Archive for the ‘Uncategorized’ Category

L’europe, 1000 ans de frontières mouvantes.

septembre 9, 2011

Notons que seules trois nations existent réellement sans discontinuer durant ce millénaire, la France, la Russie et ces enfoirés d’anglais.

Une seule a renoncé totalement à sa souveraineté, la France.Les anglais ont au moins gardé leur monnaie, la Russie, malgrè le drame du bolchévisme, existe toujours et libre.

Vive l’Europe des Nations

Food Inc

février 10, 2011

http://www.dailymotion.com/video/xdpy2y_food-inc-1_lifestyle

http://www.dailymotion.com/video/xdq03u_food-inc-2_lifestyle

http://www.dailymotion.com/video/xdq4hy_food-inc-4_lifestyle

Un petit doc assez bien fait, un mélange de  » le monde selon monsanto », de  » nos enfants nous accuseront  » et d’autres documentaires dans le genre. On apprend rien de véritablement nouveau mais c’est une bonne piqure de rappel, corruption au sommet de l’état, empoisonnement massif, mainmise des multinationales et établissement d’une dictature de l’oligarchie.
L’état de santé de la population américaine est déplorable, un enfant sur 3 né après 2000 aura des problème de diabète…

Une scène hallucinante m’a profondément marqué, tenez vous bien aux usa, il n’est pas inscrit sur les étiquettes lorsqu’un produit contient des ogm ou de la viande clonée, et lors d’un procès intenté par un collectif de consommateurs afin de signifier aux clients la présence d’ogm, la responsable des sociétés agro alimentaires a alors sortie son argument :
 » si on le dit, les gens n’acheteraient pas le produit  » !!!!!!!!!!
Voila ou on en est …. C’ est hallucinant comment un lien logique est inversé, sa réponse est cohérente dans sa démarche, vendre son produit mais c’est surtout totalement frauduleux , malsain et profondément illogique.
Un consommateur souhaite acheter un produit, il fonde son choix sur les informations qu’il a du produit, cela pour comparer avec la concurrence et établir un choix. En fait l’industrie agro-alimentaire change, ouvertement, la règle du jeu du commerce, le consommateur n’a plus le choix, il ne doit pas savoir ce qu’il consomme.
Le plus délirant dans la phrase de la responsable de l’industrie agro alimentaire est qu’elle reconnait le caractère négatif et néfaste de ses produits puisque la présence d’ogm ou de viande clonée empècherait l’achat par le consommateur. Cela simplement parceque le consommateur a un déficit d’information sur le produit et il est normal de ne pas manger aveuglement quoique ce soit.

WikiLeaks : les réserves saoudiennes de pétrole peut-être surévaluées

février 9, 2011

Les réserves de pétrole de l’Arabie saoudite, en raison d’estimations surévaluées, pourraient s’avérer insuffisantes pour éviter à terme l’envolée des cours du baril, selon des documents diplomatiques révélés par le site WikiLeaks et publiés mercredi par le quotidien The Guardian.
Selon un de ces télégrammes diplomatiques américains, daté de décembre 2007, Sadad al-Husseini, ancien responsable de l’exploration de la compagnie nationale saoudienne Aramco, a indiqué à des diplomates en poste à Ryad que l’Arabie saoudite avait exagéré le niveau de ses réserves.
Alors qu’Aramco aurait annoncé détenir des réserves totales de 716 milliards de barils, M. al-Husseini avait « réfuté cette analyse », estimant ces chiffres « surévalués de 300 milliards de barils », les réserves réelles étant donc de 40% inférieures, selon le câble diplomatique.
Interrogé par l’agence Dow Jones Newswires, Sadad al-Husseini a cependant affirmé mercredi avoir été mal cité par les diplomates américains, affirmant « n’avoir aucun doute sur l’exactitude des chiffres officiels publiés par Aramco ».
L’Arabie saoudite possède des réserves prouvées de pétrole de 265 milliards de barils, selon l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), ce qui les place parmi les premières de la planète.
Le chiffre de 716 milliards de barils évoqué dans le câble américain correspond « au total du pétrole présent dans le sous-sol » saoudien, y compris les hydrocarbures non exploitables, a précisé à Dow Jones M. al-Husseini.
« Une fois que la moitié des réserves prouvées aura été exploitée, un fort recul de la production s’ensuivra, qu’aucun effort ne sera capable d’endiguer », avait également déclaré aux diplomates américains l’ancien responsable d’Aramco, pour qui ce tournant pourrait intervenir d’ici 2020, d’après les télégrammes cités par le Guardian.
« Il est possible que les Saoudiens n’aient pas des réserves aussi florissantes que ce qu’on estime parfois. Ensuite, le calendrier pour (accroître) la production n’est pas aussi librement modulable que ce qu’Aramco et les optimistes aimeraient faire croire », commentaient les diplomates.
« Nous nous demandons si les Saoudiens ont encore le pouvoir de faire descendre les cours mondiaux du brut sur une période prolongée » en augmentant rapidement leur production en cas d’envolée des prix, insistait un autre câble américain révélé par WikiLeaks, envoyé de Ryad en juin 2008.
Toujours selon les documents de WikiLeaks, M. al-Husseini avait par ailleurs estimé en 2007 qu’Aramco serait incapable d’atteindre en 2009 la capacité de production totale de 12,5 millions de barils par jour (mbj) qu’elle visait alors, manquant des infrastructures nécessaires, et qu’il lui faudrait dix ans pour atteindre ce niveau.
Or, selon l’Agence internationale de l’Energie (AIE), l’Arabie Saoudite atteignait cependant en décembre 2010 une capacité de production totale de 12,10 mbj.
afp

Plus de 60% du pétrole extrait par l’Arabie Saoudite, premier producteur mondial provient d’un seul gisement, celui de ghawar et ce champ est bientot à sec…
Lisez cet article sur Ghawar.

Une fois de plus wikileaks enfonce des portes ouvertes, tout le monde sait que le pétrole conventionnel a passé son pic de production, pour les pétroles non conventionnels je n’en sais rien, il semblerait qu’il y en ait pour quelques années de plus. Par exemple on nous dit que le Brésil a découvert un des plus grand gisement au monde de pétrole conventionnel, en haute profondeur, estimation 30 milliards de barils, c’est à dire une année de consommation mondiale…. Et c’est une des plus grande découverte de ces dernieres decennies…
Pour comprendre la réalité sur le monde du pétrole, ses mensonges genre les faux choc pétroliers, les mises au point sur la consommation énorme de pétrole pour les nouvelles technologies, lisez la  » face cachée du pétrole  » ce livre est une mine d’or.
Il y a toujours la théorie du pétrole abiotique mais ça c’est une autre histoire.
Il y a un deni energétique, c’est à dire une distorsion technologique entre les possibilités techniques de nouveaux systèmes energetiques et la pauvreté technologique dans laquelle nous baignons, rendez vous compte que depuis l’invention de la machine à vapeur, il n’y a eu aucune rupture technologique dans la manière de créer de l’énergie, faire chauffer de l »eau qui fait tourner une turbine, c’est aujourd’hui encore le cas d’une centrale nucléaire.
Ma théorie c’est que les systèmes de propulsions novateurs ne sont pas proposés parcequ’ils équiperont les faux vaisseaux spatiaux lors de la fausse attaque extra terrestre, en plus bien entendu et avant tout afin de maintenir une structure géostratégique instable mais utile aux grandes puissances et une organisation sociale qui pérénise une variante de l’esclavagisme en érigeant le travail et l’utilisation de ressources energétiques chères comme modèle économique exclusif.
Ils en sont à raser des montagnes entières, sur des dizaines de kilomètres pour obtenir du charbon comme dans Appalaches,

idem pour les sables bitumeux au canada.

Et maintenant il y a les gaz de schistes avec des forages tous les 200 mètres sur des kilomètres avec injection de tonnes d’eau de de produits chimiques.

Voila un doc en 7 parties, Danger gaz de schistes

Sinon, sur le peak oil, un rapport de l’armée allemande sur les dangers structuraux liés à une rarefaction du
pétrole :

‘Peak Oil’ : rapport cinglant de l’armée allemande révélé par Der Spiegel
Une étude de la Bundeswehr évoque une menace pour la pérennité de la démocratie et de l’économique mondiale ! Mise en garde terrible, qui vient après celles du Pentagone et du département de l’énergie à Washington, de la Lloyd’s et de Chatham House à Londres…
Des analystes de l’armée allemande décrivent les conséquences dévastatrices d’un choc pétrolier permanent induit par un déclin des sources principales d’or noir, déclin dont ils jugent l’imminence plausible, selon un rapport révélé par le site de l’hebdomadaire allemand Der Spiegel le 31 août (version en anglais).
Le département d’analyse du futur, une division du centre pour la transformation de la Bundeswehr, avertit qu’il existe « une certaine probabilité pour que le Peak Oil se produise aux alentours de l’année 2010, et qu’il ait des conséquences sur la sécurité dans un délai de 15 à 30 ans ».

[L’expression ‘peak oil’, ou ‘pic pétrolier‘ désigne le moment historique incertain (et cependant proche, dirait-on) à partir duquel les extractions de pétrole deviendraient incapables de satisfaire entièrement la demande mondiale, faute de réserves suffisantes de pétrole conventionnel encore exploitables.]

[Après les départements de la défense et de l’énergie américains, après la Lloyd’s et Chatham House en Grande-Bretagne, l’armée allemande vient s’ajouter à la liste des institutions majeures qui ont manifesté en 2010 leur inquiétude à l’égard d’une possible imminence du peak oil. D’après Washington, des bouleversements radicaux pourraient intervenir très rapidement. Selon les documents du département de l’énergie et du Pentagone mis au jour sur ce blog, il est possible que dès 2015, il manque l’équivalent de la production de l’Arabie Saoudite pour faire face à la demande de l’économie mondiale.]

Le rapport de la Bundeswehr souligne à plusieurs reprises qu’une flambée du prix du brut provoquée par une insuffisance chronique des extractions mondiales aurait des conséquences gigantesques sur l’économie et la politique. « A moyen terme, le système économique global et chaque économie de marché nationale pourraient s’effondrer », écrivent les analystes. « Des pénuries de biens vitaux », notamment de nourriture, pourraient apparaître, ajoutent-ils. Le pétrole intervient directement ou indirectement dans la production « de 95 % des biens industriels », rappelle Der Spiegel.
D’après les chercheurs militaires allemands, dirigés par le lieutenant-colonel Thomas Will, une « alternative envisageable » à une telle « défaillance partielle ou complète des marchés » serait la mise en place « d’une politique de rationnement ».

Der Spiegel note que l’étude de la Bundeswehr « s’inquiète pour la survie de la démocratie elle-même ». L’hebdomadaire allemand de référence analyse, en citant le rapport :
« Des parties de la population pourraient percevoir le bouleversement déclenché par le peak oil “comme une crise systémique générale”. Cela créerait “de la place pour des alternatives idéologiques et extrémistes aux formes existantes de gouvernement”. Un fractionnement de la population affectée est jugé probable et pourrait conduire “dans des cas extrêmes à des conflits ouverts”. »
Les auteurs du rapport estiment que « les Etats qui dépendent des importations de pétrole » seront obligés « de montrer plus de pragmatisme à l’égard des pays producteurs ». Par exemple, l’Allemagne pourrait devoir assouplir son attitude à l’égard de la Russie, et être au contraire plus exigeante vis-à-vis d’Israël, afin de ménager les pays pétroliers arabes.
Ni le ministère de la défense allemand, ni le lieutenant-colonel Will n’ont souhaité répondre aux questions du Spiegel, précise l’hebdomadaire.

[La révélation de ce rapport de la Bundeswehr pourrait marquer un tournant majeur dans l’évolution du débat sur le peak oil, qui passe toujours sous le radar de l’opinion publique.
Le problème est pourtant posé depuis 1998 par quelques hommes du sérail, tels que l’Irlandais Colin Campbell et le Français Jean Laherrère, des ingénieurs et géologues pétroliers de très haute réputation. Cependant jusqu’à aujourd’hui, aucune source institutionnelle suffisamment proéminente n’a osé en assumer ouvertement les implications vertigineuses.
L’évolution des diagnostics affichés (ou dissimulés, en l’occurrence) par l’Agence internationale de l’énergie est, hélas, éclairante.
L’enjeu, c’est la capacité de nos institutions à faire face à un problème plus grand qu’elles et plus fort que nos moyens techniques : en un mot, tellurique.]
http://petrole.blog.lemonde.fr.

À qui va profiter la rarefaction du pétrole, une situation de crise mondiale nécessitera une réponse mondiale…

Nourriture empoisonnée

février 1, 2011

Ho, elle est pas trop conne la  » chercheuse  » :  » une trace finalement de quelque chose, vous en avez dans tout, ça ne veut pas dire que ce soit dangeureux  » !!

J’aimerai bien voir ce qu’elle mange et ce qu’elle donne à manger à ses enfants …

Une trace, plus une trace plus des traces, à la fin on arrive à des concentrations démoniaques.
On vient d’apprendre qu’il y a du bisphenol A dans les tickets de caisses ….
Un mongolien ne m’a pas cru lorsque je lui ai dit que l’espérance de vie aux USA avait baissé cette année, j’ai du lui montrer l’article du nouvel obs

Souvenir, super documentaire de France 3 sur l’empoisonnement criminel de l’eau avec de l’aluminium ( pour que l’eau soit belle !!! )

 » Quantités infinitésimales déposées jours après jours  » et oui, la connasse de chercheuse qui ose dire que des traces ce n’est pas grave merite un bonne gifle, mieux qu’elle se retrouve avec alzheimer.

Dans 20 ans, on va se retrouver avec une épidémie de maladies liée à l’exposition quotidienne de tous ces produits chimiques, ceux qui sont nés après 1970 n’ont été nourris qu’avec des produits de supermarchés contaminés, déja bébé, ils ont tété du bisphénol A !
Bien entendu les lois autorisant l’euthanasie auront été votées, d’abord passive et volontaire mais j’ai peur qu’ à terme ce soit l’état ou des sociétés privées qui décident de tuer les malades pour diverses considérations économiques ou sociales.

Il y a tellement de preuve d’un empoisonnement structurel et massif qu’il est necessaire de tout faire pour produire sa propre nourriture, se renseigner sur la qualité de l’eau du robinet et faire globalement attention sur ces achats et normalement il faudrait mettre sur le devant de la scène médatique et de manière tragique ce problème essentiel de santé publique. Si un responsable d’une société qui nous empoisonne est assassiné, ou un responsable d’une agence de santé publique qui a autorisé moyennant corruption un médicament dangereux, que dirait les gens ?

Qui a t il de plus grave qu’empoisonner massivement sa population ?

Pour ceux qui ne l’ont pas vu :
Nous enfants nous accuseront :

http://www.dailymotion.com/video/xbz4y8_nos-enfants-nous-accuseront-01_news

http://www.dailymotion.com/video/xbzas4_nos-enfants-nous-accuseront-part-2_news

http://www.dailymotion.com/video/xbznal_nos-enfants-nous-accuseront-part-3_news

http://www.dailymotion.com/video/xbzqmi_nos-enfants-nous-accuseront-part-4_news

http://www.dailymotion.com/video/xbzuq7_nos-enfants-nous-accuseront-part-5_news

L’occidental est apathique, lache et depressif.
C’est très grave.

Hologramme géant au Japon, imaginez ce que l’armée US doit être capable…

janvier 25, 2011

C’est assez bluffant

à la télé :

Les vaisseaux spatiaux seront magnifiques le jour ou la fausse invasion extra terrestre aura lieu !!
Un ami m’a dit quelque chose d’interessant, je lui demandais quand est ce que le film  » 2012 the war of soul  » allait finalement sortir, il était prévu en 2009, il m’a répondu que le sujet était trop proche de la réalité et qu’il ne sortira probablement pas ! L’histoire se passe le 21 decembre 2012 avec une invasion belliqueuse des extra terrestres !!

La Russie créera des modules spatiaux à moteur nucléaire. Un tchernobyl dans le ciel, c’est super…

décembre 15, 2010


La Russie créera des modules spatiaux à moteur nucléaire (RKK Energuia)

La Russie envisage de lancer en 2011 la création de modules spatiaux dotés de moteurs-fusées nucléaires d’une puissance de 150 à 500 kW, a annoncé mardi la société de construction spatiale russe RKK Energuia.
« Nous proposons de créer des modules spatiaux standards dotés de moteurs-fusées nucléaires d’une puissance de 150 à 500 kW, compte tenu des études scientifiques déjà réalisées par RKK Energuia pendant les années 1980 en vue de créer des moteurs nucléaires pour la remorque orbitale Hercules. Les premiers tirs de tels modules peuvent être effectués dès 2020, si on lance les travaux de conception en 2011 », lit-on dans un rapport du directeur de RKK Energuia Vitali Lopota.
Le futur moteur-fusée nucléaire sera constitué par un réacteur à neutrons rapides. Cette réaction de fusion recourra au lithium comme caloporteur et le niobium comme matériau de structure. Sa durée de vie sera de 5 à 7 ans, ensuite elle sera portée à 10 ou 15 ans, selon le document.
L’utilisation des moteurs-fusées nucléaires d’au moins 500 KW permettra de diviser par trois ou six le nombre des tirs de lanceurs. Le coût de mise en orbite des charges utiles sera divisé par deux.
Les nouveaux modules spatiaux serviront de base pour les satellites de télédétection et d’alerte aux catastrophes naturelles et techniques, des satellites de télécommunication modernes, ainsi que des systèmes de protection contre la menace des astéroïdes. Ces modules peuvent également être utilisés pour créer des vaisseaux de transport qui décolleront vers la Lune et de Mars.
http://fr.rian.ru

C’est franchement déroutant d’entendre un truc comme ça, mais quand est ce que l’énergie nucléaire sous cette forme sera abandonnée, des déchets qui irradient pendant des millénaires il faut vraiment n’avoir aucun sens des responsabilités pour user de cette énergie.
Ces russes parfois ils sont bien à la masse.

L’espérance de vie diminue aux Etats-Unis…. Et oui, on nous tue à petit feu.

décembre 15, 2010

Les Américains nés en 2008 vivront 77,8 ans en moyenne, en recul d’un mois. C’est une rupture avec des décennies de hausse continue.

Non, l’espérance de vie n’augmente pas de façon continue dans les pays occidentaux: aux Etats-Unis, pour la première fois depuis des décennies, l’espérance de vie à la naissance a diminué, selon une étude parue jeudi 9 décembre.

L’espérance de vie d’un Américain né en 2008 est de 77,8 ans en moyenne, soit un mois de moins que pour les personnes nées en 2007. Et sans discrimination sexuelle: « l’espérance de vie pour les hommes comme pour les femmes a décru d’un dixième d’année », soit 36,5 jours, affirme une étude des National Vital Statistics Reports qui dépendent des Centres de contrôle des maladies (CDC).

De 1976 à 2008, l’espérance de vie des Américains a « généralement été en augmentation », note le rapport.

En 2008, l’espérance de vie moyenne pour un homme aux Etats-Unis est donc passée de 75,4 ans à 75,3 ans et pour les femmes de 80,4 ans à 80,3 ans.

Les noirs vivent moins longtemps

Les hommes noirs, qui généralement ont presque cinq ans d’écart d’espérance de vie en leur défaveur avec les blancs, ont atteint en 2008 un record, améliorant leur longévité de quelque deux mois à 70,2 ans contre 70 ans en 2007.

Par Etat, c’est à Hawaii que l’on peut espérer vivre le plus longtemps tandis que c’est en Virginie Occidentale (est), également un des Etats au plus fort taux d’obésité, que le taux de mortalité est le plus fort.

Au rang des quinze premières causes de mortalité figurent en tête les maladies du coeur, les tumeurs cancéreuses, les maladies respiratoires et les accidents cardio-vasculaires. La maladie d’Alzheimer arrive en 6e position, suivie par les diabètes au 7e rang et les suicides au 11e.
http://tempsreel.nouvelobs.com

Hello tout le monde, désolé pour l’interruption du blog, ce n’était pas prévu et tout va très bien.
Merci pour vos commentaires et encore désolé si certains ont eu peur.

Bon, incroyablement significatif cette baisse de l’espérance de vie, la preuve par A+B que l’on nous empoisonne à grande échelle et que l’état ne se soucie absolument pas de la santé de ces citoyens.
Ce serait bien d’avoir le détail par catégories socio professionnelles ou de revenues, histoire de bien se rendre compte du sort peu enviable des pauvres esclavagisés, ceux qui travaillent pour avoir assez d’argent pour pouvoir aller travailler.
En europe ça va être la même histoire, les états sont en faillite et les couvertures maladies vont etre démantelées, sans parler des effets des plastiques, de l’aluminium dans l’eau, de l’aluminium et le baryum des chemtrails, de la nourriture empoisonnée, des radiations nucléaires et j’en passe.

Si vous savez qu’on vous tue, pourquoi avoir peur de mourrir en se battant ?

Le sud-coréen Daewoo Electronics passe sous pavillon iranien

novembre 15, 2010

Le groupe iranien Entekhab Industrial a pris le contrôle du groupe sud-coréen Daewoo Electronics pour 518 millions de dollars, selon une information de la presse iranienne confirmée dimanche à l’AFP par une source diplomatique à Téhéran.
Entekhab Industrial a « acheté Daewoo Electronics pour 518 millions de dollars », a indiqué dimanche le quotidien réformateur Shargh, précisant que ce groupe iranien était en concurrence avec le suédois Electrolux pour reprendre Daewoo Electronics, en difficulté depuis de nombreuses années.
Une source diplomatique a confirmé à l’AFP que « le contrat final a été signé il y a quelques jours, et le rachat par Entekhab est effectif ».
Entekhab Industrial, entreprise privée de taille moyenne, est basée à Ispahan (centre de l’Iran). Elle produit des appareils électroménagers comme réfrigérateurs, machines à laver, fours à micro-onde ou téléviseurs.
Daewoo Electronics, qui produit le même type d’équipements, est issu de l’éclatement en 1999 du conglomérat sud-coréen géant Daewoo, regroupant également des chantiers navals et un constructeur automobile.
Daewoo Electronics était depuis cette date sous le contrôle (à 97,5%) d’un consortium de ses banques créditrices. Un responsable de ce consortium a précisé à l’agence sud-coréenne Yonhap que la vente d’une « participation majoritaire » à Entekhab avait été signée le 8 novembre. L’opération sera effective après le règlement, dans les trois mois, du montant de la transaction qu’il a évaluée à 577,7 milliards de wons (511 millions de dollars).
Cette opération intervient alors que l’Iran est sous le coup de sévères sanctions économiques internationales pour son programme nucléaire controversé. Ces sanctions, doublées d’une forte pression américaine, ont entraîné depuis l’été le retrait d’Iran de sociétés comme le constructeur automobile Kia, ou la fermeture de la banque iranienne Mellat à Séoul, affectant les activité des quelque 2.000 entreprises sud-coréennes commerçant avec l’Iran.
Séoul a également imposé des restrictions aux investissements dans le secteur pétrolier et gazier iranien, ainsi que sur la réassurance des transactions entre les deux pays estimées à 9,7 milliards de dollars en 2009.
http://www.lesechos.fr

Sans les sanctions, l’Iran serait un acteur économique important, sa position stratégique acheverait d’en faire un maillon indispensable du commerce mondial.

Deux bulles géantes au coeur de notre galaxie intriguent les astrophysiciens

novembre 15, 2010

– La découverte de deux bulles géantes mystérieuses liées l’une à l’autre et émettant de puissants rayonnements gamma au coeur de notre galaxie, la Voie Lactée, intrigue les astrophysiciens, qui supposent qu’elles seraient des résidus de l’éruption d’un énorme trou noir.

Cette structure s’étend sur 50.000 années-lumières (une année lumière équivaut à 9.460 milliards de km) et daterait de plusieurs millions d’années.

« Ce que nous voyons, ce sont deux bulles émettant des rayons gamma s’étendant sur 25.000 années-lumière respectivement au sud et au nord du centre de la Voie Lactée et nous ne comprenons pas totalement leur nature ou leur origine », explique Doug Finkbeiner, un astronome du centre d’astrophysique de l’Université Harvard à Cambridge (Massachusetts).

Il a été le premier à détecter cette structure, qui s’étend sur plus de la moitié du ciel visible, de la constellation de la Vierge à celle de la Grue.

Outre Doug Finkbeiner, Meng Su et Tracy Slatyer de l’Université Harvard ont également contribué à cette découverte réalisée en analysant des données accessibles au public provenant du télescope Fermi à champ large (LAT) lancé en juin 2008 par la Nasa, l’agence spatiale américaine.

Ce télescope spatial, fruit d’une collaboration internationale, est le plus sensible aux émissions de rayons gamma grâce à un détecteur à très haute définition et balaie le ciel entièrement toutes les trois heures.

Les rayons gamma sont les rayonnements lumineux ou électromagnétiques dotés de la plus haute énergie.

D’autres astrophysiciens qui étudient ces rayonnements n’avaient pas détecté ces bulles, en partie à cause de l’abondance de ces émissions qui se produisent partout dans le ciel et créent une sorte de brume interstellaire.

Ce phénomène se produit quand les particules, se déplaçant à une vitesse proche de celle de la lumière, inter-agissent avec la lumière et les gaz interstellaires dans la Voie Lactée.

L’équipe de chercheurs auteurs de la découverte a fini par détecter les deux bulles en affinant constamment leurs modèles, un processus qui a permis d’éliminer les autres émissions diffuses de rayonnements gamma.

Les astrophysiciens continuent à analyser ce phénomène pour tenter de mieux comprendre comment cette structure jamais vue auparavant s’est formée.

Les bulles émettent des rayonnements gamma beaucoup plus puissants que ceux détectés ailleurs dans la Voie Lactée, précisent les chercheurs.

Ils notent aussi que ces deux bulles ont des bords bien définis.

Parmi les hypothèses avancées, les astrophysiciens citent des jets de particules provenant du trou noir très massif au coeur de la galaxie.

Dans un grand nombre d’autres galaxies, de tels jets sont formés par de la matière tombant vers le centre du trou noir, objet massif dont le champ gravitationnel est si intense que rien, même pas la lumière, ne peut s’en échapper.

Bien que rien n’indique que le trou noir au centre de la Voie Lactée soit la source de tels jets de particules, ils auraient pu exister il y a plusieurs millions d’années.

Ces bulles pourraient aussi s’être formées avec des gaz provenant d’explosions ayant résulté de la naissance d’étoiles, ou de groupes stellaires au centre de notre galaxie, avance l’astrophysicien David Spergel de l’Université Princeton (New Jersey, est).

« Dans d’autres galaxies, nous observons que la formation d’étoiles peut créer d’énormes flux de gaz », note-t-il.

Mais « quelle que soit la source d’énergie derrière ces gigantesque bulles, ce phénomène est lié à un grand nombre de questions fondamentales en astrophysique », selon lui.
http://qc.news.yahoo.com um um

Vous vous rendez compte qu’on est bloqué sur notre petite planète alors que l’Univers nous attend, c’est triste qu’on ne sache pas faire de long voyage spatiaux , aller de galaxie en galaxie, voila notre destin, si les tarés de la secte ne font pas exploser la terre avant…
Nous devons nous rendre sur d’autres planètes, il est la notre avenir.

