Archive for juin 2010

Moins de 50 combattants d’al-Qaida en Afghanistan . C’est dingue qu’ils osent le dire

juin 30, 2010

Dans une interview exclusive accordée à la chaîne ABC, le directeur de la CIA, Leon Panetta, s’est exprimé au sujet de la présence américaine en Afghanistan.

Ces déclarations interviennent dans un contexte assez tendu. Le général McChrystal a démissionné à la suite des propos désobligeants qu’il avait tenu dans le magazine Rolling Stones, au sujet de l’exécutif américain. C’est le général Petraeus qui reprend ses fonctions, alors qu’après huit ans et demi de combat, l’impression d’un fiasco militaire domine.

Leon Panetta révèle notamment qu’il y aurait tout au plus 50 à 100 combattants d’al-Qaida en Afghanistan. Il a ajouté que la majorité des combattants du réseau terroriste se trouvent actuellement dans la zone tribale du Pakistan et qu’une grande partie des opérations consiste à éliminer la tête d’al-Qaida là-bas.

Cherchant à rassurer les Américains, il a rappelé que même si les opérations prenaient plus de temps que prévu, il croyait en la stratégie du pays:

Est-ce que cette stratégie est la bonne? Nous le pensons. La clé du succès ou de l’échec réside dans le fait que les Afghans prennent leur responsabilité, et soient en mesure de déployer une armée effective et des forces de police pour maintenir la sécurité. S’ils le peuvent, alors je pense que nous pourrons réaliser les progrès et la stabilité que souhaite le président.

Et de préciser ce qu’il considérerait comme une victoire américaine:

Notre but, toute notre mission ici, et de s’assurer qu’al-Qaida ne trouve pas de refuge depuis lequel il peut attaquer l’Afghanistan. C’est le but principal de la présence américaine ici. Et on pourra mesurer notre succès: est-ce que l’Afghanistan est assez stable pour que cela ne puisse pas arriver.

Le Huffington Post précise que l’ONU se veut également rassurant. Un porte-parole assurait dimanche que les opérations ne seraient pas retardées par la démission de McChrystal.
slate

La CIA dit la vérité, al quaida n’existe pas, 50 personnes en Afghanistan et combien au Pakistan, 200, 300 ? Ce n’est rien, ils ne peuvent en aucune manière être une menace, et dire que l’UE va mettre des micros dans les avions pour nous protéger d’eux ….

En fait la CIA dit cela pour faire pression sur le Pakistan et pousser à une nouvelle guerre non plus au Pakistan mais contre le Pakistan

Moscou s’engage à ne pas vendre d’armements sophistiqués à l’Iran et à la Syrie

juin 30, 2010

Incendie dans une usine militaire russe qui devait livrer des missiles à l’IranUn grave incendie s’est déclaré aujourd’hui dans une usine militaire du nord de Moscou qui produit des missiles, dont le système S-300. Le feu s’est propagé sur 800 mètres carrés et n’est toujours pas maîtrisé à l’heure actuelle. On ne connait pas la cause du sinistre. La société Almaz-Anteï regroupe des entreprises militaires qui produisent des armements, notamment des missiles sophistiqués S-300 que Moscou voulait livrer à Téhéran mais dont elle a gelé la vente le 11 juin dans le cadre des sanctions de l’ONU contre l’Iran.
guysen

Ce qui est louche mais c’est peut être une coincidence, c’est que nous apprenions cela :

Moscou s’engage à ne pas vendre d’armements sophistiqués à l’Iran et à la Syrie

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, se serait engagé auprès de son homologue israélien Avigdor Lieberman, à ne pas vendre d’armements offensifs, ni à l’Iran ni à la Syrie, selon le journal londonien arabophone Al Quds Al Arabi : « nous nous sommes engagés à respecter tous les traités et accords internationaux et nous ne vendrons pas d’armements sophistiqués ni à l’Iran ni à la Syrie » a-t-il annoncé.
guysen

C’est franchement incroyable de lire ça, les américains peuvent vendre et donner tous les armements possible et imaginable à israel mais ses ennemis n’ont pas le droit d’acheter des armes, c’est sure que du coup ça risque d’être facile de gagner une guerre.
Je vois pas pourquoi les russes disent cela, ils sont définitivement dans le camp occidental, ils les écoutent comme des petits chiens, c’est pathétique. À moins que ce ne soit des mensonges, que les israéliens le sache et qu’ils ont mis le feu à l’usine.

L’ AFP titre : Israël est le roi des drones, avions sans pilote. Des armes de traitres pour les Rois des laches

juin 30, 2010

Véritables yeux de la guerre moderne, omniprésents dans le ciel du Pakistan, d’Irak ou de Gaza, les drones sont devenus une spécialité et une priorité d’Israël, premier exportateur mondial.
L’enjeu est tel que, selon les médias locaux, même en pleine crise israélo-turque, une délégation militaire serait venue secrètement il y a quelques jours de Turquie en Israël pour s’entraîner au pilotage du Heron, un modèle de drone israélien.
Cet avion sans pilote, long de 11 mètres, est propulsé par un moteur de 1.200 CV. Il peut voler jusqu’à 52 heures d’affilée à 10 km d’altitude en transportant une charge utile de 300 kilos. Le bord de ses ailes, revêtu d’une plaque en titane, est doté d’un système antigel.
« Il a accumulé des dizaines de milliers d’heures de vol. Sa vocation, c’est l’ISR: intelligence, surveillance et reconnaissance », autrement dit la collecte des renseignements, la surveillance du terrain en temps réel et l’appui aux troupes terrestres, explique le capitaine « Gil », 30 ans, commandant d’une escadrille « qui opère tous les jours, 24 heures sur 24 » de la base aérienne de Palmahim, au sud de Tel-Aviv.
Totalement autonome du décollage à l’atterrissage, le Heron garde contact avec un QG opérationnel mobile sur fréquences radio. Sa caméra à haute résolution permet de distinguer nettement un suspect au sol.
Equipés de missiles, les drones frappent sans être vus. Leur ronronnement familier pèse sur la bande de Gaza.
« Sous diverses appellations, une centaine de Heron ont déjà été vendus à travers le monde, notamment à la France, l’Allemagne, l’Australie, au Canada, à l’Espagne ou à la Turquie, et on les retrouve en Afghanistan et en Irak », explique Jacques Chemla, ingénieur en chef et « cerveau » de MALAT, le département des UAV (Unmanned Air Vehicle), les drones, d’Israel Aerospace Industries (Industries aéronautiques d’Israël – IAI).
Pour découvrir ce saint des saints, près de Tel-Aviv, il faut montrer patte blanche. Caméra, téléphone portable ou magnétophone sont interdits et un censeur veille aux propos émis.
« Israël est le premier exportateur mondial de drones, avec plus d’un millier d’appareils vendus dans 42 pays, soit un chiffre d’affaires annuel d’environ 350 millions de dollars », précise M. Chemla.
Le MALAT fournit ses clients clé en main, avec les qualifications requises, le soutien logistique (la formation) et technique, voire en leasing. Plus d’un millier d’employés et sous-traitants phosphorent pour remplir les carnets de commandes. Sur 80 projets examinés, 15 ont été retenus.
Le drone le plus imposant, le Heron TP, baptisé Eytan (« Fort » en hébreu), de la taille d’un Boeing 737, pèse 4,5 tonnes. Récemment adopté par l’armée de l’air israélienne, il a une autonomie de vol de 36 heures et transporte à 13.000 mètres d’altitude une charge utile d’une tonne. Il communique via satellite. Son rayon d’action couvre l’Iran.
A l’inverse, le Parpar (« papillon ») ne pèse que 35 grammes. Avec cet oeil volant, les forces russes auraient eu davantage de chances d’éviter le massacre de Beslan en 2004 en localisant le commando pro-tchétchène qui avait pris des otages dans une école, selon les experts israéliens.
Les mini-drones peuvent aisément être lancés, puis récupérés à l’aide de filets, de parachutes de freinage ou encore en se retournant sur le dos à l’atterrissage pour préserver leur caméra fixée sur le ventre.
Les applications civiles des mouchards du ciel ouvrent aussi des perspectives infinies.
« Après d’interminables patrouilles, quand le bleu de la mer et du ciel se confondent, les aviateurs rêvent tous d’être remplacés par des drones surveillant les frontières, le littoral ou les oléoducs », affirme M. Chemla.
Et d’ajouter que seuls ses drones sont capables de guider les pompiers en repérant à travers les fumées les foyers des feux de forêt.

afp

Les drones ne sont pas des armes comme les autres, récfléchissez y. Je manque de vocabulaire négatif pour critiquer ces armes. Je ne sais pas trop comment vous amener ça, mais rien d’étonnant que ce soit des juifs qui soient champion dans cette technologie, c’est bien leur méthode de traitre, de ruse, de lacheté totale, d’excès de superiorité et d’une volonté de toute puissance. Je sais que certains d’entre vous vont me trouver débile de réagir de la sorte, je suis désolé mais c’est la conclusion (qui changera peut être) que j’en tire aujourd’hui. Je pense réellement qu’il y a un problème avec le judaisme, ces gens sont dans leur immense majorité des psychopathes irrécupérables, ils croient sincèrement nous être superieur et je ne peux pas accepter que quelqu’un pense et agisse comme si il était structurellement meilleur que les autres. Il est clairement écrit dans leur livre que tuer un goy n’est pas grave, je vous demande avec insistance de lire  » Histoire Juive, le poids de 3 millenaires  » Histoire juive – Le poids de trois millénaires Ce livre est véritablement incroyable, c’est un regard très critique d’un juif sur sa religion. Je précise que ce n’est pas une question de religion en général, l’Islam et le christianisme contiennent des messages qui de manière conjoncturelle sont parfois violents , le judaisme lui est structurellement violent, lisez l’ancien testament vous verrez. Leur conscience est donc altérée, leurs référents sont malsains, ils croient réellement être les élus de Dieu et nous considèrent comme des moins que rien. Les juifs sont racistes, profondément racistes, ils détestent les noirs, ils haissent les blancs et le christainisme et le plus marrant ils se détestent entre eux, je ne sais pas si vous avez suivi l’histoire de l’école dans la colonie d’immanuel en Cisjordanie ou les parents ashkenazes ne veulent surtout pas (jusqu’à préférer aller en prison pour quelques semaines, ce qui c’est passé !) que leurs enfants jouent, grandissent et apprennent avec des enfants sefarades.

En parlant de sefarade, regardez ce documentaire israelien, ça raconte comment dans les années 50 des milliers d’enfants uniquement sefarades ont été irradiés par des juifs qui 10 ans plus tot se faisait latter la gueule dans toute l’europe parcequ’il étaient juifs, ils n’ont vraiment rien compris, ou plutot si ils ont parfaitement compris la leçon d’améliorer la race !!!! Les premiers dirigeants d’israel ne voulaient pas que les sefarades soient trop nombreux, ils voulaient un état juif ashkenaze, des biens blancs !!!





Sympa le traitement…. Ces gens sont à la masse, ils vont venir des juifs ( en organisant des attentats qui tuent des juifs dans les pays arabes) pour ensuite les irradier en israel.

Et encore nous avons de la chance, ils ne sont qu’une quinzaine de millions, imaginez une seconde qu’ils soient 100 millions !! Trève de plaisanterie, ces drones sont responsables de la mort de pakistanais et d’afghans quasiment chaque jour, souvent pour tuer un resistant, ils bombardent la maison bien que toute sa famille soit présente, c’est ça les drones. Un don de quasi ubiquité au service de la mort, très techno fascisme froid et implacable, la lacheté à l’état pure.

Et au passage l’article de l’afp est ignoble, on dirait qu’ils se prosternent devant israel en vantant avec joie les capacités de mort d’israel, c’est super le journalisme.

La Cour suprême américaine lève certaines restrictions sur les armes à feu

juin 29, 2010

La Cour suprême américaine a limité, lundi 28 juin, les restrictions à la possession des armes à feu aux Etats-Unis, que les pouvoirs locaux pourront difficilement interdire, au nom du deuxième amendement de la Constitution.

« Il s’agit d’un grand jour dans l’histoire des Etats-Unis », a immédiatement réagi après l’annonce de la décision la puissante NRA, un groupe d’influence qui prône une complète libéralisation des armes. Plus de 200 millions d’armes à feu sont en circulation aux Etats-Unis (pour 300 millions d’habitants), régies par les pouvoirs locaux, et provoquent 30 000 décès par an, selon les statistiques (PDF en anglais) de la Brady Campaign, qui milite à l’inverse pour un durcissement des limitations.

Dans une décision à cinq voix contre quatre baptisée « McDonald versus Chicago », la plus haute juridiction des Etats-Unis a estimé lundi que « le deuxième amendement garantit le droit individuel de chacun de conserver et de porter une arme à feu pour servir des intérêts légaux, notamment l’autodéfense chez soi ». Rédigé au XVIIIe siècle pour le seul Etat fédéral, cet amendement affirme qu' »une milice bien organisée étant nécessaire à la sécurité d’un Etat libre, le droit qu’a le peuple de détenir et de porter des armes ne sera pas transgressé ».

UNE AUTORISATION ÉTENDUE À TOUT LE PAYS

Cette décision intervient deux ans après que la Cour a levé l’interdiction totale des armes à feu dans la ville de Washington – régie par la loi fédérale. Saisie par un habitant de Chicago, où les armes sont également complètement prohibées, elle a sans grande surprise étendu le droit de posséder des armes à feu à tout le pays. La Cour a estimé que le deuxième amendement pouvait s’imposer à chaque Etat au même titre que la liberté d’expression ou celle d’exercer la religion de son choix.

Mais, a-t-elle insisté, « en annulant une loi interdisant la possession d’armes à feu chez soi, [la Cour] reconnaît que le droit de posséder et de porter une arme à feu ne signifie pas le droit de porter n’importe quelle arme à feu, de n’importe quelle manière et dans n’importe quelle circonstance ». Elle cite les interdictions de rentrer armé dans les écoles ou des bâtiments publics, ou encore la possibilité pour des personnes mentalement déséquilibrées d’acheter une arme à feu.

Pour l’association Violence Policy Center de Washington, néanmoins, « des gens vont mourir à cause de cette décision », qui est selon elle « une victoire pour le lobby des armes et pour l’industrie des armes à feu ». Plus modérée et optimiste sur la décision, la Brady Campaign a déclaré de son côté dans un communiqué s’attendre à ce que « le lobby des armes et les criminels armés essayent de faire annuler les lois limitant la possession des armes et que leurs tentatives échouent ».

le monde

Très très bonne décision, en ces temps troublés être armé est une nécessité.
Lisez cet article, c’est l’article qui est étrangement le plus lu du blog, chaque jour il est dans les 3 plus lus alors qu’il date de novembre, les gens doivent se l’envoyer.

L’économie mondiale risque la « rechute »

juin 29, 2010

La Banque des règlements internationaux (BRI) a averti lundi de risques de « rechute » de l’économie mondiale dans une période de crise, si les gouvernements ne mettaient pas rapidement un terme à leurs plans de soutien conjoncturels et de politique monétaire avantageuse. « Conjuguées aux vulnérabilités qui subsistent dans le système financier, les effets secondaires des soins intensifs (à l’économie mondiale) appliqués sur une période aussi longue ne sont pas sans créer des risques de rechute », a souligné la BRI dans son rapport annuel.

Selon la banque centrale des banques centrales, « les programmes de soutien aux marchés et aux établissements ont créé une dépendance dont le système financier risque d’avoir des difficultés à s’affranchir ». Au lendemain de la crise financière en 2008, les Etats sont venus au secours des banques avec des plans de soutien massifs. Ils ont également injecté des milliards pour relancer leurs économies touchées de plein fouet par la crise des « subprime ».

Afin de soutenir la conjoncture, les instituts d’émission ont notamment réduit à partir de 2009 leurs taux directeurs, actuellement à des niveaux proches de zéro.
L’institut de Bâle craint que ces plans de soutien publics, ajoutées à une politique monétaire expansionniste et à la vulnérabilité des établissements financiers « menacent de faire avorter la reprise ».
le figaro

Ce qui est comique c’est qu’en face de l’article une bève annonce  » la reprise va contiinuer « , c’est strauss kahn qui le dit !

Le CAC 40 a perdu 4%, les marchés flippent du manque de reprise, il y a aussi cette histoire de méga remboursement de 442 milliards d’euros :
lesaffaires.com

En fait la BCE récupère 440 milliards mais en reprete 300, c’est super….

La violente charge du roi Abdallah contre l’Iran et Israël

juin 29, 2010

Le monarque saoudien, qui rencontre ce mardi Barack Obama à la Maison Blanche, n’a pas mâché ses mots lors de la récente visite à Djeddah d’Hervé Morin, le ministre de la Défense. « Il y a deux pays au monde qui ne méritent pas d’exister : l’Iran et Israël », lui a déclaré le roi Abdallah, le 5 juin dernier.

Cette violente diatribe contre les deux ennemis désignés de l’Arabie nous a été confirmée par deux sources, diplomatique et militaire, françaises à Paris. On ignore quelle a été la réaction du ministre de la Défense, qui était entouré d’une poignée de diplomates et de hauts-gradés lors de l’audience avec le roi, point d’orgue d’une visite de deux jours en Arabie, un mois avant celle du souverain à Paris.

La charge d’Abdallah est intervenue quelques jours après l’assaut israélien contre la flottille humanitaire au cours duquel neuf Turcs ont été tués par les forces de sécurité de l’Etat hébreu. La bavure a suscité une vague de critiques dans le monde arabe et placé Israël sur la défensive au plan international. L’impunité dont jouit, selon lui, Israël exaspère le roi Abdallah, déçu que l’Etat hébreu n’ait jamais accepté son plan de paix global, présenté au nom des 22 pays arabes lors d’un sommet à Beyrouth en 2002.

Toute aussi profonde, sa colère contre l’Iran est alimentée par les craintes que suscitent en Arabie les ambitions nucléaires de Téhéran. Il faut y ajouter l’antagonisme traditionnel entre les deux pôles principaux de l’islam : Riyadh pour le monde sunnite et Téhéran pour les chiites.
Le pouvoir saoudien ne supporte pas l’entrisme iranien dans les affaires intérieures libanaise, irakienne, yéménite et même au sein du royaume wahabite, où l’Iran est soupçonné de «travailler » certaines franges radicales de la minorité chiite.

Ironie du calendrier : il y a quinze jours, le Times rapportait que l’Arabie saoudite avait donné son feu vert au survol de son territoire par des avions israéliens pour aller bombarder des sites nucléaires iraniens. Riyadh a catégoriquement démenti ces allégations.

Le roi Abdallah est attendu le 12 juillet à Paris pour l’inauguration de l’exposition au Louvre consacrée aux « Routes d’Arabie, archéologie et histoire du royaume d’Arabie saoudite ». Le monarque saoudien aura à cette occasion des entretiens politiques avec Nicolas Sarkozy. Claude Guéant, le secrétaire-général de l’Elysée, s’est rendu en mai en Arabie pour « pousser » certains dossiers commerciaux, notamment celui lié à la construction d’un TGV entre les villes saintes de La Mecque et Médine pour laquelle Alsthom est en lice.
blog.lefigaro.fr/malbrunot

Bon bey comme ça nous sommes sûrs que les bruits comme quoi l’Arabie Saoudite permettrait à Israel de survoler son espace aérien afin d’aller bombarder sont vrais. Souvent on s’allie à un ennemi lointain pour détruire un ennemi proche et c’est le cas ici. Ces Saoud sont vraiment des merdes, mettre sur le même plan ces chiens de juifs extrémistes qui OCCUPENT la Palestine et l’Iran qui n’emmerde personne. J’espère que cette information est fausse, que c’est de la propagande, ça me rend malade sinon. Les Saoud sont vraiment trop cons, en aidant les extrémistes juifs à anéantir l’Iran, le royaume deviendra la dernière puissance à abattre dans la région et ils se feront démembrer, ce sera bien fait pour eux. libération
Pourtant cela fait des années que je sais que l’Arabie Saoudite collabore avec les juifs extrémistes qui occupent la Palestine, notamment avec le groupe Welch et les manigances au Liban mais la c’est autre chose, un bombardement massif en Iran et des conséquences incalculables, ils vont surement le payer très cher.

Honnêtement, les saoud doivent absolument disparaitre, il n’y a pas plus traitre que ces gens, rien n’est plus grave que de s’allier à israel et de cautionner ses agissements.

La CIA est sans nouvelles de Ben Laden depuis presque 9 ans , ha bon…

juin 29, 2010

Lors de l’entretien qu’il a accordé à Jake Tapper (ABC, This Week, 27 juin 2010), le directeur de la CIA Leon Panetta a indiqué que l’Agence ne disposait d’aucune information sur Oussama Ben Laden depuis qu’il a quitté l’Afghanistan pour le Pakistan (fin 2001).

Engagé par la CIA en 1979, l’homme d’affaire yemeno-saoudien Oussama Ben Laden a dirigé le financement des Moujahidins afghans contre les communistes. Il se serait retourné contre les Etats-Unis lors de l’opération Tempête du désert (1991), et serait traqué depuis par la CIA. Cependant, contredisant cette version officielle, il a été hospitalisé en août 2001 à l’hôpital américain de Dubaï, sous la protection de la CIA, et y a reçu diverses personnalités politiques.

L’Agence et le pouvoir politique le considèrent comme le commanditaire des attentats du 11 septembre 2001. Cependant, contredisant cette version officielle, le FBI n’a pas émis d’avis de recherche à son nom sous ce motif.

Divers enregistrements audio et vidéo ont été attribués par la CIA à Oussama Ben Laden au cours de la décennie. Cependant, contredisant cette version officielle, les experts suisses de l’Institut Dalle Molle d’intelligence artificielle perceptive, qui font référence dans le monde en matière d’authentification sonore et visuelle, ont établi que ces enregistrements étaient tous des faux.

C’est pour venger les victimes du 11-Septembre et arrêter Oussama Ben Laden que le président Bush a ordonné l’attaque de l’Afghanistan. Dans les cas où celui-ci ne serait pas responsable des attentats, ou dans celui où il ne serait plus dans la région, ou encore dans celui où il serait mort, il n’y aurait plus de justification rhétorique à la présence militaire US en Afghanistan.
voltairenet.org

9 ans sans nouvelles, elle est bonne celle la, ils ne doutent de rien ces américains, ils reconnaissent donc que Ben Laden est mort.
Le plus marrant, c’est de voir que le blog Drzz, des néo conservateurs ultra sionistes et ultra islamophobes dire que les vidéos de Ben Laden sont fausses :

Chaque année, le 11 septembre, les réseaux islamistes diffusent la même rengaine : un « enregistrement vidéo » avec image fixe où on entend, assure-t-on, la voix d’Oussama Ben Laden, le promoteur des attentats du 11 septembre.

Les analystes de « drzz.info » ignorent, et depuis longtemps, cette désinformation flagrante. En effet, outre le fait que le chef islamiste n’apparaît plus à l’image, signe évident d’un malaise du côté d’Al-Qaeda, plusieurs indices montrent que le dirigeant symbolique d’Al-Qaeda a été tué depuis longtemps. Certains disent qu’il est mort depuis novembre 2001.

Notre consultant Ishmael Jones, ancien de la branche clandestine de la CIA qui a servi contre Al-Qaeda en Irak et au Moyen Orient jusqu’en 2006, nous a fait part de ses doutes croissants au sujet de ces « enregistrements de Ben Laden ». Même son de cloche chez notre consultante Laurie Mylroie, spécialiste du terrorisme islamiste, ancienne conseillère du Pentagone entre 2000 et 2002, et proche amie de James Woolsey, le directeur de la CIA sous l’ère Clinton. Mme Mylroie nous avait fait suivre, à l’été, un article de son ami Angelo Codevilla.

Codevilla a servi comme officier de la marine puis professeur de relations internationales à Boston. Spécialiste du renseignement civil et militaire, c’est lui qui était chargé des questions de sécurité au sein de l’équipe de transition de Ronald Reagan, au début des années 80. Codevilla écrit : « il y a plus de raisons de croire à la survie d’Elvis Presley qu’à celle d’Oussama Ben Laden ».

Dans la revue The Spectator, Codevilla apporte des preuves solides pour étayer ses dires. Il cite l’Institut Dalle Molle de renseignement vocal, installé en Suisse, qui a analysé les enregistrements du Saoudien en octobre 2001, date de son dernier interview avéré avec la chaîne Al-Jazeera, et les a comparés à la voix des messages audios diffusés depuis cette date. Les échantillons ne correspondent pas. La voix de Ben Laden entendue depuis octobre 2001 n’est pas la sienne, mais plus vraisemblablement un imposteur recruté par le service de relations de presse d’Al-Qaeda. Un avis partagé par le professeur Bruce Lawrence, des études religieuses de l’Université de Duke, qui juge que les messages très politiques de Ben Laden diffusés depuis 2001 n’ont plus de références au wahabbisme contrairement aux messages authentiques du Saoudien enregistrés à la fin des années 90. Une preuve, selon lui, de désinformation.

