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La police sioniste libère un colon sioniste qui a tué un adolescent palestinien près de Ramallah

juillet 14, 2010

La police sioniste a libéré un colon deux heures après son arrestation après qu’il ait été accusé d’avoir tué un Palestinien près de la ville de Ramallah, en Cisjordanie occupée il y a de cela deux mois; cela montre le genre de peine prononcée par les autorités de l’occupation contre les sionistes qui tuent froidement des Palestiniens.

La police sioniste a annoncé, le dimanche 11/7 l’arrestation d’un colon sioniste, âgé de 37 ans, qui habite dans la colonie de « Yizhar » installée illégalement sur les terres agricoles près de la ville de Naplouse et qui a été accusé d’avoir tué par balles l’adolescent palestinien, Ayssar Yasser al-Zaben âgé de 15 ans, dans le village de Senjal situé au nord de Ramallah.

Elle a ajouté que le colon sioniste a prétendu qu’il était exposé au lancement des pierres lorsqu’il conduisait sa voiture près du village de Berzeit, à Ramallah, et qu’il a ouvert le feu sur le jeune en le tuant directement.

Des sources palestiniennes ont affirmé qu’un colon sioniste a poursuivi plusieurs adolescents dans ce village, ouvrant le feu directement sur eux sous prétexte qu’ils avaient lancé des pierres sur sa voiture.
soutien-palestine.blogspot.com

No comment, je vais m’énerver sinon.

La Chine publie son premier rapport de notation de crédit souverain

juillet 12, 2010

Dimanche, une entreprise chinoise a publié le premier rapport jamais rédigé par la Chine sur la notation des crédits souverains, document qui évalue 50 pays ; cette société est la première agence de notation non occidentale à évaluer les risques et les crédits souverains du monde entier.

Ce rapport, établi par la Dagong Global Credit Rating Co., Ltd., première agence de notation locale en Chine, est publié au moment où nombreux sont ceux qui reprochent aux évaluations d’agences comme Moody’s Investors Service, Standard & Poors and Fitch Ratings d’être en partie responsables de la récente crise financière mondiale et des malheurs de la crise de la dette grecque.

Le rapport Dagong couvre 50 pays dont le PIB total représente 90% de l’économie totale du monde, et donne, par rapport aux agences occidentales rivales comme Moody’s, Standard & Poors and Fitch, des évaluations nettement différentes pour 27 pays.

Ainsi, par exemple, le Brésil et d’autres économies émergentes ont ils été mieux notés par la société chinoise, qui cite leur stabilité politique et leur forte croissance économique.

Et dans le même temps, des pays comme les Etats-Unis, la France ou d’autres nations développées ont reçu une note bien plus basse dans le rapport Dagong, du fait d’une faible croissance économique et d’un fardeau de la dette en augmentation.

Guan Jianzhong, président de Dagong, a déclaré durant une conférence de presse à Beijing destinée à présenter le premier rapport chinois de notation du crédit souverain, que le système de notation actuel, dirigé par l’Occident, « donne des informations relatives au classement du crédit erronées », et ne réussit pas à refléter les changements qui interviennent dans les capacités de remboursement de la dette.

« Nous voulons faire des classements réalistes et impartiaux et marquer un nouveau début dans la réforme du système mondial de notation, qui est irrationnel », a dit M. Guan.

D’après M. Dagong, les 50 pays ont été notés selon les propres critères de notation de sa société de l’entité souveraine d’un gouvernement central, comme « la capacité à gouverner un pays, la puissance économique, les capacités financières, le régime fiscal et les réserves en devises ».

Dans son rapport, Dagong a ainsi noté la dette gouvernement américain AA avec une perspective négative, note plus basse que le classement le plus haut de l’entreprise, qui est AAA. Il avertit aussi que Washington, ainsi que le Royaume-Uni, la France et d’autres pays, pourraient avoir des problèmes pour trouver plus d’argent si jamais ils laissaient leurs risques fiscaux devenir hors de contrôle.

« Le taux d’intérêt sur les instruments de la dette va augmenter rapidement et le risque de défaillance de ces pays va devenir encore plus grand », dit le rapport.

Dagong a donné à la dette chinoise libellée en Yuans une note « AA-plus » avec des perspectives stables, soit plus haut que le « A1 » de Moody et le « A-plus » de S&P, du fait de sa croissance rapide et de sa dette relativement faible. Et dans le rapport Dagong, la note devises étrangères de la Chine est AAA.

En termes de dette libellée en monnaie locale, la Norvège, le Danemark, le Luxembourg, la Suisse, Singapour, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont reçu la note maximale de AAA. Le Canada, les Pays-Bas et l’Allemagne ont reçu la note « AA-plus ».

D’après le rapport Dagong, le Japon a reçu une note de « AA-moins ».

Dagong a déclaré espérer « briser le monopole » de Moody’s, Standard & Poors et Fitch, dont la réputation a été entachée par leurs bonnes notes accordées à des investissements liés à des prêts, qui ont été responsables de la crise financière mondiale.

Wu Hong, qui a dirigé un groupe de travail pour étudier la notation du crédit et la sécurité nationale en Chine, dit qu’établir ses propres agences de notation de crédit et rejeter l’actuel système international de notation, inéquitable et contrôlé par des entreprises occidentales, est devenu une tendance.

« Cela veut dire que la Chine a une occasion historique de participer à l’élaboration des nouvelles règles de notation internationale », a dit M. Wu, ajoutant que la Chine avait cependant encore beaucoup de chemin à faire pour accroître sa propre influence dans le système de notation du crédit.

De même, les agences de notation occidentales n’ont pas pleinement reconnu la force économique de la Chine, ce qui a eu pour conséquence d’augmenter le coût des emprunts faits par la Chine, a également précisé M. Wu.

L’Association Nationale des Investisseurs Institutionnels sur les Marchés Financiers songe également à établir une autre agence de notation, en coopération avec des banques commerciales chinoises et des compagnies d’assurances chinoises.

Fondée en 1994, Dagong, société privée, offre des notations de crédit et des recherches en analyse de risques pour tous les émetteurs de titres en Chine, et elle compte plus de 500 employés.

Elle conçoit aussi la plupart des instruments locaux liés à la dette et domine le marché chinois de la notation du crédit pour les titres d’entreprises, les titres financiers et les titres de financement structurés.
le Quotidien du Peuple en ligne

Il leur manquait plus que ça au chinois, une agence de notation, à mon avis elle sera écoutée….

Crise : pourquoi il y aura d’autres Grèce (Jorion)

juillet 12, 2010

Paul Jorion répond aux question d’Hélène Ceresole du quotidien grec Avghi. Interrogé sur sa tribune « Des Grèce par dizaines »publiée dans Le Monde, l’économiste réaffirme que de nouvelles crises sont inéluctables et invite à penser un changement de civilisation.

n février, j’avais accordé un entretien à Hélène Ceresole du quotidien grec Avghi. Elle me pose à nouveau quelques questions, cette fois à propos de ma récente chronique dans Le Monde : « Des Grèce par dizaines ». Voici mes réponses.

1. A vous lire, on a l’impression qu’une nouvelle chute est inéluctable. Mais est-ce vraiment le cas ?
Pourquoi ne pas faire confiance aux dires de Trichet, par exemple ou de Dominique Strauss Kahn, quand ils disent qu’il ne va pas y avoir de crise nouvelle ?

Dans le contexte actuel, Mrs. Trichet et Strauss Kahn doivent rendre confiance aux marchés. Ils doivent donc afficher l’optimisme. Mais cet optimisme est justifié ou non. Il est donc impossible de savoir s’ils disent la vérité. Voilà pourquoi on ne peut pas faire confiance aux dires de Mrs. Trichet et Strauss Kahn. On peut au contraire se tourner vers des personnes dignes de confiance mais dont la fonction ne les oblige pas d’être des optimistes systématiques : Martin Wolf, éditorialiste du Financial Times, Mrs. Stiglitz et Krugman, Prix Nobel d’Economie, Simon Johnson, ancien économiste en chef du FMI, Nouriel Roubini, etc. Ils disent tous, comme moi-même, qu’une nouvelle chute est inévitable.

2. Selon vous quelle est la marge de manœuvre pour Athènes face à une crise qui s’aggrave de jour en jour ?

Après bien des hésitations et des marchandages, l’Europe de la zone euro a affirmé sa solidarité avec la Grèce, à condition bien sûr que le plan d’austérité de Mr. Papandréou soit appliqué – plan d’austérité extraordinaire dans tous les sens du terme. L’argent pour aider la Grèce est donc là en principe. Mais si les 750 milliards d’euros mis en réserve devaient être ponctionnés de manière significative pour venir en aide à l’Espagne, et plus particulièrement à ses banques commerciales, la donne serait modifiée. La perspective pour la Grèce de devoir à terme restructurer sa dette dépend donc aujourd’hui essentiellement de la bonne santé du secteur bancaire privé espagnol.

3. Lorsque vous dites qu’il nous faut un changement de civilisation, qu’est-ce que vous entendez par là ?

Je dis dans la chronique du Monde : « Repenser la manière dont se redistribuent les revenus entre un capital à haut rendement et un travail faiblement rémunéré ». Mettre en œuvre ce qu’on aura repensé, cela implique un changement de civilisation.

4. « Des Grèce par dizaines » : est-ce que vous pensez que le cas de la Grèce « se prêtait » à ce que la crise, qui n’avait jamais disparu, comme vous le faites remarquer, reprenne de plus belle en Europe ? Et si ce n’était la Grèce, ce serait, par exemple, le Portugal ou l’Espagne.

Les banques ont entraîné dans leur chute les États. Les plus affaiblis d’entre eux quant à leur dette publique se sont retrouvés les plus exposés. À l’époque de leur entrée dans la zone euro, certains pays ont masqué le niveau de leur dette publique pour satisfaire aux conditions d’entrée. Avec, comme on l’a redécouvert récemment, la complicité enthousiaste de Wall Street et de quelques avatars de Wall Street en Europe comme Deutsche Bank. Au niveau européen, on a fermé les yeux : on a touché du bois. Toucher du bois, c’est de la superstition. Malheureusement, la superstition, ça ne marche pas.

5. Pourquoi, selon vous, l’Allemagne fait preuve de cette suffisance, presque méprisante, au même moment où les Etats-Unis semblent avoir choisi une autre voie ?

La compassion n’est pas la philosophie politique traditionnelle des Etats-Unis. Si leur attitude n’est pas suffisante aujourd’hui ce n’est pas par choix. Les États-Unis sont si mal en point que l’austérité n’est pas pour eux une option envisageable : la déflation qui les menace les précipiterait aussitôt dans une dépression. Si la Chine et l’Allemagne apparaissent aujourd’hui suffisantes, c’est qu’elles ont encore quelque chose à sauver et ont le luxe d’être confrontées à des choix. Ceux qui leur reprochent aujourd’hui leur arrogance n’ont pas de choix : ils doivent résoudre la quadrature du cercle d’une relance dans l’austérité, la fameuse « ri-lance » à la française. Ils en sont réduits à l’humour noir des mauvais calembours.

6. Comment expliquer le fait que les pays émergents s’en sortent mieux face à cette crise ?

Parce qu’il leur reste une industrie. La pseudo-richesse des pays qui se sont spécialisés dans le service financier, comme les États-Unis ou le Royaume-Uni, n’est qu’un amoncellement de reconnaissances de dettes et de paris sur un amoncellement de reconnaissances de dette. Cela marche tant qu’on imagine que l’argent emprunté sera un jour remboursé. Quand les brumes du rêve se dissipent, cela ne vaut plus rien.

7. Quels signes faut-il guetter pour se rendre compte de la gravité de la situation ? La croissance de la Chine, par exemple ? Ou l’emploi aux Etats-Unis ?

Les emplois ne reviendront pas aux États-Unis : l’industrie du crédit n’est pas près de réembaucher, ni la construction – qu’il s’agisse de l’immobilier résidentiel ou commercial, ni l’automobile, ni… Il faut se poser la question honnêtement : quel pourrait être le secteur aux États-Unis qui pourrait créer des emplois ? La « croissance verte » ? Que veut-on dire exactement par là ? Le nettoyage du Golfe du Mexique ? On aimerait ne pas être cruel, mais ce n’est pas facile…

Comme plus rien ne marche, on attribue aujourd’hui à la Chine le rôle de sauver le monde. Du coup tous les yeux sont tournés vers elle et, comme ce fut le cas d’autres nations avant elle, quand elle éternue, le monde s’enrhume. Mais la Chine n’a pas encore de marché intérieur suffisant pour absorber de manière substantielle sa propre production : elle dépend encore essentiellement de ses exportations. Or les nations qui guettent sa bonne santé n’ont plus les moyens de rien lui acheter, elles ne se rendent pas compte que cela ne sert à rien d’observer la Chine : sans leurs achats, la Chine n’est rien.

Les signes qui montrent que la situation est grave ne doivent pas être recherchés en Chine et aux États-Unis : tragiquement, chacun les trouve chez soi.
marianne2.fr

Hey oui, on rève, le monde rève, la réalité est niée, les journalistes économiques nous disent  » la bourse a pris 6% en une semaine  » sans préciser qu’elle avait perdu 6% la semaine passée…
Bref, l’économie est tellement en faillite que les milliardaires donnent leur pognon….

En Italie, spectaculaire journée sans informations

juillet 9, 2010


Pour « La Repubblica », la loi Bavaglio signifie la négation du droit des citoyens à être informés.

Pas de quotidiens dans les kiosques, pas de nouvelles à la radio et à la télévision, pas de mise à jour des sites internet d’information. C’est la « journée du silence », aujourd’hui, contre la « loi-bâillon », le texte voulu par le gouvernement Berlusconi pour limiter les écoutes téléphoniques et leur publication.

Une grève indispensable, selon le Syndicat national des journalistes (FNSI) pour alerter l’opinion publique sur la gravité des dispositions de la loi en discussion qui mine la liberté même d’expression. Le texte met en effet un frein à l’usage des écoutes par la magistrature dans ses enquêtes, prévoit de lourdes amendes et même la prison pour journalistes et éditeurs en cas de publication de celles-ci, mais interdit surtout aux journalistes de publier, avant le procès, toute nouvelle au sujet d’affaires judiciaires.

Face à un tel danger, pour certaines associations qui se battent contre la « loi-bâillon » et plusieurs journaux, le silence forcé d’aujourd’hui apparaît presque comme une contradiction. Au lieu de se taire, beaucoup auraient préféré plutôt la publication d’éditoriaux sur la liberté de la presse ou encore des articles justement sur les affaires en cours.

Des quotidiens, comme La Stampa de Turin ou Il Fatto, adhèrent à la grève tout en se déclarant perplexes sur sa modalité. D’autres, comme Il Riformista sont présents dans les kiosques avec Libero, Il Giornale, Il Foglio et Il Tempo, proches de Silvio Berlusconi. La Repubblica, qui mène la bataille avec des Post-it jaunes – devenus le symbole de la lutte – signalant les articles qui seront impubliables, a choisi le silence. Dans un éditorial publié la veille et disponible sur son site, le quotidien explique que la grève est le seul moyen pour sensibiliser l’opinion publique.

PREMIERS RÉSULTATS

Dans un pays où la majorité des gens n’est informée qu’au travers des journaux télévisés, souvent proches du pouvoir, les journalistes s’efforcent de faire comprendre qu’il ne s’agit pas d’une grève corporatiste mais qu’ils se battent avant toute chose pour la liberté d’information des citoyens.

Si la « loi-bâillon » dénoncée par l’opposition et un large mouvement dans l’opinion publique, avait été en vigueur, les récentes affaires de corruption qui ont éclaté et poussé à la démission, notamment, d’un ministre, n’aurait jamais été connues par l’opinion publique.

La mobilisation de ces derniers jours et cette journée de grève commencent en tout cas à apporter des résultats. La majorité qui exigeait l’adoption définitive, au pas de charge, de la loi par les députés, avant les vacances d’été, semble avoir mis de côté son projet. La loi serait passée difficilement dans un tel climat. La majorité serait maintenant prête à des modifications et devra probablement attendre la rentrée parlementaire.
le monde

C’est stupéfiant, le pouvoir italien est devenu dingue. Vois vous rendez compte quand même de ce que berlusconi voulait faire.

OGM: l’étude russe qui pourrait «déraciner» une industrie

juillet 9, 2010

En 2009, près de 3% des terres agricoles étaient couvertes d’OGM avec 134 millions d’hectares, selon l’ISAAA qui chaque année fait état des cultures des plantes transgéniques dans le monde. Et le dossier des OGM alimentaires – dont de très nombreuses pages restent encore floues à ce jour – pourrait bien s’alourdir prochainement alors qu’une nouvelle pièce en provenance de Russie est sur le point d’y être ajoutée.

Celle-ci prend la forme d’une étude, dont les résultats les plus frappants viennent d’être présentés à la presse en Russie dans le cadre de l’ouverture dans ce pays des Journées de Défense contre les Risques Environnementaux. Elle est même évoquée par Jeffrey Smith, fondateur de l’Institute for Responsible Technology aux Etats-Unis et auteur de référence dans le monde des OGM avec notamment son ouvrage Seeds of Deception (littéralement « les semences de la tromperie ») publié en 2003. Menée conjointement par l’Association Nationale pour la Sécurité Génétique et l’Institut de l’Ecologie et de l’Evolution, cette étude russe a duré deux ans avec pour cobaye des hamsters de race Campbell, une race qui possède un taux de reproduction élevé. Ainsi, le Dr Alexey Surov et son équipe ont nourri pendant deux ans et d’une manière classique les petits mammifères, à l’exception près que certains d’entre eux ont été plus ou moins nourris avec du soja OGM (importé régulièrement en Europe) tolérant à un herbicide.

Au départ, quatre groupes de cinq paires (mâles / femelles) ont été constitués : le premier a été nourri avec des aliments qui ne contenaient pas de soja, le second a quant à lui suivi un régime alimentaire qui comportait du soja conventionnel, le troisième a été alimenté avec en complément du soja OGM et enfin le quatrième groupe a eu des plateaux repas dans lesquels la part de soja transgénique était encore plus élevée que dans ceux du troisième. A la fin de cette première phase, l’ensemble des quatre groupes a eu en tout 140 petits. L’étude s’est poursuivie dans une deuxième phase par la sélection de nouvelles paires issues de chacun de ces premiers groupes. Et dans la logique du déroulement, les nouvelles paires de la deuxième génération ont elles aussi eux des petits, créant de fait la troisième et dernière génération de cobayes. Ainsi, il y a eu au final 52 naissances parmi les spécimens de troisième génération qui n’ont pas consommé du tout de soja, 78 parmi ceux qui ont consommé du soja conventionnel. Mais le troisième groupe, celui qui a été nourri avec du soja OGM, n’a eu que 40 petits, dont 25% sont morts. Et pire, dans le groupe qui a mangé le plus de soja génétiquement modifié, une seule femelle a réussi à donner naissance, soit 16 petits au total dont 20% sont finalement morts. Ainsi, à la troisième génération, les hamsters qui, pour les besoins de l’étude ont eu dans leur menu une part importante de soja OGM, n’étaient plus capables de se reproduire… Mais une autre surprise de taille a été observée : certains de ces hamsters issus de la troisième génération se sont retrouvés avec des poils… dans la bouche, un phénomène d’une extrême rareté.

Voici les photos publiées par Jeffrey Smith dans son billet.

Quelles conclusions peut-on tirer de cette expérience ? A ce stade, aucune, comme le reconnaissent eux-mêmes les scientifiques qui ont fait ces observations. D’ailleurs, leur étude qui doit être rendue public dans ses détails en juillet prochain, ne pourra être reconnue comme valide uniquement dans la mesure où elle sera publiée dans une revue scientifique internationale avec un comité de relecture par des pairs. Cependant, même si cette récente étude ne permet pas de tirer de conclusions définitives, elle pourrait avoir un impact non-négligeable dans l’approche globale des OGM agricoles qui sont aujourd’hui consommés dans le monde par des millions d’animaux d’élevage et d’être humains depuis leur avènement en 1996. Car en effet, pouvoir effectuer une étude d’une durée aussi longue (deux ans) est tout à fait rare tant les semenciers qui en font la promotion veillent au grain, de peur que l’étude en question ne soit pas en leur faveur : « Des scientifiques qui découvrent que des OGM provoquent des effets inattendus sont régulièrement attaqués, tournés en ridicule, voient leurs crédits de recherches stoppés, et sont mêmes renvoyés », explique Jeffrey Smith dans son billet repris notamment par The Huffington Post et qui évoque l’étude du Dr Surov et de son équipe en Russie. Et pouvoir effectuer des tests pendant deux ans est d’importance capitale selon les associations écologistes. Celles-ci estiment que deux ans représentent une durée suffisante pour mesurer les effets chroniques d’un produit ou d’une molécule, et donc d’un pesticide. Or, jusqu’à présent, les plantes OGM qui sont consommés dans le monde sont dans une très large majorité des plantes qui accumulent dans leurs cellules un ou plusieurs pesticides (soit par absorption extérieure soit par une production permanente). De plus, les études de plus de trois mois sur des mammifères (généralement des rats) nourris à ces OGM-pesticides (de première génération) sont toutes aussi rares. C’est pourquoi des « lanceurs d’alerte » (l’équivalent français du terme « whistle blowers », littéralement ceux qui soufflent dans le sifflet) dénoncent régulièrement cette situation et demandent à ce que les OGM agricoles soient évalués comme des pesticides à part entière. Autre grand problème : les organismes d’évaluation se basent toujours sur des études faites par ou pour les semenciers et ne possèdent pas de moyens financiers suffisants pour effectuer eux-mêmes des expertises ou contre-expertises. A ce jour, les évaluations d’OGM conduites et financées grâce à des fonds publics se comptent sur les doigts d’une seule main.

