’ marines ‘’ pourraient être privés du futur chasseur à décollage vertical F-35B, du véhicule blindé de combat d’infanterie IFV et de l’avion hybride de transport MV-22 (croisé entre un avion de transport et un hélicoptère).

En cas d’approbation de la proposition de la commission, d’autres unités militaires souffriront également. Ainsi, les commandes de chasseurs F-35A et de F-35C destinés respectivement à l’armée de l’air et à la marine américaine pour les cinq prochaines années seront divisées par deux. Au cours de cette période, le Pentagone envisageait d’acquérir en tout jusqu’à 350 chasseurs F-35 toutes versions confondues. Compte tenu du retard pris dans la mise en œuvre du programme Joint Strike Fighter (JSF), dans le cadre duquel le F-35 est fabriqué, et des réductions budgétaires proposées, plus de 250 appareils devraient être soustraits au nombre prévu.

De plus, la possibilité de réaliser intégralement le programme JSF, dans le cadre duquel les trois versions du F-35 sont élaborées, est remise en question.

L’abandon du F-35B et la réduction de la commande de F-35A et C sont d’autant plus susceptibles de faire grimper le prix du chasseur. Vu que son prix a atteint 150 millions de dollars l’unité, après une autre augmentation brutale (et brutale, dans les conditions de la réduction considérable du nombre des appareils commandés, elle le sera sans aucun doute), le F-35 risque de revenir plus cher qu’un F-22 (350 millions de dollars). Etant donné que le F-22, équipé de deux turboréacteurs, a des capacités bien supérieures, la production du F-35 deviendrait inutile.

Un nouvel armement : les rêves se heurtent à la réalité

Le début manqué du programme JSF, qualifié de plus en plus souvent d’échec, est conditionné par de nombreux facteurs et, avant tout, par un facteur de risque technique trop élevé.

Le ‘’ clou ‘’ du programme consistait dans la création d’un avion de combat commun pour l’armée de l’air, la marine et l’infanterie de marine dans trois versions sensiblement similaires. Cela aurait pu permettre de réduire à la fois les dépenses de production et d’exploitation.

La version pour l’infanterie de marine, le F-35B, un appareil à décollage vertical, est l’un des plus risqué du point de vue de la faisabilité du projet, et le plus cher des trois versions du F-35. L’échec de l’avion avait été programmé à l’avance en raison de la différence entre le cahier des charges formulé par les militaires et les capacités technologiques de l’industrie. Toutefois, personne n’a tenu compte de l’avis de ceux qui, au stade de la conception, déclaraient qu’à l’étape actuelle du développement, l’élaboration d’un tel appareil avait toutes les chances de rester dans le tiroir. Ni le Pentagone, ni l’industrie militaire n’ont voulu perdre le gros lot de 330 milliards de dollars sous la forme du programme d’un chasseur de nouvelle génération pour les Etats-Unis et leurs alliés.

Mais les lois du développement technologique, à l’instar des lois de la physique, ne sont pas impactées par la décision des grandes compagnies et du ministère de la Défense de les ignorer, malgré les avertissements timides venus ‘’ d’en bas. ‘’ Au final, la mise en œuvre du programme prend de plus en plus de retard, et le coût de l’avion a été multiplié pratiquement par trois par rapport aux 50-60 millions de dollars annoncés au départ, et, de toute évidence, continuera à grimper.

Lockheed Martin, l’un des principaux concepteurs, a fait laconiquement remarquer au cours d’une discussion concernant les problèmes du F-35: ‘’ Ils voulaient des avions avec les performances suivantes : la furtivité, un seul propulseur, une suspension interne, le décollage vertical, et leurs exigences ont été satisfaites. ‘’

La même philosophie était à la base de nombreux autres programmes d’avenir pour l’armée américaine, qui font aujourd’hui l’objet de restriction budgétaire. Cela concerne les appareils de combat IFV et les appareils hybrides de transport MV-22 cités ci-dessus, et le programme ambitieux Future Combat System (FCS), dans le cadre duquel il était prévu de créer toute une famille de nouveaux appareils et d’armement pour l’armée américaine. Toutes ces conceptions créées ‘’ à la limite ‘’ des capacités technologiques ont un indice de risque technique particulièrement élevé : elles sont généralement très coûteuses et souffrent de ‘’ maladies infantiles ‘’ qui surviennent aux moments et aux endroits les plus inattendus.

Toutefois, ces appareils de combat ne présentent pas d’avantages décisifs en termes de capacités opérationnelles par rapport aux générations précédentes.

Ainsi, la majorité des spécialistes mettent en doute la capacité du F-35, dans un combat aérien, de prendre le dessus sur les chasseurs russes de la génération 4++ Su-30 et Su-35 qui se distinguent par une fiabilité enviable ainsi que par une charge utile et une autonomie de vol bien supérieures.

Retour à des générations antérieures ?

Dans les conditions des problèmes financiers et de la nécessité à préserver les emplois, il serait naturel pour les Etats-Unis de revenir à la production des appareils des anciennes générations. Ainsi, au lieu du F-35, il est prévu d’acquérir des lots supplémentaires de chasseurs F-16 et F/A-18. Au lieu des appareils hybrides MV-22, l’infanterie de marine devrait recevoir des hélicoptères traditionnels SH-60 et CH-53. Cela permettrait d’économiser de l’argent. Les économies réalisées sur les hélicoptères, selon certaines sources, permettraient de réduire les dépenses de plus d’un milliard de dollars, et de conserver à la fois les emplois dans l’industrie.

Toutefois, il est clair que la réduction considérable des dépenses pour de nouveaux appareils au profit des anciens ne permettra pas aux Etats-Unis d’abaisser notablement les dépenses militaires, qui ne sont pas du tout épuisées par le budget du Pentagone.

Afin de réaliser des économies notables, les Etats-Unis doivent effectuer des coupes dans le budget des opérations militaires en Afghanistan, ainsi que dans celui du financement des forces militaires locales et du grand nombre d’instructeurs et de conseillers en Irak. Au cours des dix dernières années, plus de 1.000 milliards de dollars ont été dépensés pour ces campagnes, tandis que les dépenses n’ont pas cessé, et ne cessent pas, d’augmenter.

La pression financière, couplée au déroulement pas franchement réussi de la campagne afghane, a indiscutablement une incidence sur la décision de l’administration américaine, à savoir rester ou partir. Il est difficile de dire si cette pression sera suffisante pour contraindre les Etats-Unis à retirer leurs troupes d’Afghanistan.

On peut dire avec certitude que le retrait des troupes, accompagné de la suspension des projets prometteurs pour l’armée américaine, aura un impact très négatif sur l’image des Etats-Unis en tant que leader du monde occidental, et sera la meilleure preuve de la profondeur de la crise actuelle.

La Congrès et la Maison Blanche en sont certainement conscients. Mais que peut-on faire pour sauver la face, sans parler de la régularisation de la situation dans l’ensemble? La question reste ouverte.

Par Ilia Kramnik, RIA Novosti
novosti

Ne nous méprenons pas, même si cette baisse devient effective, les technologies des black project mais aussi le cyber command et autre méthodes asymétriques et non conventionnelles permet aux USA de surclasser toute autre nation.
Mais cela démontre tout de même que la situation financière est vraiment critique, même en imprimant 900 milliards ils ne s’en sortent pas….

Darfour : guerre entre Israël, Chine et Etats-Unis

novembre 10, 2010

En 2005, un rapport d’experts de l’ONU démontre qu’il n’y a pas de génocide au Darfour ; pourtant, George Bush, Elie Wiesel et George Clooney aux USA et Bernard Kouchner, Bernard-Henri Lévy et le collectif Urgence Darfour en France, font campagne contre le  »génocide des Noirs » au Darfour. Selon eux, le président Al-Bashir et les Arabes du Soudan exterminent les Noirs du Soudan. Ils demandent la la tête d’Al-Bashir et soutiennent le procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI), Monsieur Moreno-Ocampo, qui a lancé un mandat d’arrêt contre le président du Soudan. Au terme de deux années d’enquête aux USA, au Canada, en France et au Soudan et après avoir réuni des documents officiels et confidentiels des services de renseignement américain et européens, l’auteur met en évidence les vraies raisons de la campagne judiciaire et médiatique anti-Al-Bashir. Le président du Soudan a en effet choisi la Chine comme partenaire commercial privilégié pour exploiter ses richesses pétrolières convoitées par les Etats-Unis et les multinationales ; il soutient la cause palestinienne et a même participé à la guerre du Kippour en 1973 dans l’armée égyptienne contre Israël ; il s’est opposé farouchement aux deux agressions contre l’Irak. Tout ceci ne lui a jamais été pardonné, ni par les Etats-Unis, ni par Israël et ses amis, qui accusent le Soudan de soutenir le terrorisme. Pourtant, l’auteur prouve que le Soudan a proposé aux Américains de leur livrer Ben Laden et qu’ils ont refusé. Le Soudan a également livré à la France le célèbre terroriste Carlos ; l’auteur rapporte dans le livre le témoignage exclusif de Carlos sur les circonstances de son arrestation à Khartoum (capitale du Soudan) par les agents des services de renseignement français. Avec des révélations sur la moralité douteuse du procureur Ocampo, le rôle des lobbies pro-américains et pro-israéliens dans ce dossier, les ingérences étrangères au Soudan, l’action des forces rwandaises au Darfour au service des Américains, ce livre apporte une compréhension claire des méthodes utilisées aujourd’hui pour déstabiliser le continent africain, empêcher son développement et piller ses richesses. L’auteur démontre que les slogans en faveur des  »droits de l’homme et de la démocratie » masquent en réalité une action acharnée des lobbies pro-israéliens pour renverser le régime d’Al-Bashir.
egalité et réconciliation

C’est bon ça !
Toujours les mêmes !!!

La disponibilité des sous-marins nucléaires d’attaque est en dessous du « seuil critique »

novembre 10, 2010

Les six sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) de la Marine nationale rencontrent de sérieux problèmes de disponibilité. Dans leur récents rapports parlementaires, Louis Giscard d’Estaing et Marguerite Lamour donnent les chiffres de disponiblité suivants :
2006 : 55%
2007 : 47,9%
2008 : 40,3%
2009 : 63%
2010 (premier semestre) : 52%

Pas génial ! D’autant que la Marine a modifié son mode de calcul en 2009. Louis Giscard d’Estaing explique ainsi que « la notion de disponibilité a évolué en 2009. Jusqu’à fin 2008, la mesure portait sur la « disponibilité technique » (DT) qui correspondant au volume de matériels disponibles rapporté à la totalité du parc [Six SNA, en l’occurence]. A partir de 2009, cette mesure a été remplacée par celle de la « disponibilité technique opérationnelle » (DTO) qui correspond au volume de matériels disponibles rapportés à un volume nécessaire pour assurer le contrat opérationnel ».

Interrogée par nos soins, la Marine n’a pas pu nous indiquer quel était ce « volume nécessaire » – une donnée, semble-t-il, couverte par le secret défense. Il faut dire que le calcul de la DTO est passablement compliqué : chacun des six SNA se voit attribuer un délai pour être opérationnel. Il peut aller d’un an (pour les entretiens de longue durée) à rien du tout, pour les sous-marins en mission à la mer. « Des bateaux en panne peuvent respecter le contrat opérationnel, s’ils peuvent être disponibles avant la date fixée par le contrat opérationnel », explique la Marine, qui reconnait que « c’est difficile à comprendre pour le grand public ».

La Marine fixe un seuil optimal de DTO (100%), difficilement atteignable, mais surtout un « seuil critique », à 60% pour les SNA. On est en dessous de ce seuil depuis le début de l’année, comme les années précédentes (avec d’autres modes de calcul), sauf en 2009. Le problème est que la situation ne devrait pas s’améliorer, bien au contraire.

Voici ce qu’écrit la députée Marguerite Lamour :  » Pour respecter les contraintes budgétaires imposées par le Loi de programmation militaire, le nouveau contrat SM2 pour le maintien en condition opérationnelle des SNA, entré en vigueur en 2010, prévoit un gel de neuf mois avant l’entrée en arrêt technique majeur de trois SNA sur la période 2010-14. En conséquence, durant cette période, la disponibilité des SNA (…) sera inférieure à celle de la période précédente ». On sera donc en dessous du dessous du seuil critique.

Et Louis Giscard d’Estaing : « Le retour d’expérience des retards survenus dans les arrêts techniques de l’année 2008 a permis d’améliorer notablement la disponibilité en 2009. En 2010, la disponibilité des SNA est réduite par la décision prise d’immobilsier chaque sous-marin neuf mois avant tout carénage de manière à les ménager ».

Cette réduction d’activité sera de l’ordre de 15%, a précisé le chef d’état-major de la Marine lors de son audition par les députés. L’amiral Pierre-François Forissier, lui-même sous-marinier, n’a d’ailleurs pas caché ses préoccupations quant à l’avneir des SNA de la classe Rubis : « Conçus pour servir pendant vingt-cinq ans, ils vont largement dépasser cet âge et nous devons les faire durer au moins trente-cinq ans, peut-être quarante. Nous n’avons pas beaucoup d’inquiétudes, compte tenu des normes retenuies à l’époque de leur construction, notamment en matière nucléaire. Nous devons cependant rester vigilants, car nous ne sommes pas à l’abri d’une mauvaise surprise. Le pari est raisonnable, mais nous n’avons pas toutes garanties qu’il sera gagné ».

Les SNA actuels doivent être remplacés par six sous-marins Barracuda. En attendant leur arrivée dans la flotte, la France devra sans doute se contenter de deux ou trois SNA en état de prendre la mer pour remplir leurs missions.
http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/

C’est honteux et cela prouve bien le peu d’intérêt prété à l’exercice et la sauvegarde de notre souveraineté et après on célèbre la mort de De Gaulle.
Un seul porte avion, et qui ne fonctionne pas, des sous marins à quai, des soldats sous équipés, des transall vieux de 40 ans , on se demande bien à quoi sert notre armée.

Moscou suspend les négociations sur le Mistral

octobre 29, 2010

Suite au lancement d’un appel d’offres pour l’achat de deux porte-hélicoptères pour la Marine russe, la Russie a suspendu les négociations sur l’achat de navires français de classe Mistral, a annoncé Ivan Gontcharenko, chef de la délégation russe au salon Euronaval-2010 du Bourget, en banlieue parisienne.
« A ce jour, les négociations sur l’achat de Mistral sont suspendues. Nous avons ordre de suspendre les négociations une fois l’appel d’offres lancé », a indiqué M.Gontcharenko qui occupe le poste de directeur adjoint de l’agence russe d’exportation d’armements Rosoboronexport.
Le responsable a en outre ajouté que les pourparlers pourraient être relancés en cas de feu vert des autorités russes.
Le ministère russe de la Défense a lancé mardi un appel d’offres à huis clos pour l’achat de deux porte-hélicoptères pour la Marine russe.
Initialement, la Russie avait l’intention d’acheter à la France un porte-hélicoptère de type Mistral et d’en construire elle-même trois autres sous licence. Mais fin juillet, le président français Nicolas Sarkozy a annoncé l’adoption du schéma « 2+2 » prévoyant la fourniture par la France de deux navires clefs en main et la construction de deux autres en Russie.
Début août, la Russie a annoncé son intention de lancer un appel d’offres international pour l’achat de deux porte-hélicoptères de cette classe.
http://fr.rian.ru

Vous savez, les bateaux que sarko a dit qu’ils étaient vendus…
C’est les coréens qui vont nous damer le pion, on est des ânes, on devrait arreter de vendre des armes !!

Khaled Mesh’al énonce la nouvelle orientation politique du Hamas. Lisez les 3 parties, vous verrez il n’y a rien de terroriste dans leur posture, le Hamas est une Résistance.

octobre 8, 2010

Cet entretien est le plus récent donné par Khaled Mesh’al qui, depuis 1996, est le chef du Bureau politique du Mouvement de Résistance Islamique (Hamas). Après l’assassinat du dirigeant Hamas Abdul ‘Aziz Rantisi en 2004, Mesh’al dirige l’ensemble du mouvement.
Dans cet entretien avec le journal jordanien Al-Sabeel en juillet 2010, Mesh’al énonce l’orientation politique du Hamas sur nombre de questions essentielles : les négociations avec Israël, les relations internationales, les Juifs, les Chrétiens, les femmes, entre autres. Cet entretien – qui a duré plusieurs heures – a été reçu comme un texte important dans le monde arabe et comme un indicateur clair de la politique que le Hamas entend poursuivre, en particulier envers Israël

C’est un document important qui exprime, avec leurs propres mots, les perspectives des dirigeants du Hamas, et il doit être lu par tous les observateurs du Moyen-Orient, et tous les décideurs politiques pour qui cette partie du monde compte. Le Centre Afro-Moyen Orient (Afro-Middle East Centre – AMEC) l’a traduit en anglais pour le rendre accessible à une audience plus large, et permettre une compréhension plus grande – en particulier dans le monde anglophone – des perspectives politiques d’un mouvement qui est devenu l’un des acteurs les plus importants dans le Moyen Orient actuel.

SUR LES NEGOCIATIONS

Refusez-vous, par principe, les négociations avec l’ennemi ? Si des négociations ne peuvent être conduites avec l’ennemi, sont-elles possibles avec un ami ? Le Hamas refuse-t-il le principe de négociations purement et simplement, ou rejetez-vous leurs formes, leur déroulement et leurs résultats ?

C’est à coup sûr une question épineuse et sensible, et beaucoup de gens préfèrent éviter toute discussion à ce sujet et ont tendance à ne prendre aucune position claire de peur de réactions négatives ou d’interprétations erronées. Le caractère sensible et crucial de cette question est aggravé par le souvenir sombre des expériences amères des négociations palestino-israéliennes et arabo-israéliennes. L’état d’esprit collectif et l’humeur de la nation sont influencés par ces expériences, et sont extrêmement sensibles à l’idée de « négociations ». Il y a maintenant, dans de nombreux quartiers, du dégoût et de l’aversion pour le concept de négociations. C’est tout-à-fait compréhensible et naturel, mais cela n’empêche pas d’aborder la question complètement et de trier soigneusement les sujets de manière à replacer chaque détail dans le contexte, si Dieu le veut.

Il est incontestable que nous ne refusons pas de négocier avec l’ennemi, ni légalement ni rationnellement ; il y a en effet, pendant un conflit entre ennemis, certaines étapes où les négociations deviennent nécessaires. Que ce soit d’une perspective rationnelle que d’une logique juridique, il est vrai que des négociations, comme moyen et outil, peuvent être acceptables et légitimes à un moment donné, et refusées et proscrites à d’autres moments ; elles ne sont pas refusées en elles-mêmes, ni refusées tout le temps.

Dans l’histoire islamique, à l’époque du Prophète (la paix soit sur lui) et pendant les siècles postérieurs – à l’époque de Salahuddin [Saladin], par exemple – la négociation avec l’ennemi avait lieu, mais à l’intérieur d’un cadre clair et d’une philosophie spécifique, à l’intérieur d’un contexte, d’une vision, de règles et de règlements régissant cette négociation. Ceci est en contraste frappant avec l’approche misérable prise par ces professionnels des négociations qui considèrent que c’est un mode de vie et la seule option stratégique au service de laquelle toutes les autres options sont écartées.

Si la résistance elle-même, qui est honorable et estimée, est un moyen et non pas une fin, est-il sensé de faire des négociations une fin, une option unique et une approche constante, plutôt qu’un moyen et une tactique sur lesquels se replier lorsque c’est nécessaire et quand le contexte l’exige ?

Dans le Coran, le concept est clair, lorsque Dieu Tout-Puissant dit : « Et s’ils penchent vers la paix, penchez-vous (vous aussi vers la paix) et ayez confiance en Dieu. » Ceci implique que pour nous, la négociation est acceptable, raisonnable et logique, pour défendre une cause juste lorsque l’ennemi est obligé d’y avoir recours, lorsqu’il vient vers nous prêt à négocier et à payer le prix, et pour répondre à nos exigences. Cependant, si nous la recherchons désespérément et si nous la considérons comme notre unique option, alors c’est nous qui payons le prix. Ceux qui sont obligés de négocier sont ceux qui habituellement paient le prix.

C’est pourquoi Dieu Tout-Puissant dit dans un autre verset : « Ne faiblissez pas et ne requérez pas la paix quand vous avez le dessus. »

Revenons au premier verset : « Et s’ils penchent vers la paix, penchez-vous (vous aussi vers la paix) et ayez confiance en Dieu », qui est précédé par cette parole de Dieu Tout-Puissant : « Préparez-les leur ce que vous avez de puissance, y compris des coursiers de guerre pour terrifier l’ennemi d’Allah et votre ennemi. » Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que posséder la puissance et ses moyens est ce qui conduit de force l’ennemi vers la paix, et que l’inclination de l’ennemi vers la paix et les négociations est un résultat du jihad, de la résistance et de la possession de la puissance. Ceux qui considèrent les négociations sans résistance et sans aucune carte puissante sont virtuellement en position de reddition.