Dès 2006, un spécialiste en défense australien le pensait. « Mais s’il est mort, il est impossible pour les gouvernements occidentaux de le prouver ». Robert Baer, le célèbre ex-chef d’antenne de la CIA, abonde dans le même sens, écrivant dans Time Magazine à l’automne 2008 : « Quand Obama va-t-il mettre fin à la chasse du fantôme Ben Laden ? »

Al-Qaeda aurait besoin de montrer Ben Laden vivant pour faire taire les rumeurs de mort de son chef. Si l’organisation terroriste ne le fait pas, c’est parce qu’elle ne le peut pas. De l’autre côté, dans l’impossibilité de montrer le cadavre du Saoudien, autant la CIA que ses homologues occidentaux laissent la propagande d’Al-Qaeda occuper la scène médiatique.

Sur le terrain, la mort de Ben Laden semble faire l’unanimité chez les anciens des services de renseignement. Le colonel Jacques Baud, vétéran du SRS, les services secrets extérieurs suisses, a récemment expliqué que la CIA a depuis longtemps ré-orienté ses recherches vers d’autres chefs islamistes. La cellule de la CIA chargée de traquer Ben Laden a, dit-il, été dissoute en 2006.
drzz.info

Je vous avez déja donné mon point de vue sur le fake Ben Laden, il semblerait que le millieu du renseignement partage l’idée que le chef d’al quaida soit mort depuis des années. Il n’y a que les gogos et les sionistes primaires en quete de guerre contre les musulmans qui relayent encore la menace Ben Laden.

Un jour, nous devrons juger et condamner ceux qui ont créé l’épouvantail Ben Laden et manipulés les populations.

Restructurer la dette, l’arme fatale des Etats

juin 28, 2010

Victime de ses divergences internes, le G20, réuni à Toronto du 25 au 27 juin, semble avoir perdu le crédit de l’opinion quant à sa capacité à gérer la crise. En revanche, les inquiétudes des marchés et des gouvernements quant à la capacité des Etats de la périphérie de la zone euro – Grèce et Espagne en premier lieu – à honorer leurs dettes à terme échu, et surtout l’exposition du système financier au risque de défaut souverain de ces Etats, ont mobilisé l’attention.

« Nombre d’investisseurs cherchent à se débarrasser au plus vite des titres qu’ils détiennent sur les Etats fragiles, mais aussi sur l’ensemble de l’eurozone », observe un économiste de banque sous couvert d’anonymat. Paradoxalement, le mécanisme de stabilisation européen doté de 500 milliards d’euros et annoncé le 9 mai, censé ramener la confiance dans la valeur des titres d’Etat, a plutôt incité à s’en débarrasser.

Aussi, certains investisseurs, sceptiques sur la capacité des Etats fragiles à retrouver la confiance des marchés, mais aussi des économistes qui doutent que leurs croissance et leurs populations puissent supporter une austérité prolongée, jugent inévitable, voire souhaitable, une restructuration de la dette, c’est-à-dire la négociation de nouvelles conditions de remboursement (délais, intérêts, montant) au détriment des créanciers.

Mais cette solution est aujourd’hui jugée impensable par les gouvernements, qui craignent ses effets sur l’état déjà déplorable des banques créancières, et une contagion de la défiance des marchés envers la zone euro tout entière.

Le hasard du calendrier veut que l’Argentine – responsable du plus grand défaut souverain de l’histoire, en 2001 – ait conclu le 22 juin avec ses derniers créanciers (à quelques-uns près) une telle négociation, ouverte en 2005.

Au final, les créanciers auront perdu en moyenne 50 % de la valeur faciale de leurs engagements. Mais cela n’a pas empêché l’Argentine de retrouver les crédits nécessaires sur les marchés internationaux grâce au retour de la croissance à partir de 2003. « Ce n’est donc pas la fin du monde, observe Nicolas Véron, de l’Institut Bruegel, un think tank bruxellois. Rétrospectivement, on peut s’apercevoir que c’était la bonne décision. »

Une décision d’ailleurs prise maintes fois par le passé, suivant des modalités variées. « Le défaut russe a marqué un tournant dans le règlement des crises financières internationales, concernant le partage du coût des créances entre créanciers publics et privés », analyse Nicolas Meunier, économiste et spécialiste en risque-pays. Lors du défaut russe de 1998, l’encours de la dette était constitué d’une part de la dette obligataire externe, héritée de l’Union soviétique, dissoute fin 1991, d’autre part de l’endettement cumulé en capitaux étrangers. Certains emprunts étaient libellés en roubles, d’autres en devises.

Créées en 1993, les GKO (obligations d’Etat à court terme) avaient connu un franc succès. Leurs taux s’étaient envolés à près de 200 % en termes réels en 1996 et avaient attiré d’importants capitaux étrangers. A partir de fin 1996, le gouvernement russe avait commencé à recourir à des émissions en devises internationales et autorisé les banques étrangères à détenir des titres en roubles. Cette course effrénée a mené au krach.

Si les titres de la dette interne libellés en roubles relevaient de la juridiction russe, la dette extérieure, en partie émise en euro-obligations, était soumise à la surveillance des autorités financières internationales. « Le gouvernement Eltsine a donc décidé de ne pas rembourser les créanciers de titres émis en roubles, une partie de la dette soviétique a été annulée, et la dette contractée auprès du Club de Paris a été remboursée par anticipation », indique John Chambers, président des comités de notation des Etats chez Standard & Poor’s. Le traitement de la dette a donc été défavorable aux créanciers privés : les détenteurs d’obligations d’Etat à court terme – réglementés par les lois locales – ont subi jusqu’à 90 % de décote.

INTÉRÊTS DIVERGENTS

Face à une telle restructuration, les intérêts des acteurs sont bien sûr divergents.

Les investisseurs institutionnels peuvent préférer la certitude d’un remboursement, même échelonné et moins bien rémunéré, à une succession de crises ; certains fonds spéculatifs pourront exiger leur dû en justice, tandis que d’autres préféreront racheter de la dette titrisée à bas prix dans l’espoir qu’un retour de l’Etat débiteur à meilleure fortune leur permette de la revendre plus tard à bon prix.

La population peut se diviser entre épargnants, victimes immédiates de la restructuration, et salariés, soulagés de l’abandon de l’austérité. Les entreprises se partagent entre celles qui peineront à se financer sur les marchés, et celles qui, parce qu’elles exportent, bénéficieront de la dévaluation qui accompagne un défaut souverain. Le choix de la restructuration est généralement la résultante de ces intérêts divergents. « C’est avant tout un choix politique, estime Nicolas Meunier. C’est au gouvernement de décider, soit de continuer à ponctionner l’économie pour pouvoir rembourser, soit de changer le cadre de ce remboursement en ouvrant une négociation avec ses créanciers. »

ans le cas des Etats de la zone euro, l’équation est encore plus compliquée. Les conséquences d’un tel acte sur les autres pays de la zone les contraignent à trouver un accord politique au niveau de l’Union. Ce qui peut être passablement difficile, gagnants et perdants de l’opération n’ayant pas forcément le même poids d’un pays à l’autre.

le monde

C’est la première fois que je lis dans la presse une article qui explique clairement que c’est possible de ne pas rembourser la dette, c’est déja ça. En france 40% de la dette est détenue par des particuliers aux travers de produits financiers et d’assurance vie. J’en reviens pas que la Russie a préféré rembourser le Club de Paris plutot que les gens. Je pense qu’il ne vont pas avoir besoin de détricoter les positions de qui doit quoi à qui, c’est l’ensemble du système qui va s’effondrer, plus personne ne devra rien, mais plus personne ne possèdera d’argent….

Sinon, voila le commentaire visible par ceux qui lisent l’article :

La solution est toute simple et évidente: les états n’ont qu’à régler leurs dette avec de la monnaie émise par les états !

Et oui, c’est bien que tous ceux qui ont lu cet article sur le site du Monde ont été confrontés à cette idée.

Spy system for airlines to tackle terrorism

juin 28, 2010

Airline passengers could have their conversations and movements monitored under a European Union project aimed at tackling terrorism.

A combination of cameras, microphones, explosive sniffers and a sophisticated computer system would give a pilot early warning of any danger Photo: ANTHONY UPTON

Brussels is funding research at Reading University aimed at detecting suspicious behaviour on board aircraft.
A combination of cameras, microphones, explosive sniffers and a sophisticated computer system would give a pilot early warning of any danger. But the work will alarm civil liberties campaigners who fear the growth of the surveillance state.

The Reading team, headed by James Ferryman, has conducted trials of the camera system on a British Aerospace plane and the computer system on a mock Airbus.
Similar systems have been deployed at stations and airports around the world, using CCTV to gather information and software to analyse it.
The software looks out for unusual behaviour or events, such as a case being left unattended or an individual going against the crowd flow.
« What we are doing is extending technology already used at airports and railway stations and placing it on an aircraft, » Mr Ferryman said.
Cameras dotted around an aircraft would look out for the abnormal, such as several passengers entering a lavatory at the same time or individuals seeming agitated.
One option would be to allocate some seats to passengers whose behaviour has already raised concern at the airport, so they could be monitored on board.
Microphones would eavesdrop, listening out for anything which could suggest terrorist behaviour. Inside the lavatories explosives sniffers would detect if a bomb was being assembled.
All this information would be analysed by computer and if it spotted something untoward, the flight deck would be told instantly.
The key to the work is developing software which can spot a genuine threat. « We want to avoid saying that nervous passengers are potential terrorists, » Mr Ferryman said
According to researchers this technology would have thwarted the « underpants bomber » who tried to detonate an explosion on a Christmas Day flight to Detroit.
« It is known that the terrorist was acting nervously in the airport prior to boarding – this could have been picked up with the same automated CCTV technology – and that they spent time in the toilet assembling the components of the explosive, » Mr Ferryman said.
Money for the research has come from the EU Security of Aircraft in the Future European Environment (SAFEE) project. But the aviation industry would be expected to pay for its deployment.
The cost would inevitably be passed on to passengers but Mr Ferryman believes they would accept a small charge to thwart a terrorist threat.
« If I had to pay an extra £5 on an airline ticket and it would go towards a system which would make me safer, I would be happy to do it, » he said.
A Department for Transport spokesman said: « We have no plans to instruct airlines to install this system on their planes. »
The research alarmed Gus Hosein of campaign group Privacy International and a London School of Economics lecturer.
« This is getting out of control. An aeroplane is not a privacy free zone, » he said.
telegraph
traduction google

Des micro dans des avions, elle est bonne celle la , je t’en foutrais moi des micro dans les cabinets ministeriels, quelle bande de malade quand même, tout ça sous l’égide de cette europe avec son oeil malfaisant.

Il doit y avoir pas plus de 1000  » terroristes  » pret à se faire sauter dans un avion et pourtant l’Autorité veut surveiller toute la population, c’est vraiment du foutage de gueule, les services secrets n’ont qu’à faire leur travail, au lieu de laisser monter dans l’avion des individus pourtant surveillés et signalés comme terroriste.

Le G8 convaincu qu’Israël attaquera l’Iran préventivement

juin 28, 2010

Selon le Premier ministre italien Silvio Berlusconi, les dirigeants du G8  »sont absolument convaincus » qu’Israël pourrait décider d’entreprendre une opération militaire contre l’Iran à titre préventif, pour l’empêcher de se doter de l’arme nucléaire. Il a tenu ces propos dimanche, lors d’une conférence de presse à l’issue de la réunion des dirigeants des 8 pays les plus industrialisés à Toronto.
guysen

Si c’est vrai (j’arrive pas à trouver d’autres sources que guyssen ou des sites juifs) franchement ça craint, on sait tous que Berlusconi soutient israel sans faille et il se sent à l’aise en disant cela ce taré de vieux pervers, si les membres du G8 acceptent qu’israel bombarde l’iran, c’est que soit ils sont complètement cons et sous estiment totalement la reaction des iraniens, soit qu’ils participeront à cette attaque, pas uniquement les usa et l’england, mais aussi l’allemagne dont un navire de guerre a traversé Suez avec la flotte israélo-us, la france dont plusieurs rafales sont stationnés sur le truman, le canada de Harper est pro israelien comme bush l’était, ça ne m’étonnerai pas qu’il prenne part à l’attaque également, idem pour l’Italie. Le japon ne comptant pas sur la scène interntionale il n’y a que la Russie qui me pose problème, Poutine et Medvedev n’iront pas bombarder la centrale nucléaire qu’ils ont eux même construit mais ne feront rien pour empécher une attaque, ils n’ont même pas été foutus de vendre des missiles de défense. La Chine(pas dans le G8) ne fera rien non plus. Je soupçonne les États unis de posseder des armes qui font flipper tout le monde….

J’espère vraiment que c’est de la propagande, je sais que nos dirigeants sont fous et que les juifs extrémistes en quete d’apocalypse mènent la danse, mais je doute quand même d’une telle attaque, ou alors c’est un signe que la situation économique est désespérée et que les acteurs importants du monde ont décidé d’accelerer le cour de l’histoire en provoquant l’effondrement généralisé et installer une gouvernance centralisée pour l’occident.

Crise systémique : les USA au bord du gouffre

juin 27, 2010

Le nouveau rapport de L’OCC, l’Office of Comptroller of the Currency, l’organisme gouvernemental de tutelle des banques US, dépendant du trésor américain, est sorti le 23 juin 2010.
Intitulé « OCC and OTS Release Mortgage Metrics Report for First Quarter of 2010 », il fait le point sur les prêts immobiliers (non commerciaux) US, leur nombre, leur répartition par catégories et surtout, dénombre les saisies immobilières en cours.
Source : http://www.occ.treas.gov/ftp/release/2010-69a.pdf

Etant un organisme gouvernemental de contrôle des banques, ses données sont exceptionnelles sur le plan qualitatif, des données qui prouvent que l’économie US est en phase avancée de destruction, ceci en totale contradiction avec ce que l’on peut lire dans la presse.

Pour commencer, il faut savoir que l’ensemble des crédits immobiliers non commerciaux aux USA représentent 5947,548 milliards de dollars soit plus de deux fois le PIB de la France. Or, ce rapport de l’OCC nous apprend que 87,3 % de ces prêts sont remboursés (voir tableau page 15/59 « current and performing ») ce qui signifie que 12,7 % de ces prêts sont actuellement en difficultés.
Les USA se retrouvent donc avec une ardoise immobilière brute de 755,33 milliards de dollars.
N’oublions pas que le 20 septembre 2008, Paulson le secrétaire au trésor, le président de la Réserve fédérale des États-Unis, Ben Bernanke ainsi que Christopher Cox (président de la SEC) mirent au point le TARP, le Troubled Asset Relief Program permettant de racheter 700 milliards USD de MBS (mortgage-backed securities, un titre hypothécaire) afin de combler les dettes des institutions financières.

Il faudra donc mettre en place un Tarp II, suivi d’un Tarp III car l’immobilier commercial est lui aussi en zone rouge selon un rapport publié par le COP, le Congressionnal Oversight Panel (Congrès US). Un énorme krach de l’immobilier commercial serait en effet en cours avec près de 1.400 milliards de dollars de crédits immobiliers commerciaux à refinancer sur 3 ans, soit près de 466,6 milliards de dollars à trouver par an, ce qui est pour ma part un montant sous évalué qu’il faudrait plutôt situer autour des 600 milliards.
Les « petites banques » US n’y survivront pas et on assistera à une super concentration du secteur bancaire.

Les USA auront donc, si tout va bien, près de 1200 milliards de dollars à trouver cette année pour sauver les banques du trou noir immobilier !
Source : http://www.agefi.fr/articles/Limmobilier-commercial-americain-prepare-nouvelle-vague-defaillances-1126571.html

Plus inquiétant encore, les procédures de saisies immobilières ont augmenté de 8,5 % au premier trimestre 2010 (malgré la renégociation, la modification de la plupart des prêts) avec 1 170 874 procédures. Il y a donc 12 866 procédures de saisies immobilières par jour aux USA, des milliers de familles jetées à la rue.
Le nombre de SDF n’est pas prêt de diminuer (lire sur ce point précis : http://gillesbonafi.skyrock.com/2886448330-L-explosion-des-SDF-aux-USA.html )!
Il n’y a donc pas eu de miracle Obama !

Il faut rappeler que les Etats-Unis ont une dette totale (publique et privée) de 52 859 milliards de dollars soit 375 % du PIB US et plus que le PIB mondial qui va encore s’aggraver et devrait atteindre les 400 % en fin d’année. Heureusement que les agences de notations sont américaines car les problèmes grecs ne sont rien en comparaison !

Il est intéressant de noter qu’Ayn Rand a été l’égérie d’Anton LaVey, des libertariens et d’Alan Greenspan, le président de la Réserve fédérale jusqu’en 2006. Ce dernier est d’ailleurs l’un des responsables de la crise actuelle par sa politique des taux très bas puis brutalement relevés. Il a ainsi fait passer le taux directeur de la Fed (la banque centrale US), de 1% le 25 juin 2003, à 4,5% (plafond à 5,25% le 29 juin 2006) le jour de son départ, le 31 janvier 2006. Voici la véritable origine de la crise des subprimes (prêts immobiliers à risques) qui a historiquement débuté au second trimestre 2006 à cause de ce réhaussement des taux, entraînant l’envolée des mensualités pour les emprunteurs. On raconte n’importe quoi sur l’origine de cette crise qui n’est pas imputable aux banques, mais à la banque centrale américaine, la Fed !

Ayn Rand a ainsi écrit dans son livre la révolte d’Atlas publié en 1957 :
« Lorsqu’on constate que le commerce se fait non par consentement mais par compulsion lorsqu’on constate que pour produire, il faut auparavant obtenir la permission d’hommes qui ne produisent rien — lorsqu’on constate que l’argent afflue vers ceux qui dispensent non des biens mais des faveurs — lorsqu’on constate que les hommes deviennent plus riches par la subornation et les pressions que par le travail, et que les lois ne vous protègent pas de tels hommes, mais les protègent au contraire de vous — lorsqu’on constate que la corruption est récompensée et que l’honnêteté devient un sacrifice — on sait alors que la société est condamnée ».
Gilles Bonafi
le post

Et wé, la société est condamnée.
C’et foutu, c’est cassé et c’est bien, le système doit évoluer, de toute façon ce n’est pas tenable.
Allez à la campagne, faites des provisions et armez vous.

Mac Krystal : « Nous avons tué un nombre impressionnant de personnes mais, à ma connaissance, aucune ne s’est révélée être une menace »

juin 27, 2010

Stanley McChrystal,
« a fucking general »

Le général Stanley McChystal, commandant en chef des forces étasuniennes et de l’OTAN en Afghanistan, a été démis de ses fonctions par Barack Obama pour avoir critiqué sa politique et s’être moqué du vice-Président Joe Biden, lors d’un entretien avec un journaliste du magazine Rolling Stone (1).
Un ministre français
traité de « fucking gay »
Le quotidien Le Figaro faisait de McChrystal un « nouveau Lyautey » (2), mais s’est gardé de rapporter les passages où le général exprime crûment son peu de considération pour la France. En visite à Paris, en avril dernier, pour expliquer sa nouvelle stratégie, McChrystal ne cachait pas qu’il détestait la capitale française et qu’il préférait « se faire botter le cul par une salle pleine de gens » plutôt que d’aller dîner avec un ministre français qui l’avait invité. A un colonel américain présent, qui lui faisait remarquer : « C’est ton job », il avait répliqué : « Et ça, ça va aussi avec le job ? », en le gratifiant d’un doigt d’honneur… Mais, ce n’est pas tout, au journaliste de Rolling Stone demandant chez qui il se rendait, l’assistant de McChrystal avait répondu : « Un ministre français. Un enculé de gay ». De qui s’agit-il ? Peu importe. Les Français – à commencer par les familles des 44 soldats morts en Afghanistan (3) – ont matière à s’interroger sur la personnalité de l’homme à la tête des troupes de l’OTAN, et – au-delà de l’événement – aussi sur la façon dont Barack Obama conçoit la concertation entre alliés lors d’une nomination importante. Que penser de l’affront du Président afghan, Hamid Karzaï, à Hervé Morin – ministre de la Défense – le 22 juin, quand sans s’excuser, il a refusé de le recevoir à Kaboul? Trop, c’est trop… Dominique de Villepin a raison de réclamer le rapatriement des soldats français d’Afghanistan (4) et de condamner la réintégration de la France dans le commandement militaire intégré de l’OTAN.
Du sang de civils sur les mains
Parce qu’il a vu le film La bataille d’Alger, de Gillo Pontecorvo, et s’est imprégné des ouvrages du colonel Roger Trinquier et de David Galula sur la guerre anti-insurrectionnelle, le général Stanley McChrystal passe pour un intellectuel. Pour les Irakiens et les Afghans, c’est tout simplement un criminel de guerre, un des officiers américains ayant le plus de sang de civils sur les mains.
En Irak, McChrystal a supervisé les activités du Camp Nama – Nasty Ass Military Area -, près de Bagdad, une prison interdite de visite à la Croix-Rouge, où l’unité secrète Task Force 6-26 expérimentait tous types de tortures (5). Ancien Béret Vert passé par Fort Bragg (6), ses 33 ans dans les forces spéciales sont classifiés. Nommé par Dick Cheney à la direction du Joint Special Operations Command (JSOC), il chapeautait notamment les « brigades de la mort ». On lui attribue les trucages de l’arrestation de Président Saddam Hussein, qui aurait – dit-on – effectué un séjour à « l’infirmerie » du Camp Nama avant son incarcération au Camp Cropper.
En Afghanistan, le séjour de McChrystal peut se résumer au bilan qu’il a dressé, en vidéoconférence, à un soldat qui l’interrogeait sur l’escalade militaire : « Nous avons tué un nombre impressionnant de personnes mais, à ma connaissance, aucune ne s’est révélée être une menace » (7).
Barack Obama n’en a peut être pas fini avec Stanley McKrystal. Il craint que ce spécialiste des coups tordus, très populaire au sein du Parti Républicain, se présente à la prochaine présidentielle (8).

Notes :
(1) The Runaway General, par Michael Hastings (Rolling Stone- 8/6/10)
http://www.rollingstone.com/politics/news/17390/119236
(2) McChrystal, l’anti-Rumsfeld, par Renaud Girard (Le Figaro – 4/12/09)
http://www.lefigaro.fr/international/2009/12/04/01003-20091204ARTFIG00011-mcchrystal-le-lyautey-americain-.php
(3) Huit soldats français ont été tués depuis le début de l’année 2010. Le 6 juin dernier, le nombre des soldats de l’OTAN tués depuis janvier dépassait les 300. Les victimes civiles afghanes « collatérales » se comptent par milliers.
(4) Conférence de Dominique de Dominique de Villepin à Sciences-Po (Paris – 1/2/10)
http://2villepin.free.fr/index.php/2010/02/03/1395-dominique-de-villepin-a-sciences-po-paris-conference-sur-l-afghanistan
(5) In Secret Unit’s ‘Black Room,’ a Grim Portrait of U.S. Abuse, par Eric Schmitt et Carolyn Marshall (New York Times – 19/3/06)
http://uniset.ca/terr/news/nyt_blackroomiraq.html
(6) Le Fort Bragg, situé en Caroline du Nord, est la plus importante base de commandos spéciaux au mondée.
(7) Tighter Rules Fail to Stem Deaths of Innocent Afghans at Checkpoints, par Richard A . Oppel Jr (New York Times – 26/3.10)
http://www.nytimes.com/2010/03/27/world/asia/27afghan.html
(8) Cette hypothèse est évoquée depuis son limogeage. Jusqu’ici, son protecteur David Petraeus – 57 ans – passait pour un candidat républicain potentiel pour la présidentielle de 2012. L’opération d’un cancer de la prostate subie par Petraeus en 2009, et l’accident cardiaque dont il a été victime lors d’une audition au Sénat américain, le 15 juin, remettent en question cette éventualité.
Gilles Munier
france-irak. Gilles munier

Comme d’habitude les articles de Gilles Munier sont très interessants, c’est toujours un autre son de cloche et c’est agréable. La phrase de Mac Krystal est horrible, elle me fait penser à une autre citation, celle d’un géneral français qui, en parlant de la guerre au Biafra a dit :  » on ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs, mais là, on a cassé beaucoup d’oeufs mais on a pas fait d’omelettes « , je me souviendrai toute ma vie de cette phrase, ce cynisme m’avait profondément marqué.
Mac Krystal est dans le même cynisme, cette capacité à tuer des gens qui ne vous ont rien fait, à appliquer une doxa imperialiste, à détruire des peuples sans sourciller et dire que lui ou Petraeus risque de se présenter à l’élection présidentielle de 2012 !!! Les USA n’ont plus que la guerre comme alternative, l’industrie de défense est la seule à ne pas avoir été délocalisée mais je ne sais pas comment ils vont faire avec l’argent, certains disent que le budget de la défense ne pourra que diminuer fortement, personnellement j’en doute…

David Cameron met en garde contre la « destruction » de BP

juin 26, 2010

Le Premier ministre britannique David Cameron a mis en garde vendredi contre une « destruction » du groupe pétrolier britannique BP, à la veille d’une rencontre en tête à tête avec le président Barack Obama en marge du G8 à Huntsville (Canada).