Le fusil qui fait mouche à tous les coups

octobre 15, 2010

En octobre 2007, et pour 2 millions de dollars, la Darpa (Defense Advanced Research Projects Agency), l’agence de recherche du Pentagone, a confié à Lockheed-Martin Missions Systems & Sensors (MS2) le soin de développer le système « One Shot », lequel doit permettre à un tireur d’élite d’atteindre sa cible à tous les coups.

« Les vents de 5 à 10 miles par heure réduisent de manière significative la chance pour un sniper de toucher sa cible, ce qui demande une seconde tentative, ce qui augmente la probabilité qu’il se fasse repérer » expliquait, à l’époque, Ron Rex, le responsable du programme chez Lockheed-Martin.

Aussi, les ingénieurs du groupe américain ont mis au point un système capable de mesurer la vitesse des vents de travers, la distance de la cible, la température ambiante, la pression, l’humidité et la position du tireur. En fonction de ces paramètres, cet équipement calculera la trajectoire de la balle et donnera au sniper le meilleur angle de tir possible pour toucher des cibles situées à plus d’un kilomètre.

Seulement, le système « One Shot » est encore trop lourd et encombrant pour être opérationnel, même si les premiers prototypes ont permis à des tireurs de faire mouche à plus de 1.100 mètres avec un vent de 30 km/h.

Aussi, la semaine passée, la Darpa a conclu un nouveau contrat, d’un montant de 6,9 millions de dollars, avec Lockheed-Martin afin de passer à la seconde phase du programme. Il s’agit à présent de rendre cet équipement plus fonctionnel, d’y intégrer un système de localisation GPS et de le faire fonctionner de jour comme de nuit.

D’ici à 2011, Lockheed-Martin doit livrer 15 prototypes de ce système. Le contrat passé avec la Darpa prévoit une option d’achat de 100 exemplaires supplémentaires.
http://www.opex360.com/

Imaginez quand ce genre de technologie sera placée sur des robots tueurs, un fusil qui fait mouche à tous les coups.
À plus de 1000 mètres et avec du vent et bientot de nuit.
Dans 10 ans, les drones voleront au dessus des villes (la dernière saison de 24 h le montre bien) et les
 » terroristes  » ou les bandits se feront dégommer comme aujourd’hui au Pakistan.

Le courage ne paye pas. Alors soyez courageux, n’ayez pas peur.

octobre 14, 2010

J’ai acheté ce bouquin il y a un peu plus de deux semaines, je n’ai pas encore commencé à le lire (déja 3 en cours), mais le titre m’a fortement interpellé.
Je partage totalement cette idée comme quoi le courage est une valeur qui a totalement disparu, mieux, c’est le management qui utilise ce concept, en effet la dernière une du magazine challenge ou que sais-je était : le courage au travail !! LOL j’ai beaucoup rigolé !!!

Bref, dans cette époque de soumission totale, apprenez à être courageux, n’ayez pas peur, ne soyez pas égoiste.
Le sacrifice de sa personne pour des intérets superieurs est quelque chose très noble.
Renseignez vous sur Hans et Sophie Scholl, deux étudiants allemands qui ont distribué des tracts contre adolf hitler et le nazisme après la défaite de Stalingrad.
Ils se sont fait attraper et ont été décapités, pourtant leur action a été extrèmement noble et ils ont eu raison de prendre un tel risque.

Francis Hallé : « Les arbres peuvent être immortels, et ça fait peur. »

octobre 11, 2010

LE MONDE BOUGE – Selon le botaniste Francis Hallé, les plantes ne “végètent” pas, elles sont même plus évoluées que nous. Les connaître et les comprendre est fondamental pour arrêter le massacre des dernières forêts primaires.


Francis Hallé – Photo : Jérome Bonnet pour Télérama
Assurément, il y a du Jules Verne chez ce botaniste-là. Parce qu’il avait l’intuition que « tout se passe là-haut », Francis Hallé a exploré la canopée tropicale – étage supérieur de la forêt – sur une étrange plate-forme gonflable, le Radeau des cimes. Une aventure humaine et scientifique hors norme qui a bouleversé notre connaissance du genre végétal, et qui continue, depuis, son bonhomme de chemin (à voir ci-dessous). C’est peu dire que Francis Hallé aime les plantes, et les arbres en particulier. Ce scientifique de renommée internationale, découvreur de « l’architecture botanique », leur a consacré toute sa vie et contribué à renouveler notre regard sur elles et leur « radicale altérité ». Comprendre le règne végétal, dit-il, exige « une révolution intellectuelle ». C’est, aujourd’hui plus que jamais, une urgence alors que les dernières forêts primaires, sommet de la biodiversité et berceau de l’humanité, sont en train de disparaître dans l’indifférence quasi générale. Nous l’avons rencontré chez lui, à Montpellier, à l’occasion de la sortie d’Aux origines des plantes, ouvrage collectif qu’il a codirigé pendant près de trois ans, et magistral hymne à la magie végétale.

Où en est-on de la connaissance des plantes ?
Nous les comprenons encore très mal ! Quand nous les étudions, c’est toujours à partir de modèles humains et animaux. Nous restons indécrottablement zoocentrés. D’ailleurs, la formation des biologistes se fait toujours sur l’homme et l’animal. Résultat, nous passons souvent à côté de la réalité végétale, d’autant qu’il y a beaucoup plus de travaux sur les animaux que sur les plantes. Je trouve cela injuste. Le Muséum de Paris ouvre une Grande Galerie de l’évolution, et il oublie les plantes. Un ponte américain, Russell Mittermeier, publie une somme intitulée Megadiversity, et il y parle à 98 % d’animaux, tous très bien identifiés. Mais les plantes ? Il en cite une poignée, dont la moitié ne porte pas de nom, un arbre du Mexique, une plante du Paraná au Brésil… De même, on a une Société protectrice des animaux mais on n’a jamais entendu parler d’une SPP, une Société protectrice des plantes. D’ailleurs des expressions comme « c’est un légume », « se planter » disent bien notre mépris.

Reconnaissez qu’il est plus difficile de s’identifier à un géranium qu’à un animal…
Effectivement. Et pourtant, elles ont beaucoup à nous apprendre. Sait-on qu’elles sont plus évoluées que nous ? L’être humain, qui se croit au sommet de l’évolution, compte 26 000 gènes dans son ADN. On a découvert que le génome du riz en détient 50 000. Le double ! Ça a été un choc pour les biologistes, qui pensaient que plus un organisme était évolué, plus il comptait de gènes. Fallait-il tout revoir ? « Pas du tout », nous a répondu le généticien Axel Kahn, « le riz est plus évolué que l’homme : essayez donc de passer l’hiver le pied dans l’eau froide, à vous nourrir exclusivement de lumière, de soleil et de gaz carbonique. Vous n’y arriverez pas, car votre équipement génétique est insuffisant ». En réalité, les règnes animal et végétal ne sont pas en compétition. Mais nous sommes partis dans deux directions différentes, et la plante est allée plus loin que nous.

Comment cela ?
L’animal est mobile, la plante pas, et c’est un sacré changement de paradigme : les végétaux ont dû développer une astuce largement supérieure à la nôtre. Ils sont devenus des virtuoses de la biochimie. Pour communiquer. Pour se défendre. Prenons le haricot : quand il est attaqué par des pucerons, il émet des molécules volatiles destinées à un autre être vivant, un prédateur de pucerons. Voilà un insecticide parfait ! Pour se protéger des gazelles, un acacia, lui, change la composition chimique de ses feuilles en quelques secondes et les rend incroyablement astringentes. Plus fort encore, il émet des molécules d’éthylène pour prévenir ses voisins des attaques de gazelles. Enfin, des chercheurs de l’Institut national de recherche d’Amazonie (INPA) viennent de montrer que les molécules volatiles, émises par les arbres tropicaux, servent en fait de germes pour la condensation de la vapeur d’eau sous forme de gouttes de pluie. Autrement dit, les arbres sont capables de déclencher une pluie au-dessus d’eux parce qu’ils en ont besoin !

“On ne peut pas parler d’intelligence
dans le règne végétal. Les plantes s’adaptent,
communiquent, se défendent,
mais il s’agit de phénomènes automatiques.”

Les arbres seraient donc intelligents ?
Non. On ne peut pas parler d’intelligence dans le règne végétal. Les plantes s’adaptent, communiquent, se défendent, mais il s’agit de phénomènes automatiques. Pour être « intelligent », il faut pouvoir hésiter, se tromper. La plante ne le fait pas.

Mais leur mode d’existence est extrêmement original…
Nous sommes face à une altérité totale. Et c’est précisément ce qui me touche tant. Ces plantes, si fondamentalement différentes, forment des poches de résistance à la volonté de contrôle de l’homme. Moi, ça me rassure, ça me permet de respirer. Mais l’altérité gêne. Je connais beaucoup de gens à qui cela fait peur de savoir, par exemple, que l’arbre est potentiellement immortel. L’homme et l’animal finissent tous par mourir, c’est inéluctable, alors l’idée que des végétaux puissent échapper à ce sort commun en effraie beaucoup…

Les plantes ne sont pas programmées génétiquement pour mourir ?
Non, leur fin est toujours due à des éléments externes : une inondation, un coup de froid, un bûcheron, un incendie… Mais si tout va bien, il n’y a aucune raison pour qu’elles disparaissent. Chez les animaux et les hommes, les gènes s’éteignent par un mécanisme biochimique – la méthylation – qui est à l’origine de la sénescence – le vieillissement. Certains arbres et plantes paraissent échapper à ce processus : avec leur « croissance rythmique » – stoppée en hiver –, ils réactivent leurs gènes « éteints » à compter du printemps, et luttent ainsi contre la sénescence. En outre, à partir d’un arbre originel mort depuis longtemps, des « clones » se forment grâce à des mécanismes de multiplication végétative au niveau du sol, ce qui leur donne une durée de vie illimitée. Il suffit d’aller dans la banlieue de Londres, au jardin botanique de Kew Garden, pour voir une collection d’arbres potentiellement immortels. Les chênes y vivent éloignés les uns des autres au milieu d’immenses pelouses. Leurs branches basses traînent par terre et s’enracinent pour donner de nouveaux arbres, qui à leur tour en donnent d’autres. Si les conditions restent bonnes, pourquoi voulez-vous que ça s’arrête ? Le plus vieil arbre que l’on ait identifié pour l’instant, le houx royal de Tasmanie, a 43 000 ans. Sa graine initiale aurait germé au Pléistocène, au moment de la coexistence entre Neandertal et l’homme moderne. Le premier arbre sorti de la graine est mort depuis longtemps, mais la plante, elle, ne meurt pas, plusieurs centaines de troncs se succèdent sur 1 200 mètres.

Peut-on dire qu’il s’agit du même arbre ?
Comprendre l’arbre suppose d’opérer une révolution intellectuelle. C’est un être à la fois unique et pluriel. L’homme possède un seul génome, stable. Chez l’arbre, on trouve de fortes différences génétiques selon les branches : chacune peut avoir son propre génome, ce qui conforte l’idée que l’arbre n’est pas un individu mais une colonie, un peu comme un récif de corail.

“L’arbre a cherché le carbone dans l’air,
l’a épuré et transformé en bois.
Couper un arbre, c’est comme
détruire une usine d’épuration.”

Vous parlez aussi des excréments des arbres !
Toute machine, avec une entrée d’énergie, produit des déchets. Les thermodynamiciens, les physiciens l’ont démontré. Mais où passent les excréments des arbres ? On a dit que c’était peut-être l’oxygène, ou les feuilles mortes. Or il semblerait que ce soit le tronc, et plus précisément la lignine, qui constitue l’essentiel du bois. Il s’agit d’un produit très toxique que l’arbre dépose sur des cellules qui sont en train de mourir et qui vont se transformer en vaisseaux – ceux-là mêmes qui vont permettre la montée de l’eau dans le tronc. On peut donc dire que l’arbre repose sur la colonne de ses excréments : cette lignine qui donne aux plantes leur caractère érigé, qui leur permet de lutter contre la pesanteur et de s’élever au-dessus des végétations concurrentes. C’est très astucieux. Et c’est bien dans le style des plantes de tirer parti de façon positive de quelque chose de négatif. On dit souvent que l’arbre vient du sol. Mais en réalité, il est né d’un stock de polluants, puisqu’il est constitué à 40 % de molécules à base de carbone (le reste est de l’eau). L’arbre a cherché le carbone dans l’air, l’a épuré et transformé en bois. Alors, couper un arbre, c’est comme détruire une usine d’épuration.

L’arbre est une ressource prodigieuse. En est-on suffisamment conscient ?
On pourrait l’utiliser bien plus encore ! Les plantes sont d’ailleurs faites pour être utilisées car, contrairement à l’animal, vous n’êtes pas obligé de les tuer pour vous en servir. Non seulement 80 % de nos médicaments proviennent des végétaux, mais je pense que les plantes, et les arbres en particulier, sont nos meilleurs alliés pour lutter contre le réchauffement climatique. Dans la mesure où celui-ci est dû au CO2, quoi de mieux que les plantes, qui ont précisément les moyens de fixer le carbone ? Si on replantait suffisamment d’arbres, on n’aurait plus de problème d’effet de serre. Il y a dans les tropiques d’énormes surfaces déforestées, où la culture ne marche pas, et qui offrent des terrains parfaits pour replanter des arbres.


Francis Hallé – Photo : Jérome Bonnet pour Télérama
En 2003, vous aviez alerté sur la disparition des forêts primaires. Où en est-on aujourd’hui ?
C’est pire. En 2003, il leur restait dix ans avant de disparaître. Deux éléments se sont surajoutés depuis. Le développement économique de la Chine tout d’abord. Les Chinois ont un grand besoin de bois, et comme ils ont rasé leurs propres forêts depuis longtemps, ils vont chercher leurs ressources ailleurs : en Afrique, en Amérique du Sud, et surtout dans le Sud-Est asiatique – le Cambodge est soumis à une déforestation effrénée. Et puis il y a les agrocarburants. De nombreux pays n’hésitent plus à couper leur forêt, jugée insuffisamment productive, pour la remplacer par des cultures pour agrocarburants. Pourquoi ? Pour faire le plein dans nos bagnoles. C’est terrifiant. Si on n’a plus assez d’essence, il faut réduire notre consommation, et non pas piller les pays tropicaux, qui ont toujours été nos victimes. Tout cela, nous le savons bien. Mais nous, et surtout nos hommes politiques qui auraient le pouvoir d’agir, ne faisons rien.

Pourquoi ?
La France est un acteur majeur du commerce du bois et participe à la déforestation, notamment en Afrique, en soutenant de grosses entreprises comme Bolloré, Leroy, Rougier, Pallisco… Elles bénéficient de l’aide publique au développement, mais aussi des services scientifiques de l’Etat. Le Cirad-Forêt (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) sert de support technique aux entreprises de déforestation. Quand elles tombent sur une nouvelle espèce d’arbre avec un bois qui leur paraît intéressant, c’est le Cirad-Forêt qui essaie de lui trouver une application. Cela fait longtemps que nos politiciens, de droite comme de gauche, tirent parti de cette déforestation. Il suffit de penser aux réseaux Pasqua, Mitterrand, Chirac, à ce qu’on appelle la Françafrique, et qui a permis aux chefs d’Etat africains de financer les campagnes électorales en France. Et ceux qui ne sont pas mouillés n’ont de toute façon jamais été formés à l’écologie, pourquoi changeraient-ils de politique ?

“C’est dans les forêts équatoriales qu’on trouve
le maximum d’espèces dans un volume donné,
beaucoup plus que dans le milieu marin.
C’est donc une formidable perte.”

C’est pourtant un enjeu essentiel pour l’humanité ?
Les forêts équatoriales représentent le sommet de la biodiversité. On y trouve le maximum d’espèces dans un volume donné, beaucoup plus que dans le milieu marin. C’est donc une formidable perte. Notre espèce y est née, et on y trouve encore nos plus proches cousins, les grands primates. Et n’oublions pas que cette disparition se double d’un génocide car il y a des hommes qui vivent là, sans détruire quoi que ce soit. Un génocide institutionnalisé pour la recherche du profit : qu’est-ce que ce monde-là ? Le cas de la Guyane me touche de près. On y détruit la forêt pour chercher de l’or, en utilisant du mercure qui pollue les rivières et pourrait avoir une influence dramatique sur les populations amérindiennes. Quand Hernán Cortés est arrivé à Mexico, que cherchait-il ? De l’or, et il avait le plus profond mépris pour les Indiens. A-t-on fait le moindre progrès depuis ?

Considérez-vous le combat comme perdu ?
J’ai passé beaucoup de temps à tenter de défendre la forêt primaire, et je n’ai rien obtenu. Mais sur le plan éthique, se battre a une valeur. Je me considère comme extrêmement privilégié : grâce à l’expérience du Radeau des cimes, j’ai vu ces merveilles et j’aurais voulu que mes contemporains puissent en profiter. Le sous-bois de ces forêts, ce qu’on voit à hauteur d’homme, ne présente pas grand intérêt. En revanche, ces canopées sont d’une beauté spectaculaire, impossible à décrire. Une fois que vous avez vu ces couronnes d’arbres en fleurs, ces animaux extraordinaires et de toutes tailles, que vous avez entendu le concert de la faune canopéenne à la tombée du jour, au milieu des lucioles, vous ne pouvez plus y toucher. Par ailleurs, c’est une immense réserve en molécules biochimiques, un trésor planétaire qui offre des perspectives formidables pour la recherche pharmaceutique. Un jour, on aura besoin de ces molécules et on se dira : c’est bête, on les avait sous la main et on n’en a pas tiré parti.
telerama.fr merci vlad

Je pense que c’est lorsque les hommes vénèrent les animaux et les plantes qu’ils sont le plus en phase avec l’idée que je me fais de l’être humain.
Pauvre de nous on en est loin.
Gloire à la Nature.

Khaled Mesh’al énonce la nouvelle orientation politique du Hamas. Lisez les 3 parties, vous verrez il n’y a rien de terroriste dans leur posture, le Hamas est une Résistance.

octobre 8, 2010

Cet entretien est le plus récent donné par Khaled Mesh’al qui, depuis 1996, est le chef du Bureau politique du Mouvement de Résistance Islamique (Hamas). Après l’assassinat du dirigeant Hamas Abdul ‘Aziz Rantisi en 2004, Mesh’al dirige l’ensemble du mouvement.
Dans cet entretien avec le journal jordanien Al-Sabeel en juillet 2010, Mesh’al énonce l’orientation politique du Hamas sur nombre de questions essentielles : les négociations avec Israël, les relations internationales, les Juifs, les Chrétiens, les femmes, entre autres. Cet entretien – qui a duré plusieurs heures – a été reçu comme un texte important dans le monde arabe et comme un indicateur clair de la politique que le Hamas entend poursuivre, en particulier envers Israël

C’est un document important qui exprime, avec leurs propres mots, les perspectives des dirigeants du Hamas, et il doit être lu par tous les observateurs du Moyen-Orient, et tous les décideurs politiques pour qui cette partie du monde compte. Le Centre Afro-Moyen Orient (Afro-Middle East Centre – AMEC) l’a traduit en anglais pour le rendre accessible à une audience plus large, et permettre une compréhension plus grande – en particulier dans le monde anglophone – des perspectives politiques d’un mouvement qui est devenu l’un des acteurs les plus importants dans le Moyen Orient actuel.

SUR LES NEGOCIATIONS

Refusez-vous, par principe, les négociations avec l’ennemi ? Si des négociations ne peuvent être conduites avec l’ennemi, sont-elles possibles avec un ami ? Le Hamas refuse-t-il le principe de négociations purement et simplement, ou rejetez-vous leurs formes, leur déroulement et leurs résultats ?

C’est à coup sûr une question épineuse et sensible, et beaucoup de gens préfèrent éviter toute discussion à ce sujet et ont tendance à ne prendre aucune position claire de peur de réactions négatives ou d’interprétations erronées. Le caractère sensible et crucial de cette question est aggravé par le souvenir sombre des expériences amères des négociations palestino-israéliennes et arabo-israéliennes. L’état d’esprit collectif et l’humeur de la nation sont influencés par ces expériences, et sont extrêmement sensibles à l’idée de « négociations ». Il y a maintenant, dans de nombreux quartiers, du dégoût et de l’aversion pour le concept de négociations. C’est tout-à-fait compréhensible et naturel, mais cela n’empêche pas d’aborder la question complètement et de trier soigneusement les sujets de manière à replacer chaque détail dans le contexte, si Dieu le veut.

Il est incontestable que nous ne refusons pas de négocier avec l’ennemi, ni légalement ni rationnellement ; il y a en effet, pendant un conflit entre ennemis, certaines étapes où les négociations deviennent nécessaires. Que ce soit d’une perspective rationnelle que d’une logique juridique, il est vrai que des négociations, comme moyen et outil, peuvent être acceptables et légitimes à un moment donné, et refusées et proscrites à d’autres moments ; elles ne sont pas refusées en elles-mêmes, ni refusées tout le temps.

Dans l’histoire islamique, à l’époque du Prophète (la paix soit sur lui) et pendant les siècles postérieurs – à l’époque de Salahuddin [Saladin], par exemple – la négociation avec l’ennemi avait lieu, mais à l’intérieur d’un cadre clair et d’une philosophie spécifique, à l’intérieur d’un contexte, d’une vision, de règles et de règlements régissant cette négociation. Ceci est en contraste frappant avec l’approche misérable prise par ces professionnels des négociations qui considèrent que c’est un mode de vie et la seule option stratégique au service de laquelle toutes les autres options sont écartées.

Si la résistance elle-même, qui est honorable et estimée, est un moyen et non pas une fin, est-il sensé de faire des négociations une fin, une option unique et une approche constante, plutôt qu’un moyen et une tactique sur lesquels se replier lorsque c’est nécessaire et quand le contexte l’exige ?

Dans le Coran, le concept est clair, lorsque Dieu Tout-Puissant dit : « Et s’ils penchent vers la paix, penchez-vous (vous aussi vers la paix) et ayez confiance en Dieu. » Ceci implique que pour nous, la négociation est acceptable, raisonnable et logique, pour défendre une cause juste lorsque l’ennemi est obligé d’y avoir recours, lorsqu’il vient vers nous prêt à négocier et à payer le prix, et pour répondre à nos exigences. Cependant, si nous la recherchons désespérément et si nous la considérons comme notre unique option, alors c’est nous qui payons le prix. Ceux qui sont obligés de négocier sont ceux qui habituellement paient le prix.

C’est pourquoi Dieu Tout-Puissant dit dans un autre verset : « Ne faiblissez pas et ne requérez pas la paix quand vous avez le dessus. »

Revenons au premier verset : « Et s’ils penchent vers la paix, penchez-vous (vous aussi vers la paix) et ayez confiance en Dieu », qui est précédé par cette parole de Dieu Tout-Puissant : « Préparez-les leur ce que vous avez de puissance, y compris des coursiers de guerre pour terrifier l’ennemi d’Allah et votre ennemi. » Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que posséder la puissance et ses moyens est ce qui conduit de force l’ennemi vers la paix, et que l’inclination de l’ennemi vers la paix et les négociations est un résultat du jihad, de la résistance et de la possession de la puissance. Ceux qui considèrent les négociations sans résistance et sans aucune carte puissante sont virtuellement en position de reddition.

Dans la science de la stratégie et de la gestion des conflits, la négociation est une extension de la guerre et une forme de gestion de la guerre. Ce que vous obtenez à la table des négociations est un produit de votre position sur le terrain, et un résultat de l’équilibre des forces sur le terrain. Si sur le terrain vous êtes vaincus, vous serez certainement défaits aussi aux négociations.

Tout comme la guerre nécessite un équilibre de la puissance, les négociations et la paix nécessitent un équilibre de la puissance, car on ne peut faire la paix quand une des parties est puissante et l’autre est faible ; sinon, c’est la reddition. Les Etats-Unis n’ont pas fait la paix avec le Japon et l’Allemagne après la Deuxième Guerre mondiale, mais, plutôt, ils leur ont imposé la reddition et un pacte de respect de ce qui était décidé et de soumission. En bref, la paix est faite par le puissant et non pas par le faible ; les négociations servent le puissant, pas le faible.

La situation sur le conflit avec l’occupation israélienne est différente, car c’est le cas d’un corps étranger à la région, qui est venu de l’extérieur et s’est imposé sur une terre et un peuple, a chassé ce peuple de sa terre et l’a remplacé par une diaspora d’immigrants du monde entier. C’est donc une situation complexe qui doit être traitée avec finesse.

Quand les conditions objectives et les exigences pour négocier sont réunies, en particulier l’existence d’une situation où un équilibre suffisant est présent, lorsqu’il y a un besoin avéré à un moment approprié – sans précipitation ni retard – alors cela peut être une des options auxquelles nous avons recours comme un mécanisme, un moyen, un outil, pas comme un objectif ou une fin, pas comme une condition permanente ou une option stratégique. La négociation est un instrument tactique, et tout comme la guerre n’est pas une situation permanente et à ses propres exigences et conditions, il en va de même pour les négociations.

Avec cette vision claire des négociations, et quand elles sont exercées avec beaucoup de prudence et sous les règles strictes au moment opportun, elles sont acceptables et utiles dans le contexte de la gestion des conflits ; sinon, elles ne mènent qu’à la reddition et à la soumission à l’hégémonie et aux conditions de l’ennemi, et ne se traduisent que par l’abandon des droits et par une baisse continue du niveau des exigences et des positions politiques.

Malheureusement, la situation arabe et palestinienne sur cette question est – globalement – très mauvaise ; c’est une position vulnérable, sans monnaie d’échange, soutien ou marge de manœuvre. Les cartes palestiniennes sont totalement affichées, alors ils vont aux négociations de paix en déclarant que c’est leur seule option stratégique. Quand votre ennemi sait que vous n’avez pas d’autre option que la négociation, et que vous ne parlez que de paix, qu’est-ce qui l’obligera à vous faire des concessions ?

Les négociateurs palestiniens disent : « Négocier est l’option, la ligne de conduite et le seul plan. » Ils coordonnent la sécurité avec l’ennemi et mettent en œuvre la « Feuille de Route » et ses exigences sécuritaires, avec un Israël qui n’offre rien en échange. Qu’y a-t-il là qui oblige Olmert ou Netanyahu à accorder quoique ce soit aux Palestiniens ?

Dans le cas palestinien, la négociation est sortie de son contexte objectif ; d’un simple point de vue de la logique politique, elle manque de résistance et elle n’est pas basée sur le nécessaire équilibre du pouvoir. Les Vietnamiens, par exemple, ont négocié avec les Américains lorsque ces derniers battaient en retraite ; là les négociations étaient utiles pour tourner la dernière page de l’occupation et de l’agression américaines. Vous réussissez les négociations et vous imposez vos conditions à l’ennemi en fonction du nombre de cartes que vous avez sur le terrain.