Dans la science de la stratégie et de la gestion des conflits, la négociation est une extension de la guerre et une forme de gestion de la guerre. Ce que vous obtenez à la table des négociations est un produit de votre position sur le terrain, et un résultat de l’équilibre des forces sur le terrain. Si sur le terrain vous êtes vaincus, vous serez certainement défaits aussi aux négociations.

Tout comme la guerre nécessite un équilibre de la puissance, les négociations et la paix nécessitent un équilibre de la puissance, car on ne peut faire la paix quand une des parties est puissante et l’autre est faible ; sinon, c’est la reddition. Les Etats-Unis n’ont pas fait la paix avec le Japon et l’Allemagne après la Deuxième Guerre mondiale, mais, plutôt, ils leur ont imposé la reddition et un pacte de respect de ce qui était décidé et de soumission. En bref, la paix est faite par le puissant et non pas par le faible ; les négociations servent le puissant, pas le faible.

La situation sur le conflit avec l’occupation israélienne est différente, car c’est le cas d’un corps étranger à la région, qui est venu de l’extérieur et s’est imposé sur une terre et un peuple, a chassé ce peuple de sa terre et l’a remplacé par une diaspora d’immigrants du monde entier. C’est donc une situation complexe qui doit être traitée avec finesse.

Quand les conditions objectives et les exigences pour négocier sont réunies, en particulier l’existence d’une situation où un équilibre suffisant est présent, lorsqu’il y a un besoin avéré à un moment approprié – sans précipitation ni retard – alors cela peut être une des options auxquelles nous avons recours comme un mécanisme, un moyen, un outil, pas comme un objectif ou une fin, pas comme une condition permanente ou une option stratégique. La négociation est un instrument tactique, et tout comme la guerre n’est pas une situation permanente et à ses propres exigences et conditions, il en va de même pour les négociations.

Avec cette vision claire des négociations, et quand elles sont exercées avec beaucoup de prudence et sous les règles strictes au moment opportun, elles sont acceptables et utiles dans le contexte de la gestion des conflits ; sinon, elles ne mènent qu’à la reddition et à la soumission à l’hégémonie et aux conditions de l’ennemi, et ne se traduisent que par l’abandon des droits et par une baisse continue du niveau des exigences et des positions politiques.

Malheureusement, la situation arabe et palestinienne sur cette question est – globalement – très mauvaise ; c’est une position vulnérable, sans monnaie d’échange, soutien ou marge de manœuvre. Les cartes palestiniennes sont totalement affichées, alors ils vont aux négociations de paix en déclarant que c’est leur seule option stratégique. Quand votre ennemi sait que vous n’avez pas d’autre option que la négociation, et que vous ne parlez que de paix, qu’est-ce qui l’obligera à vous faire des concessions ?

Les négociateurs palestiniens disent : « Négocier est l’option, la ligne de conduite et le seul plan. » Ils coordonnent la sécurité avec l’ennemi et mettent en œuvre la « Feuille de Route » et ses exigences sécuritaires, avec un Israël qui n’offre rien en échange. Qu’y a-t-il là qui oblige Olmert ou Netanyahu à accorder quoique ce soit aux Palestiniens ?

Dans le cas palestinien, la négociation est sortie de son contexte objectif ; d’un simple point de vue de la logique politique, elle manque de résistance et elle n’est pas basée sur le nécessaire équilibre du pouvoir. Les Vietnamiens, par exemple, ont négocié avec les Américains lorsque ces derniers battaient en retraite ; là les négociations étaient utiles pour tourner la dernière page de l’occupation et de l’agression américaines. Vous réussissez les négociations et vous imposez vos conditions à l’ennemi en fonction du nombre de cartes que vous avez sur le terrain.

En conséquence, pour que les négociations ne soient pas un processus risqué et couteux, vous devez faire clairement comprendre à l’ennemi – pas seulement en paroles, mais aussi en actes – que vous êtes ouverts à toutes les options. Le négociateur ne peut pas réussir sans fonder sa position sur une multiplicité d’options signifiant que, autant vous êtes prêts à négocier, autant vous êtes également prêts et capables d’aller à la guerre. Si les négociations entrent dans une impasse, vous devez être prêts à aller à la guerre ou à la résistance ; sinon, les négociations sont inutiles. Il faut se souvenir que les négociations, pendant les guerres d’antan, ont souvent été menées sur le champ de bataille, et que les négociateurs parvenaient à une solution, ou reprenaient la guerre.

Négocier est un outil et une tactique au service d’une stratégie, et non une stratégie en elle-même ; ce n’est pas un substitut à une stratégie de résistance et à la confrontation avec l’occupation.

Les négociations doivent être basées sur l’unité à un niveau national. Si une des parties voit un bénéfice à faire une certaine démarche vers la négociation, et poursuit cette décision seule et sans en référer à sa population, elle se place elle-même dans une situation difficile et donne à l’ennemi une opportunité qu’il utilisera certainement contre elle. Ce qui peut aussi obliger les négociateurs à faire des concessions significatives par crainte d’être plus tard obligés de reconnaître l’échec de leur option de négociation ; ainsi ils privilégient leurs propres intérêts sur l’intérêt national pour ne pas s’exposer devant leur peuple et les autres.

La négociation a ses espaces et domaines spécifiques et n’est pas une option absolue dans tous les domaines. Il y a des questions qui ne doivent pas être négociées, comme les constantes fondamentales. La négociation est un mécanisme et une tactique à l’intérieur de limites et domaines spécifiques ; quelqu’un de sensé ne devrait pas négocier sur tout, et en particulier pas sur les principes. En affaire, la négociation est souvent sur les bénéfices, pas sur les actifs de l’entreprise. Malheureusement, l’expérience actuelle, en particulier sur les négociations palestiniennes, prouve que toutes ces règles ont été abandonnées.

En toute honnêteté et courage, je dis : les négociations ne sont ni absolument proscrites ou interdites, que ce soit d’une perspective juridique ou politique, ou au vu des expériences de la nation et de l’humanité, ou des pratiques des mouvements de résistance et des révolutions à travers l’histoire. Cependant, elles doivent être soumises à équations, règlementations, calculs, circonstances, contextes et gestion adéquate, car sans cela, elles deviennent un outil négatif et destructeur.

Dans le cas palestinien, nous disons que négocier aujourd’hui avec Israël est un mauvais choix. Une proposition a été faite au Hamas pour négocier directement avec Israël, mais nous avons refusé. Certains, à la direction du Hamas, ont reçu une proposition de rencontrer plusieurs dirigeants israéliens, certains d’entre eux au pouvoir, comme Eli Yishai [vice-premier ministre israélien et chef du parti Shas], et d’autres appartenant au camp de la paix. Le Hamas a rejeté ses offres.

Aujourd’hui, les négociations – étant donné le déséquilibre actuel des forces – sont au service de l’ennemi, et ne servent pas le côté palestinien. Le conflit sur le terrain ne s’est pas développé de manière à obliger l’ennemi sioniste à avoir recours aux négociations ; jusqu’à ce jour, il refuse de se retirer de notre terre, et ne reconnaît pas les droits palestiniens. Négocier dans de telles circonstances est une sorte de pari stérile.

Compte tenu de notre faiblesse et du déséquilibre des forces, Israël utilise les négociations comme outil pour améliorer ses relations et polir son image devant la communauté internationale, et il s’en sert pour gagner du temps de manière à créer de nouveaux faits accomplis sur le terrain par la construction coloniale, l’expulsion de gens, la judaïsation de Jérusalem et la démolition de ses quartiers. Il se sert aussi des négociations comme couverture pour détourner l’attention de ses crimes et pour noyer les exigences palestiniennes. Israël exploite les négociations pour normaliser ses relations avec le monde arabe et islamique et pour le pénétrer, et pour déformer la nature du conflit ; en l’état, Israël est le seul bénéficiaire des négociations.

Négocier, étant donné le déséquilibre des forces, est une soumission du côté palestinien aux exigences, conditions et diktats de l’occupation israélienne ; ce n’est pas un processus égalitaire, car de même qu’il n’y a pas de parité sur le terrain de la confrontation, il n’y en a pas non plus à la table des négociations.

La question de la reconnaissance de l’entité sioniste soulève beaucoup de débats. Il est également question de reconnaissance juridique par opposition à une reconnaissance réaliste ou pragmatique. Quelle est la position du Hamas sur cette question ?

Notre position concernant la reconnaissance de la légalité de l’occupation est claire et constante, et nous ne la cachons ni ne la dissimulons. La reconnaissance d’Israël a été posée comme condition à l’ouverture de la communauté internationale au Hamas, et ainsi c’est devenu un obstacle sur notre route. Mais cela nous a été égal, et nous avons montré notre détermination à résister à ce défi, car la reconnaissance signifie la légitimation de l’occupation et confère une légitimité à l’agression israélienne, aux colonies, à la judaïsation, aux assassinats, aux arrestations et autres crimes et atrocités commis contre notre peuple et notre terre. C’est inacceptable selon le droit international et les valeurs humaines, sans parler de notre religion.

Il est inacceptable de légitimer l’occupation et le vol de la terre. L’occupation est un crime, le vol est un crime et ils ne doivent être légitimés en aucune circonstance. Ce sont des concepts qui ne prêtent pas à controverse dans la compréhension humaine commune, et c’est la conception de la victime palestinienne dont la terre a été usurpée. C’est une question liée à notre existence humaine, et elle entre en contradiction avec la reconnaissance de la légitimité de l’occupation et de l’usurpation, sans parler de nos sentiments patriotiques et religieux, notre appartenance culturelle et notre présence historique, qui nous lient tous à cette terre.

D’autres sont tombés dans ce piège par inefficacité et soumission aux pressions extérieures, et ils ont pensé que s’incliner devant ces exigences et pressions faciliterait l’avancée de leur programme politique. Cependant, la pratique a démontré qu’ils ont payé une illusion d’un prix exorbitant. Ils ont eu tort dans leur logique d’intérêt, ainsi que dans leur logique de principes.

Nous refusons la reconnaissance tant au sens juridique que pragmatique. Il y a une différence entre dire qu’il y a un ennemi appelé Israël d’un côté, et reconnaître sa légitimité de l’autre ; le premier postulat n’est pas réellement une reconnaissance. En bref, nous refusons de reconnaître la légitimité de l’occupation et le vol de la terre. Pour nous, ce principe est clair et définitif.

N’êtes-vous pas surpris de cette insistance israélienne et internationale sur la question de votre reconnaissance d’Israël ? N’est-ce pas, d’une certaine manière, un signe de faiblesse, Israël donnant l’impression de questionner sa propre existence, et demandant aux autres de reconnaître la légitimité de son existence ?

Il ne fait aucun doute que l’ennemi est préoccupé par l’avenir de son entité, en particulier à la lumière des derniers développements. Sa psychologie est celle d’un voleur et d’un criminel qui, en fin de compte, se sent comme un proscrit manquant de légitimité, même s’il est fort. L’exigence de reconnaissance est certainement un signe de faiblesse, l’expression d’un complexe d’infériorité, d’un manque de confiance dans l’avenir de cette entité, le sentiment qu’il est illégitime et toujours rejeté par les populations de la région comme un étranger, et que la simple présence d’un peuple palestinien ferme est l’expression concrète du rejet de l’entité sioniste.

Pourtant, il y a une autre dimension, qui est le sentiment de supériorité. C’est la logique selon laquelle les nations occidentales traitent avec les pays du tiers monde. Les sionistes adoptent la même logique fondée sur la suprématie militaire, et pensent qu’ils sont le parti qui a le droit de dicter ses conditions aux autres, y compris des conditions préalables à toutes négociations.

Certains partis palestiniens et arabes ont, malheureusement, admis cette logique. C’est un déséquilibre inacceptable. Dans nos dialogues avec des délégations étrangères, nous les entendons parler constamment des exigences du Quartet ; certaines d’entre elles introduisent des révisions pour nous faciliter leur acceptation.

Nous refusons toutes les conditions par principe, et nous refusons de les discuter même dans le contexte de la recherche de formules révisées. Nous rejetons les conditions par principe, car elles suggèrent qu’il y a deux niveaux d’êtres humains, et qu’un parti peut dominer un autre, un parti étant supérieur et l’autre inférieur. Notre humanité, notre dignité et notre respect de nous-mêmes exigent que nous soyons sur un pied d’égalité avec les autres, même s’ils sont plus forts d’un point de vue militaire. D’où notre refus qu’on nous impose des conditions préalables.

Malheureusement, une des erreurs qui les font persister dans cette approche est que certains ont accepté ces conditions, dont la question de la reconnaissance. Puis ils ont fait une autre erreur en n’échangeant pas la reconnaissance d’Israël avec la reconnaissance des droits palestiniens, mais ont préféré plutôt être reconnus eux-mêmes. C’est une faille importante ajoutée à l’originale, à savoir la reconnaissance ! Il est dérisoire de reconnaitre Israël en échange de la reconnaissance de l’Organisation de Libération de la Palestine ou de tout autre mouvement, au lieu de la reconnaissance du peuple ou d’un Etat ou des droits palestiniens. Ceci implique que vous avez troqué l’intérêt public pour vos intérêts personnels, et que vous avez troqué le grand objectif national pour un objectif partisan mesquin. Comme nous le disons, nous affirmons notre refus de la question de la reconnaissance, quel qu’en soit le prix.

En conséquence, dans nos conversations avec ces délégations occidentales [qui nous demandent de reconnaître Israël], nous leur disons : Bien que nous ayons hâte de communiquer avec vous et que nous soyons ouverts au monde, nous ne supplions pas ou ne cherchons pas une reconnaissance occidentale du Hamas. Cela ne nous préoccupe pas. Notre légitimité vient du peuple palestinien, des urnes, de la démocratie palestinienne, de la légitimité de la lutte, du sacrifice et de la résistance, et de notre dimension arabe et islamique. Nous ne recherchons pas la légitimité de l’étranger. Ce que nous cherchons, c’est d’obtenir la reconnaissance des droits palestiniens et le droit de notre peuple à la liberté, à être délivré de l’occupation, et notre droit à l’auto-détermination. Ce ne sera pas un échange pour la reconnaissance, parce que la reconnaissance est en fin de compte admettre la légitimité de l’occupation, de l’agression et du vol de la terre.

A votre avis, pourquoi la communauté internationale et les Israéliens refusent-ils la trêve à long terme proposée par le Hamas ?

Ce refus par l’entité sioniste, l’administration des Etats-Unis et les autres parties internationales est dû à plusieurs raisons.

La première raison : la logique du pouvoir, de la supériorité et de l’hégémonie de ces parties. Elles croient que leur puissance supérieure les autorise à nous imposer ce qu’elles veulent, et à nous considérer, nous Arabes et Palestiniens, comme la partie perdante qui n’a pas d’autre choix que de signer l’instrument de la défaite, de la même manière que l’Allemagne et le Japon l’ont fait au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, et non de proposer des solutions et des idées comme la trêve.

La deuxième raison : ils voient des parties arabes et palestiniennes faire des offres plus incitatives. Alors pourquoi répondraient-ils à une offre de trêve quand d’autres offrent de reconnaître Israël en échange d’une solution basée sur les frontières de 1967, prêts à négocier sur les détails de cette solution, à savoir les frontières, Jérusalem et le droit au retour ?

La troisième raison : l’expérience des Américains, des sionistes et d’autres avec d’autres parties dans la région les pousse à conclure que davantage de pression nous conduiront au désespoir, comme cela est arrivé pour d’autres ; ils ont essayé la politique de la pression et de l’extorsion avec d’autres, et elle a réussi. Cela les pousse à dire : « Essayons la même chose avec le Hamas, il se soumettra peut-être, comme les autres. » Ajoutez à cela le fait que certains arabes et palestiniens – et c’est regrettable – leur conseillent : « Encerclez le Hamas, financièrement et politiquement, et incitez contre eux ; ne vous ouvrez pas à eux directement, maintenez vos exigences, et ne vous précipitez pas. Le Hamas finira pas succomber ! »

Ces raisons, et peut-être d’autres, les poussent à rejeter l’offre de trêve. Quand nous discutons avec les délégations occidentales, nous leur disons : « Oui, les positions des autres sont plus faciles, et la nôtre plus difficile ; pourtant, notre avantage est que, quand nous faisons une offre ou prenons une position, nous nous efforçons d’assurer son applicabilité sur le terrain et son potentiel pour gagner la confiance du peuple palestinien et du public arabe et islamique, et c’est ainsi seulement lorsque cela ne va pas à l’encontre des constantes nationales, des droits et des intérêts de notre peuple. » En ce qui concerne les positions des autres dans l’arène palestinienne, elles sont faciles mais manquent de l’approbation de la majorité de la population palestinienne, de ses forces nationales et de ses élites intellectuelles. Quelle est la valeur de ces positions, des accords signés et des solutions trouvées avec certaines directions qui ont été rejetées par la majorité de la population ? Les Accords d’Oslo ont été imposés par le passé, et ils ont échoué parce qu’ils étaient injustes et ne répondaient pas aux aspirations de notre peuple, et sont restés ainsi étrangers à la réalité palestinienne et arabe.

Nous sommes donc conscients du fait qu’ils seront obligés de traiter finalement avec la vision du Hamas et avec la vision des forces et des dirigeants engagés dans les constantes nationales. Nous leur disons : « Si vous pensez que vous êtes capables de réussir dans la région par d’autres plans, essayez et vous arriverez à une impasse. »

Il est peut-être aisé pour les puissances principales de privilégier des solutions faciles avec certains leaders et décideurs, sans tenir compte qu’il est important que ces solutions convainquent et satisfassent la population. Ces puissances négligent le fait qu’une réconciliation avec les dirigeants et les gouvernements seuls est temporaire et de courte durée, et ne crée pas de stabilité dans la région – peu importe la portée de la pression et de l’oppression exercées sur la population. Cependant, le succès de toute entreprise ne se réalise que lorsque la population est convaincue et pense qu’elle est satisfaisante et équitable, même temporairement. Certains en Occident commencent à réaliser l’importance de ce point de vue et développent leurs positions en conséquence – bien que lentement – dans le sens de traiter avec le Hamas. Des obstacles persistent pour traduire ce développement limité en démarches réelles et sérieuses. Nous, en retour, ne sommes pas pressés, parce que ce qui nous importe n’est pas notre rôle mais plutôt notre engagement pour les droits et les intérêts de notre peuple.

LE HAMAS ET LES JUIFS

La résistance du Hamas est-elle dirigée contre les sionistes en tant que Juifs ou en tant qu’occupants ?

Nous ne combattons pas les sionistes parce qu’ils sont Juifs ; nous les combattons parce qu’ils sont des occupants. La raison qui sous-tend notre guerre avec l’entité sioniste et notre résistance contre elle est l’occupation et non des différences de religion. La résistance et la confrontation militaire avec les Israéliens ont été provoquées par l’occupation, l’agression et les crimes perpétrés contre le peuple palestinien, et non à cause de différences de religion ou de dogme.

Nous sommes bien conscients qu’Israël invoque la religion pour avancer sur le champ de bataille, tout comme il utilise des rancunes historiques, des textes, des légendes et des mythes déformés et des sentiments religieux dans la bataille contre les Palestiniens, les Arabes et les Musulmans. Même les leaders du sionisme laïc ont utilisé la religion, depuis le début du mouvement sioniste, et l’ont exploité au niveau politique ; et l’entité sioniste a été à l’origine fondée sur la religion et le racisme. En dépit de tout ceci, notre différence avec eux en religion n’est pas ce qui a créé un état de guerre et de résistance contre eux ; nous les combattons parce qu’ils sont des occupants.

Pour nous, la religion est la pierre angulaire de nos vies, de notre appartenance et de notre identité, de notre culture et de nos actes quotidiens ; c’est l’énergie qui insuffle la patience et la fermeté, et donne l’essor à plus de sacrifice et de générosité. C’est une énergie formidable en face de l’injustice, de l’agression et des puissances qui cherchent à nuire à notre peuple et à notre nation. Mais nous ne faisons pas de la religion une force qui engendre la haine, ni une cause ou un prétexte pour nuire ou attaquer les autres, ni pour nous emparer de ce qui n’est pas à nous, ni pour empiéter sur les droits d’autrui.

LE HAMAS ET LES RELATIONS INTERNATIONALES

Etes-vous satisfait de vos réalisations dans le domaine des relations internationales ? Quelle est la position de ces relations dans la pensée, les programmes et les priorités du Hamas ?

Les relations internationales ont plusieurs dimensions dans la pensée politique du Hamas.