La marée noire qui frappe le Sud des Etats-Unis « fend le coeur », a déclaré le nouveau Premier ministre britannique à la chaîne canadienne CBC.

Mais M. Cameron a souhaité que les autorités américaines expriment clairement leurs intentions, notamment en termes de compensations financières.

« Je pense qu’il est aussi dans notre intérêt à long terme à tous que tout cela ait une certaine transparence et des objectifs définis, afin que nous n’assistions pas au même moment à la destruction d’une entreprise qui est importante pour nous tous », a-t-il dit.

Le cours en bourse de BP s’est effondré vendredi alors que le coût de la marée noire ne cesse d’enfler aux Etats-Unis et que les autorités se préparent à l’arrivée d’une tempête tropicale qui pourrait contrarier les efforts pour obturer la fuite de pétrole.

A la Bourse de Londres, l’action BP a terminé vendredi sur une chute de 6,35% à 304,6 pence, après être tombée en cours de séance à son plus bas niveau depuis près de 14 ans.

Le groupe britannique, qui s’est engagé sous la pression de la Maison Blanche à mettre 20 milliards de dollars de côté pour indemniser les victimes de la pollution, a répété qu’il était trop tôt pour chiffrer le coût final de la catastrophe.

BP a annoncé vendredi que ses dépenses liées à la marée noire avaient atteint 2,35 milliards de dollars à ce jour, soit environ 1,9 milliard d’euros.
Source

Les anglais flippent de voir disparaitre l’entreprise qui reverse le plus de dividende en angleterre, certains disent même que le gouvernement fédéral va nationaliser BP pour payer les ravages de la polution, si cela s’avère être vrai je me languis de voir la gueule des anglais !

Albert Edwards (Société Générale) : Une situation de déflation à la japonaise arrive

juin 26, 2010

Quand Albert Edwards, est l’un des analystes les plus notoires de la Société générale, répertorié comme baissier patenté ses pamphlets sont inlassablement prédictifs et c’est bien là le problème, il fait fréquemment mouche avec ses prévisions

Une situation de déflation à la japonaise arrive (Société Générale) :

(AOF / Funds) – « Les irresponsables à la tête des autorités budgétaires et monétaires vont nous plonger à nouveau dans la récession. Cette fois-ci, cependant, une pure situation de déflation se profile à l’horizon et nous allons tous vivre l’expérience japonaise » affirme l’analyste de la Société Générale, Albert Edwards.

« Les défenseurs d’une politique fiscale restrictive ont pourtant raison quand ils affirment que la situation budgétaire n’est plus tenable. En effet, les gouvernements sont à nos yeux insolvables. Les défenseurs du soutien budgétaire ont également raison lorsqu’ils déclarent que le resserrement actuel va ramener la récession sur le devant de la scène et creuser davantage les déficits. » observe, pessimiste, l’analyste, anticipant « une situation de pure déflation à la japonaise » et un retour de la récession avant la fin de l’année.

« Nombreux sont ceux qui estiment que les entreprises américaines génèrent d’importants excédents de trésorerie qui, selon eux, peuvent être consacrés soit directement à des investissements en capitaux soit à l’achat des capacités productives d’autres entreprises par l’intermédiaire de fusions et acquisitions (…) Les données récemment publiées par la Réserve fédérale sur les flux financiers suggèrent que de tels surplus n’existent plus et que s’il en existait encore récemment, ceux-ci étaient imputables à la liquidation des stocks qui a désormais pris fin » estime Albert Edwards, jugeant que rien n’atteste réellement l’imminence d’un boom de l’investissement et des fusions-acquisitions
source

La chronique agora dit la même chose….

Que j’aimerais me tromper ! Réflexions du compañero Fidel.

juin 26, 2010

Pour Fidel Castro, l’envoi au large de l’Iran d’une flotte de guerre états-unienne et iranienne constitue un danger pour la paix internationale. Dans l’actuelle période de surenchère, le passage à l’acte, c’est-à-dire la guerre, est toujours possible.

Quand Granma publiera ces lignes demain vendredi, le 26 juillet, cette date à laquelle nous nous rappelons toujours avec fierté l’honneur d’avoir résisté aux coups de boutoir de l’Empire, sera fort lointaine, même si à peine trente-deux jours nous en séparent.

Ceux qui décident de chaque pas du pire ennemi de l’humanité — l’impérialisme étasunien, ce mélange de sordides intérêts matériels, de mépris et de sous-estimation des autres habitants de la planète — ont tout calculé avec une précision mathématique.

J’ai écrit dans mes Réflexions du 16 juin : « On nous glisse diaboliquement les nouvelles entre deux matchs de la Coupe du monde de football, de sorte que personne ne s’en soucie… »

La fameuse compétition sportive est entrée dans ses moments les plus passionnants. Pendant quatorze jours, les équipes formées par les meilleurs joueurs de trente-deux pays se sont battus pour accéder aux huitièmes de finale ; viendront ensuite les quarts de finale, les demi-finales et la finale.

Le fanatisme sportif ne cesse de croître, envoûtant des centaines de millions, voire des milliards de personnes dans le monde.

Je me pose une question : combien savent, en revanche, que des bâtiments de guerre étasuniens, dont le porte-avions Harry S. Truman, escorté d’un ou de plusieurs sous-marins atomiques et d’autres navires de guerre dotés de missiles et de canons plus puissants que ceux des vieux cuirassés de la dernière guerre mondiale (1939-1945), ont franchi le canal de Suez en direction des côtes iraniennes ?

Les forces navales yankees sont accompagnées de navires de guerre israéliens équipés eux aussi d’armements de pointe, pour inspecter n’importe quel bateau chargé des exportations et des importations des produits commerciaux dont l’économie iranienne a besoin pour fonctionner.

Le Conseil de sécurité des Nations Unis a, sur proposition des USA soutenus par la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, voté une dure résolution à laquelle aucun des cinq pays titulaires n’a opposé son droit de veto.

Le Sénat étasunien a voté une résolution plus dure.

Plus tard, l’Union européenne en a voté une autre encore plus dure. Tout ceci a eu lieu avant le 20 juin, ce qui explique pourquoi le président français, Nicolas Sarkozy, s’est rendu d’urgence en Russie pour s’entretenir avec le chef d’État de ce puissant pays, Dmitri Medvedev, dans l’espoir de négocier avec l’Iran et d’éviter le pire.

Il s’agit maintenant de calculer quand les forces navales étasuniennes et israéliennes se déploieront devant les côtes iraniennes afin de s’unir aux porte-avions et autres bâtiments des USA qui montent déjà la garde dans cette région.

Le pire, c’est que, à l’instar des USA, Israël, leur gendarme du Moyen-Orient, possède des avions d’attaque dernier cri et des armes atomiques très modernes que ceux-ci lui ont fournies, ce qui en fait, par sa force de frappe, la sixième puissance nucléaire des huit reconnues à ce titre, dont l’Inde et le Pakistan.

En 1979, l’ayatollah Ruhollah Khomeiny avait renversé le shah d’Iran sans employer une seule arme. Plus tard, les USA imposèrent à ce pays une guerre au cours de laquelle l’Irak employa des armes chimiques — dont ils lui avaient fourni les composants en même temps que les renseignements dont avaient besoin ses unités de combat — contre les Gardiens de la Révolution iranienne. Cuba le sait parce que, comme je l’ai expliqué d’autres fois, elle présidait le Mouvement des pays non alignés. Nous savons bien les ravages causés à la population iranienne. Mahmud Ahmadineyad, le chef d’État iranien actuel, commandait la sixième armée des Gardiens de la Révolution et les Corps des Gardiens dans les provinces occidentales du pays qui supportèrent le gros de cette guerre.

Aujourd’hui, comme voilà trente et un ans, les États-Unis et Israël sous-estiment le million de soldats des forces armées iraniennes, leur capacité de combat terrestre, ainsi que les forces aériennes, maritimes et terrestres des Gardiens de la Révolution.

À quoi il faut ajouter les vingt millions d’hommes et de femmes âgés de douze à soixante ans, choisis et entraînés systématiquement par les diverses institutions militaires, parmi les soixante-dix millions d’habitants du pays.

L’administration étasunienne avait tracé un plan pour déclencher un mouvement politique qui, se fondant sur la soif de consommation capitaliste, aurait divisé les Iraniens et renversé leur gouvernement.

Cet espoir n’est plus qu’une lubie. Il est risible de penser que les bâtiments de guerre étasuniens et israéliens puissent éveiller les sympathies d’un seul Iranien !

J’avais cru au départ, après avoir analysé la situation, que la deuxième guerre coréenne serait le détonateur de la seconde guerre imposée à l’Iran par les USA.

La réalité s’est inversée : la guerre d’Iran déclenchera aussitôt la guerre de Corée.

Les dirigeants nord-coréens, accusés d’avoir coulé le Cheonan, mais qui savent pertinemment que cette corvette a été coulée par une mine que les services de renseignement yankees ont collée à sa coque, ne perdront pas une seconde et agiront dès que l’attaque sera déclenchée contre l’Iran.

Il est tout à fait juste que les supporteurs se passionnent pour la Coupe du monde de football. Moi, je fais mon devoir de mettre notre peuple en garde, en pensant surtout à notre jeunesse pleine de vie et d’espoirs, en particulier nos merveilleux enfants, pour que les faits ne nous prennent pas à l’improviste.

Je souffre de penser à tant de rêves conçus par les être humains et aux créations étonnantes qu’ils ont été capables d’engendrer en seulement quelques milliers d’années.

Quand les rêves les plus révolutionnaires sont en train de se concrétiser et que la patrie se redresse fermement, que j’aimerais me tromper !
voltairenet.org

Le vieux Castro a toute sa tête et j’aime bien son style. Lui aussi, cette flotte américano-israélienne l’inquiète, c’est vrai que le calendrier est propice avec la coupe du monde mais c’est surtout la déliquescence économique et la méga catastrophe dans le golfe du mexique qui risque de précipiter la guerre. C’est une question de domino et de capitaliser une situation critique en en créant une encore plus critique, non pas pour régler le premier problème mais pour générer une dynamique d’acceleration Historique, les occidentaux doivent absolument garder l’initiative. Certains pensent que russes et chinois laissent les USA s’enfoncer dans des décisions stratégiques suicidaires, malheusreusement, l’unique but est la destruction de l’architecture mondiale, les guerres généralisées, les famines et la mort à grande échelle, ces décisions sont donc volontaires et assumées.
Les élites occidentales veulent continuer à régner, rien ne les arretera, nos dirigeants sont aussi tarés que les israéliens, la preuve, ils les soutiennent sans faille.

« Israël » risque de disparaître dans 20 ans. CIA ?

juin 25, 2010


Cette conclusion serait le fruit d’une étude rédigée par la « Central Intelligence Agency » plus connu sous les initiales CIA, et serait distribué dans un milieu très restreint.
Elle a été présentée dans un article rédigé par un site américain : « End Time Prophetic World » .
En voici la traduction de ses idées principales.
Le rapport aurait critiqué entre autre la solution des deux états, estimant qu’elle n’est pas applicable. Lui substituant celle d’un seul état démocratique dans lequel coexistent ensemble toutes les communautés, qui y jouiraient, quelque soient leurs races ou leurs religions, d’un statut de citoyenneté égalitaire.

L’étude de la CIA qualifierait « cette solution de la plus adéquate, et la plus juste, car elle met un terme au spectre désagréable de l’état colonialiste d’implantation raciste ».

Le rapport serait également arrivé à la conclusion selon laquelle il n’y aura pas de solution au conflit au Moyen Orient sans le retour des réfugiés palestiniens des territoires de 1948 et de 1967.
Or, au cas de ce retour, prévoit l’étude, quelques deux millions de juifs israéliens pourraient quitter la région pour se rendre au États-Unis, signalant que près de 500 mille Israéliens détiennent un passeport américain, dont 300 mille qui vivent dors et déjà en Californie. Alors que ceux qui n’en détiennent pas ont déjà présenté des demandes pour se l’acquérir.
L’étude américaine prévoirait également le retour de quelques un million et demi de juifs israéliens en Russie, et dans les pays occidentaux, de crainte de ne devenir qu’une minorité en raison de leur faible taux de natalité par rapport aux Palestiniens.

Interrogé par le site sur la teneur de ce rapport, l’expert en droit international Franklin Lamb est allé dans le même sens que celui du présumé rapport de la CIA, affirmant que « les Israéliens sont entièrement conscients de ce qui les attend ».
Et d’assurer entre autre que « les Américains ne continueront pas à marcher à contre courant de l’histoire, en poursuivant indéfiniment leur soutien à ce régime d’apartheid ».
Toujours selon Lamb, « vu ce que les Israéliens sont en train d’infliger aux Palestiniens dans la Bande de Gaza, il faut s’attendre à un changement dans l’opinion publique américaine, qui se démarquera de celle qui a régi durant les vingt cinq dernières années ».
almanar

C’est bizarre qu’Al-Manar parle de cela aujourd’hui alors que ce rapport de la CIA date de 2 ans, enfin bref, ce rapport est bien réel et assez logique, en revanche je reste persuadé que les juifs extrémistes quitteront la Palestine une fois que le pays aura été ravagé par une guerre dévastatrice.

Je suis tombé sur ce texte, il est question de la fin d’israél :

La Fin d’Israël – Abdul-Wahhâb El-Messiri et la Fin d’Israël

« …Je vous invite à lire ci-dessous une traduction de l’arabe d’un article, publié sur le site de la chaîne Al-Jazeera, que le Professeur El-Messiri a rédigé début septembre 2006 après l’agression israélienne de 33 jours contre le Liban. Ce texte, toujours d’actualité, explique bien l’hyper-activité qui règne sur la scène internationale pour redonner de la vigueur à un corps mourant. Traduit par IA, révisé par Fausto Giudice. Présenté par le traducteur… »

Le 2 juillet 2008, Abdul-Wahhâb El-Messiri, un géant du monde arabe, un penseur musulman encyclopédique, nous a quittés suite à un long combat avec le cancer, alors qu’il allait atteindre 70 ans.

Égyptien de naissance, Abdul-Wahhâb El-Messiri a fait ses études universitaires en littérature anglaise en Alexandrie, et puis a obtenu son magistère et son doctorat en littérature anglaise et comparée aux USA. Il a enseigné dans différentes universités en Egypte, dans le monde arabe et en Malaisie, entre autres postes qu’il a occupés.

A travers les années et au cours de sa maturation intellectuelle, El-Messiri a été membre de la confrérie des Frères Musulmans dans sa jeunesse, puis il a rejoint le courant marxiste pour l’accompagner et l’étudier de près pendant des années, ensuite il a été attiré par la culture et la littérature occidentales où il a longuement puisé, pour enfin rejoindre le havre de l’islam et de la culture arabo-musulmane.

En plus de ses activités littéraires en tant que poète et écrivain sur des sujets touchant la civilisation occidentale et usaméricaine, des études littéraires et linguistiques, et aussi plusieurs livres de littérature pour enfants, le Professeur El-Messiri est devenu, grâce à un long travail en profondeur, l’un des meilleurs spécialistes mondiaux de l’histoire du judaïsme et du mouvement sioniste, et de la pensée juive et sioniste, avec plus d’une trentaine d’ouvrages entre 1972 et 2006, dont quelques-uns sont parus en anglais.

Son œuvre la plus importante et de loin la plus connue, fruit de 25 ans d’efforts, et pour laquelle il a reçu plusieurs menaces de mort de la part du rabbin Meir Kahane (le fondateur de la Ligue de défense juive), est la grande « Encyclopédie sur les Juifs, le Judaïsme et le Sionisme : un nouveau modèle d’explication » en huit volumes, une œuvre unique sans équivalent de cette envergure dans le monde. Une version électronique (en Arabe) de cette encyclopédie est disponible sur son site à http://www.elmessiri.com/encyclopedia/

Pour l’anecdote, son intérêt pour ces sujets a commencé en 1963 aux USA quand il a demandé à une collègue quelle était sa nationalité, et elle lui a répondu qu’elle était juive. Il a alors insisté en disant qu’il voulait savoir sa nationalité et non pas sa religion, mais la jeune dame n’a fait que répéter la même réponse. Et dès lors, sa curiosité pour comprendre cette réponse l’a incité à tout lire sur le sionisme, le judaïsme, les juifs et les Israéliens.

Le Professeur El-Messiri ne s’est pas contenté de ses activités intellectuelles, il s’est aussi impliqué en tant que militant politique et opposant au régime égyptien en participant à la création fin 2004 du mouvement pour le changement en Egypte « Kifâya » (ça suffit) dont il est devenu le coordinateur général début 2007.

Malgré son âge, le Professeur El-Messiri a participé à plusieurs manifestations et actions pour la défense de la liberté et la justice, contre la corruption, contre la tentative du président égyptien Hosni Moubarak de léguer son poste à son fils, et contre l’invasion culturelle occidentale et israélienne en Egypte, comme par exemple son opposition à une proposition israélienne d’enseigner l’hébreu comme deuxième langue dans les écoles égyptiennes.

Ses actions et ses écrits avec sa profondeur d’analyse et son courage, lui ont valu beaucoup d’ennemis en Israël jusqu’à ce qu’il soit accusé d’antisémitisme, et aussi au sein même du régime égyptien, par lequel il était sans cesse harcelé, alors que la rue arabe et les forces de résistance le considéraient comme l’un des plus importants défenseurs des causes stratégiques da la nation arabe et musulmane.

Sur son site, on peut lire dans la dédicace de son encyclopédie :

C’était un jour imprégné de l’odeur de l’histoire et de l’éternité.
[…]
Au matin, mon ami m’a dit que nous allions présenter nos condoléances à la famille d’un martyr palestinien qui a été fauché par les balles alors qu’il essayait de passer à travers les fils barbelés pour retourner à sa terre. […] Quand nous sommes entrés dans la maison, nous n’avons pas entendu de pleurs, et nous n’avons pas vu de signe de tristesse. Bien au contraire, ils distribuaient des gâteaux et ils recevaient des compliments en disant : « Bientôt au bled incha-Allah ». Tout le monde parlait du don de soi et du sacrifice.

J’étais assis à côté d’un vieil homme, un partisan du cheikh Izzeddine Al-Qassâm (1882-1935, d’origine syrienne, il a fait ses étude à l’université Al-Azhar en Egypte avant de s’installer en Palestine où il fut l’un des pères de la résistance nationale armée contre les Britanniques et les Sionistes. Il fut tué par les Britanniques dans une bataille en 1935, NdT). Le vieil homme me dit : « Nous savions très bien que nos armes ottomanes étaient vieilles, et que chaque fois que nous nous accrochions avec les sionistes et les Britanniques ils allaient nous cueillir avec leurs balles, comme ils viennent de faire avec notre fils martyr. Malgré cela, nous partions toutes les nuits de nos villages pour les combattre ». Je lui demande : « Pourquoi ? » Le vieil homme se tait un peu, puis il s’agite comme une vieille montagne palestinienne et il dit : « c’était pour qu’on n’oublie pas la terre et le pays… Pour que personne n’oublie la patrie ».
[…]

[Je dédie ce travail] à Abou Saïd, qu’Allah ait pitié de son âme,

Et à tous ceux qui ont enduré et résisté,

Et à tous ceux qui vont endurer et résister avec la grâce d’Allah…

Abdul Wahhâb El-Messiri

Je vous invite à lire ci-dessous une traduction de l’arabe d’un article, publié sur le site de la chaîne Al-Jazeera, que le Professeur El-Messiri a rédigé début septembre 2006 après l’agression israélienne de 33 jours contre le Liban.

Ce texte, toujours d’actualité, explique bien l’hyper-activité qui règne sur la scène internationale pour redonner de la vigueur à un corps mourant.

Le 17 août 2006, pendant la sixième guerre arabo-israélienne, alors que les avions israéliens bombardaient les villes, les villages et l’infrastructure libanais, et faisaient couler le sang des civils, le journal Maariv a publié un article rédigé par le journaliste Yonatan Shem, et intitulé : « Tel Aviv a été fondé en 1909, et en 2009 elle se transformera en ruines ». On lit dans l’article que « il y a cent ans on a construit la première ville hébreue, et après cent ans d’isolement, elle est condamnée ». Qu’est ce qui pousse cet écrivain à parler de la fin, la fin d’Israël, alors que la force militaire israélienne vient d’atteindre son apogée, et que le soutien usaméricain, politique, financier et militaire, à cet État, a dépassé toutes les limites et franchi toutes les lignes rouges ? Comment expliquer cette situation ?

Tout d’abord il nous faut rappeler une vérité ignorée par beaucoup dans le monde arabe, c’est que la question de la fin d’Israël est enracinée dans la conscience sioniste. Bien avant la création de l’État, beaucoup de sionistes étaient conscients que le projet sioniste était une mission impossible et que le rêve sioniste se transformerait en cauchemar. Depuis la création de l’État et après que les sionistes eurent remporté « la victoire » sur les armées arabes, la hantise de la fin n’a cessé de se renforcer. Déjà en 1954, Moshé Dayan, [qui deviendra plus tard] ministre de la Défense et ministre des Affaires étrangères, déclare lors des obsèques d’un ami à lui : « Nous devons être préparés et armés, être forts et durs, pour que l’épée ne tombe pas de notre poing, et que la vie n’arrive à son terme ». La fin, toujours présente dans les esprits, car les victimes qui ont été chassées de chez elles, les voilà devenues, elles et leurs enfants, des fidaiyne qui frappent aux portes pour réclamer la terre qui leur a été usurpée. C’est pour cela que le poète israélien Haïm Gouri considère que tout Israélien naît « avec, en son sein, le couteau qui va l’égorger », car cette terre (Israël) « ne peut assouvir sa soif », et elle demande toujours « plus de tombes et de cercueils ». Dans la naissance il y a la mort, et dans le commencement il y a la fin.

Dans son roman « En affrontant le bois » écrit dans la première moitié des années soixante, le romancier israélien Abraham Yehoshua décrit l’état psychologique d’un étudiant israélien qui a été affecté à un poste de garde d’un bois planté par le Fonds National Juif (KKL) à l’emplacement d’un village arabe supprimé par les sionistes. Bien que ce garde aime la solitude, il rencontre un vieil Arabe sourd originaire de ce village, et qui s’occupait de ce bois avec l’aide de sa fille. Une relation d’amour et de haine naît entre l’Arabe et l’Israélien. L’Israélien a peur de la vengeance de l’Arabe qui a reçu son handicap pendant les opérations de nettoyage ethnique organisées par les sionistes en 1948, mais en même temps il se sent attiré par ce vieil Arabe d’une façon extraordinaire. Il découvre même, qu’il essaie inconsciemment de l’aider à mettre le feu au bois. Et quand finalement l’Arabe parvient à allumer le feu, le garde se libère de tous ses sentiments enfouis en son intérieur, et il ressent un confort étrange après que le bois a été brulé, c’est-à-dire après la fin d’Israël !

Dans une réunion privée au Centre Al-Ahram pour les Etudes Politiques et Stratégiques, le Général français André Beaufre, qui a conduit les forces françaises lors de l’agression tripartite contre l’Egypte en 1956, nous a raconté une histoire étrange dont il était le seul témoin. Il affirme avoir rendu visite à Yitzhak Rabin à la mi-juin 1967, quelques jours après la fin de la guerre [du 5 juin 1967], et alors qu’ils survolaient le Sinaï et les forces israéliennes victorieuses sur leur chemin de retour en Israël, il a été surpris d’entendre Rabin déclarer : « Qu’est ce qu’il va rester de tout ça ? » Une fois au sommet, le général victorieux a pris conscience du caractère inévitable de la chute et la fin.