En conséquence, pour que les négociations ne soient pas un processus risqué et couteux, vous devez faire clairement comprendre à l’ennemi – pas seulement en paroles, mais aussi en actes – que vous êtes ouverts à toutes les options. Le négociateur ne peut pas réussir sans fonder sa position sur une multiplicité d’options signifiant que, autant vous êtes prêts à négocier, autant vous êtes également prêts et capables d’aller à la guerre. Si les négociations entrent dans une impasse, vous devez être prêts à aller à la guerre ou à la résistance ; sinon, les négociations sont inutiles. Il faut se souvenir que les négociations, pendant les guerres d’antan, ont souvent été menées sur le champ de bataille, et que les négociateurs parvenaient à une solution, ou reprenaient la guerre.

Négocier est un outil et une tactique au service d’une stratégie, et non une stratégie en elle-même ; ce n’est pas un substitut à une stratégie de résistance et à la confrontation avec l’occupation.

Les négociations doivent être basées sur l’unité à un niveau national. Si une des parties voit un bénéfice à faire une certaine démarche vers la négociation, et poursuit cette décision seule et sans en référer à sa population, elle se place elle-même dans une situation difficile et donne à l’ennemi une opportunité qu’il utilisera certainement contre elle. Ce qui peut aussi obliger les négociateurs à faire des concessions significatives par crainte d’être plus tard obligés de reconnaître l’échec de leur option de négociation ; ainsi ils privilégient leurs propres intérêts sur l’intérêt national pour ne pas s’exposer devant leur peuple et les autres.

La négociation a ses espaces et domaines spécifiques et n’est pas une option absolue dans tous les domaines. Il y a des questions qui ne doivent pas être négociées, comme les constantes fondamentales. La négociation est un mécanisme et une tactique à l’intérieur de limites et domaines spécifiques ; quelqu’un de sensé ne devrait pas négocier sur tout, et en particulier pas sur les principes. En affaire, la négociation est souvent sur les bénéfices, pas sur les actifs de l’entreprise. Malheureusement, l’expérience actuelle, en particulier sur les négociations palestiniennes, prouve que toutes ces règles ont été abandonnées.

En toute honnêteté et courage, je dis : les négociations ne sont ni absolument proscrites ou interdites, que ce soit d’une perspective juridique ou politique, ou au vu des expériences de la nation et de l’humanité, ou des pratiques des mouvements de résistance et des révolutions à travers l’histoire. Cependant, elles doivent être soumises à équations, règlementations, calculs, circonstances, contextes et gestion adéquate, car sans cela, elles deviennent un outil négatif et destructeur.

Dans le cas palestinien, nous disons que négocier aujourd’hui avec Israël est un mauvais choix. Une proposition a été faite au Hamas pour négocier directement avec Israël, mais nous avons refusé. Certains, à la direction du Hamas, ont reçu une proposition de rencontrer plusieurs dirigeants israéliens, certains d’entre eux au pouvoir, comme Eli Yishai [vice-premier ministre israélien et chef du parti Shas], et d’autres appartenant au camp de la paix. Le Hamas a rejeté ses offres.

Aujourd’hui, les négociations – étant donné le déséquilibre actuel des forces – sont au service de l’ennemi, et ne servent pas le côté palestinien. Le conflit sur le terrain ne s’est pas développé de manière à obliger l’ennemi sioniste à avoir recours aux négociations ; jusqu’à ce jour, il refuse de se retirer de notre terre, et ne reconnaît pas les droits palestiniens. Négocier dans de telles circonstances est une sorte de pari stérile.

Compte tenu de notre faiblesse et du déséquilibre des forces, Israël utilise les négociations comme outil pour améliorer ses relations et polir son image devant la communauté internationale, et il s’en sert pour gagner du temps de manière à créer de nouveaux faits accomplis sur le terrain par la construction coloniale, l’expulsion de gens, la judaïsation de Jérusalem et la démolition de ses quartiers. Il se sert aussi des négociations comme couverture pour détourner l’attention de ses crimes et pour noyer les exigences palestiniennes. Israël exploite les négociations pour normaliser ses relations avec le monde arabe et islamique et pour le pénétrer, et pour déformer la nature du conflit ; en l’état, Israël est le seul bénéficiaire des négociations.

Négocier, étant donné le déséquilibre des forces, est une soumission du côté palestinien aux exigences, conditions et diktats de l’occupation israélienne ; ce n’est pas un processus égalitaire, car de même qu’il n’y a pas de parité sur le terrain de la confrontation, il n’y en a pas non plus à la table des négociations.

La question de la reconnaissance de l’entité sioniste soulève beaucoup de débats. Il est également question de reconnaissance juridique par opposition à une reconnaissance réaliste ou pragmatique. Quelle est la position du Hamas sur cette question ?

Notre position concernant la reconnaissance de la légalité de l’occupation est claire et constante, et nous ne la cachons ni ne la dissimulons. La reconnaissance d’Israël a été posée comme condition à l’ouverture de la communauté internationale au Hamas, et ainsi c’est devenu un obstacle sur notre route. Mais cela nous a été égal, et nous avons montré notre détermination à résister à ce défi, car la reconnaissance signifie la légitimation de l’occupation et confère une légitimité à l’agression israélienne, aux colonies, à la judaïsation, aux assassinats, aux arrestations et autres crimes et atrocités commis contre notre peuple et notre terre. C’est inacceptable selon le droit international et les valeurs humaines, sans parler de notre religion.

Il est inacceptable de légitimer l’occupation et le vol de la terre. L’occupation est un crime, le vol est un crime et ils ne doivent être légitimés en aucune circonstance. Ce sont des concepts qui ne prêtent pas à controverse dans la compréhension humaine commune, et c’est la conception de la victime palestinienne dont la terre a été usurpée. C’est une question liée à notre existence humaine, et elle entre en contradiction avec la reconnaissance de la légitimité de l’occupation et de l’usurpation, sans parler de nos sentiments patriotiques et religieux, notre appartenance culturelle et notre présence historique, qui nous lient tous à cette terre.

D’autres sont tombés dans ce piège par inefficacité et soumission aux pressions extérieures, et ils ont pensé que s’incliner devant ces exigences et pressions faciliterait l’avancée de leur programme politique. Cependant, la pratique a démontré qu’ils ont payé une illusion d’un prix exorbitant. Ils ont eu tort dans leur logique d’intérêt, ainsi que dans leur logique de principes.

Nous refusons la reconnaissance tant au sens juridique que pragmatique. Il y a une différence entre dire qu’il y a un ennemi appelé Israël d’un côté, et reconnaître sa légitimité de l’autre ; le premier postulat n’est pas réellement une reconnaissance. En bref, nous refusons de reconnaître la légitimité de l’occupation et le vol de la terre. Pour nous, ce principe est clair et définitif.

N’êtes-vous pas surpris de cette insistance israélienne et internationale sur la question de votre reconnaissance d’Israël ? N’est-ce pas, d’une certaine manière, un signe de faiblesse, Israël donnant l’impression de questionner sa propre existence, et demandant aux autres de reconnaître la légitimité de son existence ?

Il ne fait aucun doute que l’ennemi est préoccupé par l’avenir de son entité, en particulier à la lumière des derniers développements. Sa psychologie est celle d’un voleur et d’un criminel qui, en fin de compte, se sent comme un proscrit manquant de légitimité, même s’il est fort. L’exigence de reconnaissance est certainement un signe de faiblesse, l’expression d’un complexe d’infériorité, d’un manque de confiance dans l’avenir de cette entité, le sentiment qu’il est illégitime et toujours rejeté par les populations de la région comme un étranger, et que la simple présence d’un peuple palestinien ferme est l’expression concrète du rejet de l’entité sioniste.

Pourtant, il y a une autre dimension, qui est le sentiment de supériorité. C’est la logique selon laquelle les nations occidentales traitent avec les pays du tiers monde. Les sionistes adoptent la même logique fondée sur la suprématie militaire, et pensent qu’ils sont le parti qui a le droit de dicter ses conditions aux autres, y compris des conditions préalables à toutes négociations.

Certains partis palestiniens et arabes ont, malheureusement, admis cette logique. C’est un déséquilibre inacceptable. Dans nos dialogues avec des délégations étrangères, nous les entendons parler constamment des exigences du Quartet ; certaines d’entre elles introduisent des révisions pour nous faciliter leur acceptation.

Nous refusons toutes les conditions par principe, et nous refusons de les discuter même dans le contexte de la recherche de formules révisées. Nous rejetons les conditions par principe, car elles suggèrent qu’il y a deux niveaux d’êtres humains, et qu’un parti peut dominer un autre, un parti étant supérieur et l’autre inférieur. Notre humanité, notre dignité et notre respect de nous-mêmes exigent que nous soyons sur un pied d’égalité avec les autres, même s’ils sont plus forts d’un point de vue militaire. D’où notre refus qu’on nous impose des conditions préalables.

Malheureusement, une des erreurs qui les font persister dans cette approche est que certains ont accepté ces conditions, dont la question de la reconnaissance. Puis ils ont fait une autre erreur en n’échangeant pas la reconnaissance d’Israël avec la reconnaissance des droits palestiniens, mais ont préféré plutôt être reconnus eux-mêmes. C’est une faille importante ajoutée à l’originale, à savoir la reconnaissance ! Il est dérisoire de reconnaitre Israël en échange de la reconnaissance de l’Organisation de Libération de la Palestine ou de tout autre mouvement, au lieu de la reconnaissance du peuple ou d’un Etat ou des droits palestiniens. Ceci implique que vous avez troqué l’intérêt public pour vos intérêts personnels, et que vous avez troqué le grand objectif national pour un objectif partisan mesquin. Comme nous le disons, nous affirmons notre refus de la question de la reconnaissance, quel qu’en soit le prix.

En conséquence, dans nos conversations avec ces délégations occidentales [qui nous demandent de reconnaître Israël], nous leur disons : Bien que nous ayons hâte de communiquer avec vous et que nous soyons ouverts au monde, nous ne supplions pas ou ne cherchons pas une reconnaissance occidentale du Hamas. Cela ne nous préoccupe pas. Notre légitimité vient du peuple palestinien, des urnes, de la démocratie palestinienne, de la légitimité de la lutte, du sacrifice et de la résistance, et de notre dimension arabe et islamique. Nous ne recherchons pas la légitimité de l’étranger. Ce que nous cherchons, c’est d’obtenir la reconnaissance des droits palestiniens et le droit de notre peuple à la liberté, à être délivré de l’occupation, et notre droit à l’auto-détermination. Ce ne sera pas un échange pour la reconnaissance, parce que la reconnaissance est en fin de compte admettre la légitimité de l’occupation, de l’agression et du vol de la terre.

A votre avis, pourquoi la communauté internationale et les Israéliens refusent-ils la trêve à long terme proposée par le Hamas ?

Ce refus par l’entité sioniste, l’administration des Etats-Unis et les autres parties internationales est dû à plusieurs raisons.

La première raison : la logique du pouvoir, de la supériorité et de l’hégémonie de ces parties. Elles croient que leur puissance supérieure les autorise à nous imposer ce qu’elles veulent, et à nous considérer, nous Arabes et Palestiniens, comme la partie perdante qui n’a pas d’autre choix que de signer l’instrument de la défaite, de la même manière que l’Allemagne et le Japon l’ont fait au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, et non de proposer des solutions et des idées comme la trêve.

La deuxième raison : ils voient des parties arabes et palestiniennes faire des offres plus incitatives. Alors pourquoi répondraient-ils à une offre de trêve quand d’autres offrent de reconnaître Israël en échange d’une solution basée sur les frontières de 1967, prêts à négocier sur les détails de cette solution, à savoir les frontières, Jérusalem et le droit au retour ?

La troisième raison : l’expérience des Américains, des sionistes et d’autres avec d’autres parties dans la région les pousse à conclure que davantage de pression nous conduiront au désespoir, comme cela est arrivé pour d’autres ; ils ont essayé la politique de la pression et de l’extorsion avec d’autres, et elle a réussi. Cela les pousse à dire : « Essayons la même chose avec le Hamas, il se soumettra peut-être, comme les autres. » Ajoutez à cela le fait que certains arabes et palestiniens – et c’est regrettable – leur conseillent : « Encerclez le Hamas, financièrement et politiquement, et incitez contre eux ; ne vous ouvrez pas à eux directement, maintenez vos exigences, et ne vous précipitez pas. Le Hamas finira pas succomber ! »

Ces raisons, et peut-être d’autres, les poussent à rejeter l’offre de trêve. Quand nous discutons avec les délégations occidentales, nous leur disons : « Oui, les positions des autres sont plus faciles, et la nôtre plus difficile ; pourtant, notre avantage est que, quand nous faisons une offre ou prenons une position, nous nous efforçons d’assurer son applicabilité sur le terrain et son potentiel pour gagner la confiance du peuple palestinien et du public arabe et islamique, et c’est ainsi seulement lorsque cela ne va pas à l’encontre des constantes nationales, des droits et des intérêts de notre peuple. » En ce qui concerne les positions des autres dans l’arène palestinienne, elles sont faciles mais manquent de l’approbation de la majorité de la population palestinienne, de ses forces nationales et de ses élites intellectuelles. Quelle est la valeur de ces positions, des accords signés et des solutions trouvées avec certaines directions qui ont été rejetées par la majorité de la population ? Les Accords d’Oslo ont été imposés par le passé, et ils ont échoué parce qu’ils étaient injustes et ne répondaient pas aux aspirations de notre peuple, et sont restés ainsi étrangers à la réalité palestinienne et arabe.

Nous sommes donc conscients du fait qu’ils seront obligés de traiter finalement avec la vision du Hamas et avec la vision des forces et des dirigeants engagés dans les constantes nationales. Nous leur disons : « Si vous pensez que vous êtes capables de réussir dans la région par d’autres plans, essayez et vous arriverez à une impasse. »

Il est peut-être aisé pour les puissances principales de privilégier des solutions faciles avec certains leaders et décideurs, sans tenir compte qu’il est important que ces solutions convainquent et satisfassent la population. Ces puissances négligent le fait qu’une réconciliation avec les dirigeants et les gouvernements seuls est temporaire et de courte durée, et ne crée pas de stabilité dans la région – peu importe la portée de la pression et de l’oppression exercées sur la population. Cependant, le succès de toute entreprise ne se réalise que lorsque la population est convaincue et pense qu’elle est satisfaisante et équitable, même temporairement. Certains en Occident commencent à réaliser l’importance de ce point de vue et développent leurs positions en conséquence – bien que lentement – dans le sens de traiter avec le Hamas. Des obstacles persistent pour traduire ce développement limité en démarches réelles et sérieuses. Nous, en retour, ne sommes pas pressés, parce que ce qui nous importe n’est pas notre rôle mais plutôt notre engagement pour les droits et les intérêts de notre peuple.

LE HAMAS ET LES JUIFS

La résistance du Hamas est-elle dirigée contre les sionistes en tant que Juifs ou en tant qu’occupants ?

Nous ne combattons pas les sionistes parce qu’ils sont Juifs ; nous les combattons parce qu’ils sont des occupants. La raison qui sous-tend notre guerre avec l’entité sioniste et notre résistance contre elle est l’occupation et non des différences de religion. La résistance et la confrontation militaire avec les Israéliens ont été provoquées par l’occupation, l’agression et les crimes perpétrés contre le peuple palestinien, et non à cause de différences de religion ou de dogme.

Nous sommes bien conscients qu’Israël invoque la religion pour avancer sur le champ de bataille, tout comme il utilise des rancunes historiques, des textes, des légendes et des mythes déformés et des sentiments religieux dans la bataille contre les Palestiniens, les Arabes et les Musulmans. Même les leaders du sionisme laïc ont utilisé la religion, depuis le début du mouvement sioniste, et l’ont exploité au niveau politique ; et l’entité sioniste a été à l’origine fondée sur la religion et le racisme. En dépit de tout ceci, notre différence avec eux en religion n’est pas ce qui a créé un état de guerre et de résistance contre eux ; nous les combattons parce qu’ils sont des occupants.

Pour nous, la religion est la pierre angulaire de nos vies, de notre appartenance et de notre identité, de notre culture et de nos actes quotidiens ; c’est l’énergie qui insuffle la patience et la fermeté, et donne l’essor à plus de sacrifice et de générosité. C’est une énergie formidable en face de l’injustice, de l’agression et des puissances qui cherchent à nuire à notre peuple et à notre nation. Mais nous ne faisons pas de la religion une force qui engendre la haine, ni une cause ou un prétexte pour nuire ou attaquer les autres, ni pour nous emparer de ce qui n’est pas à nous, ni pour empiéter sur les droits d’autrui.

LE HAMAS ET LES RELATIONS INTERNATIONALES

Etes-vous satisfait de vos réalisations dans le domaine des relations internationales ? Quelle est la position de ces relations dans la pensée, les programmes et les priorités du Hamas ?

Les relations internationales ont plusieurs dimensions dans la pensée politique du Hamas.

Première dimension : la conviction que la bataille de Palestine, dans un de ses aspects, est la bataille de l’humanité contre l’injustice et l’oppression israéliennes, et contre le projet sioniste raciste qui vise le monde et l’humanité dans son ensemble et qui menace les intérêts des peuples et des nations, car ses méfaits et ses dangers ne sont pas limités à la Palestine et aux Palestiniens et aux Arabes et aux Musulmans.

Deuxième dimension : la nécessité de promouvoir notre juste cause et de gagner davantage d’amis qui soutiennent notre droit légitime à résister à l’occupation et à l’agression. Il a été démontré qu’il y a toujours du bon dans la conscience humaine, et qu’il peut être réveillé et mû en notre faveur si nous présentons bien notre cas, et si nous nous efforçons de révéler la vérité de l’entité sioniste. Le cas de l’appel à briser le blocus de Gaza, et le succès du gain d’un grand nombre de sympathisants grâce au mouvement des bateaux à Gaza est un exemple de l’importance de cette dimension. Nous rappelons et nous mettons l’accent sur le fait que c’est la confrontation avec l’entité sioniste – grâce au peuple et à la résistance, comme ce fut le cas avec la guerre à Gaza, au sud Liban et la flottille, qui révèle le visage affreux de cette entité, et non pas les négociations et les réunions avec elle, qui polissent son image et masquent sa réalité et ses crimes.

Troisième dimension : de même qu’Israël nous encercle et nous hante sur la scène internationale, nous aussi devons le suivre dans tous les forums internationaux, et ne pas lui laisser la tribune. Malheureusement, le côté officiel arabe et islamique n’a pas du tout atteint cet objectif, et son rôle réel a été absent. Cependant, ce qui atténue cette déficience, ce sont les efforts des communautés palestiniennes, arabes et islamiques qui se sont déplacées de façon plus efficace sur la scène internationale et ont obtenu des résultats significatifs et des percées importantes. Elles ont gagné des amis et des partisans à la cause palestinienne et aux questions arabes et islamiques, et ont œuvré pour exposer le visage hideux et impitoyable d’Israël, dont le comportement agressif et brutal a choqué la conscience et les sentiments humains car il va à l’encontre des valeurs éthiques des populations occidentales et des populations du monde. Ces communautés ont aussi contribué, par leurs activités, à poursuivre Israël juridiquement et judiciairement.

Quatrième dimension : nous sommes intéressés à constituer un réseau de relations, fort et efficace à tous les niveaux, international comme arabe et islamique. Nous avons créé dans notre groupe une section spéciale pour les relations internationales parce que nous considérons que c’est un facteur de force, d’ouverture et de gain du soutien international pour la cause et le mouvement.

Cinquième dimension : la constitution de relations internationales commence ici, à l’intérieur de la région, car la plante est ici, et la moisson est là-bas, en Occident, tandis que le travail acharné est nécessaire des deux côtés. Ceci signifie que la base principale pour réaliser une percée et la réussite des relations est la force sur le terrain, et y être profondément ancré, unis autour de notre peuple et de notre nation, résistants et résolus. [Avec une telle base], le monde nous respectera et réalisera qu’il n’y aura ni paix ni stabilité dans la région sans qu’ils traitent avec nous et nous accordent la considération que nous méritons, le respect de nos intérêts, nos droits et nos revendications légitimes, et ils s’écarteront de leurs politiques actuelles de partialité vis-à-vis d’Israël et de mépris pour les Palestiniens, les Arabes et les Musulmans.

Nous avons remporté des succès dans ce domaine, grâce à Allah.

Pourtant la route que nous avons à parcourir est encore longue. Nous sommes relativement satisfaits de ce que nous avons accompli, compte tenu de l’ampleur des obstacles auxquels nous sommes confrontés et qui sont jetés sur notre chemin. Il ne faut pas oublier que le niveau des relations et les gains obtenus ne dépendent pas de nous seuls, mais aussi de l’autre bord. C’est ainsi que les relations politiques, et les relations humaines aussi, fonctionnent.

Si nous mesurerons le produit de nos efforts comparé au degré de pénétration et d’influence sionistes dans le monde, l’écart semble grand. La politique occidentale, qui considère Israël comme son extension naturelle et qui choisit de le soutenir sans limite, la faiblesse de la performance et de la diplomatie arabes, et l’incitation des partis palestiniens et arabes contre le mouvement ont, sans aucun doute, eu une incidence sur le degré de réussite et de réalisation.

Nous avons actuellement une multitude de relations officielles, au niveau international, telles que les relations avec la Russie, avec quelques pays d’Amérique Latine et avec des nations asiatiques et africaines. Nous avons aussi d’autres relations internationales directes, dont certaines sont secrètes au vu des demandes de l’autre parti, et des relations indirectes par l’intermédiaire d’anciens fonctionnaires qui communiquent avec nous en toute connaissance des officiels de leurs pays, comme c’est le cas avec les Etats Unis d’Amérique et d’autres. Tout ceci est un progrès important, et il n’y en a pas pour longtemps, si Dieu le veut, pour que ceci évolue vers des relations officielles et cohérentes avec le mouvement.

Nous ne parlons pas ici de relations internationales sur fond d’amertume, de désespoir, d’urgence et de recherche d’une gloire partisane ; nous forgeons plutôt ces relations et leur suivi avec calme et respect de soi-même, dans le but de récolter des gains pour la cause palestinienne plutôt que pour des causes partisanes étroites.

LE HAMAS, LES ALIGNEMENTS ET LES AXES

Au cours des récentes années, l’arène arabe a connu un certain nombre d’axes et alignements différents. Le Hamas a été classé par certains comme faisant partie de l’axe du refus. Comment voyez-vous cette situation qui domine la scène politique arabe ? Où vous situez-vous à cet égard ? Et pensez-vous qu’elle soit dans l’intérêt de la nation ?

Je répondrai à cette question sous trois angles.

Premier angle : il y a un groupement répréhensible, et un autre groupement qui est louable. Le groupement répréhensible est une assemblée, par exemple, sur la base de la race ou d’idées nationales étroites, qui s‘oppose à d’autres peuples ; elle invoque des facteurs de catégorisation et d’alignement interne au niveau du pays ou de la nation.

Mais si les gens se rassemblent pour faire le bien, pour soutenir le peuple palestinien, pour résister à l’ennemi sioniste, pour contrer la normalisation, pour résister aux tentatives des ennemis d’infiltrer la nation, pour combattre l’hégémonie américaine et l’occupation de l’Irak et de l’Afghanistan, et font obstacle aux tentatives de vol de la richesse de la nation, tout ceci constitue un groupement digne de louanges qui ne peut être mis sur le même plan que l’autre.

Par conséquent, lorsque nous disons que nous sommes pour la résistance, pour l’adhésion aux droits palestiniens, pour le droit au retour, et que nous avons un parti-pris pour la Palestine, Jérusalem et les autres lieux sacrés de la nation, et que nous rejetons l’occupation sioniste et que nous refusons de succomber aux diktats de l’ennemi, alors ce sont des positions dont nous sommes fiers et nous ne le cachons pas. C’est le devoir de la nation. Dieu Tout-Puissant dit : « Aide l’autre dans la droiture et la piété et ne participe pas au crime et à l’agression. » Se retrouver ensemble pour une telle coopération est souhaité, et nous ne devons pas craindre pas d’être accusés de partialité envers un des axes dans un tel cas.

Deuxième angle : nous ne considérons pas que notre engagement pour la résistance et le refus de nous soumettre aux exigences du Quartet et de l’ennemi et à la vision américano-israélienne de la colonisation et à l’abandon des droits palestiniens sapent les parties palestiniennes ou arabes, mais plutôt, [nous considérons que cela sape] l’ennemi sioniste. Ceux dont l’agenda se recoupe avec celui de l’ennemi, ou qui succombent et vont vers lui sous la pression, et participent ainsi à notre siège ou à l’incitation contre nous, sont ceux qui se placent en pratique contre la mission de la résistance.

Toutefois, nous ne braquons quiconque de notre peuple ou de notre nation, et nous n’avons pas formé un axe palestinien, arabe ou musulman contre un autre axe arabo-palestinien. Nous continuons à tendre la main à tous, et nous sommes désireux de communiquer et d’établir des relations avec chacun. S’il y a une cassure ou un refroidissement dans les relations avec quelqu’un, c’est lui qui a choisi la cassure ou le refroidissement et pas nous.

Tout le monde est conscient de ce fait, parce que nous tendons la main à tous les Arabes, certains répondent positivement, et les autres non.

Troisième angle : s’il était acceptable d’être en désaccord avec notre politique et notre analyse de la situation politique lorsque les négociations ont été tentées et que les gens ont payé cher pour la résistance, est-il acceptable d’être en désaccord aujourd’hui, après que les négociations se soient avérées être un échec, avec un horizon politique bouché et des coûts et conséquences très lourds, bien plus lourds que les coûts de la résistance ?

Nous appelons tous les Etats et les forces de la nation à se rassembler avec nous dans notre environnement naturel en tant que nation. Quand la nation subit une occupation, notre environnement naturel et notre priorité doivent être la résistance.
Lorsque nous subissons une attaque, il est naturel de s’unir en face de l’agression ; et quand la nation entre dans une étape d’indépendance, alors notre environnement naturel et notre priorité doivent être la reconstruction, les progrès économiques et le renouveau culturel dans toutes ses dimensions.

Aujourd’hui, la nation doit répondre aux défis actuels et se placer dans son environnement naturel. Nous espérons que tous seront dans cet environnement, en particulier si l’on considère qu’ils ont essayé et qu’ils ont échoué et qu’ils se sont rendus compte que parier sur les Américains ou autres est futile. Les Américains ont essayé en Palestine, en Irak et en Afghanistan, et en Iran avec le Shah, et les résultats ont été désolants. Nous disons aux régimes arabes et islamiques : « Le plus court chemin pour conserver vos régimes et même votre maintien au pouvoir est en étant aux côtés de votre nation et des choix du peuple. »

Les dirigeants arabes se sont engagés dans de nombreuses expériences et tentatives sur la voie des compromis et des négociations. La plus récente est l’Initiative de Paix arabe, par laquelle ils ont envoyé un message clair et généreux que les Etats arabes étaient prêts à accorder des bénéfices en échange des démarches prises par l’autre parti. Huit années se sont écoulées depuis que cette proposition a été débattue, sans que le moindre respect lui soit accordé, que ce soit de la part de l’ennemi sioniste, de l’administration des Etats-Unis, ou de la communauté internationale – à part quelques phrases flatteuses.