Selon Jeffrey Smith, l’étude du Dr Surov et de son équipe pourrait bien « déraciner » une industrie qui vaut plusieurs milliards de dollars. L’affaire est donc à suivre, mais quoi qu’il en soit, depuis l’introduction en 1996 dans l’environnement et dans la chaîne alimentaire de produits agricoles transgéniques (issus de semences dans lesquelles y sont ajoutées un ou plusieurs gènes étrangers afin de conférer à la plante une propriété spécifique), les risques qui y sont liés restent encore très largement inconnus car très peu observés faute d’études suffisamment longues et indépendantes, mais aussi à cause du refus des semenciers de publier leurs propres études (sauf sous la contrainte juridique) pour des raisons de stratégies industrielles et commerciales. Aussi surprenant que cela puisse paraître, le principe de précaution dans ce domaine semble effectivement illusoire alors que les incertitudes scientifiques qui demeurent devraient justement le mettre au cœur du processus d’évaluation. Et d’ailleurs, on peut même supposer que cette absence de précaution large et de manque de transparence vis-à-vis du public nuisent par la même occasion aux OGM agricoles expérimentaux (de seconde génération) qui ne peuvent pas être évalués dans les meilleures conditions puisque ceux qui sont actuellement sur le marché ne l’ont été que partiellement (le proverbe de la « charrue avant les boeufs»…). Car l’ennui au fond c’est que nous tous, les consommateurs, sommes au bout de cette chaîne alimentaire: alors finalement dans l’histoire, qui sont réellement les cobayes?
source

Lol, nos petits enfants auront des poils dans la bouche !! C’est tragique comme on se fait empoisonner, c’est vraiment tragique. C’est ignoble si ils n’arrivent pas à nous exterminer rapidement ils y arriveront en nous rendant stérile. Entre les ogm, les pesticides, les chemtrails, l’aluminium dans l’eau et j’en passe, l’espérance de vie va finir par diminuer….

Trois ultra-orthodoxes israéliens arrêtés pour trafic de cocaïne…C’est pas la première fois, des haredim qui vendent de la cocaïne, mais quelle bande de dégénérée.

juillet 9, 2010

Trois ultra-orthodoxes israéliens arrêtés pour trafic de cocaïne.

Trois juifs ultra-orthodoxes ont été arrêtés mercredi en Israël pour un trafic de cocaïne évalué à un million de dollars (800.000 euros), a-t-on appris jeudi auprès de la police.

Deux jeunes gens, âgés d’une vingtaine d’années, ont été appréhendés à l’aéroport international Ben Gourion de Tel-Aviv. Un troisième homme, soupçonné d’être le cerveau de la bande, a été interpellé dans un village de religieux, près de Tel-Aviv, a précisé le porte-parole de la police Micky Rosenfeld.

Les policiers ont découvert plus de 10 kilos de cocaïne, d’une valeur marchande d’un million de dollars, dans la valise des deux suspects qui portaient l’habit noir des harédim (« craignant Dieu »), a ajouté le porte-parole.

Les deux hommes, habitants du fief ultra-orthodoxe de Bnei Brak à Tel-Aviv, revenaient du Brésil.

« Les suspects sont actuellement interrogés et nous travaillons avec la police brésilienne pour savoir qui sont leurs éventuels complices », a déclaré M. Rosenfeld à l’AFP.

La consommation de drogue est très élevée en Israël. Une étude réalisée en 2009 par l’Autorité israélienne de lutte antidrogue révélait que 5,6% des mineurs et 1,9% des adultes de 18 à 40 ans ont déjà consommé des drogues dures (héroïne, cocaïne, LSD.).

La semaine dernière, la police du Néguev en Israël a arrêté deux Bédouins israéliens et un Egyptien, qui tentaient de faire passer 72 kilos d’héroïne de l’Egypte vers Israël.
la croix.com

Comment des hommes très religieux peuvent ils faire du trafic de cocaïne, comment peuvent ils vendre la mort et ensuite aller prier, il faut vraiment être sacrément dérangé, et quelle hypocrisie….
Encore une preuve de la haine des goyim, la drogue était surement destinée aux palestiniens…
Ces gens sont les rois des menteurs, des hypocrites et des malsains.

L’emploi US, pire qu’on le pense… et  » Se préparer à l’impensable aujourd’hui… ou risquer de tout perdre.  »

juillet 7, 2010

▪ Les Américains s’inquiètent un peu. Les nouvelles sont mauvaises — du moins si l’on considère qu’une correction est mauvaise.

La Bourse vacille. Les rendements obligataires sont à des planchers record.

Les crédits d’impôts immobiliers ont expiré. Les vieilles voitures ont toutes été rachetées. Les agents du recensement ont été renvoyés chez eux.

Les plans de relance des autorités américaines n’ont rien relancé… leur reprise n’a rien repris… leur politique budgétaire contre-cyclique n’a pas contré grand-chose. Désormais, tout ça prend fin… et on commence à voir le mot « dépression » utilisé pour décrire le malaise américain :

« Le Dow répète les schéma de la Dépression », disait CNBC.

Les Etats-Unis « pris au piège de la Dépression », titrait le Telegraph à Londres.

Les faillites des consommateurs sont à leur niveau le plus élevé de ces cinq dernières années.

Les maisons ne se vendent pas. Les ventes au détail chutent. Les commandes industrielles chutent.

C’est exactement ce à quoi on pouvait s’attendre dans le cadre d’une Grande Correction. Mais qui prévoyait une Grande Correction ? Peu de gens. La plupart prévoyaient plutôt une reprise.

En tout cas, quoi qu’il se passe, ce n’est pas une reprise.

▪ Il y avait moins d’emplois aux Etats-Unis à la fin juin qu’au début du mois — 625 000 en moins. Le département du Travail US a annoncé que le taux de chômage a baissé, passant à 9,5%, mais tout le monde sait que ces chiffres sont frauduleux. Les autorités font simplement disparaître des gens des listes de demandeurs d’emploi. En fait, elles ont rayé un million d’Américains sur les listes au cours des deux derniers mois. Ces gens ne cherchent pas « activement » un emploi, disent les autorités.

Sauf qu’il faut désormais 35 semaines, en moyenne, entre le moment où l’on perd son emploi et celui où on en trouve un nouveau — quand on peut en trouver un. C’est à peu près une fois et demie plus long que durant le pire marché de l’emploi de notre vie, à la fin des années 70.

Dans la mesure où cinq personnes postulent pour chaque offre d’emploi, bien évidemment, beaucoup de gens ne trouvent pas de travail et abandonnent. Les probabilités sont mauvaises.

Nous n’avons activement cherché un emploi qu’une fois dans notre vie — au début des années 70. Nous sortions tout juste de l’université. Il était temps de se lancer dans une carrière. Nous avons donc épluché les petites annonces demandant des journalistes, un métier pour lequel nous n’étions absolument pas formé. Nous avons vu une offre à Washington D.C., dans une société éditant des lettres d’information. Nous avons passé un costume trois-pièces et nous sommes rendu à l’entretien.

L’entretien se passa sans problème, mais nous n’avons pas eu le poste. Ils voulaient quelqu’un avec une plus jolie coupe de cheveux, ou un meilleur CV. D’une manière ou d’une autre, il semblait que la recherche d’emploi n’était pas faite pour nous. Heureusement, un de nos amis avait besoin d’aide. Il payait 100 $ par semaine. Ce n’était pas grand-chose, mais c’était un début. Nous sommes resté avec lui jusqu’à ce que nous puissions lancer notre propre maison d’édition.

Ayez pitié des pauvres gens qui cherchent un emploi actuellement. Près de huit millions d’emplois ont été perdus au cours des trois dernières années. Bon nombre de ces postes ne reviendront jamais. Une reprise ? Oubliez ça.

Et ce n’est pas tout ! Même les gens qui travaillent gagnent moins d’argent. Les salaires horaires chutent.

Peut-être que la Chine réussira à se sortir de ce pétrin ? Non, l’économie chinoise ralentit. Et selon Ken Rogoff, son immobilier commence à s’effondrer.

Heureusement (et là, notre côté optimiste ressort le bout de son nez), une Grande Correction, c’est exactement ce dont nous avons besoin. Rappelez-vous, on ne peut transformer de mauvaises décisions en bonnes décisions, pas plus qu’on ne peut faire disparaître les dettes. Il faut travailler à s’en débarrasser… en les faisant passer aux pertes et profits, en les remboursant, en faisant défaut, ou en faisant faillite. C’est à ça que servent les corrections.

Autant s’y attaquer tout de suite…
chronique agora

Et il y a un autre article de la chronique qui est interessant :

Se préparer à l’impensable aujourd’hui… ou risquer de tout perdre

Il y a quelques jours dans le Telegraph, Ambrose Evans-Pritchard nous rappelle que Ben Bernanke est l’auteur du manuel « Déflation : comment s’assurer que cela n’arrivera pas ici ». Il y écrit que « le gouvernement des Etats-Unis dispose d’une technologie nommée planche à billets, qui lui permet de produire autant de dollars américains qu’il le souhaite à un coût essentiellement nul ».

Le grand argentier américain a été critiqué à maintes reprises. Toutefois, s’il y a une chose qui ne peut pas lui être reprochée, c’est de ne pas donner de suite pratique à ses idées théoriques. En 2008, l’homme a triplé la masse monétaire d’un grand coup de baguette magique.

Certains observateurs ont dit « bah, il s’agit d’un événement ponctuel », et le marché de rebondir de 83% en moins de quatorze mois. Mais les indicateurs économiques fondamentaux s’affolent, ce qui a poussé Andrew Roberts, chef du crédit à la Royal Bank of Scotland (RBS), à encourager les investisseurs à relire le texte de M. Bernanke, surnommé « Ben l’Hélicoptère » depuis qu’il a proposé de lâcher des billets de banque au-dessus des zones peuplées, si nécessaire, afin de tuer la déflation.

Pour M. Roberts, la Réserve fédérale américaine « s’apprête à ouvrir les vannes d’une monstrueuse création monétaire. Nous ne pouvons pas souligner suffisamment à quel point nous sommes persuadés d’être au bord du gouffre, tant pour ce qui concerne le système bancaire global (particulièrement en Europe) que pour l’économie mondiale. Il faut penser à l’impensable ».

Prenons un peu de hauteur : si cette note avait été rédigée par un apprenti stagiaire de la Caisse Mutuelle de Pampigny-les-Oies, je ne vous en aurais probablement jamais parlé. En revanche, selon le Financial Times, la RBS est la plus grosse compagnie du monde si la seule mesure est les actifs. Et donc l’analyste qui, parmi les 170 000 employés du groupe, est le plus qualifié pour nous parler de taux d’intérêt et de monnaie, puisqu’il est à la tête des opérations de crédit de la banque, nous affirme catégoriquement que nous sommes à l’extrême bord du précipice, et que Ben l’Hélico s’apprête à faire un grand pas en avant.

Ne vous inquiétez pas, je connais les statistiques : vous qui me lisez là, maintenant, vous disposez également d’au moins dix autres sources d’informations différentes, tout aussi crédibles sinon davantage. Donc vous vous dites « Mayor fait dans le grandiloquent, cette semaine, mais ce n’est pas pour cela que le ciel va nous tomber sur la tête ». Ne vous en faites pas, je ne le prends pas personnellement ; après tout, depuis que vous êtes né, la Terre ne s’est jamais arrêtée de tourner, alors pourquoi le ferait-elle maintenant ? D’autant plus que les autres commentateurs sont partagés entre « achetez le rebond » et « cette crise est passagère, demain est un autre jour ».

▪ Voyez-vous, moi aussi, je suis sceptique. Mais j’ai un gros avantage sur la plupart d’entre vous : j’ai commencé à acheter de l’or physique il y a plusieurs années déjà. Je parle d’or qui n’est pas coincé dans un coffre de banque qui deviendra inaccessible lorsque celle-ci fermera ses portes. Alors, quand je lis l’opinion de ce cher Andrew, j’en achète un peu plus que d’habitude.

Dans son article, Ambrose Evans-Pritchard cite également Albert Edwards, de la Société Générale, qui affirme que la Réserve fédérale tout comme les autres banques centrales sont, quoi qu’ils en disent, dans une « mouise fiscale malodorante » qui les forcera à imprimer de l’argent quoi qu’il arrive.

Regardez bien un billet de banque zimbabwéen. Plus précisément, un billet de cent mille milliards de dollars du Zimbabwe. A l’époque où il a été imprimé, l’inflation dans ce pays fut de 6 500 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000% par an. A qui le tour ? L’euro ? Le dollar US ? Le yen ? Le franc suisse ? La livre britannique ? La couronne suédoise ? Le dollar canadien ? Toutes les monnaies papier adossées à rien du tout ?

Pour Albert Edwards, « la réponse au maelström déflationnaire qui se prépare sera l’impression de davantage d’argent qui fera apparaître l’utilisation passée de la planche à billets insignifiante ». Eh ben mon cousin…

Et vous voulez connaître un secret ? Même si, en un an, un Zimbabwéen qui aurait épargné des milliards en argent papier serait devenu plus pauvre que Job, ceux qui possédaient des actifs réels n’ont pas souffert. Pour ceux qui possédaient un kilo d’or, pensez-vous que le lingot ait rétréci à cette époque ? Bien sûr que non. Il pesait un kilo avant, il pèse toujours le même poids aujourd’hui.

En termes réels, le possesseur d’or n’a rien gagné, il possède toujours un kilo; sauf qu’avec ce kilo d’or, au lieu de se payer une maison dans son pays comme à l’époque où il avait acheté l’or, il peut probablement s’en payer une bonne douzaine maintenant que l’immense majorité de ses compatriotes est ruinée… Inutile de dire que notre pari sur les matières premières, en particulier l’or, devrait être payant à long terme.

Une dernière chose à ce sujet : je vous demande de faire un effort d’imagination. Dix ans ont passé, vous êtes ruiné parce que vous aviez décidé de ne pas acheter cette « relique barbare » qu’est l’or physique, et nous nous rencontrons au détour d’une conférence. Que me direz-vous ? Que vous répondrai-je ? Si ce scénario ne vous fait pas peur, alors n’agissez pas.
chronique agora

Deux articles extrèmement significatif du desastre en cours et de la catastrophe à venir. Les américains sont vraiment devenus dingues, je crois avoir lu quelque part qu’ils allaient imprimer 5 000 milliards de dollars de plus
Celente dit qu’il va y avoir un méga inflation, que le dollar ne vaut rien, comme les autres monnaies d’ailleurs, c’est l’intégralité du système qui est contaminé , c’est pourri de l’interieur, c’est une bonne chose, ça ne pouvait plus durer. Il faudra que toute la population agisse ensuite pour prendre en main notre destin, sinon on va se retrouver avec une puce dans le corps et encore plus esclavagisé que nous le sommes aujourd’hui.

Traitrise absolue : Un diplomate émirati plaide pour une solution militaire

juillet 7, 2010

L’ambassadeur des Emirats arabes unis aux Etats-Unis Youssef Al Otaiba a publiquement prôné l’usage de la force militaire pour le règlement du problème nucléaire iranien, rapporte le Washington Times.

Le diplomate a préconisé avec une franchise inédite l’usage de la force militaire en cas d’inefficacité des sanctions économiques contre Téhéran, tout en comprenant que l’emploi de la force contre un Etat islamique, d’autant plus le plus proche voisin et partenaire commercial des les Emirats arabes unis, aurait de lourdes conséquences économiques (le chiffre d’affaires du commerce entre les deux pays se montant à 12 mds USD) et provoquerait des protestations massives dans le monde musulman.

« Mais si vous me demandez si je veux vivre aux côtés d’un Iran nucléaire, je répondrai que nous ne pourrons pas coexister avec une telle puissance atomique. Nous sommes prêts à payer ce prix pour garantir la sécurité des Emirats », a expliqué M.Al Otaiba.

Dans un entretien accordé à Jeffrey Goldberg, correspondant de la revue américaine Atlantic, l’ambassadeur émirati a averti que si l’administration du président Barack Obama ne parvenait pas à arrêter l’Iran, de nombreux pays arabes dans la région se détourneraient de Washington pour se rapprocher avec Téhéran.

L’Iran est soupçonné de chercher à se doter de l’arme nucléaire sous couvert d’un programme civil, ce qu’il dément formellement. Le 9 juin dernier, le Conseil de sécurité de l’Onu a adopté un nouveau train de sanctions à l’encontre de l’Iran à cause de son programme nucléaire, notamment pour la poursuite de l’enrichissement d’uranium.
novosti

Putain, mais quelle bande de traitre, cette homme merite de mourir, la traitrise des emiratis est démoniaque, j’espère que leur petit royaume sera anéanti par les missiles iraniens et que les habitants sunnites et chiites se rebelleront contre ce régime collaborateur.
La guerre est proche, la situation est vraiment grave, l’Iran n’a jamais attaqué personne et pourtant c’est une cible évidente. Je hais mes dirigeants qui déclarent la guerre à des pays qui ne leur ont rien fait, mais je hais encore plus les traitres musulmans qui vont y participer.
C’est pathétque, que pouvons nous faire ? Parceque nous ne pouvons pas rester sans rien faire, manifester ne sert à rien, souvenez vous des manif monstres précédent la guerre en Irak qui n’avaient servi à rien.
Nous devons agir et répondre aux agressions par des actions militantes fortes, rester les bras croisés revient à participer à l’agression.
Honte aux Émirats arabes unis, ces faux musulmans corrompus jusqu’à la moelle.

Quand la drogue devient une arme de guerre…

juillet 6, 2010

L’histoire se passe entre Israël et l’Egypte. Elle est racontée dans le dernier numéro de la revue XXI. C’est une histoire qui n’est jamais vraiment sortie dans la presse : elle a toujours été l’objet de la censure militaire en Israël…
De 1959 au milieu des années 80 (bien après les accords de Camp David donc), Israël a tenté d’inonder l’Egypte de drogue pour rendre accros les Egyptiens et affaiblir son armée. C’est « l’opération Toto ». L’une des unités d’espions les plus prestigieuses de l’Etat hébreu, l’unité 504, était chargée de sa mise en oeuvre.
A l’époque, elle avait été approuvée par le Premier ministre lui-même, David Ben Gourion. Les participants avaient été convoqués dans un endroit inconnu, au centre d’Israël. On leur avait demandé d’accepter une mission supérieure sans en connaître le contenu.
Les routes empruntées pour le trafic étaient très variées, les sommes et les quantités de drogue impressionnantes. Un participant à l’opération Toto se souvient d’avoir voyagé avec plus d’un million de dollars en liquide pour les remettre à un cultivateur libanais. Les agents avaient tellement de drogue sur eux que, lorsqu’ils rencontraient les trafiquants pour négocier, il arrivait qu’on entretienne les feux de camp avec des ballots de haschich de plusieurs milliers de dollars. Un espion raconte que lorsqu’il rentrait chez lui, il se faisait engueuler par sa femme à cause de l’odeur tenace de drogue sur ses vêtements.
Tout cela a été gardé secret. Et les agents qui risquaient de parler, on les a fait taire de manière impitoyable. XXI raconte le cas d’un officier qui manifestait un comportement étrange à la fin des années 70 : il a terminé dans un asile de fous.
L’enquête de XXI est signée Benny Lévy. En marge de l’article, le rédacteur en chef Patrick de Saint-Exupéry souligne que ceux qui ont parlé aux journalistes risquent toujours l’emprisonnement. Le débat entre exigence de sécurité et nécessité de démocratie est loin d’être clos en Israël.

ND : « Et le pays dont Israël redoute le plus l’action pour sa sécurité, c’est l’Iran »)…
Petit rappel de géographie… Au nord de l’Iran, sur les bords de la mer Caspienne, il y a l’Azerbaïdjan. Et si le terrain de guerre entre Israël et l’Iran, il était là ? C’est un article plein de bruits de bottes sur le site Slate.fr : « Américains, Israéliens et Iraniens se font face à la frontière de l’Azerbaïdjan ».
C’est la conséquence du coup de froid entre Turquie et Israël. Le gouvernement de Tel Aviv a cherché un autre allié dans la région. Et il s’est rapproché de l’Azerbaïdjan. La frontière avec l’Iran s’étend sur 560 km.
Des avions militaires de l’Etat juif s’entraînent dans l’espace aérien. Des conseillers techniques militaires sont dans la zone. Plus encore, cet ancien satellite de l’Union Soviétique est désormais sous influence occidentale : des bases de l’OTAN y ont été installées, des troupes spéciales américaines également.
Côté iranien, des chars, de l’artillerie, des unités anti-aériennes et d’infanterie ont été vus se dirigeant vers le nord.
Sur Slate.fr, Jacques Benillouche se dit qu’il est possible que cette démonstration militaire préfigure de véritables discussions, maintenant que chacun a montré ses muscles. Et il conclut : « Ce serait la meilleure hypothèse ».
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/

Cette histoire est très importante, ça se passe toujours comme ça, la drogue est avant tout une arme politique, demandez vous pourquoi depuis l’occupation de l’Afghanistan la production d’opium a explosé, la Russie et l’Iran sont envahis d’héroine bon marché qui ravage la jeunesse de ces deux pays. C’est une honte et c’est extrèmement grave. C’est un classique des services de renseignement, dans » le livre noir de la cia « de Yvonnick Denoel on apprend que la cia était impliqué dans la french connection et  » facilitait  » le marché de drogue en Californie.
C’est pour cela que lorsque vous entendez le Hamas accuser israel d’empoisonner la population avec des bonbons ou des médicaments, vous pouvez les croire….

Ravitaillement refusé aux avions iraniens dans les aéroports britanniques, allemands et émiratis.

juillet 6, 2010

Les aéroports britanniques, allemands et émiratis refusent de ravitailler les avions iraniens en carburant suites aux sanctions unilatérales de Washington contre Téhéran, a annoncé lundi l’agence iranienne ISNA.

« Depuis la semaine dernière, les aéroports britanniques, allemands et émiratis refusent de ravitailler les avions iraniens », a annoncé l’agence citant le porte-parole de l’Association des compagnies aériennes d’Iran Mehdi Alyari.

Selon le porte-parole, « dans ce contexte, l’Iran sera obligé soit de remplir à fond les réservoirs de ces avions de ligne, soit de constituer des stocks de carburant dans des pays tiers ».

« Les transports aériens étant une activité internationale autorisée, toutes les sanctions décrétées contre l’Iran, dont celles du Conseil de sécurité de l’ONU, sans parler des restrictions unilatérales américaines, vont à l’encontre des dispositions internationales sur l’aviation civile et constituent une violation des droits de l’homme », a affirmé M.Alyari.

« Le refus de ravitaillement frappe en premier lieu Iran Air et Mahan Air, deux compagnies iraniennes effectuant le plus grand nombre de vols vers l’Europe », a-t-il conclu.