Première dimension : la conviction que la bataille de Palestine, dans un de ses aspects, est la bataille de l’humanité contre l’injustice et l’oppression israéliennes, et contre le projet sioniste raciste qui vise le monde et l’humanité dans son ensemble et qui menace les intérêts des peuples et des nations, car ses méfaits et ses dangers ne sont pas limités à la Palestine et aux Palestiniens et aux Arabes et aux Musulmans.

Deuxième dimension : la nécessité de promouvoir notre juste cause et de gagner davantage d’amis qui soutiennent notre droit légitime à résister à l’occupation et à l’agression. Il a été démontré qu’il y a toujours du bon dans la conscience humaine, et qu’il peut être réveillé et mû en notre faveur si nous présentons bien notre cas, et si nous nous efforçons de révéler la vérité de l’entité sioniste. Le cas de l’appel à briser le blocus de Gaza, et le succès du gain d’un grand nombre de sympathisants grâce au mouvement des bateaux à Gaza est un exemple de l’importance de cette dimension. Nous rappelons et nous mettons l’accent sur le fait que c’est la confrontation avec l’entité sioniste – grâce au peuple et à la résistance, comme ce fut le cas avec la guerre à Gaza, au sud Liban et la flottille, qui révèle le visage affreux de cette entité, et non pas les négociations et les réunions avec elle, qui polissent son image et masquent sa réalité et ses crimes.

Troisième dimension : de même qu’Israël nous encercle et nous hante sur la scène internationale, nous aussi devons le suivre dans tous les forums internationaux, et ne pas lui laisser la tribune. Malheureusement, le côté officiel arabe et islamique n’a pas du tout atteint cet objectif, et son rôle réel a été absent. Cependant, ce qui atténue cette déficience, ce sont les efforts des communautés palestiniennes, arabes et islamiques qui se sont déplacées de façon plus efficace sur la scène internationale et ont obtenu des résultats significatifs et des percées importantes. Elles ont gagné des amis et des partisans à la cause palestinienne et aux questions arabes et islamiques, et ont œuvré pour exposer le visage hideux et impitoyable d’Israël, dont le comportement agressif et brutal a choqué la conscience et les sentiments humains car il va à l’encontre des valeurs éthiques des populations occidentales et des populations du monde. Ces communautés ont aussi contribué, par leurs activités, à poursuivre Israël juridiquement et judiciairement.

Quatrième dimension : nous sommes intéressés à constituer un réseau de relations, fort et efficace à tous les niveaux, international comme arabe et islamique. Nous avons créé dans notre groupe une section spéciale pour les relations internationales parce que nous considérons que c’est un facteur de force, d’ouverture et de gain du soutien international pour la cause et le mouvement.

Cinquième dimension : la constitution de relations internationales commence ici, à l’intérieur de la région, car la plante est ici, et la moisson est là-bas, en Occident, tandis que le travail acharné est nécessaire des deux côtés. Ceci signifie que la base principale pour réaliser une percée et la réussite des relations est la force sur le terrain, et y être profondément ancré, unis autour de notre peuple et de notre nation, résistants et résolus. [Avec une telle base], le monde nous respectera et réalisera qu’il n’y aura ni paix ni stabilité dans la région sans qu’ils traitent avec nous et nous accordent la considération que nous méritons, le respect de nos intérêts, nos droits et nos revendications légitimes, et ils s’écarteront de leurs politiques actuelles de partialité vis-à-vis d’Israël et de mépris pour les Palestiniens, les Arabes et les Musulmans.

Nous avons remporté des succès dans ce domaine, grâce à Allah.

Pourtant la route que nous avons à parcourir est encore longue. Nous sommes relativement satisfaits de ce que nous avons accompli, compte tenu de l’ampleur des obstacles auxquels nous sommes confrontés et qui sont jetés sur notre chemin. Il ne faut pas oublier que le niveau des relations et les gains obtenus ne dépendent pas de nous seuls, mais aussi de l’autre bord. C’est ainsi que les relations politiques, et les relations humaines aussi, fonctionnent.

Si nous mesurerons le produit de nos efforts comparé au degré de pénétration et d’influence sionistes dans le monde, l’écart semble grand. La politique occidentale, qui considère Israël comme son extension naturelle et qui choisit de le soutenir sans limite, la faiblesse de la performance et de la diplomatie arabes, et l’incitation des partis palestiniens et arabes contre le mouvement ont, sans aucun doute, eu une incidence sur le degré de réussite et de réalisation.

Nous avons actuellement une multitude de relations officielles, au niveau international, telles que les relations avec la Russie, avec quelques pays d’Amérique Latine et avec des nations asiatiques et africaines. Nous avons aussi d’autres relations internationales directes, dont certaines sont secrètes au vu des demandes de l’autre parti, et des relations indirectes par l’intermédiaire d’anciens fonctionnaires qui communiquent avec nous en toute connaissance des officiels de leurs pays, comme c’est le cas avec les Etats Unis d’Amérique et d’autres. Tout ceci est un progrès important, et il n’y en a pas pour longtemps, si Dieu le veut, pour que ceci évolue vers des relations officielles et cohérentes avec le mouvement.

Nous ne parlons pas ici de relations internationales sur fond d’amertume, de désespoir, d’urgence et de recherche d’une gloire partisane ; nous forgeons plutôt ces relations et leur suivi avec calme et respect de soi-même, dans le but de récolter des gains pour la cause palestinienne plutôt que pour des causes partisanes étroites.

LE HAMAS, LES ALIGNEMENTS ET LES AXES

Au cours des récentes années, l’arène arabe a connu un certain nombre d’axes et alignements différents. Le Hamas a été classé par certains comme faisant partie de l’axe du refus. Comment voyez-vous cette situation qui domine la scène politique arabe ? Où vous situez-vous à cet égard ? Et pensez-vous qu’elle soit dans l’intérêt de la nation ?

Je répondrai à cette question sous trois angles.

Premier angle : il y a un groupement répréhensible, et un autre groupement qui est louable. Le groupement répréhensible est une assemblée, par exemple, sur la base de la race ou d’idées nationales étroites, qui s‘oppose à d’autres peuples ; elle invoque des facteurs de catégorisation et d’alignement interne au niveau du pays ou de la nation.

Mais si les gens se rassemblent pour faire le bien, pour soutenir le peuple palestinien, pour résister à l’ennemi sioniste, pour contrer la normalisation, pour résister aux tentatives des ennemis d’infiltrer la nation, pour combattre l’hégémonie américaine et l’occupation de l’Irak et de l’Afghanistan, et font obstacle aux tentatives de vol de la richesse de la nation, tout ceci constitue un groupement digne de louanges qui ne peut être mis sur le même plan que l’autre.

Par conséquent, lorsque nous disons que nous sommes pour la résistance, pour l’adhésion aux droits palestiniens, pour le droit au retour, et que nous avons un parti-pris pour la Palestine, Jérusalem et les autres lieux sacrés de la nation, et que nous rejetons l’occupation sioniste et que nous refusons de succomber aux diktats de l’ennemi, alors ce sont des positions dont nous sommes fiers et nous ne le cachons pas. C’est le devoir de la nation. Dieu Tout-Puissant dit : « Aide l’autre dans la droiture et la piété et ne participe pas au crime et à l’agression. » Se retrouver ensemble pour une telle coopération est souhaité, et nous ne devons pas craindre pas d’être accusés de partialité envers un des axes dans un tel cas.

Deuxième angle : nous ne considérons pas que notre engagement pour la résistance et le refus de nous soumettre aux exigences du Quartet et de l’ennemi et à la vision américano-israélienne de la colonisation et à l’abandon des droits palestiniens sapent les parties palestiniennes ou arabes, mais plutôt, [nous considérons que cela sape] l’ennemi sioniste. Ceux dont l’agenda se recoupe avec celui de l’ennemi, ou qui succombent et vont vers lui sous la pression, et participent ainsi à notre siège ou à l’incitation contre nous, sont ceux qui se placent en pratique contre la mission de la résistance.

Toutefois, nous ne braquons quiconque de notre peuple ou de notre nation, et nous n’avons pas formé un axe palestinien, arabe ou musulman contre un autre axe arabo-palestinien. Nous continuons à tendre la main à tous, et nous sommes désireux de communiquer et d’établir des relations avec chacun. S’il y a une cassure ou un refroidissement dans les relations avec quelqu’un, c’est lui qui a choisi la cassure ou le refroidissement et pas nous.

Tout le monde est conscient de ce fait, parce que nous tendons la main à tous les Arabes, certains répondent positivement, et les autres non.

Troisième angle : s’il était acceptable d’être en désaccord avec notre politique et notre analyse de la situation politique lorsque les négociations ont été tentées et que les gens ont payé cher pour la résistance, est-il acceptable d’être en désaccord aujourd’hui, après que les négociations se soient avérées être un échec, avec un horizon politique bouché et des coûts et conséquences très lourds, bien plus lourds que les coûts de la résistance ?

Nous appelons tous les Etats et les forces de la nation à se rassembler avec nous dans notre environnement naturel en tant que nation. Quand la nation subit une occupation, notre environnement naturel et notre priorité doivent être la résistance.
Lorsque nous subissons une attaque, il est naturel de s’unir en face de l’agression ; et quand la nation entre dans une étape d’indépendance, alors notre environnement naturel et notre priorité doivent être la reconstruction, les progrès économiques et le renouveau culturel dans toutes ses dimensions.

Aujourd’hui, la nation doit répondre aux défis actuels et se placer dans son environnement naturel. Nous espérons que tous seront dans cet environnement, en particulier si l’on considère qu’ils ont essayé et qu’ils ont échoué et qu’ils se sont rendus compte que parier sur les Américains ou autres est futile. Les Américains ont essayé en Palestine, en Irak et en Afghanistan, et en Iran avec le Shah, et les résultats ont été désolants. Nous disons aux régimes arabes et islamiques : « Le plus court chemin pour conserver vos régimes et même votre maintien au pouvoir est en étant aux côtés de votre nation et des choix du peuple. »

Les dirigeants arabes se sont engagés dans de nombreuses expériences et tentatives sur la voie des compromis et des négociations. La plus récente est l’Initiative de Paix arabe, par laquelle ils ont envoyé un message clair et généreux que les Etats arabes étaient prêts à accorder des bénéfices en échange des démarches prises par l’autre parti. Huit années se sont écoulées depuis que cette proposition a été débattue, sans que le moindre respect lui soit accordé, que ce soit de la part de l’ennemi sioniste, de l’administration des Etats-Unis, ou de la communauté internationale – à part quelques phrases flatteuses.

Lors de nos rencontres avec de nombreux responsables et dirigeants arabes, nous continuons à leur dire : « Après cette expérience, et après avoir atteint une impasse, est-ce que ça ne vaut pas la peine d’arrêter et de chercher des options alternatives ? » Nous avons aussi l’habitude de leur dire que se retirer du plan de règlement et de l’initiative arabe ne signifiait pas entrer dans des guerres ouvertes, ce qui n’est pas possible aujourd’hui avec Israël. Une autre option est de soutenir la résistance, et ainsi la nation peut se rassembler derrière une option réaliste et pragmatique qui a prouvé sa capacité à tenir bon et à marquer des points, une option qui est appelée à se développer de façon importante en termes de poids et d’influence dans le conflit arabo-israélien, en particulier si elle trouve du soutien.

Si des guerres ouvertes avec l’ennemi sont impossibles aujourd’hui à cause du déséquilibre des forces, il est difficile pour la nation – en l’état actuel des choses – de s’engager dans un programme de guerre arabe contre Israël. Alors, que l’option réaliste et pratique soit celle de la résistance, que nous avons essayée et qui a réussi à chasser les occupants du sud Liban et de Gaza, et dont les effets se voient clairement en Irak et en Afghanistan.

Par conséquent, nous croyons qu’appeler la nation et ses forces à s’aligner sur leur environnement naturel n’est pas une théorie abstraite ou émotionnelle, mais qu’elle est plutôt basée sur une option pratique qui a été tentée avec succès. La nation est capable d’utiliser cette option aux niveaux officiel et populaire, en particulier depuis que l’option des négociations a échoué et au vu du mépris affiché par les dirigeants ennemis envers nous, ainsi qu’au vu de la trahison, par les administrations US successives, des Arabes et des Musulmans, et même par leurs amis et associés.

LE HAMAS ET LES CHRETIENS

Quelle est la position du Hamas envers les Chrétiens et leur rôle dans la cause palestinienne ?

L’Islam traite avec les Chrétiens d’une manière particulière par rapport aux autres religions, comme dans le verset [coranique] : « Vous trouverez certainement que, de tous les peuples, les plus hostiles à ceux qui croient sont les Juifs et ceux qui sont polythéistes ; et vous trouverez certainement que, de tous les peuples, les plus proches en amitié de ceux qui croient sont ceux qui disent : ‘Nous sommes chrétiens’. » Les relations historiques entre Chrétiens et Musulmans ont un statut spécial dans l’histoire depuis la conquête de la Palestine, lorsque le deuxième calife, Umar Ibn al-Khattab, a reçu les clés de la ville de Jérusalem après que les Chrétiens aient insisté pour que les Juifs ne vivent pas avec eux à Jérusalem. Une relation spéciale entre Musulmans et Chrétiens s’est formée ensuite.

Qui plus est, la Palestine jouit d’un statut exceptionnel, en tant que terre des prophètes et des messagers, le berceau de Jésus (que la paix soit sur lui), et le lieu du voyage nocturne de Mohammad (que la paix soit sur lui). La Palestine est l’un des meilleurs exemples de coexistence et de tolérance entre toutes les religions.
C’est un héritage porté par les Palestiniens – qu’ils soient musulmans ou chrétiens – et qui a abouti à l’évolution des relations historiques que nous voyons.

Dans les dernières décennies, depuis les années 1930 lorsque le regretté Hadj Amin al-Husseini a parrainé les conférences chrétiennes et musulmanes, les Musulmans et les Chrétiens ont eu des préoccupations communes et ont coopéré pour faire face aux défis mutuels. Les Palestiniens –musulmans et chrétiens- étaient dans le même bateau contre l’occupation sioniste. Cela s’est reflété dans le rôle de nos frères chrétiens dans la Révolution palestinienne contemporaine, lorsque toutes les factions se sont unies en un seul peuple.

Depuis la création du Hamas, les relations avec les frères chrétiens ont été normales et bonnes, et il n’y a aucun problème entre eux et nous. Ceci, en dépit du fait que certaines forces palestiniennes ont tenté, malheureusement, d’effrayer les Chrétiens avec l’idée du nouveau Hamas, rappelant que c’est un mouvement islamique afin de promouvoir l’idée qu’il y avait une contradiction soi-disant inévitable entre le Hamas et les Chrétiens. Cependant, ces tentatives d’intimidation ont échoué, et les Chrétiens se sont rendu compte que le mouvement est proche d’eux, et qu’il traite chacun avec tolérance, ouverture et respect. Pendant la Deuxième Intifada palestinienne, le mouvement a tenu compte des spécificités des fêtes chrétiennes, et a pris soin de ne pas faire coïncider les jours de grève avec les fêtes et événements chrétiens, tout comme il a eu à cœur de protéger les biens chrétiens. Non seulement cela, mais le Hamas a tenu également à ce que les Chrétiens aient un rôle actif dans la vie politique palestinienne. Les dirigeants du mouvement, à la maison ou à l’étranger, ont eu plusieurs rencontres avec des personnalités nationales religieuses chrétiennes.

Pour toutes ces raisons, le Hamas a gagné un large soutien parmi les Chrétiens avant et après les élections législatives de 2006 ; beaucoup de Chrétiens ont voté pour le Hamas, et nous les soutenons en Cisjordanie et à Gaza. Par exemple, le docteur Husam al-Tawil – un Chrétien – a remporté un siège à Gaza grâce aux votes du Hamas et de ses partisans. Le nombre de Musulmans qui ont voté pour lui fut plusieurs fois le nombre de votes chrétiens – étant donné que le nombre de Chrétiens dans la Bande de Gaza est faible.

Je rappelle ici, à cause de sa signification symbolique, un incident qui est survenu dans un aéroport arabe. Une personne s’est approchée de moi, s’est présentée comme un Palestinien, a dit qu’il était de Beit Jala, qu’il était chrétien, et qu’il avait voté pour le Hamas et qu’il continuait à le soutenir. Il n’était pas obligé de le dire, et personne ne l’y a poussé ; il a fait cela de sa propre initiative, et a exprimé ses sentiments. C’est un modèle des bonnes relations entre le mouvement et les frères chrétiens dans notre peuple.

Nous traitons les frères chrétiens comme une composante fondamentale du peuple et de la patrie, et comme une part active dans la lutte contre l’occupation, sans considération de qui est musulman et de qui est chrétien. Nous sommes partenaires dans le pays, et chacun a des droits et des devoirs. Lorsque nous évoquons les personnalités religieuses éminentes dans la lutte du peuple de Palestine, nous citons, parmi les Musulmans, Sheikh Raed Salah, Sheikh Ikrima Sabri, et [parmi les Chrétiens] l’évêque Atallah Hanna, l’évêque Capucci, etc. ; nous partageons tous la défense de Jérusalem et la cause.

Le Hamas a peut-être surpris quelques libéraux et laïcs dans l’arène palestinienne qui pensaient, ou même promouvaient l’idée que, à cause de son identité islamique, il s’isolerait et qu’une relation ténue pourrait se développer entre nous et les chrétiens palestiniens. Ils ont été surpris de voir que leurs prévisions ne se sont pas matérialisées. C’est parce que la religion n’est pas l’isolement et le détachement ; au contraire, la foi motive une personne à être tolérante, à être respectueuse des autres, et à reconnaître leurs droits.
alterinfo

Khaled Mesh’al énonce la nouvelle orientation politique du Hamas (2/3)

Le Hamas, les alignements et les axes.