Lors de nos rencontres avec de nombreux responsables et dirigeants arabes, nous continuons à leur dire : « Après cette expérience, et après avoir atteint une impasse, est-ce que ça ne vaut pas la peine d’arrêter et de chercher des options alternatives ? » Nous avons aussi l’habitude de leur dire que se retirer du plan de règlement et de l’initiative arabe ne signifiait pas entrer dans des guerres ouvertes, ce qui n’est pas possible aujourd’hui avec Israël. Une autre option est de soutenir la résistance, et ainsi la nation peut se rassembler derrière une option réaliste et pragmatique qui a prouvé sa capacité à tenir bon et à marquer des points, une option qui est appelée à se développer de façon importante en termes de poids et d’influence dans le conflit arabo-israélien, en particulier si elle trouve du soutien.

Si des guerres ouvertes avec l’ennemi sont impossibles aujourd’hui à cause du déséquilibre des forces, il est difficile pour la nation – en l’état actuel des choses – de s’engager dans un programme de guerre arabe contre Israël. Alors, que l’option réaliste et pratique soit celle de la résistance, que nous avons essayée et qui a réussi à chasser les occupants du sud Liban et de Gaza, et dont les effets se voient clairement en Irak et en Afghanistan.

Par conséquent, nous croyons qu’appeler la nation et ses forces à s’aligner sur leur environnement naturel n’est pas une théorie abstraite ou émotionnelle, mais qu’elle est plutôt basée sur une option pratique qui a été tentée avec succès. La nation est capable d’utiliser cette option aux niveaux officiel et populaire, en particulier depuis que l’option des négociations a échoué et au vu du mépris affiché par les dirigeants ennemis envers nous, ainsi qu’au vu de la trahison, par les administrations US successives, des Arabes et des Musulmans, et même par leurs amis et associés.

LE HAMAS ET LES CHRETIENS

Quelle est la position du Hamas envers les Chrétiens et leur rôle dans la cause palestinienne ?

L’Islam traite avec les Chrétiens d’une manière particulière par rapport aux autres religions, comme dans le verset [coranique] : « Vous trouverez certainement que, de tous les peuples, les plus hostiles à ceux qui croient sont les Juifs et ceux qui sont polythéistes ; et vous trouverez certainement que, de tous les peuples, les plus proches en amitié de ceux qui croient sont ceux qui disent : ‘Nous sommes chrétiens’. » Les relations historiques entre Chrétiens et Musulmans ont un statut spécial dans l’histoire depuis la conquête de la Palestine, lorsque le deuxième calife, Umar Ibn al-Khattab, a reçu les clés de la ville de Jérusalem après que les Chrétiens aient insisté pour que les Juifs ne vivent pas avec eux à Jérusalem. Une relation spéciale entre Musulmans et Chrétiens s’est formée ensuite.

Qui plus est, la Palestine jouit d’un statut exceptionnel, en tant que terre des prophètes et des messagers, le berceau de Jésus (que la paix soit sur lui), et le lieu du voyage nocturne de Mohammad (que la paix soit sur lui). La Palestine est l’un des meilleurs exemples de coexistence et de tolérance entre toutes les religions.
C’est un héritage porté par les Palestiniens – qu’ils soient musulmans ou chrétiens – et qui a abouti à l’évolution des relations historiques que nous voyons.

Dans les dernières décennies, depuis les années 1930 lorsque le regretté Hadj Amin al-Husseini a parrainé les conférences chrétiennes et musulmanes, les Musulmans et les Chrétiens ont eu des préoccupations communes et ont coopéré pour faire face aux défis mutuels. Les Palestiniens –musulmans et chrétiens- étaient dans le même bateau contre l’occupation sioniste. Cela s’est reflété dans le rôle de nos frères chrétiens dans la Révolution palestinienne contemporaine, lorsque toutes les factions se sont unies en un seul peuple.

Depuis la création du Hamas, les relations avec les frères chrétiens ont été normales et bonnes, et il n’y a aucun problème entre eux et nous. Ceci, en dépit du fait que certaines forces palestiniennes ont tenté, malheureusement, d’effrayer les Chrétiens avec l’idée du nouveau Hamas, rappelant que c’est un mouvement islamique afin de promouvoir l’idée qu’il y avait une contradiction soi-disant inévitable entre le Hamas et les Chrétiens. Cependant, ces tentatives d’intimidation ont échoué, et les Chrétiens se sont rendu compte que le mouvement est proche d’eux, et qu’il traite chacun avec tolérance, ouverture et respect. Pendant la Deuxième Intifada palestinienne, le mouvement a tenu compte des spécificités des fêtes chrétiennes, et a pris soin de ne pas faire coïncider les jours de grève avec les fêtes et événements chrétiens, tout comme il a eu à cœur de protéger les biens chrétiens. Non seulement cela, mais le Hamas a tenu également à ce que les Chrétiens aient un rôle actif dans la vie politique palestinienne. Les dirigeants du mouvement, à la maison ou à l’étranger, ont eu plusieurs rencontres avec des personnalités nationales religieuses chrétiennes.

Pour toutes ces raisons, le Hamas a gagné un large soutien parmi les Chrétiens avant et après les élections législatives de 2006 ; beaucoup de Chrétiens ont voté pour le Hamas, et nous les soutenons en Cisjordanie et à Gaza. Par exemple, le docteur Husam al-Tawil – un Chrétien – a remporté un siège à Gaza grâce aux votes du Hamas et de ses partisans. Le nombre de Musulmans qui ont voté pour lui fut plusieurs fois le nombre de votes chrétiens – étant donné que le nombre de Chrétiens dans la Bande de Gaza est faible.

Je rappelle ici, à cause de sa signification symbolique, un incident qui est survenu dans un aéroport arabe. Une personne s’est approchée de moi, s’est présentée comme un Palestinien, a dit qu’il était de Beit Jala, qu’il était chrétien, et qu’il avait voté pour le Hamas et qu’il continuait à le soutenir. Il n’était pas obligé de le dire, et personne ne l’y a poussé ; il a fait cela de sa propre initiative, et a exprimé ses sentiments. C’est un modèle des bonnes relations entre le mouvement et les frères chrétiens dans notre peuple.

Nous traitons les frères chrétiens comme une composante fondamentale du peuple et de la patrie, et comme une part active dans la lutte contre l’occupation, sans considération de qui est musulman et de qui est chrétien. Nous sommes partenaires dans le pays, et chacun a des droits et des devoirs. Lorsque nous évoquons les personnalités religieuses éminentes dans la lutte du peuple de Palestine, nous citons, parmi les Musulmans, Sheikh Raed Salah, Sheikh Ikrima Sabri, et [parmi les Chrétiens] l’évêque Atallah Hanna, l’évêque Capucci, etc. ; nous partageons tous la défense de Jérusalem et la cause.

Le Hamas a peut-être surpris quelques libéraux et laïcs dans l’arène palestinienne qui pensaient, ou même promouvaient l’idée que, à cause de son identité islamique, il s’isolerait et qu’une relation ténue pourrait se développer entre nous et les chrétiens palestiniens. Ils ont été surpris de voir que leurs prévisions ne se sont pas matérialisées. C’est parce que la religion n’est pas l’isolement et le détachement ; au contraire, la foi motive une personne à être tolérante, à être respectueuse des autres, et à reconnaître leurs droits.
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Khaled Mesh’al énonce la nouvelle orientation politique du Hamas (2/3)

Le Hamas, les alignements et les axes.

Au cours des récentes années, l’arène arabe a connu un certain nombre d’axes et alignements différents. Le Hamas a été classé par certains comme faisant partie de l’axe du refus.
Comment voyez-vous cette situation qui domine la scène politique arabe ?
Où vous situez-vous à cet égard ?
Et pensez-vous qu’elle soit dans l’intérêt de la nation ?
Je répondrai à cette question sous trois angles.
Premier angle : il y a un groupement répréhensible, et un autre groupement qui est louable.
Le groupement répréhensible est une assemblée, par exemple, sur la base de la race ou d’idées nationales étroites, qui s‘oppose à d’autres peuples ; elle invoque des facteurs de catégorisation et d’alignement interne au niveau du pays ou de la nation.
Mais si les gens se rassemblent pour faire le bien, pour soutenir le peuple palestinien, pour résister à l’ennemi sioniste, pour contrer la normalisation, pour résister aux tentatives des ennemis d’infiltrer la nation, pour combattre l’hégémonie américaine et l’occupation de l’Irak et de l’Afghanistan, et font obstacle aux tentatives de vol de la richesse de la nation, tout ceci constitue un groupement digne de louanges qui ne peut être mis sur le même plan que l’autre.
Par conséquent, lorsque nous disons que nous sommes pour la résistance, pour l’adhésion aux droits palestiniens, pour le droit au retour, et que nous avons un parti-pris pour la Palestine , Jérusalem et les autres lieux sacrés de la nation, et que nous rejetons l’occupation sioniste et que nous refusons de succomber aux diktats de l’ennemi, alors ce sont des positions dont nous sommes fiers et nous ne le cachons pas. C’est le devoir de la nation. Dieu Tout-Puissant dit : « Aide l’autre dans la droiture et la piété et ne participe pas au crime et à l’agression. » Se retrouver ensemble pour une telle coopération est souhaité, et nous ne devons pas craindre pas d’être accusés de partialité envers un des axes dans un tel cas.
Deuxième angle : nous ne considérons pas que notre engagement pour la résistance et le refus de nous soumettre aux exigences du Quartet et de l’ennemi et à la vision américano-israélienne de la colonisation et à l’abandon des droits palestiniens sapent les parties palestiniennes ou arabes, mais plutôt, [nous considérons que cela sape] l’ennemi sioniste.
Ceux dont l’agenda se recoupe avec celui de l’ennemi, ou qui succombent et vont vers lui sous la pression, et participent ainsi à notre siège ou à l’incitation contre nous, sont ceux qui se placent en pratique contre la mission de la résistance.
Toutefois, nous ne braquons quiconque de notre peuple ou de notre nation, et nous n’avons pas formé un axe palestinien, arabe ou musulman contre un autre axe arabo-palestinien. Nous continuons à tendre la main à tous, et nous sommes désireux de communiquer et d’établir des relations avec chacun. S’il y a une cassure ou un refroidissement dans les relations avec quelqu’un, c’est lui qui a choisi la cassure ou le refroidissement et pas nous.
Tout le monde est conscient de ce fait, parce que nous tendons la main à tous les Arabes, certains répondent positivement, et les autres non.
Troisième angle : s’il était acceptable d’être en désaccord avec notre politique et notre analyse de la situation politique lorsque les négociations ont été tentées et que les gens ont payé cher pour la résistance, est-il acceptable d’être en désaccord aujourd’hui, après que les négociations se soient avérées être un échec, avec un horizon politique bouché et des coûts et conséquences très lourds, bien plus lourds que les coûts de la résistance ?
Nous appelons tous les Etats et les forces de la nation à se rassembler avec nous dans notre environnement naturel en tant que nation. Quand la nation subit une occupation, notre environnement naturel et notre priorité doivent être la résistance.
Lorsque nous subissons une attaque, il est naturel de s’unir en face de l’agression ; et quand la nation entre dans une étape d’indépendance, alors notre environnement naturel et notre priorité doivent être la reconstruction, les progrès économiques et le renouveau culturel dans toutes ses dimensions.
Aujourd’hui, la nation doit répondre aux défis actuels et se placer dans son environnement naturel. Nous espérons que tous seront dans cet environnement, en particulier si l’on considère qu’ils ont essayé et qu’ils ont échoué et qu’ils se sont rendus compte que parier sur les Américains ou autres est futile. Les Américains ont essayé en Palestine, en Irak et en Afghanistan, et en Iran avec le Shah, et les résultats ont été désolants. Nous disons aux régimes arabes et islamiques : « Le plus court chemin pour conserver vos régimes et même votre maintien au pouvoir est en étant aux côtés de votre nation et des choix du peuple. »
Les dirigeants arabes se sont engagés dans de nombreuses expériences et tentatives sur la voie des compromis et des négociations. La plus récente est l’Initiative de Paix arabe, par laquelle ils ont envoyé un message clair et généreux que les Etats arabes étaient prêts à accorder des bénéfices en échange des démarches prises par l’autre parti. Huit années se sont écoulées depuis que cette proposition a été débattue, sans que le moindre respect lui soit accordé, que ce soit de la part de l’ennemi sioniste, de l’administration des Etats-Unis, ou de la communauté internationale – à part quelques phrases flatteuses.
Lors de nos rencontres avec de nombreux responsables et dirigeants arabes, nous continuons à leur dire : « Après cette expérience, et après avoir atteint une impasse, est-ce que ça ne vaut pas la peine d’arrêter et de chercher des options alternatives ? » Nous avons aussi l’habitude de leur dire que se retirer du plan de règlement et de l’initiative arabe ne signifiait pas entrer dans des guerres ouvertes, ce qui n’est pas possible aujourd’hui avec Israël. Une autre option est de soutenir la résistance, et ainsi la nation peut se rassembler derrière une option réaliste et pragmatique qui a prouvé sa capacité à tenir bon et à marquer des points, une option qui est appelée à se développer de façon importante en termes de poids et d’influence dans le conflit arabo-israélien, en particulier si elle trouve du soutien.
Si des guerres ouvertes avec l’ennemi sont impossibles aujourd’hui à cause du déséquilibre des forces, il est difficile pour la nation – en l’état actuel des choses – de s’engager dans un programme de guerre arabe contre Israël. Alors, que l’option réaliste et pratique soit celle de la résistance, que nous avons essayée et qui a réussi à chasser les occupants du sud Liban et de Gaza, et dont les effets se voient clairement en Irak et en Afghanistan.
Par conséquent, nous croyons qu’appeler la nation et ses forces à s’aligner sur leur environnement naturel n’est pas une théorie abstraite ou émotionnelle, mais qu’elle est plutôt basée sur une option pratique qui a été tentée avec succès. La nation est capable d’utiliser cette option aux niveaux officiel et populaire, en particulier depuis que l’option des négociations a échoué et au vu du mépris affiché par les dirigeants ennemis envers nous, ainsi qu’au vu de la trahison, par les administrations US successives, des Arabes et des Musulmans, et même par leurs amis et associés.

LE HAMAS ET LES CHRETIENS
Quelle est la position du Hamas envers les Chrétiens et leur rôle dans la cause palestinienne ?
L’Islam traite avec les Chrétiens d’une manière particulière par rapport aux autres religions, comme dans le verset [coranique] : « Vous trouverez certainement que, de tous les peuples, les plus hostiles à ceux qui croient sont les Juifs et ceux qui sont polythéistes ; et vous trouverez certainement que, de tous les peuples, les plus proches en amitié de ceux qui croient sont ceux qui disent : ‘Nous sommes chrétiens’. » Les relations historiques entre Chrétiens et Musulmans ont un statut spécial dans l’histoire depuis la conquête de la Palestine , lorsque le deuxième calife, Umar Ibn al-Khattab, a reçu les clés de la ville de Jérusalem après que les Chrétiens aient insisté pour que les Juifs ne vivent pas avec eux à Jérusalem. Une relation spéciale entre Musulmans et Chrétiens s’est formée ensuite.
Qui plus est, la Palestine jouit d’un statut exceptionnel, en tant que terre des prophètes et des messagers, le berceau de Jésus (que la paix soit sur lui), et le lieu du voyage nocturne de Mohammad (que la paix soit sur lui). La Palestine est l’un des meilleurs exemples de coexistence et de tolérance entre toutes les religions.
C’est un héritage porté par les Palestiniens – qu’ils soient musulmans ou chrétiens – et qui a abouti à l’évolution des relations historiques que nous voyons.
Dans les dernières décennies, depuis les années 1930 lorsque le regretté Hadj Amin al-Husseini a parrainé les conférences chrétiennes et musulmanes, les Musulmans et les Chrétiens ont eu des préoccupations communes et ont coopéré pour faire face aux défis mutuels.
Les Palestiniens –musulmans et chrétiens- étaient dans le même bateau contre l’occupation sioniste. Cela s’est reflété dans le rôle de nos frères chrétiens dans la Révolution palestinienne contemporaine, lorsque toutes les factions se sont unies en un seul peuple.
Depuis la création du Hamas, les relations avec les frères chrétiens ont été normales et bonnes, et il n’y a aucun problème entre eux et nous. Ceci, en dépit du fait que certaines forces palestiniennes ont tenté, malheureusement, d’effrayer les Chrétiens avec l’idée du nouveau Hamas, rappelant que c’est un mouvement islamique afin de promouvoir l’idée qu’il y avait une contradiction soi-disant inévitable entre le Hamas et les Chrétiens. Cependant, ces tentatives d’intimidation ont échoué, et les Chrétiens se sont rendu compte que le mouvement est proche d’eux, et qu’il traite chacun avec tolérance, ouverture et respect. Pendant la Deuxième Intifada palestinienne, le mouvement a tenu compte des spécificités des fêtes chrétiennes, et a pris soin de ne pas faire coïncider les jours de grève avec les fêtes et événements chrétiens, tout comme il a eu à cœur de protéger les biens chrétiens. Non seulement cela, mais le Hamas a tenu également à ce que les Chrétiens aient un rôle actif dans la vie politique palestinienne. Les dirigeants du mouvement, à la maison ou à l’étranger, ont eu plusieurs rencontres avec des personnalités nationales religieuses chrétiennes.
Pour toutes ces raisons, le Hamas a gagné un large soutien parmi les Chrétiens avant et après les élections législatives de 2006 ; beaucoup de Chrétiens ont voté pour le Hamas, et nous les soutenons en Cisjordanie et à Gaza. Par exemple, le docteur Husam al-Tawil – un Chrétien – a remporté un siège à Gaza grâce aux votes du Hamas et de ses partisans. Le nombre de Musulmans qui ont voté pour lui fut plusieurs fois le nombre de votes chrétiens – étant donné que le nombre de Chrétiens dans la Bande de Gaza est faible.
Je rappelle ici, à cause de sa signification symbolique, un incident qui est survenu dans un aéroport arabe. Une personne s’est approchée de moi, s’est présentée comme un Palestinien, a dit qu’il était de Beit Jala, qu’il était chrétien, et qu’il avait voté pour le Hamas et qu’il continuait à le soutenir. Il n’était pas obligé de le dire, et personne ne l’y a poussé ; il a fait cela de sa propre initiative, et a exprimé ses sentiments. C’est un modèle des bonnes relations entre le mouvement et les frères chrétiens dans notre peuple.
Nous traitons les frères chrétiens comme une composante fondamentale du peuple et de la patrie, et comme une part active dans la lutte contre l’occupation, sans considération de qui est musulman et de qui est chrétien. Nous sommes partenaires dans le pays, et chacun a des droits et des devoirs. Lorsque nous évoquons les personnalités religieuses éminentes dans la lutte du peuple de Palestine, nous citons, parmi les Musulmans, Sheikh Raed Salah, Sheikh Ikrima Sabri, et [parmi les Chrétiens] l’évêque Atallah Hanna, l’évêque Capucci, etc. ; nous partageons tous la défense de Jérusalem et la cause.
Le Hamas a peut-être surpris quelques libéraux et laïcs dans l’arène palestinienne qui pensaient, ou même promouvaient l’idée que, à cause de son identité islamique, il s’isolerait et qu’une relation ténue pourrait se développer entre nous et les chrétiens palestiniens. Ils ont été surpris de voir que leurs prévisions ne se sont pas matérialisées. C’est parce que la religion n’est pas l’isolement et le détachement ; au contraire, la foi motive une personne à être tolérante, à être respectueuse des autres, et à reconnaître leurs droits.

Le Hamas et les femmes
Les mouvements islamiques sont souvent accusés de mépriser les femmes et de marginaliser leur rôle dans la vie politique et sociale. Que pensez-vous de ces accusations à la lumière de votre expérience au Hamas ?
Malheureusement, il y a un fossé entre les véritables concepts de l’Islam vis-à-vis des femmes et leurs applications pratiques plus récentes. Il y a une application et un comportement erronés qui découlent d’une mentalité rétrograde et ne vient pas des textes et de l’esprit de la Sharia.
Même à l’époque actuelle, cependant, et en dépit du bon niveau de progrès dans les pays arabes et islamiques, il y a toujours des erreurs dans l’application [de la Sharia ], provenant de nombreux concepts, coutumes et traditions qui émanent de certaines situations et environnements spécifiques, et ne résultent pas des dispositions de l’Islam lui-même.
Dans les textes du Coran et les hadiths (traditions prophétiques), les femmes ont des devoirs tout comme les hommes, et lorsque le Coran parle de la Sharia et de ses dispositions, il mentionne les hommes et les femmes ensemble parce que chacun a des responsabilités individuelles. C’est évident dans la phrase de Dieu Tout-Puissant : « Les croyants, hommes et femmes, sont les protecteurs les uns les autres : ils prescrivent ce qui est juste, et interdisent ce qui est mal, » et « Jamais je ne souffrirai que soit perdu le travail d’aucun d’entre vous, que vous soyez homme ou femme. Vous êtes membres, l’un de l’autre. » Et, dans les paroles du Prophète : « Les femmes sont les moitiés jumelles des hommes. » Et il y a d’autres versets coraniques et hadiths similaires.
Dans le concept islamique de pensée, de jurisprudence, de mandat et de rôle, la femme est – en effet – la moitié de la société, et la société lui garantit prestige et respect.
Cependant, il y a une énorme différence entre respecter et reconnaître la femme et son rôle légitime [d’un côté], et abuser d’elle et la présenter comme un produit bon marché, comme c’est le cas dans la civilisation occidentale [de l’autre]. Il y a une différence entre préserver la chasteté et la modestie de la femme et sauvegarder ses droits tout en lui accordant un rôle approprié, et la traiter comme un objet de désir et de plaisir. Ces règles éthiques ne sont pas seulement islamiques ; elles sont innées et humaines.
Nous, au Hamas, nous tenons, en ce qui concerne les femmes, à invoquer les concepts islamiques et leur application pure qui ne soient pas marqués par des siècles de retard ou le poids des normes sociales et des traditions qui s’enracinent dans l’environnement et non dans le texte religieux, en particulier depuis que l’environnement de la Palestine n’est pas un environnement fermé mais un environnement historiquement civilisé jouissant de la pluralité et de l’ouverture à toutes les religions, civilisations et cultures.
Avec cette conception pure et originelle, et comme une partie et une extension de l’expérience palestinienne et de son héritage, le Hamas a assigné un rôle distinct aux femmes dans ses opérations. Le rôle des femmes a été souligné pendant l’Intifada, dans la résistance et dans toutes les formes de luttes, non seulement en tant que mères, épouses et sœurs des combattants, mais aussi en tant qu’elles-mêmes, menant des opérations de commandos et de martyrs, soutenant leurs frères et martyrs, et fournissant une assistance logistique. Il y a aussi des sœurs qui conduisent les combattants sur le lieu de l’opération, comme cela est arrivé dans l’opération Sbarro et d’autres. Dans les prisons sionistes, il y a des dizaines de sœurs captives qui endurent la souffrance de l’incarcération et payent leur tribu au jihad, aux côtés de leurs frères.
Le rôle des femmes est important dans l’arène palestinienne et dans le mouvement, que ce soit au travail, au jihad et dans la lutte, dans le domaine de l’aide sociale et du travail éducatif, ou dans le travail politique et syndical. La femme palestinienne est éduquée et cultivée, et son activité dans les écoles et les universités n’est pas moindre que celle d’un homme.
Partant de nos termes islamiques de référence, l’identité culturelle arabe et l’environnement palestinien distinct, les femmes au Hamas occupent une position de pointe. Dans l’action politique et avant que soit créé le Conseil législatif, les femmes ont eu des activités importantes dans le mouvement étudiant palestinien et dans différents syndicats ; et lorsque le Hamas a pris part aux élections législatives, les femmes ont joui d’une présence forte et d’une place importante sur nos listes, comme dans le gouvernement formé par le Hamas.
Il est vrai que certains mouvements et groupes islamiques sont critiqués pour négliger le rôle des femmes, mais nous trouvons, d’un autre côté, des cas de dépravation et de délit transgressant les préoccupations éthiques chez certains partis et forces laïques. Le Hamas a tenu à développer une vision modérée qui garantisse aux femmes leur rôle authentique, sans enfreindre les principes, valeurs et éthique islamiques et en même temps, en leur évitant l’isolement, la solitude et la marginalisation. Je crois que nous avons réussi en cela, grâce à Dieu. Les femmes ont aussi un rôle important au niveau organisationnel du Hamas, qui privilégie le développement de leur rôle et de leur participation au sein de la structure organisationnelle du mouvement.