Fin juin, le Congrès américain a approuvé des restrictions supplémentaires à l’encontre d’entreprises et de personnes physiques iraniennes. Les membres du Congrès ont autorisé la Maison-Blanche à durcir les sanctions contre les compagnies étrangères investissant à la fois dans le secteur énergétique iranien et la production de pétrole aux Etats-Unis.
novosti

C’est vraiment du grand n’importe quoi cette histoire, je ne savais pas que les allemands étaient des traitres à ce point, refuser du kérozène à des avions civils, j’hallucine…

Quand des milliardaires appellent les milliardaires à donner leur fortune. C’est que quelque chose de super grave se prépare….

juillet 5, 2010

Nous, Bill et Melinda Gates, et moi-même, Warren Buffett, demandons à des centaines de milliardaires américains de donner au moins 50 % de leur fortune à des organismes de charité. » Le magazine « Fortune » publie ce mois-ci les lettres des deux plus riches Américains, qui lancent cet appel avec l’objectif de rassembler au moins 600 milliards de dollars, soit la moitié environ des 1.200 milliards détenus par les 400 Américains de la liste de « Forbes ».
Dans sa lettre, Warren Buffett, surnommé l’oracle d’Omaha (Nebraska), rappelle qu’en 2006 il s’était personnellement engagé à donner pendant sa vie ou à sa mort plus de 99 % de sa fortune à des fondations. Ce qui, dit-il avec son sens de l’humour à la Groucho Marx, n’est pas le plus important pour lui. « Car ce qui a le plus de valeur, c’est le temps. »
La journaliste Carol Loomis, amie de longue date de Warren Buffett et qui édite sa lettre traditionnelle aux actionnaires de sa société d’investissements, Berkshire Hathaway, raconte comment cette nouvelle idée a germé. En mai 2009, lors d’un dîner à New York en compagnie de David Rockefeller, Michael Bloomberg et Oprah Winfrey, les deux hommes les plus riches des Etats-Unis, Gates et Buffett, ont tout simplement évoqué le principe de réaliser la plus grande levée de fonds de l’histoire. Une idée qui, depuis un quart de siècle, a fait son chemin dans l’esprit de Warren Buffett. En 1986, interrogé par « Fortune » pour savoir s’il fallait tout laisser à ses enfants, il avait répondu : « Certainement pas. » Une réponse à méditer aussi chez les milliardaires d’autres pays…
les echos

Franchement, ces gens ne donnent rien gratuitement, si ils en sont arrivés la c’est justement parcequ’ils sont super malsains. Cette annonce de vouloir donner la moitié de la fortune des milliardaires US est flippante, si ces gens se délaissent de leur fortune c’est qu’elle ne va plus leur servir….
Que faut il en déduire ?

quelques liens

juillet 5, 2010

Un doc sur le sida ou le docteur montagnier nous dit en gros que si on mange bien on est protégé…

pas de feu d\'artifice dans de nombreuses villes aux usa, plus d\'argent , les mairies sont à 70 000 dollars près

http://www.armytimes.com/ Un nouveau nom pour les psyops , ça s\'appelle Military Information Support Operations,” or MISO maintenant

New York Times : la reconstruction de l’Irak bâclée par les Américains
La Belgique, complice de crimes de guerre ?

Des Juifs contre Israël aux USA : plus nombreux, plus affichés, plus organisés

L’économie mondiale n’est pas à l’abri d’une rechute

juillet 5, 2010

L’économie mondiale n’est pas à l’abri d’une rechute mais le principal risque pour la planète est celui d’une croissance durablement molle, estiment des économistes, à l’issue d’une semaine agitée sur les marchés par la crainte d’une nouvelle récession.

«Nous sommes au bord d’une déflation planétaire comme on n’en a jamais vu depuis un siècle et demi», a lancé samedi l’essayiste français Jacques Attali lors des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence, dans le sud de la France.Interrogé par l’AFP sur les craintes de voir le monde retomber dans la récession dont il vient de sortir, il précise : «les risques sont là. Si on ne change pas de politiques, on va dans le mur».

Alors que la reprise, tirée par les pays émergents, s’était renforcée ces dernières semaines, des mauvaises nouvelles en cascade ont jeté une ombre sur les perspectives économiques. Après la crise de la dette en Europe, ce sont la solidité de la croissance chinoise et la santé de l’économie américaine qui inquiètent les places boursières.

«Il y a encore des menaces qui planent sur la croissance mondiale», acquiesce Laura Tyson, de l’Université de Berkeley, en Californie. «Avec l’accélération des politiques d’austérité en Europe, je crains qu’il n’y ait pas assez de soutien pour le secteur privé, alors que c’est nécessaire après une crise financière majeure comme celle que nous venons de vivre.»

«Nous avons échappé au pire, mais il reste beaucoup d’interrogations», confirme à l’AFP l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Rodrigo de Rato.

Selon lui, les pays occidentaux «doivent poursuivre l’effort de nettoyage du système bancaire». Parallèlement, «l’Europe doit prendre des mesures pour renforcer son potentiel de croissance» et «les Etats-Unis doivent adopter une stratégie de réduction de la dette publique sur le moyen terme», ajoute-t-il.

Face aux inquiétudes, le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, a assuré dimanche qu’il ne croyait «pas du tout» au risque d’une nouvelle récession.

«Il n’y aura pas de nouvelle récession», estime aussi Nouriel Roubini, l’économiste célèbre pour avoir prédit la crise financière.

Certains experts, comme la Française Agnès Bénassy-Quéré, jugent que les dirigeants devraient réussir à sauver la reprise cette année. «La question, c’est 2011», dit-elle. «Mais je pense qu’on suivra le bon scénario, où on ajuste d’abord les finances publiques en conservant une politique monétaire très accommodante».

Le tout est de connaître l’ampleur de la reprise. Pour Nouriel Roubini, «la croissance sera extrêmement anémique dans la plupart des économies avancées». Il prévoit, pour la fin de l’année, une progression «proche de zéro» dans la zone euro.

Laura Tyson redoute aussi que le dynamisme des pays émergents ne suffise pas. «Les Etats-Unis, l’Europe et le Japon demeurent une très grosse part de l’économie mondiale, et si la croissance de chacune de ces régions s’avère très lente pendant quelques années, c’est toute la planète qui s’en ressentira», prévient-elle.

Philippe Trainar, économiste du réassureur Scor, résume ces craintes : «Nous risquons de nous orienter vers une croissance molle, une croissance à la japonaise.»

Le spectre du Japon, englué dans la déflation, ce phénomène de baisse des prix qui ruine les perspectives de bénéfices des entreprises et dissuade les investissements, ressurgit dans les propos de Jacques Attali.

«Il y a un risque de japonisation de la planète. C’est un vrai risque qui pourrait se matérialiser assez vite», dit-il. Pour lui, «on peut l’éviter en traitant le problème des fonds propres des banques et en réduisant la dette publique».
cyberpresse

Attali sait ce qui va se passer, il donne des conseils foireux pour arriver au chaos, il a toujours fait ça, attali l’apôtre du mondialisme.

A Final Solution being planned in Israel to kick out a million Palestinians

juillet 5, 2010

Avigdor Lieberman, Israel’s far-right foreign minister, set out last week what he called a “blueprint for a resolution to the conflict” with the Palestinians that demands most of the country’s large Palestinian minority be stripped of citizenship and relocated outside Israel’s future borders.

Warning Israel faced growing diplomatic pressure for a full withdrawal to the Green Line, the pre-1967 border, Mr Lieberman said that, if such a partition were implemented, “the conflict will inevitably pass beyond those borders and into Israel”.

He accused many of Israel’s 1.3 million Palestinian citizens of acting against Israel while their leaders “actively assist those who want to destroy the Jewish state”.

Mr Lieberman’s Yisrael Beiteinu party campaigned in last year’s elections on a platform of “No loyalty, no citizenship” and has proposed a raft of loyalty laws over the past year targeted at the Palestinian minority.

True peace, the foreign minister claimed, would come only with land swaps, or “an exchange of populated territories to create two largely homogeneous states, one Jewish Israeli and the other Arab Palestinian”. He added that under his plan “those Arabs who were in Israel will now receive Palestinian citizenship”.

Unusually, Mr Lieberman, who is also deputy prime minister, offered his plan in a commentary for the English-language Jerusalem Post daily newspaper, apparently in an attempt to make maximum impact on the international community.

He has spoken repeatedly in the past about drawing the borders in a way to forcibly exchange Palestinian communities in Israel for the Jewish settlements in the West Bank.

But under orders from Benjamin Netanyahu, the prime minister, he has kept a relatively low profile on the conflict’s larger issues since his controversial appointment to head the foreign ministry more than a year ago.

In early 2009, Mr Lieberman, who lives in the West Bank settlement of Nokdim, upset his own supporters by advocating the creation of “a viable Palestinian state”, though he has remained unclear about what it would require in practice.

Mr Lieberman’s revival of his “population transfer” plan — an idea he unveiled six years ago — comes as the Israeli leadership has understood that it is “isolated like never before”, according to Michael Warschawski, an Israeli analyst.

Mr Netanyahu’s government has all but stopped paying lip service to US-sponsored “proximity talks” with the Palestinians after outraging global public opinion with attacks on Gaza 18 months ago and on a Gaza-bound aid flotilla four weeks ago in which nine peace activists were killed.

Israel’s relations with the international community are likely to deteriorate further in late summer when a 10-month partial freeze on settlement expansion in the West Bank expires. Last week, Mr Netanyahu refused to answer questions about the freeze, after a vote by his Likud party’s central committee to support renewed settlement building from late September.

Other looming diplomatic headaches for Israel are the return of the Goldstone Report, which suggested Israel committed war crimes in its attack on Gaza, to the United Nations General Assembly in late July, and Turkey’s adoption of the rotating presidency of the Security Council in September.

Mr Warschawski, a founder of the Alternative Information Centre, a joint Israeli-Palestinian advocacy group, said that, faced with these crises, Israel’s political elite had split into two camps.

Most, including Mr Lieberman, believed Israel should “push ahead” with its unilateral policies towards the Palestinians and refuse to engage in a peace process regardless of the likely international repercussions.

“Israel’s ruling elite knows that the only solution to the conflict acceptable to the international community is an end to the occupation along the lines of the Clinton parameters,” he said, referring to the two-state solution promoted by former US president Bill Clinton in late 2000.

“None of them, not even Ehud Barak [the defence minister and head of the centrist Labour Party], are ready to accept this as the basis for negotiations.”

On the other hand, Tzipi Livni, the head of the centre-right opposition Kadima party, Mr Warschawski said, wanted to damp down the international backlash by engaging in direct negotiations with the Palestinian leadership in the West Bank under Mahmoud Abbas.

Mr Lieberman’s commentary came a day after he told Ms Livni that she could join the government only if she accepted “the principle of trading territory and population as the solution to the Palestinian issue, and give up the principle of land for peace”.

Mr Lieberman is reportedly concerned that Mr Netanyahu might seek to bring Ms Livni into a national unity government to placate the US and prop up the legitimacy of his coalition.

The Labour Party has threatened to quit the government if Kadima does not join by the end of September, and Ms Livni is reported to want the foreign ministry.

Mr Lieberman’s position is further threatened by a series of corruption investigations.

However, he also appears keen to take the initiative from both Washington and Ms Livni with his own “peace plan”. An unnamed aide to Mr Lieberman told the Jerusalem Post that, with a vacuum in the diplomatic process, the foreign minister “thinks he can convince the government to adopt the plan”.

However, Mr Warschawski said there were few indications that Mr Netanyahu wanted to be involved in any peace process, even Mr Lieberman’s.

Last week Uzi Arad, the government’s shadowy national security adviser and a long-time confidant of Mr Netanyahu, made a rare public statement at a meeting of the Jewish Agency in Jerusalem to attack Ms Livni for “political adventurism” and believing in the “magic” of a two-state solution.

Apparently reflecting Mr Netanyahu’s own thinking, he said: “The more you market Palestinian legitimacy, the more you bring about a detraction of Israel’s legitimacy in certain circles. [The Palestinians] are accumulating legitimacy, and we are being delegitimised.”

Mr Warschawski doubted that Mr Lieberman believed his blueprint for population exchanges could be implemented but was promoting it chiefly to further damage the standing of Israel’s Palestinian citizens and advance his own political ambitions.

In his commentary, Mr Lieberman said the international community’s peace plan would lead to “the one-and-a-half to half state solution”: “a homogeneous, pure Palestinian state”, from which Jewish settlers were expelled, and “a binational state in Israel”, which included many Palestinian citizens.

Palestinians, in both the territories and inside Israel, he said, could not “continue to incite against Israel, glorify murder, stigmatise Israel in international forums, boycott Israeli goods and mount legal offensives against Israeli officials”.

International law, he added, sanctioned the partition of territory in which ethnic communities were broken up into different states, including in the case of the former Yugoslavia. “In most cases there is no physical population transfer or the demolition of houses, but creating a border where none existed, according to demographics,” he wrote.

Surveys have shown that Palestinian citizens are overwhelming opposed to “population transfer” schemes like Mr Lieberman’s.

Critics note that Mr Lieberman has failed to show how the many Palestinian communities inside Israel that are located far from the Green Line could be incorporated into a Palestinian state without expulsions.

Legal experts also point out that, even if Israel managed to trade territory as part of a peace agreement, stripping Palestinians of their Israeli citizenship as a result of such a deal would violate international law.

Jonathan Cook is a writer and journalist based in Nazareth, Israel. His latest books are “Israel and the Clash of Civilisations: Iraq, Iran and the Plan to Remake the Middle East” (Pluto Press) and “Disappearing Palestine: Israel’s Experiments in Human Despair” (Zed Books). His website is http://www.jkcook.net.
globalresearch.ca
traduction google

Je reste malheureusement persuadé qu’ils vont le faire, ils vont déporter les palestiniens  » israéliens » mais aussi une partie des palestiniens de Cisjordanie en Jordanie ou en Syrie, et cela pendant une guerre importante.
Pour les juifs extrémistes c’est la seule solution viable, un état uniquement juif. Ils demandent d’ailleurs aux palestiniens de reconnaitre le caractère juif de l’état d’israel.

EDL singing UK National Anthem using Israeli flag . Preuve par A+B de la mainmise des sionistes sur la mouvance d’extrème droite européenne.

juillet 5, 2010

Ils sont pas cons ces jeunes, et ils se disent patriotes, j’ai vu un reportage sur France 24 ou ils disaient qu’ils montraient ce drapeau pour dire qu’ils ne sont pas racistes, LOL, c’est la propagande du moment, l’islamophobie n’est pas perçu comme du racisme, c’est normal, j’ai même entendu des  » journalistes  » sur france inter dire que le parti islamophobe en hollande n’est pas d’extrème droite puisqu’il n’est pas antisémite….

Si des personnes d’extrème droite des années 40 voyaient ce qu’est devenu le mouvement aujourd’hui, ils deviendraient fous et feraient fusiller tout le monde.

Des patriotes qui s’allient à des juifs extrémistes, on aura tout vu…..

Moscou s’engage à ne pas vendre d’armements sophistiqués à l’Iran et à la Syrie

juin 30, 2010

Incendie dans une usine militaire russe qui devait livrer des missiles à l’IranUn grave incendie s’est déclaré aujourd’hui dans une usine militaire du nord de Moscou qui produit des missiles, dont le système S-300. Le feu s’est propagé sur 800 mètres carrés et n’est toujours pas maîtrisé à l’heure actuelle. On ne connait pas la cause du sinistre. La société Almaz-Anteï regroupe des entreprises militaires qui produisent des armements, notamment des missiles sophistiqués S-300 que Moscou voulait livrer à Téhéran mais dont elle a gelé la vente le 11 juin dans le cadre des sanctions de l’ONU contre l’Iran.
guysen

Ce qui est louche mais c’est peut être une coincidence, c’est que nous apprenions cela :

Moscou s’engage à ne pas vendre d’armements sophistiqués à l’Iran et à la Syrie

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, se serait engagé auprès de son homologue israélien Avigdor Lieberman, à ne pas vendre d’armements offensifs, ni à l’Iran ni à la Syrie, selon le journal londonien arabophone Al Quds Al Arabi : « nous nous sommes engagés à respecter tous les traités et accords internationaux et nous ne vendrons pas d’armements sophistiqués ni à l’Iran ni à la Syrie » a-t-il annoncé.
guysen

C’est franchement incroyable de lire ça, les américains peuvent vendre et donner tous les armements possible et imaginable à israel mais ses ennemis n’ont pas le droit d’acheter des armes, c’est sure que du coup ça risque d’être facile de gagner une guerre.
Je vois pas pourquoi les russes disent cela, ils sont définitivement dans le camp occidental, ils les écoutent comme des petits chiens, c’est pathétique. À moins que ce ne soit des mensonges, que les israéliens le sache et qu’ils ont mis le feu à l’usine.

La Cour suprême américaine lève certaines restrictions sur les armes à feu

juin 29, 2010

La Cour suprême américaine a limité, lundi 28 juin, les restrictions à la possession des armes à feu aux Etats-Unis, que les pouvoirs locaux pourront difficilement interdire, au nom du deuxième amendement de la Constitution.

« Il s’agit d’un grand jour dans l’histoire des Etats-Unis », a immédiatement réagi après l’annonce de la décision la puissante NRA, un groupe d’influence qui prône une complète libéralisation des armes. Plus de 200 millions d’armes à feu sont en circulation aux Etats-Unis (pour 300 millions d’habitants), régies par les pouvoirs locaux, et provoquent 30 000 décès par an, selon les statistiques (PDF en anglais) de la Brady Campaign, qui milite à l’inverse pour un durcissement des limitations.

Dans une décision à cinq voix contre quatre baptisée « McDonald versus Chicago », la plus haute juridiction des Etats-Unis a estimé lundi que « le deuxième amendement garantit le droit individuel de chacun de conserver et de porter une arme à feu pour servir des intérêts légaux, notamment l’autodéfense chez soi ». Rédigé au XVIIIe siècle pour le seul Etat fédéral, cet amendement affirme qu' »une milice bien organisée étant nécessaire à la sécurité d’un Etat libre, le droit qu’a le peuple de détenir et de porter des armes ne sera pas transgressé ».

UNE AUTORISATION ÉTENDUE À TOUT LE PAYS

Cette décision intervient deux ans après que la Cour a levé l’interdiction totale des armes à feu dans la ville de Washington – régie par la loi fédérale. Saisie par un habitant de Chicago, où les armes sont également complètement prohibées, elle a sans grande surprise étendu le droit de posséder des armes à feu à tout le pays. La Cour a estimé que le deuxième amendement pouvait s’imposer à chaque Etat au même titre que la liberté d’expression ou celle d’exercer la religion de son choix.

Mais, a-t-elle insisté, « en annulant une loi interdisant la possession d’armes à feu chez soi, [la Cour] reconnaît que le droit de posséder et de porter une arme à feu ne signifie pas le droit de porter n’importe quelle arme à feu, de n’importe quelle manière et dans n’importe quelle circonstance ». Elle cite les interdictions de rentrer armé dans les écoles ou des bâtiments publics, ou encore la possibilité pour des personnes mentalement déséquilibrées d’acheter une arme à feu.

Pour l’association Violence Policy Center de Washington, néanmoins, « des gens vont mourir à cause de cette décision », qui est selon elle « une victoire pour le lobby des armes et pour l’industrie des armes à feu ». Plus modérée et optimiste sur la décision, la Brady Campaign a déclaré de son côté dans un communiqué s’attendre à ce que « le lobby des armes et les criminels armés essayent de faire annuler les lois limitant la possession des armes et que leurs tentatives échouent ».

le monde

Très très bonne décision, en ces temps troublés être armé est une nécessité.
Lisez cet article, c’est l’article qui est étrangement le plus lu du blog, chaque jour il est dans les 3 plus lus alors qu’il date de novembre, les gens doivent se l’envoyer.

La violente charge du roi Abdallah contre l’Iran et Israël

juin 29, 2010

Le monarque saoudien, qui rencontre ce mardi Barack Obama à la Maison Blanche, n’a pas mâché ses mots lors de la récente visite à Djeddah d’Hervé Morin, le ministre de la Défense. « Il y a deux pays au monde qui ne méritent pas d’exister : l’Iran et Israël », lui a déclaré le roi Abdallah, le 5 juin dernier.

Cette violente diatribe contre les deux ennemis désignés de l’Arabie nous a été confirmée par deux sources, diplomatique et militaire, françaises à Paris. On ignore quelle a été la réaction du ministre de la Défense, qui était entouré d’une poignée de diplomates et de hauts-gradés lors de l’audience avec le roi, point d’orgue d’une visite de deux jours en Arabie, un mois avant celle du souverain à Paris.

La charge d’Abdallah est intervenue quelques jours après l’assaut israélien contre la flottille humanitaire au cours duquel neuf Turcs ont été tués par les forces de sécurité de l’Etat hébreu. La bavure a suscité une vague de critiques dans le monde arabe et placé Israël sur la défensive au plan international. L’impunité dont jouit, selon lui, Israël exaspère le roi Abdallah, déçu que l’Etat hébreu n’ait jamais accepté son plan de paix global, présenté au nom des 22 pays arabes lors d’un sommet à Beyrouth en 2002.

Toute aussi profonde, sa colère contre l’Iran est alimentée par les craintes que suscitent en Arabie les ambitions nucléaires de Téhéran. Il faut y ajouter l’antagonisme traditionnel entre les deux pôles principaux de l’islam : Riyadh pour le monde sunnite et Téhéran pour les chiites.
Le pouvoir saoudien ne supporte pas l’entrisme iranien dans les affaires intérieures libanaise, irakienne, yéménite et même au sein du royaume wahabite, où l’Iran est soupçonné de «travailler » certaines franges radicales de la minorité chiite.

Ironie du calendrier : il y a quinze jours, le Times rapportait que l’Arabie saoudite avait donné son feu vert au survol de son territoire par des avions israéliens pour aller bombarder des sites nucléaires iraniens. Riyadh a catégoriquement démenti ces allégations.

