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Le téléphone, le big brother dans votre poche, ou vous allez, combien de temps, avec qui ….

Mai 11, 2010

Jusqu’à présent, la géo-localisation de votre mobile a servi à savoir où vous êtes. Bientôt, elle servira aussi à savoir qui vous êtes. Une équipe de spécialistes d’intelligence artificielle dirigée par le professeur Tony Jebara, de l’université Columbia de New York, a mis au point un système permettant de profiler un possesseur de téléphone portable sans rien lui demander, en se basant exclusivement sur ses déplacements quotidiens. Après une période d’observation continue des mouvements d’un téléphone, le moteur d’intelligence artificielle saura si son propriétaire est un homme ou une femme, jeune ou âgé, riche ou pauvre, dépensier ou avare, diplômé ou non, nomade ou sédentaire, employé stable ou précaire…

Pour monétiser cette invention, une partie de l’équipe a créé une start-up baptisée Sense Networks, qui compte aujourd’hui une quinzaine d’employés, répartis entre New York et la Californie. Installé dans son petit bureau de Mountain View, près du campus de Google, le directeur technique de Sense Networks, Anand Venkatamaran, explique qu’il a d’abord fallu créer un système de collecte de données de mobilité des téléphones portables dans une zone donnée : « Nous avons réussi à créer une plate-forme « agnostique », c’est-à-dire capable de digérer n’importe quel type d’informations. On peut bien sûr pister les téléphones grâce aux relais télécoms, mais ce n’est pas toujours assez précis. On peut aussi repérer les smartphones quand ils passent à portée des réseaux Wi-Fi dont on connaît l’emplacement grâce des bases de données spécialisées. Enfin, avec les nouveaux smartphones, tout est à la fois facile et précis, puisqu’ils sont équipés d’une puce GPS qui diffuse leurs coordonnées de longitude et de latitude vers toute une gamme d’applications. »

Deuxième étape : le moteur d’intelligence artificielle va analyser ces flux de données anonymisées, en déduire un ensemble de caractéristiques individuelles, et les segmenter selon les catégories prédéfinies telles que l’âge, le sexe, le revenu ou le niveau d’études : « La force de notre système, affirme M. Venkatamaran, est qu’il n’est absolument pas intuitif. Nos algorithmes ne reposent sur aucun présupposé humain, ils sont vierges de toute règle préconçue du genre « si ce téléphone est souvent dans un salon de beauté, il appartient probablement à une femme ». Ces critères de bon sens sont en réalité naïfs et incertains. » A terme, le système sera aussi capable d’améliorer automatiquement ses propres performances.

Pour commencer, les ingénieurs de Sense Networks fournissent à leur machine des données de mobilité de personnes dont ils connaissent déjà les caractéristiques, et laissent le moteur d’intelligence artificielle établir des modèles de déplacements par catégories.

Ensuite, quand on lui fournit des données appartenant à des personnes dont on ne sait rien, la machine effectue ses propres déductions statistiques, sans intervention humaine : « Par exemple, notre système calcule l’âge d’un possesseur de mobile en se basant sur sa vitesse moyenne de déplacement. Les jeunes bougent vite, souvent et de façon imprévisible. Les plus âgés se déplacent de façon plus lente et plus régulière. Aucun ingénieur n’y avait pensé. »

Selon M. Venkataraman, le système sera même capable de fournir des pourcentages statistiques sur les habitudes alimentaires de ses cibles, ou encore de déterminer si un consommateur aura tendance à rester fidèle à ses marques préférées, ou si au contraire il sera capable d’en changer sur un coup de tête

Les premiers clients de Sense Networks seront sans doute les agences de publicité et de marketing et les professionnels du commerce en ligne, qui rêvent depuis toujours de profiler les utilisateurs de portables pour leur envoyer des messages publicitaires personnalisés et des offres commerciales ultra-ciblées. Sense Networks, qui vient de passer sous le contrôle du fonds de capital-risque californien Intel Capital, démarche activement ce secteur.

Au delà, les usages sont potentiellement infinis. M. Venkatamaran compte sur l’imagination de jeunes développeurs indépendants du monde entier qui pourront créer toutes sortes d’applications inédites, ludiques ou utilitaires, et venir se connecter sur sa plate-forme pour puiser dans ses données. En attendant, la société cherche à se faire connaître du grand public en créant ses propres applications.