Au cours des récentes années, l’arène arabe a connu un certain nombre d’axes et alignements différents. Le Hamas a été classé par certains comme faisant partie de l’axe du refus.
Comment voyez-vous cette situation qui domine la scène politique arabe ?
Où vous situez-vous à cet égard ?
Et pensez-vous qu’elle soit dans l’intérêt de la nation ?
Je répondrai à cette question sous trois angles.
Premier angle : il y a un groupement répréhensible, et un autre groupement qui est louable.
Le groupement répréhensible est une assemblée, par exemple, sur la base de la race ou d’idées nationales étroites, qui s‘oppose à d’autres peuples ; elle invoque des facteurs de catégorisation et d’alignement interne au niveau du pays ou de la nation.
Mais si les gens se rassemblent pour faire le bien, pour soutenir le peuple palestinien, pour résister à l’ennemi sioniste, pour contrer la normalisation, pour résister aux tentatives des ennemis d’infiltrer la nation, pour combattre l’hégémonie américaine et l’occupation de l’Irak et de l’Afghanistan, et font obstacle aux tentatives de vol de la richesse de la nation, tout ceci constitue un groupement digne de louanges qui ne peut être mis sur le même plan que l’autre.
Par conséquent, lorsque nous disons que nous sommes pour la résistance, pour l’adhésion aux droits palestiniens, pour le droit au retour, et que nous avons un parti-pris pour la Palestine , Jérusalem et les autres lieux sacrés de la nation, et que nous rejetons l’occupation sioniste et que nous refusons de succomber aux diktats de l’ennemi, alors ce sont des positions dont nous sommes fiers et nous ne le cachons pas. C’est le devoir de la nation. Dieu Tout-Puissant dit : « Aide l’autre dans la droiture et la piété et ne participe pas au crime et à l’agression. » Se retrouver ensemble pour une telle coopération est souhaité, et nous ne devons pas craindre pas d’être accusés de partialité envers un des axes dans un tel cas.
Deuxième angle : nous ne considérons pas que notre engagement pour la résistance et le refus de nous soumettre aux exigences du Quartet et de l’ennemi et à la vision américano-israélienne de la colonisation et à l’abandon des droits palestiniens sapent les parties palestiniennes ou arabes, mais plutôt, [nous considérons que cela sape] l’ennemi sioniste.
Ceux dont l’agenda se recoupe avec celui de l’ennemi, ou qui succombent et vont vers lui sous la pression, et participent ainsi à notre siège ou à l’incitation contre nous, sont ceux qui se placent en pratique contre la mission de la résistance.
Toutefois, nous ne braquons quiconque de notre peuple ou de notre nation, et nous n’avons pas formé un axe palestinien, arabe ou musulman contre un autre axe arabo-palestinien. Nous continuons à tendre la main à tous, et nous sommes désireux de communiquer et d’établir des relations avec chacun. S’il y a une cassure ou un refroidissement dans les relations avec quelqu’un, c’est lui qui a choisi la cassure ou le refroidissement et pas nous.
Tout le monde est conscient de ce fait, parce que nous tendons la main à tous les Arabes, certains répondent positivement, et les autres non.
Troisième angle : s’il était acceptable d’être en désaccord avec notre politique et notre analyse de la situation politique lorsque les négociations ont été tentées et que les gens ont payé cher pour la résistance, est-il acceptable d’être en désaccord aujourd’hui, après que les négociations se soient avérées être un échec, avec un horizon politique bouché et des coûts et conséquences très lourds, bien plus lourds que les coûts de la résistance ?
Nous appelons tous les Etats et les forces de la nation à se rassembler avec nous dans notre environnement naturel en tant que nation. Quand la nation subit une occupation, notre environnement naturel et notre priorité doivent être la résistance.
Lorsque nous subissons une attaque, il est naturel de s’unir en face de l’agression ; et quand la nation entre dans une étape d’indépendance, alors notre environnement naturel et notre priorité doivent être la reconstruction, les progrès économiques et le renouveau culturel dans toutes ses dimensions.
Aujourd’hui, la nation doit répondre aux défis actuels et se placer dans son environnement naturel. Nous espérons que tous seront dans cet environnement, en particulier si l’on considère qu’ils ont essayé et qu’ils ont échoué et qu’ils se sont rendus compte que parier sur les Américains ou autres est futile. Les Américains ont essayé en Palestine, en Irak et en Afghanistan, et en Iran avec le Shah, et les résultats ont été désolants. Nous disons aux régimes arabes et islamiques : « Le plus court chemin pour conserver vos régimes et même votre maintien au pouvoir est en étant aux côtés de votre nation et des choix du peuple. »
Les dirigeants arabes se sont engagés dans de nombreuses expériences et tentatives sur la voie des compromis et des négociations. La plus récente est l’Initiative de Paix arabe, par laquelle ils ont envoyé un message clair et généreux que les Etats arabes étaient prêts à accorder des bénéfices en échange des démarches prises par l’autre parti. Huit années se sont écoulées depuis que cette proposition a été débattue, sans que le moindre respect lui soit accordé, que ce soit de la part de l’ennemi sioniste, de l’administration des Etats-Unis, ou de la communauté internationale – à part quelques phrases flatteuses.
Lors de nos rencontres avec de nombreux responsables et dirigeants arabes, nous continuons à leur dire : « Après cette expérience, et après avoir atteint une impasse, est-ce que ça ne vaut pas la peine d’arrêter et de chercher des options alternatives ? » Nous avons aussi l’habitude de leur dire que se retirer du plan de règlement et de l’initiative arabe ne signifiait pas entrer dans des guerres ouvertes, ce qui n’est pas possible aujourd’hui avec Israël. Une autre option est de soutenir la résistance, et ainsi la nation peut se rassembler derrière une option réaliste et pragmatique qui a prouvé sa capacité à tenir bon et à marquer des points, une option qui est appelée à se développer de façon importante en termes de poids et d’influence dans le conflit arabo-israélien, en particulier si elle trouve du soutien.
Si des guerres ouvertes avec l’ennemi sont impossibles aujourd’hui à cause du déséquilibre des forces, il est difficile pour la nation – en l’état actuel des choses – de s’engager dans un programme de guerre arabe contre Israël. Alors, que l’option réaliste et pratique soit celle de la résistance, que nous avons essayée et qui a réussi à chasser les occupants du sud Liban et de Gaza, et dont les effets se voient clairement en Irak et en Afghanistan.
Par conséquent, nous croyons qu’appeler la nation et ses forces à s’aligner sur leur environnement naturel n’est pas une théorie abstraite ou émotionnelle, mais qu’elle est plutôt basée sur une option pratique qui a été tentée avec succès. La nation est capable d’utiliser cette option aux niveaux officiel et populaire, en particulier depuis que l’option des négociations a échoué et au vu du mépris affiché par les dirigeants ennemis envers nous, ainsi qu’au vu de la trahison, par les administrations US successives, des Arabes et des Musulmans, et même par leurs amis et associés.

LE HAMAS ET LES CHRETIENS
Quelle est la position du Hamas envers les Chrétiens et leur rôle dans la cause palestinienne ?
L’Islam traite avec les Chrétiens d’une manière particulière par rapport aux autres religions, comme dans le verset [coranique] : « Vous trouverez certainement que, de tous les peuples, les plus hostiles à ceux qui croient sont les Juifs et ceux qui sont polythéistes ; et vous trouverez certainement que, de tous les peuples, les plus proches en amitié de ceux qui croient sont ceux qui disent : ‘Nous sommes chrétiens’. » Les relations historiques entre Chrétiens et Musulmans ont un statut spécial dans l’histoire depuis la conquête de la Palestine , lorsque le deuxième calife, Umar Ibn al-Khattab, a reçu les clés de la ville de Jérusalem après que les Chrétiens aient insisté pour que les Juifs ne vivent pas avec eux à Jérusalem. Une relation spéciale entre Musulmans et Chrétiens s’est formée ensuite.
Qui plus est, la Palestine jouit d’un statut exceptionnel, en tant que terre des prophètes et des messagers, le berceau de Jésus (que la paix soit sur lui), et le lieu du voyage nocturne de Mohammad (que la paix soit sur lui). La Palestine est l’un des meilleurs exemples de coexistence et de tolérance entre toutes les religions.
C’est un héritage porté par les Palestiniens – qu’ils soient musulmans ou chrétiens – et qui a abouti à l’évolution des relations historiques que nous voyons.
Dans les dernières décennies, depuis les années 1930 lorsque le regretté Hadj Amin al-Husseini a parrainé les conférences chrétiennes et musulmanes, les Musulmans et les Chrétiens ont eu des préoccupations communes et ont coopéré pour faire face aux défis mutuels.
Les Palestiniens –musulmans et chrétiens- étaient dans le même bateau contre l’occupation sioniste. Cela s’est reflété dans le rôle de nos frères chrétiens dans la Révolution palestinienne contemporaine, lorsque toutes les factions se sont unies en un seul peuple.
Depuis la création du Hamas, les relations avec les frères chrétiens ont été normales et bonnes, et il n’y a aucun problème entre eux et nous. Ceci, en dépit du fait que certaines forces palestiniennes ont tenté, malheureusement, d’effrayer les Chrétiens avec l’idée du nouveau Hamas, rappelant que c’est un mouvement islamique afin de promouvoir l’idée qu’il y avait une contradiction soi-disant inévitable entre le Hamas et les Chrétiens. Cependant, ces tentatives d’intimidation ont échoué, et les Chrétiens se sont rendu compte que le mouvement est proche d’eux, et qu’il traite chacun avec tolérance, ouverture et respect. Pendant la Deuxième Intifada palestinienne, le mouvement a tenu compte des spécificités des fêtes chrétiennes, et a pris soin de ne pas faire coïncider les jours de grève avec les fêtes et événements chrétiens, tout comme il a eu à cœur de protéger les biens chrétiens. Non seulement cela, mais le Hamas a tenu également à ce que les Chrétiens aient un rôle actif dans la vie politique palestinienne. Les dirigeants du mouvement, à la maison ou à l’étranger, ont eu plusieurs rencontres avec des personnalités nationales religieuses chrétiennes.
Pour toutes ces raisons, le Hamas a gagné un large soutien parmi les Chrétiens avant et après les élections législatives de 2006 ; beaucoup de Chrétiens ont voté pour le Hamas, et nous les soutenons en Cisjordanie et à Gaza. Par exemple, le docteur Husam al-Tawil – un Chrétien – a remporté un siège à Gaza grâce aux votes du Hamas et de ses partisans. Le nombre de Musulmans qui ont voté pour lui fut plusieurs fois le nombre de votes chrétiens – étant donné que le nombre de Chrétiens dans la Bande de Gaza est faible.
Je rappelle ici, à cause de sa signification symbolique, un incident qui est survenu dans un aéroport arabe. Une personne s’est approchée de moi, s’est présentée comme un Palestinien, a dit qu’il était de Beit Jala, qu’il était chrétien, et qu’il avait voté pour le Hamas et qu’il continuait à le soutenir. Il n’était pas obligé de le dire, et personne ne l’y a poussé ; il a fait cela de sa propre initiative, et a exprimé ses sentiments. C’est un modèle des bonnes relations entre le mouvement et les frères chrétiens dans notre peuple.
Nous traitons les frères chrétiens comme une composante fondamentale du peuple et de la patrie, et comme une part active dans la lutte contre l’occupation, sans considération de qui est musulman et de qui est chrétien. Nous sommes partenaires dans le pays, et chacun a des droits et des devoirs. Lorsque nous évoquons les personnalités religieuses éminentes dans la lutte du peuple de Palestine, nous citons, parmi les Musulmans, Sheikh Raed Salah, Sheikh Ikrima Sabri, et [parmi les Chrétiens] l’évêque Atallah Hanna, l’évêque Capucci, etc. ; nous partageons tous la défense de Jérusalem et la cause.
Le Hamas a peut-être surpris quelques libéraux et laïcs dans l’arène palestinienne qui pensaient, ou même promouvaient l’idée que, à cause de son identité islamique, il s’isolerait et qu’une relation ténue pourrait se développer entre nous et les chrétiens palestiniens. Ils ont été surpris de voir que leurs prévisions ne se sont pas matérialisées. C’est parce que la religion n’est pas l’isolement et le détachement ; au contraire, la foi motive une personne à être tolérante, à être respectueuse des autres, et à reconnaître leurs droits.

Le Hamas et les femmes
Les mouvements islamiques sont souvent accusés de mépriser les femmes et de marginaliser leur rôle dans la vie politique et sociale. Que pensez-vous de ces accusations à la lumière de votre expérience au Hamas ?
Malheureusement, il y a un fossé entre les véritables concepts de l’Islam vis-à-vis des femmes et leurs applications pratiques plus récentes. Il y a une application et un comportement erronés qui découlent d’une mentalité rétrograde et ne vient pas des textes et de l’esprit de la Sharia.
Même à l’époque actuelle, cependant, et en dépit du bon niveau de progrès dans les pays arabes et islamiques, il y a toujours des erreurs dans l’application [de la Sharia ], provenant de nombreux concepts, coutumes et traditions qui émanent de certaines situations et environnements spécifiques, et ne résultent pas des dispositions de l’Islam lui-même.
Dans les textes du Coran et les hadiths (traditions prophétiques), les femmes ont des devoirs tout comme les hommes, et lorsque le Coran parle de la Sharia et de ses dispositions, il mentionne les hommes et les femmes ensemble parce que chacun a des responsabilités individuelles. C’est évident dans la phrase de Dieu Tout-Puissant : « Les croyants, hommes et femmes, sont les protecteurs les uns les autres : ils prescrivent ce qui est juste, et interdisent ce qui est mal, » et « Jamais je ne souffrirai que soit perdu le travail d’aucun d’entre vous, que vous soyez homme ou femme. Vous êtes membres, l’un de l’autre. » Et, dans les paroles du Prophète : « Les femmes sont les moitiés jumelles des hommes. » Et il y a d’autres versets coraniques et hadiths similaires.
Dans le concept islamique de pensée, de jurisprudence, de mandat et de rôle, la femme est – en effet – la moitié de la société, et la société lui garantit prestige et respect.
Cependant, il y a une énorme différence entre respecter et reconnaître la femme et son rôle légitime [d’un côté], et abuser d’elle et la présenter comme un produit bon marché, comme c’est le cas dans la civilisation occidentale [de l’autre]. Il y a une différence entre préserver la chasteté et la modestie de la femme et sauvegarder ses droits tout en lui accordant un rôle approprié, et la traiter comme un objet de désir et de plaisir. Ces règles éthiques ne sont pas seulement islamiques ; elles sont innées et humaines.
Nous, au Hamas, nous tenons, en ce qui concerne les femmes, à invoquer les concepts islamiques et leur application pure qui ne soient pas marqués par des siècles de retard ou le poids des normes sociales et des traditions qui s’enracinent dans l’environnement et non dans le texte religieux, en particulier depuis que l’environnement de la Palestine n’est pas un environnement fermé mais un environnement historiquement civilisé jouissant de la pluralité et de l’ouverture à toutes les religions, civilisations et cultures.
Avec cette conception pure et originelle, et comme une partie et une extension de l’expérience palestinienne et de son héritage, le Hamas a assigné un rôle distinct aux femmes dans ses opérations. Le rôle des femmes a été souligné pendant l’Intifada, dans la résistance et dans toutes les formes de luttes, non seulement en tant que mères, épouses et sœurs des combattants, mais aussi en tant qu’elles-mêmes, menant des opérations de commandos et de martyrs, soutenant leurs frères et martyrs, et fournissant une assistance logistique. Il y a aussi des sœurs qui conduisent les combattants sur le lieu de l’opération, comme cela est arrivé dans l’opération Sbarro et d’autres. Dans les prisons sionistes, il y a des dizaines de sœurs captives qui endurent la souffrance de l’incarcération et payent leur tribu au jihad, aux côtés de leurs frères.
Le rôle des femmes est important dans l’arène palestinienne et dans le mouvement, que ce soit au travail, au jihad et dans la lutte, dans le domaine de l’aide sociale et du travail éducatif, ou dans le travail politique et syndical. La femme palestinienne est éduquée et cultivée, et son activité dans les écoles et les universités n’est pas moindre que celle d’un homme.
Partant de nos termes islamiques de référence, l’identité culturelle arabe et l’environnement palestinien distinct, les femmes au Hamas occupent une position de pointe. Dans l’action politique et avant que soit créé le Conseil législatif, les femmes ont eu des activités importantes dans le mouvement étudiant palestinien et dans différents syndicats ; et lorsque le Hamas a pris part aux élections législatives, les femmes ont joui d’une présence forte et d’une place importante sur nos listes, comme dans le gouvernement formé par le Hamas.
Il est vrai que certains mouvements et groupes islamiques sont critiqués pour négliger le rôle des femmes, mais nous trouvons, d’un autre côté, des cas de dépravation et de délit transgressant les préoccupations éthiques chez certains partis et forces laïques. Le Hamas a tenu à développer une vision modérée qui garantisse aux femmes leur rôle authentique, sans enfreindre les principes, valeurs et éthique islamiques et en même temps, en leur évitant l’isolement, la solitude et la marginalisation. Je crois que nous avons réussi en cela, grâce à Dieu. Les femmes ont aussi un rôle important au niveau organisationnel du Hamas, qui privilégie le développement de leur rôle et de leur participation au sein de la structure organisationnelle du mouvement.

Le modèle de résistance du Hamas
Quelle est la contribution du Hamas vis-à-vis du jihad et de la lutte ? Qu’est-ce qui distingue son modèle de résistance ?
Il faut d’abord souligner que le Hamas en tant que mouvement de résistance à l’occupation sioniste est une partie naturelle et authentique de l’expérience de la lutte palestinienne, son extension, et un de ses cercles qui continuent depuis une centaine d’années, commençant avec la première révolution et le premier martyr et toutes ses icones et dirigeants et leur grande lutte – en dépit des circonstances défavorables de leur époque. Ce furent des gens comme ‘Izzeddine al-Qassam, Haj Amin al-Husseini, Farhan al-Sa’adi, Abdul Qader al-Husseini, entre autres, jusqu’à la révolution palestinienne contemporaine avec toutes ses factions, forces, directions et icones de la lutte. La marche de la lutte palestinienne continue aujourd’hui, grâce à Dieu, et continuera jusqu’à ce que les objectifs de libération et de retour et de délivrance de l’occupation sioniste soient réalisés.
Ceci signifie que le Hamas, en tant que mouvement de résistance, n’est pas séparé ni n’existe sans racines dans un désert, mais qu’il fait partie d’un tout. Il fait partie de l’histoire de la lutte de notre peuple et sa marche jihadiste – pleine de sacrifices, de défis, de créativité, de patience, d’endurance et de détermination à continuer la marche et à surmonter tous les obstacles, les défis et les circonstances adverses et défavorables jusqu’à ce que le but ultime soit atteint, si Dieu le veut.
Ce sentiment d’appartenance et d’extension imprègne le Hamas – comme d’autres forces de la résistance palestinienne – avec l’héritage de cette histoire et son originalité, son esprit et son identité distincte, et nous fait saisir cette longue et riche expérience et les acquis de ses diverses étapes, avec tous ses succès et ses réalisations, et quelques échecs aussi. Pour nous et notre peuple, ces expériences sont un réservoir riche et précieux. Le choix du nom de Martyr ‘Izzeddine al-Qassam pour notre branche militaire et ses brigades n’est que l’expression de cette appartenance et sa manifestation.
Il est nécessaire et essentiel d’affirmer ce fait ici pour que chacun d’entre nous connaissent ses racines et les facteurs d’un pouvoir réel d’un côté, et aussi de connaître notre dimension réelle et nos positions spécifiques dans cette longue marche. Tout comme le fait d’appartenir à une telle histoire donne à la population et aux mouvements la force et la confiance en soi qui sont nécessaires, en particulier dans les moments difficiles, il leur donne aussi l’humilité et le respect dus aux rôles des autres. Nous et les autres faisons partie de cette marche bénie ; nous ne sommes pas les premiers, et nous ne serons pas les derniers.
Nous et les autres nous appuyons sur l’expérience de nos prédécesseurs et nous en tirons profit, et ensuite nous créons notre propre expérience à partir de leurs expériences positives et négatives, et nous interagissons avec nos alliés dans la marche. Tout ceci sera un héritage pour les générations futures qui porteront le drapeau et continueront la lutte jusqu’à la victoire et la libération, si Dieu le veut. C’est l’objectif auquel chacun doit contribuer – même s’ils ne sont pas témoins du résultat final.
Nous nous sommes efforcés de former notre modèle de résistance, que nous avons établi comme une contribution à cette grande lutte, et nous tenons à offrir – à travers lui – une contribution notable à la marche de la lutte palestinienne. Nous y avons enraciné une foule de concepts importants et nécessaires, de politique et de règlements, et lui avons donné beaucoup d’esprit, de créativité, de persévérance et de détermination.
Parmi ces visions, concepts et politiques, les plus importantes sont :
Premièrement : la résistance est notre moyen de parvenir à l’objectif stratégique, à savoir la libération et la restauration de nos droits, et la fin de l’occupation sioniste de notre terre et de nos lieux saints.
C’est-à-dire que la résistance est une stratégie de libération, et elle est l’axe principal de notre travail en tant que mouvement de résistance plutôt qu’un simple choix que nous avons fait. Elle est la colonne vertébrale de notre projet. En dépit de l’importance de notre programme et de l’autre travail qui est fait pour mettre en œuvre le programme du mouvement – tel le travail politique, populaire, social, caritatif et économique, la valeur et l’impact véritables de ces activités à servi les objectifs repose sur leur position au sein du contexte de la résistance comme programme clé, et au sein du système de travail pour lequel la résistance est la colonne vertébrale. Ceci parce que nous sommes un mouvement de résistance face à une occupation militaire colonialiste opposée à notre existence, et il est donc naturel que la résistance armée et globale soit la base et le facteur décisif dans cette confrontation.

Deuxièmement : pour nous la résistance est un moyen, pas une fin, au service du but et des objectifs ; ce n’est pas la résistance pour la résistance. L’élaboration du concept de résistance pour en faire une fin en soi comporte de nombreuses erreurs de compréhension, de vision et d’attitudes et de comportements pratiques, ainsi qu’une faille dans la prise de décision et l’évaluation de l’intérêt.
Oui, la résistance est très importante, et elle est l’axe premier de notre projet, mais elle n’est pas l’objectif. Elle est le moyen et la façon d’atteindre cet objectif, et un outil stratégique pour la libération.

Troisièmement : le Hamas n’est pas un groupe militaire, mais un mouvement de libération nationale intégral, avec la résistance comme axe principal, son moyen stratégique de libération et de réalisation du projet national palestinien. En même temps, le mouvement travaille dans tous les domaines, et a ses propres buts et sa propre vision politique. C’est un mouvement de la base populaire conscient des préoccupations de son peuple à la maison et à l’étranger, qui défend ses intérêts et qui cherche à les servir le mieux possible dans tous les aspects de la vie quotidienne.

Quatrièmement : nous avons limité notre résistance à l’opposition à la seule occupation israélienne. Notre résistance est contre l’ennemi qui occupe notre terre et nos lieux saints, et contre personne d’autre. Nous n’avons pas utilisé la résistance même contre ceux qui soutenaient nos ennemis et leur fournissaient tous les moyens de la force et des armes qui tuent notre peuple. Nous avons aussi adopté, comme ligne politique, de confiner la résistance à la Palestine et pas en dehors – pas par impuissance mais en raison d’une estimation précise de l’intérêt, et pour concilier des considérations diverses.