Le roi Abdallah est attendu le 12 juillet à Paris pour l’inauguration de l’exposition au Louvre consacrée aux « Routes d’Arabie, archéologie et histoire du royaume d’Arabie saoudite ». Le monarque saoudien aura à cette occasion des entretiens politiques avec Nicolas Sarkozy. Claude Guéant, le secrétaire-général de l’Elysée, s’est rendu en mai en Arabie pour « pousser » certains dossiers commerciaux, notamment celui lié à la construction d’un TGV entre les villes saintes de La Mecque et Médine pour laquelle Alsthom est en lice.
blog.lefigaro.fr/malbrunot

Bon bey comme ça nous sommes sûrs que les bruits comme quoi l’Arabie Saoudite permettrait à Israel de survoler son espace aérien afin d’aller bombarder sont vrais. Souvent on s’allie à un ennemi lointain pour détruire un ennemi proche et c’est le cas ici. Ces Saoud sont vraiment des merdes, mettre sur le même plan ces chiens de juifs extrémistes qui OCCUPENT la Palestine et l’Iran qui n’emmerde personne. J’espère que cette information est fausse, que c’est de la propagande, ça me rend malade sinon. Les Saoud sont vraiment trop cons, en aidant les extrémistes juifs à anéantir l’Iran, le royaume deviendra la dernière puissance à abattre dans la région et ils se feront démembrer, ce sera bien fait pour eux. libération
Pourtant cela fait des années que je sais que l’Arabie Saoudite collabore avec les juifs extrémistes qui occupent la Palestine, notamment avec le groupe Welch et les manigances au Liban mais la c’est autre chose, un bombardement massif en Iran et des conséquences incalculables, ils vont surement le payer très cher.

Honnêtement, les saoud doivent absolument disparaitre, il n’y a pas plus traitre que ces gens, rien n’est plus grave que de s’allier à israel et de cautionner ses agissements.

Restructurer la dette, l’arme fatale des Etats

juin 28, 2010

Victime de ses divergences internes, le G20, réuni à Toronto du 25 au 27 juin, semble avoir perdu le crédit de l’opinion quant à sa capacité à gérer la crise. En revanche, les inquiétudes des marchés et des gouvernements quant à la capacité des Etats de la périphérie de la zone euro – Grèce et Espagne en premier lieu – à honorer leurs dettes à terme échu, et surtout l’exposition du système financier au risque de défaut souverain de ces Etats, ont mobilisé l’attention.

« Nombre d’investisseurs cherchent à se débarrasser au plus vite des titres qu’ils détiennent sur les Etats fragiles, mais aussi sur l’ensemble de l’eurozone », observe un économiste de banque sous couvert d’anonymat. Paradoxalement, le mécanisme de stabilisation européen doté de 500 milliards d’euros et annoncé le 9 mai, censé ramener la confiance dans la valeur des titres d’Etat, a plutôt incité à s’en débarrasser.

Aussi, certains investisseurs, sceptiques sur la capacité des Etats fragiles à retrouver la confiance des marchés, mais aussi des économistes qui doutent que leurs croissance et leurs populations puissent supporter une austérité prolongée, jugent inévitable, voire souhaitable, une restructuration de la dette, c’est-à-dire la négociation de nouvelles conditions de remboursement (délais, intérêts, montant) au détriment des créanciers.

Mais cette solution est aujourd’hui jugée impensable par les gouvernements, qui craignent ses effets sur l’état déjà déplorable des banques créancières, et une contagion de la défiance des marchés envers la zone euro tout entière.

Le hasard du calendrier veut que l’Argentine – responsable du plus grand défaut souverain de l’histoire, en 2001 – ait conclu le 22 juin avec ses derniers créanciers (à quelques-uns près) une telle négociation, ouverte en 2005.

Au final, les créanciers auront perdu en moyenne 50 % de la valeur faciale de leurs engagements. Mais cela n’a pas empêché l’Argentine de retrouver les crédits nécessaires sur les marchés internationaux grâce au retour de la croissance à partir de 2003. « Ce n’est donc pas la fin du monde, observe Nicolas Véron, de l’Institut Bruegel, un think tank bruxellois. Rétrospectivement, on peut s’apercevoir que c’était la bonne décision. »

Une décision d’ailleurs prise maintes fois par le passé, suivant des modalités variées. « Le défaut russe a marqué un tournant dans le règlement des crises financières internationales, concernant le partage du coût des créances entre créanciers publics et privés », analyse Nicolas Meunier, économiste et spécialiste en risque-pays. Lors du défaut russe de 1998, l’encours de la dette était constitué d’une part de la dette obligataire externe, héritée de l’Union soviétique, dissoute fin 1991, d’autre part de l’endettement cumulé en capitaux étrangers. Certains emprunts étaient libellés en roubles, d’autres en devises.

Créées en 1993, les GKO (obligations d’Etat à court terme) avaient connu un franc succès. Leurs taux s’étaient envolés à près de 200 % en termes réels en 1996 et avaient attiré d’importants capitaux étrangers. A partir de fin 1996, le gouvernement russe avait commencé à recourir à des émissions en devises internationales et autorisé les banques étrangères à détenir des titres en roubles. Cette course effrénée a mené au krach.

Si les titres de la dette interne libellés en roubles relevaient de la juridiction russe, la dette extérieure, en partie émise en euro-obligations, était soumise à la surveillance des autorités financières internationales. « Le gouvernement Eltsine a donc décidé de ne pas rembourser les créanciers de titres émis en roubles, une partie de la dette soviétique a été annulée, et la dette contractée auprès du Club de Paris a été remboursée par anticipation », indique John Chambers, président des comités de notation des Etats chez Standard & Poor’s. Le traitement de la dette a donc été défavorable aux créanciers privés : les détenteurs d’obligations d’Etat à court terme – réglementés par les lois locales – ont subi jusqu’à 90 % de décote.

INTÉRÊTS DIVERGENTS

Face à une telle restructuration, les intérêts des acteurs sont bien sûr divergents.

Les investisseurs institutionnels peuvent préférer la certitude d’un remboursement, même échelonné et moins bien rémunéré, à une succession de crises ; certains fonds spéculatifs pourront exiger leur dû en justice, tandis que d’autres préféreront racheter de la dette titrisée à bas prix dans l’espoir qu’un retour de l’Etat débiteur à meilleure fortune leur permette de la revendre plus tard à bon prix.

La population peut se diviser entre épargnants, victimes immédiates de la restructuration, et salariés, soulagés de l’abandon de l’austérité. Les entreprises se partagent entre celles qui peineront à se financer sur les marchés, et celles qui, parce qu’elles exportent, bénéficieront de la dévaluation qui accompagne un défaut souverain. Le choix de la restructuration est généralement la résultante de ces intérêts divergents. « C’est avant tout un choix politique, estime Nicolas Meunier. C’est au gouvernement de décider, soit de continuer à ponctionner l’économie pour pouvoir rembourser, soit de changer le cadre de ce remboursement en ouvrant une négociation avec ses créanciers. »

ans le cas des Etats de la zone euro, l’équation est encore plus compliquée. Les conséquences d’un tel acte sur les autres pays de la zone les contraignent à trouver un accord politique au niveau de l’Union. Ce qui peut être passablement difficile, gagnants et perdants de l’opération n’ayant pas forcément le même poids d’un pays à l’autre.

le monde

C’est la première fois que je lis dans la presse une article qui explique clairement que c’est possible de ne pas rembourser la dette, c’est déja ça. En france 40% de la dette est détenue par des particuliers aux travers de produits financiers et d’assurance vie. J’en reviens pas que la Russie a préféré rembourser le Club de Paris plutot que les gens. Je pense qu’il ne vont pas avoir besoin de détricoter les positions de qui doit quoi à qui, c’est l’ensemble du système qui va s’effondrer, plus personne ne devra rien, mais plus personne ne possèdera d’argent….

Sinon, voila le commentaire visible par ceux qui lisent l’article :

La solution est toute simple et évidente: les états n’ont qu’à régler leurs dette avec de la monnaie émise par les états !

Et oui, c’est bien que tous ceux qui ont lu cet article sur le site du Monde ont été confrontés à cette idée.

Spy system for airlines to tackle terrorism

juin 28, 2010

Airline passengers could have their conversations and movements monitored under a European Union project aimed at tackling terrorism.

A combination of cameras, microphones, explosive sniffers and a sophisticated computer system would give a pilot early warning of any danger Photo: ANTHONY UPTON

Brussels is funding research at Reading University aimed at detecting suspicious behaviour on board aircraft.
A combination of cameras, microphones, explosive sniffers and a sophisticated computer system would give a pilot early warning of any danger. But the work will alarm civil liberties campaigners who fear the growth of the surveillance state.

The Reading team, headed by James Ferryman, has conducted trials of the camera system on a British Aerospace plane and the computer system on a mock Airbus.
Similar systems have been deployed at stations and airports around the world, using CCTV to gather information and software to analyse it.
The software looks out for unusual behaviour or events, such as a case being left unattended or an individual going against the crowd flow.
« What we are doing is extending technology already used at airports and railway stations and placing it on an aircraft, » Mr Ferryman said.
Cameras dotted around an aircraft would look out for the abnormal, such as several passengers entering a lavatory at the same time or individuals seeming agitated.
One option would be to allocate some seats to passengers whose behaviour has already raised concern at the airport, so they could be monitored on board.
Microphones would eavesdrop, listening out for anything which could suggest terrorist behaviour. Inside the lavatories explosives sniffers would detect if a bomb was being assembled.
All this information would be analysed by computer and if it spotted something untoward, the flight deck would be told instantly.
The key to the work is developing software which can spot a genuine threat. « We want to avoid saying that nervous passengers are potential terrorists, » Mr Ferryman said
According to researchers this technology would have thwarted the « underpants bomber » who tried to detonate an explosion on a Christmas Day flight to Detroit.
« It is known that the terrorist was acting nervously in the airport prior to boarding – this could have been picked up with the same automated CCTV technology – and that they spent time in the toilet assembling the components of the explosive, » Mr Ferryman said.
Money for the research has come from the EU Security of Aircraft in the Future European Environment (SAFEE) project. But the aviation industry would be expected to pay for its deployment.
The cost would inevitably be passed on to passengers but Mr Ferryman believes they would accept a small charge to thwart a terrorist threat.
« If I had to pay an extra £5 on an airline ticket and it would go towards a system which would make me safer, I would be happy to do it, » he said.
A Department for Transport spokesman said: « We have no plans to instruct airlines to install this system on their planes. »
The research alarmed Gus Hosein of campaign group Privacy International and a London School of Economics lecturer.
« This is getting out of control. An aeroplane is not a privacy free zone, » he said.
telegraph
traduction google

Des micro dans des avions, elle est bonne celle la , je t’en foutrais moi des micro dans les cabinets ministeriels, quelle bande de malade quand même, tout ça sous l’égide de cette europe avec son oeil malfaisant.

Il doit y avoir pas plus de 1000  » terroristes  » pret à se faire sauter dans un avion et pourtant l’Autorité veut surveiller toute la population, c’est vraiment du foutage de gueule, les services secrets n’ont qu’à faire leur travail, au lieu de laisser monter dans l’avion des individus pourtant surveillés et signalés comme terroriste.

Le G8 convaincu qu’Israël attaquera l’Iran préventivement

juin 28, 2010

Selon le Premier ministre italien Silvio Berlusconi, les dirigeants du G8  »sont absolument convaincus » qu’Israël pourrait décider d’entreprendre une opération militaire contre l’Iran à titre préventif, pour l’empêcher de se doter de l’arme nucléaire. Il a tenu ces propos dimanche, lors d’une conférence de presse à l’issue de la réunion des dirigeants des 8 pays les plus industrialisés à Toronto.
guysen

Si c’est vrai (j’arrive pas à trouver d’autres sources que guyssen ou des sites juifs) franchement ça craint, on sait tous que Berlusconi soutient israel sans faille et il se sent à l’aise en disant cela ce taré de vieux pervers, si les membres du G8 acceptent qu’israel bombarde l’iran, c’est que soit ils sont complètement cons et sous estiment totalement la reaction des iraniens, soit qu’ils participeront à cette attaque, pas uniquement les usa et l’england, mais aussi l’allemagne dont un navire de guerre a traversé Suez avec la flotte israélo-us, la france dont plusieurs rafales sont stationnés sur le truman, le canada de Harper est pro israelien comme bush l’était, ça ne m’étonnerai pas qu’il prenne part à l’attaque également, idem pour l’Italie. Le japon ne comptant pas sur la scène interntionale il n’y a que la Russie qui me pose problème, Poutine et Medvedev n’iront pas bombarder la centrale nucléaire qu’ils ont eux même construit mais ne feront rien pour empécher une attaque, ils n’ont même pas été foutus de vendre des missiles de défense. La Chine(pas dans le G8) ne fera rien non plus. Je soupçonne les États unis de posseder des armes qui font flipper tout le monde….

J’espère vraiment que c’est de la propagande, je sais que nos dirigeants sont fous et que les juifs extrémistes en quete d’apocalypse mènent la danse, mais je doute quand même d’une telle attaque, ou alors c’est un signe que la situation économique est désespérée et que les acteurs importants du monde ont décidé d’accelerer le cour de l’histoire en provoquant l’effondrement généralisé et installer une gouvernance centralisée pour l’occident.

Crise systémique : les USA au bord du gouffre

juin 27, 2010

Le nouveau rapport de L’OCC, l’Office of Comptroller of the Currency, l’organisme gouvernemental de tutelle des banques US, dépendant du trésor américain, est sorti le 23 juin 2010.
Intitulé « OCC and OTS Release Mortgage Metrics Report for First Quarter of 2010 », il fait le point sur les prêts immobiliers (non commerciaux) US, leur nombre, leur répartition par catégories et surtout, dénombre les saisies immobilières en cours.
Source : http://www.occ.treas.gov/ftp/release/2010-69a.pdf

Etant un organisme gouvernemental de contrôle des banques, ses données sont exceptionnelles sur le plan qualitatif, des données qui prouvent que l’économie US est en phase avancée de destruction, ceci en totale contradiction avec ce que l’on peut lire dans la presse.

Pour commencer, il faut savoir que l’ensemble des crédits immobiliers non commerciaux aux USA représentent 5947,548 milliards de dollars soit plus de deux fois le PIB de la France. Or, ce rapport de l’OCC nous apprend que 87,3 % de ces prêts sont remboursés (voir tableau page 15/59 « current and performing ») ce qui signifie que 12,7 % de ces prêts sont actuellement en difficultés.
Les USA se retrouvent donc avec une ardoise immobilière brute de 755,33 milliards de dollars.
N’oublions pas que le 20 septembre 2008, Paulson le secrétaire au trésor, le président de la Réserve fédérale des États-Unis, Ben Bernanke ainsi que Christopher Cox (président de la SEC) mirent au point le TARP, le Troubled Asset Relief Program permettant de racheter 700 milliards USD de MBS (mortgage-backed securities, un titre hypothécaire) afin de combler les dettes des institutions financières.

Il faudra donc mettre en place un Tarp II, suivi d’un Tarp III car l’immobilier commercial est lui aussi en zone rouge selon un rapport publié par le COP, le Congressionnal Oversight Panel (Congrès US). Un énorme krach de l’immobilier commercial serait en effet en cours avec près de 1.400 milliards de dollars de crédits immobiliers commerciaux à refinancer sur 3 ans, soit près de 466,6 milliards de dollars à trouver par an, ce qui est pour ma part un montant sous évalué qu’il faudrait plutôt situer autour des 600 milliards.
Les « petites banques » US n’y survivront pas et on assistera à une super concentration du secteur bancaire.

Les USA auront donc, si tout va bien, près de 1200 milliards de dollars à trouver cette année pour sauver les banques du trou noir immobilier !
Source : http://www.agefi.fr/articles/Limmobilier-commercial-americain-prepare-nouvelle-vague-defaillances-1126571.html

Plus inquiétant encore, les procédures de saisies immobilières ont augmenté de 8,5 % au premier trimestre 2010 (malgré la renégociation, la modification de la plupart des prêts) avec 1 170 874 procédures. Il y a donc 12 866 procédures de saisies immobilières par jour aux USA, des milliers de familles jetées à la rue.
Le nombre de SDF n’est pas prêt de diminuer (lire sur ce point précis : http://gillesbonafi.skyrock.com/2886448330-L-explosion-des-SDF-aux-USA.html )!
Il n’y a donc pas eu de miracle Obama !

Il faut rappeler que les Etats-Unis ont une dette totale (publique et privée) de 52 859 milliards de dollars soit 375 % du PIB US et plus que le PIB mondial qui va encore s’aggraver et devrait atteindre les 400 % en fin d’année. Heureusement que les agences de notations sont américaines car les problèmes grecs ne sont rien en comparaison !

Il est intéressant de noter qu’Ayn Rand a été l’égérie d’Anton LaVey, des libertariens et d’Alan Greenspan, le président de la Réserve fédérale jusqu’en 2006. Ce dernier est d’ailleurs l’un des responsables de la crise actuelle par sa politique des taux très bas puis brutalement relevés. Il a ainsi fait passer le taux directeur de la Fed (la banque centrale US), de 1% le 25 juin 2003, à 4,5% (plafond à 5,25% le 29 juin 2006) le jour de son départ, le 31 janvier 2006. Voici la véritable origine de la crise des subprimes (prêts immobiliers à risques) qui a historiquement débuté au second trimestre 2006 à cause de ce réhaussement des taux, entraînant l’envolée des mensualités pour les emprunteurs. On raconte n’importe quoi sur l’origine de cette crise qui n’est pas imputable aux banques, mais à la banque centrale américaine, la Fed !

Ayn Rand a ainsi écrit dans son livre la révolte d’Atlas publié en 1957 :
« Lorsqu’on constate que le commerce se fait non par consentement mais par compulsion lorsqu’on constate que pour produire, il faut auparavant obtenir la permission d’hommes qui ne produisent rien — lorsqu’on constate que l’argent afflue vers ceux qui dispensent non des biens mais des faveurs — lorsqu’on constate que les hommes deviennent plus riches par la subornation et les pressions que par le travail, et que les lois ne vous protègent pas de tels hommes, mais les protègent au contraire de vous — lorsqu’on constate que la corruption est récompensée et que l’honnêteté devient un sacrifice — on sait alors que la société est condamnée ».
Gilles Bonafi
le post

Et wé, la société est condamnée.
C’et foutu, c’est cassé et c’est bien, le système doit évoluer, de toute façon ce n’est pas tenable.
Allez à la campagne, faites des provisions et armez vous.

David Cameron met en garde contre la « destruction » de BP

juin 26, 2010

Le Premier ministre britannique David Cameron a mis en garde vendredi contre une « destruction » du groupe pétrolier britannique BP, à la veille d’une rencontre en tête à tête avec le président Barack Obama en marge du G8 à Huntsville (Canada).

La marée noire qui frappe le Sud des Etats-Unis « fend le coeur », a déclaré le nouveau Premier ministre britannique à la chaîne canadienne CBC.

Mais M. Cameron a souhaité que les autorités américaines expriment clairement leurs intentions, notamment en termes de compensations financières.

« Je pense qu’il est aussi dans notre intérêt à long terme à tous que tout cela ait une certaine transparence et des objectifs définis, afin que nous n’assistions pas au même moment à la destruction d’une entreprise qui est importante pour nous tous », a-t-il dit.

Le cours en bourse de BP s’est effondré vendredi alors que le coût de la marée noire ne cesse d’enfler aux Etats-Unis et que les autorités se préparent à l’arrivée d’une tempête tropicale qui pourrait contrarier les efforts pour obturer la fuite de pétrole.

A la Bourse de Londres, l’action BP a terminé vendredi sur une chute de 6,35% à 304,6 pence, après être tombée en cours de séance à son plus bas niveau depuis près de 14 ans.

Le groupe britannique, qui s’est engagé sous la pression de la Maison Blanche à mettre 20 milliards de dollars de côté pour indemniser les victimes de la pollution, a répété qu’il était trop tôt pour chiffrer le coût final de la catastrophe.

BP a annoncé vendredi que ses dépenses liées à la marée noire avaient atteint 2,35 milliards de dollars à ce jour, soit environ 1,9 milliard d’euros.
Source

Les anglais flippent de voir disparaitre l’entreprise qui reverse le plus de dividende en angleterre, certains disent même que le gouvernement fédéral va nationaliser BP pour payer les ravages de la polution, si cela s’avère être vrai je me languis de voir la gueule des anglais !

Que j’aimerais me tromper ! Réflexions du compañero Fidel.

juin 26, 2010

Pour Fidel Castro, l’envoi au large de l’Iran d’une flotte de guerre états-unienne et iranienne constitue un danger pour la paix internationale. Dans l’actuelle période de surenchère, le passage à l’acte, c’est-à-dire la guerre, est toujours possible.

Quand Granma publiera ces lignes demain vendredi, le 26 juillet, cette date à laquelle nous nous rappelons toujours avec fierté l’honneur d’avoir résisté aux coups de boutoir de l’Empire, sera fort lointaine, même si à peine trente-deux jours nous en séparent.

Ceux qui décident de chaque pas du pire ennemi de l’humanité — l’impérialisme étasunien, ce mélange de sordides intérêts matériels, de mépris et de sous-estimation des autres habitants de la planète — ont tout calculé avec une précision mathématique.

J’ai écrit dans mes Réflexions du 16 juin : « On nous glisse diaboliquement les nouvelles entre deux matchs de la Coupe du monde de football, de sorte que personne ne s’en soucie… »

La fameuse compétition sportive est entrée dans ses moments les plus passionnants. Pendant quatorze jours, les équipes formées par les meilleurs joueurs de trente-deux pays se sont battus pour accéder aux huitièmes de finale ; viendront ensuite les quarts de finale, les demi-finales et la finale.

Le fanatisme sportif ne cesse de croître, envoûtant des centaines de millions, voire des milliards de personnes dans le monde.

Je me pose une question : combien savent, en revanche, que des bâtiments de guerre étasuniens, dont le porte-avions Harry S. Truman, escorté d’un ou de plusieurs sous-marins atomiques et d’autres navires de guerre dotés de missiles et de canons plus puissants que ceux des vieux cuirassés de la dernière guerre mondiale (1939-1945), ont franchi le canal de Suez en direction des côtes iraniennes ?

Les forces navales yankees sont accompagnées de navires de guerre israéliens équipés eux aussi d’armements de pointe, pour inspecter n’importe quel bateau chargé des exportations et des importations des produits commerciaux dont l’économie iranienne a besoin pour fonctionner.

Le Conseil de sécurité des Nations Unis a, sur proposition des USA soutenus par la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, voté une dure résolution à laquelle aucun des cinq pays titulaires n’a opposé son droit de veto.

Le Sénat étasunien a voté une résolution plus dure.

Plus tard, l’Union européenne en a voté une autre encore plus dure. Tout ceci a eu lieu avant le 20 juin, ce qui explique pourquoi le président français, Nicolas Sarkozy, s’est rendu d’urgence en Russie pour s’entretenir avec le chef d’État de ce puissant pays, Dmitri Medvedev, dans l’espoir de négocier avec l’Iran et d’éviter le pire.