La première a été CitySense, à l’usage des fêtards de San Francisco : un plan de la ville indiquant en temps réel les rues et les lieux publics les plus animés, où se concentrent les noctambules circulant en véhicules dotés de GPS et utilisant leurs portables. Elle a aussi expérimenté une application pour les New-Yorkais, CabSense : compte tenu de l’heure et du quartier, elle leur indique le carrefour où ils ont le plus de chance de croiser un taxi en maraude.

M. Venkataraman imagine déjà des services payants : « Nous pouvons déterminer qu’un possesseur de mobile prend le même train de banlieue tous les jours à la même heure. Nous pourrions lui proposer de regarder sur son smartphone un programme vidéo dont la durée correspond exactement à son temps de trajet. »

Il rêve même de coupler son service avec celui d’un moteur de recherche : « Quand vous posez une question à Google via votre mobile, celui-ci pourrait la faire transiter par la plate-forme de Sense Networks. Ainsi, nous pourrions faire à Google des recommandations basées sur les informations personnelles que nous possédons sur vous. Le moteur vous renverrait alors des résultats sur mesure, spécialement adaptés à vos goûts ou à votre mode de vie. » M. Venkataraman a trouvé le slogan qui résume sa démarche : « Plus besoin de faire de recherches, nous avons déjà trouvé ce que vous voulez.  »
le monde

(ça c’est ce que l(on veut nous faire croire)

(ça c’est la réalité)

De mieux en mieux, je vous en avais déja parlé mais cette fois ça va encore plus loin, l’apport de l’ I.A sera incontestablement problématique pour notre liberté, en effet on me rétorque souvent qu’il est impossible de traiter toutes les données, qu’il y en a trop et qu’il est impossible de créer un profil cohérent, mais force est de constater qu’il n’en est rien, ce n’est qu’une question de puissance de calcul et de programme adequat.

En parlant de géolocalisation, voila que facebook s’y met aussi !!!

Selon ce que rapporte le site AdAge, cette fonctionnalité de géolocalisation servirait également les entreprises qui annoncent sur Facebook. Déjà, McDonald’s aurait commencé à développer son application pour Facebook. En l’utilisant, les clients pourraient indiquer qu’ils sont dans un restaurant de la chaîne, laquelle pourrait afficher de la publicité aux côtés de ce statut.

Ce n’est un secret pour personne que Facebook entend lancer une telle fonctionnalité et plusieurs s’attendaient à ce que l’entreprise le fasse dans le cadre de sa conférence «f8», qui a eu lieu il y a quelques semaines.

Facebook lancerait plutôt la géolicalisation ce mois-ci, a déclaré à AdAge le PDG d’une compagnie de marketing numérique.

«Nous nous préparons à l’intégrer, mais nous ne savons pas exactement quand ce sera disponible», a indiqué Kevin Barenblat, de Context Optional.

En lançant ses fonctionnalités de géolocalisation, Facebook, qui compte 400 millions d’utilisateurs, pourrait faire mal à des entreprises comme Foursquare et Gowalla, des plateformes de réseautage social basées sur la géolocalisation.
cyberpresse

Le plus délirant, c’est que les mongoliens consommateurs seront heureux de profiter de cette technologie de géolocalisation, la stupidité est réellement infinie….

Il est à parier que certains governements ont déja des profils extrèmement précis de millions de personnes, ou vont-ils, en combien de temps, combien de temps reste t-ils , avec qui, on vont les gens qu’ils ont précédément rencontrés, que lisent-ils, que regarde t-ils sur internet, à qui ils envoient des mails, le contenu des mails, etc…

J’ai appris récement que google mettait en lien des publicités grace aux mots clés trouvés dans les mails reçus ou envoyés, je croyais que ces publicités n’étaient liés qu’aux mots tapés sur les barres de recherche, mais si google scanne les mails, c’est qu’il y a intrusion de fait dans la vie privée, et qui nous dit qu’en plus d’un scan
 » neutre  » en fonction de mots clés il n’y a pas une véritable analyse du sens des mails et bien évidement en lien avec les recherches effectuées, les vidéos regardées etc….