Cinquièmement : nous avons clairement adopté une politique d’utilisation des armes et de la force seulement en face de l’occupant et de l’ennemi extérieur qui nous attaque : c’est une résistance légitime. Cela signifie de ne pas utiliser les armes et la force ni dans les affaires intérieures, ni pour régler des différends politiques et intellectuels. Le règlement des différends qui surgissent au sein des rangs nationaux doit se faire par le dialogue, le consensus et l’arbitrage du peuple, par la démocratie et les urnes.
Les événements tragiques récents dans la Bande de Gaza ne sont pas une dérogation à cette politique, c’est un cas entièrement différent. Il y a eu un parti palestinien qui a refusé le résultat des élections et a cherché à le renverser, c’est-à-dire à renverser la légitimité palestinienne et, malheureusement, ils ont collaboré avec l’ennemi sioniste et les Américains et ont pris les armes contre nous. C’est notre droit naturel de nous défendre quand nous y sommes forcés, d’autant que nous l’avons fait depuis la position d’un gouvernement légitime formé après des élections justes et démocratiques qui ont été approuvées par le Conseil législatif élu.
D’un autre côté, lorsque nous avons été hors du pouvoir de 1994 à 2006, et bien que l’Autorité ait arrêté des milliers de nos membres et qu’elle les ait torturés, qu’elle ait pourchassé la résistance, ses armes et ses hommes, et qu’elle ait coordonné (et continue à coordonner) la sécurité avec l’ennemi sioniste, nous n’avons pas répondu à l’époque en faisant usage de nos armes et de notre force contre elle et nous avons limité notre résistance au seul ennemi sioniste. Nous avons restreint notre opposition à l’Autorité, et le règlement de notre différend avec elle, à des moyens politiques et populaires pacifiques.
Sixièmement : nous avons adopté une politique de non engagement dans les batailles de la région, contrairement à ce que d’autres avaient fait dans les étapes précédentes. Nous n’avons jamais usé de la force et des armes contre aucun Etat ou parti arabe, même lorsqu’ils nous portaient préjudice ou nous assiégeaient, ou arrêtaient et torturaient nos frères, ou poignardaient la résistance dans le dos, ou incitaient contre nous. Les Arabes sont nos frères et notre famille et ils constituent notre profondeur stratégique ; nous ne pouvons donc pas leur nuire même s’ils nous nuisent. Nous nous sommes engagés dans cette politique au cours des années passées, et nous y restons engagés, si Dieu le veut, parce que notre bataille est exclusivement contre l’ennemi sioniste.
Septièmement : dans la construction de la résistance, nous nous sommes efforcés de former l’activiste résistant d’un point de vue religieux, éducatif, psychologique et intellectuel, pour lui assurer un niveau élevé de discipline organisationnelle et comportementale, l’engagement aux règles religieuses et éthiques de résistance, et le développement de ses capacité d’endurance et de fermeté dans des circonstances extrêmes, ainsi que la prise de conscience et la clarté de la vision des combattants, la sincérité de la mission et de l’intention, et la fusion des dimensions religieuses et nationales pour développer une incitation forte dans le cadre du jihad et de la résistance. Les luttes des combattants contre l’ennemi occupant en défense de la patrie et des lieux saints, de son peuple et de sa nation, et de sa famille et de son honneur.
Pour ce qui est de la contribution du mouvement au jihad et la lutte, il faut noter comme point clé que le Hamas a réussi, grâce à Dieu, à bâtir et à renforcer sa résistance même lorsqu’elle a émergé à une période difficile, à un moment où de nombreux facteurs et conditions objectives pour le succès des révolutions et des mouvements de libération avaient disparu. Le plus notable de ces moments fut la fin de la guerre froide, l’absence d’un allié international et l’émergence d’un système international basé sur l’unipolarité des Etats-Unis d’Amérique, l’allié principal de l’entité sioniste, suivi par l’entrée du monde dans la « guerre contre le terrorisme », et la focalisation des accusations sur l’Islam et les mouvements de résistance.
Ajouté à cela, bien que ce facteur ait souvent des résultats et des implications variés, le fait que la résistance en Palestine subisse un siège étouffant depuis quelques temps, et est privée d’un environnement amical qui fournisse une profondeur stratégique et logistique et une base arrière sécurisée permettant la liberté de mouvement et de manœuvre. Tout ceci a conduit à une difficulté extrême dans la poursuite de la lutte armée comme elle se déroulait auparavant, en particulier le travail de l’extérieur vers l’intérieur, et la difficulté à fournir un soutien logistique à la résistance à la maison et à l’étranger.
A la lumière de cet énorme défi, pour poursuivre le projet de résistance et surmonter les obstacles et les blocus, le mouvement s’est centré sur une stratégie d’élargissement de la participation du peuple palestinien à la maison, et son implication dans la résistance et la confrontation [avec l’ennemi] ; en partant des jets de pierre, en apportant de la créativité à la première et à la deuxième intifada auxquelles tout le monde a participé (reflétant ainsi une nouvelle phase de la lutte palestinienne) et en introduisant de nouvelles formes de résistance innovantes et d’ouverture de la confrontation avec l’occupation.
Une autre stratégie d’auto-construction à la maison a été adoptée, aussi bien en termes de recrutement, d’entraînement, d’armement et de manœuvre, tout en s’efforçant de collecter autant que possible des soutiens financiers et techniques et des armes venant de l’étranger. Quand le blocus s’est encore intensifié, l’idée de manufacturer des armes, en interne, à partir de matériaux bruts, a émergé.
Nous avons donc accepté cette tâche avec ces défis énormes, le siège et les persécutions, et nous y avons fait face avec courage et résolution par l’innovation, la créativité, la diversification, l’autonomie et en comptant sur Dieu en toutes circonstances, et en cherchant continuellement des amis, des alliés et des soutiens disponibles. Nous nous sommes dit que, même si nous restions seuls sur le terrain, et si nous perdions tout soutien des autres, nous poursuivrions notre résistance et nous ne nous rendrions pas ni n’y mettrions fin, et nous continuerions à exhorter notre nation à nous soutenir et à prendre part à cette tâche honorable, citant la déclaration d’Allah Tout-Puissant au Prophète (que la paix soit sur lui) : « Combats dans le sentier d’Allah, tu n’es responsable que de toi même, et incite les croyants (au combat). Allah arrêtera la violence des mécréants. Allah est plus redoutable en force et plus sévère en punition. » (Sourate 4, verset 84). Nous avions coutume de dire ceci en dépit de notre conviction et de notre confiance en la loyauté de notre nation et en son engagement à ne pas abandonner ses responsabilités envers la question centrale de la Palestine et à affronter l’entreprise sioniste. Notre nation se rend clairement compte de l’essence de l’entreprise sioniste et du danger qu’elle pose à la région toute entière et au monde.
Un autre ajout du Hamas, en terme de jihad et de lutte, est l’innovation dans la résistance et ses méthodes, tactiques et outils, comme l’expansion des opérations martyr et leur développement jusqu’à devenir une arme mortelle contre l’ennemi, et une frappe profonde dans sa sécurité. Un autre exemple est la fabrication d’armes localement et la transformant en un véritable projet sur lequel compter, même provisoirement, étant donné la difficulté pour obtenir des armes de l’extérieur. L’exemple le plus important à ce sujet est la fabrication d’armes qui, initialement, étaient légères étant donné leur simplicité, leur portée et leur efficacité limitées, mais qui ont évolué vers des stades avancés et sont devenues un véritable problème pour l’ennemi, avec un impact grandissant sur sa sécurité.

Un autre important ajout est le développement des capacités de la résistance face aux incursions israéliennes, et le succès dans la défense des secteurs et villes palestiniens suivant le modèle distinct de Gaza et la tentative héroïque dans le camp de Jenin, où toutes les méthodes conventionnelles ont été utilisées et complémentées par la méthode des tunnels et leur utilisation à grande échelle pour se défendre. Cela a même été jusqu’à résister à une vraie guerre dans laquelle l’ennemi a été mis en déroute et ses objectifs ont été déjoués – comme dans la guerre de l’ennemi sioniste sur la Bande de Gaza en 2008-2009, qui fut en fait la plus grande guerre lancée par Israël sur la terre palestinienne.

Un autre ajout est l’amélioration de la résistance pour qu’elle soit capable de libérer une partie de la terre. La résistance palestinienne, avec ses branches militaires et ses opérations martyres, et avec l’impact important du deuxième soulèvement de notre peuple, a été en mesure de forcer l’ennemi sioniste à quitter la Bande de Gaza et à démanteler ses colonies pour la première fois dans l’histoire de l’entité sioniste.
Ceci signifie clairement que la révolution palestinienne, par le développement de ses capacités, de ses initiatives et de ses outils, ainsi que par l’innovation et la diversification des méthodes et tactiques, et par la détermination et la patience, est devenue une option réelle et fiable, avec une capacité à résister, à défendre et à réussir, même si c’est pas à pas, sur laquelle le peuple peut compter en dépit de l’énorme différence et le déséquilibre de la force, comparée à celle de l’ennemi.

Un autre aspect important de l’expérience de la résistance en tant que mouvement de résistance est l’alternance de hauts et de bas suivant la situation et les circonstances vécues par notre peuple, au service de l’intérêt public et d’un jugement politique sain. Le calme a pu être notre choix ou non déclaré si c’était nécessaire, et comme partie de la décision de la résistance, ou bien il a pu être annoncé publiquement après accord avec les forces de la résistance, en échange d’exigences spécifiques comme l’interruption de l’agression sioniste, la levée du siège, etc.

Avec les autres factions de la résistance, nous avons exercé cela en toute conscience et courage et en avons pris la responsabilité pour notre peuple et ses intérêts. Mais, dans tous les cas, nous l’avons exercé sur la base de l’attachement à la résistance et à son développement en tant qu’option stratégique de libération. Sur le champ de bataille et sur le chemin de la résistance et de la libération, le mouvement a offert – comme d’autres l’ont fait pour notre peuple – une galaxie éminente de martyrs, depuis ses meilleurs dirigeants, icones et cadres, conduits par Sheikh Ahmad Yassin, fondateur du mouvement, Abdul Aziz al-Rantisi, Jamal Mansour, Jamal Salim, Ibrahim al-Makadmeh, Isma’il Abu Shanab, Salah Darwazeh, Yousef Sarakji, Saed Siam, Nizar Rayyan, et des milliers d’autres nobles martyrs.

Le mouvement a aussi offert des personnalités illustres dans l’histoire de l’activité militaire palestinienne comme Imad Akel, Yahya Ayyash, Salah Shehadeh, Mahmoud Abu Hannoud, et des dizaines d’autres martyrs qui ne peuvent pas être tous cités ici, bien que leurs noms demeurent dans la mémoire palestinienne et dans l’histoire de la lutte.
Un autre aspect, et un ajout très important, est l’introduction de la dimension religieuse islamique dans la bataille, aux côtés de la dimension nationale, avec toute la signification de l’Islam dans la vie de la population et de la nation, et l’esprit, la force et la vigueur dont elle dote les combattants, comme elle valorise la motivation pour la résistance et la capacité à endurer davantage, à persévérer et à résister, sans parler de la capacité de l’Islam à mobiliser les masses et à galvaniser leurs sentiments en face des occupants.
De plus, cette dimension essentielle a accru le ralliement des masses des nations arabes et islamiques et leur soutien envers le peuple palestinien et sa résistance, en particulier lors d’événements majeurs comme la guerre et le blocus contre Gaza, et tout ce qui a trait à Jérusalem et à la Mosquée Al-Aqsa. Les sentiments islamiques sont parmi les liens les plus importants entre les masses de la nation et leurs élites et la Palestine. Ainsi , l’entrée vigoureuse du Hamas – avec sa claire identité islamique – sur le champ de bataille fut un facteur décisif de la recrudescence d’un élan arabe et islamique ample, et de son invocation pour la cause et la résistance palestinienne.

Khaled Mesh’al énonce la nouvelle orientation politique du Hamas (3/3)

Comment voyez-vous la question du laxisme dans le fait de faire couler le sang ?