Il s’agit maintenant de calculer quand les forces navales étasuniennes et israéliennes se déploieront devant les côtes iraniennes afin de s’unir aux porte-avions et autres bâtiments des USA qui montent déjà la garde dans cette région.

Le pire, c’est que, à l’instar des USA, Israël, leur gendarme du Moyen-Orient, possède des avions d’attaque dernier cri et des armes atomiques très modernes que ceux-ci lui ont fournies, ce qui en fait, par sa force de frappe, la sixième puissance nucléaire des huit reconnues à ce titre, dont l’Inde et le Pakistan.

En 1979, l’ayatollah Ruhollah Khomeiny avait renversé le shah d’Iran sans employer une seule arme. Plus tard, les USA imposèrent à ce pays une guerre au cours de laquelle l’Irak employa des armes chimiques — dont ils lui avaient fourni les composants en même temps que les renseignements dont avaient besoin ses unités de combat — contre les Gardiens de la Révolution iranienne. Cuba le sait parce que, comme je l’ai expliqué d’autres fois, elle présidait le Mouvement des pays non alignés. Nous savons bien les ravages causés à la population iranienne. Mahmud Ahmadineyad, le chef d’État iranien actuel, commandait la sixième armée des Gardiens de la Révolution et les Corps des Gardiens dans les provinces occidentales du pays qui supportèrent le gros de cette guerre.

Aujourd’hui, comme voilà trente et un ans, les États-Unis et Israël sous-estiment le million de soldats des forces armées iraniennes, leur capacité de combat terrestre, ainsi que les forces aériennes, maritimes et terrestres des Gardiens de la Révolution.

À quoi il faut ajouter les vingt millions d’hommes et de femmes âgés de douze à soixante ans, choisis et entraînés systématiquement par les diverses institutions militaires, parmi les soixante-dix millions d’habitants du pays.

L’administration étasunienne avait tracé un plan pour déclencher un mouvement politique qui, se fondant sur la soif de consommation capitaliste, aurait divisé les Iraniens et renversé leur gouvernement.

Cet espoir n’est plus qu’une lubie. Il est risible de penser que les bâtiments de guerre étasuniens et israéliens puissent éveiller les sympathies d’un seul Iranien !

J’avais cru au départ, après avoir analysé la situation, que la deuxième guerre coréenne serait le détonateur de la seconde guerre imposée à l’Iran par les USA.

La réalité s’est inversée : la guerre d’Iran déclenchera aussitôt la guerre de Corée.

Les dirigeants nord-coréens, accusés d’avoir coulé le Cheonan, mais qui savent pertinemment que cette corvette a été coulée par une mine que les services de renseignement yankees ont collée à sa coque, ne perdront pas une seconde et agiront dès que l’attaque sera déclenchée contre l’Iran.

Il est tout à fait juste que les supporteurs se passionnent pour la Coupe du monde de football. Moi, je fais mon devoir de mettre notre peuple en garde, en pensant surtout à notre jeunesse pleine de vie et d’espoirs, en particulier nos merveilleux enfants, pour que les faits ne nous prennent pas à l’improviste.

Je souffre de penser à tant de rêves conçus par les être humains et aux créations étonnantes qu’ils ont été capables d’engendrer en seulement quelques milliers d’années.

Quand les rêves les plus révolutionnaires sont en train de se concrétiser et que la patrie se redresse fermement, que j’aimerais me tromper !
voltairenet.org

Le vieux Castro a toute sa tête et j’aime bien son style. Lui aussi, cette flotte américano-israélienne l’inquiète, c’est vrai que le calendrier est propice avec la coupe du monde mais c’est surtout la déliquescence économique et la méga catastrophe dans le golfe du mexique qui risque de précipiter la guerre. C’est une question de domino et de capitaliser une situation critique en en créant une encore plus critique, non pas pour régler le premier problème mais pour générer une dynamique d’acceleration Historique, les occidentaux doivent absolument garder l’initiative. Certains pensent que russes et chinois laissent les USA s’enfoncer dans des décisions stratégiques suicidaires, malheusreusement, l’unique but est la destruction de l’architecture mondiale, les guerres généralisées, les famines et la mort à grande échelle, ces décisions sont donc volontaires et assumées.
Les élites occidentales veulent continuer à régner, rien ne les arretera, nos dirigeants sont aussi tarés que les israéliens, la preuve, ils les soutiennent sans faille.

« Israël » risque de disparaître dans 20 ans. CIA ?

juin 25, 2010


Cette conclusion serait le fruit d’une étude rédigée par la « Central Intelligence Agency » plus connu sous les initiales CIA, et serait distribué dans un milieu très restreint.
Elle a été présentée dans un article rédigé par un site américain : « End Time Prophetic World » .
En voici la traduction de ses idées principales.
Le rapport aurait critiqué entre autre la solution des deux états, estimant qu’elle n’est pas applicable. Lui substituant celle d’un seul état démocratique dans lequel coexistent ensemble toutes les communautés, qui y jouiraient, quelque soient leurs races ou leurs religions, d’un statut de citoyenneté égalitaire.

L’étude de la CIA qualifierait « cette solution de la plus adéquate, et la plus juste, car elle met un terme au spectre désagréable de l’état colonialiste d’implantation raciste ».

Le rapport serait également arrivé à la conclusion selon laquelle il n’y aura pas de solution au conflit au Moyen Orient sans le retour des réfugiés palestiniens des territoires de 1948 et de 1967.
Or, au cas de ce retour, prévoit l’étude, quelques deux millions de juifs israéliens pourraient quitter la région pour se rendre au États-Unis, signalant que près de 500 mille Israéliens détiennent un passeport américain, dont 300 mille qui vivent dors et déjà en Californie. Alors que ceux qui n’en détiennent pas ont déjà présenté des demandes pour se l’acquérir.
L’étude américaine prévoirait également le retour de quelques un million et demi de juifs israéliens en Russie, et dans les pays occidentaux, de crainte de ne devenir qu’une minorité en raison de leur faible taux de natalité par rapport aux Palestiniens.

Interrogé par le site sur la teneur de ce rapport, l’expert en droit international Franklin Lamb est allé dans le même sens que celui du présumé rapport de la CIA, affirmant que « les Israéliens sont entièrement conscients de ce qui les attend ».
Et d’assurer entre autre que « les Américains ne continueront pas à marcher à contre courant de l’histoire, en poursuivant indéfiniment leur soutien à ce régime d’apartheid ».
Toujours selon Lamb, « vu ce que les Israéliens sont en train d’infliger aux Palestiniens dans la Bande de Gaza, il faut s’attendre à un changement dans l’opinion publique américaine, qui se démarquera de celle qui a régi durant les vingt cinq dernières années ».
almanar

C’est bizarre qu’Al-Manar parle de cela aujourd’hui alors que ce rapport de la CIA date de 2 ans, enfin bref, ce rapport est bien réel et assez logique, en revanche je reste persuadé que les juifs extrémistes quitteront la Palestine une fois que le pays aura été ravagé par une guerre dévastatrice.

Je suis tombé sur ce texte, il est question de la fin d’israél :

La Fin d’Israël – Abdul-Wahhâb El-Messiri et la Fin d’Israël

« …Je vous invite à lire ci-dessous une traduction de l’arabe d’un article, publié sur le site de la chaîne Al-Jazeera, que le Professeur El-Messiri a rédigé début septembre 2006 après l’agression israélienne de 33 jours contre le Liban. Ce texte, toujours d’actualité, explique bien l’hyper-activité qui règne sur la scène internationale pour redonner de la vigueur à un corps mourant. Traduit par IA, révisé par Fausto Giudice. Présenté par le traducteur… »

Le 2 juillet 2008, Abdul-Wahhâb El-Messiri, un géant du monde arabe, un penseur musulman encyclopédique, nous a quittés suite à un long combat avec le cancer, alors qu’il allait atteindre 70 ans.

Égyptien de naissance, Abdul-Wahhâb El-Messiri a fait ses études universitaires en littérature anglaise en Alexandrie, et puis a obtenu son magistère et son doctorat en littérature anglaise et comparée aux USA. Il a enseigné dans différentes universités en Egypte, dans le monde arabe et en Malaisie, entre autres postes qu’il a occupés.

A travers les années et au cours de sa maturation intellectuelle, El-Messiri a été membre de la confrérie des Frères Musulmans dans sa jeunesse, puis il a rejoint le courant marxiste pour l’accompagner et l’étudier de près pendant des années, ensuite il a été attiré par la culture et la littérature occidentales où il a longuement puisé, pour enfin rejoindre le havre de l’islam et de la culture arabo-musulmane.

En plus de ses activités littéraires en tant que poète et écrivain sur des sujets touchant la civilisation occidentale et usaméricaine, des études littéraires et linguistiques, et aussi plusieurs livres de littérature pour enfants, le Professeur El-Messiri est devenu, grâce à un long travail en profondeur, l’un des meilleurs spécialistes mondiaux de l’histoire du judaïsme et du mouvement sioniste, et de la pensée juive et sioniste, avec plus d’une trentaine d’ouvrages entre 1972 et 2006, dont quelques-uns sont parus en anglais.

Son œuvre la plus importante et de loin la plus connue, fruit de 25 ans d’efforts, et pour laquelle il a reçu plusieurs menaces de mort de la part du rabbin Meir Kahane (le fondateur de la Ligue de défense juive), est la grande « Encyclopédie sur les Juifs, le Judaïsme et le Sionisme : un nouveau modèle d’explication » en huit volumes, une œuvre unique sans équivalent de cette envergure dans le monde. Une version électronique (en Arabe) de cette encyclopédie est disponible sur son site à http://www.elmessiri.com/encyclopedia/

Pour l’anecdote, son intérêt pour ces sujets a commencé en 1963 aux USA quand il a demandé à une collègue quelle était sa nationalité, et elle lui a répondu qu’elle était juive. Il a alors insisté en disant qu’il voulait savoir sa nationalité et non pas sa religion, mais la jeune dame n’a fait que répéter la même réponse. Et dès lors, sa curiosité pour comprendre cette réponse l’a incité à tout lire sur le sionisme, le judaïsme, les juifs et les Israéliens.

Le Professeur El-Messiri ne s’est pas contenté de ses activités intellectuelles, il s’est aussi impliqué en tant que militant politique et opposant au régime égyptien en participant à la création fin 2004 du mouvement pour le changement en Egypte « Kifâya » (ça suffit) dont il est devenu le coordinateur général début 2007.

Malgré son âge, le Professeur El-Messiri a participé à plusieurs manifestations et actions pour la défense de la liberté et la justice, contre la corruption, contre la tentative du président égyptien Hosni Moubarak de léguer son poste à son fils, et contre l’invasion culturelle occidentale et israélienne en Egypte, comme par exemple son opposition à une proposition israélienne d’enseigner l’hébreu comme deuxième langue dans les écoles égyptiennes.

Ses actions et ses écrits avec sa profondeur d’analyse et son courage, lui ont valu beaucoup d’ennemis en Israël jusqu’à ce qu’il soit accusé d’antisémitisme, et aussi au sein même du régime égyptien, par lequel il était sans cesse harcelé, alors que la rue arabe et les forces de résistance le considéraient comme l’un des plus importants défenseurs des causes stratégiques da la nation arabe et musulmane.

Sur son site, on peut lire dans la dédicace de son encyclopédie :

C’était un jour imprégné de l’odeur de l’histoire et de l’éternité.
[…]
Au matin, mon ami m’a dit que nous allions présenter nos condoléances à la famille d’un martyr palestinien qui a été fauché par les balles alors qu’il essayait de passer à travers les fils barbelés pour retourner à sa terre. […] Quand nous sommes entrés dans la maison, nous n’avons pas entendu de pleurs, et nous n’avons pas vu de signe de tristesse. Bien au contraire, ils distribuaient des gâteaux et ils recevaient des compliments en disant : « Bientôt au bled incha-Allah ». Tout le monde parlait du don de soi et du sacrifice.

J’étais assis à côté d’un vieil homme, un partisan du cheikh Izzeddine Al-Qassâm (1882-1935, d’origine syrienne, il a fait ses étude à l’université Al-Azhar en Egypte avant de s’installer en Palestine où il fut l’un des pères de la résistance nationale armée contre les Britanniques et les Sionistes. Il fut tué par les Britanniques dans une bataille en 1935, NdT). Le vieil homme me dit : « Nous savions très bien que nos armes ottomanes étaient vieilles, et que chaque fois que nous nous accrochions avec les sionistes et les Britanniques ils allaient nous cueillir avec leurs balles, comme ils viennent de faire avec notre fils martyr. Malgré cela, nous partions toutes les nuits de nos villages pour les combattre ». Je lui demande : « Pourquoi ? » Le vieil homme se tait un peu, puis il s’agite comme une vieille montagne palestinienne et il dit : « c’était pour qu’on n’oublie pas la terre et le pays… Pour que personne n’oublie la patrie ».
[…]

[Je dédie ce travail] à Abou Saïd, qu’Allah ait pitié de son âme,

Et à tous ceux qui ont enduré et résisté,

Et à tous ceux qui vont endurer et résister avec la grâce d’Allah…

Abdul Wahhâb El-Messiri

Je vous invite à lire ci-dessous une traduction de l’arabe d’un article, publié sur le site de la chaîne Al-Jazeera, que le Professeur El-Messiri a rédigé début septembre 2006 après l’agression israélienne de 33 jours contre le Liban.

Ce texte, toujours d’actualité, explique bien l’hyper-activité qui règne sur la scène internationale pour redonner de la vigueur à un corps mourant.

Le 17 août 2006, pendant la sixième guerre arabo-israélienne, alors que les avions israéliens bombardaient les villes, les villages et l’infrastructure libanais, et faisaient couler le sang des civils, le journal Maariv a publié un article rédigé par le journaliste Yonatan Shem, et intitulé : « Tel Aviv a été fondé en 1909, et en 2009 elle se transformera en ruines ». On lit dans l’article que « il y a cent ans on a construit la première ville hébreue, et après cent ans d’isolement, elle est condamnée ». Qu’est ce qui pousse cet écrivain à parler de la fin, la fin d’Israël, alors que la force militaire israélienne vient d’atteindre son apogée, et que le soutien usaméricain, politique, financier et militaire, à cet État, a dépassé toutes les limites et franchi toutes les lignes rouges ? Comment expliquer cette situation ?

Tout d’abord il nous faut rappeler une vérité ignorée par beaucoup dans le monde arabe, c’est que la question de la fin d’Israël est enracinée dans la conscience sioniste. Bien avant la création de l’État, beaucoup de sionistes étaient conscients que le projet sioniste était une mission impossible et que le rêve sioniste se transformerait en cauchemar. Depuis la création de l’État et après que les sionistes eurent remporté « la victoire » sur les armées arabes, la hantise de la fin n’a cessé de se renforcer. Déjà en 1954, Moshé Dayan, [qui deviendra plus tard] ministre de la Défense et ministre des Affaires étrangères, déclare lors des obsèques d’un ami à lui : « Nous devons être préparés et armés, être forts et durs, pour que l’épée ne tombe pas de notre poing, et que la vie n’arrive à son terme ». La fin, toujours présente dans les esprits, car les victimes qui ont été chassées de chez elles, les voilà devenues, elles et leurs enfants, des fidaiyne qui frappent aux portes pour réclamer la terre qui leur a été usurpée. C’est pour cela que le poète israélien Haïm Gouri considère que tout Israélien naît « avec, en son sein, le couteau qui va l’égorger », car cette terre (Israël) « ne peut assouvir sa soif », et elle demande toujours « plus de tombes et de cercueils ». Dans la naissance il y a la mort, et dans le commencement il y a la fin.

Dans son roman « En affrontant le bois » écrit dans la première moitié des années soixante, le romancier israélien Abraham Yehoshua décrit l’état psychologique d’un étudiant israélien qui a été affecté à un poste de garde d’un bois planté par le Fonds National Juif (KKL) à l’emplacement d’un village arabe supprimé par les sionistes. Bien que ce garde aime la solitude, il rencontre un vieil Arabe sourd originaire de ce village, et qui s’occupait de ce bois avec l’aide de sa fille. Une relation d’amour et de haine naît entre l’Arabe et l’Israélien. L’Israélien a peur de la vengeance de l’Arabe qui a reçu son handicap pendant les opérations de nettoyage ethnique organisées par les sionistes en 1948, mais en même temps il se sent attiré par ce vieil Arabe d’une façon extraordinaire. Il découvre même, qu’il essaie inconsciemment de l’aider à mettre le feu au bois. Et quand finalement l’Arabe parvient à allumer le feu, le garde se libère de tous ses sentiments enfouis en son intérieur, et il ressent un confort étrange après que le bois a été brulé, c’est-à-dire après la fin d’Israël !

Dans une réunion privée au Centre Al-Ahram pour les Etudes Politiques et Stratégiques, le Général français André Beaufre, qui a conduit les forces françaises lors de l’agression tripartite contre l’Egypte en 1956, nous a raconté une histoire étrange dont il était le seul témoin. Il affirme avoir rendu visite à Yitzhak Rabin à la mi-juin 1967, quelques jours après la fin de la guerre [du 5 juin 1967], et alors qu’ils survolaient le Sinaï et les forces israéliennes victorieuses sur leur chemin de retour en Israël, il a été surpris d’entendre Rabin déclarer : « Qu’est ce qu’il va rester de tout ça ? » Une fois au sommet, le général victorieux a pris conscience du caractère inévitable de la chute et la fin.

Personne n’aime aborder la question de la fin en Israël, mais elle revient à chaque crise. Pendant l’Intifada de 1987 quand le consensus sioniste sur la colonisation commençait à s’effriter, Israël Harel, porte-parole des colons (fondateur et ex-président des communautés juives en Judée-Samarie et Gaza, NdT), avertit que toute forme de retrait (unilatéral) et de concession, ne s’arrêterait pas à la ligne verte (frontières de 1949), car cela impliquerait un retrait spirituel qui pourrait menacer l’existence de l’État lui-même (Jérusalem Post, 30 janvier 1988). De son côté, le président du conseil régional de la Samarie déclare à Sharon (lors d’une dispute verbale avec lui) que « la voie diplomatique est la fin des colonies, c’est la fin d’Israël » (Haaretz, le 17 janvier 2002). Les colons répètent sans cesse que le retrait de Naplouse signifie le retrait de Tel-Aviv.

Avec l’Intifada Al-Aqsa, les journaux israéliens ont parlé à plusieurs reprises de la question de la fin d’Israël. Le 27 janvier 2002, Yediot Aharanot publie un article intitulé :« Ils achètent des appartements à l’étranger en prévision du jour noir », le jour auquel les Israéliens n’aiment pas réfléchir, c’est-à-dire la fin d’Israël ! Le même sujet est abordé dans un article de Yael Baz Milmad (Maariv, le 27 décembre 2001) qui commence avec cette réflexion : « J’essaie toujours de repousser cette idée désagréable, mais elle revient chaque fois et apparaît de nouveau : Est-il possible que la fin de cet État soit similaire à celle du mouvement des Kibboutz ? Il y a plusieurs aspects de ressemblance entre les événements que les Kibboutz ont vécu avant de s’affaiblir et de rendre l’âme, et les événements qui se déroulent avec l’État ces derniers jours ». Gideon Eiset résume bien la situation dans une phrase dramatique : « Il y a une chose sur laquelle on peut pleurer : Israël » (Yediot Aharonot, le 29 janvier 2002).

Même le magasine Newsweek sort un numéro (le 2 avril 2002) avec l’étoile d’Israël en page de couverture, et avec la question suivante à l’intérieur : « L’avenir d’Israël : comment va-t-il survivre ? » Le magasine va même plus loin en se demandant : « Est-ce que l’État juif va rester en vie ? A quel prix ? Et avec quelle identité ? » Mais ce qui nous importe ici, c’est ce que déclare l’écrivain israélien Amos Eilon en affirmant qu’il est dans une situation de désespoir, car il craint qu’il soit déjà trop tard. Et il ajoute « Je ne vous ai dit que la moitié de ce que je craignais » (l’autre moitié est qu’il est déjà trop tard). La question de la fin d’Israël est aussi traitée dans un article de d’Eitan Haber intitulé « Bonne nuit le désespoir… Et que la mélancolie enveloppe Israël » (Yediot Aharonot, le 11 novembre 2001). L’auteur souligne que l’armée usaméricaine possédait les derniers équipements militaires, malgré cela, tout le monde se rappelle les images des hélicoptères usaméricains survolant l’ambassade à Saigon (en avril 1975, NdT), en essayant de secourir les USaméricains et leurs agents locaux dans un état de peur et de panique mortelle. L’hélicoptère est le symbole de la défaite, de la soumission et de la fuite lâche au bon moment. Puis l’auteur continue de détailler la situation : « l’armée des hommes aux pieds nus du Vietnam du Nord a vaincu les combattants armés des équipements militaires les plus modernes. Le secret est que c’est l’esprit qui a conduit les combattants et leurs chefs vers la victoire. L’esprit veut dire le moral, la ténacité, la conscience de suivre un voie juste et la certitude qu’il n’y a pas d’autres options possibles. Et c’est ce qui manque à Israël, qui est envahi par le désespoir ».

Quant à Abraham Burg, il déclare dans un article (Yediot Aharonot, le 29 août 2003) : « La fin du projet sioniste est déjà sur le palier de notre porte. Il y a une vraie chance que notre génération soit la dernière génération sioniste. Il se peut qu’il y ait toujours un État juif, mais il sera différent, bizarre et laid… Car un État qui manque de justice ne peut survivre… L’infrastructure sioniste est en train de se fissurer… A l’instar d’une salle de mariage bon marché à Jérusalem, où seulement des fous vont continuer à danser à l’étage supérieur alors que les piliers sont en train de s’écrouler ». Ce même sujet revient dans un article de Liron London (Yediot Aharonot, le 27 novembre 2003), intitulé : « Les aiguilles de la montre s’approchent de zéro pour l’État d’Israël », où on peut lire : « dans la conférence sur l’immunité sociale organisée cette semaine, on a su qu’un très grand nombre d’Israéliens avait des doutes sur l’existence l’État d’ici trente ans. Cette donnée inquiétante montre que les aiguilles de la montre s’approchent de l’heure 12 (c’est-à-dire l’heure de la fin), et que ceci est la raison pour la multiplication des plans politiques qui naissent à l’extérieur de la matrice stérile du pouvoir ». Et quand la Cour Internationale de Justice avait déclaré le mur de « séparation » comme illégal, on a immédiatement déclaré que c’était le début de la fin.