Comme enfant j’ai lu beaucoup de science fiction, je suis habitué au futur et comme je connais un peu ce qui se passe dans le monde, j’aime bien tenter d’imaginer l’avenir et plus précisement l’organisation humaine dans l’avenir, et franchement, je nous vois mal barré, parceque comme les nazis (qui ont gagné la guerre) les élites occidentales et ensuite mondiale ont appliqué des méthodes de controle politique, sociale et psychologique (voir la vidéo article précédent) basés sur la rigueur de la science, laissant peu d’échappatoire aux individus broyés par des gens qui les connaissent mieux que eux ne se connaissent.

Bref, le cocktail nano-rfid-gps risque de s’avérer désastreux pour la vie privé et incroyablement efficace pour ce qui est du controle social avec une surveillance quasi imparable.

Lache attaque occidentale dans une mosqué en Somalie destinée à tuer des responsables d’ Al-Shabaab.

Mai 2, 2010

Le bilan des victimes de l’attentat commis samedi contre une mosquée à Mogadiscio s’est élevé à 34 morts et près de 70 blessés, selon un nouveau bilan établi par les sources hospitalières.

Selon ces sources, le nombre des morts s’est élevé à 34 jusqu’à présent alors que près de 70 personnes blessées ont été admis à l’hôpital Daynile dans la banlieue de Mogadiscio.

Deux explosions ont frappé samedi la mosquée d’Abdalla Shideye, située sur le marché de Bakara.

La mosquée est fréquentée par des responsables du groupe rebelle Al-Shabaab. Le principal dirigeant du groupe, Fuad Mohamed Khalaf, pourrait être la cible de l’attaque, selon des témoins.

Al-Shabaab est lié au réseau terroriste Al-Qaïda et Khalaf figure parmi les dirigeants auxquels l’ONU a imposé des sanctions.

Aucun groupe n’a revendiqué l’attentat.
http://french.news.cn

Il n’y a que blackwater et autres services secrets occidentaux pour faire cela, faire sauter une mosqué pour assassiner les dirigeants d’ Al-Shabaab, c’est honteux et véritablement scandaleux.
La perversité, l’immoralité de cette guerre contre les musulmans est sans limite, je suis dépité de voir ce que nos dirigeants font en notre nom.
Voila un article sympa qui reprend les nouvelles d\'al shabab.

Les dirigeants occidentaux sont vraiment inhumains, ils s’en prennent uniquement à des pays qui sont en plein chaos et rajoute du chaos et de l’horreur alors que les somaliens n’aspirent qu’à vivrent sereinement avec leurs coutumes et leur religion.

L’Iran saisit l’ONU à propos du 11-Septembre , c’est pas beau la vie !!!!

avril 18, 2010

Des agences de presse ont fait mention d’une lettre adressée par le président de la République islamique d’Iran, Mahmoud Ahmadinejad, au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, le 13 avril 2010.

Les premières dépêches indiquaient que l’Iran souhaitait l’ouverture d’investigations sur les attentats du 11 septembre 2001 et une condamnation des attentats commis dans le pays par le Jundallah, une organisation terroriste encadrée par l’OTAN.

Cependant, la revue Foreign Policy, éditée par la Brookings Institution, a diffusé sur son site internet ce qu’elle a présenté comme le texte intégral de la lettre iranienne, et qui ne contient pas de demande à propos du 11-Septembre. La presse a alors fait machine arrière.

Il s’agit d’une manipulation qui en dit long sur l’inquiétude des tenants de la version gouvernementale US des événements de 2001.

La lettre authentique, dont nous publions la version anglaise intégrale telle qu’elle nous a été transmise par la présidence iranienne, indique :

« Excellence, on attend au moins que vous désignez un groupe de recherche indépendant en qui les peuples de la région auraient confiance, pour lancer une enquête exhaustive sur les principaux criminels commanditaires des attentats du 11-Septembre en tant qu’excuse principale pour attaquer le Proche-Orient, sur les objectifs de la présence militaire de l’OTAN en Afghanistan et en Irak, sur les méthodes utilisées, et sur les conséquences de leur présence et de leur engagement, dont les résultats seraient présentés à l’Assemblée générale. »

Après consultation avec d’autres Etats membres des Nations Unies, l’Iran a souhaité saisir le secrétaire général, et entend saisir directement l’Assemblée générale si cette première démarche s’avère infructueuse, comme on peut le craindre.