Le modèle de résistance du Hamas
Quelle est la contribution du Hamas vis-à-vis du jihad et de la lutte ? Qu’est-ce qui distingue son modèle de résistance ?
Il faut d’abord souligner que le Hamas en tant que mouvement de résistance à l’occupation sioniste est une partie naturelle et authentique de l’expérience de la lutte palestinienne, son extension, et un de ses cercles qui continuent depuis une centaine d’années, commençant avec la première révolution et le premier martyr et toutes ses icones et dirigeants et leur grande lutte – en dépit des circonstances défavorables de leur époque. Ce furent des gens comme ‘Izzeddine al-Qassam, Haj Amin al-Husseini, Farhan al-Sa’adi, Abdul Qader al-Husseini, entre autres, jusqu’à la révolution palestinienne contemporaine avec toutes ses factions, forces, directions et icones de la lutte. La marche de la lutte palestinienne continue aujourd’hui, grâce à Dieu, et continuera jusqu’à ce que les objectifs de libération et de retour et de délivrance de l’occupation sioniste soient réalisés.
Ceci signifie que le Hamas, en tant que mouvement de résistance, n’est pas séparé ni n’existe sans racines dans un désert, mais qu’il fait partie d’un tout. Il fait partie de l’histoire de la lutte de notre peuple et sa marche jihadiste – pleine de sacrifices, de défis, de créativité, de patience, d’endurance et de détermination à continuer la marche et à surmonter tous les obstacles, les défis et les circonstances adverses et défavorables jusqu’à ce que le but ultime soit atteint, si Dieu le veut.
Ce sentiment d’appartenance et d’extension imprègne le Hamas – comme d’autres forces de la résistance palestinienne – avec l’héritage de cette histoire et son originalité, son esprit et son identité distincte, et nous fait saisir cette longue et riche expérience et les acquis de ses diverses étapes, avec tous ses succès et ses réalisations, et quelques échecs aussi. Pour nous et notre peuple, ces expériences sont un réservoir riche et précieux. Le choix du nom de Martyr ‘Izzeddine al-Qassam pour notre branche militaire et ses brigades n’est que l’expression de cette appartenance et sa manifestation.
Il est nécessaire et essentiel d’affirmer ce fait ici pour que chacun d’entre nous connaissent ses racines et les facteurs d’un pouvoir réel d’un côté, et aussi de connaître notre dimension réelle et nos positions spécifiques dans cette longue marche. Tout comme le fait d’appartenir à une telle histoire donne à la population et aux mouvements la force et la confiance en soi qui sont nécessaires, en particulier dans les moments difficiles, il leur donne aussi l’humilité et le respect dus aux rôles des autres. Nous et les autres faisons partie de cette marche bénie ; nous ne sommes pas les premiers, et nous ne serons pas les derniers.
Nous et les autres nous appuyons sur l’expérience de nos prédécesseurs et nous en tirons profit, et ensuite nous créons notre propre expérience à partir de leurs expériences positives et négatives, et nous interagissons avec nos alliés dans la marche. Tout ceci sera un héritage pour les générations futures qui porteront le drapeau et continueront la lutte jusqu’à la victoire et la libération, si Dieu le veut. C’est l’objectif auquel chacun doit contribuer – même s’ils ne sont pas témoins du résultat final.
Nous nous sommes efforcés de former notre modèle de résistance, que nous avons établi comme une contribution à cette grande lutte, et nous tenons à offrir – à travers lui – une contribution notable à la marche de la lutte palestinienne. Nous y avons enraciné une foule de concepts importants et nécessaires, de politique et de règlements, et lui avons donné beaucoup d’esprit, de créativité, de persévérance et de détermination.
Parmi ces visions, concepts et politiques, les plus importantes sont :
Premièrement : la résistance est notre moyen de parvenir à l’objectif stratégique, à savoir la libération et la restauration de nos droits, et la fin de l’occupation sioniste de notre terre et de nos lieux saints.
C’est-à-dire que la résistance est une stratégie de libération, et elle est l’axe principal de notre travail en tant que mouvement de résistance plutôt qu’un simple choix que nous avons fait. Elle est la colonne vertébrale de notre projet. En dépit de l’importance de notre programme et de l’autre travail qui est fait pour mettre en œuvre le programme du mouvement – tel le travail politique, populaire, social, caritatif et économique, la valeur et l’impact véritables de ces activités à servi les objectifs repose sur leur position au sein du contexte de la résistance comme programme clé, et au sein du système de travail pour lequel la résistance est la colonne vertébrale. Ceci parce que nous sommes un mouvement de résistance face à une occupation militaire colonialiste opposée à notre existence, et il est donc naturel que la résistance armée et globale soit la base et le facteur décisif dans cette confrontation.

Deuxièmement : pour nous la résistance est un moyen, pas une fin, au service du but et des objectifs ; ce n’est pas la résistance pour la résistance. L’élaboration du concept de résistance pour en faire une fin en soi comporte de nombreuses erreurs de compréhension, de vision et d’attitudes et de comportements pratiques, ainsi qu’une faille dans la prise de décision et l’évaluation de l’intérêt.
Oui, la résistance est très importante, et elle est l’axe premier de notre projet, mais elle n’est pas l’objectif. Elle est le moyen et la façon d’atteindre cet objectif, et un outil stratégique pour la libération.

Troisièmement : le Hamas n’est pas un groupe militaire, mais un mouvement de libération nationale intégral, avec la résistance comme axe principal, son moyen stratégique de libération et de réalisation du projet national palestinien. En même temps, le mouvement travaille dans tous les domaines, et a ses propres buts et sa propre vision politique. C’est un mouvement de la base populaire conscient des préoccupations de son peuple à la maison et à l’étranger, qui défend ses intérêts et qui cherche à les servir le mieux possible dans tous les aspects de la vie quotidienne.

Quatrièmement : nous avons limité notre résistance à l’opposition à la seule occupation israélienne. Notre résistance est contre l’ennemi qui occupe notre terre et nos lieux saints, et contre personne d’autre. Nous n’avons pas utilisé la résistance même contre ceux qui soutenaient nos ennemis et leur fournissaient tous les moyens de la force et des armes qui tuent notre peuple. Nous avons aussi adopté, comme ligne politique, de confiner la résistance à la Palestine et pas en dehors – pas par impuissance mais en raison d’une estimation précise de l’intérêt, et pour concilier des considérations diverses.

Cinquièmement : nous avons clairement adopté une politique d’utilisation des armes et de la force seulement en face de l’occupant et de l’ennemi extérieur qui nous attaque : c’est une résistance légitime. Cela signifie de ne pas utiliser les armes et la force ni dans les affaires intérieures, ni pour régler des différends politiques et intellectuels. Le règlement des différends qui surgissent au sein des rangs nationaux doit se faire par le dialogue, le consensus et l’arbitrage du peuple, par la démocratie et les urnes.
Les événements tragiques récents dans la Bande de Gaza ne sont pas une dérogation à cette politique, c’est un cas entièrement différent. Il y a eu un parti palestinien qui a refusé le résultat des élections et a cherché à le renverser, c’est-à-dire à renverser la légitimité palestinienne et, malheureusement, ils ont collaboré avec l’ennemi sioniste et les Américains et ont pris les armes contre nous. C’est notre droit naturel de nous défendre quand nous y sommes forcés, d’autant que nous l’avons fait depuis la position d’un gouvernement légitime formé après des élections justes et démocratiques qui ont été approuvées par le Conseil législatif élu.
D’un autre côté, lorsque nous avons été hors du pouvoir de 1994 à 2006, et bien que l’Autorité ait arrêté des milliers de nos membres et qu’elle les ait torturés, qu’elle ait pourchassé la résistance, ses armes et ses hommes, et qu’elle ait coordonné (et continue à coordonner) la sécurité avec l’ennemi sioniste, nous n’avons pas répondu à l’époque en faisant usage de nos armes et de notre force contre elle et nous avons limité notre résistance au seul ennemi sioniste. Nous avons restreint notre opposition à l’Autorité, et le règlement de notre différend avec elle, à des moyens politiques et populaires pacifiques.
Sixièmement : nous avons adopté une politique de non engagement dans les batailles de la région, contrairement à ce que d’autres avaient fait dans les étapes précédentes. Nous n’avons jamais usé de la force et des armes contre aucun Etat ou parti arabe, même lorsqu’ils nous portaient préjudice ou nous assiégeaient, ou arrêtaient et torturaient nos frères, ou poignardaient la résistance dans le dos, ou incitaient contre nous. Les Arabes sont nos frères et notre famille et ils constituent notre profondeur stratégique ; nous ne pouvons donc pas leur nuire même s’ils nous nuisent. Nous nous sommes engagés dans cette politique au cours des années passées, et nous y restons engagés, si Dieu le veut, parce que notre bataille est exclusivement contre l’ennemi sioniste.
Septièmement : dans la construction de la résistance, nous nous sommes efforcés de former l’activiste résistant d’un point de vue religieux, éducatif, psychologique et intellectuel, pour lui assurer un niveau élevé de discipline organisationnelle et comportementale, l’engagement aux règles religieuses et éthiques de résistance, et le développement de ses capacité d’endurance et de fermeté dans des circonstances extrêmes, ainsi que la prise de conscience et la clarté de la vision des combattants, la sincérité de la mission et de l’intention, et la fusion des dimensions religieuses et nationales pour développer une incitation forte dans le cadre du jihad et de la résistance. Les luttes des combattants contre l’ennemi occupant en défense de la patrie et des lieux saints, de son peuple et de sa nation, et de sa famille et de son honneur.
Pour ce qui est de la contribution du mouvement au jihad et la lutte, il faut noter comme point clé que le Hamas a réussi, grâce à Dieu, à bâtir et à renforcer sa résistance même lorsqu’elle a émergé à une période difficile, à un moment où de nombreux facteurs et conditions objectives pour le succès des révolutions et des mouvements de libération avaient disparu. Le plus notable de ces moments fut la fin de la guerre froide, l’absence d’un allié international et l’émergence d’un système international basé sur l’unipolarité des Etats-Unis d’Amérique, l’allié principal de l’entité sioniste, suivi par l’entrée du monde dans la « guerre contre le terrorisme », et la focalisation des accusations sur l’Islam et les mouvements de résistance.
Ajouté à cela, bien que ce facteur ait souvent des résultats et des implications variés, le fait que la résistance en Palestine subisse un siège étouffant depuis quelques temps, et est privée d’un environnement amical qui fournisse une profondeur stratégique et logistique et une base arrière sécurisée permettant la liberté de mouvement et de manœuvre. Tout ceci a conduit à une difficulté extrême dans la poursuite de la lutte armée comme elle se déroulait auparavant, en particulier le travail de l’extérieur vers l’intérieur, et la difficulté à fournir un soutien logistique à la résistance à la maison et à l’étranger.
A la lumière de cet énorme défi, pour poursuivre le projet de résistance et surmonter les obstacles et les blocus, le mouvement s’est centré sur une stratégie d’élargissement de la participation du peuple palestinien à la maison, et son implication dans la résistance et la confrontation [avec l’ennemi] ; en partant des jets de pierre, en apportant de la créativité à la première et à la deuxième intifada auxquelles tout le monde a participé (reflétant ainsi une nouvelle phase de la lutte palestinienne) et en introduisant de nouvelles formes de résistance innovantes et d’ouverture de la confrontation avec l’occupation.
Une autre stratégie d’auto-construction à la maison a été adoptée, aussi bien en termes de recrutement, d’entraînement, d’armement et de manœuvre, tout en s’efforçant de collecter autant que possible des soutiens financiers et techniques et des armes venant de l’étranger. Quand le blocus s’est encore intensifié, l’idée de manufacturer des armes, en interne, à partir de matériaux bruts, a émergé.
Nous avons donc accepté cette tâche avec ces défis énormes, le siège et les persécutions, et nous y avons fait face avec courage et résolution par l’innovation, la créativité, la diversification, l’autonomie et en comptant sur Dieu en toutes circonstances, et en cherchant continuellement des amis, des alliés et des soutiens disponibles. Nous nous sommes dit que, même si nous restions seuls sur le terrain, et si nous perdions tout soutien des autres, nous poursuivrions notre résistance et nous ne nous rendrions pas ni n’y mettrions fin, et nous continuerions à exhorter notre nation à nous soutenir et à prendre part à cette tâche honorable, citant la déclaration d’Allah Tout-Puissant au Prophète (que la paix soit sur lui) : « Combats dans le sentier d’Allah, tu n’es responsable que de toi même, et incite les croyants (au combat). Allah arrêtera la violence des mécréants. Allah est plus redoutable en force et plus sévère en punition. » (Sourate 4, verset 84). Nous avions coutume de dire ceci en dépit de notre conviction et de notre confiance en la loyauté de notre nation et en son engagement à ne pas abandonner ses responsabilités envers la question centrale de la Palestine et à affronter l’entreprise sioniste. Notre nation se rend clairement compte de l’essence de l’entreprise sioniste et du danger qu’elle pose à la région toute entière et au monde.
Un autre ajout du Hamas, en terme de jihad et de lutte, est l’innovation dans la résistance et ses méthodes, tactiques et outils, comme l’expansion des opérations martyr et leur développement jusqu’à devenir une arme mortelle contre l’ennemi, et une frappe profonde dans sa sécurité. Un autre exemple est la fabrication d’armes localement et la transformant en un véritable projet sur lequel compter, même provisoirement, étant donné la difficulté pour obtenir des armes de l’extérieur. L’exemple le plus important à ce sujet est la fabrication d’armes qui, initialement, étaient légères étant donné leur simplicité, leur portée et leur efficacité limitées, mais qui ont évolué vers des stades avancés et sont devenues un véritable problème pour l’ennemi, avec un impact grandissant sur sa sécurité.

Un autre important ajout est le développement des capacités de la résistance face aux incursions israéliennes, et le succès dans la défense des secteurs et villes palestiniens suivant le modèle distinct de Gaza et la tentative héroïque dans le camp de Jenin, où toutes les méthodes conventionnelles ont été utilisées et complémentées par la méthode des tunnels et leur utilisation à grande échelle pour se défendre. Cela a même été jusqu’à résister à une vraie guerre dans laquelle l’ennemi a été mis en déroute et ses objectifs ont été déjoués – comme dans la guerre de l’ennemi sioniste sur la Bande de Gaza en 2008-2009, qui fut en fait la plus grande guerre lancée par Israël sur la terre palestinienne.

Un autre ajout est l’amélioration de la résistance pour qu’elle soit capable de libérer une partie de la terre. La résistance palestinienne, avec ses branches militaires et ses opérations martyres, et avec l’impact important du deuxième soulèvement de notre peuple, a été en mesure de forcer l’ennemi sioniste à quitter la Bande de Gaza et à démanteler ses colonies pour la première fois dans l’histoire de l’entité sioniste.
Ceci signifie clairement que la révolution palestinienne, par le développement de ses capacités, de ses initiatives et de ses outils, ainsi que par l’innovation et la diversification des méthodes et tactiques, et par la détermination et la patience, est devenue une option réelle et fiable, avec une capacité à résister, à défendre et à réussir, même si c’est pas à pas, sur laquelle le peuple peut compter en dépit de l’énorme différence et le déséquilibre de la force, comparée à celle de l’ennemi.

Un autre aspect important de l’expérience de la résistance en tant que mouvement de résistance est l’alternance de hauts et de bas suivant la situation et les circonstances vécues par notre peuple, au service de l’intérêt public et d’un jugement politique sain. Le calme a pu être notre choix ou non déclaré si c’était nécessaire, et comme partie de la décision de la résistance, ou bien il a pu être annoncé publiquement après accord avec les forces de la résistance, en échange d’exigences spécifiques comme l’interruption de l’agression sioniste, la levée du siège, etc.

Avec les autres factions de la résistance, nous avons exercé cela en toute conscience et courage et en avons pris la responsabilité pour notre peuple et ses intérêts. Mais, dans tous les cas, nous l’avons exercé sur la base de l’attachement à la résistance et à son développement en tant qu’option stratégique de libération. Sur le champ de bataille et sur le chemin de la résistance et de la libération, le mouvement a offert – comme d’autres l’ont fait pour notre peuple – une galaxie éminente de martyrs, depuis ses meilleurs dirigeants, icones et cadres, conduits par Sheikh Ahmad Yassin, fondateur du mouvement, Abdul Aziz al-Rantisi, Jamal Mansour, Jamal Salim, Ibrahim al-Makadmeh, Isma’il Abu Shanab, Salah Darwazeh, Yousef Sarakji, Saed Siam, Nizar Rayyan, et des milliers d’autres nobles martyrs.

Le mouvement a aussi offert des personnalités illustres dans l’histoire de l’activité militaire palestinienne comme Imad Akel, Yahya Ayyash, Salah Shehadeh, Mahmoud Abu Hannoud, et des dizaines d’autres martyrs qui ne peuvent pas être tous cités ici, bien que leurs noms demeurent dans la mémoire palestinienne et dans l’histoire de la lutte.
Un autre aspect, et un ajout très important, est l’introduction de la dimension religieuse islamique dans la bataille, aux côtés de la dimension nationale, avec toute la signification de l’Islam dans la vie de la population et de la nation, et l’esprit, la force et la vigueur dont elle dote les combattants, comme elle valorise la motivation pour la résistance et la capacité à endurer davantage, à persévérer et à résister, sans parler de la capacité de l’Islam à mobiliser les masses et à galvaniser leurs sentiments en face des occupants.
De plus, cette dimension essentielle a accru le ralliement des masses des nations arabes et islamiques et leur soutien envers le peuple palestinien et sa résistance, en particulier lors d’événements majeurs comme la guerre et le blocus contre Gaza, et tout ce qui a trait à Jérusalem et à la Mosquée Al-Aqsa. Les sentiments islamiques sont parmi les liens les plus importants entre les masses de la nation et leurs élites et la Palestine. Ainsi , l’entrée vigoureuse du Hamas – avec sa claire identité islamique – sur le champ de bataille fut un facteur décisif de la recrudescence d’un élan arabe et islamique ample, et de son invocation pour la cause et la résistance palestinienne.

Khaled Mesh’al énonce la nouvelle orientation politique du Hamas (3/3)

Comment voyez-vous la question du laxisme dans le fait de faire couler le sang ?

Il y a des conditions strictement établies concernant le sang et les vies des gens, exprimées par le Coran et la Sunna. Le Prophète (que la paix soit sur lui) n’a rien traité comme il a traité cette question. Il l’a soulignée à maintes reprises, en particulier dans son Sermon d’Adieu, et elle est devenue centrale dans la charte de la nation. Il y a aussi des codes d’éthique et des coutumes nationales auxquelles les gens souscrivent pour établir la paix dans leurs sociétés, et chacun doit obéir à ces règles et ne pas les transgresser.
Nous, dans le mouvement, nous y sommes très attachés et nous instillons ces contraintes et ces règles légales, éthiques et nationales, en sensibilisant les membres du mouvement, en les éduquant, en les astreignant à obéir à ces règles dans leur comportement, et à être responsables de toutes infractions ou violations.
Ceux qui ont besoin que l’accent soit mis sur ces questions sont, sans aucun doute, ceux du domaine militaire et ceux qui portent les armes, pour que les armes ne soient utilisées que dans leur domaine naturel contre l’ennemi occupant. Parce que ceux qui portent les armes pourraient être pris par un sentiment de puissance qui les pousserait à se servir de leurs armes inutilement. Dans une société, plus l’environnement de tension interne devient intense et plus l’excès dans l’usage des armes est prévisible.
Il faut noter ici que la gravité de l’expérience sécuritaire avec l’Autorité palestinienne dans les années 1990, la pauvre performance de son appareil sécuritaire, la corruption, le harcèlement de la population – en particulier des mouvements de résistance, et en premier du Hamas, et la torture et les insultes envers ses dirigeants, tout cela a créé un sentiment d’indignation et de douleur profonde, et a blessé des âmes qui ne guériront jamais de cette dure expérience. Ceci a rendu l’environnement domestique de la communauté palestinienne malsain, tendu et irascible, et a aggravé les postures partisanes étroites et la partialité au dépens de l’intérêt national global. Ce sont des écueils que nous devons tous nous efforcer de combattre ; nous devons travailler ensemble et prendre la responsabilité de nous en débarrasser, parce qu’il en va de l’intérêt du pays, de la cause et de nous tous, et parce que la perduration de ces anomalies nous porte préjudice à tous, et est préjudiciable à la cause et à l’intérêt national.
La possession d’armes, le sentiment de puissance et des forces importantes instillent souvent dans leurs propriétaires la vanité et l’auto-admiration, les pousse à utiliser les armes avec laxisme et peut les pousser à faire des erreurs et à violer les droits des autres. Par nature, l’homme dépasse ses propres limites lorsqu’il devient riche ou fort, comme dit Dieu Tout-Puissant : « Mais l’homme transgresse toutes les limites, dès qu’il estime qu’il peut se suffire à lui-même » (Sourate 96, versets 6-7). Empêcher de telles transgressions requiert de la discipline et du contrôle par l’engagement religieux, moral et patriotique, et par l’édiction de contraintes, de règles et de sanctions, et par la responsabilisation pour les abus et les irrégularités.
Dans le mouvement, nous exerçons cette approche avec ses deux composantes : la dissuasion religieuse, morale et patriotique, et les vérifications et les bilans, la responsabilité et les sanctions en cas de violation. Ce sont des questions liées à la religion, à l’intérêt national et aux droits des personnes. Nous sommes aussi vigilants sur l’intégrité de nos intentions et la pureté des motivations des combattants, de manière à ce que le jihad, l’effort et le comportement soient toujours purement au nom de Dieu, et pour la patrie et ses intérêts, loin de la passion de la revanche ou de motivations personnelles. En dépit de tout ceci, des erreurs peuvent toujours se produire ; cela fait partie de la nature humaine.
Des abus et des erreurs surviennent dans les expériences de toutes les nations et de tous les peuples, comme avec les armées du monde et la laideur que nous voyons pratiquée contre les peuples vulnérables et occupés en Irak et en Afghanistan. Cependant, en tant que nation arabe et musulmane, et grâce à nos principes religieux, notre héritage moral et culturel, nous devons toujours nous engager dans les plus hautes normes de la discipline éthique et comportementale, et la fermeté envers nos erreurs et nos abus, car notre éthique ne doit pas être pratiquée seulement parmi nous-mêmes, mais elle est universelle et humaine et doit être mise en œuvre vis-à-vis de chacun, quelle que soit sa religion ou sa race.
Même à l’époque du Prophète Muhammad (que la paix soit sur lui), il y a eu des excès et des erreurs, mais la manière de les traiter fut ferme et rapide.
Le Saint Coran parle d’un de ces cas dans le verset : « Ô les croyants! Lorsque vous sortez pour lutter dans le sentier d’Allah, voyez bien clair (ne vous hâtez pas) et ne dites pas à quiconque vous adresse le salut (de l’Islam) : « Tu n’es pas croyant », convoitant les biens de la vie d’ici-bas. Or c’est auprès d’Allah qu’il y a beaucoup de butin. C’est ainsi que vous étiez auparavant; puis Allah vous a accordé Sa grâce. Voyez donc bien clair. Allah est certes Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. » (Sourate 4, verset 94).
Le Prophète (la paix soit sur lui) était ferme en traitant de ces violations, aussi peu nombreuses qu’elles fussent, et les traditions prophétiques à ce sujet sont bien connues, car le parti-pris envers les principes, les valeurs et la morale est la base de la religion et la fondation de la nation.
De là, en respect des règles et de l’éthique islamiques, suivant l’exemple du Saint Coran et de la Sunna – parce que nous considérons que notre engagement vis-à-vis d’eux est une obligation religieuse et une source de bonté et de félicité, et pour la satisfaction de l’intérêt national de notre peuple et de notre nation, la politique du mouvement est fondée sur la désapprobation des erreurs et des violations, et leur non-légitimation, peu importe d’où elles viennent. Nous estimons plutôt qu’elles divergent de l’approche du mouvement, de sa pensée et de son engagement, et nous punissons fermement les contrevenants.
L‘avenir de la région
Comment voyez-vous l’avenir de la région dans les cinq prochaines années ?
La région est aujourd’hui dans les affres de l’enfantement et les cinq prochaines années verront vraisemblablement la continuation et l’expansion de ce travail. Nous espérons qu’il en résultera finalement des changements positifs et des fruits prometteurs, si Dieu le veut, malgré les difficultés. Nous avons confiance et espoir que l’avenir, dans les prochaines années, sera au bénéfice de la nation et de la résistance et de la cause palestiniennes. Il ne fait aucun doute que la nation traverse aujourd’hui une phase de progression, mais elle est, inévitablement, difficile car elle est accompagnée de beaucoup de douleurs, et elle demande donc plus de patience et de détermination, le redoublement des efforts d’un côté, et la montée de la résistance et de la confrontation avec l’ennemi occupant de l’autre.
Certains diront que votre lecture est optimisme et sans fondement. Sur quelle base construisez-vous vos perspectives ?
Notre lecture de la situation n’est pas frivole, et elle n’est certainement pas défaitiste. C’est une lecture réaliste et fondée sur de nombreux faits, preuves et indicateurs. Un de ceux-ci est que l’effort de résistance s’est considérablement développé dans la région et a montré sa présence et son efficacité. Non seulement cela, mais la résistance a remporté des succès importants, même si elle travaille dans des conditions défavorables et qu’elle est face à des défis majeurs, le plus important étant le déséquilibre de pouvoir régional et international, et l’état de faiblesse et de division des pays arabes et islamiques.
Ceux qui observent la réalité de la résistance en Palestine, au Liban, en Irak et en Afghanistan se rendent compte que la résistance est devenu la seule véritable option sur laquelle les populations de la région peuvent compter pour combattre les forces de l’hégémonie et pour résister à l’occupation, défendre la terre et les intérêts et sauvegarder leur indépendance, et pour repousser l’agression de n’importe quelle nation du monde, même si elle est aussi puissante et imposante que les Etats-Unis d’Amérique.
Dans la région, la résistance n’a pas seulement tenu le coup et réussi à réaliser des progrès sérieux pour la libération – comme à Gaza et au Liban sud – et a tenu le coup face de grandes guerres, mais elle a également empêtré les forces d’invasion qui cherchent à contrôler directement la région dans de tels énormes problèmes et dilemmes qu’elles sont maintenant obligées de reconsidérer leurs calculs. La population et la résistance de la région ont – grâce à Dieu – forcé ces puissances et nations majeures à accorder quelque considération à notre nation, après avoir été tentées par la politique faible des gouvernements arabes à plus d’avidité et de sous-estimation et de mépris envers nous lorsqu’elles ont formulé leur politique étrangère et des décisions importantes pour la région.
La guerre sioniste à Gaza et l’incident de la Flottille de la Liberté ont exposé quelque chose d’important dans le cours du conflit, à savoir que la nation considère toujours la Palestine comme sa première cause, et que la population de la nation, même découragée, est toujours capable de se reprendre et de se mobiliser de façon importante en un temps record, de faire face aux problèmes réels et aux confrontations sérieuses avec l’ennemi. Cette vitalité inhérente de la nation, reflétée dans certaines circonstances et points chauds, fut un des facteurs et une des causes – selon nos informations – qui ont poussé les pays occidentaux à faire pression sur Israël pour accélérer la fin de la récente guerre à Gaza, par crainte des répercussions du déferlement de colère arabe et islamique et de ses effets vis-à-vis de la réalité politique actuelle et des intérêts occidentaux dans la région.
Il y a eu également des transformations positives importantes ces récentes années dans les prises de position de plusieurs pays arabes et islamiques qui, avec les forces de la résistance, ont créé une situation de pouvoir et d’indépendance croissants, un préjugé favorable envers les efforts de la résistance et les intérêts de la nation, et le refus des conditions et pressions extérieures. Il y aussi des pays réjectionnistes alliés à la résistance, et ils ont fait des progrès remarquables en terme de leur rôle dans la région, aux côtés d’autres Etats arabes qui ont développé leur position et ont exprimé, avec courage et honnêteté, leur soutien à la résistance palestinienne, au choix du peuple palestinien et au choix démocratique exprimé lors des élections de 2006.
Nous avons vu récemment l’émergence du rôle régional de la Turquie , et son évolution positive vers l’indépendance de sa prise de décision politique et du progrès économique, la promotion de l’expérience démocratique, l’ouverture aux nations arabes et islamiques, l’engagement remarquable et efficace sur la question de la Palestine et les autres problèmes régionaux, et l’adoption de positions fortes et courageuses ; tout ceci indique une transformation dans la région et dans la nation, renforçant la tendance vers une avancée et un changement pour le meilleur.
Il ne fait aucun doute qu’il y a une claire reconnaissance par tous, même ceux qui s’obstinent à le nier, que la stratégie de règlement et de négociations a misérablement échoué et a atteint une impasse, après presque 20 ans de son adoption comme seule option pour la politique arabe officielle globale basé sur une soi-disant « modération ». [Il y a aussi une reconnaissance] que toutes les administrations états-uniennes successives, sur lesquelles les Etats arabes ont compté pour les aider à faire réussir cette stratégie, n’ont rien fait pour eux sauf les embarrasser et les laisser tomber, leur donnant de simples paroles et promesses, et changeant les délais, tout en continuant à donner soutien politique et pratique à l’entité sioniste.
Bien que les tenants de cette stratégie refusent d’admettre publiquement leur échec, de peur qu’un vide se forme résultant de l’appel à une alternative, le travail dans cette région doit absolument conduire chacun à chercher une stratégie alternative plus sérieuse et plus respectueuse d’elle-même, qui sera plus à même de faire face à la réalité posée chaque jour par Israël sur le terrain, au mépris de tous – modérés et non modérés. La politique de l’attente, du gain de temps, de l’adhésion à la politique actuelle, du recours à des options qui ont échoué et de leur reproduction systématique n’est plus faisable ni possible.
En plus, la politique officielle arabe générale semble, malheureusement, incapable de prendre le pas sur les changements dans la région, l’avènement de nouveaux acteurs et le rôle grandissant d’autres acteurs, et les défis conséquents auxquels sont confrontés les Arabes et leur sécurité, leurs intérêts et leurs rôles régionaux – en particulier ceux des principaux pays.
Bien que les Etats-Unis continuent de peser de tout leur poids sur plusieurs pays de la région, un ressentiment caché commence à grandir contre eux dans ces pays. Ceci inclut même ceux qui sont amis avec les Etats Unis, simplement parce qu’ils les laissent tomber et ne les aident pas sur des questions concernant la nation arabe – en particulier en ce qui concerne le conflit arabo-israélien – et font plaisir à l’entité sioniste et à d’autres pays régionaux à leurs frais, ce qui accroît leur embarras en face de leur population, et affaiblit leur capacité à continuer à promouvoir et à défendre la stratégie politique de la modération basée sur les accords et les négociations.
Une des preuves qui renforce notre confiance que l’avenir de la région est en notre faveur est la position de plus en plus faible de l’entité sioniste. Il est vrai qu’elle est toujours en avance d’un point de vue militaire, et que l’équilibre du pouvoir continue de travailler pour elle, mais elle compte aujourd’hui de nombreux échecs. Oui, elle est capable de lancer une guerre, mais il y a longtemps qu’elle est incapable de remporter la victoire.
Tous les faits mentionnés ci-dessous, et ce qu’ils reflètent quelquefois d’amertume et quelquefois de signes prometteurs, avec une prise de conscience croissante parmi les populations de la région – en particulier les populations arabes, avec l’espace médiatique ouvert et l’impossibilité de cacher les faits, avec le retour grandissant des peuples de la nation à leur identité authentique et à leurs racines culturelles arabo-islamiques et leur préoccupation croissante sur la situation actuelle de la nation arabe et sa destinée et son avenir, la sécurité nationale et les rôles régionaux et internationaux et ses questions majeures, à l’avant-garde de laquelle se trouve le conflit arabo-sioniste… Tout ceci, à mon avis, stimule la nation vers un changement réel et important qui est devenu inévitable. C’est ceci qui me rend (moi et ceux qui pensent comme moi) confiant que l’avenir dans les prochaines années sera, si Dieu le veut, à l’avantage de notre nation, nonobstant l’amertume, la souffrance et les inquiétudes actuelles. Cette vision est renforcée par le fait que cette région, comme mis en évidence par les faits historiques, a toujours réussi à reprendre l’initiative et à défaire les forces de l’agression.
L’avenir de l’entreprise sioniste
Au travers de votre lecture du cours de l’entreprise sioniste et de sa réalité actuelle, comment voyez-vous l’avenir de cette entreprise ? Se dirige-t-elle vers la réalisation du « Grand Israël » ou est-elle en déclin et en régression ?
Les données factuelles renforcent la conviction que l’entreprise sioniste n’a aucun avenir dans la région. Il y a un réel déclin de cette entreprise, dont l’expansion fut une caractéristique importante, et elle n’est plus en mesure de poursuivre sur cette voie. La construction du mur (tout en reconnaissant ses répercussions négatives sur le peuple palestinien) et le retrait du Liban sud et de la Bande de Gaza ne sont que des exemples pratiques de son déclin et de sa régression.
Israël, qui avait l’habitude de déclarer la guerre à ses voisins et à gagner facilement, était capable d’attaquer ses ennemis et de frapper partout ; aujourd’hui il a son centre comme champ de bataille de la résistance palestinienne. C’est un phénomène qui se répète. Le soi-disant “front intérieur israélien” est maintenant menacé dans chaque guerre ou confrontation et paie le prix des aventures de ses dirigeants. De plus, la classe au pouvoir en Israël aujourd’hui – et au niveau de nombreux dirigeants militaires, politiques et sécuritaires – n’a plus la capacité de la première génération qui a construit cette entité, ni la volonté de combattre qu’elle avait, sans parler de la corruption rampante de la classe dirigeante, un nombre croissant de suicides, le refus du service militaire et la performance déclinante des institutions sécuritaires.
Israël n’a pas gagné de vraie guerre depuis 1967, à part l’invasion de Beyrouth en 1982. C’est un indicateur important du déclin des capacités de l’entreprise sioniste, et le fait qu’elle n’a aucun avenir. A mon avis, le projet de « Grand Israël » est fini, simplement parce que l’ennemi sioniste n’est plus capable de le réussir, et parce qu’Israël continue dans la même voie que celle de l’Afrique du Sud de l’apartheid. C’est une conviction grandissante pour de nombreux hommes politiques et observateurs neutres.
Plus de 60 ans après l’établissement de cette entité, et quand la rue israélienne s’interroge non pas seulement sur la sécurité d’Israël, mais aussi sur son futur et son destin, c’est un développement important et grave. Quand la communauté israélienne questionne le fondement de son existence et son avenir, et la faisabilité de son entreprise, c’est que le compte à rebours a commencé, si Dieu le veut.
Dire ceci n’est cependant pas suffisant ; ce qu’il faut, c’est construire dessus. Nous n’appelons pas à une sous-estimation de la force et des capacités de l’entité sioniste (car il est important de ne pas sous-estimer son ennemi) qui a toujours de nombreux éléments de puissance.
Néanmoins, cette lecture et cette vision réalistes, basées sur beaucoup de facteurs et d’indicateurs, doivent nous pousser à ne pas succomber aux menaces et aux exigences israéliennes pour un règlement politique, et à ne pas traiter avec l’entreprise sioniste comme destin inévitable. L’option et l’alternative réelles à la politique de soumission et à l’état d’impuissance, à attendre et à s’enliser dans des négociations, sont la résistance. Le peuple palestinien est capable, si Dieu le veut, de continuer à résister, mais il a besoin du soutien et de la participation de la nation.
Le débat existe parmi beaucoup d’acteurs internationaux pour savoir si Israël constitue toujours un atout pour les intérêts occidentaux dans la région ou non. Pensez-vous qu’il y ait une chance que certaines parties internationales reconsidèrent l’utilité de continuer à soutenir l’entité sioniste ?
L’un des points forts d’Israël fut sa capacité à se promouvoir en Occident comme faisant partie de la civilisation européenne et comme son extension, portant ses valeurs, son mode de vie et son système politique de gouvernance démocratique. Il avait aussi coutume de se présenter comme une victime du nazisme pour s’attirer la sympathie occidentale. Aujourd’hui, Israël n’est plus dans cette situation, en particulier après le Rapport Goldstone, ses crimes pendant la guerre à Gaza et au Liban avant, et ses crimes contre la Flottille de la Liberté , car ses agressions ont touché des centaines de nationaux venant de dizaines de pays, dont des pays occidentaux. Aujourd’hui, Israël vit dans un état d’exposition, et dans une situation où la justification morale qu’il avait l’habitude de clamer et de promouvoir auparavant est ébranlée. Israël tombe d’un point de vue moral, et son véritable visage hideux est dévoilé. C’est un développement très important.
L’étreinte occidentale d’Israël a subi un grand choc, surtout parmi les populations et les élites occidentales, à cause de ses crimes haineux et aussi de la détermination palestinienne qui l’expose pour ce qu’il est, et met en exergue la juste cause palestinienne et son visage humain. Les négociations permettront à Israël de polir son image pour des objectifs de relations publiques. Lorsqu’Israël perd sa couveuse internationale, il subit une lourde perte parce qu’il ne fait pas authentiquement partie de la région, mais il survit plutôt grâce au soutien de la communauté internationale, en particulier de l’Occident. La mentalité occidentale, d’un côté, glorifie la force, l’adore et fonde sur elle sa politique. Aujourd’hui, l’entité sioniste n’apparait plus, pour l’Occident, capable d’imposer ce qu’elle veut dans la région, et ceci signifie que la confiance occidentale dans la capacité de cette entité à imposer par la force ses désirs dans la région s’érode. Ceci a sans aucun doute changé l’image d’Israël et son rôle fonctionnel en Occident, passant d’un investissement intéressant à un fardeau onéreux ; ceci aura de plus en plus d’impact sur l’interaction occidentale avec l’entreprise sioniste à l’avenir.
Tous ces facteurs démontrent le vieillissement prématuré de cette entreprise. Habituellement, lorsque la sénescence apparaît de bonne heure dans une structure physique, cela indique un point faible dans le développement et l’immunité, ainsi qu’un environnement de rejet qui a provoqué ce vieillissement. Sans le moindre doute, la fermeté et la résistance palestiniennes, et la détermination et le soutien de la nation, ainsi que les confrontations continues avec l’entreprise et le non-alignement sur sa volonté, ont dénoncé cette entreprise et ses vices. Par conséquent, elle a vieilli tôt et n’est plus capable de mener les mêmes aventures et d’engranger les mêmes succès que par le passé. En bref, l’entreprise sioniste, comme toutes les autres entreprises d’occupation, de colonisation de peuplement et d’agression à travers l’histoire, n’a aucune légitimité parce qu’elle est étrangère à notre région et manque des éléments de survie. Elle se terminera donc comme toutes les autres entreprises similaires.
Nous sommes une grande nation, fiers de nous, de notre religion, de notre terre, de notre histoire, de notre culture et de notre identité, avec la Palestine et Jérusalem comme cœur battant et indicateur de nos vies et de notre survie. C’est pourquoi nous ne tolèrerons pas l’entité sioniste encore longtemps et nous la vaincrons, tout comme nous avons vaincu les Croisades et l’avancée mongol par le passé.
« Ainsi faisons-Nous alterner les jours (bons et mauvais) parmi les gens, afin que Dieu reconnaisse ceux qui ont cru, et qu’Il choisisse parmi vous des martyrs – et Dieu n’aime pas les injustes. » (Sourate 4, verset 140).
http://www.middleeastmonitor.org.uk/