La question qui se pose, c’est pourquoi cette obsession de la fin qui hante les Israéliens ? Il y aurait plusieurs raisons. Mais la plus importante est le fait que les colons sionistes ont compris qu’il y avait une loi qui s’appliquait sur toutes les entités colonialistes. Cette loi stipule que ce sont seulement les entités qui ont exterminé les populations autochtones (comme en Amérique du Nord et en Australie) qui ont survécu. Mais en revanche, celles qui ont échoué dans leurs tentatives d’extermination des indigènes (comme les royaumes francs, appelés aussi royaumes des croisés, l’Algérie et l’Afrique du Sud), ces entités-là ont fini par disparaître. Et les colons sionistes ont bien conscience que leur entité colonialiste appartient à ce deuxième modèle et ne fera pas exception à la règle.

Les Sionistes savent qu’ils habitent la même terre où ont été établis les royaumes francs [de la terre sainte], et qu’ils sont entourés des ruines de ces royaumes, qui leur rappellent que cette expérience colonialiste a bien échoué et disparu. De plus, ce qui aggrave cette obsession de la fin, c’est que dans les consciences occidentale et sioniste, on considère depuis le début qu’il y a un lien et une continuité entre le projet des croisés et le projet sioniste. Lloyd George, le Premier ministre britannique du gouvernement qui a formulé la promesse de Balfour, a déclaré à propos du Général Allenby qui a conduit les troupes britanniques qui ont envahi la Palestine, qu’il avait mené et gagné la dernière et la plus grande campagne victorieuse des croisades. Nous pouvons dire que le projet sioniste est le même que le projet franc après qu’il a été laïcisé, et qu’on a substitué la matière humaine juive occidentalisée et laïcisée à la matière humaine chrétienne.

C’est pour cela que les spécialistes israéliens étudient les composants humain, économique et militaire de l’entité des Francs [croisés], ainsi que les relations entre cette entité et les pays d’origine la soutenant. Beaucoup de chercheurs sionistes se sont intéressés à l’étude des problèmes de colonisation et d’immigration qu’avait affrontés cette entité des Francs, et ont essayé de comprendre les facteurs d’échec qui ont conduit à sa disparition.

Mais cet intérêt ne se limite pas aux cercles académiques, car on trouve des personnalités politiques comme Yitzhak Rabin et Moshé Dayan qui s’intéressent aux problèmes de colonisation et d’immigration. En septembre 1970, Yitzhak Rabin a comparé les royaumes francs et l’état sioniste pour conclure que le danger principal qui menace Israël, c’est le gel de l’immigration, et que ceci aboutirait au rapetissement de l’État par manque de sang nouveau dans ses veines.

Uri Avnery, écrivain et journaliste israélien, et ex-membre de la Knesset, était l’un des colons sionistes qui se sont rendus compte depuis le début de l’impossibilité de réaliser le projet ou le rêve sioniste. Depuis les années cinquante il était éditorialiste dans le magazine Haolam Hazeh (ce monde-là), spécialiste dans la critique des politiques sionistes. Avnery avertissait les sionistes d’un destin similaire aux royaumes francs dont il ne reste que des ruines. En 1986, il publie un livre intitulé « Israël sans sionistes » dans lequel il effectue une comparaison exhaustive entre les royaumes francs et l’État sioniste, car, à l’instar de ces royaumes, Israël est encerclé militairement parce qu’il ignore l’existence palestinienne et il refuse de reconnaître que la Terre promise est habitée par des Arabes depuis des centaines d’années.

Avnery revient au sujet en 1983, après l’invasion sioniste du Liban, dans un article publié dans Haolam Hazeh et intitulé « Quelle sera la fin ». Il y signale que les royaumes francs ont occupé des terres plus vastes de celles occupées pas l’État sioniste, cependant les Francs étaient capables de tout sauf de vivre en paix, car les solutions de compromis et la cohabitation pacifique étaient étrangères à l’essence même de leur entreprise. Et chaque fois qu’une nouvelle génération demanda la paix, leurs efforts partirent en fumée avec l’arrivée de nouveaux groupes de colons, ce qui veut dire que les royaumes francs n’ont jamais perdu leur caractère colonial. De plus, l’institution militaire et économique des Francs avait un rôle effectif contre les tentatives de paix, ce qui avait pour effet que l’expansion des Francs se poursuivait sur une ou deux générations. Ensuite, la fatigue les a atteints, et la tension entre les Chrétiens francs d’un côté, et ceux des communautés chrétiennes orientales d’un autre côté, a augmenté, ce qui a affaibli la société coloniale des Francs, et a aussi affaibli le soutien financier et humain de l’Occident. En même temps, une nouvelle renaissance islamique a vu le jour, le mouvement pour combattre les royaumes francs a commencé, et les Musulmans ont trouvé de nouvelles routes commerciales à la place de celles contrôlées par les Francs. Après la mort des premières générations d’élite dans les royaumes, des héritiers faibles ont pris leur place alors que des grands dirigeants musulmans sont apparus, à commencer par Salah-Eddine à la personnalité hors du commun, jusqu’à Al-Zaher Baybars (1221-1271, un sultan mamelouk, il combat les Croisés et obtient une victoire importante contre les Mongols à Aïn-Djalout en 1260, NdT). Depuis l’équilibre des forces n’a cessé de pencher en défaveur des Francs, et rien ne pouvait empêcher leur défaite et leur fin, avec la fin des royaumes croisés !

Pour tout cela, la hantise de la fin est revenue une nouvelle fois, suite à cette sixième guerre, après l’endurance libanaise héroïque devant la barbarie israélienne, et après l’ingéniosité de la résistance libanaise. Les sionistes ont découvert les limites de la force et ils ont touché au début de la fin. Et comme l’explique l’intellectuel israélien Shlomo Reich : « Israël court d’une victoire à une autre jusqu’à ce qu’il arrive à sa fin inévitable ». Les victoires militaires n’ont rien accompli, car la résistance continue, ce qui aboutit à ce que l’historien israélien Jacob Talmon nomme (d’après Hegel) « la stérilité de la victoire ».

Sources : http://www.elmessiri.com, http://www.aljazeera.net/NR/exeres/E0BAA41C-CA64-4C9D-89B9-8F33E0C86BA0.htm, http://www.aljazeera.net/NR/exeres/E6F1079D-89C6-4E7B-AB16-D1D376D0A9A3.htm

Article original publié le 19 Juillet 2008

IA est un ami de Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique, dont Fausto Giudice est membre. Cette traduction est libre de reproduction, à condition d’en respecter l’intégrité et d’en mentionner l’auteur, le traducteur, le réviseur et la source.

URL de cet article sur Tlaxcala : http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=5539&lg=fr
planete non violence

Quand il dit que le projet colonial réussit uniquement si il y a extermination il a raison, maintenant j’ai bien peur qu’il sous estime la folie sioniste. L’Afrique du Sud de l’apartheid a été à deux doigts de passer à l’acte de manière définitive, des recherches ont été faites sur des virus ethniques, et quand on voit que les pays les plus touchés par le sida sont limitrophes de l’afrique du sud, on peut se poser des questions… Les dirigeants sionistes n’ont pas de limite, ils rèvent de transferer tous les palestiniens, même ceux qui vient en israél, je les vois bien faire ça pendant une guerre régionale, dans le feu de l’action…. Ces gens sont un grand danger pour la planète.

Pirates, corsaires et flibustiers du XXIe siècle

juin 25, 2010

La piraterie au large de la Somalie fait courir un risque majeur aux navires reliant la Méditerranée à l’océan Indien. Officiellement le phénomène échappe à tout contrôle et les grandes puissances ont été contraintes de dépêcher leur marine de guerre dans la zone pour escorter leurs bateaux marchands. Pourtant, dans certains ports somaliens, on peut voir des navires capturés, amarrés sagement en ligne dans l’attente de leur rançon, sans que les pirates craignent les bâtiments de guerre croisant au large. A l’issue d’une longue enquête, Thierry Meyssan dévoile les commanditaires de ce nouveau business.

La piraterie maritime se concentre aujourd’hui dans trois régions du monde : le détroit de Malacca, le golfe de Guinée et la corne de l’Afrique. Cependant, il s’agit de situations très différentes.

30 % du trafic maritime mondial passe par le détroit de Malacca où les populations pauvres d’Indonésie et de Malaisie sont confrontées à l’arrogante opulence de la ville-Etat de Singapour. Les pirates sont des voyous organisés en bandes, se déplaçant vite et ne possédant que des armes blanches. Ils se contentent le plus souvent de monter à bord pour dévaliser les équipages. Depuis 2006, les trois Etats riverains, à l’amicale demande du Japon tout autant que par crainte de voir débarquer l’armada états-unienne, se sont coordonnés pour une surveillance aérienne et maritime qui a porté ses fruits (opération Yeux dans le ciel). Désormais, la situation semble stabilisée.

Le Golfe de Guinée n’est pas une zone de transit commercial, mais d’exploitation de pétrole et de gaz. Les plates-formes en mer et les bateaux ravitailleurs sont devenus des cibles de gangs et des insurgés du Mouvement pour l’émancipation du delta du Niger. Il s’agit de groupes extrêmement violents, appuyant leurs exigences de prises d’otages souvent meurtrières. Ils sont parfois soutenus par les Ijaw, dont les terres ont été saccagées par des compagnies pétrolières et dont la révolte en 1999 a été écrasée dans la sang par les troupes de Chevron-Texaco. Plus souvent ces gangs sont craints par la population qu’ils terrorisent également. Ils conduisent des attaques indifférenciées en mer et sur terre, contre les étrangers et les natifs. Le Nigeria ne parvient pas à endiguer cette criminalité qui déborde sur le Cameroun et la Guinées Equatoriale. Devant le danger croissant, certaines multinationale comme Shell ont décidé de quitter la zone. La production nigériane d’hydrocarbures a baisé d’un quart, avec les conséquences que l’on imagine sur les finances de l’Etat.

Seule la situation dans la corne de l’Afrique est devenue une question stratégique mondiale. D’abord parce que le détroit de Bab el-Mandeb (« La porte des lamentations »), entre le Yémen et Djibouti, est une étape obligée entre la Méditerranée, le canal de Suez, la mer Rouge au Nord, et l’océan Indien au Sud. 3,5 millions de barils de pétrole y transitent chaque jour. Ensuite parce que la zone de piratage s’est progressivement étendue au golfe d’Aden et à la côte somalienne, de sorte qu’il ne s’agit plus simplement d’un goulot d’étranglement dans lequel les Etats riverains devraient rétablir une police maritime, mais d’une zone très vaste, principalement en haute mer, dans les eaux internationales. Ce qui était au départ —et reste dans de nombreux cas— une activité opportuniste de pécheurs affamés, a donné naissance à un business très lucratif. Des navires ont été capturés avec leurs équipages, tandis que des intermédiaires ont réclamé de lourdes rançons aux armateurs. Ce grand banditisme s’est développé en fonction des rebondissements politico-militaires en Somalie et a servi de justification au déploiement d’une armada occidentale à prétention néo-coloniale.


Dans « Black Hawk Down » (La Chute du faucon noir), Ridley Scott met en scène la défaite des Etats-Unis face à un chef de guerre somalien lors de l’opération « Restore Hope ».

Le chaos somalien

Le lecteur se souvient de la très longue guerre civile qui a ravagé la corne de l’Afrique depuis 1974. En définitive, si l’Ethiopie et l’Erythrée se sont stabilisés, la Somalie est toujours en proie au désordre. Le pays est divisé entre clans. L’ancienne colonie britannique du Somaliland et le Pount forment deux quasi-Etats, aux frontières fluctuantes, qui se font occasionnellement la guerre, bien qu’ils soient tous deux appuyés par l’Ethiopie [1]. Leur formation a été encouragée par les Nations Unies qui pensaient ainsi reconstruire la Somalie en procédant par morceaux. L’AMISOM, la force de paix déployée par l’Union africaine grâce à des contingents ougandais et burundais, défend le gouvernement provisoire, seule autorité reconnue par la communauté internationale. Mais le président Sharif Ahmed est tout juste parvenu à se faire obéir dans quelques quartiers de Mogadiscio. On se bat toujours dans la capitale. Les miliciens d’Ahlu Sunna wal Jama’a protègent les confréries soufies [2], tandis que ceux d’Al-Shabaab (bras armé des « Tribunaux islamiques ») veulent imposer une interprétation rigoriste de la charia [3]. Des centaines, —peut-être des milliers— de groupuscules armés se créent, s’allient et se défont au gré des événements. L’ONU a édicté un embargo sur les armes, que personne ne respecte, et tente de venir en aide aux populations, malgré les fréquents détournements de l’aide alimentaire mondiale.

Dans ce contexte infernal, la piraterie est réapparue en 2000. A l’époque, les tensions régionales contraignaient les Ethiopiens à concentrer leur commerce maritime à Djibouti. Leurs navires furent les premières proies. Les attaques n’avaient lieu qu’au détroit de Bab el-Mandeb. Mais les attaquants –qui se considéraient comme des belligérants et non comme des pirates— en furent éloignés par les forces états-uniennes, israéliennes et françaises stationnées à Djibouti.
Pour faire face à la détérioration de la situation au Pount, d’autres pirates attaquèrent les bateaux croisant au large de leurs côtes pour se ravitailler. Le phénomène fut considérablement réduit en 2005-06. D’une part parce que le tsunami du 26 décembre 2004 ravagea les côtes et détruisit les ports dans l’indifférence de la communauté internationale qui n’avait d’yeux que pour les plages touristiques de Thaïlande. Et d’autre part, parce que les Tribunaux islamique, brièvement au pouvoir à Mogadiscio, déclarèrent la piraterie illégale au regard de la charia.
Ce n’est qu’à partir de 2007 que les choses prirent une tournure particulièrement grave. En soutenant une coalition hétéroclite de chefs de guerre contre les Tribunaux islamiques, la CIA et l’Ethiopie réactivèrent les conflits claniques qui commençaient à s’apaiser. A la faveur du désordre dans lequel le pays s’enfonçait à nouveau, deux milieux, bientôt structurés en organisations criminelles, se spécialisèrent dans la piraterie. La première sévit dans le golfe d’Aden et la seconde, dans les eaux internationales, très au large de Mogadiscio [4].

Il est clair que ces deux groupes n’ont rien à voir avec les pirates précédents. Alors qu’au début des années 2000 et dans certains cas encore, les abordages étaient soit l’extension en mer d’un conflit à terre, soit des razzias effectuées par des pêcheurs affamés, il s’agit cette fois de crime organisé avec des ramifications internationales.

Pour la première fois à l’époque moderne, la marine chinoise se déploie au large de l’Afrique.

Sur-déploiement militaire

Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, les Etats-Unis mobilisèrent leurs alliés, indépendamment de l’OTAN, pour s’emparer de l’Afghanistan. L’opération Justice infinie, renommée Liberté durable, comprenait —outre l’occupation de l’Afghanistan— un volet aux Philippines, un second au large de la Corne de l’Afrique et un troisième au Sahara.
Pour ce qui est de la région qui nous intéresse, la Force jointe d’intervention (Combined Task Force) 150 a rassemblé alternativement une quinzaine de contingents étrangers appuyant la Ve flotte US. Sous prétexte de lutte contre le terrorisme, l’objectif était de sécuriser la route du pétrole : golfe persique/détroit d’Ormuz/golfe d’Aden/ détroit de Bal el-Mandeb/mer Rouge/Canal de Suez.
Evoluant dans les mêmes eaux, la Force 150 se confronta occasionnellement à des pirates, mais il n’allait pas de sa mission de les combattre.

En 2007, la France fournit une escorte aux navires du Programme alimentaire mondial et à ceux de l’AMISOM. Comme de bien entendu, Paris communiqua sur la protection des cargaisons humanitaires et passa sous silence celle des chargements militaires de l’Union africaine.
En 2008, cette mission a été prolongée par l’Union européenne dans ce qui constitue sa première action navale : l’opération Atalanta. Cette fois, les instructions ont été étendues à la défense des intérêts européens —au sens large— face aux pirates [5].

Très inquiet de voir les Européens s’organiser militairement, le Pentagone reprit les choses en main en proposant une action de l’OTAN, laquelle a vocation à absorber la défense européenne. C’est l’opération Allied Provider, renommée Allied Protector. Dans des documents internes, les analystes de l’Alliance notent que la lutte contre la piraterie n’est absolument pas une nécessité militaire, mais que c’est une excellente occasion pour donner une image positive de l’OTAN à l’opinion publique [6].

Cette affluence de forces états-uniennes, européennes et atlantiques a poussé la Russie (septembre 2008), l’Inde (octobre 2008), la Chine (octobre 2009) et le Japon (janvier 2009) à dépêcher leurs propres bâtiments de guerre dans la région. Cette concentration comporte de graves risques. Aussi un Groupe de contact sur la piraterie au large des côtes de Somalie (CGPCS) a été mis en place à New York sous les auspices des Nations Unies. Il vise à clarifier les règles juridiques de la lutte contre la piraterie. En outre, des réunions dites de « Prise de conscience partagée et de prévention des conflits » (SHADE) ont été organisées à Bahrein, à l’initiative du Pentagone, entre les officiers de liaison des diverses marines concernées afin d’éviter que la méconnaissance des intentions mutuelles ne suscite d’accrochages.

Au passage, le lecteur notera que la présence de la marine militaire chinoise si loin de ses ports d’attache est une nouveauté. Elle a été encouragée par Washington qui croyait, au début de la crise financière mondiale, pouvoir créer un G2 et se partager le monde avec Pékin. Mais elle pourrait à terme jouer un rôle dans la rivalité sino-américaine en Afrique [7].

Quoi qu’il en soit, et malgré une tentative chinoise lors du piratage du De Xin Hai (octobre 2009), Pékin et Moscou ne souhaitent pas intégrer leurs flottes dans une éventuelle force multinationale de lutte contre la piraterie. C’est que, historiquement, le Royaume-Uni et les Etats-Unis poursuivent un projet d’Empire maritime universel, dont ils ont posé les jalons en signant la Charte de l’Atlantique (1941). Plus, récemment le Pentagone avec son Initiative de sécurité contre la prolifération (PSI, 2003), puis avec son Partenariat maritime global (GMP, 2006), a proposé d’associer tous les Etats qui le souhaitent à un vaste plan de sécurisation des routes maritimes, dont il serait bien entendu le maître d’œuvre.

Vu le dispositif actuel, les navires des petits pays ont peu de chances d’être protégés par les grandes marines. Les armateurs les plus sages ont installé à leur bord le système de détection optique Sea on Line, beaucoup plus efficace que les radars. Des caméras à infra-rouge surveillent les abords du navire 4 ou 5 kilomètres à la ronde et alertent l’équipage en cas d’approche, même de petites embarcations basses [8].

D’autres font appel à des gardes privés qu’ils placent sur leurs bateaux pour les défendre. Cette pratique inquiète les grands syndicats d’armateurs car elle suscite une escalade de la violence avec les pirates.

D’autres encore engagent des armées privées. Ainsi la société Blackwater, désormais dénommée Xe, a acquis en 2007 l’ancien navire des gardes-côtes états-uniens MV McArthur. Il est équipé de deux hélicoptères Boeing MH6 Litte Bird, de trois embarcations annexes ultra-rapides, et embarquent 35 mercenaires. Il escorte à la demande les navires civils « sensibles ».

De son côté, la société française Socopex a acquis 11 navires d’escorte de 24, 36 et 50 mètres de long. Chacun embarque un commando de neuf personnes : deux tireurs d’élite et sept hommes équipés de mitrailleuses automatiques [9].

Comment juger les pirates arrêtés ?

Crimes sans châtiments

Au demeurant, bien que le gouvernement fantoche somalien ait « appelé à l’aide la communauté internationale » et bien que le Conseil de sécurité des Nations unies ait adopté quatre résolutions (1816, 1831, 1846 et 1851) pour légitimer l’option militaire contre les pirates et autoriser les marines étrangères à les poursuivre dans les eaux territoriales et jusque sur le territoire somalien, les règles juridiques restent floues.

Que faire des pirates une fois qu’on les a arrêtés ? Si l’on se reporte à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (dite Convention de Montego Bay), entrée en vigueur en 1994, arraisonner des pirates est une action de police, même si elle est entreprise avec des moyens militaires. L’arrestation doit avoir lieu en présence d’officiers de police judiciaire et les prévenus doivent être déférés devant la juridiction compétente pour y être jugés équitablement.

Seulement voilà : personne ne sait quelle est la juridiction compétente. La plupart des législations nationales s’interdisent de juger des étrangers alors qu’ils n’ont pas commis d’infraction sur le territoire national. Dans la pratique, il faut donc souvent les relâcher, ou les transférer vers un Etat avec lequel un accord ad hoc est conclu. Ainsi, les Occidentaux orientent souvent les pirates faits prisonniers vers le Kenya, qui condamne les exécutants et s’abstient de chercher les commanditaires.

C’est pourquoi le Kremlin a proposé de créer une juridiction internationale pour les crimes commis en haute mer. Cette fois, ce sont les Anglo-Saxons qui n’y tiennent pas, toujours en raison de leur projet impérial maritime.


Pistris : les commandos corsaires des Etats-Unis.

Les corsaires du président états-unien

En 1826, Simon Bolivar tenta de pacifier les relations entre nations latino-américaines en prohibant la « guerre de course », c’est-à-dire la capacité des Etats à recourir à des armateurs privés pour défendre leurs intérêts sur mer, voire pour conduire des guerres. Le Libertador ne fut pas entendu.

Il fallut attendre que les Occidentaux et les Ottomans vainquent les troupes du Tsar Nicolas Ier en Crimée, pour que la Déclaration de Paris (1856) fixe le droit de la mer. Les « lettres de marque » furent abolies, c’est-à-dire que les Etats renoncèrent à patenter des groupes armés privés ; un système dont les protectorats ottomans d’Afrique du Nord avaient fait un grand usage et face auquel les présidents Thomas Jefferson et James Madison avaient conduit victorieusement les deux guerres contre les Barbaresques (1801-05, 1815).

Cependant, les Etats-Unis, l’Espagne et le Mexique refusèrent de signer cette déclaration, car la doctrine capitaliste libérale pose que la guerre, aussi, peut être privatisée. D’autant qu’à cette époque les jeunes Etats-Unis ne s’imaginaient pas encore capables d’entretenir une flotte militaire apte à rivaliser avec les grandes puissances.