En 2002, Thierry Meyssan avait convaincu la Ligue arabe et le Conseil de coopération du Golfe d’entreprendre une démarche à l’ONU pour faire toute la lumière sur le 11-Septembre, mais ceux-ci avaient finalement renoncé sous la pression des Etats-Unis.

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« Mahmoud Ahmadinejad’s letter to Ban Ki-moon », Voltaire Network.
voltairenet.org

J’aime de plus en plus Ahmadinejad, il est vraiment excellent….
Le régime sait que la situation est très tendue, ils sont en train de jouer toutes les cartes possible, et il y en a beaucoup….

Les américains et tous les hypocrites menteurs qui couvrent ce méga mensonge doivent se chier dessus, l’Iran n’est pas isolé, de nombreux pays possèdent de très bonnes relations avec la nation iranienne, et ça ne m’étonnerai pas que d’autres pays soutiennent cette iniative….

Les semaines et les mois à venir vont être extrèmement exaltants.

Les trois grandes sources de risque pour la Chine : Risque 1 – Aggravation du déséquilibre mental et psychique de certaines grandes puissances. C’est délirant de lire ça ????

avril 14, 2010

L’Académie des Sciences sociales de Chine vient de publier le 6 avril le « Rapport (2010) sur le développement de la Région Asie-Pacifique », dans lequel il est indiqué qu’à l’heure actuelle, l’environnement sécuritaire de voisinage de la Chine devient de plus en plus complexe et qu’il existe principalement trois grandes sources de risque.

Risque un – Aggravation du déséquilibre mental et psychique de certaines grandes puissances.

Il est déclaré dans le livre bleu qu’en 2009, la Chine s’est hissée à la tête des plus grands pays exportateurs du monde et qu’elle s’approche de la deuxième place mondiale quant à l’ampleur de son PIB (Produit intérieur brut). L’émergence vigoureuse de la Chine déplaît à certaines grandes puissances, qui en tant que détenteurs d’intérêts acquis de l’ordre international, voient cela d’un mauvais œil et elles connaissent un déséquilibre mental et psychique qui s’aggrave de plus en plus, alors que leur conscience idéologique renforce leur sens de prévention contre celle-ci. Cet état d’esprit déséquilibré et ce sens de prévention les amènent à exciter le nationalisme et le chauvinisme, ce qui augmente objectivement les risques de la Chine quant à sa sécurité. Les effets de ce genre de facteurs sont clairement et nettement traduits dans les conflits frontaliers entre la Chine et l’Inde, le litige sino-japonais au sujet de la délimitation de la Mer Orientale ainsi que le contentieux sino-australien en ce qui concerne le cas d’espionnage du Groupe Rio Tinto.

D’autre part, l’ingérence de certaines grandes puissances, en dehors de la région, dans les affaires des régions environnantes de la Chine aggrave sérieusement les risques existants de la sécurité de ces régions.

Risque deux – Méfiance et inquiétude des pays voisins.

Le livre bleu indique que la spéculation de la communauté internationale au sujet de la Chine, de la « menace de la Chine » à la « responsabilité de la Chine » ou bien de la « partie prenante responsable » au G2, tout cela redouble, à un certain degré, la méfiance et l’inquiétude des pays voisins de la Chine à l’égard d’elle. Le terme « G2 » est devenu l’année dernière le point chaud de spéculation de la communauté internationale. En réalité, ce genre de propos non seulement exagère et surestime l’influence de la Chine dans les affaires internationales, mais surtout méconnaît et méprend l’orientation fondamentale de la politique extérieure non hégémoniste de la Chine. Ce qui est plus sérieux, c’est que la méfiance et l’inquiétude de ces pays les amènent à tenter de pousser les puissances de la région et à demander à certaines grandes puissances en dehors de la région à réunir leur force pour faire équilibre ou contrepoids à la Chine. Fin 2009, l’ancien Premier Ministre de Singapour Lee Kuan Yew a appelé les Etats-Unis à s’introduire en Asie pour faire contrepoids à la Chine et le propos qu’il a tenu à cet effet traduit pleinement ce genre de méfiance et d’inquiétude envers la Chine. En ce qui concerne les conflits au sujet de la Mer de Chine Méridionale, on remarque également de semblable tentative des pays concernés.