Mesh’al est un grand homme, quoiqu’en disent les ultra sionistes, il n’y a rien de répréhensible dans la resistance du Hamas en Palestine, rien n’est plus louable que de s’opposer à des envahisseurs.
Gloire au Hamas.
Ne croyez pas la propagande sioniste sur la résistance palestinienne, si vous étiez à leur place, beaucoup d’entre vous réagirait de la même manière, vous protégeriez vos biens, votre famille, votre moyen de subsistance et votre terre.

Un blogueur iranien condamné à 19 ans de prison. C’est un traitre c’est normal, l’Iran est en guerre, et la guerre est injuste.

septembre 29, 2010

Le blogueur irano-canadien Hossein Derakhshan a été condamné à 19 ans de prison par un tribunal de Téhéran, selon un militant des droits de l’homme interrogé mardi par Reuters.

Le journaliste parfois critique à l’égard du gouvernement est soupçonné, selon la presse, d’espionnage au profit d’Israël. Il a été arrêté en 2008.

« Nous somme surpris que Derakhshan ait été condamné à 19 ans de prison pour collaboration avec des pays hostiles, propagande et d’outrage envers des dignitaires religieux », a déclaré le militant des droits de l’homme qui a souhaité rester anonyme.

Ce verdict peut faire l’objet d’un appel, selon l’agence de presse iranienne Fars.

Hossein Derakhshan, qui a quitté Téhéran en 2000 pour s’installer à Toronto, a effectué une visite en Israël en 2006, ce que la législation iranienne interdit.

Il a regagné son pays deux ans plus tard et s’est rendu célèbre en rédigeant un manuel en farsi à l’usage des internautes qui a contribué à l’essor de la « blogosphère » iranienne.

« Nos représentants continuent à chercher la confirmation des nouvelles en provenance de Téhéran. Si c’est avéré, c’est complètement inacceptable et injustifiable », déclare le ministre canadien des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, dans un communiqué.

« Le Canada estime que personne ne doit être puni pour avoir exercé son droit inaliénable à la liberté d’expression », ajoute-t-il.
yahoo.news

Bien entendu, c’est mal, 19 ans de prison c’est énorme, mais je pense que dans la situation particulière iranienne cela se comprend aisément, le pays est attaqué de toute part, il est normal que ceux qui se rendent en pays ennemi, ceux qui collaborent avec des puissances étrangères et qui participent à agiter le peuple contre l’Autorité doivent être punis, c’est la norme lorsqu’un pays est en guerre, aussi désagréable et injuste que cela puisse être.

Le Canada ne manque pas culot quand il dit :  » Le Canada estime que personne ne doit être puni pour avoir exercé son droit inaliénable à la liberté d’expression  » alors que Zundel a fait 3 ans de prison au Canada pour négationnisme :

 » Le militant d’extrême droite Ernst Zündel est sorti lundi de la prison de Mannheim, dans le sud de l’Allemagne. Il avait été condamné à une peine de cinq ans de prison en 2007 pour négationnisme.

Une vingtaine de personnes l’ont accueilli à sa sortie avec des applaudissements.

Âgé de 70 ans, Ernst Zündel est citoyen allemand, mais vivait au Canada depuis 1958 avec le statut de résident permanent.

Il a déclaré qu’il n’était pas certain de retourner au Canada, d’où il avait été extradé en 2005 pour être jugé en Allemagne.

Son épouse, Ingrid Rimland, a indiqué à Associated Press que Ernst Zündel n’était pas interdit de séjour en Amérique du Nord, mais elle s’est dite convaincue que des efforts diplomatiques seront déployés pour le maintenir en Allemagne.

Zündel avait été reconnu coupable de 14 chefs d’incitation à la haine raciale, notamment de négation de l’Holocauste, pour ses activités antisémites depuis les années 1970.  »
radio-canada.ca

Pensez vous qu’il y ait un lien entre
aller en prison en Iran parcequ’on déstabilise le régime ( qui est en guerre)
aller en prison occident parcequ’on dit que les chambres à gaz n’ont pas existé

En fait, oui, dire que les chambres à gaz n’ont pas existé déstabilise la matrice psycho/sociale de l’occident.

Chacun ses tabous.

Gül à New York: pas de rencontre avec Peres, mais avec Ahmadinejad , une g

septembre 20, 2010

Le président turc Abdullah Gül a déclaré qu’il n’aura pas le temps de rencontrer son homologue israélien Shimon Peres à New York en marge de l’assemblée générale de l’ONU, mais qu’il s’entretiendra avec le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, a rapporté lundi l’agence Anatolie.

Le projet d’une entrevue Gül-Peres, la première depuis un assaut de l’armée israélienne contre une flottille d’aide pour Gaza le 31 mai, au cours de laquelle neuf Turcs avaient péri, avait été évoqué vendredi par le journal Today’s Zaman, proche du gouvernement turc.

Interrogé lundi lors d’une conférence de presse à New York sur une telle réunion, M. Gül a répondu: « Mon programme ne me le permet pas », selon Anatolie.

En réponse à une question sur les attentes de la Turquie vis-à-vis d’Israël, le président turc a souligné que des excuses ne solderaient pas les comptes.

« Il n’est pas question que des excuses d’Israël signifient que +tout est oublié, tout est fini, laissons les morts enterrer leurs morts et occupons nous des vivants+. Tout le monde sait que la Turquie ne se comportera pas comme ça », a-t-il déclaré.

M. Gül a estimé que le droit international ouvrait deux voies à Israël: « la première est claire, c’est de s’excuser en disant +ce que j’ai fait était une erreur+, l’autre est de payer des réparations pour cela ».

Le chef d’Etat a en revanche indiqué qu’il rencontrerait M. Ahmadinejad.

« La coopération avec la Turquie, les efforts de la Turquie pour établir une meilleure compréhension entre l’Iran et le groupe 5+1: je suppose que nous allons parler de tout cela », a-t-il dit, faisant réference au groupe des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU plus l’Allemagne, impliqués dans le dossier nucléaire iranien.

Les relations entre la Turquie et Israël, autrefois alliés stratégiques, connaissent de vives tensions depuis l’offensive israélienne de décembre 2008-janvier 2009 dans la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Elles se sont encore crispées après l’abordage sanglant du Mavi Marmara, le navire amiral de la flotille humanitaire, sur lequel ont péri les neuf Turcs.

Pour exprimer son mécontentement, la Turquie a rappelé son ambassadeur, annulé des manoeuvres conjointes et exigé des excuses qu’Israël s’est refusé à lui présenter.

Les relations de la Turquie avec l’Iran se sont en revanche améliorées depuis l’accession au pouvoir en 2002 à Ankara d’un parti issu de la mouvance islamiste, ce qui fait redouter aux Occidentaux que la Turquie, pays membre de l’Otan, ne se détourne de l’Ouest, au profit de ses voisins musulmans.

Membre temporaire du Conseil de sécurité de l’ONU, la Turquie a voté en juin contre de nouvelles sanctions frappant l’Iran, soupçonné de vouloir se doter de l’arme atomique.

En mai, elle avait présenté avec le Brésil et l’Iran une proposition d’accord sur un échange de combustible nucléaire iranien en territoire turc. Cette initiative a été ignorée par les grandes puissances.
romandie

Il est bon ce Abdullah Gül , il a compris que l’alliance, c’est à dire la soumission aux occidentaux ne servirait à rien, la Turquie a un bel avenir et il était inacceptable que l’ancien califat ne joue plus aucun role dans la région.

C’est beau de lire ça :  » « Il n’est pas question que des excuses d’Israël signifient que +tout est oublié, tout est fini, laissons les morts enterrer leurs morts et occupons nous des vivants+. Tout le monde sait que la Turquie ne se comportera pas comme ça », a-t-il déclaré. »

Dix ans de massacres en RDC, la vérité au grand jour.

septembre 8, 2010


Des réfugiés hutus rwandais arrivent à Biaro, en RDC. Beaucoup d’entre eux seront massacrés. (AO)

Les pays de la région des Grands Lacs ont multiplié les pressions pour étouffer l’inventaire du Haut-Commissariat aux droits de l’homme. Chacun a pris part aux atrocités qui ont transformé la RDC en un champ de bataille sans précédent entre 1993 et 2003. Il sera publié le 1er octobre

En septembre 2005, à proximité de Rutshuru, une ville du Nord-Kivu, province de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), des soldats creusent le sol pour y installer des latrines. Leurs pelles exhument des ossements. Rapidement, les langues alentour se délient et les militaires congolais sont menés à d’autres fosses communes. Combien d’êtres humains gisent ici? Plusieurs dizaines, des centaines peut-être, achevés par balle ou à la machette. Les victimes sont probablement hutues, massacrées entre octobre et novembre 1996, alors que l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) du chef rebelle Laurent Désiré Kabila et ses alliés de l’Armée patriotique rwandaise (APR) entament leur marche à travers le Zaïre, direction Kinshasa, pour y renverser le maréchal Mobutu.

Les Nations unies, dont une mission de maintien de la paix, la Monuc, a été déployée dans le pays en 1999, ouvrent une enquête. Elle est la première pierre d’un gigantesque travail d’inventaire des crimes perpétrés entre 1993 et 2003 en RDC, théâtre des conflits polymorphes les plus atroces depuis la Seconde Guerre mondiale, dont les victimes civiles se comptent en millions. Baptisé projet mapping, il sera réalisé trois ans plus tard par l’ONU.

La semaine passée, en dévoilant les principaux enseignements de ce rapport dont il s’était procuré une «version quasi définitive», le quotidien Le Monde a soulevé une tempête diplomatique qui a soufflé jusqu’au sommet de l’ONU, à New York. «La pression est monumentale», relève un expert suisse. En langage cru, ce rapport est «une patate chaude», de la «dynamite», assure un observateur américain. Un document consignant une série de vérités historiques, connues des spécialistes de la région, mais que la communauté internationale avait toujours maintenues sous le boisseau.

Ce rapport incarne aussi l’espoir, même ténu, de voir un jour les fossoyeurs du peuple congolais et des réfugiés sur son sol traduits en justice. Après une semaine d’incertitude et de bras de fer dans le cabinet du secrétaire général, Ban Ki-moon, l’ONU a annoncé que le projet mapping serait publié le 1er octobre prochain. Le sera-t-il dans une mouture remaniée, voire expurgée? Pour les uns, ce risque était réel, c’est l’une des hypothèses avancées pour expliquer sa fuite dans Le Monde. Mais dorénavant, la crédibilité de l’ONU est en jeu: le rapport n’a pas seulement été éventé dans la presse. Tout un chacun peut le trouver sur Internet, en français comme en anglais.

Les charniers du Nord-Kivu ne sont pas les premiers à avoir été mis au jour; ni les derniers. En 2005, leur découverte agit pourtant comme un électrochoc: les exactions commises en masse sur le sol congolais depuis le début des années 1990 n’ont jamais fait l’objet de condamnations judiciaires; toutes les velléités d’enquêtes ont été étouffées. La machine onusienne se met en branle. Kofi Annan, le secrétaire général à l’époque, décide d’envoyer en RDC une commission chargée de «dresser l’inventaire des violations graves commises entre 1993 et 2003». Cette décennie de damnation est découpée en quatre séquences: entre 1993 et 1996, les Kassaiens sont persécutés au Katanga et le Kivu est déstabilisé par les conflits locaux, avant de voir, en 1994, son fragile équilibre ethnique définitivement rompu par l’afflux de centaines de milliers de réfugiés hutus fuyant le Rwanda au lendemain du génocide tutsi; entre 1996 et 1998, la conquête du pouvoir par Kabila père fait basculer le pays dans une première guerre; en 1998 débute la «deuxième guerre», qui transforme l’ancienne colonie belge en un champ de bataille continental sans précédent, où s’affrontent jusqu’à huit armées africaines et 21 groupes rebelles. De 2001 à 2003, après plusieurs accords de cessez-le-feu, une transition précaire s’installe.

En 2007, Ban Ki-moon, le nouveau secrétaire général de l’ONU, entérine le projet mapping qui sera mené sous la tutelle du Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH). En mai de la même année, lors d’une tournée dans la région des Grands Lacs, Louise Harbour, alors à la tête du HCDH, décroche avec une facilité qui déconcerte les observateurs le feu vert de Joseph Kabila, le président de la RDC. Une équipe d’une trentaine de membres se constitue, elle se déploie sur le terrain en octobre 2008, pour six mois. En juin 2009, elle boucle son rapport et le transmet au HCDH.

Anthologie de l’horreur, il recense 617 incidents, viols, massacres de civils, pillages, enrôlement d’enfants soldats, qui révèlent «la perpétration de graves violations des droits de l’homme ou du droit international humanitaire». Chacun est corroboré par «deux sources indépendantes». Si tous les groupes armés sont désignés par leur appellation, seules de rares personnalités sont nommément identifiées. Une liste confidentielle des auteurs présumés de crimes a été transmise au HCDH.

Durant une pleine année, le rapport circule entre Genève et les Nations unies à New York. Navi Pillay, à la tête du HCDH depuis septembre 2008, lui accorde une importance manifeste. En février dernier, devant des étudiants de l’Institut de hautes études internationales à Genève, elle se réjouit ainsi de ce que ce projet mapping soit, à sa publication, «un outil puissant et constructif» pour «lutter contre l’impunité». Mais la date de cette publication, précisément, reste un objectif diffus. On évoque le mois de septembre; c’était sans compter sur le mécontentement des principaux concernés lorsqu’ils en prennent connaissance, Kinshasa en juin, puis cinq autres capitales régionales en juillet.

Chacune a pris part aux atrocités. Les responsabilités des Ougandais, Angolais et Burundais sont consignées noir sur blanc. Celles de l’AFDL et de l’Armée patriotique rwandaise aussi. Elles sont potentiellement les plus lourdes. D’après le rapport, tel qu’il circule actuellement sur la Toile, à partir de 1996 et durant des mois, ces deux entités ont perpétré à l’encontre de dizaines de milliers de réfugiés hutus, hommes, femmes, enfants, vieillards et malades des attaques d’une nature «systématique, méthodologique et préméditée». Elles «révèlent plusieurs éléments accablants qui, s’ils sont prouvés devant un tribunal compétent, pourraient être qualifiés de crimes de génocide», poursuit le rapport.

Ces allégations ont plongé le Rwanda dans une fureur noire. «Le régime de Kigali a bâti toute sa réputation sur sa victoire sur les génocidaires. On se rend compte d’après ce rapport qu’il ne s’est pas nécessairement comporté mieux que les autres», décrypte l’expert suisse. Depuis la semaine passée, le chantage exercé par le Rwanda sur Ban Ki-moon est devenu tout à fait officiel. Comme il l’avait déjà fait en 2008, sans aller jusqu’au bout, le pays menace de reconsidérer sa participation aux forces de maintien de la paix si le rapport est publié. «Nos troupes sont en attente, la balle est dans le camp des Nations unies», a défié mardi lors d’une conférence de presse la ministre des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, en raillant: «Comment l’ONU peut-elle accuser l’armée rwandaise de violer et de tuer, et au même moment vouloir d’elle qu’elle se consacre à la protection des populations autour du monde?»

Le Rwanda est le second contributeur à la force hybride ONU/Union africaine au Darfour, la Minuad (3326 hommes sur 21 816), et participe à la Minus au Sud-Soudan (300 hommes). «Les soldats rwandais ont la réputation d’être disciplinés et compétents et le commandant en chef de la Minuad est le général rwandais Patrick Nyamvumba. Leur retrait déstabiliserait une opération qui se heurte déjà à de lourdes difficultés», explique Pamphile Sebahara, spécialiste des conflits africains. Il serait aussi un revers sérieux pour l’ONU, dont les forces de maintien de la paix ont mauvaise presse en Afrique et qui peine à mobiliser de nouveaux contingents.

Le chantage a certainement pesé dans la décision de différer la publication du projet mapping. Il aurait par ailleurs été délicat de braver le courroux de Paul Kagamé, réélu à la présidence en août (93% des voix), alors qu’il doit être réinvesti ce lundi pour un mandat de sept ans. Il sera à nouveau sur le devant de la scène, onusienne cette fois, du 20 au 22 septembre lors de la conférence sur les Objectifs du millénaire à New York. En juin dernier, Ban Ki-moon l’a désigné à la coprésidence d’un comité chargé de stimuler ces objectifs.

Même s’ils ont pris quelques distances à mesure que les dérives autoritaires de son régime devenaient manifestes, Paul Kagamé compte encore des soutiens. Washington en est un. A mots couverts, les Américains se sont interrogés sur la qualité du projet mapping; en France, le Quai d’Orsay a en revanche indiqué en attendre «avec un grand intérêt la publication». En Ouganda, un porte-parole du gouvernement a dénoncé l’impéritie de l’ONU à résoudre les crises dans la région; au Burundi, les autorités ont réfuté l’implication de leur armée. Côté congolais, le ministre de la Communication, Lambert Mende Omalanga, a déclaré sur RFI que «le président (Laurent Kabila) est convaincu que la fin de l’impunité marquera l’ère du développement». Un document officieux que s’est procuré Le Temps révèle pourtant que l’accueil réservé par Kinshasa au projet mapping est glacial. Il dénonce «les faiblesses» du rapport («imprécision manifeste de plusieurs faits et chiffres», «excès de négativisme»), dont les pages ont été «gonflées», «afin qu’il impressionne».