Réactivant cette vieille pratique, le représentant Ron Paul a tenté de faire adopter par trois fois par le Congrès la September-11 Marque and Reprisal Act of 2001. Ce n’était pas nécessaire, considérant que le Congrès avait déjà voté la Guerre contre le terrorisme et s’appuyant sur l’article 1, section 8 de la Constitution des Etats-Unis, le département d’Etat a délivré des lettres de marque à des sociétés militaire privées pour chasser les « terroristes » dans l’océan Indien. Et, on le sait, vu de Washington, tout pirate est un terroriste en puissance [10].

Selon une publication du ministère français de la Défense, la première de ces lettres de marques a été octroyée en 2007 à la société Pistris Inc. « Elle a été habilitée à armer deux bâtiments de 65 mètres de long qui [sont] reliés aux satellites militaires d’observation. Ils [sont] dotés chacun d’un hélicoptère armé, d’embarcations annexes ultra-rapides capables d’atteindre la vitesse de 50 nœuds et embarquant un équipage de 50 hommes dont des commandos. La société Pistris possède son propre camp d’entraînement militaire, notamment aux opérations commando, dans le Massachusetts » [11]. Des barges ont été installées sur un lac artificiel où des combats sont simulés, tandis qu’une énorme machine agite les flots pour recréer les conditions de la houle marine.

Les pirates de la côte

Avant de décrire les organisations pirates, il convient de lever une confusion. Lorsque l’Etat somalien s’est effondré, des pécheurs français, espagnol et japonais en ont profité pour piller les bancs de thon et de crevettes dans les eaux territoriales somaliennes. Parfois, ils ont acheté de prétendues « autorisations » aux chefs de guerre, puis au soi-disant gouvernement provisoire.
Conscients que le déploiement inconsidéré des madragues épuise la mer, des pécheurs somaliens ont abordé les navires intrus et les ont dévalisés à titre de dédommagement. Dans le contexte du chaos politique du pays, et en l’absence de gardes-côtes nationaux, ces faits relèvent d’une forme d’auto-défense. Ils ne sont pas considérés en droit comme de la piraterie, vu qu’ils se sont déroulés dans les eaux territoriales somaliennes.

Ce qui nous intéresse ici, c’est l’activité criminelle conduite en haute mer. Celle-ci suppose des bateaux adaptés pour s’aventurer loin des côtes. Au départ, les pirates abordaient donc un gros bateau croisant à proximité, puis l’utilisaient pour gagner la haute met et attaquer alors une énorme proie. Aujourd’hui, ils ont leur flottille.

Le choix des cibles dépend avant tout de la hauteur du navire sur l’eau, de sa vitesse et de sa taille. Plus le bateau est bas, lent et grand, plus il est vulnérable. Les porte-containers sont indéfendables, d’autant que depuis le château, l’équipage ne peut voir tous les accès. Les thoniers également parce qu’ils ont une rampe d’accès arrière et qu’ils ne peuvent se dégager lorsque leurs madrague est déployée.

« Une fois un bateau capturé, le commanditaire indique au chef des pirates où aller mouiller ; le traducteur monte alors à bord pour conduire la négociation. La durée moyenne de rétention est d’une soixantaine de jours. L’ambiance à bord est plus ou moins tendue mais il n’y a jamais eu de morts, sauf peut-être une fois.
Les pirates savent très bien que s’ils commencent à éliminer des otages, la situation va changer de dimension et qu’ils risquent d’avoir contre eux la population et les autorités religieuses.
Ainsi, on sait que les pirates appliquent une sorte de code d’honneur : les rôles sont clairement répartis et le chef des pirates note toutes les dépenses engagées. La pratique du crédit est courante et les dettes sont respectées. Lors du versement de la rançon, chacun récupère son dû. Il existe même un système d’amendes pour faire respecter l’organisation de la vie sociale à bord des bateaux.
Les pirates établissent des camps temporaires à proximité des zones de mouillage des bateaux piratés. Ils ne sont pas forcément installés dans les villages, ce qui peut laisser penser qu’ils ne sont pas toujours acceptés par la population, tout particulièrement si le contexte clanique n’est pas favorable. Après l’attaque, une des difficultés est d’entretenir et de nourrir les otages. D’où la création d’une mini-économie alimentée par le montant croissant des rançons. La piraterie est créatrice d’emplois : les populations des côtes font venir leurs parents et leurs amis du centre du pays pour les aider dans les activités d’attaque puis de gardiennage (des bateaux et des otages).
La rançon est généralement versée en liquide, comptée à bord puis répartie entre les différents ayants droit et tous les participants à l’opération. Le partage de la rançon se pratique un peu comme pour la pêche : 50 % pour la « main d’oeuvre », c’est-à-dire les hommes qui ont mené l’action (ce qui peut représenter jusqu’à 80 personnes), 30 % pour le commanditaire, 15 % pour l’interprète, les commerçants et plus globalement les intermédiaires et 5 % réservés pour les familles des pirates morts. » [12]

Les présidents de l’Etat non reconnu du Pount : Adde Muse à gauche (2005-08), et Faroole à droite (depuis 2009). Le gouvernement du Pount touche 30 % des rançons versées aux pirates locaux.

Le Pount, nouvelle île de la Tortue

Au XVIIe siècle, les Caraïbes furent le théâtre d’un conflit entre les empires chrétiens qui favorisa les pirates. Ils s’organisèrent au sein d’une société secrète, à la fois violente et égalitaire, les « Frères de la côtes », et s’emparèrent de territoires, leurs « 13 paradis ». Leur capitale était l’île de la Tortue, où ils prospéraient sous la discrète protection du roi de France. La même structure existe aujourd’hui en Somalie. Le groupe d’experts de l’ONU évoque neuf organisations criminelles concurrentes, dont trois principales [13].

La plus célèbre est dirigée par Abshir Abdillahi, dit « Boyah », un parent du président du Pount, Abdirahman Mohamed, dit « Faroole ». Agé de 44 ans, il est originaire du port d’Eyl, dont il a fait sa base principale. Il revendique une milice de plus de 500 hommes et 25 à 60 captures de navires en haute mer. Parmi ses prises, il compte le chimiquier japonais Golden Nori (28 octobre 2007, rançon : 1,5 million de dollars) et le yatch de luxe français Le Ponant (4 avril 2008, rançon 2 millions de dollars). Les rançons obtenues représentent des sommes astronomiques au regard du revenu annuel moyen des Somaliens —parmi les plus pauvres du monde— : 282 dollars par an.

L’Etat autonome du Pount, c’est la version moderne de l’île de la Tortue. Le gouvernement de Bossaso (c’est le nom de la capitale du Pount) se targue d’entretenir des relations avec l’Allemagne, Djibouti, les Emirats, l’Espagne, les Etats-Unis, l’Ethiopie, le Kenya et la Banque mondiale [14]. Il affiche un budget annuel de 30 millions de dollars, bien peu par rapport aux revenus des organisations pirates. Rien d’étonnant à ce que « Boyah » ait bénéficié de la protection du gouvernement du Pount, notamment du président « Faroole », du ministre de l’Intérieur, le général Abdullahi Ahmed Jama dit « Ilkajiir », et du ministre de la Sécurité intérieure, le général Abdillah Sa’iid Samatar. Selon ses déclarations à Garowe Online (août 2008), c’est à eux qu’il reversait les 30 % des rançons réservés aux commanditaires..

« Boyah » a annoncé, en mai 2009, se retirer des affaires avec 180 de ses hommes. Il semble qu’un de ses parents, Mohamed Abdi Garaad, ait pris sa succession. Sa milice comprend aujourd’hui 800 hommes divisés en 13 groupes. Il est notamment le responsable de la capture du vraquier japonais Stella Maris (20 juillet 2008, rançon 2 millions de dollars), et des navires marchands malais Bunga Melati Dua (18 août 2008, rançon 2 millions de dollars), allemand BBC Trinidad, rançon 1 million de dollars (21 août 2008) et iranien Iran Deyanat (21 août 2008). Il a aussi commis une maladresse en attaquant le porte container états-unien Maersk Alabama (8 avril 2009), suscitant l’intervention musclée de la Ve flotte US.

Un autre gang est installé dans la province disputée de Sanaag. Il est commandé par Fu’aad Warsame Seed, dit « Hanaano ». C’est une petite milice d’une soixantaine d’hommes, disposant d’un important équipement militaire. Elle a notamment capturé le yatch allemand Rockall (23 juin 2008, rançon 1 million de dollars), le chimiquier turc Karagol (12 novembre 2008), deux navires de pêche égyptiens Mumtaz 1 et Samara Ahmed (10 avril 2009) et le remorqueur italien Buccaneer (11 avril 2009).
« Hanaano » est protégé par le ministre de l’Intérieur « Ikaljiir », dont il finance les activités politiques. Par malchance, il a été arrêté par les Yéménites alors qu’il tentait une nouvelle opération dans leurs eaux territoriales, le 15 octobre 2009. Le gouvernement du Pount négocie sa libération.

Localisation des actions pirates au cours du premier trimestre 2010 (source : Bureau maritime international).

Le paradis de Xaradheere et d’Hobyo

Au centre de la Somalie, une autre organisation a été créée par Mohamed Hassan Abdi, dit « Afweyne » et serait aujourd’hui dirigée par son fils Abdiqaadir. Elle est basée dans les ports de Xaradheere et d’Hobyo et, pour se donner une légitimité, elle s’auto-proclame « Gardes-côtes de la région centre ».

Son bilan connu est impressionnant : le Semlow (26 juin 2005), Le méthanier chinois Feisty Gas (10 avril 2005, rançon 315 000 dollars), le Rosen (25 février 2007), le cargo danois Danica White (2 juin 2007, rançon 1,5 millions de dollars), le thonier espagnol Playa de Baskio (20 avril 2008, rançon 770 000 euros), le chimiquier malais Bunga Melati (18 août 2008, rançon 2 millions de dollars), le vraquier grec Centauri (17 septembre 2008), le cargo grec Captain Stefanos (21 septembre 2008), le cargo ukrainien Faina (25 septembre 2008, rançon 3 millions de dollars), le chimiquier philippin Stolt Strength (10 novembre 2008), le thonier chinois Tian Yo no 8 (15 novembre 2008) , le super tanker saoudien Sirius Star (15 novembre 2008, rançon 15 millions de dollars !), le paquebot Indian Ocean Explorer (2 avril 2009), le porte-conteneurs allemand Hansa Stavanger (4 avril 2009, rançon 2 millions de dollars), le dragueur belge Pompei (18 avril 2009, rançon 2,8 millions d’euros), le vraquier grec Ariana (2 mai 2009, rançon 3 millions de dollars), le navire de pêche espagnol Alakrana (2 octobre 2009, rançon 2,3 millions d’euros), le porte-conteneurs singapourien Kota Wajar (15 octobre 2009, rançon 4 millions de dollars), le vraquier chinois Xin Hai (19 octobre 2009, rançon 4 millions de dollars), et dernièrement… le tanker russe Moscow University (5 avril 2010, pas de rançon).

Le 23 septembre 2009, le colonel Khadafi prend la défense de son ami « Afweyne » à la tribune des Nations Unies

Pirates ou flibustiers ?

Si nous revenons au précédent historique des Frères de la côte dans les Caraïbes du XVIIe siècle, les pirates avaient pu s’installer dans leurs « 13 paradis » parce qu’ils rendaient de discrets services aux Etats. Ils étaient en fait des flibustiers, c’est-à-dire qu’ils étaient occasionnellement chargés par les autorités politiques de missions inavouables. Il ne peut évidemment pas en être autrement aujourd’hui.

L’état-major russe a envisagé une opération multinationale pour nettoyer le Pount et les ports de Xaradheere et d’Hobyo. Les Anglo-Saxons ont vivement repoussé cette brutale proposition. Et pour cause : les dirigeants politiques de ces territoires sont des alliés de la CIA, du MI6 et du Mossad contre les islamistes d’Al-Shabaab. Pour lui donner une couleur africaine, le soutien massif des Anglo-Saxons passe par Addis-Abeba (Ethiopie) où le département d’Etat est en train de construire sa plus grosse ambassade dans le monde, après celle de Bagdad (Irak).

Selon l’hebdomadaire britannique The Spectator, les chefs pirates du Pount ont été reçu en amis à bord de navires de guerre US pour prendre le café [15].

Pour « traiter » ceux de Xaradheere et d’Hobyo qui n’ont pas accès aux services d’un quasi-Etat comme le Pount, les Anglo-Saxons ont choisi une couverture haute en couleur.

Les diplomates qui écoutaient l’interminable discours de Mouamar Khadafi à l’Assemblée générale de l’ONU (23 septembre 2009) ont eu tendance à bailler et à partir discuter à la buvette en attendant que cela finisse. Ils ont eu tort. Au cours de sa harangue contre le fonctionnement de l’ONU, le chef de l’Etat libyen a multiplié les digressions. L’une d’entre elles a consisté à prendre la défense des pirates somaliens en assimilant les organisations criminelles actuelles à des pécheurs ruinés —ce qui est faux, comme nous l’avons vu— [16]. Le colonel Khadafi a évoqué l’accueil solennel qu’il avait réservé à « Afweyne » et à ses lieutenants, à Tripoli, du 1er au 4 septembre 2009.

La Libye entend jouer un rôle en Afrique, mais elle ne peut y prétendre réellement que depuis qu’elle s’est publiquement réconciliée avec les Etats-Unis (qui avaient portés le colonel Khadafi au pouvoir). Au demeurant, l’Afrique est devenue un champ clos où les Etats-Unis s’affrontent à la Chine, les premiers sous-traitant leurs actions secrètes à Israël, les second faisant appel aux services iraniens.

Selon l’inamovible président yéménite, Ali Abdullah Saleh, les chefs pirates du Pount arrêtés dans ses eaux territoriales recevaient leurs ordres par téléphone satellite du cabinet de l’ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert, des allégations largement reprises par la presse arabe, mais ignorées par la
« communauté internationale ».

Allo, ici Ehud Olmert.

En bons flibustiers, les pirates somaliens savent rendre des services quant il le faut, et volent pour leur compte le reste du temps. Du coup, on ne s’étonne plus qu’ils continuent à brigander comme si de rien n’était au milieu de multiples marines de guerre. On peut même se demander si les informations glanées lors des réunions de « Prise de conscience partagée et de prévention des conflits » (SHADE) organisées à Bahrein par le Pentagone ne sont pas transmises aux pirates pour leur éviter de fatales rencontres.

Thierry Meyssan
voltairenet.org

Sympa l’article, il est bon ce Meyssan, comme d’habitude il y a de multiples acteurs, tout est enchevétré et c’est toujours les mêmes qui tirent les ficelles….

Methane and Martial Law in the Gulf of Mexico

juin 25, 2010

Earlier this week reuters reported on a massive amount of methane discovered in the Gulf of Mexico. Texas A&M University oceanography professor John Kessler said methane gas levels in some areas are “astonishingly high.” Kessler recently returned from a 10-day research expedition near the BP oil gusher. Kessler’s team measured both surface and deep water within a 5-mile (8 kilometer) radius of BP’s destroyed wellhead. “There is an incredible amount of methane in there,” Kessler told reporters. He said the level may be as much as one million times the normal level.

In late May BP said methane makes up about 40 percent of the leaking crude by mass. In addition to methane, large mounts of toxic hydrogen sulfide, benzene and methylene chloride are leaking into the Gulf according to the EPA and others.
Lindsay Williams, a former Alaskan pipeline chaplain with high-level oil industry connections, told the Alex Jones Show on June 10 that deadly gases are indeed escaping from the breached wellhead.
Investigative journalist Wayne Madson, writing for Oil Price, states that his sources inside the federal government, FEMA, and the US Army Corps of Engineers are dealing with a prospective “dead zone” created by the escaping methane within a 200 mile radius from the Deepwater Horizon disaster.
In addition, Madsen reports, Corexit 9500, the oil dispersant used by BP, is viewed by FEMA sources as mixing with evaporated water from the Gulf. This deadly mixture is then absorbed by rain clouds and produces toxic precipitation that threatens to continue killing marine and land animals, plant life, and humans within a 200-mile radius of the Deepwater Horizon disaster site in the Gulf.
The “dead zone” created by a combination of methane gas and Corexit toxic rain, Madsen continues, will ultimately result in the evacuation and long-term abandonment of cities and towns within the 200-mile radius of the oil gusher.
“Plans are being put in place for the mandatory evacuation of New Orleans, Baton Rouge, Mandeville, Hammond, Houma, Belle Chase, Chalmette, Slidell, Biloxi, Gulfport, Pensacola, Hattiesburg, Mobile, Bay Minette, Fort Walton Beach, Panama City, Crestview, and Pascagoula,” Madsen writes.
On June 13, SoCal Martial Law Alerts (SCMLA) predicted that Gulf states would be evacuated. “Greg Evensen, a retired Kansas Highway Patrolman, estimates that 30-40 million people would need to be evacuated away from the Gulf’s coastline (i.e. at least 200 miles inland),” SCMLA reported.
In order to accomplish this gargantuan feat, the federal government (through FEMA and other agencies) would most likely seek first to control and manage the transportation system and then operate relocation centers to manage evacuees. Toward this end, the Federal Aviation Administration (FAA) has already declared the airspace over the oil spill site to be a no-fly zone until further notice. Various sources have indicated that local police, highway patrol, National Guard, US military and foreign troops may be involved in an operation to evacuate the Gulf Coast. In fact, the Governor of Louisiana has already requested evacuation assistance (i.e. National Guard) for his state from the Department of Defense (DoD) and the Department of Homeland Security (DHS).
Madsen’s trusted sources now lend credence to the SCMLA report.

DK Matai reports that by some geologists’ estimates, the methane now escaping into the Gulf may have been part of a massive bubble trapped for thousands of years under the sea floor. “More than a year ago, geologists expressed alarm in regard to BP and Transocean putting their exploratory rig directly over this massive underground reservoir of methane. Warnings were raised before the Deepwater Horizon catastrophe that the area of seabed chosen might be unstable and inherently dangerous,” writes Matai.
Matai and others fear the methane — under intense pressure (experts estimate the pressure to be between 30,000 and 70,000 pounds per square inch) — may form a bubble that would then rupture the seabed and erupt with an explosion.
“The bubble is likely to explode upwards propelled by more than 50,000 psi of pressure, bursting through the cracks and fissures of the sea floor, fracturing and rupturing miles of ocean bottom with a single extreme explosion,” Matai explains. “If the toxic gas bubble explodes, it might simultaneously set off a tsunami traveling at a high speed of hundreds of miles per hour. Florida might be most exposed to the fury of a tsunami wave. The entire Gulf coastline would be vulnerable, if the tsunami is manifest. Texas, Louisiana, Mississippi, Alabama and southern region of Georgia might experience the effects of the tsunami according to some sources.”

In is not certain the federal government is concerned about the prospect of a tsunami. However, if Madsen’s sources are correct, they are concerned about the release of deadly hydrogen sulfide, benzene, methylene chloride, and the prospect of toxic rain.
A mass evacuation of the Gulf states would be impossible without a declaration of martial law. In the wake of Hurricane Katrina, the government all but declared martial law in New Orleans and the southern Gulf Coast — it was deemed a “state of emergency,” not officially martial law — and this gave rise to the largest military mobilization since the so-called Civil War. Combat-equipped troops and private contractors went house-to-house to enforce the complete removal of the civilian population in New Orleans and also confiscate guns and leave residents defenseless.
Moreover, FEMA imposed iron-grip censorship of the media. On September 7, 2005, MSNBC’s Brian Williams reported that the city had “reached a near-saturation level of military and law enforcement.” Williams and his crew were ordered to stop taking photographs by gun-toting National Guard troops. Williams said he experienced “the palpable feeling that this area is somehow separate from the United States.”
Indeed, if Florida and the Gulf states are evacuated as predicted — and again, Madsen’s sources are usually impeccable — a large part of the country will be separated from the United States and placed under martial law.
infowars
traduction google

Putain, si c’est vrai,c ‘est incroyablement grave, quand je suis tombé dessus hier soir (merci à democrate de me l’avoir envoyé ce matin) j’en suis pas revenu.
Un taux de méthane 1 million de fois superieur à la norme, c’est hallucinant et c’est Reuters qui le dit, les prochains jours vont nous dire si cette histoire d’évacuation est véridique. Économiquement, une telle action serait catastrophique pour l’économie US. J’ai lu hier que la maison blanche était zaau courant des forages hyper profond, et cela parceque ce gisement permettrait d’avoir du pétrole et du gaz dans le cas ou la guerre contre l’Iran bloque le détroit d’Ormuz…..
Bref, forer jusqu’à 10 000 mètres avec des pressions démentielles sans les sécurités adéquates, c’est normal que tout ait cassé.
Attendons encore un peu et nous saurons ce qu’il en est.

Les vastes réserves afghanes de gaz naturel et de pétrole : « la guerre en vaut la peine » La guerre contre l’Afghanistan est une « guerre de ressources » à but lucratif

juin 24, 2010


Le bombardement et l’invasion de l’Afghanistan en 2001 ont été présentés à l’opinion publique mondiale comme une « guerre juste », une guerre contre les talibans et Al-Qaida, une guerre pour éliminer le « terrorisme islamique » et établir une démocratie à l’occidentale.

Les dimensions économiques de la « guerre mondiale au terrorisme » (GMAT) sont rarement mentionnées et la « campagne de contre-terrorisme » post-11 septembre a servi à occulter les objectifs réels de la guerre des États-Unis et de l’OTAN.

La guerre contre l’Afghanistan relève d’un programme à but lucratif : c’est une guerre de conquête économique et de pillage, une « guerre de ressources ».

Même si l’Afghanistan est reconnu comme un foyer stratégique en Asie centrale, aux frontières de l’ex-Union Soviétique, de la Chine et de l’Iran, au carrefour de routes de pipelines et d’importantes réserves de pétrole et de gaz naturel, son énorme richesse minière ainsi que ses réserves de gaz naturel inexploitées sont demeurées totalement inconnues du public étasunien jusqu’en juin 2010.

Selon un rapport conjoint du Pentagone, de l’US Geological Survey (USGS) et de l’USAID, on dit maintenant de l’Afghanistan qu’il possède des réserves minières inexploitées et « jusqu’alors méconnues », estimées péremptoirement à un billion de dollars. (New York Times, U.S. Identifies Vast Mineral Riches in Afghanistan – NYTimes.com, 14 juin 2010. Voir aussi BBC, 14 juin 2010).