Choc fortuit mais manipulé venu de l’extérieur.

Dans le contexte actuel où le degré de mondialisation se renforce davantage de jour en jour, les effets de la sécurité non conventionnelle deviennent de plus en plus évident et un événement fortuit qui se produit dans un certain pays ou dans un certain territoire peut devenir le centre d’attention du monde entier. Les pays voisins de la Chine recèlent chacun une grande différence quant à son système politique, sa structure ethnique ou bien le niveau de son développement économique. Dans le domaine de la sécurité non conventionnelle, les risques proviennent de sources nombreuses et différentes. Au cours de l’année écoulée, nous avons constaté de nombreux événements imprévus : le changement soudain du problème nucléaire nord-coréen, l’incident du cas d’espionnage de Rio Tinto, le problème transfrontalier des réfugiés provoqué par le conflit armé entre le gouvernement birman et les minorités nationales de la région Kokang dans le nord du pays, l’incident du 5 juillet créé par la collusion et la complicité entre les séparatistes du Xinjiang et les forces terroristes de l’étranger, … etc. Derrière ces incidents extérieurs qui semblent fortuits, on remarque souvent la participation et la manipulation des forces antichinoises pleines d’hostilités envers notre pays.

Ces dangers latents qui menacent sérieusement la sécurité de la Chine font que notre environnement sécuritaire avoisinant devient de plus en plus grave et complexe et il est décidé en même temps qu’il est impossible pour nous d’adopter de simple contre-mesure de riposte pour dissiper ces différentes espèces de menaces latentes pour la sécurité de notre pays. Le livre bleu insiste que pour assurer la sécurité de notre situation environnante, la mesure que nous devons adopter pour faire face c’est de développer et d’accroître notre propre puissance, de stabiliser les relations sino-américaines, d’étendre nos relations d’amitié et de bon voisinage, d’élargir notre influence sur nos pays voisins, de renforcer notre « puissance douce et souple » et d’améliorer l’image internationale de notre pays.

Risque trois – Notre plus grand risque réside dans le moment opportun pour le retrait en Asie de la politique de stimulation économique.

Il est indiqué dans le livre bleu que la crise financière internationale a dépassé ses moments les plus difficiles, mais qu’il existe toujours de nombreux facteurs indéterminés quant à la perspective d’avenir du redressement de l’économie mondiale. L’économie asiatique joue jusqu’à présent le rôle de meneur dans le processus de relèvement de l’économie mondiale et au moins dans le courant de l’année à venir (2010), sa position demeurera inchangée et il est prévu qu’elle sera toujours la partie la plus rapide dans la croissance économique de notre monde. Confronté à l’espérance optimiste envers l’économie asiatique, il est important pour nous de rester lucide, pondéré et perspicace en concentrant notre attention sur les risques potentiels qui pourraient surgir ultérieurement à tout moment.

Vu à court terme, le plus grand risque auquel est confrontée l’économie asiatique c’est la maîtrise du moment opportun pour le retrait de la politique de stimulation économique. Le redressement en premier de l’économie asiatique a été principalement dû à cette politique appliquée par les gouvernements des pays de l’Asie et une fois le retrait de cette politique, personne ne peut prévoir son résultat et si le processus de relèvement économique pourrait être maintenu. Le moment opportun pour le retrait de la politique de stimulation économique dépend non seulement de l’appréciation de la perspective d’avenir du redressement économique, mais surtout de la possibilité de la continuité de cette politique. Vu seulement du niveau de l’inflation, le risque à affronter par l’économie asiatique en 2010 n’est pas tellement grave. Mais le problème c’est qu’en poursuivant l’application d’une politique de telle ampleur il se peut que les anticipations inflationnistes soient aggravées et intensifiées et que, dans la condition où l’IPC (Indice des prix à la consommation) ne connaît pas une hausse importante, les prix d’actifs s’envolent. En réalité, depuis le début de l’année 2009, les prix d’actifs dans les régions d’Asie ont été en général supérieurs par rapport aux autres régions du monde, comme par exemple la hausse rapide des prix des actions, des prix des logements et même des prix de l’or dans le monde, laquelle est intimement liée aux opérations des investisseurs asiatiques qui voulaient éviter les risques. Comment continuer à appliquer la politique monétaire laxiste et comment empêcher le risque de bulle d’actifs, ce sont des problèmes épineux auxquels doivent faire face les autorités de gestion monétaire de tous les pays de l’Asie.
peopledaily.com