Personne n’aime aborder la question de la fin en Israël, mais elle revient à chaque crise. Pendant l’Intifada de 1987 quand le consensus sioniste sur la colonisation commençait à s’effriter, Israël Harel, porte-parole des colons (fondateur et ex-président des communautés juives en Judée-Samarie et Gaza, NdT), avertit que toute forme de retrait (unilatéral) et de concession, ne s’arrêterait pas à la ligne verte (frontières de 1949), car cela impliquerait un retrait spirituel qui pourrait menacer l’existence de l’État lui-même (Jérusalem Post, 30 janvier 1988). De son côté, le président du conseil régional de la Samarie déclare à Sharon (lors d’une dispute verbale avec lui) que « la voie diplomatique est la fin des colonies, c’est la fin d’Israël » (Haaretz, le 17 janvier 2002). Les colons répètent sans cesse que le retrait de Naplouse signifie le retrait de Tel-Aviv.

Avec l’Intifada Al-Aqsa, les journaux israéliens ont parlé à plusieurs reprises de la question de la fin d’Israël. Le 27 janvier 2002, Yediot Aharanot publie un article intitulé :« Ils achètent des appartements à l’étranger en prévision du jour noir », le jour auquel les Israéliens n’aiment pas réfléchir, c’est-à-dire la fin d’Israël ! Le même sujet est abordé dans un article de Yael Baz Milmad (Maariv, le 27 décembre 2001) qui commence avec cette réflexion : « J’essaie toujours de repousser cette idée désagréable, mais elle revient chaque fois et apparaît de nouveau : Est-il possible que la fin de cet État soit similaire à celle du mouvement des Kibboutz ? Il y a plusieurs aspects de ressemblance entre les événements que les Kibboutz ont vécu avant de s’affaiblir et de rendre l’âme, et les événements qui se déroulent avec l’État ces derniers jours ». Gideon Eiset résume bien la situation dans une phrase dramatique : « Il y a une chose sur laquelle on peut pleurer : Israël » (Yediot Aharonot, le 29 janvier 2002).

Même le magasine Newsweek sort un numéro (le 2 avril 2002) avec l’étoile d’Israël en page de couverture, et avec la question suivante à l’intérieur : « L’avenir d’Israël : comment va-t-il survivre ? » Le magasine va même plus loin en se demandant : « Est-ce que l’État juif va rester en vie ? A quel prix ? Et avec quelle identité ? » Mais ce qui nous importe ici, c’est ce que déclare l’écrivain israélien Amos Eilon en affirmant qu’il est dans une situation de désespoir, car il craint qu’il soit déjà trop tard. Et il ajoute « Je ne vous ai dit que la moitié de ce que je craignais » (l’autre moitié est qu’il est déjà trop tard). La question de la fin d’Israël est aussi traitée dans un article de d’Eitan Haber intitulé « Bonne nuit le désespoir… Et que la mélancolie enveloppe Israël » (Yediot Aharonot, le 11 novembre 2001). L’auteur souligne que l’armée usaméricaine possédait les derniers équipements militaires, malgré cela, tout le monde se rappelle les images des hélicoptères usaméricains survolant l’ambassade à Saigon (en avril 1975, NdT), en essayant de secourir les USaméricains et leurs agents locaux dans un état de peur et de panique mortelle. L’hélicoptère est le symbole de la défaite, de la soumission et de la fuite lâche au bon moment. Puis l’auteur continue de détailler la situation : « l’armée des hommes aux pieds nus du Vietnam du Nord a vaincu les combattants armés des équipements militaires les plus modernes. Le secret est que c’est l’esprit qui a conduit les combattants et leurs chefs vers la victoire. L’esprit veut dire le moral, la ténacité, la conscience de suivre un voie juste et la certitude qu’il n’y a pas d’autres options possibles. Et c’est ce qui manque à Israël, qui est envahi par le désespoir ».

Quant à Abraham Burg, il déclare dans un article (Yediot Aharonot, le 29 août 2003) : « La fin du projet sioniste est déjà sur le palier de notre porte. Il y a une vraie chance que notre génération soit la dernière génération sioniste. Il se peut qu’il y ait toujours un État juif, mais il sera différent, bizarre et laid… Car un État qui manque de justice ne peut survivre… L’infrastructure sioniste est en train de se fissurer… A l’instar d’une salle de mariage bon marché à Jérusalem, où seulement des fous vont continuer à danser à l’étage supérieur alors que les piliers sont en train de s’écrouler ». Ce même sujet revient dans un article de Liron London (Yediot Aharonot, le 27 novembre 2003), intitulé : « Les aiguilles de la montre s’approchent de zéro pour l’État d’Israël », où on peut lire : « dans la conférence sur l’immunité sociale organisée cette semaine, on a su qu’un très grand nombre d’Israéliens avait des doutes sur l’existence l’État d’ici trente ans. Cette donnée inquiétante montre que les aiguilles de la montre s’approchent de l’heure 12 (c’est-à-dire l’heure de la fin), et que ceci est la raison pour la multiplication des plans politiques qui naissent à l’extérieur de la matrice stérile du pouvoir ». Et quand la Cour Internationale de Justice avait déclaré le mur de « séparation » comme illégal, on a immédiatement déclaré que c’était le début de la fin.

La question qui se pose, c’est pourquoi cette obsession de la fin qui hante les Israéliens ? Il y aurait plusieurs raisons. Mais la plus importante est le fait que les colons sionistes ont compris qu’il y avait une loi qui s’appliquait sur toutes les entités colonialistes. Cette loi stipule que ce sont seulement les entités qui ont exterminé les populations autochtones (comme en Amérique du Nord et en Australie) qui ont survécu. Mais en revanche, celles qui ont échoué dans leurs tentatives d’extermination des indigènes (comme les royaumes francs, appelés aussi royaumes des croisés, l’Algérie et l’Afrique du Sud), ces entités-là ont fini par disparaître. Et les colons sionistes ont bien conscience que leur entité colonialiste appartient à ce deuxième modèle et ne fera pas exception à la règle.

Les Sionistes savent qu’ils habitent la même terre où ont été établis les royaumes francs [de la terre sainte], et qu’ils sont entourés des ruines de ces royaumes, qui leur rappellent que cette expérience colonialiste a bien échoué et disparu. De plus, ce qui aggrave cette obsession de la fin, c’est que dans les consciences occidentale et sioniste, on considère depuis le début qu’il y a un lien et une continuité entre le projet des croisés et le projet sioniste. Lloyd George, le Premier ministre britannique du gouvernement qui a formulé la promesse de Balfour, a déclaré à propos du Général Allenby qui a conduit les troupes britanniques qui ont envahi la Palestine, qu’il avait mené et gagné la dernière et la plus grande campagne victorieuse des croisades. Nous pouvons dire que le projet sioniste est le même que le projet franc après qu’il a été laïcisé, et qu’on a substitué la matière humaine juive occidentalisée et laïcisée à la matière humaine chrétienne.

C’est pour cela que les spécialistes israéliens étudient les composants humain, économique et militaire de l’entité des Francs [croisés], ainsi que les relations entre cette entité et les pays d’origine la soutenant. Beaucoup de chercheurs sionistes se sont intéressés à l’étude des problèmes de colonisation et d’immigration qu’avait affrontés cette entité des Francs, et ont essayé de comprendre les facteurs d’échec qui ont conduit à sa disparition.

Mais cet intérêt ne se limite pas aux cercles académiques, car on trouve des personnalités politiques comme Yitzhak Rabin et Moshé Dayan qui s’intéressent aux problèmes de colonisation et d’immigration. En septembre 1970, Yitzhak Rabin a comparé les royaumes francs et l’état sioniste pour conclure que le danger principal qui menace Israël, c’est le gel de l’immigration, et que ceci aboutirait au rapetissement de l’État par manque de sang nouveau dans ses veines.

Uri Avnery, écrivain et journaliste israélien, et ex-membre de la Knesset, était l’un des colons sionistes qui se sont rendus compte depuis le début de l’impossibilité de réaliser le projet ou le rêve sioniste. Depuis les années cinquante il était éditorialiste dans le magazine Haolam Hazeh (ce monde-là), spécialiste dans la critique des politiques sionistes. Avnery avertissait les sionistes d’un destin similaire aux royaumes francs dont il ne reste que des ruines. En 1986, il publie un livre intitulé « Israël sans sionistes » dans lequel il effectue une comparaison exhaustive entre les royaumes francs et l’État sioniste, car, à l’instar de ces royaumes, Israël est encerclé militairement parce qu’il ignore l’existence palestinienne et il refuse de reconnaître que la Terre promise est habitée par des Arabes depuis des centaines d’années.

Avnery revient au sujet en 1983, après l’invasion sioniste du Liban, dans un article publié dans Haolam Hazeh et intitulé « Quelle sera la fin ». Il y signale que les royaumes francs ont occupé des terres plus vastes de celles occupées pas l’État sioniste, cependant les Francs étaient capables de tout sauf de vivre en paix, car les solutions de compromis et la cohabitation pacifique étaient étrangères à l’essence même de leur entreprise. Et chaque fois qu’une nouvelle génération demanda la paix, leurs efforts partirent en fumée avec l’arrivée de nouveaux groupes de colons, ce qui veut dire que les royaumes francs n’ont jamais perdu leur caractère colonial. De plus, l’institution militaire et économique des Francs avait un rôle effectif contre les tentatives de paix, ce qui avait pour effet que l’expansion des Francs se poursuivait sur une ou deux générations. Ensuite, la fatigue les a atteints, et la tension entre les Chrétiens francs d’un côté, et ceux des communautés chrétiennes orientales d’un autre côté, a augmenté, ce qui a affaibli la société coloniale des Francs, et a aussi affaibli le soutien financier et humain de l’Occident. En même temps, une nouvelle renaissance islamique a vu le jour, le mouvement pour combattre les royaumes francs a commencé, et les Musulmans ont trouvé de nouvelles routes commerciales à la place de celles contrôlées par les Francs. Après la mort des premières générations d’élite dans les royaumes, des héritiers faibles ont pris leur place alors que des grands dirigeants musulmans sont apparus, à commencer par Salah-Eddine à la personnalité hors du commun, jusqu’à Al-Zaher Baybars (1221-1271, un sultan mamelouk, il combat les Croisés et obtient une victoire importante contre les Mongols à Aïn-Djalout en 1260, NdT). Depuis l’équilibre des forces n’a cessé de pencher en défaveur des Francs, et rien ne pouvait empêcher leur défaite et leur fin, avec la fin des royaumes croisés !

Pour tout cela, la hantise de la fin est revenue une nouvelle fois, suite à cette sixième guerre, après l’endurance libanaise héroïque devant la barbarie israélienne, et après l’ingéniosité de la résistance libanaise. Les sionistes ont découvert les limites de la force et ils ont touché au début de la fin. Et comme l’explique l’intellectuel israélien Shlomo Reich : « Israël court d’une victoire à une autre jusqu’à ce qu’il arrive à sa fin inévitable ». Les victoires militaires n’ont rien accompli, car la résistance continue, ce qui aboutit à ce que l’historien israélien Jacob Talmon nomme (d’après Hegel) « la stérilité de la victoire ».

Sources : http://www.elmessiri.com, http://www.aljazeera.net/NR/exeres/E0BAA41C-CA64-4C9D-89B9-8F33E0C86BA0.htm, http://www.aljazeera.net/NR/exeres/E6F1079D-89C6-4E7B-AB16-D1D376D0A9A3.htm

Article original publié le 19 Juillet 2008

IA est un ami de Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique, dont Fausto Giudice est membre. Cette traduction est libre de reproduction, à condition d’en respecter l’intégrité et d’en mentionner l’auteur, le traducteur, le réviseur et la source.

URL de cet article sur Tlaxcala : http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=5539&lg=fr
planete non violence

Quand il dit que le projet colonial réussit uniquement si il y a extermination il a raison, maintenant j’ai bien peur qu’il sous estime la folie sioniste. L’Afrique du Sud de l’apartheid a été à deux doigts de passer à l’acte de manière définitive, des recherches ont été faites sur des virus ethniques, et quand on voit que les pays les plus touchés par le sida sont limitrophes de l’afrique du sud, on peut se poser des questions… Les dirigeants sionistes n’ont pas de limite, ils rèvent de transferer tous les palestiniens, même ceux qui vient en israél, je les vois bien faire ça pendant une guerre régionale, dans le feu de l’action…. Ces gens sont un grand danger pour la planète.

Immobilier en baisse et reprise perdue

juin 25, 2010

Qu’est-il arrivé à la reprise ? Voilà ce que nous dit l’agence Associated Press :

« Les ventes de maisons autrefois occupées ont chuté de 2,2% en mai [aux Etats-Unis], démontrant que le coup de pouce des crédits d’impôts pour achat immobilier s’efface plus rapidement que prévu ».

« Les ventes du mois dernier ont chuté par rapport au mois précédent, à un taux annuel (avec ajustement saisonnier) de 5,66 millions, a déclaré mardi l’Association américaine des agents immobiliers. Les analystes, qui s’attendaient à une hausse des ventes, s’inquiètent que le marché de l’immobilier puisse décliner une fois que les bienfaits des mesures de relance fédérales auront entièrement disparu, à compter du mois prochain ».

« Les ventes ont grimpé de 25% par rapport au taux annuel de 4,5 millions atteint en janvier 2009 — le plus bas niveau de la récession. Mais elles sont encore 22% inférieures au sommet de 7,25 millions en septembre 2005 ».

Les économistes étaient surpris, selon la presse. Les autorités paient encore 8 000 $ aux acheteurs lorsqu’ils acquièrent une maison. Pourtant, le nombre d’acheteurs baisse.

Ce qu’on peut en déduire du marché de l’immobilier US était bien moins intéressant que ce qu’on peut en déduire des économistes, qui semblent complètement inconscients de ce qui se passe. Ils pensent que l’économie se remet. Alors pourquoi ne se vend-il pas plus de maisons ?

Meredith Whitney : « il ne fait aucun doute que nous sommes entrés dans un double creux pour l’immobilier ».

Eh bien, c’est peut-être une surprise pour les économistes. Et c’est certainement une déception pour la plupart des investisseurs. Mais pour nous, à la Chronique Agora, ce n’est qu’un jour de plus dans la Grande Correction.

L’immobilier US n’a pas été corrigé. Il reste encore des millions de propriétaires avec des comptes à régler. Leurs maisons valent désormais moins que ce qu’ils ont payé. Ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’ils ne manquent leurs paiements… ou que leur dette soit restructurée.

▪ Mais la Grande Correction a atteint bien plus que le secteur de l’immobilier.

« Pour les petites entreprises, la crise du crédit ne disparait pas », déclare un article du Wall Street Journal. C’est ce qui arrive durant une correction. Les banques hésitent à prêter. Elles gardent leur cash. Idem pour les autres entreprises. Et les individus intelligents détiennent eux aussi des liquidités. Peu de gens veulent lancer de nouvelles entreprises ou les financer, parce que les chances de perdre de l’argent sont trop importantes. L’économie réelle ne se développe pas, elle se contracte. Ce qui signifie que les entreprises luttent pour les parts de marché… et pour leur survie. Les banques se disent qu’elles préféreraient mettre leur argent dans un placement sûr — les bons du Trésor US.

▪ Et voilà un autre aspect de la Grande Correction :

« Les perspectives de marges bénéficiaires sont extrêmement mauvaises », déclare un article de Bloomberg.

Les perspectives sont mauvaises parce que les entreprises ont essayé de protéger leurs profits en réduisant les coûts superflus — dont les employés. Mais on ne peut pas faire l’impossible.

En plus, les réductions de coût ont un effet négatif sur l’économie. Les coûts d’une entreprise sont les revenus d’une autre. Vous voyez où tout ça nous mène. L’un réduit et l’autre doit réduire aussi. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, on a une correction… peut-être une récession… et peut-être même une dépression.

Ambrose Evans-Pritchard, dans le Telegraph :

« L’IPC central américain a chuté à son niveau le plus bas depuis le milieu des années 60. Contrairement à l’explosion de l’or de l’ère Nixon-Carter, ce rebond ressemble aux années 30. Il annonce la déflation ».

« Capital Economics calcule que la masse monétaire M3, aux Etats-Unis, s’est contractée ces trois derniers mois au taux annuel de 7,6%. Le rendement sur les T-Notes US à deux ans est de 0,71%. C’est une économie en proie à la destruction de dette ».

« Albert Edwards, de Société Générale, affirme que la région Atlantique est à un pas de la déflation déclarée — ce neuvième cercle de l’Enfer, ‘abandonnez tout espoir, vous qui entrez ici’. Un tel accident peut arriver. L’indicateur avancé ECRI pour l’économie américaine a décliné à son rythme le plus rapide depuis un demi-siècle, chutant à un plus bas de 45 ans. Le dernier chiffre est à -5,70, le niveau atteint fin 2007 alors que Wall Street entamait tout juste son krach. Ni la Fed ni le Trésor US n’étaient alors conscients que l’économie américaine était déjà en récession. Les modèles de croissance officiels se trompaient du tout au tout ».

« David Rosenberg, de Gluskin Sheff, déclare que les analystes se sont une fois encore ‘endormis au volant’ alors que le Baltic Dry Index, qui mesure le taux de fret pour les marchandises en gros, s’effondre après un triple sommet classique ».

« L’indice des ‘futures ventes’ compilé par la NAHB (Association américaine des constructeurs immobiliers) a chuté en mai pour atteindre son plus bas depuis le creux de début de 2009. RealtyTrac nous informe que les saisies immobilières ont atteint un nouveau record. 323 000 familles américaines de plus ont reçu des notices de saisie le mois dernier. ‘Nous ne sommes de loin pas tirés d’affaire’, a déclaré la société ».

Une entreprise vaut ce que les gens sont prêts à payer pour elle. Mais une correction fait baisser les revenus. Les entreprises ne valent pas autant que lorsque les revenus grimpaient. Peu à peu, une mentalité dépressive prend le dessus. Les gens commencent à douter qu’une « reprise » soit juste au coin de la rue. Ils commencent à se demander pourquoi ils ont payé si cher leur maison… ou leurs actions. Ils commencent à se demander comment se sortir de là.

Dans le cas de la maison, ils font savoir à leur prêteur qu’ils ne continueront pas à payer quelque chose dont la valeur chute.

Et dans le cas des actions, ils vendent.

Les actions et l’immobilier continuent de chuter jusqu’à ce qu’ils atteignent le fin fond du désespoir.
chronique agora

Et le desespoir ultime c’est la guerre.
Nous sommes en mode autodestruction et on fait croire aux gens que la crise est bientôt finie, comme sarko quidisait en décembre  » moi je vous le dis, l’année prochaine le chomage va baisser, LOL.

Pirates, corsaires et flibustiers du XXIe siècle

juin 25, 2010

La piraterie au large de la Somalie fait courir un risque majeur aux navires reliant la Méditerranée à l’océan Indien. Officiellement le phénomène échappe à tout contrôle et les grandes puissances ont été contraintes de dépêcher leur marine de guerre dans la zone pour escorter leurs bateaux marchands. Pourtant, dans certains ports somaliens, on peut voir des navires capturés, amarrés sagement en ligne dans l’attente de leur rançon, sans que les pirates craignent les bâtiments de guerre croisant au large. A l’issue d’une longue enquête, Thierry Meyssan dévoile les commanditaires de ce nouveau business.

La piraterie maritime se concentre aujourd’hui dans trois régions du monde : le détroit de Malacca, le golfe de Guinée et la corne de l’Afrique. Cependant, il s’agit de situations très différentes.

30 % du trafic maritime mondial passe par le détroit de Malacca où les populations pauvres d’Indonésie et de Malaisie sont confrontées à l’arrogante opulence de la ville-Etat de Singapour. Les pirates sont des voyous organisés en bandes, se déplaçant vite et ne possédant que des armes blanches. Ils se contentent le plus souvent de monter à bord pour dévaliser les équipages. Depuis 2006, les trois Etats riverains, à l’amicale demande du Japon tout autant que par crainte de voir débarquer l’armada états-unienne, se sont coordonnés pour une surveillance aérienne et maritime qui a porté ses fruits (opération Yeux dans le ciel). Désormais, la situation semble stabilisée.

Le Golfe de Guinée n’est pas une zone de transit commercial, mais d’exploitation de pétrole et de gaz. Les plates-formes en mer et les bateaux ravitailleurs sont devenus des cibles de gangs et des insurgés du Mouvement pour l’émancipation du delta du Niger. Il s’agit de groupes extrêmement violents, appuyant leurs exigences de prises d’otages souvent meurtrières. Ils sont parfois soutenus par les Ijaw, dont les terres ont été saccagées par des compagnies pétrolières et dont la révolte en 1999 a été écrasée dans la sang par les troupes de Chevron-Texaco. Plus souvent ces gangs sont craints par la population qu’ils terrorisent également. Ils conduisent des attaques indifférenciées en mer et sur terre, contre les étrangers et les natifs. Le Nigeria ne parvient pas à endiguer cette criminalité qui déborde sur le Cameroun et la Guinées Equatoriale. Devant le danger croissant, certaines multinationale comme Shell ont décidé de quitter la zone. La production nigériane d’hydrocarbures a baisé d’un quart, avec les conséquences que l’on imagine sur les finances de l’Etat.

Seule la situation dans la corne de l’Afrique est devenue une question stratégique mondiale. D’abord parce que le détroit de Bab el-Mandeb (« La porte des lamentations »), entre le Yémen et Djibouti, est une étape obligée entre la Méditerranée, le canal de Suez, la mer Rouge au Nord, et l’océan Indien au Sud. 3,5 millions de barils de pétrole y transitent chaque jour. Ensuite parce que la zone de piratage s’est progressivement étendue au golfe d’Aden et à la côte somalienne, de sorte qu’il ne s’agit plus simplement d’un goulot d’étranglement dans lequel les Etats riverains devraient rétablir une police maritime, mais d’une zone très vaste, principalement en haute mer, dans les eaux internationales. Ce qui était au départ —et reste dans de nombreux cas— une activité opportuniste de pécheurs affamés, a donné naissance à un business très lucratif. Des navires ont été capturés avec leurs équipages, tandis que des intermédiaires ont réclamé de lourdes rançons aux armateurs. Ce grand banditisme s’est développé en fonction des rebondissements politico-militaires en Somalie et a servi de justification au déploiement d’une armada occidentale à prétention néo-coloniale.


Dans « Black Hawk Down » (La Chute du faucon noir), Ridley Scott met en scène la défaite des Etats-Unis face à un chef de guerre somalien lors de l’opération « Restore Hope ».

Le chaos somalien

Le lecteur se souvient de la très longue guerre civile qui a ravagé la corne de l’Afrique depuis 1974. En définitive, si l’Ethiopie et l’Erythrée se sont stabilisés, la Somalie est toujours en proie au désordre. Le pays est divisé entre clans. L’ancienne colonie britannique du Somaliland et le Pount forment deux quasi-Etats, aux frontières fluctuantes, qui se font occasionnellement la guerre, bien qu’ils soient tous deux appuyés par l’Ethiopie [1]. Leur formation a été encouragée par les Nations Unies qui pensaient ainsi reconstruire la Somalie en procédant par morceaux. L’AMISOM, la force de paix déployée par l’Union africaine grâce à des contingents ougandais et burundais, défend le gouvernement provisoire, seule autorité reconnue par la communauté internationale. Mais le président Sharif Ahmed est tout juste parvenu à se faire obéir dans quelques quartiers de Mogadiscio. On se bat toujours dans la capitale. Les miliciens d’Ahlu Sunna wal Jama’a protègent les confréries soufies [2], tandis que ceux d’Al-Shabaab (bras armé des « Tribunaux islamiques ») veulent imposer une interprétation rigoriste de la charia [3]. Des centaines, —peut-être des milliers— de groupuscules armés se créent, s’allient et se défont au gré des événements. L’ONU a édicté un embargo sur les armes, que personne ne respecte, et tente de venir en aide aux populations, malgré les fréquents détournements de l’aide alimentaire mondiale.