« Les gisements jusqu’alors méconnus, dont de gigantesques filons de fer, de cuivre, de cobalt, d’or et de métaux industriels cruciaux comme le lithium, sont si grands et contiennent tant de minéraux essentiels à l’industrie moderne que les représentants étatsuniens croient que l’Afghanistan pourrait éventuellement être transformé en un des plus importants centres miniers du monde.

Un mémo interne du Pentagone mentionne par exemple que l’Afghanistan pourrait devenir « l’Arabie Saoudite du lithium », une matière première clé dans la fabrication de piles pour les ordinateurs portables et les BlackBerrys.

La vaste étendue de ces richesses minérales en Afghanistan a été découverte par une petite équipe de représentants du Pentagone et de géologues étasuniens. Le gouvernement afghan et le président Hamid Karzaï en ont été informés récemment, ont affirmé des officiels étasuniens

Bien que le développement d’une industrie minière puisse prendre de nombreuses années, le potentiel est si grand que des représentants et des dirigeants de cette industrie croient que cela pourrait attirer de gros investissements avant même que les mines soient profitables, en offrant des emplois qui pourraient distraire une population en guerre depuis des générations.

« Il existe ici un potentiel sensationnel », a affirmé le général David H. Petraeus, commandant de l’United States Central Command […] « Il y a beaucoup de « si », bien sûr, mais je crois que cela est potentiellement très important »

La valeur des gisements miniers nouvellement découverts minimise la taille de l’actuelle économie afghane, dilapidée par la guerre et largement basée sur la production d’opium et le trafic de narcotiques, ainsi que sur l’aide des États-Unis et d’autres pays industrialisés. Le produit intérieur brut de l’Afghanistan est seulement d’environ 12 milliards de dollars.

« Cela deviendra l’armature de l’économie afghane », a déclaré Jalil Jumriany, un conseiller du ministre afghan des Mines. (New York Times, op. cit.)

Selon le New York Times, l’Afghanistan pourrait devenir « l’Arabie Saoudite du lithium ». « Le lithium est une ressource de plus en plus cruciale, utilisée dans les piles de toutes sortes, des téléphones mobiles aux ordinateurs portables, et joue un rôle clé dans l’avenir de la voiture électrique ». À l’heure actuelle, le Chili, l’Australie, la Chine et l’Argentine sont les principaux fournisseurs de lithium sur le marché mondial. La Bolivie et le Chili sont les pays possédant les plus grandes réserves connues de lithium. « Le Pentagone effectue des levés au sol à l’ouest de l’Afghanistan. » Les représentants du Pentagone ont affirmé que leur analyse initiale à un emplacement dans la province de Ghazni a démontré un potentiel de gisements de lithium aussi grands que ceux de la Bolivie » (U.S. Identifies Vast Mineral Riches in Afghanistan – NYTimes.com, 14 juin, 2010, voir aussi Lithium – Wikipedia, l’encyclopédie libre)

« Gisements de minéraux jusqu’alors méconnus » en Afghanistan

L’« estimation » des « gisements jusqu’alors méconnus » à près d’un billion de dollars par le Pentagone est un écran de fumée utile. Le montant d’un billion avancé par le Pentagone est davantage forgé qu’estimé : « Nous savions ce qu’il y avait là, nous y avons jeté un coup d’œil et demandé ce que cela vaudrait aujourd’hui en termes monétaires. Le montant d’un billion semblait digne d’être signalé dans les nouvelles. » (The Sunday Times, Londres, 15 juin 2010, c’est l’auteur qui souligne)

De plus, les résultats d’une étude de l’USGS (cités dans le mémo du Pentagone) sur les richesses minières de l’Afghanistan ont été révélées il y a trois ans à une conférence organisée en 2007 par la Chambre de commerce américano-afghane. Toutefois, la question de ces richesses minières n’était pas considérée digne d’être signalée à la presse à l’époque.

Que l’administration étasunienne reconnaisse qu’elle a seulement pris connaissance des vastes richesses minières du pays après la publication du rapport de 2007 de l’USGS constitue une esquive flagrante. Les richesses minières et les ressources énergétiques de l’Afghanistan (incluant le gaz naturel) étaient connues à la fois des élites des milieux d’affaires et du gouvernement étasuniens avant la guerre soviéto-afghane (1979-1988).

Des études géologiques menées par l’Union Soviétique dans les années 1970 et au début des années 1980 confirment l’existence de vastes réserves de cuivre (parmi les plus grande de l’Eurasie), de fer, de minerai à haute teneur en chrome, d’uranium, de béryl, de baryte, de plomb, de zinc, de fluorine, de bauxite, de lithium, de tantale, d’émeraude, d’or et d’argent (Afghanistan, Mining Annual Review, The Mining Journal, juin, 1984). Ces études suggèrent que la valeur actuelle de ces réserves pourrait en effet être considérablement plus élevée que l’« estimation » d’un billion de dollars annoncée par l’étude du Pentagone, de l’USGS et de l’USAID.

Plus récemment, dans un rapport de 2002, le Kremlin a confirmé ce qui était déjà connu : « Ce n’est pas un secret que l’Afghanistan possède de riches réserves, particulièrement du cuivre au gisement d’Aynak, du minerai de fer à Khojagek, de l’uranium, du minerai polymétallique, du pétrole et du gaz » (RIA Novosti, 6 janvier 2002):

« L’Afghanistan n’a jamais été la colonie de quiconque : aucun étranger n’a jamais « creusé » ici avant 1950. Les minéraux se trouvent dans les montagnes de l’Hindu Kush, s’étendant, avec leurs contreforts, sur une vaste zone en Afghanistan. Dans les 40 dernières années, plusieurs douzaines de gisements ont été découverts dans le pays et la majorité de ces découvertes ont été sensationnelles. Elles sont toutefois demeurées secrètes, mais certains faits ont tout de même été rendus publics récemment.

Il se trouve que l’Afghanistan possède des réserves de métaux ferreux et non-ferreux, et de pierres précieuses qui, si elles étaient exploitées, pourraient possiblement même remplacer les revenus de l’industrie de la drogue. On dit du gisement de cuivre d’Aynak au sud de la province d’Helmand qu’il est le plus grand du continent eurasien et son emplacement (à 40 km de Kaboul) rend son exploitation bon marché. Le gisement de minerai de fer à Hajigak, dans la province centrale de Bamian, offre pour sa part du minerai d’une très grand qualité et dont les réserves sont estimées à 500 000 tonnes. Un gisement de charbon a également été découvert non loin de là.

On dit de l’Afghanistan qu’il est un pays de transit pour le pétrole et le gaz. Toutefois, peu de gens savent que les spécialistes soviétiques y ont découvert d’énormes réserves de gaz dans les années 1960 et ont construit le premier gazoduc du pays pour approvisionner l’Ouzbékistan. À l’époque, l’Union Soviétique recevait annuellement 2,5 billion de mètres cube de gaz afghan. Durant cette même période, on a découvert d’importants gisements d’or, de fluorine, de baryte et de marbre onyx d’une composition très rare.

Cependant, les gisements pegmatitiques découverts à l’est de Kaboul sont véritablement sensationnels. Des gisements de rubis, de béryllium, d’émeraude, de kunzite et d’hiddénite que l’on ne trouve nulle part ailleurs s’étendent sur des centaines de kilomètres. Par ailleurs, les pierres contenant les métaux rares que sont le béryllium, le thorium, le lithium et le tantale sont d’une importance stratégique (on les utilise dans la fabrication d’aéronefs et d’astronefs).

La guerre en vaut la peine (Olga Borisova, « Afghanistan – the Emerald Country », Karavan, Almaty, original en russe, traduit par BBC News Services, 26 avril 2002. p. 10, c’est l’auteur qui souligne.)

Alors qu’on a nourri l’opinion publique d’images d’un pays en développement déchiré par la guerre et sans ressources, la réalité est tout autre : l’Afghanistan est un pays riche tel que le confirment les études géologiques de l’ère soviétique.

La question des « gisements jusqu’alors méconnus » perpétue un mensonge. La grande richesse minérale est exclue d’un casus belli justifiable. Cet énoncé affirme que le Pentagone a seulement appris récemment que l’Afghanistan faisait partie des pays les plus riches en ressources minérales et qu’il est comparable à la République démocratique du Congo ou l’ex-Zaïre du temps de Mobutu. Les rapports géopolitiques soviétiques étaient connus. Durant la guerre froide, toute cette information était avouée dans les moindres détails :

[…] Lors de l’exploration soviétique à grande échelle, de superbes cartes géologiques ont été produites ainsi que des rapports dressant la liste de plus de 1400 affleurements minéraux et d’environ 70 gisements commercialement viables […] L’Union Soviétique a par la suite consacré plus de 650 millions de dollars à l’exploration et au développement de ressources en Afghanistan avec des projets incluant une raffinerie de pétrole capable de produire un demi million de tonnes annuellement, ainsi qu’un complexe métallurgique pour le gisement d’Aynak, lequel devait produire 1,5 millions de tonnes de cuivre par an. Dans la foulée du retrait des Soviétiques, une analyse subséquente de la Banque mondiale projetait que la production de cuivre d’Aynak pourrait éventuellement absorber annuellement à elle seule jusqu’à 2 % du marché mondial. Le pays jouit par ailleurs d’énormes gisements de charbon, dont l’un d’eux, le gisement de fer d’Hajigak dans la chaîne de montagnes de l’Hindu Kush à l’ouest de Kaboul, est jugé comme étant l’un des plus grands gisements à teneur élevée au monde. (John C. K. Daly, Analysis: Afghanistan’s untapped energy, UPI Energy, 24 octobre 2008, c’est l’auteur qui souligne)

Le gaz naturel afghan

L’Afghanistan est un pont terrestre. L’invasion et l’occupation de l’Afghanistan menée par les États-Unis en 2001 a été analysée par des critiques de la politique étrangère étasunienne comme un moyen de sécuriser le contrôle du couloir de transport stratégique transafghan, liant le bassin de la mer Caspienne et la mer d’Oman.

Plusieurs projets de pipelines et de gazoducs transafghans ont été envisagés, dont le projet de pipeline TAPI (Turkménistan, Afghanistan, Pakistan, Inde) de 1900 km et d’une valeur de 8 milliards de dollars, lequel transporterait le gaz naturel turkmène par l’Afghanistan dans ce que l’on a décrit comme un « couloir de transit crucial ». (Voir Gary Olson, Afghanistan has never been the ‘good and necessary’ war; it’s about control of oil, The Morning Call, 1er octobre, 2009). L’escalade militaire dans le cadre de la guerre étendue d’« Afpak » est liée au TAPI. Le Turkménistan possède la troisième plus grande réserve de gaz naturel après la Russie et l’Iran. Le contrôle stratégique des voies de transport sortant du Turkménistan fait partie des plans de Washington depuis l’effondrement de l’Union Soviétique en 1991.

Cependant, on a rarement considéré dans la géopolitique des pipelines que l’Afghanistan est non seulement voisin de pays riches en pétrole et en gaz naturel, (par exemple le Turkménistan), mais qu’il possède aussi sur son territoire d’assez grandes réserves inexploitées de gaz naturel, de charbon et de pétrole. Dans les années 1970, les Soviétiques évaluaient « les réserves gazières afghanes « explorées » (confirmées ou probables) à environ 5 billions de pieds cube. Les réserves initiales d’Hodja-Gugerdag étaient évaluées à un peu moins de 2 billions de pieds cube » (Voir, The Soviet Union to retain influence in Afghanistan, Oil & Gas Journal, 2 mai, 1988).

L’Agence d’Information sur l’Énergie (Energy Information Administration ou EIA) a reconnu en 2008 que les réserves de gaz naturel d’Afghanistan sont « substantielles » :

« Puisque le nord de l’Afghanistan est « une extension du sud du bassin centrasiatique très fécond d’Amu Darya, susceptible de contenir du gaz naturel », l’Afghanistan possède des réserves de gaz naturel confirmées et probables d’environ 5 billions de pieds cube. » (UPI, John C.K. Daly, Analysis: Afghanistan’s untapped energy, 24 octobre, 2008)

Dès le début de la guerre soviéto-afghane en 1979, l’objectif de Washington a été de conserver un point d’ancrage géopolitique en Asie centrale.

Le trafic de drogue du Croissant d’or

La guerre clandestine des États-Unis, à savoir son soutien aux moudjahidines, « combattants de la liberté » (alias Al Qaida), était également destinée au développement du trafic des opiacés du Croissant d’or, utilisé par les services de renseignement étasuniens afin de financer l’insurrection contre les Soviétiques [1].

Instauré au début de la guerre soviéto-afghane et protégé par la CIA, le trafic de drogue est devenu au fil des ans une entreprise extrêmement lucrative de plusieurs milliards de dollars. Il s’agissait de la pierre angulaire de la guerre clandestine étasunienne dans les années 1980. Aujourd’hui, sous l’occupation militaire des États-Unis et de l’OTAN, le trafic de drogue génère des revenus monétaires de plus de 200 milliards de dollars dans les marchés occidentaux. (Voir Michel Chossudovsky, America’s War on Terrorism, Global Research, Montreal, 2005, voir aussi Michel Chossudovsky, Heroin is « Good for Your Health »: Occupation Forces support Afghan Narcotics Trade, Global Research, 29 avril 2007)

Vers une économie de pillage

En chœur, les médias étasuniens ont confirmé que la « récente découverte » des richesses minérales afghanes constitue « une solution » au développement de l’économie du pays, décimée par la guerre, ainsi qu’un moyen d’éliminer la pauvreté. L’invasion des États-Unis et de l’OTAN en 2001 ainsi que l’occupation, ont préparé le terrain pour l’appropriation de ces richesses par les conglomérats miniers et énergétiques occidentaux.

La guerre contre l’Afghanistan est une « guerre de ressources » à but lucratif

Sous l’occupation des États-Unis et des alliés, cette richesse minérale est vouée à être pillée par une poignée de conglomérats miniers multinationaux une fois que le pays sera pacifié. Selon les écrits d’Olga Borisova suivant l’invasion d’octobre 2001, « la guerre contre le terrorisme », menée par les États-Unis, « [sera transformée] en politique coloniale influençant un pays formidablement riche ». (Borisova, op cit).

Une partie du plan des États-Unis et de l’OTAN est également de prendre tôt ou tard possession des réserves de gaz naturel de l’Afghanistan, ainsi que de prévenir le développement des intérêts énergétiques russes, iraniens et chinois dans le pays.

Pour voir la carte des ressurces minières, cliquez ici.

Note

1. Le trafic des opiacés du Croissant d’or constitue à l’heure actuelle la pièce maîtresse de l’économie d’exportation de l’Afghanistan. Le trafic d’héroïne, institué au début de la guerre soviéto-afghane en 1979 et protégé par la CIA, génère des revenus monétaires dépassant les 200 milliards de dollars par an dans les marchés occidentaux. Depuis l’invasion de 2001, la production de narcotiques en Afghanistan s’est accrue de plus de 35 fois. En 2009, la production d’opium se chiffrait à 6900 tonnes, comparativement à moins de 200 tonnes en 2001. À cet égard, les revenus de plusieurs milliards de dollars résultant de la production afghane d’opium sont générés en grande partie à l’extérieur du pays. D’après les données des Nations Unies, les revenus du trafic de drogue revenant à l’économie locale sont de l’ordre de 2 à 3 milliards annuellement, comparativement aux ventes mondiales d’héroïne provenant du trafic d’opiacés afghans, lesquelles dépassent 200 milliards. (Voir Michel Chossudovsky, America’s War on Terrorism », Global Research, Montréal, 2005)

Article original en anglais, « The War is Worth Waging »: Afghanistan’s Vast Reserves of Minerals and Natural Gas, The War on Afghanistan is a Profit driven « Resource War » publié le 16 juin 2010.

Traduction par Julie Lévesque pour Mondialisation.ca.

Michel Chossudovsky est directeur du Centre de recherche sur la mondialisation et professeur d’économie à l’Université d’Ottawa. Il est l’auteur de Guerre et mondialisation, La vérité derrière le 11 septembre et de la Mondialisation de la pauvreté et nouvel ordre mondial (best-seller international publié en 12 langues).

mondialisation.ca

L’article est bien précis, je suis en train de regarder un documentaire sur les conditions d’arrestations des « talibans » et mon Dieu comme c’est triste. À cause des sommes faramineuses proposées par les américains, les gens importants ont vendu leurs ennemis, certain ont été vendus à plusieurs reprises, incroyable. Heureusement beaucoup de gens pieux sont insensible à l’argent, Allah leur suffit, et Allah les benisse.

Bref, l’Afghanistan a l’air d’être une mine à ciel ouvert et c’est une grande tragédie étant donné qu’il n’y a aucune autorité étatique forte, l’Afghanistan est une terre perdue, la guerre va encore durer un siècle. C’est dingue que nous tolérions que notre pays en envahisse un autre, comme au temps de la colonisation, y massacre des habitants dans des opérations de pacification digne des pires heures de notre histoire.
Un jour ou l’autre nous devrons prendre nos responsabilité d’être humain avec un minimum de sens moral.

Marée noire: baignade interdite dans le nord-ouest de la Floride

juin 24, 2010

Face au pétrole qui souille le golfe du Mexique, les autorités de Floride ont décidé d’interdire les bains de mer dans le nord-ouest de cet Etat dont une bonne partie des revenus provient du tourisme estival, a indiqué jeudi un responsable local à l’AFP.

« Il y a du pétrole dans l’eau et dans le sable. Le double drapeau rouge a été hissé sur les plages, ce qui signifie qu’il est interdit de se baigner », a indiqué Warren Bielenberg, directeur du Parc national des îles du Golfe, une des régions affectées par la marée noire provoquée par l’explosion et le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon fin avril.

La région frappée d’interdiction de baignade va de Perdido Key à la limite de l’Alabama jusqu’à l’île de Santa Rosa, environ 70 km plus à l’est.

Bien qu’il soit interdit de se baigner, « les plages sont toujours ouvertes, et certains se rendent à la plage avec leur parasol pour profiter du soleil », a ajouté M. Bielenberg.

Mercredi après-midi, Charlie Crist, le gouverneur de Floride, s’est rendu dans la région, à Pensacola. Il a jugé « dégoûtante » la vision de pétrole sur les plages.

Avec 80 millions de visiteurs par an, la Floride est une des destinations favorites des Américains et des étrangers pour leurs vacances aux Etats-Unis.

Le tourisme génère environ 80 milliards de dollars par an dans cet Etat du sud-est des Etats-Unis.
romandie

Serait-ce le début de la fin , en effet certains disent que le but de la manoeuvre soit d’évacuer les populations du sud des états unis vers les camps de la fema, fema qui prendrait les commandes au niveau fédéral.
C’est un rude coup à l’économie de la floride, après celui déja donné à la louisiane, l’alabama et le mississippi, l’économie US n’avait pas besoin de ça. C’est vrai que ça rappelle un peu tchernobyl dans l’URSS en bout de souffle.
On verra bien, déja deux mois que ça dure, les forages de secours ne seront pas prêt avant aout, reste à savoir si ce sera au début ou à la fin du mois.
Cette histoire est terrible, les tonnes de pétrole, les dispersant, les pluies huileuses, la fin de la pèche, bref que du bon pour les élites folles.

Berlin furieux qu’Israël ait empêché un ministre allemand d’aller à Gaza

juin 22, 2010

Le gouvernement allemand a dénoncé dimanche le refus d’Israël de laisser le ministre allemand du Développement Dirk Niebel se rendre à Gaza le même jour.
L’intéressé a fustigé « une grande erreur de politique étrangère de la part du gouvernement israélien », dans une interview dimanche sur le site internet du journal Leipziger Volkszeitung.
Le chef de la diplomatie Guido Westerwelle a lui dit « déplorer la décision du gouvernement israélien » et souligné que Berlin comme toute l’Union européenne attendaient « la fin du blocus » de Gaza.
Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères a souligné que « le gouvernement s’est engagé à plusieurs reprises, y compris M. Westerwelle auprès de son homologue israélien, pour que cette visite ait lieu ».
Pour Dirk Niebel, le blocus de Gaza « n’est pas un signe de force, c’est la preuve d’une peur inexprimée ». Il a dit son « plein soutien » à une résolution en préparation au Bundestag (chambre des députés allemands) pour « augmenter la pression politique sur Israël ».
L’Allemagne, en raison de son passé nazi, ménage généralement beaucoup les Israéliens mais ces dernières semaines, les prises de position sévères se sont multipliées, comme ailleurs, à l’égard de l’Etat hébreu, après l’assaut isrélien lancé le 31 mai contre une flottille internationale en route pour Gaza.
En Israël pour quatre jours jusqu’à mardi, M. Niebel, qui est par ailleurs vice-président de la Société germano-israélienne, devait rencontrer dimanche à Gaza des représentants de l’ONU. Israël a interdit ce voyage samedi.
Dirk Niebel s’est dit « navré qu’Israël ait tant de mal à comprendre en ce moment l’action de ses amis les plus fidèles ».
L’Allemagne est avec les Etats-Unis l’un des plus proches alliés d’Israël.
Selon M. Niebel, il reste peu de temps à Israël pour négocier avec les Palestiniens étant donné les protestations internationales face au blocus de Gaza et le statu quo des pourparlers: « il est minuit moins cinq pour Israël » et Israël doit utiliser toute occasion « de respecter l’heure », selon le ministre libéral.
Le ministère du Développement a souligné dimanche que le gouvernement allemand consacrerait en 2010 un total de 42,5 millions d’euros à la coopération germano-palestinienne, cet argent servant notamment à des travaux d’hydraulique.
Dirk Niebel a entamé samedi un voyage de quatre jours en Israël. Il a rencontré le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le Premier ministre palestinien Salam Fayyad. Il devait aussi inaugurer à Naplouse (Cisjordanie) le site de construction d’une station d’épuration de l’eau, financée par des fonds allemands, et avoir des entretiens à Jérusalem lundi et mardi
source

Voila comment les israéliens remercient les allemands de leur avoir donné les sous marins dolphin

Une fois de plus israél chie sur des diplomates, les chancelleries font semblant de se plaindre et votent des sanctions contre l’iran. Quoique fasse israél, c’est l’Iran qui trinque !!!
Le blocus ne sert à rien, tout passe par les tunnels, qui sont par définiton, hors de tout contrôle, israél fait donc souffrir gratuitement les palestiniens.