Il y a des conditions strictement établies concernant le sang et les vies des gens, exprimées par le Coran et la Sunna. Le Prophète (que la paix soit sur lui) n’a rien traité comme il a traité cette question. Il l’a soulignée à maintes reprises, en particulier dans son Sermon d’Adieu, et elle est devenue centrale dans la charte de la nation. Il y a aussi des codes d’éthique et des coutumes nationales auxquelles les gens souscrivent pour établir la paix dans leurs sociétés, et chacun doit obéir à ces règles et ne pas les transgresser.
Nous, dans le mouvement, nous y sommes très attachés et nous instillons ces contraintes et ces règles légales, éthiques et nationales, en sensibilisant les membres du mouvement, en les éduquant, en les astreignant à obéir à ces règles dans leur comportement, et à être responsables de toutes infractions ou violations.
Ceux qui ont besoin que l’accent soit mis sur ces questions sont, sans aucun doute, ceux du domaine militaire et ceux qui portent les armes, pour que les armes ne soient utilisées que dans leur domaine naturel contre l’ennemi occupant. Parce que ceux qui portent les armes pourraient être pris par un sentiment de puissance qui les pousserait à se servir de leurs armes inutilement. Dans une société, plus l’environnement de tension interne devient intense et plus l’excès dans l’usage des armes est prévisible.
Il faut noter ici que la gravité de l’expérience sécuritaire avec l’Autorité palestinienne dans les années 1990, la pauvre performance de son appareil sécuritaire, la corruption, le harcèlement de la population – en particulier des mouvements de résistance, et en premier du Hamas, et la torture et les insultes envers ses dirigeants, tout cela a créé un sentiment d’indignation et de douleur profonde, et a blessé des âmes qui ne guériront jamais de cette dure expérience. Ceci a rendu l’environnement domestique de la communauté palestinienne malsain, tendu et irascible, et a aggravé les postures partisanes étroites et la partialité au dépens de l’intérêt national global. Ce sont des écueils que nous devons tous nous efforcer de combattre ; nous devons travailler ensemble et prendre la responsabilité de nous en débarrasser, parce qu’il en va de l’intérêt du pays, de la cause et de nous tous, et parce que la perduration de ces anomalies nous porte préjudice à tous, et est préjudiciable à la cause et à l’intérêt national.
La possession d’armes, le sentiment de puissance et des forces importantes instillent souvent dans leurs propriétaires la vanité et l’auto-admiration, les pousse à utiliser les armes avec laxisme et peut les pousser à faire des erreurs et à violer les droits des autres. Par nature, l’homme dépasse ses propres limites lorsqu’il devient riche ou fort, comme dit Dieu Tout-Puissant : « Mais l’homme transgresse toutes les limites, dès qu’il estime qu’il peut se suffire à lui-même » (Sourate 96, versets 6-7). Empêcher de telles transgressions requiert de la discipline et du contrôle par l’engagement religieux, moral et patriotique, et par l’édiction de contraintes, de règles et de sanctions, et par la responsabilisation pour les abus et les irrégularités.
Dans le mouvement, nous exerçons cette approche avec ses deux composantes : la dissuasion religieuse, morale et patriotique, et les vérifications et les bilans, la responsabilité et les sanctions en cas de violation. Ce sont des questions liées à la religion, à l’intérêt national et aux droits des personnes. Nous sommes aussi vigilants sur l’intégrité de nos intentions et la pureté des motivations des combattants, de manière à ce que le jihad, l’effort et le comportement soient toujours purement au nom de Dieu, et pour la patrie et ses intérêts, loin de la passion de la revanche ou de motivations personnelles. En dépit de tout ceci, des erreurs peuvent toujours se produire ; cela fait partie de la nature humaine.
Des abus et des erreurs surviennent dans les expériences de toutes les nations et de tous les peuples, comme avec les armées du monde et la laideur que nous voyons pratiquée contre les peuples vulnérables et occupés en Irak et en Afghanistan. Cependant, en tant que nation arabe et musulmane, et grâce à nos principes religieux, notre héritage moral et culturel, nous devons toujours nous engager dans les plus hautes normes de la discipline éthique et comportementale, et la fermeté envers nos erreurs et nos abus, car notre éthique ne doit pas être pratiquée seulement parmi nous-mêmes, mais elle est universelle et humaine et doit être mise en œuvre vis-à-vis de chacun, quelle que soit sa religion ou sa race.
Même à l’époque du Prophète Muhammad (que la paix soit sur lui), il y a eu des excès et des erreurs, mais la manière de les traiter fut ferme et rapide.
Le Saint Coran parle d’un de ces cas dans le verset : « Ô les croyants! Lorsque vous sortez pour lutter dans le sentier d’Allah, voyez bien clair (ne vous hâtez pas) et ne dites pas à quiconque vous adresse le salut (de l’Islam) : « Tu n’es pas croyant », convoitant les biens de la vie d’ici-bas. Or c’est auprès d’Allah qu’il y a beaucoup de butin. C’est ainsi que vous étiez auparavant; puis Allah vous a accordé Sa grâce. Voyez donc bien clair. Allah est certes Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. » (Sourate 4, verset 94).
Le Prophète (la paix soit sur lui) était ferme en traitant de ces violations, aussi peu nombreuses qu’elles fussent, et les traditions prophétiques à ce sujet sont bien connues, car le parti-pris envers les principes, les valeurs et la morale est la base de la religion et la fondation de la nation.
De là, en respect des règles et de l’éthique islamiques, suivant l’exemple du Saint Coran et de la Sunna – parce que nous considérons que notre engagement vis-à-vis d’eux est une obligation religieuse et une source de bonté et de félicité, et pour la satisfaction de l’intérêt national de notre peuple et de notre nation, la politique du mouvement est fondée sur la désapprobation des erreurs et des violations, et leur non-légitimation, peu importe d’où elles viennent. Nous estimons plutôt qu’elles divergent de l’approche du mouvement, de sa pensée et de son engagement, et nous punissons fermement les contrevenants.
L‘avenir de la région
Comment voyez-vous l’avenir de la région dans les cinq prochaines années ?
La région est aujourd’hui dans les affres de l’enfantement et les cinq prochaines années verront vraisemblablement la continuation et l’expansion de ce travail. Nous espérons qu’il en résultera finalement des changements positifs et des fruits prometteurs, si Dieu le veut, malgré les difficultés. Nous avons confiance et espoir que l’avenir, dans les prochaines années, sera au bénéfice de la nation et de la résistance et de la cause palestiniennes. Il ne fait aucun doute que la nation traverse aujourd’hui une phase de progression, mais elle est, inévitablement, difficile car elle est accompagnée de beaucoup de douleurs, et elle demande donc plus de patience et de détermination, le redoublement des efforts d’un côté, et la montée de la résistance et de la confrontation avec l’ennemi occupant de l’autre.
Certains diront que votre lecture est optimisme et sans fondement. Sur quelle base construisez-vous vos perspectives ?
Notre lecture de la situation n’est pas frivole, et elle n’est certainement pas défaitiste. C’est une lecture réaliste et fondée sur de nombreux faits, preuves et indicateurs. Un de ceux-ci est que l’effort de résistance s’est considérablement développé dans la région et a montré sa présence et son efficacité. Non seulement cela, mais la résistance a remporté des succès importants, même si elle travaille dans des conditions défavorables et qu’elle est face à des défis majeurs, le plus important étant le déséquilibre de pouvoir régional et international, et l’état de faiblesse et de division des pays arabes et islamiques.
Ceux qui observent la réalité de la résistance en Palestine, au Liban, en Irak et en Afghanistan se rendent compte que la résistance est devenu la seule véritable option sur laquelle les populations de la région peuvent compter pour combattre les forces de l’hégémonie et pour résister à l’occupation, défendre la terre et les intérêts et sauvegarder leur indépendance, et pour repousser l’agression de n’importe quelle nation du monde, même si elle est aussi puissante et imposante que les Etats-Unis d’Amérique.
Dans la région, la résistance n’a pas seulement tenu le coup et réussi à réaliser des progrès sérieux pour la libération – comme à Gaza et au Liban sud – et a tenu le coup face de grandes guerres, mais elle a également empêtré les forces d’invasion qui cherchent à contrôler directement la région dans de tels énormes problèmes et dilemmes qu’elles sont maintenant obligées de reconsidérer leurs calculs. La population et la résistance de la région ont – grâce à Dieu – forcé ces puissances et nations majeures à accorder quelque considération à notre nation, après avoir été tentées par la politique faible des gouvernements arabes à plus d’avidité et de sous-estimation et de mépris envers nous lorsqu’elles ont formulé leur politique étrangère et des décisions importantes pour la région.
La guerre sioniste à Gaza et l’incident de la Flottille de la Liberté ont exposé quelque chose d’important dans le cours du conflit, à savoir que la nation considère toujours la Palestine comme sa première cause, et que la population de la nation, même découragée, est toujours capable de se reprendre et de se mobiliser de façon importante en un temps record, de faire face aux problèmes réels et aux confrontations sérieuses avec l’ennemi. Cette vitalité inhérente de la nation, reflétée dans certaines circonstances et points chauds, fut un des facteurs et une des causes – selon nos informations – qui ont poussé les pays occidentaux à faire pression sur Israël pour accélérer la fin de la récente guerre à Gaza, par crainte des répercussions du déferlement de colère arabe et islamique et de ses effets vis-à-vis de la réalité politique actuelle et des intérêts occidentaux dans la région.
Il y a eu également des transformations positives importantes ces récentes années dans les prises de position de plusieurs pays arabes et islamiques qui, avec les forces de la résistance, ont créé une situation de pouvoir et d’indépendance croissants, un préjugé favorable envers les efforts de la résistance et les intérêts de la nation, et le refus des conditions et pressions extérieures. Il y aussi des pays réjectionnistes alliés à la résistance, et ils ont fait des progrès remarquables en terme de leur rôle dans la région, aux côtés d’autres Etats arabes qui ont développé leur position et ont exprimé, avec courage et honnêteté, leur soutien à la résistance palestinienne, au choix du peuple palestinien et au choix démocratique exprimé lors des élections de 2006.
Nous avons vu récemment l’émergence du rôle régional de la Turquie , et son évolution positive vers l’indépendance de sa prise de décision politique et du progrès économique, la promotion de l’expérience démocratique, l’ouverture aux nations arabes et islamiques, l’engagement remarquable et efficace sur la question de la Palestine et les autres problèmes régionaux, et l’adoption de positions fortes et courageuses ; tout ceci indique une transformation dans la région et dans la nation, renforçant la tendance vers une avancée et un changement pour le meilleur.
Il ne fait aucun doute qu’il y a une claire reconnaissance par tous, même ceux qui s’obstinent à le nier, que la stratégie de règlement et de négociations a misérablement échoué et a atteint une impasse, après presque 20 ans de son adoption comme seule option pour la politique arabe officielle globale basé sur une soi-disant « modération ». [Il y a aussi une reconnaissance] que toutes les administrations états-uniennes successives, sur lesquelles les Etats arabes ont compté pour les aider à faire réussir cette stratégie, n’ont rien fait pour eux sauf les embarrasser et les laisser tomber, leur donnant de simples paroles et promesses, et changeant les délais, tout en continuant à donner soutien politique et pratique à l’entité sioniste.
Bien que les tenants de cette stratégie refusent d’admettre publiquement leur échec, de peur qu’un vide se forme résultant de l’appel à une alternative, le travail dans cette région doit absolument conduire chacun à chercher une stratégie alternative plus sérieuse et plus respectueuse d’elle-même, qui sera plus à même de faire face à la réalité posée chaque jour par Israël sur le terrain, au mépris de tous – modérés et non modérés. La politique de l’attente, du gain de temps, de l’adhésion à la politique actuelle, du recours à des options qui ont échoué et de leur reproduction systématique n’est plus faisable ni possible.
En plus, la politique officielle arabe générale semble, malheureusement, incapable de prendre le pas sur les changements dans la région, l’avènement de nouveaux acteurs et le rôle grandissant d’autres acteurs, et les défis conséquents auxquels sont confrontés les Arabes et leur sécurité, leurs intérêts et leurs rôles régionaux – en particulier ceux des principaux pays.
Bien que les Etats-Unis continuent de peser de tout leur poids sur plusieurs pays de la région, un ressentiment caché commence à grandir contre eux dans ces pays. Ceci inclut même ceux qui sont amis avec les Etats Unis, simplement parce qu’ils les laissent tomber et ne les aident pas sur des questions concernant la nation arabe – en particulier en ce qui concerne le conflit arabo-israélien – et font plaisir à l’entité sioniste et à d’autres pays régionaux à leurs frais, ce qui accroît leur embarras en face de leur population, et affaiblit leur capacité à continuer à promouvoir et à défendre la stratégie politique de la modération basée sur les accords et les négociations.
Une des preuves qui renforce notre confiance que l’avenir de la région est en notre faveur est la position de plus en plus faible de l’entité sioniste. Il est vrai qu’elle est toujours en avance d’un point de vue militaire, et que l’équilibre du pouvoir continue de travailler pour elle, mais elle compte aujourd’hui de nombreux échecs. Oui, elle est capable de lancer une guerre, mais il y a longtemps qu’elle est incapable de remporter la victoire.
Tous les faits mentionnés ci-dessous, et ce qu’ils reflètent quelquefois d’amertume et quelquefois de signes prometteurs, avec une prise de conscience croissante parmi les populations de la région – en particulier les populations arabes, avec l’espace médiatique ouvert et l’impossibilité de cacher les faits, avec le retour grandissant des peuples de la nation à leur identité authentique et à leurs racines culturelles arabo-islamiques et leur préoccupation croissante sur la situation actuelle de la nation arabe et sa destinée et son avenir, la sécurité nationale et les rôles régionaux et internationaux et ses questions majeures, à l’avant-garde de laquelle se trouve le conflit arabo-sioniste… Tout ceci, à mon avis, stimule la nation vers un changement réel et important qui est devenu inévitable. C’est ceci qui me rend (moi et ceux qui pensent comme moi) confiant que l’avenir dans les prochaines années sera, si Dieu le veut, à l’avantage de notre nation, nonobstant l’amertume, la souffrance et les inquiétudes actuelles. Cette vision est renforcée par le fait que cette région, comme mis en évidence par les faits historiques, a toujours réussi à reprendre l’initiative et à défaire les forces de l’agression.
L’avenir de l’entreprise sioniste
Au travers de votre lecture du cours de l’entreprise sioniste et de sa réalité actuelle, comment voyez-vous l’avenir de cette entreprise ? Se dirige-t-elle vers la réalisation du « Grand Israël » ou est-elle en déclin et en régression ?
Les données factuelles renforcent la conviction que l’entreprise sioniste n’a aucun avenir dans la région. Il y a un réel déclin de cette entreprise, dont l’expansion fut une caractéristique importante, et elle n’est plus en mesure de poursuivre sur cette voie. La construction du mur (tout en reconnaissant ses répercussions négatives sur le peuple palestinien) et le retrait du Liban sud et de la Bande de Gaza ne sont que des exemples pratiques de son déclin et de sa régression.
Israël, qui avait l’habitude de déclarer la guerre à ses voisins et à gagner facilement, était capable d’attaquer ses ennemis et de frapper partout ; aujourd’hui il a son centre comme champ de bataille de la résistance palestinienne. C’est un phénomène qui se répète. Le soi-disant “front intérieur israélien” est maintenant menacé dans chaque guerre ou confrontation et paie le prix des aventures de ses dirigeants. De plus, la classe au pouvoir en Israël aujourd’hui – et au niveau de nombreux dirigeants militaires, politiques et sécuritaires – n’a plus la capacité de la première génération qui a construit cette entité, ni la volonté de combattre qu’elle avait, sans parler de la corruption rampante de la classe dirigeante, un nombre croissant de suicides, le refus du service militaire et la performance déclinante des institutions sécuritaires.
Israël n’a pas gagné de vraie guerre depuis 1967, à part l’invasion de Beyrouth en 1982. C’est un indicateur important du déclin des capacités de l’entreprise sioniste, et le fait qu’elle n’a aucun avenir. A mon avis, le projet de « Grand Israël » est fini, simplement parce que l’ennemi sioniste n’est plus capable de le réussir, et parce qu’Israël continue dans la même voie que celle de l’Afrique du Sud de l’apartheid. C’est une conviction grandissante pour de nombreux hommes politiques et observateurs neutres.
Plus de 60 ans après l’établissement de cette entité, et quand la rue israélienne s’interroge non pas seulement sur la sécurité d’Israël, mais aussi sur son futur et son destin, c’est un développement important et grave. Quand la communauté israélienne questionne le fondement de son existence et son avenir, et la faisabilité de son entreprise, c’est que le compte à rebours a commencé, si Dieu le veut.
Dire ceci n’est cependant pas suffisant ; ce qu’il faut, c’est construire dessus. Nous n’appelons pas à une sous-estimation de la force et des capacités de l’entité sioniste (car il est important de ne pas sous-estimer son ennemi) qui a toujours de nombreux éléments de puissance.
Néanmoins, cette lecture et cette vision réalistes, basées sur beaucoup de facteurs et d’indicateurs, doivent nous pousser à ne pas succomber aux menaces et aux exigences israéliennes pour un règlement politique, et à ne pas traiter avec l’entreprise sioniste comme destin inévitable. L’option et l’alternative réelles à la politique de soumission et à l’état d’impuissance, à attendre et à s’enliser dans des négociations, sont la résistance. Le peuple palestinien est capable, si Dieu le veut, de continuer à résister, mais il a besoin du soutien et de la participation de la nation.
Le débat existe parmi beaucoup d’acteurs internationaux pour savoir si Israël constitue toujours un atout pour les intérêts occidentaux dans la région ou non. Pensez-vous qu’il y ait une chance que certaines parties internationales reconsidèrent l’utilité de continuer à soutenir l’entité sioniste ?
L’un des points forts d’Israël fut sa capacité à se promouvoir en Occident comme faisant partie de la civilisation européenne et comme son extension, portant ses valeurs, son mode de vie et son système politique de gouvernance démocratique. Il avait aussi coutume de se présenter comme une victime du nazisme pour s’attirer la sympathie occidentale. Aujourd’hui, Israël n’est plus dans cette situation, en particulier après le Rapport Goldstone, ses crimes pendant la guerre à Gaza et au Liban avant, et ses crimes contre la Flottille de la Liberté , car ses agressions ont touché des centaines de nationaux venant de dizaines de pays, dont des pays occidentaux. Aujourd’hui, Israël vit dans un état d’exposition, et dans une situation où la justification morale qu’il avait l’habitude de clamer et de promouvoir auparavant est ébranlée. Israël tombe d’un point de vue moral, et son véritable visage hideux est dévoilé. C’est un développement très important.
L’étreinte occidentale d’Israël a subi un grand choc, surtout parmi les populations et les élites occidentales, à cause de ses crimes haineux et aussi de la détermination palestinienne qui l’expose pour ce qu’il est, et met en exergue la juste cause palestinienne et son visage humain. Les négociations permettront à Israël de polir son image pour des objectifs de relations publiques. Lorsqu’Israël perd sa couveuse internationale, il subit une lourde perte parce qu’il ne fait pas authentiquement partie de la région, mais il survit plutôt grâce au soutien de la communauté internationale, en particulier de l’Occident. La mentalité occidentale, d’un côté, glorifie la force, l’adore et fonde sur elle sa politique. Aujourd’hui, l’entité sioniste n’apparait plus, pour l’Occident, capable d’imposer ce qu’elle veut dans la région, et ceci signifie que la confiance occidentale dans la capacité de cette entité à imposer par la force ses désirs dans la région s’érode. Ceci a sans aucun doute changé l’image d’Israël et son rôle fonctionnel en Occident, passant d’un investissement intéressant à un fardeau onéreux ; ceci aura de plus en plus d’impact sur l’interaction occidentale avec l’entreprise sioniste à l’avenir.
Tous ces facteurs démontrent le vieillissement prématuré de cette entreprise. Habituellement, lorsque la sénescence apparaît de bonne heure dans une structure physique, cela indique un point faible dans le développement et l’immunité, ainsi qu’un environnement de rejet qui a provoqué ce vieillissement. Sans le moindre doute, la fermeté et la résistance palestiniennes, et la détermination et le soutien de la nation, ainsi que les confrontations continues avec l’entreprise et le non-alignement sur sa volonté, ont dénoncé cette entreprise et ses vices. Par conséquent, elle a vieilli tôt et n’est plus capable de mener les mêmes aventures et d’engranger les mêmes succès que par le passé. En bref, l’entreprise sioniste, comme toutes les autres entreprises d’occupation, de colonisation de peuplement et d’agression à travers l’histoire, n’a aucune légitimité parce qu’elle est étrangère à notre région et manque des éléments de survie. Elle se terminera donc comme toutes les autres entreprises similaires.
Nous sommes une grande nation, fiers de nous, de notre religion, de notre terre, de notre histoire, de notre culture et de notre identité, avec la Palestine et Jérusalem comme cœur battant et indicateur de nos vies et de notre survie. C’est pourquoi nous ne tolèrerons pas l’entité sioniste encore longtemps et nous la vaincrons, tout comme nous avons vaincu les Croisades et l’avancée mongol par le passé.
« Ainsi faisons-Nous alterner les jours (bons et mauvais) parmi les gens, afin que Dieu reconnaisse ceux qui ont cru, et qu’Il choisisse parmi vous des martyrs – et Dieu n’aime pas les injustes. » (Sourate 4, verset 140).
http://www.middleeastmonitor.org.uk/

Mesh’al est un grand homme, quoiqu’en disent les ultra sionistes, il n’y a rien de répréhensible dans la resistance du Hamas en Palestine, rien n’est plus louable que de s’opposer à des envahisseurs.
Gloire au Hamas.
Ne croyez pas la propagande sioniste sur la résistance palestinienne, si vous étiez à leur place, beaucoup d’entre vous réagirait de la même manière, vous protégeriez vos biens, votre famille, votre moyen de subsistance et votre terre.

« L’Etat se prépare à une guerre dans les cités »

octobre 8, 2010

Depuis les émeutes de novembre 2005, l’Etat réfléchit sérieusement à faire intervenir l’armée dans les banlieues. Nicolas Sarkozy est pour, de nombreux officiers, notamment des gendarmes, sont contre. Ils le disent dans « Opération banlieue », un livre brûlot et très convaincant, signé du chercheur Hacène Belmessous. Un constat inquiétant, mais pas inéluctable. Interview et bonnes feuilles.

Rue89 : Quel est le point de départ de votre enquête ?

Hacène Belmessous : J’ai commencé par la politique de la ville, en me demandant : qu’est-ce qu’on vise à travers ces opérations de rénovation urbaine ? Pourquoi faut-il l’intervention d’un policier qui estime qu’il faut détruire telle barre et pas telle autre ? Pourquoi ces démolitions en masse ?

Avec le plan Borloo et la création de l’ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine), on dresse le constat de la fin de la politique de la ville initiée en 1975, qui ne marche pas. L’idée, c’était donc de comprendre ce qui se passe à travers la rénovation urbaine.

Avez-vous eu des difficultés à faire parler les acteurs de ces opérations ?

En fait, c’était compliqué de faire parler les « civils », plus que les militaires, les gendarmes ou les policiers. Les gens sentent que ce qui se joue, ce n’est pas une opération de rénovation urbaine, mais une mainmise policière. Je n’imaginais pas que derrière le discours du « renouveau » (cf. la campagne de Sarkozy et le plan « Espoir banlieues »), la police joue un rôle si important dans le conditionnement du territoire.

Pourquoi les militaires expriment-ils aussi ouvertement leur désaccord à l’idée d’intervenir en cas d’émeutes dans les cités ?

Ils sentent que quelque chose est en train de leur échapper. Quelque chose qui va à l’encontre de leur républicanisme. Par exemple, certains médias ont pointé en 2008 le glissement vers le concept de « sécurité nationale » dans le Livre blanc de la Défense. Ce texte marque une rupture par rapport au passé, avec des dispositions inquiétantes :

le contrat « 10 000 hommes » qui prévoit la mise à disposition de 10 000 soldats en cas de crise interne : pour faire quoi ?
la création du conseil de défense et de sécurité nationale, sous l’autorité du président de la République.
Aujourd’hui, si on envoie la troupe en Afghanistan, il y a un débat parlementaire. Il ne se passe rien si on envoie la troupe dans les banlieues.

Si c’est le cas, que se passera-t-il ?

L’armée se surajoute, en soutien, pour faire non pas du maintien de l’ordre, mais de la pacification.

Vous employez ce terme à dessein…

Lisez ce que dit le commissaire divisionnaire Christian Hirsoil, directeur départemental adjoint de la Sécurité publique de Seine-et-Marne (voir les bonnes feuilles page suivante). Il parle de commandos qui s’engagent « en profondeur » dans le quartier pour faire de l’observation. On peut aussi poser une section d’assaut en haut d’un immeuble pour contrôler l’espace.

Il existe un rapport de la société Eurocrise, réalisé à la demande de la DAS (dDlégation pour les affaires stratégiques), qui passe en revue ces possibilités. Cela montre qu’ils y ont réfléchi. Mon livre dit que l’Etat se prépare à une guerre dans les cités, pas qu’il va la faire.

Dans les années 90, on était dans du maintien de l’ordre, aujourd’hui c’est de la pacification. A Grenoble, l’été dernier, c’est une opération de pacification. Il y a un basculement. Quand l’armée doit-elle intervenir ? Le passage à l’acte a besoin d’un facteur déclenchant. Quel est-il ? La mort de policiers pendant des émeutes.

Comment expliquez-vous que les policiers et gendarmes parlent si librement ?

Le ministère de l’Intérieur m’a donné toutes les autorisations que je demandais. La seule question à laquelle je n’ai pas eu de réponse est : des responsables de Tsahal, spécialisés dans la guérilla urbaine, sont-ils venus à Paris après les émeutes de 2005 pour enrichir la réflexion des Français ?

On dirait qu’il y a un vrai consensus autour de cet enjeu dans la classe politique, à droite comme à gauche ?

Parfaitement. C’est d’ailleurs dramatique. Quel est le faux dilemme ? Ou vous êtes pour cette politique sécuritaire ou vous êtes pour la guerre civile, qui renvoie à l’angélisme sécuritaire de la gauche. Mais en 2002, Valls et Dray abondent dans le sens de Sarkozy.

La vision de Nicolas Sarkozy est une vision néolibérale du territoire : on casse le collectif au profit du projet individuel. Vous prenez le parti du bon camp : c’est diabolique et cynique, car les gens n’ont aucun choix. Enfin, la gauche du gouvernement a décidé de faire l’impasse sur ces quartiers.

Pourquoi ?

Cela tient à l’échec de 2002, à l’échec d’une certaine gestion municipale de la gauche. Ils ont abandonné le combat politique au profit de la logique sécuritaire. Cette gauche a un électorat dont le seuil de tolérance a fortement baissé.

Il y a aussi l’évolution de la guerre des idées. Dans les années 90, on parlait de « lepénisation » des esprits. Aujourd’hui, le dogme du différentialisme l’a emporté. La banlieue est un « brasier qui sert le pouvoir » m’a dit quelqu’un qui travaille dans l’antiterrorisme. Alors que ces territoires ne revendiquent que l’égalité. C’est le symptôme d’une France en guerre contre elle-même.

Vous ne craignez pas de faire de la prophétie autoréalisatrice en disant cela ?

Non, je ne fais que décrire un climat et des dysfonctionnements. On l’oublie, mais là où il y a de la médiation sociale, il y a des résultats : moins de délinquance, etc.

Vous souhaitez ouvrir un débat avec ce livre ?

Mon vœu, c’est que la politique menée dans ces quartiers soit discutée dans son ensemble, sur le plan urbain comme sur le plan de la sécurité. Sarkozy pense que la France crève de ses banlieues, moi je pense qu’elle crève de sa dépolitisation.

Ne craignez-vous pas que vos témoins, notamment les militaires et les gendarmes, risquent un effet boomerang pour les propos qu’ils tiennent ?

Ce qui honorifie une parole publique, c’est une parole qui se découvre. Par principe, je protège ceux qui doivent être protégés. Si on est dans une démocratie de l’autocensure, c’est que mon diagnostic est en-dessous de la réalité
source

et aussi :


Des soldats de la 11e brigade de parachutiste lors d’un exercice de combat en zone urbaine, le 07 novembre 2007 à Cahors.