Dans ce contexte infernal, la piraterie est réapparue en 2000. A l’époque, les tensions régionales contraignaient les Ethiopiens à concentrer leur commerce maritime à Djibouti. Leurs navires furent les premières proies. Les attaques n’avaient lieu qu’au détroit de Bab el-Mandeb. Mais les attaquants –qui se considéraient comme des belligérants et non comme des pirates— en furent éloignés par les forces états-uniennes, israéliennes et françaises stationnées à Djibouti.
Pour faire face à la détérioration de la situation au Pount, d’autres pirates attaquèrent les bateaux croisant au large de leurs côtes pour se ravitailler. Le phénomène fut considérablement réduit en 2005-06. D’une part parce que le tsunami du 26 décembre 2004 ravagea les côtes et détruisit les ports dans l’indifférence de la communauté internationale qui n’avait d’yeux que pour les plages touristiques de Thaïlande. Et d’autre part, parce que les Tribunaux islamique, brièvement au pouvoir à Mogadiscio, déclarèrent la piraterie illégale au regard de la charia.
Ce n’est qu’à partir de 2007 que les choses prirent une tournure particulièrement grave. En soutenant une coalition hétéroclite de chefs de guerre contre les Tribunaux islamiques, la CIA et l’Ethiopie réactivèrent les conflits claniques qui commençaient à s’apaiser. A la faveur du désordre dans lequel le pays s’enfonçait à nouveau, deux milieux, bientôt structurés en organisations criminelles, se spécialisèrent dans la piraterie. La première sévit dans le golfe d’Aden et la seconde, dans les eaux internationales, très au large de Mogadiscio [4].

Il est clair que ces deux groupes n’ont rien à voir avec les pirates précédents. Alors qu’au début des années 2000 et dans certains cas encore, les abordages étaient soit l’extension en mer d’un conflit à terre, soit des razzias effectuées par des pêcheurs affamés, il s’agit cette fois de crime organisé avec des ramifications internationales.

Pour la première fois à l’époque moderne, la marine chinoise se déploie au large de l’Afrique.

Sur-déploiement militaire

Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, les Etats-Unis mobilisèrent leurs alliés, indépendamment de l’OTAN, pour s’emparer de l’Afghanistan. L’opération Justice infinie, renommée Liberté durable, comprenait —outre l’occupation de l’Afghanistan— un volet aux Philippines, un second au large de la Corne de l’Afrique et un troisième au Sahara.
Pour ce qui est de la région qui nous intéresse, la Force jointe d’intervention (Combined Task Force) 150 a rassemblé alternativement une quinzaine de contingents étrangers appuyant la Ve flotte US. Sous prétexte de lutte contre le terrorisme, l’objectif était de sécuriser la route du pétrole : golfe persique/détroit d’Ormuz/golfe d’Aden/ détroit de Bal el-Mandeb/mer Rouge/Canal de Suez.
Evoluant dans les mêmes eaux, la Force 150 se confronta occasionnellement à des pirates, mais il n’allait pas de sa mission de les combattre.

En 2007, la France fournit une escorte aux navires du Programme alimentaire mondial et à ceux de l’AMISOM. Comme de bien entendu, Paris communiqua sur la protection des cargaisons humanitaires et passa sous silence celle des chargements militaires de l’Union africaine.
En 2008, cette mission a été prolongée par l’Union européenne dans ce qui constitue sa première action navale : l’opération Atalanta. Cette fois, les instructions ont été étendues à la défense des intérêts européens —au sens large— face aux pirates [5].

Très inquiet de voir les Européens s’organiser militairement, le Pentagone reprit les choses en main en proposant une action de l’OTAN, laquelle a vocation à absorber la défense européenne. C’est l’opération Allied Provider, renommée Allied Protector. Dans des documents internes, les analystes de l’Alliance notent que la lutte contre la piraterie n’est absolument pas une nécessité militaire, mais que c’est une excellente occasion pour donner une image positive de l’OTAN à l’opinion publique [6].

Cette affluence de forces états-uniennes, européennes et atlantiques a poussé la Russie (septembre 2008), l’Inde (octobre 2008), la Chine (octobre 2009) et le Japon (janvier 2009) à dépêcher leurs propres bâtiments de guerre dans la région. Cette concentration comporte de graves risques. Aussi un Groupe de contact sur la piraterie au large des côtes de Somalie (CGPCS) a été mis en place à New York sous les auspices des Nations Unies. Il vise à clarifier les règles juridiques de la lutte contre la piraterie. En outre, des réunions dites de « Prise de conscience partagée et de prévention des conflits » (SHADE) ont été organisées à Bahrein, à l’initiative du Pentagone, entre les officiers de liaison des diverses marines concernées afin d’éviter que la méconnaissance des intentions mutuelles ne suscite d’accrochages.

Au passage, le lecteur notera que la présence de la marine militaire chinoise si loin de ses ports d’attache est une nouveauté. Elle a été encouragée par Washington qui croyait, au début de la crise financière mondiale, pouvoir créer un G2 et se partager le monde avec Pékin. Mais elle pourrait à terme jouer un rôle dans la rivalité sino-américaine en Afrique [7].

Quoi qu’il en soit, et malgré une tentative chinoise lors du piratage du De Xin Hai (octobre 2009), Pékin et Moscou ne souhaitent pas intégrer leurs flottes dans une éventuelle force multinationale de lutte contre la piraterie. C’est que, historiquement, le Royaume-Uni et les Etats-Unis poursuivent un projet d’Empire maritime universel, dont ils ont posé les jalons en signant la Charte de l’Atlantique (1941). Plus, récemment le Pentagone avec son Initiative de sécurité contre la prolifération (PSI, 2003), puis avec son Partenariat maritime global (GMP, 2006), a proposé d’associer tous les Etats qui le souhaitent à un vaste plan de sécurisation des routes maritimes, dont il serait bien entendu le maître d’œuvre.

Vu le dispositif actuel, les navires des petits pays ont peu de chances d’être protégés par les grandes marines. Les armateurs les plus sages ont installé à leur bord le système de détection optique Sea on Line, beaucoup plus efficace que les radars. Des caméras à infra-rouge surveillent les abords du navire 4 ou 5 kilomètres à la ronde et alertent l’équipage en cas d’approche, même de petites embarcations basses [8].

D’autres font appel à des gardes privés qu’ils placent sur leurs bateaux pour les défendre. Cette pratique inquiète les grands syndicats d’armateurs car elle suscite une escalade de la violence avec les pirates.

D’autres encore engagent des armées privées. Ainsi la société Blackwater, désormais dénommée Xe, a acquis en 2007 l’ancien navire des gardes-côtes états-uniens MV McArthur. Il est équipé de deux hélicoptères Boeing MH6 Litte Bird, de trois embarcations annexes ultra-rapides, et embarquent 35 mercenaires. Il escorte à la demande les navires civils « sensibles ».

De son côté, la société française Socopex a acquis 11 navires d’escorte de 24, 36 et 50 mètres de long. Chacun embarque un commando de neuf personnes : deux tireurs d’élite et sept hommes équipés de mitrailleuses automatiques [9].

Comment juger les pirates arrêtés ?

Crimes sans châtiments

Au demeurant, bien que le gouvernement fantoche somalien ait « appelé à l’aide la communauté internationale » et bien que le Conseil de sécurité des Nations unies ait adopté quatre résolutions (1816, 1831, 1846 et 1851) pour légitimer l’option militaire contre les pirates et autoriser les marines étrangères à les poursuivre dans les eaux territoriales et jusque sur le territoire somalien, les règles juridiques restent floues.

Que faire des pirates une fois qu’on les a arrêtés ? Si l’on se reporte à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (dite Convention de Montego Bay), entrée en vigueur en 1994, arraisonner des pirates est une action de police, même si elle est entreprise avec des moyens militaires. L’arrestation doit avoir lieu en présence d’officiers de police judiciaire et les prévenus doivent être déférés devant la juridiction compétente pour y être jugés équitablement.

Seulement voilà : personne ne sait quelle est la juridiction compétente. La plupart des législations nationales s’interdisent de juger des étrangers alors qu’ils n’ont pas commis d’infraction sur le territoire national. Dans la pratique, il faut donc souvent les relâcher, ou les transférer vers un Etat avec lequel un accord ad hoc est conclu. Ainsi, les Occidentaux orientent souvent les pirates faits prisonniers vers le Kenya, qui condamne les exécutants et s’abstient de chercher les commanditaires.

C’est pourquoi le Kremlin a proposé de créer une juridiction internationale pour les crimes commis en haute mer. Cette fois, ce sont les Anglo-Saxons qui n’y tiennent pas, toujours en raison de leur projet impérial maritime.


Pistris : les commandos corsaires des Etats-Unis.

Les corsaires du président états-unien

En 1826, Simon Bolivar tenta de pacifier les relations entre nations latino-américaines en prohibant la « guerre de course », c’est-à-dire la capacité des Etats à recourir à des armateurs privés pour défendre leurs intérêts sur mer, voire pour conduire des guerres. Le Libertador ne fut pas entendu.

Il fallut attendre que les Occidentaux et les Ottomans vainquent les troupes du Tsar Nicolas Ier en Crimée, pour que la Déclaration de Paris (1856) fixe le droit de la mer. Les « lettres de marque » furent abolies, c’est-à-dire que les Etats renoncèrent à patenter des groupes armés privés ; un système dont les protectorats ottomans d’Afrique du Nord avaient fait un grand usage et face auquel les présidents Thomas Jefferson et James Madison avaient conduit victorieusement les deux guerres contre les Barbaresques (1801-05, 1815).

Cependant, les Etats-Unis, l’Espagne et le Mexique refusèrent de signer cette déclaration, car la doctrine capitaliste libérale pose que la guerre, aussi, peut être privatisée. D’autant qu’à cette époque les jeunes Etats-Unis ne s’imaginaient pas encore capables d’entretenir une flotte militaire apte à rivaliser avec les grandes puissances.

Réactivant cette vieille pratique, le représentant Ron Paul a tenté de faire adopter par trois fois par le Congrès la September-11 Marque and Reprisal Act of 2001. Ce n’était pas nécessaire, considérant que le Congrès avait déjà voté la Guerre contre le terrorisme et s’appuyant sur l’article 1, section 8 de la Constitution des Etats-Unis, le département d’Etat a délivré des lettres de marque à des sociétés militaire privées pour chasser les « terroristes » dans l’océan Indien. Et, on le sait, vu de Washington, tout pirate est un terroriste en puissance [10].

Selon une publication du ministère français de la Défense, la première de ces lettres de marques a été octroyée en 2007 à la société Pistris Inc. « Elle a été habilitée à armer deux bâtiments de 65 mètres de long qui [sont] reliés aux satellites militaires d’observation. Ils [sont] dotés chacun d’un hélicoptère armé, d’embarcations annexes ultra-rapides capables d’atteindre la vitesse de 50 nœuds et embarquant un équipage de 50 hommes dont des commandos. La société Pistris possède son propre camp d’entraînement militaire, notamment aux opérations commando, dans le Massachusetts » [11]. Des barges ont été installées sur un lac artificiel où des combats sont simulés, tandis qu’une énorme machine agite les flots pour recréer les conditions de la houle marine.

Les pirates de la côte

Avant de décrire les organisations pirates, il convient de lever une confusion. Lorsque l’Etat somalien s’est effondré, des pécheurs français, espagnol et japonais en ont profité pour piller les bancs de thon et de crevettes dans les eaux territoriales somaliennes. Parfois, ils ont acheté de prétendues « autorisations » aux chefs de guerre, puis au soi-disant gouvernement provisoire.
Conscients que le déploiement inconsidéré des madragues épuise la mer, des pécheurs somaliens ont abordé les navires intrus et les ont dévalisés à titre de dédommagement. Dans le contexte du chaos politique du pays, et en l’absence de gardes-côtes nationaux, ces faits relèvent d’une forme d’auto-défense. Ils ne sont pas considérés en droit comme de la piraterie, vu qu’ils se sont déroulés dans les eaux territoriales somaliennes.

Ce qui nous intéresse ici, c’est l’activité criminelle conduite en haute mer. Celle-ci suppose des bateaux adaptés pour s’aventurer loin des côtes. Au départ, les pirates abordaient donc un gros bateau croisant à proximité, puis l’utilisaient pour gagner la haute met et attaquer alors une énorme proie. Aujourd’hui, ils ont leur flottille.

Le choix des cibles dépend avant tout de la hauteur du navire sur l’eau, de sa vitesse et de sa taille. Plus le bateau est bas, lent et grand, plus il est vulnérable. Les porte-containers sont indéfendables, d’autant que depuis le château, l’équipage ne peut voir tous les accès. Les thoniers également parce qu’ils ont une rampe d’accès arrière et qu’ils ne peuvent se dégager lorsque leurs madrague est déployée.

« Une fois un bateau capturé, le commanditaire indique au chef des pirates où aller mouiller ; le traducteur monte alors à bord pour conduire la négociation. La durée moyenne de rétention est d’une soixantaine de jours. L’ambiance à bord est plus ou moins tendue mais il n’y a jamais eu de morts, sauf peut-être une fois.
Les pirates savent très bien que s’ils commencent à éliminer des otages, la situation va changer de dimension et qu’ils risquent d’avoir contre eux la population et les autorités religieuses.
Ainsi, on sait que les pirates appliquent une sorte de code d’honneur : les rôles sont clairement répartis et le chef des pirates note toutes les dépenses engagées. La pratique du crédit est courante et les dettes sont respectées. Lors du versement de la rançon, chacun récupère son dû. Il existe même un système d’amendes pour faire respecter l’organisation de la vie sociale à bord des bateaux.
Les pirates établissent des camps temporaires à proximité des zones de mouillage des bateaux piratés. Ils ne sont pas forcément installés dans les villages, ce qui peut laisser penser qu’ils ne sont pas toujours acceptés par la population, tout particulièrement si le contexte clanique n’est pas favorable. Après l’attaque, une des difficultés est d’entretenir et de nourrir les otages. D’où la création d’une mini-économie alimentée par le montant croissant des rançons. La piraterie est créatrice d’emplois : les populations des côtes font venir leurs parents et leurs amis du centre du pays pour les aider dans les activités d’attaque puis de gardiennage (des bateaux et des otages).
La rançon est généralement versée en liquide, comptée à bord puis répartie entre les différents ayants droit et tous les participants à l’opération. Le partage de la rançon se pratique un peu comme pour la pêche : 50 % pour la « main d’oeuvre », c’est-à-dire les hommes qui ont mené l’action (ce qui peut représenter jusqu’à 80 personnes), 30 % pour le commanditaire, 15 % pour l’interprète, les commerçants et plus globalement les intermédiaires et 5 % réservés pour les familles des pirates morts. » [12]

Les présidents de l’Etat non reconnu du Pount : Adde Muse à gauche (2005-08), et Faroole à droite (depuis 2009). Le gouvernement du Pount touche 30 % des rançons versées aux pirates locaux.

Le Pount, nouvelle île de la Tortue

Au XVIIe siècle, les Caraïbes furent le théâtre d’un conflit entre les empires chrétiens qui favorisa les pirates. Ils s’organisèrent au sein d’une société secrète, à la fois violente et égalitaire, les « Frères de la côtes », et s’emparèrent de territoires, leurs « 13 paradis ». Leur capitale était l’île de la Tortue, où ils prospéraient sous la discrète protection du roi de France. La même structure existe aujourd’hui en Somalie. Le groupe d’experts de l’ONU évoque neuf organisations criminelles concurrentes, dont trois principales [13].

La plus célèbre est dirigée par Abshir Abdillahi, dit « Boyah », un parent du président du Pount, Abdirahman Mohamed, dit « Faroole ». Agé de 44 ans, il est originaire du port d’Eyl, dont il a fait sa base principale. Il revendique une milice de plus de 500 hommes et 25 à 60 captures de navires en haute mer. Parmi ses prises, il compte le chimiquier japonais Golden Nori (28 octobre 2007, rançon : 1,5 million de dollars) et le yatch de luxe français Le Ponant (4 avril 2008, rançon 2 millions de dollars). Les rançons obtenues représentent des sommes astronomiques au regard du revenu annuel moyen des Somaliens —parmi les plus pauvres du monde— : 282 dollars par an.

L’Etat autonome du Pount, c’est la version moderne de l’île de la Tortue. Le gouvernement de Bossaso (c’est le nom de la capitale du Pount) se targue d’entretenir des relations avec l’Allemagne, Djibouti, les Emirats, l’Espagne, les Etats-Unis, l’Ethiopie, le Kenya et la Banque mondiale [14]. Il affiche un budget annuel de 30 millions de dollars, bien peu par rapport aux revenus des organisations pirates. Rien d’étonnant à ce que « Boyah » ait bénéficié de la protection du gouvernement du Pount, notamment du président « Faroole », du ministre de l’Intérieur, le général Abdullahi Ahmed Jama dit « Ilkajiir », et du ministre de la Sécurité intérieure, le général Abdillah Sa’iid Samatar. Selon ses déclarations à Garowe Online (août 2008), c’est à eux qu’il reversait les 30 % des rançons réservés aux commanditaires..

« Boyah » a annoncé, en mai 2009, se retirer des affaires avec 180 de ses hommes. Il semble qu’un de ses parents, Mohamed Abdi Garaad, ait pris sa succession. Sa milice comprend aujourd’hui 800 hommes divisés en 13 groupes. Il est notamment le responsable de la capture du vraquier japonais Stella Maris (20 juillet 2008, rançon 2 millions de dollars), et des navires marchands malais Bunga Melati Dua (18 août 2008, rançon 2 millions de dollars), allemand BBC Trinidad, rançon 1 million de dollars (21 août 2008) et iranien Iran Deyanat (21 août 2008). Il a aussi commis une maladresse en attaquant le porte container états-unien Maersk Alabama (8 avril 2009), suscitant l’intervention musclée de la Ve flotte US.

Un autre gang est installé dans la province disputée de Sanaag. Il est commandé par Fu’aad Warsame Seed, dit « Hanaano ». C’est une petite milice d’une soixantaine d’hommes, disposant d’un important équipement militaire. Elle a notamment capturé le yatch allemand Rockall (23 juin 2008, rançon 1 million de dollars), le chimiquier turc Karagol (12 novembre 2008), deux navires de pêche égyptiens Mumtaz 1 et Samara Ahmed (10 avril 2009) et le remorqueur italien Buccaneer (11 avril 2009).
« Hanaano » est protégé par le ministre de l’Intérieur « Ikaljiir », dont il finance les activités politiques. Par malchance, il a été arrêté par les Yéménites alors qu’il tentait une nouvelle opération dans leurs eaux territoriales, le 15 octobre 2009. Le gouvernement du Pount négocie sa libération.

Localisation des actions pirates au cours du premier trimestre 2010 (source : Bureau maritime international).

Le paradis de Xaradheere et d’Hobyo

Au centre de la Somalie, une autre organisation a été créée par Mohamed Hassan Abdi, dit « Afweyne » et serait aujourd’hui dirigée par son fils Abdiqaadir. Elle est basée dans les ports de Xaradheere et d’Hobyo et, pour se donner une légitimité, elle s’auto-proclame « Gardes-côtes de la région centre ».

Son bilan connu est impressionnant : le Semlow (26 juin 2005), Le méthanier chinois Feisty Gas (10 avril 2005, rançon 315 000 dollars), le Rosen (25 février 2007), le cargo danois Danica White (2 juin 2007, rançon 1,5 millions de dollars), le thonier espagnol Playa de Baskio (20 avril 2008, rançon 770 000 euros), le chimiquier malais Bunga Melati (18 août 2008, rançon 2 millions de dollars), le vraquier grec Centauri (17 septembre 2008), le cargo grec Captain Stefanos (21 septembre 2008), le cargo ukrainien Faina (25 septembre 2008, rançon 3 millions de dollars), le chimiquier philippin Stolt Strength (10 novembre 2008), le thonier chinois Tian Yo no 8 (15 novembre 2008) , le super tanker saoudien Sirius Star (15 novembre 2008, rançon 15 millions de dollars !), le paquebot Indian Ocean Explorer (2 avril 2009), le porte-conteneurs allemand Hansa Stavanger (4 avril 2009, rançon 2 millions de dollars), le dragueur belge Pompei (18 avril 2009, rançon 2,8 millions d’euros), le vraquier grec Ariana (2 mai 2009, rançon 3 millions de dollars), le navire de pêche espagnol Alakrana (2 octobre 2009, rançon 2,3 millions d’euros), le porte-conteneurs singapourien Kota Wajar (15 octobre 2009, rançon 4 millions de dollars), le vraquier chinois Xin Hai (19 octobre 2009, rançon 4 millions de dollars), et dernièrement… le tanker russe Moscow University (5 avril 2010, pas de rançon).

Le 23 septembre 2009, le colonel Khadafi prend la défense de son ami « Afweyne » à la tribune des Nations Unies

Pirates ou flibustiers ?

Si nous revenons au précédent historique des Frères de la côte dans les Caraïbes du XVIIe siècle, les pirates avaient pu s’installer dans leurs « 13 paradis » parce qu’ils rendaient de discrets services aux Etats. Ils étaient en fait des flibustiers, c’est-à-dire qu’ils étaient occasionnellement chargés par les autorités politiques de missions inavouables. Il ne peut évidemment pas en être autrement aujourd’hui.

L’état-major russe a envisagé une opération multinationale pour nettoyer le Pount et les ports de Xaradheere et d’Hobyo. Les Anglo-Saxons ont vivement repoussé cette brutale proposition. Et pour cause : les dirigeants politiques de ces territoires sont des alliés de la CIA, du MI6 et du Mossad contre les islamistes d’Al-Shabaab. Pour lui donner une couleur africaine, le soutien massif des Anglo-Saxons passe par Addis-Abeba (Ethiopie) où le département d’Etat est en train de construire sa plus grosse ambassade dans le monde, après celle de Bagdad (Irak).

Selon l’hebdomadaire britannique The Spectator, les chefs pirates du Pount ont été reçu en amis à bord de navires de guerre US pour prendre le café [15].

Pour « traiter » ceux de Xaradheere et d’Hobyo qui n’ont pas accès aux services d’un quasi-Etat comme le Pount, les Anglo-Saxons ont choisi une couverture haute en couleur.

Les diplomates qui écoutaient l’interminable discours de Mouamar Khadafi à l’Assemblée générale de l’ONU (23 septembre 2009) ont eu tendance à bailler et à partir discuter à la buvette en attendant que cela finisse. Ils ont eu tort. Au cours de sa harangue contre le fonctionnement de l’ONU, le chef de l’Etat libyen a multiplié les digressions. L’une d’entre elles a consisté à prendre la défense des pirates somaliens en assimilant les organisations criminelles actuelles à des pécheurs ruinés —ce qui est faux, comme nous l’avons vu— [16]. Le colonel Khadafi a évoqué l’accueil solennel qu’il avait réservé à « Afweyne » et à ses lieutenants, à Tripoli, du 1er au 4 septembre 2009.

La Libye entend jouer un rôle en Afrique, mais elle ne peut y prétendre réellement que depuis qu’elle s’est publiquement réconciliée avec les Etats-Unis (qui avaient portés le colonel Khadafi au pouvoir). Au demeurant, l’Afrique est devenue un champ clos où les Etats-Unis s’affrontent à la Chine, les premiers sous-traitant leurs actions secrètes à Israël, les second faisant appel aux services iraniens.

Selon l’inamovible président yéménite, Ali Abdullah Saleh, les chefs pirates du Pount arrêtés dans ses eaux territoriales recevaient leurs ordres par téléphone satellite du cabinet de l’ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert, des allégations largement reprises par la presse arabe, mais ignorées par la
« communauté internationale ».

Allo, ici Ehud Olmert.

En bons flibustiers, les pirates somaliens savent rendre des services quant il le faut, et volent pour leur compte le reste du temps. Du coup, on ne s’étonne plus qu’ils continuent à brigander comme si de rien n’était au milieu de multiples marines de guerre. On peut même se demander si les informations glanées lors des réunions de « Prise de conscience partagée et de prévention des conflits » (SHADE) organisées à Bahrein par le Pentagone ne sont pas transmises aux pirates pour leur éviter de fatales rencontres.

Thierry Meyssan
voltairenet.org

Sympa l’article, il est bon ce Meyssan, comme d’habitude il y a de multiples acteurs, tout est enchevétré et c’est toujours les mêmes qui tirent les ficelles….

Methane and Martial Law in the Gulf of Mexico

juin 25, 2010

Earlier this week reuters reported on a massive amount of methane discovered in the Gulf of Mexico. Texas A&M University oceanography professor John Kessler said methane gas levels in some areas are “astonishingly high.” Kessler recently returned from a 10-day research expedition near the BP oil gusher. Kessler’s team measured both surface and deep water within a 5-mile (8 kilometer) radius of BP’s destroyed wellhead. “There is an incredible amount of methane in there,” Kessler told reporters. He said the level may be as much as one million times the normal level.