Les points 1 et 2 sont vraiment interessants, les chinois ont clairement compris que nous n’allons pas les laisser devenir une réelle puissance, vous allez peut être me trouver candide mais je crois les dirigeants chinois quand ils disent :

 » ce genre de propos non seulement exagère et surestime l’influence de la Chine dans les affaires internationales, mais surtout méconnaît et méprend l’orientation fondamentale de la politique extérieure non hégémoniste de la Chine  »

Nous fonctionnons avec nos concepts d’occidentaux et nous projetons notre système de pensée aux autres civilisations, il n’y a que l’occident qui revendique un universalisme qu’il s’imagine devoir imposer à autrui avec autant de systématisme.

Je vous l’ai déja dit plusieurs fois mais la Grande Flotte chinoise du début du 15 siècle n’a ni colonisé ni imposée ses idées dans les contrées visitées, alors que nous autres, avec 3 navires et quelques centaines de soldats avons esclavagisé, exterminés et imposés notre religion à des peuples entiers.

Bref, les chinois se préparent à des tensions avec les occidentaux, le plus grave étant que le danger ne vient pas de la Chine mais de l’occident qui a une perception faussée de son déclin, et qui risque de sur-réagir face à cette perte de leadership incontesté.
Lisez cette note du Sénat sur la toute relative augmentation du budget militaire chinois

Incroyable débilité, le Figaro titre  » Hamid Karzaï serait toxicomane « , il y 3 jours il avait menacé de rejoindre les Talibans et accusé les ccidentaux d’avoir truqué les élections. Rien ne nous aura été épargné.

avril 9, 2010

L’ancien représentant adjoint de l’ONU en Afghanistan, Peter Galbraith, a mis en doute aujourd’hui « l’équilibre mental » du président afghan Hamid Karzaï, suggérant même qu’il pourrait être toxicomane, dans un entretien avec la chaîne de télévision américaine MSNBC.

« Il est coutumier des diatribes, il peut être très émotif, impulsif. En fait, des personnes proches du palais présidentiel disent qu’il a un certain goût pour l’un des produits d’exportation les plus rentables de l’Afghanistan », a-t-il déclaré. L’Afghanistan est le premier producteur et exportateur mondial d’opium.

Prié de préciser son affirmation, l’ancien responsable onusien a répondu: « Il y a des informations en ce sens mais quelles qu’en soient les causes, la vérité est qu’il peut être très émotif ». Les déclarations de Peter Galbraith surviennent en pleine crise de confiance entre Hamid Karzaï et Washington, le président afghan ayant accusé les Etats-Unis d’ingérence dans les affaires de son pays et affirmé que les étrangers avaient participé aux fraudes électorales de l’an dernier.

« La fraude a été organisée par des gens nommés par Karzaï et il en était le bénéficiaire », a ajouté Peter Galbraith, un diplomate américain qui avait été congédié par l’ONU par suite d’une dispute sur la manière de gérer le problème de la fraude électorale et le degré de pression à exercer sur les autorités afghanes. « Cette diatribe continuelle soulève des questions sur son équilibre mental et franchement, c’est une chose qui préoccupe les diplomates à Kaboul, » a-t-il dit.
http://www.lefigaro.fr/

On nage en plein délire, traiter un chef d’état de toxicomane, c’est ahurissant, du coup je me pose des questions sur la véracité de l’information comme quoi le frère de Karzaï serait un gros trafiquant de drogue, le président Afghan prétend que ces accusations sont le résultat de son opposition à la destructions des champs de pavot, parceque selon lui cela mènerait à un soulèvement populaire. source

Bref, c’est dingue, comme d’habitude en même temps.
Lisez cette article de France 24 qui tente d’expliquer un peu la situation, mais c’est bancal…

Il va s’en dire que pendant ce temps la, des tas de femmes et d’enfants meurent sous les bombes.
Quand on pense qu’un missile coute plusieurs centaines de milliers de dollars, au lieu d’envoyer un missile ils devraient utiliser l’argent pour contruire des routes et lancer les bases d’une économie saine.
C’est épouvantable.