L’existence de ce texte, daté du 3 mai 2010, et dont l’ouvrage ne fait pas spécifiquement mention, est révélée dans le dernier numéro d’Armées d’aujourd’hui, une des publications officielles du ministère de la Défense.
Cette instruction a été rédigée, avec le concours des ministères de l’Intérieur et de la Défense, par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN). Ce service du Premier ministre a confirmé à l’AFP l’existence de ce texte en précisant qu’il était classifié « confidentiel défense ».
Le SGDSN est notamment chargé de la planification des plans de réponses aux crises : plan Vigipirate et ceux de la famille « Pirate » (Piratair, Pirate-mer, NRBC …).
En cas de crise, cette instruction, qui découle du Livre blanc (2008) énumérant les priorités stratégiques de la France pour les quinze années à venir, fixe ainsi le « contrat opérationnel 10.000 hommes » que les armées doivent pouvoir déployer en quelques jours.
Interrogé par Armées d’aujourd’hui, le préfet François Lucas, alors directeur de la protection et de la sécurité de l’Etat au SGDSN, a défini une crise majeure comme « un évènement – pandémie, attaque terroriste, catastrophe, crise d’ordre public – dont la gravité et la portée conduisent les autorités gouvernementales à activer le dispositif interministériel de crise ».
Les trois armées (terre, air, mer) interviennent déjà lors de catastrophes naturelles (inondations, tempêtes …) pour épauler les services de secours civils, pour assurer en permanence la « police du ciel », les missions de l’Etat en mer ou renforcer, depuis la fin des années 90, les effectifs de police et de gendarmerie dans le cadre de Vigipirate.
Dans « Opérations banlieues, comment l’Etat prépare la guerre urbaine dans les cités françaises » (éditions La Découverte, jeudi dans les librairies), Hacène Belmessous, présenté comme « journaliste et chercheur indépendant », est beaucoup plus direct. L’auteur assure notamment que les opérations de rénovation urbaine visent à faciliter les interventions policières, voire militaires, à venir dans les quartiers difficiles.
Selon lui, le « contrat 10.000 hommes », dont il dit avoir eu connaissance au mois de juin sans pour autant citer le texte du 3 mai, vise « un seul territoire qui absorbe l’entière attention de Nicolas Sarkozy depuis les émeutes de l’automne 2005 : les +quartiers sensibles+ ».
Dans ce livre brûlot, l’auteur va jusqu’à dénoncer une « inquiétante dérive vers la préparation d’une guerre totale contre les +territoires perdus de la République+ ».
A l’appui de ses affirmations, il cite une étude confiée, après les émeutes de 2005, à la société privée Eurocrise par la Délégation aux affaires stratégiques (Das) du ministère de la Défense. Selon lui, cette étude, qui s’appuie sur l’analyse de la crise des banlieues de 2005, souligne que « l’idée du caractère quasi inéluctable d’un engagement des forces terrestres sur le territoire national dans des circonstances exceptionnelles semble gagner du terrain »
l\'express.fr

Je partage pleinement cette analyse :  » l’idée du caractère quasi inéluctable d’un engagement des forces terrestres sur le territoire national dans des circonstances exceptionnelles semble gagner du terrain  »

Ensuite, il est tout à fait vrai que des conseillers israéliens sont venus en France pour donner des conseils de gestion de foules :

M. Ezra et Karadi, responsables de la police israélienne, se rendent à Paris pour donner des conseils sur la répression des émeutes.
Gideon Ezra, Ministre de la sécurité publique et le commissaire de police Moshe Karadi ont quitté Israël pour la France dimanche pour une visite de travail de quatre jours pendant laquelle ils vont conseiller les forces de police locales sur les méthodes à employer pour contrôler le genre de désordre constaté pendant les émeutes dans les banlieues parisiennes ces dernières semaines.

Ezra et Karadi doivent rencontrer le Ministre de l’Intérieur français Nicolas Sarkozy et le chef de la police.

Les responsables qui sont au courant de cette visite indiquent que Ezra and Karadi rendront visite aux unités de contrôle des foules de la police française.

Ezra et Karadi doivent partager avec la police française les leçons que les services de sécurité israéliens ont tirées de leur expérience dans des émeutes, dont celles d’octobre 2000. Il semble que les Français soient très intéressés par la compétence des Israéliens en la matière.

De plus, les deux hommes doivent discuter d’une coopération ressérée entre les forces de police israélienne et française.

Les responsables au fait du contenu de la visite indiquent que les Français vont probablement soulever la question de l’enquête en cours sur Arcadi Gaydamak, homme d’affaires et propriétaire du Betar Jérusalem [1]. Les autorités françaises ont émis un mandat d’arrêt contre Gaydamak qui est soupçonné de multiples fraudes fiscales.

Les responsables de la police et le Ministre de la sécurité publique se sont refusés à tout commentaire sur les détails de cette visite.
12 décembre 2005, Haaretz

Titre et traduction : C. Léostic, Afps
france palestine.org

C’est super, des tarés qui occupent une terre viennent nous donner des conseils pour gérer les émeutes dans les cités, tout ça parceque c’est les mêmes populations…. C’est gravissime.

Nous allons au devant de problèmes sérieux, aujourd’hui fillon a dit que la France mettrait 10 années pour parvenir à un équilibre budgétaire, cela veut dire 10 années de tensions sociales et comme souvent pour gérer de telles situations, le pouvoir va diviser la population et faire diversion.

Une stratégie de guerre civile, voila le programme.

CNN : des vaisseaux spatiaux ont saboté des missiles nucléaires. Bientot la fausse invasion…..

septembre 28, 2010

28/09/2010 Des vaisseaux spatiaux auraient survolé de sites nucléaires aux États-Unis et en Grande Bretagne, à plusieurs moments du siècle dernier, et auraient dans certains cas intervenu pour torpiller provisoirement des missiles nucléaires.

Selon la chaîne américaine CNN, ces révélations ont été exposées lors d’une conférence de presse organisée lundi par 6 anciens officiers de l’armée de l’air américaine et un soldat, au National Press Club . Ils y ont rapporté ce qu’ils ont vu de leurs propres yeux, ou ce que des collègues leur ont cité, concernant des vaisseaux non identifiés qui ont survolé des dépôts de missiles et d’armements nucléaires, dans les années 60, 70, et 80 du siècle dernier.

La base Mamstorm appartenant à l’armée de l’air au Montana aurait fait l’objet d’une telle visite extraterrestre, durant laquelle ses missiles nucléaires ont été rendus inopérationnels provisoirement.

Selon la CNN, ce genre de révélations n’a rien de nouveau et ont déjà été évoqués dans des livres et des sites.

Sachant que l’expert dans les questions extra terrestres, l’auteur Robert Hastins qui a lui-même organisé la conférence de presse, somme désormais le gouvernement américain d’affirmer la tenue de ces visites.

« je crois que ces nobles personnes croient que la terre est visitée par des créatures d’un autre monde, intéressées pour une raison ou pour une autre par la course aux armements nucléaires lancée depuis la fin de la seconde guerre mondiale », a-t-il déclaré.
Révélant que quelques 120 anciens membres de l’armée américaine lui ont fait part de visites de vaisseaux extraterrestres pour des sites nucléaires.

Il cite entre autre le cas du général Charles Halt qui a affirmé avoir vu en 1980 des vaisseaux spatiaux survoler les forêts proches de la base américaine Bent Waters, située au sud-est de l’Angleterre, et dont il était le commandant-adjoint.

Les archives déclassifiées le mois dernier par la Grande Bretagne ont révélé que le Premier ministre Winston Churchill a caché une visite effectuée par un vaisseau spatial non identifié, durant la seconde guerre mondiale, parce qu’il craignait que la panique ne rêgne parmi les gens et que l’évènement n’ébranle leur foi.
almanar

et

U.S. Nuclear Weapons Have Been Compromised by Unidentified Aerial Objects

Ex-military men say unknown intruders have monitored and even tampered with American nuclear missiles

Group to call on U.S. Government to reveal the facts

WASHINGTON, Sept. 15 /PRNewswire-USNewswire/ — Witness testimony from more than 120 former or retired military personnel points to an ongoing and alarming intervention by unidentified aerial objects at nuclear weapons sites, as recently as 2003. In some cases, several nuclear missiles simultaneously and inexplicably malfunctioned while a disc-shaped object silently hovered nearby. Six former U.S. Air Force officers and one former enlisted man will break their silence about these events at the National Press Club and urge the government to publicly confirm their reality.

One of them, ICBM launch officer Captain Robert Salas, was on duty during one missile disruption incident at Malmstrom Air Force Base and was ordered to never discuss it. Another participant, retired Col. Charles Halt, observed a disc-shaped object directing beams of light down into the RAF Bentwaters airbase in England and heard on the radio that they landed in the nuclear weapons storage area. Both men will provide stunning details about these events, and reveal how the U.S. military responded.

Captain Salas notes, « The U.S. Air Force is lying about the national security implications of unidentified aerial objects at nuclear bases and we can prove it. » Col. Halt adds, « I believe that the security services of both the United States and the United Kingdom have attempted—both then and now—to subvert the significance of what occurred at RAF Bentwaters by the use of well-practiced methods of disinformation. »

The group of witnesses and a leading researcher, who has brought them together for the first time, will discuss the national security implications of these and other alarmingly similar incidents and will urge the government to reveal all information about them. This is a public-awareness issue.

Declassified U.S. government documents, to be distributed at the event, now substantiate the reality of UFO activity at nuclear weapons sites extending back to 1948. The press conference will also address present-day concerns about the abuse of government secrecy as well as the ongoing threat of nuclear weapons.

WHO: Dwynne Arneson, USAF Lt. Col. Ret., communications center officer-in-charge

Bruce Fenstermacher, former USAF nuclear missile launch officer

Charles Halt, USAF Col. Ret., former deputy base commander

Robert Hastings, researcher and author

Robert Jamison, former USAF nuclear missile targeting officer

Patrick McDonough, former USAF nuclear missile site geodetic surveyor

Jerome Nelson, former USAF nuclear missile launch officer

Robert Salas, former USAF nuclear missile launch officer
reuters

et surtout :

Une ambassadrice de l’ONU pour les extraterrestres

Si les extraterrestres atterrissent sur Terre demain, qui sera habilité à les accueillir ? Réponse : personne. Vous en conviendrez, c’est embarrassant. Heureusement, l’ONU pense à tout

Désormais, si un petit homme vert atterri dans votre jardin et qu’il vous demande de le conduire à votre chef, vous saurez qui appeler : Mazlan Othman. Selon le quotidien britannique le Telegraph, cette astrophysicienne malaisienne, actuellement à la tête du Bureau des affaire spatiales de l’ONU, pourrait bientôt devenir l’ambassadrice officielle de l’Humanité auprès des extraterrestres.

Le comité des scientifiques des Nations Unies doit prochainement débattre du bien-fondé de ce poste. Et Mazlan Othman exposera plus précidément l’objet de sa mission, la semaine prochaine en Grande-Bretagne.

Devant ses camarades scientifiques, elle a d’ores et déjà avancé quelques arguments : « La recherche de communication extraterrestre, menée par plusieurs entités, porte l’espoir qu’un jour l’homme reçoive des signaux émis par des extraterrestres. Nous devrions avoir une réponse coordonnée qui prenne en compte toutes les sensibilités liées à ce sujet. L’ONU est tout à fait opérationnel pour une telle coordination. »

De fait, cette annonce intervient alors que des dizaines de planètes en orbite autour d’étoiles telles que le soleil ont été découvertes ces derniers mois. Autant de chances supplémentaires donc, de découvrir une vie extraterrestre.

Comment compte-t-elle les accueillir ?

Côté méthode d’accueil des descendants d’E.T., les avis divergents dans la communauté scientifique. Il y a ceux qui préconisent de stériliser tout intrus pour éviter toute contamination. Et il y a ceux qui se montreraient plus tolérants. Mazlan Othman fait partie de ceux-ci.

Le très médiatique professeur Stephen Hawking estime quant à lui que si les extra-terrestres débarquent sur Terre, ce sera certainement parce qu’ils auront « utilisé toutes les ressources de leur planète ». Du coup, selon lui, « leur venue chez nous ressemblerait sans doute à celle de Christophe Colomb en Amérique, qui ne s’est pas très bien terminée pour les autochtones ».

En tout état de cause, Mazlan Othman devra, en plus d’être une éminente scientifique, avoir quelques compétences en matière de diplomatie.
france soir

C’est dingue quand même !!!! Le moment est il proche ? Ce jour la, on risque de délierer quelque chose de bien !!!

Reagan parle des ovni à l\'ONU

Cette histoire de silos nucléaires désactivés par des ovni est connue depuis longtemps, honnetement je ne sais trop quoi en penser. Nous ne sommes pas seul dans l’univers, c’est une évidence, mais il y de très grande probabilités que si nous voyons des soucoupes volontes ou autres objets venant de l’espace, ce sera des humains qui seront responsables. L’invasion extraterrestre sera la dernière carte des élites dégénérées pour unifier la planète dans le NWO.
Si vous saviez comme j’attends ce moment….
Dès que cela arrivera, il faudra expliquer aux gens que c’est un mensonge….

Israël a lancé une attaque électronique contre l’Iran

septembre 27, 2010

Les infrastructures informatiques du programme nucléaire iranien ont été systématiquement piratées depuis deux mois.

– Vue par satellite de l’emplacement de l’usine secrète d’enrichissement uranium près de Qom Reuters –

Une véritable attaque a été lancée par les Iisraéliens et les Américains contre l’Iran. Mais il ne s’agit pas d’une guerre comme on l’entend d’habitude avec son cortège de bombes et de morts, mais à coup de virus informatiques. La maladie se répand alors sans faire de victimes humaines. Mahmoud Alyaee, secrétaire général des serveurs informatiques industriels d’Iran, incluant les ordinateurs servant au contrôle des installations nucléaires, vient de confirmer le 25 septembre que 30.000 ordinateurs installés dans des complexes industriels classés ont été infectés par le virus Stuxnet au point de les rendre inopérants.

Virus Stuxnet

Des informations en provenance des services de renseignements dévoilent qu’une offensive cybernétique clandestine a été menée contre l’Iran par les Etats-Unis avec l’aide d’unités d’élite israéliennes, expertes en guerre informatique. Le virus Stuxnet est considéré comme le plus destructeur de sa génération car il attaque les grands complexes industriels et les serveurs informatiques. Il ne s’agit pas d’un quelconque virus ciblant les ordinateurs familiaux, mais d’un virus conçu par des Etats disposant d’une haute technologie et gérant des budgets conséquents dans le domaine de la guerre technologique. Les deux seuls pays adversaires de l’Iran et disposant de moyens humains et de spécialistes militaires capables de réaliser un projet de cette envergure sont Israël et les Etats-Unis.

L’originalité de ce virus tient à sa capacité à s’attaquer aux fondements des systèmes industriels construits par l’allemand Siemens et d’organiser ensuite le transfert des données piratées en direction de l’étranger. Le chef du département de la guerre cybernétique au Pentagone, le vice-amiral Bernard McCullough, a affirmé que le Stuxnet avait des capacités techniques jamais atteintes auparavant. Il s’est adressé à la commission des forces armées du Congrès américain pour leur annoncer que ce virus était le plus sophistiqué qu’il ait eu à connaître.

Les Iraniens ont confirmé que l’attaque de leurs systèmes par ce virus avait été lancée deux mois auparavant mais que leurs experts informatiques ont été dans l’impossibilité de le détecter, de le détruire ou du moins, de minimiser ses effets. Les fonctionnalités de Stuxnet lui permettent de modifier totalement l’environnement informatique d’un système et de prendre le contrôle technique des systèmes automatiques.

Haute technologie

La réalisation de ces produits de haute technicité n’est pas à la portée du tout-venant car, en plus de requérir des fonds de développement très importants, elle nécessite la collaboration d’équipes techniques soudées, travaillant ensemble durant plusieurs années. Tsahal, l’armée israélienne, apporte une contribution décisive à la sécurité de l’information via ses centres de recherches organisés en espaces collaboratifs. La technologie naît et se développe au sein de ses unités spéciales et secrètes: Mamram ou l’unité 8200.

Ces centres militaires sont le vivier de plusieurs centaines d’experts qui essaiment ensuite vers la Silicon Valley israélienne en gardant un contact permanent avec l’armée grâce aux périodes militaires obligatoires. La sélection des futurs génies est réalisée très tôt dans le cycle scolaire israélien puisque dès l’âge de 10 ans, certains élèves sont déjà orientés vers des lycées technologiques qui feront d’eux des spécialistes de la sécurité informatique. Les jeunes postulants sont repérés par les instituteurs, sont pris en main très jeunes par l’université avant d’être mobilisés dans ces unités militaires spéciales.

Leur mental est formé très jeune pour des futures missions difficiles de destruction de la technologie ennemie. Des indiscrétions des services de renseignements précisent que certains de ces experts ont joué un rôle fondamental dans la destruction, le 6 septembre 2007, du réacteur à plutonium que la Corée du nord construisait à A-Zur au nord de la Syrie.

L’aveu du responsable iranien tend à démontrer l’impuissance des ingénieurs iraniens qui n’ont pas réussi à interrompre le transfert de données sensibles depuis Téhéran jusqu’aux services de renseignement américain et israélien. Les Mollahs étaient persuadés que les informations confidentielles qui parvenaient jusqu’à ces services étaient obtenus par la collaboration d’agents doubles et ils avaient alors lancé des chasses aux sorcières dans tout le pays. Des informations concordantes avaient fait état d’une guerre ouverte entre les services iraniens proches du président Ahmadinejad et ceux fidèles au guide suprême Khamenei qui s’accusaient mutuellement d’espionnage et qui ont entraîné de violents affrontements le 23 août en plein Téhéran.

Action américano-israélienne

Lors de son précédent voyage à Washington, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avait donné l’impression de céder en échange du soutien de Barack Obama contre le programme nucléaire iranien. En fait, il avait d’abord obtenu l’assurance du président américain que des sanctions financières seraient votées contre l’Iran pour mettre à mal ses ressources financières. Mais d’autre part ils avaient convenu, ensemble, du processus secret de la guerre cybernétique afin de paralyser les installations nucléaires iraniennes. Ces décisions ont amené le Premier ministre israélien à accepter le principe des négociations avec les Palestiniens.

Le virus avait pour objectif d’attaquer l’infrastructure nucléaire iranienne de la centrale de Bushehr, activée en août, ainsi que les centrifugeuses de Natanz. L’AIEA a confirmé qu’elle avait constaté un net ralentissement dans le traitement d’enrichissement de l’uranium dû à des problèmes techniques indéterminés, non résolus à ce jour, qui ont entraîné la mise hors service de 3.000 centrifugeuses. La guerre avec l’Iran est aujourd’hui une réalité.
slate

Imaginons que ce virus fasse son travail que la centrale de Bushehr explose, les iraniens ne pourront que se défendre et il est évident que les juifs extrémistes et leur caniche américains attendent cela avec impatience.
Pauvre République Islamique, 30 ans à recevoir des coups et pourtant ils tiennent bon, c’est un devoir moral que de soutenir cette nation, en effet ils sont attaqués sur tous les front, médiatiques, terroristes, et maintenant informatiques.
Sachons également que la Syrie est touchée par une maladie du blé, la rouille jaune, qui est en train de décimer les récoltes :

Après la sécheresse qui a paralysé l’agriculture en 2007-2008 et entraîné un exode rural aux conséquences économiques et sociales désastreuses, la Syrie doit à présent faire face à une pandémie agricole qui semble avoir condamné près de 30 % des récoltes en blé du pays, selon les agriculteurs, et 15 % de la production, selon le ministère de l’Agriculture. Cette maladie appelée rouille jaune est causée par des champignons parasitaires qui s’attaquent aux feuilles et aux pieds des plants de blé et se propagent facilement en conditions humides. Les fortes précipitations de pluie du mois de juin et les vents violents qui les ont suivies ont facilité l’expansion des spores causant cette maladie, notamment dans les régions de l’Est qui bordent l’Euphrate et qui constituent le grenier de la Syrie. Ces parasites s’attaquent davantage aux variétés de blé tendre (60 % de la production syrienne) qui est majoritairement utilisé pour faire du pain.

S-300: l’Iran qualifie d’illogique le refus des livraisons russes

septembre 23, 2010

Le ministre iranien de la Défense Ahmad Vahidi a qualifié d’illogique le refus de Moscou de livrer à Téhéran son système de missiles sol-air S-300, en déclarant que l’Iran travaillait à mettre au point un système équivalent, rapporte jeudi l’agence Fars.

« La mise au point d’un matériel similaire est à l’ordre du jour, et nous créerons des systèmes analogues », a-t-il dit, en déplorant que la Russie subisse la pression des Etats-Unis et d’Israël et agisse sous leur houlette.

Le président russe Dmitri Medvedev a publié mercredi 22 septembre un décret interdisant la livraison de missiles sol-air S-300 à l’Iran, en application des sanctions prises en juin dernier par le Conseil de sécurité de l’Onu.

« Cette résolution ne prévoit pas de restrictions pour des systèmes de DCA, et le comportement des autorités russes qui se réfèrent à ce document six mois après son adoption est dénué de logique. La Russie aurait dû remplir le contrat signé plusieurs années avant que le Conseil de sécurité de l’Onu n’adopte sa résolution 1929 », a souligné le ministre.

Téhéran et Moscou ont signé un contrat d’un montant d’environ 800 millions de dollars portant sur les livraisons à l’Iran de cinq divisions de missiles S-300 PMU-1 en 2007.

En juin 2010, le Conseil de sécurité de l’Onu a adopté la quatrième résolution prévoyant des sanctions contre l’Iran, imposant des restrictions sur la fourniture à Téhéran d’armes conventionnelles, dont les missiles, les chars, les hélicoptères de combat, les avions d’assaut et les bâtiments de guerre.
novosti

Je pense que par illogique le ministre voulait dire complètement con, stupide, et significatif du peu de leadership et de volonté russe.
Medvedev est un faible.