In late May BP said methane makes up about 40 percent of the leaking crude by mass. In addition to methane, large mounts of toxic hydrogen sulfide, benzene and methylene chloride are leaking into the Gulf according to the EPA and others.
Lindsay Williams, a former Alaskan pipeline chaplain with high-level oil industry connections, told the Alex Jones Show on June 10 that deadly gases are indeed escaping from the breached wellhead.
Investigative journalist Wayne Madson, writing for Oil Price, states that his sources inside the federal government, FEMA, and the US Army Corps of Engineers are dealing with a prospective “dead zone” created by the escaping methane within a 200 mile radius from the Deepwater Horizon disaster.
In addition, Madsen reports, Corexit 9500, the oil dispersant used by BP, is viewed by FEMA sources as mixing with evaporated water from the Gulf. This deadly mixture is then absorbed by rain clouds and produces toxic precipitation that threatens to continue killing marine and land animals, plant life, and humans within a 200-mile radius of the Deepwater Horizon disaster site in the Gulf.
The “dead zone” created by a combination of methane gas and Corexit toxic rain, Madsen continues, will ultimately result in the evacuation and long-term abandonment of cities and towns within the 200-mile radius of the oil gusher.
“Plans are being put in place for the mandatory evacuation of New Orleans, Baton Rouge, Mandeville, Hammond, Houma, Belle Chase, Chalmette, Slidell, Biloxi, Gulfport, Pensacola, Hattiesburg, Mobile, Bay Minette, Fort Walton Beach, Panama City, Crestview, and Pascagoula,” Madsen writes.
On June 13, SoCal Martial Law Alerts (SCMLA) predicted that Gulf states would be evacuated. “Greg Evensen, a retired Kansas Highway Patrolman, estimates that 30-40 million people would need to be evacuated away from the Gulf’s coastline (i.e. at least 200 miles inland),” SCMLA reported.
In order to accomplish this gargantuan feat, the federal government (through FEMA and other agencies) would most likely seek first to control and manage the transportation system and then operate relocation centers to manage evacuees. Toward this end, the Federal Aviation Administration (FAA) has already declared the airspace over the oil spill site to be a no-fly zone until further notice. Various sources have indicated that local police, highway patrol, National Guard, US military and foreign troops may be involved in an operation to evacuate the Gulf Coast. In fact, the Governor of Louisiana has already requested evacuation assistance (i.e. National Guard) for his state from the Department of Defense (DoD) and the Department of Homeland Security (DHS).
Madsen’s trusted sources now lend credence to the SCMLA report.

DK Matai reports that by some geologists’ estimates, the methane now escaping into the Gulf may have been part of a massive bubble trapped for thousands of years under the sea floor. “More than a year ago, geologists expressed alarm in regard to BP and Transocean putting their exploratory rig directly over this massive underground reservoir of methane. Warnings were raised before the Deepwater Horizon catastrophe that the area of seabed chosen might be unstable and inherently dangerous,” writes Matai.
Matai and others fear the methane — under intense pressure (experts estimate the pressure to be between 30,000 and 70,000 pounds per square inch) — may form a bubble that would then rupture the seabed and erupt with an explosion.
“The bubble is likely to explode upwards propelled by more than 50,000 psi of pressure, bursting through the cracks and fissures of the sea floor, fracturing and rupturing miles of ocean bottom with a single extreme explosion,” Matai explains. “If the toxic gas bubble explodes, it might simultaneously set off a tsunami traveling at a high speed of hundreds of miles per hour. Florida might be most exposed to the fury of a tsunami wave. The entire Gulf coastline would be vulnerable, if the tsunami is manifest. Texas, Louisiana, Mississippi, Alabama and southern region of Georgia might experience the effects of the tsunami according to some sources.”

In is not certain the federal government is concerned about the prospect of a tsunami. However, if Madsen’s sources are correct, they are concerned about the release of deadly hydrogen sulfide, benzene, methylene chloride, and the prospect of toxic rain.
A mass evacuation of the Gulf states would be impossible without a declaration of martial law. In the wake of Hurricane Katrina, the government all but declared martial law in New Orleans and the southern Gulf Coast — it was deemed a “state of emergency,” not officially martial law — and this gave rise to the largest military mobilization since the so-called Civil War. Combat-equipped troops and private contractors went house-to-house to enforce the complete removal of the civilian population in New Orleans and also confiscate guns and leave residents defenseless.
Moreover, FEMA imposed iron-grip censorship of the media. On September 7, 2005, MSNBC’s Brian Williams reported that the city had “reached a near-saturation level of military and law enforcement.” Williams and his crew were ordered to stop taking photographs by gun-toting National Guard troops. Williams said he experienced “the palpable feeling that this area is somehow separate from the United States.”
Indeed, if Florida and the Gulf states are evacuated as predicted — and again, Madsen’s sources are usually impeccable — a large part of the country will be separated from the United States and placed under martial law.
infowars
traduction google

Putain, si c’est vrai,c ‘est incroyablement grave, quand je suis tombé dessus hier soir (merci à democrate de me l’avoir envoyé ce matin) j’en suis pas revenu.
Un taux de méthane 1 million de fois superieur à la norme, c’est hallucinant et c’est Reuters qui le dit, les prochains jours vont nous dire si cette histoire d’évacuation est véridique. Économiquement, une telle action serait catastrophique pour l’économie US. J’ai lu hier que la maison blanche était zaau courant des forages hyper profond, et cela parceque ce gisement permettrait d’avoir du pétrole et du gaz dans le cas ou la guerre contre l’Iran bloque le détroit d’Ormuz…..
Bref, forer jusqu’à 10 000 mètres avec des pressions démentielles sans les sécurités adéquates, c’est normal que tout ait cassé.
Attendons encore un peu et nous saurons ce qu’il en est.

Les vastes réserves afghanes de gaz naturel et de pétrole : « la guerre en vaut la peine » La guerre contre l’Afghanistan est une « guerre de ressources » à but lucratif

juin 24, 2010


Le bombardement et l’invasion de l’Afghanistan en 2001 ont été présentés à l’opinion publique mondiale comme une « guerre juste », une guerre contre les talibans et Al-Qaida, une guerre pour éliminer le « terrorisme islamique » et établir une démocratie à l’occidentale.

Les dimensions économiques de la « guerre mondiale au terrorisme » (GMAT) sont rarement mentionnées et la « campagne de contre-terrorisme » post-11 septembre a servi à occulter les objectifs réels de la guerre des États-Unis et de l’OTAN.

La guerre contre l’Afghanistan relève d’un programme à but lucratif : c’est une guerre de conquête économique et de pillage, une « guerre de ressources ».

Même si l’Afghanistan est reconnu comme un foyer stratégique en Asie centrale, aux frontières de l’ex-Union Soviétique, de la Chine et de l’Iran, au carrefour de routes de pipelines et d’importantes réserves de pétrole et de gaz naturel, son énorme richesse minière ainsi que ses réserves de gaz naturel inexploitées sont demeurées totalement inconnues du public étasunien jusqu’en juin 2010.

Selon un rapport conjoint du Pentagone, de l’US Geological Survey (USGS) et de l’USAID, on dit maintenant de l’Afghanistan qu’il possède des réserves minières inexploitées et « jusqu’alors méconnues », estimées péremptoirement à un billion de dollars. (New York Times, U.S. Identifies Vast Mineral Riches in Afghanistan – NYTimes.com, 14 juin 2010. Voir aussi BBC, 14 juin 2010).

« Les gisements jusqu’alors méconnus, dont de gigantesques filons de fer, de cuivre, de cobalt, d’or et de métaux industriels cruciaux comme le lithium, sont si grands et contiennent tant de minéraux essentiels à l’industrie moderne que les représentants étatsuniens croient que l’Afghanistan pourrait éventuellement être transformé en un des plus importants centres miniers du monde.

Un mémo interne du Pentagone mentionne par exemple que l’Afghanistan pourrait devenir « l’Arabie Saoudite du lithium », une matière première clé dans la fabrication de piles pour les ordinateurs portables et les BlackBerrys.

La vaste étendue de ces richesses minérales en Afghanistan a été découverte par une petite équipe de représentants du Pentagone et de géologues étasuniens. Le gouvernement afghan et le président Hamid Karzaï en ont été informés récemment, ont affirmé des officiels étasuniens

Bien que le développement d’une industrie minière puisse prendre de nombreuses années, le potentiel est si grand que des représentants et des dirigeants de cette industrie croient que cela pourrait attirer de gros investissements avant même que les mines soient profitables, en offrant des emplois qui pourraient distraire une population en guerre depuis des générations.

« Il existe ici un potentiel sensationnel », a affirmé le général David H. Petraeus, commandant de l’United States Central Command […] « Il y a beaucoup de « si », bien sûr, mais je crois que cela est potentiellement très important »

La valeur des gisements miniers nouvellement découverts minimise la taille de l’actuelle économie afghane, dilapidée par la guerre et largement basée sur la production d’opium et le trafic de narcotiques, ainsi que sur l’aide des États-Unis et d’autres pays industrialisés. Le produit intérieur brut de l’Afghanistan est seulement d’environ 12 milliards de dollars.

« Cela deviendra l’armature de l’économie afghane », a déclaré Jalil Jumriany, un conseiller du ministre afghan des Mines. (New York Times, op. cit.)

Selon le New York Times, l’Afghanistan pourrait devenir « l’Arabie Saoudite du lithium ». « Le lithium est une ressource de plus en plus cruciale, utilisée dans les piles de toutes sortes, des téléphones mobiles aux ordinateurs portables, et joue un rôle clé dans l’avenir de la voiture électrique ». À l’heure actuelle, le Chili, l’Australie, la Chine et l’Argentine sont les principaux fournisseurs de lithium sur le marché mondial. La Bolivie et le Chili sont les pays possédant les plus grandes réserves connues de lithium. « Le Pentagone effectue des levés au sol à l’ouest de l’Afghanistan. » Les représentants du Pentagone ont affirmé que leur analyse initiale à un emplacement dans la province de Ghazni a démontré un potentiel de gisements de lithium aussi grands que ceux de la Bolivie » (U.S. Identifies Vast Mineral Riches in Afghanistan – NYTimes.com, 14 juin, 2010, voir aussi Lithium – Wikipedia, l’encyclopédie libre)

« Gisements de minéraux jusqu’alors méconnus » en Afghanistan

L’« estimation » des « gisements jusqu’alors méconnus » à près d’un billion de dollars par le Pentagone est un écran de fumée utile. Le montant d’un billion avancé par le Pentagone est davantage forgé qu’estimé : « Nous savions ce qu’il y avait là, nous y avons jeté un coup d’œil et demandé ce que cela vaudrait aujourd’hui en termes monétaires. Le montant d’un billion semblait digne d’être signalé dans les nouvelles. » (The Sunday Times, Londres, 15 juin 2010, c’est l’auteur qui souligne)

De plus, les résultats d’une étude de l’USGS (cités dans le mémo du Pentagone) sur les richesses minières de l’Afghanistan ont été révélées il y a trois ans à une conférence organisée en 2007 par la Chambre de commerce américano-afghane. Toutefois, la question de ces richesses minières n’était pas considérée digne d’être signalée à la presse à l’époque.

Que l’administration étasunienne reconnaisse qu’elle a seulement pris connaissance des vastes richesses minières du pays après la publication du rapport de 2007 de l’USGS constitue une esquive flagrante. Les richesses minières et les ressources énergétiques de l’Afghanistan (incluant le gaz naturel) étaient connues à la fois des élites des milieux d’affaires et du gouvernement étasuniens avant la guerre soviéto-afghane (1979-1988).

Des études géologiques menées par l’Union Soviétique dans les années 1970 et au début des années 1980 confirment l’existence de vastes réserves de cuivre (parmi les plus grande de l’Eurasie), de fer, de minerai à haute teneur en chrome, d’uranium, de béryl, de baryte, de plomb, de zinc, de fluorine, de bauxite, de lithium, de tantale, d’émeraude, d’or et d’argent (Afghanistan, Mining Annual Review, The Mining Journal, juin, 1984). Ces études suggèrent que la valeur actuelle de ces réserves pourrait en effet être considérablement plus élevée que l’« estimation » d’un billion de dollars annoncée par l’étude du Pentagone, de l’USGS et de l’USAID.

Plus récemment, dans un rapport de 2002, le Kremlin a confirmé ce qui était déjà connu : « Ce n’est pas un secret que l’Afghanistan possède de riches réserves, particulièrement du cuivre au gisement d’Aynak, du minerai de fer à Khojagek, de l’uranium, du minerai polymétallique, du pétrole et du gaz » (RIA Novosti, 6 janvier 2002):

« L’Afghanistan n’a jamais été la colonie de quiconque : aucun étranger n’a jamais « creusé » ici avant 1950. Les minéraux se trouvent dans les montagnes de l’Hindu Kush, s’étendant, avec leurs contreforts, sur une vaste zone en Afghanistan. Dans les 40 dernières années, plusieurs douzaines de gisements ont été découverts dans le pays et la majorité de ces découvertes ont été sensationnelles. Elles sont toutefois demeurées secrètes, mais certains faits ont tout de même été rendus publics récemment.

Il se trouve que l’Afghanistan possède des réserves de métaux ferreux et non-ferreux, et de pierres précieuses qui, si elles étaient exploitées, pourraient possiblement même remplacer les revenus de l’industrie de la drogue. On dit du gisement de cuivre d’Aynak au sud de la province d’Helmand qu’il est le plus grand du continent eurasien et son emplacement (à 40 km de Kaboul) rend son exploitation bon marché. Le gisement de minerai de fer à Hajigak, dans la province centrale de Bamian, offre pour sa part du minerai d’une très grand qualité et dont les réserves sont estimées à 500 000 tonnes. Un gisement de charbon a également été découvert non loin de là.

On dit de l’Afghanistan qu’il est un pays de transit pour le pétrole et le gaz. Toutefois, peu de gens savent que les spécialistes soviétiques y ont découvert d’énormes réserves de gaz dans les années 1960 et ont construit le premier gazoduc du pays pour approvisionner l’Ouzbékistan. À l’époque, l’Union Soviétique recevait annuellement 2,5 billion de mètres cube de gaz afghan. Durant cette même période, on a découvert d’importants gisements d’or, de fluorine, de baryte et de marbre onyx d’une composition très rare.

Cependant, les gisements pegmatitiques découverts à l’est de Kaboul sont véritablement sensationnels. Des gisements de rubis, de béryllium, d’émeraude, de kunzite et d’hiddénite que l’on ne trouve nulle part ailleurs s’étendent sur des centaines de kilomètres. Par ailleurs, les pierres contenant les métaux rares que sont le béryllium, le thorium, le lithium et le tantale sont d’une importance stratégique (on les utilise dans la fabrication d’aéronefs et d’astronefs).

La guerre en vaut la peine (Olga Borisova, « Afghanistan – the Emerald Country », Karavan, Almaty, original en russe, traduit par BBC News Services, 26 avril 2002. p. 10, c’est l’auteur qui souligne.)

Alors qu’on a nourri l’opinion publique d’images d’un pays en développement déchiré par la guerre et sans ressources, la réalité est tout autre : l’Afghanistan est un pays riche tel que le confirment les études géologiques de l’ère soviétique.

La question des « gisements jusqu’alors méconnus » perpétue un mensonge. La grande richesse minérale est exclue d’un casus belli justifiable. Cet énoncé affirme que le Pentagone a seulement appris récemment que l’Afghanistan faisait partie des pays les plus riches en ressources minérales et qu’il est comparable à la République démocratique du Congo ou l’ex-Zaïre du temps de Mobutu. Les rapports géopolitiques soviétiques étaient connus. Durant la guerre froide, toute cette information était avouée dans les moindres détails :

[…] Lors de l’exploration soviétique à grande échelle, de superbes cartes géologiques ont été produites ainsi que des rapports dressant la liste de plus de 1400 affleurements minéraux et d’environ 70 gisements commercialement viables […] L’Union Soviétique a par la suite consacré plus de 650 millions de dollars à l’exploration et au développement de ressources en Afghanistan avec des projets incluant une raffinerie de pétrole capable de produire un demi million de tonnes annuellement, ainsi qu’un complexe métallurgique pour le gisement d’Aynak, lequel devait produire 1,5 millions de tonnes de cuivre par an. Dans la foulée du retrait des Soviétiques, une analyse subséquente de la Banque mondiale projetait que la production de cuivre d’Aynak pourrait éventuellement absorber annuellement à elle seule jusqu’à 2 % du marché mondial. Le pays jouit par ailleurs d’énormes gisements de charbon, dont l’un d’eux, le gisement de fer d’Hajigak dans la chaîne de montagnes de l’Hindu Kush à l’ouest de Kaboul, est jugé comme étant l’un des plus grands gisements à teneur élevée au monde. (John C. K. Daly, Analysis: Afghanistan’s untapped energy, UPI Energy, 24 octobre 2008, c’est l’auteur qui souligne)

Le gaz naturel afghan

L’Afghanistan est un pont terrestre. L’invasion et l’occupation de l’Afghanistan menée par les États-Unis en 2001 a été analysée par des critiques de la politique étrangère étasunienne comme un moyen de sécuriser le contrôle du couloir de transport stratégique transafghan, liant le bassin de la mer Caspienne et la mer d’Oman.

Plusieurs projets de pipelines et de gazoducs transafghans ont été envisagés, dont le projet de pipeline TAPI (Turkménistan, Afghanistan, Pakistan, Inde) de 1900 km et d’une valeur de 8 milliards de dollars, lequel transporterait le gaz naturel turkmène par l’Afghanistan dans ce que l’on a décrit comme un « couloir de transit crucial ». (Voir Gary Olson, Afghanistan has never been the ‘good and necessary’ war; it’s about control of oil, The Morning Call, 1er octobre, 2009). L’escalade militaire dans le cadre de la guerre étendue d’« Afpak » est liée au TAPI. Le Turkménistan possède la troisième plus grande réserve de gaz naturel après la Russie et l’Iran. Le contrôle stratégique des voies de transport sortant du Turkménistan fait partie des plans de Washington depuis l’effondrement de l’Union Soviétique en 1991.

Cependant, on a rarement considéré dans la géopolitique des pipelines que l’Afghanistan est non seulement voisin de pays riches en pétrole et en gaz naturel, (par exemple le Turkménistan), mais qu’il possède aussi sur son territoire d’assez grandes réserves inexploitées de gaz naturel, de charbon et de pétrole. Dans les années 1970, les Soviétiques évaluaient « les réserves gazières afghanes « explorées » (confirmées ou probables) à environ 5 billions de pieds cube. Les réserves initiales d’Hodja-Gugerdag étaient évaluées à un peu moins de 2 billions de pieds cube » (Voir, The Soviet Union to retain influence in Afghanistan, Oil & Gas Journal, 2 mai, 1988).

L’Agence d’Information sur l’Énergie (Energy Information Administration ou EIA) a reconnu en 2008 que les réserves de gaz naturel d’Afghanistan sont « substantielles » :

« Puisque le nord de l’Afghanistan est « une extension du sud du bassin centrasiatique très fécond d’Amu Darya, susceptible de contenir du gaz naturel », l’Afghanistan possède des réserves de gaz naturel confirmées et probables d’environ 5 billions de pieds cube. » (UPI, John C.K. Daly, Analysis: Afghanistan’s untapped energy, 24 octobre, 2008)

Dès le début de la guerre soviéto-afghane en 1979, l’objectif de Washington a été de conserver un point d’ancrage géopolitique en Asie centrale.

Le trafic de drogue du Croissant d’or

La guerre clandestine des États-Unis, à savoir son soutien aux moudjahidines, « combattants de la liberté » (alias Al Qaida), était également destinée au développement du trafic des opiacés du Croissant d’or, utilisé par les services de renseignement étasuniens afin de financer l’insurrection contre les Soviétiques [1].

Instauré au début de la guerre soviéto-afghane et protégé par la CIA, le trafic de drogue est devenu au fil des ans une entreprise extrêmement lucrative de plusieurs milliards de dollars. Il s’agissait de la pierre angulaire de la guerre clandestine étasunienne dans les années 1980. Aujourd’hui, sous l’occupation militaire des États-Unis et de l’OTAN, le trafic de drogue génère des revenus monétaires de plus de 200 milliards de dollars dans les marchés occidentaux. (Voir Michel Chossudovsky, America’s War on Terrorism, Global Research, Montreal, 2005, voir aussi Michel Chossudovsky, Heroin is « Good for Your Health »: Occupation Forces support Afghan Narcotics Trade, Global Research, 29 avril 2007)

Vers une économie de pillage

En chœur, les médias étasuniens ont confirmé que la « récente découverte » des richesses minérales afghanes constitue « une solution » au développement de l’économie du pays, décimée par la guerre, ainsi qu’un moyen d’éliminer la pauvreté. L’invasion des États-Unis et de l’OTAN en 2001 ainsi que l’occupation, ont préparé le terrain pour l’appropriation de ces richesses par les conglomérats miniers et énergétiques occidentaux.

La guerre contre l’Afghanistan est une « guerre de ressources » à but lucratif

Sous l’occupation des États-Unis et des alliés, cette richesse minérale est vouée à être pillée par une poignée de conglomérats miniers multinationaux une fois que le pays sera pacifié. Selon les écrits d’Olga Borisova suivant l’invasion d’octobre 2001, « la guerre contre le terrorisme », menée par les États-Unis, « [sera transformée] en politique coloniale influençant un pays formidablement riche ». (Borisova, op cit).

Une partie du plan des États-Unis et de l’OTAN est également de prendre tôt ou tard possession des réserves de gaz naturel de l’Afghanistan, ainsi que de prévenir le développement des intérêts énergétiques russes, iraniens et chinois dans le pays.

Pour voir la carte des ressurces minières, cliquez ici.

Note

1. Le trafic des opiacés du Croissant d’or constitue à l’heure actuelle la pièce maîtresse de l’économie d’exportation de l’Afghanistan. Le trafic d’héroïne, institué au début de la guerre soviéto-afghane en 1979 et protégé par la CIA, génère des revenus monétaires dépassant les 200 milliards de dollars par an dans les marchés occidentaux. Depuis l’invasion de 2001, la production de narcotiques en Afghanistan s’est accrue de plus de 35 fois. En 2009, la production d’opium se chiffrait à 6900 tonnes, comparativement à moins de 200 tonnes en 2001. À cet égard, les revenus de plusieurs milliards de dollars résultant de la production afghane d’opium sont générés en grande partie à l’extérieur du pays. D’après les données des Nations Unies, les revenus du trafic de drogue revenant à l’économie locale sont de l’ordre de 2 à 3 milliards annuellement, comparativement aux ventes mondiales d’héroïne provenant du trafic d’opiacés afghans, lesquelles dépassent 200 milliards. (Voir Michel Chossudovsky, America’s War on Terrorism », Global Research, Montréal, 2005)

Article original en anglais, « The War is Worth Waging »: Afghanistan’s Vast Reserves of Minerals and Natural Gas, The War on Afghanistan is a Profit driven « Resource War » publié le 16 juin 2010.

Traduction par Julie Lévesque pour Mondialisation.ca.

Michel Chossudovsky est directeur du Centre de recherche sur la mondialisation et professeur d’économie à l’Université d’Ottawa. Il est l’auteur de Guerre et mondialisation, La vérité derrière le 11 septembre et de la Mondialisation de la pauvreté et nouvel ordre mondial (best-seller international publié en 12 langues).

mondialisation.ca

L’article est bien précis, je suis en train de regarder un documentaire sur les conditions d’arrestations des « talibans » et mon Dieu comme c’est triste. À cause des sommes faramineuses proposées par les américains, les gens importants ont vendu leurs ennemis, certain ont été vendus à plusieurs reprises, incroyable. Heureusement beaucoup de gens pieux sont insensible à l’argent, Allah leur suffit, et Allah les benisse.

Bref, l’Afghanistan a l’air d’être une mine à ciel ouvert et c’est une grande tragédie étant donné qu’il n’y a aucune autorité étatique forte, l’Afghanistan est une terre perdue, la guerre va encore durer un siècle. C’est dingue que nous tolérions que notre pays en envahisse un autre, comme au temps de la colonisation, y massacre des habitants dans des opérations de pacification digne des pires heures de notre histoire.
Un jour ou l’autre nous devrons prendre nos responsabilité d’être humain avec un minimum de sens moral.

Marée noire: baignade interdite dans le nord-ouest de la Floride

juin 24, 2010

Face au pétrole qui souille le golfe du Mexique, les autorités de Floride ont décidé d’interdire les bains de mer dans le nord-ouest de cet Etat dont une bonne partie des revenus provient du tourisme estival, a indiqué jeudi un responsable local à l’AFP.

« Il y a du pétrole dans l’eau et dans le sable. Le double drapeau rouge a été hissé sur les plages, ce qui signifie qu’il est interdit de se baigner », a indiqué Warren Bielenberg, directeur du Parc national des îles du Golfe, une des régions affectées par la marée noire provoquée par l’explosion et le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon fin avril.