Dans une verve acerbe, le gouvernement congolais déplore le fait que «certaines violations graves des droits de l’homme ne (soient) volontairement pas reprises» telles «celles perpétrées par la Monuc sur les populations civiles». Il proteste contre «le délai très court accordé à la RDC pour réagir», «à peine deux mois». A force de pressions, la RDC et ses voisins ont obtenu un mois de plus pour rédiger leurs commentaires. Navi Pillay, dont on murmure qu’elle a tout fait à New York pour que le rapport ne tombe pas aux oubliettes, a annoncé qu’ils seraient eux aussi publiés, le 1er octobre.
le temps.ch

C’est juste un aperçu, je ne connais pas le sujet, mais il semblerait qu’il y a eu bien plus de mort dans cette région qu’au darfour mais on en parle très rarement. Les pauvres congolais et congolaises, leur pays est hyper riche et des fous furieux financés par je ne sais qui se croient au moyen age et pillent , détruisent et violent sans raison apparente.
Si quelqu’un a des liens ou des livres qui expliquent précisement la situation parceque j’aime bien Le Temps mais souvent ils disent n’importe quoi surtout pour les relations internationales…

Google, Sarkozy et le «trou du cul» !!

septembre 7, 2010

Le président français Nicolas Sarkozy est victime depuis ce week-end d’un «Google bombing», un référencement sauvage sur internet faisant apparaître sa page officielle sur Facebook en tête des résultats quand les internautes tapent «trou du cul» sur le numéro 1 des moteurs de recherche.

Relevant plus de la mauvaise blague que du piratage, ce phénomène nécessite l’action conjuguée de sites internet et d’internautes: plus ils sont nombreux à associer le mot-clé et l’adresse choisis, et plus le système d’exploitation de Google fait remonter cette référence dans la hiérarchie de ses résultats.

«Parfois, en faisant appel à [cette] pratique appelée « Google bombing », des farceurs peuvent générer des résultats étranges», a tenu à souligner Google lundi dans un communiqué.

«Dans ce cas précis, un certain nombre de webmestres ont utilisé l’expression en question pour pointer vers la page Facebook de Nicolas Sarkozy, la faisant ainsi remonter parmi les résultats de recherches liés à cette requête», a précisé le groupe.

«Nous ne soutenons pas cette pratique, ni aucune autre visant à altérer l’intégrité de nos résultats de recherche mais, en aucun cas, cette pratique n’affecte la qualité générale de notre moteur de recherche dont l’impartialité reste, comme toujours, au centre de notre action», a souligné Google.

Le moteur de recherche indique que ses résultats «sont générés par un algorithme qui classe, entre autres, les pages web en tenant compte de la relative popularité des sites qui pointent vers ces pages».

En juillet 2009, Nicolas Sarkozy avait déjà été victime du phénomène, son ancien site de campagne présidentielle arrivant en tête des recherches Google avec le mot-clé «trou du cul du web».
cyberpresse

hahahaha;, une fois de plus et homme est ridicule, entre lui et sa femme, laissez tomber l’image de la France à l’étranger

Les investisseurs individuels désertent Wall Street, ha bon, ils en ont marre de se faire plumer !

septembre 7, 2010

Les investisseurs individuels désertent les marchés depuis le «krach-éclair» à Wall Street, a rapporté mardi la présidente du régulateur boursier américain, Mary Schapiro, mettant un nouvelle fois en cause les techniques sophistiquées employées par les professionnels.

«Les maisons de courtage nous disent que leurs clients – les investisseurs individuels – se retirent des marchés boursiers depuis le 6 mai», jour marqué par une brève chute de près de 1000 points du Dow Jones, a indiqué la président de la Securities and Exchange Commission (SEC) lors d’un discours prononcé à New York.

«Selon les données fournies par les organismes de placement collectif, chaque semaine depuis le 6 mai s’est soldée par un retrait de fonds» de ces organismes, a-t-elle ajouté.

«Je reconnais qu’il peut y avoir une grande variété d’explications pour cette diminution de leur participation aux marchés boursiers, mais la tendance est troublante, en particulier si les inquiétudes des investisseurs individuels quant à la structure du marché d’actions jouent un rôle, même modeste, dans leur prise de décision», a-t-elle dit.

Elle a indiqué que les régulateurs publieraient «dans les prochaines semaines» leur rapport complet sur la brève chute, d’une ampleur jamais vue, des marchés le 6 mai.
cyberpresse

C’était le jour ou le down avait perdu 9% en séance, surement de peur que la grèce ne s’effondre et bascule dans l’anarchie(y’avais une grosse manif ce jour la).
Enfin, tu m’étonnes que les gens ne veuillent plus investir, quand vous voyez en 10 minutes le prix de vos actions descendre à 0 , la bourse, vous lachez l’affaire.Quand on sait qu’il y a 10 ans le cac était à 6900 points, les petites gens qui ont cru jean pierre gaillard en ont eu pour leur argent…

L’Algérie et l’Iran envisageraient un accord de libre-échange

août 26, 2010

Un accord de libre-échange entre l’Algérie et l’Iran dans un proche avenir ? Il en a été question dimanche à Téhéran lors d’une rencontre entre le ministre iranien du Commerce Mehdi Qazanfari et l’ambassadeur d’Algérie en Iran, M. Soufiane Mimouni. L’information rapportée par la Fars News Agency (FNA) reste imprécise et évoque un cadre plus général d’un accord de libre-échange entre l’Iran et les pays «africains musulmans».

Le ministre du Commerce iranien s’est fait par contre plus précis sur le souhait de renforcer les relations commerciales entre les deux pays. Pour Mehdi Qazanfari, l’Algérie peut être une passerelle pour un renforcement des liens économiques de l’Iran avec l’Afrique du Nord. Il a estimé que la tenue de salon d’exposition spécialisé, l’ouverture de succursales bancaires ou la création d’une banque commune permettraient de stimuler les relations économiques entre les deux pays. L’ambassadeur algérien a souligné que les relations politiques entre les deux pays étaient très bonnes et a souhaité que les liens commerciaux, faibles actuellement, puissent atteindre un niveau satisfaisant.

L’Iran, en butte à des sanctions économiques imposées par les Occidentaux, tente depuis quelques mois d’ouvrir un horizon africain à son économie. Officiellement – les dernières déclarations à ce sujet sont celles de l’ancien ministre du Commerce El Hachemi Djaaboub -, l’Algérie fait une «pause» en termes de conclusion d’accords de libre-échange. Il n’en demeure pas moins que l’Algérie, qui défend le droit des Iraniens au nucléaire pacifique, ne devrait pas, en théorie, avoir des objections de principe à la conclusion d’un tel accord de libre-échange.

Une relation libre avec l’Iran

Outre le fait que l’Algérie, contrairement à d’autres pays arabes du Golfe et le Maroc voisin, ne relaie pas la campagne occidentale anti-iranienne, il peut exister un intérêt économique évident entre l’Algérie et l’Iran. L’Iran, par exemple, qui dispose d’une des plus grandes réserves de gaz au monde, éprouve des difficultés à les exploiter. L’expérience et l’expertise de Sonatrach dans le domaine gazier pourraient être un atout. Il n’en demeure pas moins que la conclusion d’un accord de libre-échange entre Alger et Téhéran ne serait guère appréciée par les puissances occidentales qui tentent d’isoler l’Iran… Mais les relations, bonnes, entre Alger et Téhéran, peuvent aussi servir à lancer d’éventuelles médiations. Les sanctions occidentales ont bien sûr de l’effet sur l’économie iranienne, mais elles n’ont pas d’effets décisifs. Dans les faits, les relations économiques de l’Iran avec les Etats-Unis sont pratiquement nulles depuis la révolution islamique, et les liens avec l’Europe atteindraient, selon Ahmadinejad, les 23 milliards de dollars/an, ce qui ne pèse pas beaucoup sur l’économie iranienne qui est davantage orientée vers l’Asie. Les démarches iraniennes en direction du continent africain participent de la même démarche de réduction de la dépendance à l’égard des Occidentaux. Les rencontres entre officiels – Bouteflika a fait trois visites à Téhéran – témoignent du fait que l’Algérie refuse que sa relation avec l’Iran soit sous influence étrangère. Mais, au-delà de l’aspect politique fort important, les domaines de coopération dans le domaine spatial, la pétrochimie, l’habitant et l’automobile sont réels. Sans oublier, bien entendu, dans le domaine du nucléaire civil où l’expertise scientifique iranienne est très développée.
http://www.lequotidien-oran.com

Espérons que ce soit vrai, ce genre de partenariat devrait être la norme, à la place les pays du golfe et le maroc commercent sans vergogne avec israel.
J’aime bien l’article qui précise que l’Algérie, contrairement à ses voisins, ne répètent pas la propagande anti iranienne. J’aurai toujours du mal avec le pouvoir algérien, ce qu’ils ont fait avec les faux GIA n’est pas que dramatique pour les civils massacrés mais aussi parceque ces méthodes ont préfiguré ce que la CIA a fait quelques anées plus tard avec al quaida. Et c’est encore plus tragique quand on sait que les généraux algériens ont repris les méthodes de contre insurection française….

Enfin bref, c’est du passé, même si c’est dure à accepter, espérons que l’avenir sera meilleur pour l’Algérie et l’Iran.

Pourquoi les juifs d’Iran sont mieux lotis que les Palestiniens de Gaza

août 26, 2010

4/09/2008 – Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad rencontre le rabbin Moshe Ber Beck à New York. Le rabbin est membre de Neturei Karta, un mouvement ultra-orthodoxe et anti-sioniste. (REUTERS/Brendan McDermid)

25.000 juifs vivent en Iran. C’est la population juive la plus importante au Moyen-Orient en dehors d’Israël. Les Iraniens juifs ne sont ni persécutés ni maltraités par l’Etat, en fait, la constitution iranienne les protège. Ils sont libres de pratiquer leur religion et de voter aux élections. Ils ne sont ni arrêtés ni fouillés à des checkpoints, ils ne sont pas brutalisés par une armée d’occupation, et ils ne sont pas parqués dans une colonie pénale densément peuplée (Gaza) où ils sont privés des moyens de survie de base. Les Iraniens juifs vivent dans la dignité et jouissent des avantages de la citoyenneté.

Les médias occidentaux diabolisent le président iranien Mahmoud Ahmadinejad. Ils le traitent d’antisémite et de «nouvel Hitler». Mais si ces affirmations sont justes, alors pourquoi la majorité des juifs d’Iran ont-ils voté pour Ahmadinejad aux dernières élections présidentielles? Se pourrait-il que la plupart de ce que nous savons sur Ahmadinejad ne soit qu’une rumeur sans fond et de la propagande?

Voici un extrait d’un article paru à la BBC :
«Le bureau [d’Ahmadinejad] a récemment donné de l’argent pour un hôpital juif de Téhéran. C’est l’un des quatre seuls hôpitaux caritatifs juifs au monde et il est financé par la diaspora juive – quelque chose de remarquable en Iran où même les organisations locales d’aide ont des difficultés à recevoir des fonds de l’étranger de crainte d’être accusés d’être des agents étrangers.»

Quand Hitler a-t-il jamais fait des dons aux hôpitaux juifs?
L’analogie avec Hitler est une tentative désespérée de laver le cerveau des Américains (et des Européens, ndlr). Elle ne nous dit rien sur ce qu’est vraiment Ahmadinejad.

Les mensonges sur Ahmadinejad ne sont pas différents de ceux sur Saddam Hussein ou Hugo Chavez. Les Etats-Unis et Israël essaient de créer des justifications pour une nouvelle guerre. C’est pourquoi les médias font dire à Ahmadinejad des choses qu’il n’a jamais dite. Il n’a jamais dit qu’il voulait «rayer Israël de la carte.» C’est une autre fiction. L’auteur Jonathan Cook explique ce que le président iranien à réellement dit :
«Ce mythe a été recyclée sans fin depuis une erreur de traduction d’un discours d’Ahmadinejad d’il y a près de deux ans. Des experts en farsi ont vérifié que le président iranien, loin de menacer de détruire Israël, citait un discours antérieur de feu l’Ayatollah Khomeiny, dans lequel il affirmait aux soutiens des Palestiniens que ‘le régime sioniste de Jérusalem disparaîtrait dans les pages du temps’.»
«Il ne menaçait pas d’exterminer les juifs ni même Israël. Il comparait l’occupation des Palestiniens par Israël à d’autres systèmes de gouvernement illégitimes, dont le règne est terminé, dont celui des Shah qui ont jadis dirigé sur l’Iran, l’Afrique du Sud d’apartheid et l’empire soviétique. Néanmoins, cette traduction erronée a survécu et prospéré parce qu’Israël et ses soutiens l’ont exploitée pour leurs propres desseins de propagande grossière.»
(« Israel’s Jewish problem in Tehran », Jonathan Cook, Counterpunch, 3 août 2007)

Ahmadinejad ne représente aucune menace pour Israël ou pour les Etats-Unis. Comme n’importe qui au Moyen-Orient, il veut juste un répit dans l’agression US-Israël.

Voici ce qu’on trouve sur Wikipedia :
«Le département d’Etat américain s’est plaint de discriminations contre les juifs en Iran. Selon son étude, les juifs ne peuvent pas occuper des postes élevés au sein du gouvernement et sont empêchés de siéger dans la magistrature et les services de sécurité et de devenir chefs d’établissement public. L’étude indique que les citoyens juifs sont autorisés à obtenir des passeports et de voyage à l’extérieur du pays, mais souvent ils se voient refuser le permis de sorties multiples normalement délivré aux autres ressortissants. Ces allégations formulées par le Département d’Etat américain ont été condamnées par les juifs iraniens. L’Association des juifs de Téhéran a déclaré dans un communiqué, ‘Nous, Iraniens juifs, condamnons les affirmations du Département d’Etat US sur les minorités religieuses iraniennes, annonçons que nous sommes totalement libres d’exercer nos devoirs religieuses et que nous nous ressentons aucune restriction quant à l’exercice de nos rites religieux.’»

Qui croire ? Les juifs vivant en Iran ou le département d’Etat américain fauteur de trouble ?
Il y a 6 boucheries kasher, 11 synagogues et de nombreuses écoles hébraïques à Téhéran. Ni Ahmadinejad ni aucun autre responsable gouvernemental iranien n’a tenté de les fermer. Jamais. Les Iraniens juifs sont libres de voyager (ou de se déplacer) en Israël s’ils le souhaitent. Ils ne sont pas mis en prison par une armée d’occupation. Ils ne sont pas privés de nourriture et de médicaments. Les enfants ne grandissent pas avec des troubles mentaux provoqués par le traumatisme de la violence sporadique. Leurs familles ne sont pas détruites par des hélicoptères de combat tournoyant au-dessus des plages. Leurs soutiens ne sont pas écrasés par des bulldozers ni touchés à la tête par des balles en caoutchouc. Ils ne sont pas asphyxiés par les gaz lacrymogènes ni tabassés lorsqu’ils manifestent pacifiquement pour leurs libertés civiles. Leurs dirigeants ne sont ni traqués ni tués dans des assassinats ciblés.

Roger Cohen a écrit un essai très sérieux sur le sujet pour le New York Times. Il a dit :
«Je préfère peut-être les faits aux paroles, mais je dis que la réalité de la courtoisie iranienne envers les juifs nous en dit plus sur l’Iran – son raffinement et sa culture – que tous les discours incendiaires. C’est peut-être parce que je suis juif et que j’ai rarement été traité, constamment, avec autant de chaleur qu’en Iran. Ou peut-être ai-je été impressionné par le fait que la fureur sur ce qui s’est passé à Gaza, affichée sur les murs et claironnée à la télévision iranienne, n’a jamais débordé en insultes ou en violences contre les juifs. Ou peut-être est-ce parce que je suis convaincu que la caricature de «Mollah Fou» de l’Iran et l’assimilation de tout compromis avec lui à Munich 1938 – une position populaire dans certains cercles juifs américains – sont trompeuses et dangereuses.»
(« What Iran’s Jews Say », Roger Cohen, New York Times, 22 février 2009)

Tout n’est peut-être pas parfait pour les juifs qui vivent en Iran, mais leur situation est meilleure que celle des Palestiniens qui vivent à Gaza. Bien meilleure.
http://e-s-g.blogspot.com/

Encore une gifle pour les bien pensant, les juifs vivent heureux en Iran et pourtant on veut nous faire croire que l’Iran déteste les juifs.
C’est marrant de voir la distorsion entre la propagande juive et la réalité.
Cet article est capital pour comprendre la manipulation sioniste au niveau mondial, c’est d’ailleurs comique que les gens croient ceux qui tuent et massacrent depuis 60 (en palestine) plutot que l’Iran qui n’a jamais attaqué personne.

Enfin bref, faites tourner cet article, les gens doivent savoir qu’on leur ment et qu’ils se trompent de camp, l’ennemi c’est le juif sioniste et non l’arabe sunnite ou le perse chiite.

Je me repose pour quelques jours, le blog sera moins alimenté durant cette periode.

août 11, 2010

Voila un peu plus d’un que j’ai commencé ce blog, merci encore de le lire et de le faire partager.

Comme il était prévu, sarko et ses sbires islamophobes s’en prennent violement aux arabes, il est fort probable que le FN devienne l’allié de l’UMP comme cela a été le cas en Italie et récement en Hollande avec ce fou furieux de Wilders.
Il suffira que Jean marie Le Pen se retire totalement du FN et que sarkozy nous fasse un discours en disant que le FN a changé, les perroquets le répèteront 1000 fois et les mongoliens goberont.

Ce matin, sur LCP il y avait un super documentaire sur l’enlèvement d’Aldo Moro et le double jeu de services secret (dirigés par la CIA via le loge P2), à l’époque l’ennemi était les communistes, la comparaison avec la dynamique djihadiste est réel, pourtant aucun journaliste ne fait ce parallèle, Karachi est symptomatique de ces liens troubles entre services secrets et ces groupes terroristes.

Tout ça pour dire qu’il est quasi certain que l’état prépare, surement avec l’aide de la cia et du mossad (je sais que pour certain, dès qu’ils entendent cela, ils montent sur leurs grands chevaux et nous traitent de fou, je vous invite simplement à lire des livres sur les services secrets, vous y apprendrez des choses incroyables) une campagne d’attentat en France. Tous les ingrédients sont présent pour une nouvelle manipulation des foules.

Sachez également que TOUT a été fait pour que les français s’entredéchirent et cela pendant que notre pays se dilue dans le NWO. L’immigration massive via le regroupement familliale a répondu à plusieurs objectifs, faire baisser le prix du travail, créer une prison mentale qui empèche de parler SEREINEMENT de la nation et de ce qui en résulte, dissoudre la nation française dans le NWO et surtout DIVISER la population.

La vérité c’est que jamais nous n’aurions du faire venir autant de gens de couleur de peau et de religion differente, jamais dans l’Histoire, une nation a décidé de modifier en profondeur et en si peu de temps, la structure ethnico-sociale du pays. Cet article du dailymail démontre clairement que cette immigration a été le résultat d’une gigantesque experience d’ingénierie sociale. Ces dirigeants devraient être jugés et condamnés pour haute trahison.

Maintenant, ne confondons pas tout, ce n’est pas parceque les prisons sont dans leur majorité peuplées de jeunes arabes que les arabes posent un problème existentiel et stratégique à l’état. Tous les sociologues vous le diront, la dernière vague d’immigration est toujours sur-représentée dans la délinquance, c’est une constate sociologique aisément vérifiable.

Les francais mélangent tout et tout est fait pour accentuer ces amalgames. Il est par exemple normal qu’un étranger qui commet des délits en France doive être expulsé, en revanche déchoir de sa nationalité et expulser une personne comme Lies Hebbadj qui est en France depuis ses 2 ans est totalement inadmissible.

Je pense également qu’il faut absolument limiter le plus possible toute nouvelle immigration, tout simplement parceque la situation économique,politique et sociale ne le permet plus, il faut déja apprendre à vivre ensemble.

Ce n’est pas parceque je suis hyper critique envers mes dirigeants que je n’aime pas mon pays, je ne veux donc pas que l’immigration de peuplement parvienne à se substituer la population historique et si on continue comme cela il est fort probable qu’en 2050 de larges zones en europe seront totalement balkanisées, et nous passerons d’une situation instable de ghetto à une bien plus dangeureuse, celle qui a mené à l’indépendance du Kosovo.

Même si je comprends totalement la frustation de ces populations qui souffrent du racisme quotidiennement, il faut absolument que tout soit fait pour ces gens se sentent véritablement français, et cela parcequ’ils sont français, on peut très bien être français et musulmans, ce que beaucoup de gens n’ont pas compris. Il faut également cesser cette attitude anti française d’une extrème minorité, il y a quelques semaines une agression a eu lieu à Paris, une famille part en vacance et un leger accrochache sur l’autoroute les forcent à s’arréter, le ton monte et des jeunes cons de la cité d’à coté viennent tabasser la famille magrébine, tout cela parcequ’ils avaient demandé à faire un constat, ce à quoi les jeunes ont répondu  » tu fais quoi la, tu fais ton français « …. Résultat, un mort, tabassé devant sa mère…
Ce genre de propos sont inadmissibles, c’est déja totalement stupide puisqu’ils sont tous français et ils sont aussi cons que les racistes islamophobes. Même si ils sont malheureusement victimes du racisme (à étude égale, les noirs et les arabes sont 4 fois plus au chomage que les blancs) ce genre de propos est contre productif puisqu’il donne des arguments imparables aux islamophobes.

Combien de fois ai je parlé avec des arabes qui me disaient détester ces jeunes cons, m’expliquant que c’est à cause d’eux si les français sont racistes, c’est aussi parceque ces chiens de gauchistes ont interdit tout discours sur la nation, créant un vide vite comblé par la droite extrème. Depuis le bicentenaire de la Révoluton française, jamais les français n’ont été appelés à être fier de leur pays alors que notre pays est une grande et vieille nation qui a eu une grande influence sur le monde. Ce n’est pas une quelconque nostalgie d’une grandeur passée qui me fait dire ça, mais je crois dans mon pays, je connais l’histoire de cette grande nation, la France et je veux que cette grande Histoire continue, je ne veux pas voire la France disparaitre dans cette UE totalitaire.

Bref, les musulmans qui vivent en France sont pour leur immense majorité français et veulent vivre en bonne inteligence avec tout le monde, ce n’est pas parceque une minorité désoeuvrée fout la merde que la nation est en danger, ce n’est pas parceque le Hallal est plus visible que notre gastronomie va disparaitre, ce n’est pas parceque moins de 1000 femmes portent le niquab que la France s’islamise, idem pour les mosqués ils ont le droit de croire en Dieu et d’aller prier et si ils doivent prier dans la rue ce n’est paps parcequ’ils s’imposent mais parcequ’ils n’ont pas de lieu de culte.

Il est hors de question d’expulser des gens qui sont en france depuis plus de 20 ans, comme il est hors de question d’empécher les musulmans de croire en Dieu, j’invite plutot les chrétiens à retourner à l’Église et à prier, au lieu d’aller dans des centres commerciaux le dimanche…

Il font comprendre que la pays a changé de manière irrémédiable, on ne pourra jamais expulser des millions de personnes et c’est tant mieux, nous devons donc inventer un nouveau modèle qui prend en compte les 10 à 15% de population non blanche et non chrétienne, si nous ne sommes pas intelligent et nous laissons manipuler par les politiques et les médias c’est la guerre civile à tous les coups.

Et ça il en est hors de question.

Nous entrons dans une periode fort dangereuse, ne provoquons pas betement le pouvoir, en revanche si sarko et sa clique réussissent leurs plans diaboliques, il n’y aura plus d’alternative…

La Chine et l’Iran s’engagent à mettre en oeuvre les projets de coopération

août 8, 2010

La Chine et l’Iran ont promis vendredi de mettre en oeuvre les projets de coopération et de recherche d’avantages réciproques, lors d’une rencontre à Beijing entre le vice-Premier ministre chinois Li Keqiang et le ministre iranien du Pétrole Masoud Mirkazemi, actuellement en visite en Chine, selon un communiqué de presse publié par le ministère chinois des Affaires étrangères.

M. Li a indiqué que les relations bilatérales évoluaient de manière positive et stable, grâce à une bonne coopération dans les domaines commerciaux et économiques et des liens entre les deux peuples de plus en plus forts.

L’Iran est l’un des principaux fournisseurs de pétrole brut de la Chine et un partenaire commercial important.

Cela est dans l’intérêt fondamental des deux pays de renforcer les relations d’amitié et de coopération, a poursuivi M. Li.

La Chine est prête à travailler avec l’Iran pour consolider la confiance politique, maintenir la communication et la coordination sur les questions internationales et régionales afin de sauvegarder la paix, la stabilité et la prospérité de la région et du monde, a-t-il indiqué.