La Chine publie le calendrier de son futur premier alunissage habité

septembre 23, 2010

Le calendrier du futur premier alunissage habité de la Chine, ainsi que du lancement d’une station spatiale, d’un laboratoire spatial et de sondes pour explorer Mars et Venus, a été annoncé par les scientifiques chinois le week end dernier.

Les analystes chinois ont cependant tenu à apaiser les inquiétudes qui sont nées de par le monde, selon lesquelles Beijing serait en train d’engager une course aux armements dans l’espace extra-atmosphérique, insistant sur le fait que les activités récentes et les missions futures n’ont été et ne seront conduites que dans un but scientifique et pour le bénéfice de l’humanité.

Lors d’une visite à la base spatiale de la Chine, située à Xi’an, dans la province du Sha’anxi, samedi, Yang Liwei, le premier astronaute chinois à avoir voyagé au-delà de l’atmosphère terrestre en 2003, a révélé les plans du lancement du premier laboratoire de l’espace non habité chinois, Tiangong-1, l’année prochaine, qui devrait réaliser le premier arrimage spatial non habité avec Shenzhou-8, une étape capitale vers la construction d’une station spatiale.

Tant le vaisseau spatial habité Shenzhou-9 que le vaisseau spatial non habité Shenzhou-10 seront lancés en 2012 pour s’arrimer avec le laboratoire spatial Tiangong, et d’ici 2020 environ, la Chine lancera sa première station spatiale orbitale, a dit M. Yang.

Dans le même temps, lors d’un forum sur l’ingénierie aérospatiale organisé jeudi dernier, Ye Peijian, Commandant en Chef du Programme Chang’e, mais également universitaire de l’Académie Chinoise des Sciences, a déclaré que le programme chinois de sonde lunaire, le premier pas du pays vers l’exploration de l’espace lointain, devrait tourner en orbite autour de la Lune, y atterrir et revenir sur terre d’ici 2020.

M. Ye a aussi proposé que la Chine fasse son premier alunissage humain en 2025, qu’elle lance une sonde vers Mars en 2013, et une autre vers Vénus en 2015.

« La Chine a la pleine capacité d’accomplir une exploration de Mars d’ici 2013 », a dit M. Ye.

Un peu plus tôt ce mois, Wu Weiren, l’ingénieur en chef qui supervise le programme chinois d’exploration lunaire, a également révélé que les travaux sur l’orbiteur lunaire Chang’e-2 étaient entrés dans l’étape de tests avant lancement, et qu’il ferait son premier vol d’essai avant la fin de cette année.

Chang’e procédera à un essai d’atterrissage en douceur, en préparation du lancement de Chang’e-3, qui est prévu pour 2013.

Le Projet Chang’e tient son nom d’une déesse de la mythologie chinoise qui déroba un élixir magique puis s’enfuit vers la Lune.

Les responsables du programme spatial chinois avaient auparavant déclaré que la mission Chang’e-2 serait lancée en octobre, aux alentours de la Fête de la Mi-automne (ou Fête de la Lune), qui est justement dédiée à la Déesse de la Lune Chang’e, mais aucune date précise n’a été donnée.

Ouyang Ziyuan, Scientifique en chef du projet d’orbiteur lunaire chinois, a déclaré au Global Times que le projet chinois de lancement d’une station spatiale en orbite vers 2020 était faisable, basé sur le développement des technologies aérospatiales et le succès des futures missions habitées.

Le programme spatial chinois est un grand défi pour les scientifiques et les techniciens, a dit M. Ouyang, ajoutant que la station spatiale sera de taille plutôt petite, comparée à la Station Spatiale Internationale, une collaboration conjointe entre seize pays, dont les Etats-Unis et la Russie.

Huang Hai, Professeur à l’Université d’Aéronautique et d’Astronautique de Beijing, a pour sa part déclaré au Global Times qu’une station spatiale était vitale pour les futures recherches scientifiques.

« Une station spatiale est une bonne plateforme pour un vaisseau spatial, et c’est aussi un laboratoire de recherche. C’est le but ultime de la technologie spatiale habitée », a dit M. Huang, ajoutant que le coût varierait en fonction de la taille de la station.

« La Chine construira une station plus petite, probablement pour 10 à 20 personnes, ce qui est abordable pour un seul pays », a-t-il dit.

Des craintes de course aux armements

Cependant, le programme spatial chinois semble avoir alimenté des spéculations, selon lesquelles il serait utilisé à des fins de surveillance militaire.

« L’Armée Populaire de Libération travaille depuis de nombreuses années sur des formes variées de programmes de guerre spatiale », a dit ainsi Larry Wortzel, Vice-président de la Commission Sino-américaine de Contrôle de la Sécurité et de l’Economie, dont les propos ont été rapportés par le journal américain Defense News.

Faisant référence aux récentes manoeuvres conduites par la Chine, qui apparemment comprenaient des opérations de rendez-vous entre le satellite Shijian-06F et le modèle lancé plus récemment, le Shijian-12, M. Wortzel a dit que que ce rendez-vous pourrait être une partie des efforts de la Chine pour développer des armes spatiales, « ou cela pourrait être totalement innocent, ou encore être un mélange des deux ? ».

Mais la Chine a précisé que le Shijian-12 était essentiellement utilisé à des fins de recherche scientifique, de surveillance de l’environnement et pour les télécommunications.

Weng Jingnong, Professeur à l’Université d’Aéronautique et d’Astronautique de Beijing, a déclaré au Global Times que la priorité du programme spatial de la Chine était de servir à un usage civil, dont la gestion des catastrophes et la protection de l’environnement. « Etant donné les fréquentes catastrophes naturelles qui ont touché la Chine ces dernières années, il est de plus en plus important d’utiliser la technologie spatiale pour surveiller les conditions météorologiques extrêmes », a-t-il dit.
Source: le Quotidien du Peuple en ligne

Whaou, les chinois veulent construire une station spatiale tout seul !!!!!
Un chinois sur la lune dans 15 ans, à la vitesse ou ils vont, si il n’y a pas de gros problème, ils devraient y arriver.

Je trouve que cette phrase peut nous faire réfléchir :
 » Etant donné les fréquentes catastrophes naturelles qui ont touché la Chine ces dernières années, il est de plus en plus important d’utiliser la technologie spatiale pour surveiller les conditions météorologiques extrêmes  »

Les chinois chercheraient ils à pouvoir contrer les armes climatiques et ou spatiales US, selon moi il n’y a aucun doute.
Les chinois ne rigolent pas, ils se dévelopent à une vitesse ahurissante et ils ont intéret à faire vite, les montagnes d’argents qu’ils possèdent ne valant pas grand chose en réalité.

Missiles à l’Iran: la Maison Blanche salue la décision de Moscou

septembre 22, 2010

La Maison Blanche a salué mercredi la décision du président Dmitri Medvedev d’interdire la livraison de missiles S-300 à l’Iran, estimant qu’elle illustrait la coopération entre les Etats-Unis et la Russie « au profit de la sécurité mondiale ».

« La Maison Blanche accueille très favorablement le décret signé par le président russe Medvedev qui interdit la livraison d’armes sophistiquées à l’Iran, dont les S-300 », a déclaré le porte-parole du conseil de sécurité nationale, Michael Hammer.

« Nous pensons que le président Medvedev a fait preuve de qualités de dirigeants en faisant en sorte que Téhéran soit fidèle à ses obligations internationales, du début jusqu’à la fin », a ajouté M. Hammer dans un communiqué depuis New York, où le président Barack Obama doit participer à l’Assemblée générale des Nations unies.

De même source, cette décision « continue à démontrer comment la Russie et les Etats-Unis coopèrent étroitement au profit de nos intérêts mutuels et de la sécurité mondiale ».

M. Medvedev, qui entretient avec M. Obama des relations chaleureuses, a interdit mercredi la livraison de missiles S-300 à l’Iran, en application d’une résolution de l’ONU en juin sur nouvelles sanctions contre Téhéran.

La Russie avait déjà « gelé » cette livraison en juin, peu après l’adoption de la résolution de l’ONU en raison du programme nucléaire controversé de la République islamique.

Outre les S-300, la livraison à l’Iran de chars, d’avions et d’hélicoptères de combat, ainsi que de bâtiments de guerre est également proscrite par le décret du Kremlin.

L’Europe, les Etats-Unis et Israël s’étaient élevés contre ce contrat, car le système perfectionné de missiles, équivalent du système Patriot américain, permettrait à Téhéran de défendre efficacement ses installations nucléaires en cas de frappes aériennes.
romandie
et URGENT S-300: Medvedev interdit le transfert à l\'Iran

Voila, c’est officiel , Medvedev a décidé de ne pas livrer les missiles, peut être le seront ils secrètement, mais je doute. Les américains, une fois de plus ne manque pas de cynisme en parlant de  » sécurité mondiale ».
De simple missile de défense anti aérienne, une ancienne génération en plus puisque la Russie vend des S-400 à l’étranger et pourtant les iraniens n’y ont pas droit, les pauvres, les russes leur mènent la vie dure.
Medvedev est un traitre, j’espère qu’il a obtenu beaucoup en contre partie, mais je doute, surement le droit de vendre des missile terre-mer à la Syrie, c’est super !

Défense Russe: 468 mds EUR pour l’achat d’armement neuf d’ici 2020, les USA dépensent plus en une année…

septembre 21, 2010


Le ministre russe de la Défense Anatoli Serdioukov

Le Russie dépensera 19.000 milliards de roubles (468 milliards d’euros) entre 2011 et 2020 pour l’achat de matériel de guerre neuf, a déclaré mardi le ministre russe de la Défense Anatoli Serdioukov dans une interview accordée à l’agence Bloomberg.

« C’est le minimum pour nous permettre de doter les forces armées d’armements modernes », a indiqué le ministre.

Selon lui, un réarmement complet exigerait une somme encore plus importante.

« Nous devons tenir compte du fait que le budget ne peut nous octroyer une somme supérieure à celle qui a été débloquée. Toutefois, les 19.000 milliards de roubles représentent un montant très important, suffisant notamment pour occuper les entreprises du complexe militaro-industriel », a ajouté le militaire.

Le ministre a également affirmé que pour la première fois depuis des décennies, la Russie pouvait acheter des technologies militaires aux Etats-Unis.

« Il est clair que certaines technologies nous intéressent », a déclaré le responsable en précisant que Moscou était prêt à acheter des technologies de production d’armements sur son territoire et non des armements.

« Il y a beaucoup de choses qui nous intéressent, à savoir les télécommunications en tant que base pour un système de gestion automatisée, ainsi les technologies du domaine de l’information. J’estime que certaines armes de haute précision suscitent également notre intérêt », a souligné le ministre russe.
novosti

Pauvres russes, ils vont dépenser en 10 ans ce que les américains dépensent en 10 mois, c’est dingue quand on comprend ce que cela signifie et même si il y a beaucoup de gabegie, les projets secrets ont forcément du donner quelque chose.
Il est probable que l’armée US surpasse toute les armées du monde, espérons que ce ne soit qu’un colosse au pied d’argile.

Israël dénonce la vente de missiles de croisière russes à la Syrie alors qu’ils sont gavés d’armement US….

septembre 20, 2010

Israël a dénoncé dimanche la vente par Moscou de missiles de croisière Yakhont P-800 à la Syrie annoncée vendredi par le ministre russe de la Défense, Anatoli Serdioukov cité par les agences de son pays.

« Cette décision traduit une piètre preuve du sens des responsabilités de la part d’un pays qui se veut influent et prétend agir en faveur de la stabilité de la région », a affirmé à l’AFP, un haut responsable qui a requis l’anonymat.

« Ces armes risquent de porter atteinte à un équilibre stratégique dans une région fragile qui vient d’entamer péniblement des négociations de paix », a ajouté ce responsable en faisant allusion à la reprise des discussions avec les Palestiniens.

M. Serdioukov cité par Itar-Tass a affirmé: « nous allons livrer des Yakhont à la Syrie, nous allons exécuter le contrat » tout en soulignant que le contrat avait été conclu en 2007.

Les ventes d’armes russes à la Syrie, qui entretient des liens étroits avec l’Iran, inquiètent les Etats-Unis et Israël qui redoutent que celles-ci soient transférées au Hezbollah libanais.

M. Serdioukov avait estimé que de telles craintes étaient injustifiées: « Les Etats-Unis et Israël nous demandent de ne pas fournir des Yakhont à la Syrie. Mais nous ne partageons pas leurs préoccupations selon lesquelles ces armes pourraient tomber entre les mains de terroristes », avait-il affirmé.

Cette annonce a provoqué la colère des responsables israéliens cités par les médias qui font leur une dimanche sur cette affaire. Le Yédiot Aharonot, le quotidien le plus vendu titre, ainsi: « crise des missiles avec la Russie ».

Les radios publique et militaire ont pour leur part indiqué qu’Israël allait « exiger des explications » à Moscou en précisant que les Yakhont avaient une portée de 300 km et pouvaient transporter une charge explosive de 200 kg.

Les médias soulignent que cette arme pourrait mettre en danger les navires de la marine israélienne au large des côtes libanaises au cas où ces missiles seraient transférés par la Syrie au Hezbollah.

Les responsables israéliens sont d’autant plus amers, selon les médias, que Anatoli Serdioukov et Ehud Barak, les ministres russe et israélien de la Défense ont signé à Moscou au début du mois le premier accord de coopération militaire entre les deux pays.

« Cet accord est mort-né. Nous n’allons pas procéder à des transferts de technologies dans des domaines où nous sommes en avance sur les Russes pour qu’ensuite ce matériel soit utilisé contre nous », a estimé le haut responsable sans donner d’autres détails.

La coopération militaire entre les deux pays s’était traduite par la vente en 2009 par Israël de 12 drones à la Russie.

Israël s’inquiète régulièrement des ventes d’armes russes à ses ennemis régionaux, en particulier l’Iran et la Syrie. Moscou avait ainsi annoncé cette année la vente à Damas de chasseurs MiG-29, de missiles de courte portée Pantsir et de véhicules blindés.

Le gouvernement israélien a aussi dénoncé à plusieurs reprises différents aspects de la coopération russo-iranienne notamment dans le domaine de l’armement et du nucléaire civil.
le monde

J’adore leurs jérémiades  » ho secours les arabes vont pouvoir se défendre  » Lol, ces juifs extrémistes sont des marrant, ils recoivent des milliards d’armement US chaque année et se permettent de l’ouvrir quand même.
Espérons que ces missiles couleront les navires israéliens.

Fusion des materiels militaires et des outils des forces de police, Tiens tiens, l’armée et la police auront les mêmes équipements…

septembre 20, 2010

Finie la frontière entre sécurité et défense. Dorénavant pour capter les marchés, les industriels de l’armement comptent vendre les mêmes équipements aux militaires et aux civils. Le journal de l’Intelligence économique explique comment les anglo-saxons font des affaires avec le concept de Continuum Sécurité défense.

Une foule mixte de civils et de militaires…A Eursatory, le premier salon de l’armement terrestre qui s’est tenu du 14 au 17 juin dernier près de Paris, les visiteurs civils étaient bien plus nombreux que les militaires. Pour cause : les budgets de l’armée stagnent, pour ne pas dire diminuent. L’industrie de la défense a alors du trouver d’autres sources de financement. Cette année, Eurosatory a misé sur un nouveau concept : le Continuum sécurité défense, c’est-à-dire, des équipements pouvant servir à la fois aux civils et aux militaires.

Christian Mons, le PDG de la marque Panhard présente, par exemple, des modèles de PVP (« petit véhicule protégé ») en beige-kaki pour la version armée et en bleue pour la version gendarmerie : « Dans certains cas, les gendarmes sont confrontés à des situations comparables à celles de l’armée, donc ce PVP leur permet d’être protégé au même titre que s’ils employaient des véhicules militaires stricto sensu », explique-t-il.

Pour les tenues de protection des forces de l’ordre, même combat : seuls les couleurs changent. Le PDG de la société Protecop, Jérome Le Carpentier, explique comment il a gagné le marché de la coupe du monde 2010 en Afrique du Sud : « C’est la qualité. On n’a pas la réputation d’être bon marché, ces matériels-là sont chers. Il y a des brevets dessus. Toute cette recherche et développement, ça se finance.», affirme-t-il.

Une stratégie qui marche, les Français ont pu battre les anglo-saxons sur ce marché. « Les Américains, en matière de contrôle de foule et de maintien de l’ordre, ne savent pas faire du tout. Et leurs équipements sont à la mesure de leur non savoir-faire en la matière », ajoute Jérôme Le Carpentier. Pourtant, les Américains parviennent à capter les meilleurs marchés dans ce fameux Continuum défense sécurité. Les Etats-Unis sont le plus gros fournisseur de l’ONU. En 2008, ils ont vendus pour plus de 744 millions de dollars de prestations essentiellement de sécurité à l’ONU, sur un total d’environ 3 milliards. En comparaison, la Grande Bretagne et la France font sept fois moins bien que Washington…

Comme le demande Claude-France Arnould, Directrice de la planification civilo-militaire, au Conseil de l’Union Européenne, les concurrents européens sont fortement incités à travailler ensemble et à développer des passerelles entre les programmes civiles et les programmes militaires, à l’instar des Etats-Unis.
france 24

Ce n’est pas que pour des impératifs budgétaires qu’une telle fusion des équipement se met en oeuvre, c’est avant tout le signe d’une militarisation de la société et un avant gout de la société néo fasciste ou libérale fasciste qui se met en place.
L’armée dans les rues, voila l’avenir, et on nous dira que c’est la police…

Un petit tour en Iran, à Téhéran 5 millions de personnes pour soutenir le régime. Et dire que sarko doit aller chercher les vieux de l’UMP pour faire croire que la France l’aime…

septembre 3, 2010

Pas de guerre en Iran, stop aux manipulations des extrémistes juifs.
Gloire à l’Iran, une des rares nations dans le monde qui reste digne et indépendante.

Nuclear Detonation Timeline « 1945-1998 »

septembre 2, 2010

C’est hallucinant, la planète doit être fortement radioactive.

Emirats arabes unis : le GIGN inclus dans le contrat pour le Rafale…. Risquer la peau de soldats français pour que Dassault fasse des bénéfices….

août 31, 2010

Les Emirats arabes unis négocient très durement le contrat d’acquisition de soixante Rafales. Non seulement, ils exigent ce qu’il se fait de mieux en matière aéronautique au prix le plus bas possible, mais ils profitent de l’occasion pour obtenir des à-côtés. Le GIGN, par exemple.

Les Emiratis ont en effet souhaité que les gendarmes d’élite forment leurs propres groupes antiterroristes aux techniques les plus difficiles, comme la libération d’otages à bord d’un avion. Il s’agit de l »un des savoirs-faire les plus spécifiques du « Groupe » et il n’est pas question de le partager complètement… Les discussions, âpres, se sont poursuivies jusqu’en juillet, avec des échanges de délégation entre les deux pays, les Emiratis faisant état d’une menace réelle sur leur pays.

Un compromis semble avoir été trouvé : en cas de prise d’otage à bord d’un avion aux Emirats, c’est le GIGN qui interviendrait directement, à charge pour les Emirats d’assurer le transport des hommes du Groupe…

Comme on le sait, la France et les Emirats arabes unis sont liés par un accord de défense et la France possède désormais une base permanente dans ce pays.
secretdefense.blogs.liberation.fr

Cette information est franchement délirante, plutot que d’enseigner les techniques contre les prise d’otages, l’état français préfère risquer la vie des membres du GIGN pour que dassault aviation puisse faire des bénéfices, c’est surréaliste.
Les choses ont bien changé en trente ans, avant nous posions nos conditions, aujourd’hui c’est nous qui nous aplatissons…

Russie / Syrie : la vente d’arme se fera malgré les craintes d’Israël…. Et heureusement, sinon c’est trop facile…

août 30, 2010

Alors que le journal « Haaretz » annonçait vendredi que le Premier ministre Binyamin Netanyahou avait demandé à son homologue russe Vladimir Poutine de stopper la vente de missiles de croisière supersoniques P-800 Yakhont à la Syrie, qui pourraient sérieusement menacer la sécurité des navires de guerre israéliens en Méditerranée, un proche du président Medvedev a affirmé que la Russie comptait aller jusqu’au bout de cette vente. « Moscou a pour habitude te tenir ses engagements », a-t-il ainsi déclaré.
guyssen

Il me font rire ces israéliens,  » ne vendez pas d’armes à nos ennemis, ils pourraient se défendre  » LOL
Quelle bande de branquignole ces juifs extrémistes