La région frappée d’interdiction de baignade va de Perdido Key à la limite de l’Alabama jusqu’à l’île de Santa Rosa, environ 70 km plus à l’est.

Bien qu’il soit interdit de se baigner, « les plages sont toujours ouvertes, et certains se rendent à la plage avec leur parasol pour profiter du soleil », a ajouté M. Bielenberg.

Mercredi après-midi, Charlie Crist, le gouverneur de Floride, s’est rendu dans la région, à Pensacola. Il a jugé « dégoûtante » la vision de pétrole sur les plages.

Avec 80 millions de visiteurs par an, la Floride est une des destinations favorites des Américains et des étrangers pour leurs vacances aux Etats-Unis.

Le tourisme génère environ 80 milliards de dollars par an dans cet Etat du sud-est des Etats-Unis.
romandie

Serait-ce le début de la fin , en effet certains disent que le but de la manoeuvre soit d’évacuer les populations du sud des états unis vers les camps de la fema, fema qui prendrait les commandes au niveau fédéral.
C’est un rude coup à l’économie de la floride, après celui déja donné à la louisiane, l’alabama et le mississippi, l’économie US n’avait pas besoin de ça. C’est vrai que ça rappelle un peu tchernobyl dans l’URSS en bout de souffle.
On verra bien, déja deux mois que ça dure, les forages de secours ne seront pas prêt avant aout, reste à savoir si ce sera au début ou à la fin du mois.
Cette histoire est terrible, les tonnes de pétrole, les dispersant, les pluies huileuses, la fin de la pèche, bref que du bon pour les élites folles.

Des navires US et des sous-marins nucléaires israéliens dans le Golfe Persique

juin 23, 2010

Le passage d’une armada états-uno-israélienne par le Canal de Suez ne doit pas s’interpréter tant comme un signal contre l’Iran que comme une menace directe contre le Pakistan. Il intervient certes, après le vote de sanctions contre l’Iran au Conseil de sécurité, mais répond avant tout à l’accord gazier signé entre Téhéran et Islamabad.

Israël déploie des sous-marins armés de missiles nucléaires au large des côtes iraniennes : c’est ce que titrait le 22 juin le journal israélien Haaretz, en rapportant une enquête du britannique Sunday Times. Selon ce qu’a déclaré un officier israélien, un des quatre sous-marins Dolphin, fournis par l’Allemagne, se trouve déjà dans le Golfe et, avec ses missiles de croisière à tête nucléaire (portée 1 500 kms), il peut atteindre n’importe quel objectif en Iran. A la fin de la semaine dernière, une imposante escadre navale, composée de plus de 12 bateaux de guerre états-uniens et d’au moins une unité lance-missiles israélienne, avait traversé le Canal de Suez, en se dirigeant elle aussi vers le Golfe Persique : ceci afin d’augmenter la pression militaire contre l’Iran. La raison n’est pas seulement celle, déclarée ici, d’empêcher Téhéran de pouvoir un jour se doter d’armes nucléaires.

Il y en a une autre plus pressante : aux débuts de la semaine dernière, Téhéran a signé avec Islamabad l’accord d’une valeur de 7 milliards de dollars, qui lance la construction d’un gazoduc allant de l’Iran au Pakistan. Un projet qui remonte à 17 ans, jusqu’ici bloqué par les Etats-Unis. Malgré cela, l’Iran a déjà réalisé 900 des 1 500 kms de gazoduc, du gisement de South Pars jusqu’à la frontière avec le Pakistan, qui en construira 700 autres. C’est un couloir énergétique qui, à partir de 2014, ferait arriver chaque jour au Pakistan depuis l’Iran, 22 millions de mètres cube de gaz. Le projet initial prévoyait qu’une branche du gazoduc arrivât en Inde ; mais New Delhi s’est retirée du projet par crainte que le Pakistan ne puisse bloquer l’approvisionnement.

La Chine est par contre disponible pour l’importation du gaz iranien : la China Petroleum Corporation a signé avec l’Iran un accord de 5 milliards de dollars pour le développement du gisement de South Pars, en prenant la place du français Total à qui Téhéran n’a pas renouvelé son contrat (tandis que l’italien Eni – Ente nazionale idrocarburi, NdT- continue à opérer dans les gisements de South Pars et de Darquain). Pour l’Iran c’est donc un projet d’importance stratégique : le pays possède les plus grandes réserves de gaz naturel après celles de la Russie, et elles sont en grande partie encore à exploiter ; à travers le couloir énergétique vers l’est, l’Iran peut défier les sanctions voulues par les Etats-Unis. Il a cependant un point faible : son plus gros gisement, celui de South Pars, est offshore, situé dans le Golfe Persique. Il est donc exposé à un blocus naval, comme celui que les Etats-Unis peuvent exercer en s’appuyant sur les sanctions décidées au Conseil de sécurité de l’ONU.

A Washington, le torchon brûle du fait que le Pakistan, son allié, a signé l’accord avec l’Iran quelques jours à peine après les sanctions décidées par le Conseil de sécurité. D’où le mouvement militaire, en accord avec les alliés européens, et en particulier avec la France. La porte-avions Truman, qui commande le groupe naval en direction du Golfe Persique, a d’abord fait escale à Marseille, en effectuant une manœuvre en Méditerranée entre le 4 et le 7 juin : avec ses 80 avions d’attaque, une manœuvre d’interopérabilité avec l’aviation embarquée à bord du porte-avions français Charles De Gaulle. Et tandis qu’il était en route vers Suez, le Truman a reçu le 14 juin la visite du ministre de la Défense allemand, accompagné du chef d’état major de la marine.

Le moment le plus exaltant a eu lieu le 13 juin quand, dans la chapelle du porte-avions Truman, un prêtre catholique français et un rabbin juif ont officié ensemble une cérémonie religieuse permettant « aux deux nations alliées de s’unir au niveau spirituel ».
voltairenet.org

J’avais bien compris que ce gazoduc entre l’Iran et le Pakistan posait problème, mais pas à ce point. Ce n’est pas pour rien que la london school of economics accuse les services secrets pakistanais de soutenir les talibans, il faudra bien donner des prétextes pour attaquer le Pakistan. Le Pakistan n’a pas de chance, pris entre l’Iran, l’inde et la Chine, ce pays va surement faire les frais de la déstabilisation en Asie, une fois de plus des milliers de gens vont mourrir.
L’histoire du prêtre et du rabbin celébrant les alliances est hallucinante, je ne sais trop quoi en penser….

Fannie Mae et Freddie Mac victimes de la neurasthénie de l’immobilier américain.

juin 23, 2010

Les annonces ont été quasi concomitantes, mercredi 16 juin : d’un côté, la construction plonge aux Etats-Unis de manière abyssale, de l’autre, Fannie Mae et Freddie Mac, les deux financeurs du crédit hypothécaire américain, ont vu leur cotation à Wall Street retirée par leur autorité publique de contrôle, l’Agence fédérale de financement immobilier (FHFA).

« Enfin ! », se sont écriés les milieux d’affaires. L’administration Obama a attendu que la valeur de leur titre soit quasi nulle (0,92 dollar pour le premier, 1,22 pour le second) pour procéder à une mesure longtemps annoncée. Mais elle a valeur de symbole : malgré 145 milliards de dollars (120 milliards d’euros) injectés par l’Etat, rien n’est parvenu à restaurer la confiance des investisseurs envers ces deux géants.

Soeurs jumelles, les sociétés Fannie et Freddie avaient été placées sous tutelle publique par l’administration Bush en septembre 2008, une semaine avant la faillite de la banque d’affaires Lehman Brothers. Durant la décennie de bulle spéculative immobilière qui avait précédé cette décision, elles étaient devenues des acteurs de premier ordre à Wall Street ; un succès dû au gonflement exponentiel de la bulle mais aussi à leur statut hybride. Organismes privés bénéficiant d’une garantie publique, elles étaient des interlocuteurs financiers majeurs et des partenaires-clés de la classe politique. Premières contributrices au financement des campagnes électorales, leur position et le poids de leur lobby au Congrès semblaient inexpugnables.

« Institutions zombies »

A leur zénith, Fannie et Freddie détenaient ou garantissaient 45 % de l’encourt du crédit immobilier américain : 31 millions de prêts pour 5 300 milliards de dollars. Leur effondrement a été causé par leur exposition ahurissante sur les titres subprime et par l’accroissement du nombre d’emprunteurs insolvables ; à Wall Street, leur titre chutait alors respectivement de 93,7 % et de 95,3 %. Leur trou était évalué à 280 milliards de dollars, leur dette à 1 600 milliards, dont 900 milliards détenus par des créanciers étrangers.

Dix-huit mois après leur nationalisation de facto, le Trésor américain a constaté son impuissance. Il a maintenu Fannie et Freddie à flot sans pouvoir dégager de perspective. Quant à la FHFA, elle ne prévoyait aucune amélioration en 2010 pour celles que Wall Street nommait désormais des « institutions zombies ».

Lors de la nationalisation de Fannie et Freddie, diverses options de réorganisation du financement du crédit immobilier avaient été évoquées, dont le démembrement des deux mastodontes en plusieurs entités régionales pour éviter l’impact « systémique » de leurs éventuelles difficultés. Mais ce chantier s’est fait attendre. Or, alors que l’accès au crédit tardait à se desserrer malgré les centaines de milliards injectés dans le système bancaire, Fannie et Freddie détenaient ou garantissaient toujours jusqu’à 76 % des emprunts contractés par les ménages américains en 2009.

Secrétaire au Trésor, Tim Geithner justifiait il y a deux semaines encore l’attentisme de l’administration par l’adoption préalable d’une vaste réforme financière. De très nombreux analystes jugent aujourd’hui qu’il a eu tort.

La paralysie qui paraît affecter l’intervention publique est symptomatique à la fois des obstacles auxquels elle se heurte et des limites qu’elle s’impose. Les moyens mis en oeuvre à ce jour par l’administration Obama ne sont pas parvenus à enrayer « un nombre record de saisies (d’appartements) qui maintient la pression sur des millions de propriétaires », estime le dernier rapport sur « L’état de l’immobilier national » publié par le Centre d’études immobilières de l’université de Harvard. « La clé » de la relance du secteur immobilier, observe le rapport, « réside d’abord dans la reprise de l’emploi ». Or celle-ci stagne désespérément.

Par ailleurs, depuis son arrivée à la Maison Blanche, Barack Obama a tenu à préserver cet élément constitutif du « rêve américain » qu’est l’accès au logement privé. La sortie de Fannie Mae et Freddie Mac de la cote indique symboliquement à quel point ce rêve est désormais mal en point.

D’ambition au fond très modeste vu l’ampleur des difficultés, une nouvelle législation portant sur « la création d’emplois et des logements abordables », proposée par la sénatrice Maria Cantwell, ambitionne de prolonger et d’élargir certains avantages fiscaux accordés aux promoteurs de bâti bon marché et avec une vocation locative. Ses partisans pensent qu’elle générerait 5 milliards de dollars d’investissement privé dans le secteur, la construction de 60 000 appartements et 70 000 emplois supplémentaires. Elle attend toujours d’être votée.

en plus :
LA CONSTRUCTION EN CHUTE LIBRE
Emblème du marché immobilier américain, les mises en chantier de maisons individuelles ont connu, en mai, leur chute la plus importante sur un mois depuis janvier 1991 : – 17,2 %. La construction globale de logements est en baisse de 10 % comparée au mois d’avril. Quant au nombre des permis de construire accordés (- 5,9 %), il est au plus bas depuis un an. Ces chutes s’expliquent amplement par l’expiration, fin avril, du crédit d’impôt accordé par le plan Obama de relance économique aux acquéreurs d’un bien immobilier. Aussi, depuis la création de ces statistiques, en 1970, jamais le nombre des logements en construction n’avait été aussi faible aux Etats-Unis, alors que la population a augmenté depuis de… 102 millions d’individus.
le monde

Il ne s’emmerde pas les américains, ils sortent les valeurs sont tombées trop bas, histoire de faire remonter articiellement l’indice, vous vous rendez compte du pognon que les autorités ont injecter dans ces entreprises et sans compter les dettes impayées qu’il faudra bien régler.
Ces deux entreprises sont le symbole de l’amérique en faillite et tout le monde fait comme si ça n’était pas arrivé, avec une simple recession l’économie serait déja repartie, au lieu de cela, l’effondrement continue, les usa contruisent moins de maisons qu’il y a 40 ans et 100 millions d’habitants en moins, je ne sais ce qu’il faut comme chiffre pour prendre la mesure de la catastrophe. N’oublions pas que l’année passée le vice président de Freddie Mac s’était suicidé, l’entreprise était un des plus gros donateur pour les campagnes électorales.
Le jour ou les créanciers demanderont les 900 milliards, je me demande bien ce qui va se passer….

Le risque qui dépasse de loin celui de la grande récession

juin 23, 2010

Les banques sont autorisées à ne pas détenir de fonds propres sur les obligations d’Etat. Cela sous-entend que ces titres sont sûrs à 100%. « C’est un mensonge historique », selon Tito Tettamanti. La BRI elle-même dresse un portrait pessimiste des dettes gouvernementales

Rien ne serait plus naïf que de prendre les déclarations des autorités au pied de la lettre. Dans la crise de l’euro, «les banques sont des victimes, mais c’est avant tout une crise des finances des Etats et de la politique», a déclaré Tito Tettamanti, dans la SonntagsZeitung. Son argumentation? «Les exigences de capital des banques, contenues dans les normes de Bâle II, autorisent les banques à ne placer aucune réserve de fonds propres sur les obligations d’Etat. Les autorités estiment donc que ces titres sont sûrs à 100%. «C’est un mensonge historique», à son avis. La crise de l’eurozone appuie son discours. Poussées par les autorités à détenir des obligations souveraines, les banques (et les assurances) risquent fort d’accuser de lourdes pertes sur leurs titres.

Ce risque est d’autant plus manifeste que l’envol de la dette publique ne fait que commencer. Ce n’est pas un journaliste qui l’affirme, mais les chercheurs de la BRI, un institut qui n’a pas coutume de dramatiser la situation ou de publier des statistiques incertaines. «Aussi inquiétante que puisse être une dette publique qui dépasse 100% du PIB, un danger encore plus menaçant pour les finances publiques vient du vieillissement rapide de la population», selon une étude de Stephen Cecchetti, Mohanty et Zampolli 1. L’évolution démographique provoquera un ralentissement permanent de la croissance économique, de la productivité et de l’épargne. Les recettes de l’Etat seront inférieures et les dépenses plus élevées. «A moins qu’une action rapide ne soit déployée, ces coûts pourraient augmenter fortement et subitement», selon les auteurs. Plutôt qu’une intervention immédiate sur les dépenses ou une hausse des impôts, qui freinerait une croissance déjà fragile, les économistes recommandent un relèvement «un relèvement de l’âge de la retraite».

Sur la dette, il faut distinguer le fardeau des plans de relance de celui du vieillissement. Les programmes de relance représentent 13,2% du PIB des pays industrialisés, y compris les injections de capitaux dans les banques et les achats de titres, selon cette étude. Au total, en trois ans la détérioration correspond à 20-30% du PIB.

La nature du problème est inquiétante pour les contribuables parce que le phénomène n’est pas cyclique. Il ne s’envolera pas avec le retour de la croissance. Le problème est structurel et résulte de l’aggravation du rapport entre la population active et les personnes à la retraite, spécialement au Japon, en Espagne, en Italie et en Grèce. Ce sont d’ailleurs les pays les plus visés par les marchés financiers.

La Suisse a certes évité d’inutiles plans de relance, mais elle n’est pas à l’abri des tendances démographiques que décrit une récente étude d’Avenir Suisse: «Pour la première fois dans l’histoire, les familles seront majoritairement composées de quatre générations vivantes. Deux d’entre elles seront à la retraite ou en quasi-retraite». A la création de l’AVS, en 1948, il fallait 6,5 actifs pour financer une retraite…

Les prévisions des économistes de la BRI sont très pessimistes pour les finances publiques. Donc pour les détenteurs d’obligations souveraines.

Pour mesurer l’effort budgétaire exigé, la BRI a effectué des projections en prenant des hypothèses que nous qualifierons d’optimistes: retour à la même croissance qu’avant et taux d’intérêt restant bas. Sans réforme immédiate, par rapport au PIB, le déficit primaire (hors frais financiers) devrait grimper de 13% en Irlande d’ici à 2020, 8 à 10% en Espagne, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, 3 à 7% en Allemagne, Autriche, Grèce, Portugal.

Cette détérioration fera grimper le fardeau de la dette à 300% du PIB au Japon, 200% au Royaume-Uni et 150% aux Etats-Unis, France, Italie et Grèce. C’est pire qu’inquiétant car la croissance économique est pénalisée dès que la dette publique grimpe vers la barre des 100% du PIB, selon Rogoff et Reinhart.

Pour des raisons politiques, la solution au défi démographique ne viendra pas d’une immigration accrue. Face à un taux de fertilité insuffisant, l’Allemagne aurait besoin chaque année de 353 000 nouveaux immigrés, la France de 37 000 en France, la Suisse de 27 000 en Suisse, la Russie de 608 000, selon Urs Müller, chef économiste du BAK Basel. Et encore a-t-il ajouté que cela suppose qu’ils soient tous parfaitement et immédiatement intégrés sur le marché du travail.

La solution ne peut qu’être douloureuse. Trop de promesses sociales ont été inscrites au programme de l’Etat sous les pressions de la gauche. L’étude de la BRI estime qu’il faut une amélioration du budget primaire, par rapport au PIB, allant de 2 à 4% par an pendant 20 ans pour stabiliser la dette publique au niveau de 2007.

Le tableau est encore assombri par une nouvelle étude d’un institut de recherche allemand, Stiftung Marktwirtschaft. Ce dernier évalue la dette publique allemande en intégrant les engagements liés à la santé et au vieillissement qui ne sont pas encore financés. Il s’agit alors de l’’analyse de la dette implicite des Etats. La dette publique explicite représente 63% du PIB. Mais la dette publique implicite est 4 fois plus élevée (251% du PIB). Au total, la dette publique allemande est ainsi estimée 315% du PIB. Vraiment sans risque les obligations des Etats?

le temps

Et oui, la situation est bien pire que celle de 1929, c’est une crise systémique doublée d’une crise de civilisation, l’europe s’enfonce dans un age sombre, un peu comme le moyen age. L’édifice, dans son intégralité, est basé sur la fraude, et je ne parle même pas de l’injustice qui plonge des millions de personnes dans la grande pauvreté.
Je vous l’ai déja dit, protégez vous, allez à la campagne, devenez autonome et pensez à ce que vous allez pouvoir faire dans la lutte contre ce système fasciste qui s’impose peu à peu. C’est en luttant que l’on arrive à quelque chose, se plaindre ne sert à rien….

Dans le même genre d’information démontrant l’effondrement de l’occident :
La fortune des millionnaires en Asie dépasse celle des Européens
 » Ainsi, la fortune des millionnaires de la région Asie-Pacifique a grimpé de 30,9% à 9700 milliards de dollars en 2009. Pour la première fois, la richesse totale des personnes aisées de la région Asie-Pacifique a dépassé celle des Européens (9500 milliards de dollars). » le temps

Berlin furieux qu’Israël ait empêché un ministre allemand d’aller à Gaza

juin 22, 2010

Le gouvernement allemand a dénoncé dimanche le refus d’Israël de laisser le ministre allemand du Développement Dirk Niebel se rendre à Gaza le même jour.
L’intéressé a fustigé « une grande erreur de politique étrangère de la part du gouvernement israélien », dans une interview dimanche sur le site internet du journal Leipziger Volkszeitung.
Le chef de la diplomatie Guido Westerwelle a lui dit « déplorer la décision du gouvernement israélien » et souligné que Berlin comme toute l’Union européenne attendaient « la fin du blocus » de Gaza.
Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères a souligné que « le gouvernement s’est engagé à plusieurs reprises, y compris M. Westerwelle auprès de son homologue israélien, pour que cette visite ait lieu ».
Pour Dirk Niebel, le blocus de Gaza « n’est pas un signe de force, c’est la preuve d’une peur inexprimée ». Il a dit son « plein soutien » à une résolution en préparation au Bundestag (chambre des députés allemands) pour « augmenter la pression politique sur Israël ».
L’Allemagne, en raison de son passé nazi, ménage généralement beaucoup les Israéliens mais ces dernières semaines, les prises de position sévères se sont multipliées, comme ailleurs, à l’égard de l’Etat hébreu, après l’assaut isrélien lancé le 31 mai contre une flottille internationale en route pour Gaza.
En Israël pour quatre jours jusqu’à mardi, M. Niebel, qui est par ailleurs vice-président de la Société germano-israélienne, devait rencontrer dimanche à Gaza des représentants de l’ONU. Israël a interdit ce voyage samedi.
Dirk Niebel s’est dit « navré qu’Israël ait tant de mal à comprendre en ce moment l’action de ses amis les plus fidèles ».
L’Allemagne est avec les Etats-Unis l’un des plus proches alliés d’Israël.
Selon M. Niebel, il reste peu de temps à Israël pour négocier avec les Palestiniens étant donné les protestations internationales face au blocus de Gaza et le statu quo des pourparlers: « il est minuit moins cinq pour Israël » et Israël doit utiliser toute occasion « de respecter l’heure », selon le ministre libéral.
Le ministère du Développement a souligné dimanche que le gouvernement allemand consacrerait en 2010 un total de 42,5 millions d’euros à la coopération germano-palestinienne, cet argent servant notamment à des travaux d’hydraulique.
Dirk Niebel a entamé samedi un voyage de quatre jours en Israël. Il a rencontré le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le Premier ministre palestinien Salam Fayyad. Il devait aussi inaugurer à Naplouse (Cisjordanie) le site de construction d’une station d’épuration de l’eau, financée par des fonds allemands, et avoir des entretiens à Jérusalem lundi et mardi
source

Voila comment les israéliens remercient les allemands de leur avoir donné les sous marins dolphin

Une fois de plus israél chie sur des diplomates, les chancelleries font semblant de se plaindre et votent des sanctions contre l’iran. Quoique fasse israél, c’est l’Iran qui trinque !!!
Le blocus ne sert à rien, tout passe par les tunnels, qui sont par définiton, hors de tout contrôle, israél fait donc souffrir gratuitement les palestiniens.

Le Pakistan dément sa coopération avec les talibans afghans

juin 22, 2010

Le Pakistan a rejeté jeudi un rapport selon lequel le principal service de renseignement du pays finançait, formait les talibans afghans et fournit de refuges aux talibans.

La London School of Economics (LSE) a indiqué dans un rapport cette semaine que l’appui aux talibans afghans était la « politique officielle » du Service de renseignements interarmées (ISI).

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Abdul Basit a rejeté le rapport de la LSE lors d’une conférence de presse et a indiqué que le document ne respectait même pas les règles élémentaires de la recherche et ne méritait aucune attention.

Répondant à une autre question, il a indiqué que le Pakistan soutenait le processus de réconciliation et de réintégration piloté par l’Afghanistan et qu’Islamabad souhaitait que le processus soit sincère.

Il a émis le voeu de voir la communauté internationale accorder la considération nécessaire aux recommandations formulées par la Jirga (conseil) de la paix organisée à Kaboul au début de ce mois.

Le porte-parole a indiqué que le Pakistan est prêt à jouer son rôle pour la paix et la réconciliation parce que la paix et la stabilité en Afghanistan fait partie de « notre intérêt à long terme ».

L’auteur du rapport de la LSE a prétendu que les commandants talibans sur le terrain interrogés ont suggéré que les agents de l’ISI prenaient même part aux rencontres du conseil suprême des talibans.

Les talibans afghans ont aussi rejeté le rapport comme une  » comédie » organisée à la demande des nations occidentales.
source

Allez savoir si c’est vrai, d’un coté ça ne m’étonnerai pas trop, cela a déja été la politique de l’ISI que de soutenir les Talibans, mais la situation a grandement changé les américains sont sur le terrain et je ne vois pas les pakistanais donner aux américains un prétexte pour qu’ils les attaquent. Cela doit surement être de la propagande, un peu comme les centaines de missiles iraniens pointés sur l’europe, j’ai bien peur que le Pakistan soit également dans la ligne de mire des américains, pour tuer des musulmans et fermer à la chine une ouverture vers l’océan indien.