M. Mirkazemi a de son côté souligné les intérêts communs de l’Iran et de la Chine, promettant que son pays continuerait à développer les relations bilatérales.
Chine-informations.com

Ainsi que ça :

L’Iran travaille à une fusée à trois étages pour aller à 1.000 km d’altitude

L’Iran devrait disposer d’ici deux ans d’une fusée capable d’emporter une charge à 1.000 kilomètres d’altitude, au-delà de l’atmosphère terrestre, a déclaré le président Mahmoud Ahmadinejad dans des propos rapportés jeudi par l’agence Fars.
« Les scientifiques iraniens sont actuellement au travail, et dans un avenir proche une fusée à trois étages nous emmènera à un orbite de 1.000 kilomètres, qui signifie sortir de l’atmosphère », a déclaré le président iranien dans une interview à une télévision locale rapportée par Fars.
« La fusée que nous construisons aura une puissance au décollage de 120 à 140 tonnes, contre 32 tonnes pour celle que nous avons lancée pour le premier satellite » mis en orbite par l’Iran en février 2009, a précisé M. Ahmadinejad.
« La première fois, nous avons envoyé un satellite à 250 km, l’année prochaine ce sera à 700 km et l’année d’après à 1.000 km », a-t-il précisé.
Le président iranien a par ailleurs annoncé que l’Iran avait l’ambition de mettre « dans cinq ou six ans un satellite de télécommunications en orbite à 35.000 kilomètres », l’altitude à laquelle sont placés les gros satellites de télécommunications en orbite géostationnaire.
Il a enfin confirmé le lancement « prochain » d’un satellite expérimental de télécommunications « prévu pour fonctionner pendant un an ».
M. Ahmadinejad n’a pas donné de date précise pour ce lancement, mais le ministre des Télécommunications Reza Taghipour avait annoncé début juillet qu’il était programmé pour la dernière semaine d’août.
Le ministre n’avait en revanche donné aucune indication sur la nature de ce satellite, baptisé Rasad 1 (Observation) et qui n’avait fait jusqu’alors l’objet d’aucune annonce.
Ce satellite devrait être le deuxième à être mis en orbite par l’Iran après le lancement d’Omid (Espoir) en février 2009.
Le lancement d’Omid par une fusée Safir-2 également iranienne avait provoqué l’émoi des Occidentaux, qui avaient exprimé la crainte que cette capacité ne soit utilisée à des fins militaires.
L’Iran dément avoir des objectifs militaires en matière spatiale ou nucléaire, mais une partie de la communauté internationale le soupçonne de chercher à se doter de l’arme atomique et de capacités balistiques à longue portée pour délivrer des têtes nucléaires.
Téhéran, soumis depuis plusieurs années à des sanctions économiques internationales en raison de son programme nucléaire, a lancé un ambitieux programme spatial passant par l’envoi de fusées dans l’espace et la construction de satellites.
M. Ahmadinejad a déclaré en juillet que l’Iran projetait d’envoyer un homme dans l’espace en 2019, en réponse au renforcement des sanctions internationales décidé par le Conseil de sécurité de l’ONU le 9 juin.
En février, pour son 31eme anniversaire, la République islamique avait lancé dans l’espace une « capsule » balistique contenant un rat, des tortues et des vers, afin de montrer sa détermination à progresser dans le domaine spatial.
L’Iran avait également dévoilé la maquette d’une fusée de 85 tonnes à quatre moteurs et deux étages, baptisée Simorgh et destinée à mettre en orbite un satellite de 100 kilos à 500 km d’altitude.
Il avait enfin présenté trois satellites en projet: un satellite de télécommunications en orbite basse (Mesbah-2), un satellite de reconnaissance (Tolou) et un troisième chargé de prendre des photos de la Terre (Navid).
afp

Gloire à l’Iran, le fossoyeur de l’arrogance occidentale.

Rocard critique la loi sur les mineurs délinquants, inédite « depuis les nazis » et précise :  » « Je dis qu’il le paiera et qu’il l’aura mérité » !!!!

août 8, 2010


La répression, c’est l’échec de la prévention », insiste l’ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard

L’ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard dénonce avec virulence dans Marianne les dernières mesures annoncées par Nicolas Sarkozy sur la sécurité, estimant « qu’il le paiera » et que le projet de condamner les parents d’enfants délinquants remonte à « Vichy » et aux « nazis ». « Quand on va chercher l’électorat au Front national, voilà sur quels scandales on débouche. La loi sur les mineurs délinquants passe de la responsabilité pénale individuelle à la responsabilité collective. On n’avait pas vu ça depuis Vichy, on n’avait pas vu ça depuis les nazis », affirme-t-il. « Mettre la priorité sur la répression, c’est une politique de guerre civile », accuse Michel Rocard.

« La politique du tout-répression accroît la délinquance » (Rocard)

L’ancien chef du gouvernement (1988-1991) s’indigne aussi avec force contre la volonté de Nicolas Sarkozy de retirer la nationalité aux Français d’origine étrangère condamnés pour atteintes à la vie d’un policier ou d’un gendarme. « Je condamne la substance et le procédé. (…) Je sais bien que le Président recherche d’abord les effets d’annonce. (…) Les intentions sont scandaleuses », ajoute-t-il, persuadé que le Conseil d’État et le Conseil constitutionnel ne laisseront pas passer ce texte qui sera discuté à la rentrée à l’Assemblée nationale. « Je dis qu’il le paiera et qu’il l’aura mérité », dit l’ancien Premier ministre, « indigné » à propos du chef de l’État. Selon lui, « la répression, c’est l’échec de la prévention. Avoir supprimé la police de proximité, c’est dramatique. Et on le paie. » « La politique du tout-répression favorise les tensions, accroît la délinquance. Et pourquoi ? Parce qu’on donne priorité à l’électoral. C’est exécrable, scandaleux », renchérit-il.

Après avoir dirigé la commission sur le grand emprunt que lui avait confiée Nicolas Sarkozy aux côtés d’Alain Juppé, Michel Rocard a été nommé ambassadeur chargé des pôles par le chef de l’État.
S’il refuse une « opposition systématique » au Président, « quand il y a désaccord (…) je ne l’étouffe pas », explique-t-il.
le point

Rocard sauve l’honneur de ces mongoliens du PS, lui il n’a plus rien à prouver alors que tous les ténors savent que la populace aiment ce genre de mesure et qu’ils ne doivent pas jouer la carte du laxisme.

Mon pays file un mauvais coton, sarko et ses sbires poussent à la guerre civile et les gens sont trop stupides pour faire la part des choses, ça va mal finir…

Le New York Times dénonce « les calculs politiques » de Sarkozy… C’est comique

août 8, 2010

Dans un édito, New York Times a condamné les « calculs politiques à court terme » de Sarkozy. Le prestigieux quotidien new-yorkais accuse le président français d’attiser « dangereusement les sentiments anti-immigrés ».

Avec ses nouvelles mesures sécuritaires, Nicolas Sarkozy « attise dangereusement les sentiments anti-immigrés », juge vendredi le New York Times, dans un éditorial qui condamne les « calculs politiques à court terme » du président français.

Le prestigieux quotidien new-yorkais dénonce en particulier le projet de retrait de la nationalité française aux délinquants d’origine étrangère coupables de polygamie, d’excision ou ayant atteint à la vie d’un membre des forces de l’ordre.

Rappelant qu’aux Etats-Unis la citoyenneté américaine, qu’elle soit de naissance ou acquise, est protégée par le 14e amendement, le New York Times écrit que « Nicolas Sarkozy, qui aime être appelé Sarko l’Américain, attise dangereusement les passions anti-immigrés pour des calculs politiques à court terme ». « Et ce, dans un pays qui a longtemps défendu avec orgueil le principe d’égalité devant la loi de tous les citoyens français », poursuit le journal, rappelant que M. Sarkozy a épousé une Italienne naturalisée Française, Carla Bruni, et a pour père un immigrant Hongrois, Pal, qui a également acquis la citoyenneté française. Le principe d’égalité devant la loi « s’applique » à l’épouse et au père du président français « et doit s’appliquer à n’importe qui d’autre », tranche le New York Times.

Le quotidien revient également sur le démantèlement de camps illégaux de Roms et le renvoi de leurs occupants en Roumanie et en Bulgarie, « deux pays membres de l’Union européenne ». « Faire campagne contre les immigrés est populaire chez les électeurs français de souche et M. Sarkozy ne s’en est jamais caché. Il a bâti sa campagne présidentielle de 2007 sur son bilan d’homme à poigne (et aux mots incendiaires) lorsqu’il était ministre de l’Intérieur », poursuit le journal.

Mais alors que la cote de popularité du chef de l’Etat est « au plus bas » et que le Front National reprend des forces avec Marine Le Pen, « il est allé plus loin, inquiétant les membres de la droite traditionnelle ». Ces derniers, conclut le Times, « ont raison de s’inquiéter, et (M. Sarkozy) est, à tort, aventureux d’ignorer leurs conseils de prudence »
lesoir.be

Hahaha, la honte, même ces abrutis d’américains se foutent de la gueule de sarko, en même temps venant de la nation la plus malsaine au monde, c’est assez comique…

Israël met en garde contre une « hezbolisation » de l’armée libanaise…… Ils trouveront toujours un problème, c’est dingue.

août 8, 2010

Israël a mis en garde jeudi contre l’influence croissance du parti chiite du Hezbollah sur l’armée libanaise deux jours après des accrochages meurtriers entre militaires des deux pays, qui ont fait quatre morts.
« Il existe un danger de +hezbolisation+ de l’armée libanaise. Si elle commence à se comporter comme le Hezbollah ou si le Hezbollah réussit à en prendre le contrôle, nous devrons traiter l’armée libanaise d’une toute autre manière », a affirmé à la radio publique le vice-ministre des Affaires étrangères Danny Ayalon.

La veille, le ministre de la Défense Ehud Barak avait pour sa part affirmé que « l’incident de mardi n’a pas été programmé par l’Etat major de l’armée libanaise à Beyrouth ni par le Hezbollah ».

Il avait ainsi pris le contre-pied d’informations relayées par les médias israéliens selon lesquels un officier libanais radical aurait agi de son propre chef et serait à l’origine des tirs.

Cette affirmation avait été qualifiée de « mensonge » par le porte-parole de l’armée libanaise. Le Hezbollah est considéré comme l’ennemi numéro un d’Israël au Liban.

Durant l’été 2006, à la suite de l’enlèvement par le Hezbollah de deux soldats israéliens à la frontière, un conflit de 34 jours avait opposé l’Etat hébreu au mouvement chiite, provoquant la mort de plus de 1.200 Libanais, en majorité des civils, et 160 Israéliens, en majorité des militaires.

Un accrochage entre militaires israéliens et libanais a coûté la vie à trois Libanais -deux soldats et un journaliste- et à un officier israélien, dans un secteur frontalier où l’armée israélienne voulait déraciner un arbre.

Des soldats israéliens ont finalement déraciné l’arbre, ainsi que deux autres à proximité, mercredi au moyen d’une grue.
source

Il sont vraiment fous ces juifs extrémistes, alors avant ils se plaignaient de l’absence de l’armée libanaise et maintenant que cette armée existe et leur tient tête c’est l’émanation de Hezbollah…
Vivement que ce petit pays diabolique disparaisse….

Voyage du pape en Grande-Bretagne: toutes ses apparitions seront payantes. Jésus apprécierait

août 8, 2010

Toutes les apparitions publiques du pape Benoît XVI au cours de son voyage en Grande-Bretagne du 16 au 19 septembre seront payantes: les pèlerins devront débourser entre 12 et 30 euros pour assister aux messes et concerts, ont rapporté mercredi les médias italiens.

La messe la plus coûteuse sera celle organisée le dimanche 19 septembre à Birmingham, dans le centre de l’Angleterre, au cours de laquelle sera béatifié le cardinal John Henry Newman, un protestant converti au catholicisme et décédé en 1890.

Au total 70.000 billets seront proposés aux pèlerins au tarif de 25 livres (30 euros) afin notamment de couvrir les frais de voyage et de location du site, selon l’agence italienne Ansa.

Les pèlerins moins fortunés pourront se consoler avec la messe célébrée le 16 septembre à Glascow, en Ecosse (nord), qui est proposée à 20 livres (24 euros).

Pour cette somme, ils auront le privilège d’entendre la chanteuse Susan Boyle, découverte par l’émission « Britain’s got talent ». Avec le billet, ils recevront un kit contenant notamment un CD sur le voyage papal et un livre de prières.

Autre possibilité: la veillée organisée à Hyde Park à Londres le 17 septembre à « seulement » 10 livres (12 euros), pendant laquelle le trio de curés The Priests (disque de platine) se produira en concert devant 130.000 personnes.

Pour le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, cité par le quotidien Il Corriere della Sera, il s’agit d' »une simple contribution aux dépenses générales ». Avant de préciser: « Ceux qui ne pourront pas se le permettre en seront exemptés ». Il n’indique pas toutefois de quelle manière les pèlerins désargentés pourront justifier de leurs finances mal en point.

Interrogé par l’AFP, le Vatican s’est refusé à tout commentaire renvoyant vers l’Eglise britannique pour plus d’informations.

Le budget de la visite papale, qui selon la presse britannique devrait s’élever à environ 23 millions de livres (27,4 millions d’euros), fait polémique en Grande-Bretagne, où le gouvernement y consacrera 10 à 12 millions de livres (12 à 14,5 millions d’euros) en plus des frais de police et de sécurité.

Dans un pays, qui compte 4,2 millions de catholiques sur 61 millions d’habitants, les fidèles écartés des célébrations pourront se consoler en achetant des souvenirs sur internet: T-shirt à l’effigie du pape (22 euros), rosaire noir (18), bougie (3,6) ou encore tasse à café (12).
msn.news

Notez comment la fin de l’article est tendancieuse, je ne comprends pas pourquoi ils donnent les prix des tee shirt, autant les messes payantes sont un véritable sancadale, autant laisser entendre que l’église se gave en vendant quelques babioles ça m’énerve.
Bref, payer pour assister aux messes du Pape, j’en connais un qui serait pas content…

L’écrasante majorité des Arabes : contre Israël, et pour un Iran nucléaire

août 8, 2010

Les Arabes persistent dans leur majorité écrasante à considérer Israël leur ennemi. Plus encore ils soutiennent l’idée que l’Iran, ennemi juré de ce dernier, fabrique la bombe atomique
Qu’ils appartiennent au camp des « modérés » ou à celui de la « résistance et la persistance », ils sont unanimes dans leur hostilité contre l’entité sioniste. Et ce malgré toutes les tentatives les plus arbitraires qui visent à substituer la menace israélienne réelle par la menace iranienne fictive.
Au fil des sondages que des instituts américains ou occidentaux commanditent régulièrement, les chiffres ne cessent de le confirmer.
Selon le plus récent d’entre eux, réalisé par la société internationale Gallup, les mois d’avril-mai derniers, ce sont 88% des Arabes qui affichent cette position d’hostilité à l’encontre de l’entité sioniste.
Pourtant, l’échantillon de ces Arabes est loin d’être représentatif de tous les pays. Seuls six pays sont sondés : l’Arabie saoudite, l‘Égypte, la Jordanie, les Émirats arabes Unis (EAU), le Maroc et le Liban. Ceux-là mêmes considérés être par les Américains comme étant leurs alliés.
Sont exclus les pays plus « farouches » : comme la Syrie, l’Algérie, le Soudan, la Libye, le Yémen…La consultation de leur opinion publique devrait donner des chiffres encore plus importants dans leur hostilité à Israël.
Dans le sondage du Gallup, sont également bannies les politiques américaines dans la région : 63% des interrogés se sont dit déçus par elles.
Or, ce qui montre les véritables visées de ce sondage américain est la dernière question posée à l’échantillon. Celle de savoir leur position au cas où l’Iran en venait à fabriquer la bombe atomique: 77% des Arabes ont dit soutenir qu’elle le fasse.
Cette réponse nous ramène à l’inefficacité de toute la campagne (politique et médiatique) de diabolisation occidentale et sioniste de l’Iran qui perdure depuis des années, surtout dans les milieux arabes, représentant ce pays comme étant une menace nucléaire pour le monde arabe.
Les nouveaux chiffres le montrent très clairement : la machination à laquelle se mêlent de tout coeur certains régimes arabes, n’a pas pu soulever les populations arabes contre l’Iran.
almanar

Les peuples chiites et sunnites sont ensembles contre les américano-sionistes, il n’y a que les dirigeants qui jouent aux traitres.

Canicule: la Russie va introduire un embargo sur les exportations de blé

août 5, 2010


La Russie va appliquer un embargo sur les exportations de blé et de produits dérivés en raison de la chute des récoltes due à la canicule qui frappe le pays, a déclaré jeudi le Premier ministre, Vladimir Poutine, cité par les agences russes.

La Russie va introduire jusqu’à la fin de l’année un embargo sur les exportations de blé et de produits dérivés en raison de la chute des récoltes due à la canicule qui frappe le pays, a déclaré jeudi le Premier ministre, Vladimir Poutine.

« En raison des températures anormalement hautes et de la sécheresse, j’estime justifié d’instaurer un embargo temporaire sur les exportations de Russie de blé et de produits agroalimentaires dérivés », a déclaré M. Poutine, selon des images retransmises par la télévision russe.

La Russie, qui fournit environ 8% de la production de blé de la planète et est le troisième exportateur mondial, avait annoncé en début de semaine une révision à la baisse de ses récoltes de blé à 70-75 millions de tonnes cette année, contre 90 millions de tonnes habituellement. En 2009, la Russie a exporté 21,4 millions de tonnes de céréales.

L’embargo sur les exportations sera appliqué du « 15 août au 31 décembre », a précisé le porte-parole de M. Poutine, Dmitri Peskov, cité par les agences russes.

« Il faut empêcher l’inflation des prix intérieurs et également sauver les têtes de bétail » en préservant les fourrages, a expliqué M. Poutine lors d’un conseil des ministres.

Compte tenu de l’effondrement prévu des récoltes, les céréales du fond d’intervention russe seront attribuées sans enchère aux régions le plus dans le besoin, a poursuivi M. Poutine.

En outre, « nous allons accorder une aide financière de 35 milliards de roubles (890.000 euros) aux producteurs de céréales touchés par la sécheresse », a poursuivi le Premier ministre russe.

Dix des 35 milliards seront une « dotation sans contrepartie » et les 25 milliards restants seront accordés sous forme de « crédits à taux avantageux », a-t-il dit.

En raison de la sévérité de la sécheresse, l’état d’urgence a été décrété dans 27 régions de Russie.

Cette situation a également des conséquences sur les prix mondiaux du blé. Ils se sont envolés de près de 40% en juillet et ont encore bondi au début de la semaine sur les marchés européen et américain.
le point

Le 3ième exportateur mondiale de blé vient donc de disparaitre, le pakistan (le 8 ou 9ième producteur)se passera également d’exporter son blé, je ne sais pas ce qui se passe en russie mais je ne crois plus
au hasard…
Guerres, famines, catastrophes  » naturelles « , on nous prépare un moyen age…

Sept personnes ont les clés d’Internet !

août 4, 2010

Ces cartes à puce sont les clés d’Internet. Ne rigolez pas, lisez plutôt. En tout, il y a 7 cartes et elles peuvent redémarrer le World Wide Web « en cas d’évènement catastrophique ».

L’idée est simple. S’il y a une catastrophe Internet, le DNSSEC (le système de sécurité des noms de domaine) pourrait être endommagé ou compromis et nous n’aurions aucun moyen de vérifier qu’une URL pointe bien vers le bon site web. C’est dans ce cas là que les porteurs de ces cartes à puce entrent en scène :

« Au minimum 5 des 7 porteurs de carte (un porteur en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, au Burkina Faso, à Trinité et Tobago, Canada, en Chine et en République Tchèque) devront converger vers une base américaine avec leurs cartes pour redémarrer le système et tout connecter de nouveau. »

Il faut au moins 5 porteurs puisque chacune de ces cartes à puce contient seulement une fraction de la clé de récupération nécessaire pour remettre les choses dans l’ordre. Ceci signifie qu’aucune personne seule n’a le pouvoir de remettre notre petit monde cybernétique à jour. [BBC via PopSci]
http://www.nouvelordremondial.cc

Et aussi :

Deux ans et 100 millions suffisent pour envahir Internet

Organiser l’invasion informatique des États-Unis, c’est possible en deux ans et pour 100 millions de dollars, selon un spécialiste américain de l’espionnage informatique qui a présenté un modèle à Las Vegas.

Chercheur chez Independant Security Evaluators, Charlie Miller, qui a travaillé pendant cinq ans à la NSA (Agence de sécurité nationale américaine), a présenté ses travaux lors de la conférence de pirates informatiques Defcon qui s’est achevée dimanche à Las Vegas.

«J’ai fait comme si la Corée du Nord m’avait demandé d’orchestrer une cyberattaque contre les États-Unis», a-t-il expliqué à l’AFP. «J’ai travaillé en conditions réelles».

Il a précisé avoir reçu une demande du Centre d’excellence en cyberdéfense de l’Estonie d’établir les moyens d’une défense contre le même type de cyberattaque. Le chercheur avait présenté les résultats de ses travaux lors d’une rencontre de l’Otan dans le pays balte au mois de juin.

«Je savais que ce serait facile mais maintenant je sais à quel point ça l’est», a-t-il ironisé, assurant que les États-Unis étaient «très vulnérables» à une cyberattaque généralisée. D’autant, a observé le spécialiste, que 100 millions de dollars représentent une goutte d’eau par rapport à tout ce qui est dépensé pour se prémunir contre une telle catastrophe.

La stratégie globale mise au point cible les réseaux de distribution d’électricité, les banques, les télécommunications et tout autre élément de l’infrastructure technologique du pays.

La cyberarmée ne serait composée que d’une centaine de «soldats», depuis des commandos d’élite informatique jusqu’à des étudiants mordus d’informatiques.

Une des clés, explique M. Miller, est de pénétrer furtivement les réseaux et d’établir des têtes de pont dans les systèmes informatiques pendant deux ans avant l’invasion générale.

«Une fois que vous m’avez donné deux ans de préparation, c’est foutu pour vous», s’est amusé Charlie Miller. «Mais au cours de ces deux ans, vous pouvez encore découvrir ce qui se passe et tout arrêter», a-t-il prévenu.

Une cible unique comme la bourse ou un réseau militaire peut en outre être envahi à moindre coût.

M. Miller a choisi la Corée du Nord pour établir son scénario parce que ce pays présente l’avantage d’être tellement en retard technologiquement qu’une invasion globale d’internet le laisserait indemne.

«Certains pays sont peut-être déjà en mesure» d’orchestrer une invasion générale de l’internet, a estimé le spécialiste. Deux solutions s’offrent alors: «limiter notre dépendance à internet ou faire de notre mieux pour les découvrir et trouver les moyens politiques de les en empêcher».

Mais pour lui, les meilleurs experts informatiques capables de mener à terme une telle attaque se réfréneraient pour des questions de patriotisme et de moralité. «Ils auraient peur d’être tués», justifie-t-il, «ça paraît une chose assez réaliste à laquelle il faut penser».

Le président de la National security corporation, Mark Harding, rappelle de son côté combien les États-Unis ne sont pas prêts à contrer une telle attaque. «Certains disent qu’ils peuvent arrêter tout internet et c’est vrai qu’ils le peuvent», reconnaît-il.

«Mais ils ne le font pas parce qu’ils croient aux vertus de ne pas faire de dégâts ni de voler des choses qui ne leur appartiennent pas», détaille M. Harding. «C’est quand ce mélange de moralité et de discipline n’est plus là que vous vous retrouvez du mauvais côté».
cyberpresse
et ça aussi Les appels sur réseau GSM captés à peu de frais

Un de ses quatre nous allons vivre l’effondrement du réseau internet, cela fait longtemps qu’ils en parlent et nous ne l’avons jamais vécu. Nos élites aiment bien détruire tout ce qui leur passe sous la main.
Et comme internet est nouveau et qu’ il n’y a jamais eu de vrai problème , cela ne saurait tarder….
Lors de la guerre en Iran, internet sera un véritable champ de bataille….
Copiez les documentaires et copiez les sites internet qui vous plaisent, sait on jamais….

Préparez-vous à voir davantage d’OVNI

août 3, 2010

Si le Professeur Stephen Hawking nous avertit qu’il ne faut pas tenter d’entrer en contact avec les extra-terrestres, cependant, ces derniers mois un peu partout en Chine, il semble que les extra-terrestres ont essayé eux d’entrer en contact avec nous, plusieurs objets volants non identifiés (OVNI) ayant été repérés.

« Près de 96% de l’univers reste un mystère pour les êtres humains. Nous devrions être plus ouverts envers les les choses inconnues », a également dit le professeur Wang Sichao.

D’après le professeur Wang, Chercheur à l’Observatoire de la Montagne Pourpre de l’Académie Chinoise des Sciences, la Chine pourrait voir l’apparition de davantage d’OVNI dans les deux ans qui viennent.

En effet, après des années de recherche, le professeur Wang a découvert que les apparitions les plus importantes d’OVNI ont tendance à arriver lors des années se terminant en 1, 2 ou 7.

Nous y voilà donc… 2011 et 2012 sont des années à OVNI. Afin d’augmenter vos chances, le professeur recommande les mois de juillet et août, comme étant les plus propices, et de procéder aux observations après 22h.

Après 39 années passées à étudier les OVNI, le professeur Wang en a conclu que la plupart des rapports en la matière se sont révélés être des supercheries. La plupart des objets repérés étaient en fait le plus souvent des missiles, des satellites et des météorites. Il reconnait pourtant que quelques cas ne peuvent toujours pas être expliqués, et qu’ils pourraient en fait être des rencontres avec des formes d’intelligence extra-terrestre.

Depuis le 30 juin dernier, au moins huit apparitions d’OVNI ont été signalées dans le Xinjiang, le Hunan, le Zhejiang, à Chongqing et dans d’autres endroits de la Chine. Il s’est avéré après coup que certains des objets étaient des fusées, des avions ou des cerfs-volants lumineux. Cependant, certains restent un mystère.

Principales apparitions d’OVNI en Chine

– dans 14 provinces, en juillet 1981

Un dessin fait à la main de l’OVNI aperçu dans le Sichuan en juillet 1981. L’OVNI a été aperçu dans 14 provinces.

La Chine a connu sa première apparition massive d’OVNI dans la nuit du 24 juillet 1981. Des centaines de milliers de personnes dans 14 provinces ont aperçu une énorme spirale lumineuse entre 22h33 et 22h53. L’objet se déplaçait à une vitesse incroyablement lente dans les couches supérieures de l’atmosphère, que les hélicoptères n’étaient pas en mesure d’atteindre. Les études ultérieures ont démontré que l’objet avait une capacité anti-gravitationnelle anormale.

Des arbres coupés dans une ferme forestière de Guiyang, dans le Sud-Ouest de la Chine, après qu’un OVNI y a été aperçu en juillet 1994.

Un OVNI lumineux vert et rouge a survolé une forêt vers 3h du matin le 1er décembre 1994 à Guiyang, capitale de la province du Guizhou, dans le Sud-Ouest de la Chine. Le bruit fait a réveillé de nombreuses personnes quand près de 27 hectares de forêts de pins ont été dévastés. A quelque cinq kilomètres de là, une usine automobile a été gravement endommagée. Un plafond en fibre de verre a été complètement soufflé. Des tubes d’acier remplis de ciment ont été soit coupés en deux soit pliés. Et un wagon de transport ferroviaire pesant cinquante tonnes a été déplacé à plus de vingt mètres de son emplacement d’origine.

– Changzhou, décembre 2007


L’OVNI aperçu à Changzhou, dans l’Est de la Chine, en juillet 2007.

Un mystérieux objet lumineux a atterri dans l’enceinte d’une entreprise d’appareils électroménagers vers 3h du matin le 17 juillet 2007 à Changzhou, dans la province du Zhejiang, dans l’Est de la Chine. Les caméras de sécurité de l’entreprise ont filmé des images claires de l’objet, une sphère blanche lumineuse. Il avait à l’origine la taille d’une table ronde, mais à 3h23, l’objet a changé de forme et a pris un aspect irrégulier, avec deux convexités sur sa partie inférieure, et a volé vers l’Est. Vers 3h26, l’objet s’est rétréci et a pris la taille d’une boule de bowling. Un garde de sécurité s’en est approché, mais l’objet l’a fui et est devenu de plus en plus petit. Il est resté en stationnement au-dessus du bureau de la sécurité pendant trois minutes avant de disparaître finalement.
http://french.peopledaily.com.cn

La Chine se met à communiquer sur le sujet c’est interessant. Interessant aussi qu’ils disent :  » l’objet avait une capacité anti-gravitationnelle anormale. » ils savent donc que ce sont des objet américains.

Vivement la fausse invasion extra terrestre, même faux, le spectacle sera magnifique…..