Le Pakistan subi également des pressions afin de stopper un projet de gazoduc avec l’Iran :

Le Pakistan poursuivra la construction d’un gazoduc en provenance d’Iran

Le Pakistan souhaite poursuivre la construction d’un gazoduc en provenance d’Iran, malgré les sanctions internationales contre Téhéran et l’appel des Etats-Unis à renoncer à ce projet, a annoncé le chef de la diplomatie pakistanaise Shah Mehmood Qureshi cité par lundi les médias locaux.

« Le projet d’un gazoduc sera poursuivi malgré les sanctions contre l’Iran », a indiqué le ministre.
Cette déclaration de M. Quresh intervient quelques heures après l’appel de l’envoyé spécial américain Richard Holbrooke qui avait prié Islamabad de s’abstenir de la construction du gazoduc.

Le Congrès américain compte adopter une nouvelle loi sanctionnant les sociétés qui coopèrent avec Téhéran, a ajouté M. Holbrooke au cours d’une visite au Pakistan.
Pourtant, Islamabad avait plusieurs fois déclaré que ce gazoduc était indispensable au Pakistan faute de vecteurs énergétiques.
Téhéran et Islamabad ont paraphé en juin un accord sur la construction d’un gazoduc entre le gisement iranien de Pars-Sud et les provinces méridionales du Pakistan.

L’accord prévoit que le Pakistan importera annuellement 7,8 milliards de mètres cubes de gaz iranien par an. Les premières livraisons sont attendues à la fin 2014.
novosti

Espérons qu’ils tiennent bon, ça me rend malade de voir tout ce qui est fait pour emmerder l’Iran, ils ont déja anéanti l’Irak, les voila qu’ils veulent recommencer avec l’Iran. Nos dirigeants vont agresser un pays et tuer des millions de personnes, alors que ces gens ne nous ont rien fait, nous sommes des nazis, nos dirigeants sont des bellicistes à tendance fasciste, ils font pratiquer des actes de torture avec medecins pour amélioration des techniques, nos dirigeants ne valent pas mieux que les pires dictateurs sanguinaires et il est légitime de lutter de toutes les manières possible contre ceux qui commettent des massacres.

Israël: un ex-chef du Mossad préconise une frappe préventive contre l’Iran.

juin 22, 2010

Israël devrait lancer une frappe préventive pour empêcher l’Iran de devenir une puissance nucléaire, a préconisé lundi un ancien chef des services de renseignement israéliens (Mossad), Shabtai Shavit. « Je suis d’avis que -puisqu’il y a une guerre en cours (avec l’Iran), puisque la menace est permanente, puisque l’intention de l’ennemi dans ce cas est de vous annihiler-, la bonne doctrine est celle de la préemption et non celle de la riposte », a plaidé M. Shavit, lors d’une conférence à l’Université de Bar Ilan, près de Tel-Aviv. « Recourir à la riposte comme principale stratégie revient à attendre passivement que l’on vienne vous attaquer. Mais nous sommes confrontés à un ennemi qui planifie en permanence et qui n’attend que l’occasion de passer à l’attaque », a expliqué l’ancien patron du Mossad, de 1989 à 1996. « Aussi, quel est l’intérêt, même du point de vue moral, d’attendre et de n’agir seulement qu’en cas d’attaque? », a demandé M. Shavit. Israël, qui est considéré comme la seule puissance nucléaire du Moyen-Orient, accuse l’Iran de chercher à se doter de l’arme atomique sous couvert de programme civil. Le régime iranien se présente comme l’ennemi juré de l’Etat hébreu, et le président Mahmoud Ahmadinejad a appelé à plusieurs reprises à « rayer » Israël de la carte.
le monde

Notons déja que lorsqu’un israélien dit qu’il faut déclarer la guerre à l’Iran, personne ne s’en offusque, en revanche dès que Ahmadinejad a un mot plus haut que l’autre ou émet une critique envers israél, le monde entier lui tombe dessus et les médias répètent sans discontinuer la propagande sioniste, allant jusqu’ à inventer des propos et des images pour discréditer le président iranien, même si c’est routinier,il faut le rappeler.

Vous avez vu comment ce juif extrémiste dit n’importe quoi, c’est pas croyable :  » Je suis d’avis que -puisqu’il y a une guerre en cours (avec l’Iran), puisque la menace est permanente, puisque l’intention de l’ennemi dans ce cas est de vous annihiler  » . Il se fait ses questions réponses, le  » puisque  » est magnifique, il n’y a plus rien à dire,
lol, ils sont vraiment malades ces gens…

Comme le moment est grave, le plan média a été different de celui de l’Irak (auxUSA) avec une propagande courte, intense et violente, cette fois c’est à l’usure que la population a été travaillée, combien de fois on m’a dit,  » oui mais ça fait des années qu’on nous dit que l’iran va être attaqué  » comme si le simple fait de l’avoir entendu pendant des années minorait les conséquences d’une guerre.

Les médias, allez savoir pourquoi, ne parlent jamais des conséquences concrètes d’une attaque occidentale avec collaboration saoudienne ou irakienne. L’Iran a eu plusieurs années pour se préparer à une telle attaque, à mon avis des réseaux dormants sont positionnés dans tous les pays qui participeront à l’attaque. Les raffineries saoudiennes, construite au Nord-Est de l’arabie saoudite, en plein territoire chiite, donc extrèmement vulnérable aux sabotages et à porté de missiles iraniens. N’oubliez pas que c’est l’iran qui est responsable des attentats dans les années 80 et cela pour des histoire de gros sous dans le nucléaire, le contentieux eurodif ; des attentats pour une rupture de contrat, imaginez une seconde ce qui va se passer si nous les bombardons, nous devons tout faire pour alerter les gens et tenter d’empécher notre gouvernement de participer à cette folie. L’Iran va éclater tout le monde, bloquer Ormuz et envoyer le baril à 200 dollars, faire des attentats dans les pays occidentaux, activer la résistance du Hezbollah et du Hamas, lancer des missiles sur israél, couler les navires occidenatux dans le Golfe Persique, lancer des cyber attack, tuer des soldats occidentaux en Irak et en Afghanistan et d’autres réjouissances.

Je ne crois pas que les chinois et les russes menaceront de faire la guerre aux occidentaux pour proteger l’Iran, la question vraiment importante est de savoir si les extrémistes juifs utiliseront l’arme atomique. Un scénario m’inquiète, qu’après les premières frappes sur les sites nucléaires, militaires et civils iraniens une bombe atomique ou même simplement une bombe sale explose aux USA ou en europe, et que l’Iran soit accusé et atomisé en represaille.
J’ai bien peur qu’une fois de plus les musulmans vont se faire massacrer.

Le nombre de coupures de gaz multiplié par 30 en deux ans , oui, oui, par 30 !!!

juin 22, 2010

Le nombre de procédures de coupures pour impayés devrait passer de 10.000 en 2008 à 300.000 en 2010, selon le gestionnaire du réseau de distribution de gaz naturel (GrDF).

Quelque 300.000 consommateurs pourraient subir en 2010 une coupure de leur fourniture de gaz naturel, pour cause d’incapacité à régler leurs factures, soit 30 fois plus qu’en 2008, a indiqué lundi 21 juin la société GrDF, gestionnaire du réseau de distribution de gaz naturel.

Le nombre de procédures de coupures pour impayés devrait passer de 10.000 en 2008 à 300.000 en 2010 selon les prévisions », a expliqué une porte-parole de GrDF, confirmant des informations du Parisien.

GrDF réalise ces « interventions pour impayés » (coupures) sur demande de GDF Suez (ex Gaz de France) ou des autres fournisseurs de gaz naturel tels qu’EDF ou Altergaz, Poweo.

Le nombre de coupures était déjà passé de 10.000 en 2008 à 100.000 en 2009. Pour les seuls 5 premiers mois de 2010, il y a eu 110.000 coupures. « Sur la base de ces chiffres, les fournisseurs de gaz naturel annoncent 300.000 demandes de coupures cette année », a indiqué la porte-parole de GrDF.

Le groupe GDF Suez fournit 94% des 10,8 millions de clients résidentiels français.

Précarité énergétique

Le prix du gaz a augmenté de près de 10% le 1er avril dernier, soit une hausse des factures annuelles allant de 12 à 85 euros pour les ménages, la première depuis août 2008 et la plus forte depuis novembre 2005. Il pourrait de nouveau augmenter de 4 à 5% au 1er juillet, selon Le Figaro.

Fin mai, le médiateur national de l’énergie, Denis Merville, avait indiqué recevoir de plus en plus d' »appels de détresse » émanant de consommateurs incapables de régler leur facture d’électricité ou de gaz. Environ 3,4 millions de ménages sont dans une situation de précarité énergétique, c’est-à-dire qu’ils dépensent plus de 10% de leurs revenus à régler leurs factures d’énergie, selon un récent rapport.

Pour réaliser des coupures de gaz naturel, GrDF envoie un agent chez le consommateur et facture ensuite cette opération au fournisseur de gaz, qui peut alors décider de le répercuter en tout ou partie sur le consommateur. « Pour les personnes en difficulté, 80% de la facture est prise en charge », a précisé la porte-parole de GrDF.

Pour tenir compte de la forte augmentation du nombre de demandes de coupures, GrDF a décidé d’augmenter le tarif des coupures à partir du 1er juillet, en le faisant passer de 51 euros à 88 euros. « Il s’agit de redonner un caractère exceptionnel et ultime à cette procédure, en le facturant à son coût réel au fournisseur de gaz naturel », a expliqué la porte-parole de GrDF.
nouvel obs

Pauvres gens, passer de 10 000 coupures à 300 000 , c’est franchement incroyable, j’en reviens pas. J’espère que des gens désepérés vont aller se venger des politiques, nous ne pouvons pas accepter sans sourciller de nous appauvrir de la sorte.
300 000 familles qui vont se retrouver sans pouvoir cuisiner, que de tensions et de frustrations en perspective, sans parler de la hausse de la criminalité.
Le pays se délite, lentement mais surement, la tension monte et nous allons droit vers un clash, clash qui sera meurtrier, on ne peut tolérer cette offensive destiné à briser la population.
Claude Bartolone annonce même qu’une dizaine de département ne pourront payer les prestations comme le RSA

Le coup de semonce des départements

Une dizaine d’entre eux pourraient ne plus verser le RSA à la rentrée. L’annonce retentirait comme un coup de tonnerre: plusieurs départements pourraient révéler la semaine prochaine qu’ils ne seront plus en mesure de verser à leurs allocataires le RSA (revenu de solidarité active, qui remplace le RMI) ou l’APA (allocation personnalisée d’autonomie, pour les personnes âgées) d’ici à la fin de l’année.
suite JDD

Voila la dernière ligne, nous y sommes, le jours ou RSA et CAF ne seront plus payés, la révolution aura commencé, c’est pour bientot, très bientot.
Et le moment venu, soyez humain, soyez révoltés, n’ayez pas peur de faire passer le message à nos politiques, politiques , qui, d’une manière ou d’une autre devront payer le mal qu’ils ont fait au peuple….

Les plans du Mossad pour assassiner Saddam Hussein

juin 22, 2010

Pendant la Première guerre du Golfe, Saddam Hussein ayant fait tiré des missiles SCUD sur Israël, Yitzhak Shamir, Premier ministre, attendait son heure pour se venger. En juillet 1992, il chargea le Mossad et l’Unité secrète 262 de tuer le Président irakien. Nom de l’opération : Bramble Bush (Ronce) Elle fut implémentée par Ehud Barak, alors chef d’Etat major, ancien officier de la 262, planificateur de nombreux assassinats, dont celui du leader palestinien Abou Jihad à Tunis, en avril 1988.
Massacre dans un cimetière
Le 2 octobre 1992, le Mossad apprit que les jours de Khairallah Tulfah, oncle maternel et beau père de Saddam, étaient comptés. Barak fit construire dans le désert du Negev, sur la base de Tze’elim, une réplique du cimetière d’Al-Ouja, où il serait inhumé. Le commando qui s’y entraînait devait être déposé à proximité de Tikrit, avec des jeeps, par deux hélicoptères volant à faible altitude pour ne pas être repéré par les radars jordaniens et irakiens. Des éclaireurs s’approcheraient du lieu et confirmeraient au reste du commando, en position à 13km, la présence de Saddam aux funérailles. A leur signal, deux missiles anti-chars, guidés électroniquement, seraient tirés sur le cortège. Le commando rejoindrait les hélicoptères et quitterait l’Irak. En cas de capture, ils devaient se suicider.
Le 5 novembre – deux jours avant l’opération – Barak invita des responsables militaires à assister à une répétition. Des membres du commando arboraient des uniformes irakiens, l’un d’eux jouait le rôle de Saddam, d’autres simulaient la foule. Mais le missile tiré n’était pas chargé à blanc… Bilan : cinq militaires tués, plusieurs blessés. Seul survivant : le faux Saddam !
L’opération fut annulée. Le capitaine Doron Kampel qui avait donné l’ordre de tirer, condamné à trois mois de prison avec sursis, dépité, émigra aux Etats-Unis. La censure militaire obligea les médias israéliens à relayer la version officielle : un accident d’entraînement regrettable, prélude à une opération visant Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah. Selon Shimon Peres, alors ministre des Affaires étrangères, le succès de Bramble Bush aurait déclenché une guerre mondiale si l’Irak s’était vengé avec des armes biologiques.
Opération Bramble Bush II
En 1998, le Premier ministre Benyamin Netanyahou, lui aussi ancien de l’Unité 262, avait besoin d’un coup spectaculaire pour faire oublier qu’en septembre de l’année précédente, il n’avait pas pu empoisonner Khaled Mechaal, représentant du Hamas à Amman. Deux membres du Mossad qui lui avaient injecté un poison, avaient été arrêtés et Israël, contraint, par le roi Hussein de livrer une antidote, sinon les espions seraient pendus.
Pour aider Netanyahou à remonter dans les sondages, le général Levine, nouveau n°2 du Mossad, son supérieur hiérarchique dans la 262, lui proposa un remake de Bramble Bush. Cette fois, un Hercules C 130, avec 40 commandos, empruntant un corridor échappant aux radars irakiens, se poserait sur un site près de Tikrit où, selon le Mossad, Saddam se rendrait. Des éclaireurs, postés aux abords, préviendraient l’équipe embusquée à distance de tirer leurs missiles dès qu’ils le verraient.
Bramble Bush II fut annulée suite aux 72 h eures de bombardement intensif de l’Irak de l’opération américano-britannique Renard du Désert, en décembre 1998. Question : après le meurtre de Mahmoud al-Mahbouh à Dubaï, qui seront les prochaines victimes du duo Netanyahou-Barak et des tueurs du Mossad ?
Lien vers Afrique Asie : http://www.afrique-asie.fr/images_articles/AA55/Irak.pdf
* Mise à jour après parution de l’article: A la question de savoir qui seront les prochaines victimes du duo Netanyahou-Barak, la réponse ne s’est pas faite attendre: les militants humanitaires de la Flottille de la paix.
Et maintenant, à qui le tour?
Gilles munier

Lol le coup du missile !!!!! Il n’était pas chargé à blanc, 5 morts mais pas le faux saddam, un échec en condition réel !!!! Le mossad fait bien souvent des erreurs, tout le monde a gobé le mythe de l’armée invincible.
Bref, je trouvais cet article marrant.
La guerre d’Irak a été une guerre israélienne, ne l’oublions jamais, ces juifs extrémistes voulaient la peau de Saddam, ils l’ont eu, avec plus d’un million de morts en plus et des milliers d’irradiés. Israél doit disparaitre sous sa forme actuelle, démantélement des armes nucléaires et démantélement de l’état d’israél, les juifs sont invités à rester et un seul état sur les frontières d’israél et des territoires occupés réunis.
Cette histoire de flotte qui traverse Suez est assez flippante, il y a eu les sous-marins israéliens qui ont fait pareil il y a quelques semaines et le charles degaulle sera sur zone au mois d’aout.
Irak, iran, afghanistan, pakistan, mais non, l’occident n’attaque pas les musulmans …..

Affaire Bettencourt: extraits audio révèlent des chèques à Sarkozy, Woerth, Pécresse

juin 21, 2010

Des enregistrements pirates de conversations de Liliane Bettencourt révèlent que la milliardaire a été sollicitée en mars pour signer des chèques à Nicolas Sarkozy, Eric Woerth et Valérie Pécresse, d’après des extraits audio mis en ligne lundi par Mediapart.

Dans l’un de ces extraits, daté du 4 mars 2010, on entend le gestionnaire de la fortune de l’héritière de L’Oréal, Patrice de Maistre, lui parler de chèques à l’attention de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, alors candidate aux élections régionales, mais aussi du ministre du Travail Eric Woerth et du chef de l’Etat.

«Valérie Pécresse, c’est la ministre de la Recherche, et elle fait la campagne pour être présidente de Paris. Elle va perdre. Mais il faut que la souteniez. Et c’est des sommes très mineures, c’est des petites sommes», déclare M. de Maistre dans cet enregistrement, que l’on peut écouter sur le site internet Mediapart.

«Le deuxième, c’est le ministre du Budget (portefeuille de M. Woerth jusqu’en mars dernier, Ndlr) Oui, c’est le ministre du Budget, il faut aussi l’aider. Et le troisième c’est Nicolas Sarkozy», ajoute-t-il.

«C’est elle qui a demandé cette somme là ?», l’interroge alors Liliane Bettencourt, 87 ans. «Non, c’est le maximum légal. Vous voyez, c’est 7.500, ce n’est pas très cher», répond son gestionnaire. Avant de préciser: «Vous savez, en ce moment, il faut qu’on ait des amis».

Dans un entretien au Monde daté du 19 juin, Patrice de Maistre a confirmé l’existence des trois chèques, de «7.500 euros à Valérie Pécresse pour les élections régionales, 7.500 euros pour Nicolas Sarkozy, 10.000 euros pour la construction d’un auditorium», jugeant ce soutien «tout à fait légal».

Interrogée sur un soutien financier que, selon ces enregistrements, Mme Bettencourt lui aurait apporté en mars 2010 lorsqu’elle était chef de file de l’UMP pour les élections régionales en Ile-de-France, Mme Pécresse a refusé dimanche de répondre soulignant que «la loi protège l’identité du donateur».

«Madame Bettencourt donne à des partis politiques dans le cadre de la loi», sans dépasser ce plafond de 7.500 euros, a déclaré de son côté Eric Woerth, sans citer l’UMP dont il est le trésorier depuis 2003, ni évoquer la récente campagne de Mme Pécresse.
source

J’en reviens pas !!! On nage dans le sordide !!!
Je pense que sarko a dit à woerth  » envoie ta femme bosser chez bettancourt, elle est sénile, ce sera nos fonds spéciaux  » !!! et hop l bonne femme s’est exécutée et est devenu une espionne. LOL, je me demande si ce n’est pas vrai !!
C’est bien mr woerth qui a demandé à l’entourage de bettencourt que sa femme travaille pour elle !!! je viens de le lire dans un commentaire sur agoravox  » . J’avoue que quand je l’ai fait, son mari était ministre des finances (du budget, NDLR), il m’a demandé de le faire. » ici extrait des écoutes, lisez le commentaire, ça vaut le détour !!!!

Gratter la vieille bettencourt, c’est une honte de profiter d’une femme comme cela, les guignols ont été rapide, le sketche de ce soir était excellent , on y voyait sarko en malsain qui gratte du pognon à mamie zinzin !!!

Sarkozy doit l’avoir mauvaise envers edwy Plenel, entre karachi et ça, y’a de quoi de être énervé !!

Vous devez absolument écouter ça

Le gestionnaire force la main à la vieille bettencourt pour qu’elle fasse des chèque de 7500 euros à pecresse,worth et sarkozy, le gestionnaire dit également,  » c’est bien, c’est pas cher et ils apprécient  » et  » ce n’est pas cher,…., en ce moment il faut que l’on ait des amis !!!!!! Putain, si ça ce n’est pas de la corruption !!!!

On va de scandale en scandale c’est ahurissant, on ne fait rien, nos dirigeants nous chient dessus et il ne se passe rien.
Lisez cet article qui vient d’agoravox, il reprend tous les scandales de ces derniers mois :

Une effarante accumulation de scandales autour du pouvoir et de Sarkozy

Médiapart devient un poids lourd dans la révélation des scandales qui entourent le président. Il y a bien sûr l’affaire Karachi, dont on va un peu parler, avec leur livre en plus de leurs révélations, mais il y a tout récemment une autre bombe, ce matin-même à propos de la possible évasion fiscale de Liliane Bettencourt aidée en cela par la femme d’Eric Woerth, sa gestionnaire de fortune, et des liaisons, selon Médiapart, avec l’ex ministre du budget, – il faut rappeler qu’il est aussi trésorier de l’UMP, j’y reviendrai – ainsi qu’une possible intervention élyséenne dans le procès intenté par la fille à sa mère.

Pour bien nous rafraîchir la mémoire faisons une petite liste des quelques indélicatesses :
la nuit du Fouquet’s offerte par Desmarais
le Paloma (plusieurs centaines de milliers d’euros pour 4 jours) payé par Bolloré
Air Bolloré pour le voyage en Egypte
la villa à Wolfeboro offerte par des amis de Prada et Tiffany
le voyage mexicain dans une villa d’un banquier condamné aux USA pour blanchiment d’argent de la drogue
5 Nissan 4X4 mis à disposition gracieuse pour la famille Sarkozy Bruni à Megève quand on licenciait 20 000 personnes
cocktail à New Tork qui a coûté 200 000 €
concert payé à Jaunni pour le 14 juillet, l’évadé fiscal et ami du couple présidentiel (1 et quelques millions d’euros)
le repas de l’UPM à 1 million d’euros et une douche
le salaire de Boutin
les 12 000 euros de cigares de Christian Blanc en un an payé par l’Etat, puis contrôle fiscal avec suspicion de dissimulation
les repas bi-tri hebdomadaires du chef de l’Etat au Bristol (menu à 200 €) alors qu’il y a un chef payé à l’année à l’Elysée
les invitations permanentes des élus UMP à des cocktails, repas, déjeuners, petits déjeuners dîners à l’Elysée par centaines d’invités et par dizaines d’invitations
le budget voyage de l’Elysée explosé
l’aménagement de Air Sarkozy One plusieurs centaines de millions d’euros
le fils Bachelot et son poste dans un organisme dépendant du ministère de sa mère
la fameuse affaire de l’Epad
le fils Pierre emmené, comme le fils Louis, dans des voyages officiels d’agrément comme le Maroc, le Mexique, l’ONU ou les jeux Olympiques, quand ils n’ont aucune charge de responsabilité politique ni industriel
la réservation de la suite junior pour Rama Yade (plus de 600 € la nuit) pour son voyage en Afrique du sud
l’affaire des préfets saqués (pour des sifflets et pour crime de lèse pelouse)
le coût astronomique des voyages sécurisés du Président de la République, coûts directs et indirects par paralysie des villes
les sondages et les rémunérations illégales et énormes des conseillers en « sondagistique » Giacometti et Buisson (enquête refusée par le parlement UMP)
déclaration new yorkaise concernant la culpabilité avant procès, procès qui a relaxé Villepin
l’affaire Tapie avec 45 millions d’euros d’indemnités
conseil donnés au Président de la République par un conseiller du ministère de la justice dans l’affaire Clearstream
Président attaquant en justice alors qu’il est protégé par son immunité ce qui crée une distorsion devant la justice et une inégalité certaine et préjudiciable
le voyage d’Estrosi en jet privé depuis New York payé par l’Etat,
l’appartement de fonction de Fadela Amara illégalement mis à disposition de sa famille
Pérol nommé à la tête du regroupement des Caisses d’Epargne et des Banques populaires
Richard nommé à la tête d’Orange, Richard condamné pour fraude fiscale, qui a reversé au trésor public 660 000 € en septembre 2007, alors directeur de cabinet du ministère de l’économie (on croit rêver) dont 5 % pour mauvaise foi
Michèle Laroque, compagne d’un certain Baroin, ex Chiraquien reconverti, revient d’urgence se fiscaliser en France après une évasion de plusieurs années aux USA dans l’Etat du Nevada le moins fiscalisé,
rémunération illégale du Président de la République de septembre 2007 au 31 décembre 2007
les légions d’honneur distribuées comme des petits pains aux amis du pouvoir dont le Belge Frère et le Canadien Desmarais, les amis couturiers de Clara, les copains Clavier et Réno…
etc
suite article agoravox ici Lisez les commentaires, beaucoup sont interessants.

Il doit y avoir des demissions, à la place des ministres je me ferai du soucis, quand ça va casser et que les gens vont passer à l’acte il y en a beaucoup qui vont rester sur le carreau….

Notre président est un véritable cauchemar.
Voila article fort interessant sur l\'oréal