L’alliance Chine-Inde est-elle inquiétante ? Tu m’étonnes que c’est inquiétant pour l’occident….

avril 8, 2010

Le dragon chinois et l’éléphant indien se haïssaient. La crise les a quelque peu réconciliés. Faut-il s’en réjouir ? Des deux côtés de l’Himalaya — frontière naturelle qui sépare les deux géants de l’Asie –, la réponse est un oui sans équivoque. Mais dans les pays développés, les réactions restent mitigées.

Certains y voient l’occasion de multiplier leurs opportunités d’affaires ; d’autres, en revanche, craignent que le rapprochement sino-indien n’augure un bouleversement de l’ordre mondial, propre à freiner les échanges entre pays développés et pays émergents. Le mouvement est-il irréversible ?

▪ Deux nouveaux poids lourds sur l’échiquier mondial
Il faut dire que le couple Chine-Inde représente un poids prépondérant sur l’échiquier mondial. En termes démographiques, ces deux pays comptent à eux deux plus du tiers de la population totale (2,4 milliards d’habitants). Sur le plan économique, ils figurent parmi les économies les plus dynamiques du globe et ont enregistré au cours des 10 dernières années un taux de croissance moyen à faire pâlir d’envie : 10,3% pour la Chine, 7,8% pour l’Inde.

Et si, dans un avenir proche, les deux pays réunis parvenaient à produire 50% du PIB mondial ? Audacieuse, une telle hypothèse reste toutefois plausible du fait d’un renforcement significatif des liens commerciaux entre les deux pays depuis l’éclatement de la crise des subprime.

▪ Ennemis hier, partenaires aujourd’hui
Ce n’est pas un hasard si le Premier ministre indien, Manmohan Singh, s’est rendu à Pékin en janvier 2008, soit six mois après le début de la crise de juillet 2007. Il a compris la nécessité pour son pays de renforcer sa coopération avec la Chine, dont l’irrésistible montée en puissance contraste avec la stagnation économique dans les pays développés.

Un partenariat stratégique a alors été signé entre les deux pays, dont leur commerce bilatéral a culminé, à la fin 2008, à un niveau sans précédent : 51,8 milliards de dollars, soit 37% de plus qu’en 2007. « Un miracle », saluait Huanqiu Shibao. Le magazine chinois a relevé par ailleurs, à titre de comparaison, que le volume des échanges sino-indiens n’atteignait que 14 milliards de dollars en 2004, 3,6 milliards de dollars en 2001 et… 264 millions de dollars en 1991.

Bien qu’elle n’ait pas épargné les deux pays, la crise financière d’octobre 2008 a contribué à renforcer leur commerce bilatéral, qui a atteint 43,4 milliards de dollars à la fin 2009. Aujourd’hui, la Chine s’impose comme le deuxième partenaire commercial de l’Inde, après l’Union européenne.

▪ Le pragmatisme l’emporte
A l’heure actuelle, les relations sino-indiennes semblent au beau fixe, alors que, il y a quelques années encore, celles-ci étaient froides, voire conflictuelles. L’explication est simple : les deux pays ne parvenaient pas à effacer de leur mémoire la courte mais sanglante guerre de 1962 qui les opposait pour le contrôle de territoires himalayens. L’armée indienne, qui pensait pouvoir battre les troupes chinoises, avait subi une défaite humiliante.

Depuis, l’Inde estime que la Chine occupe illégalement 38 000 km2 de son territoire, tandis que la Chine revendique l’Etat indien frontalier de l’Arunachal-Pradesh, dans le nord-est du pays. Aujourd’hui, près de cinquante ans après la guerre, face à des impératifs économiques et commerciaux, les deux pays ont fini par adopter l’un envers l’autre une attitude pragmatique, en mettant de côté leurs conflits territoriaux.

▪ Une méfiance réciproque demeure
Pour autant, c’est aller trop vite en besogne que de considérer le renforcement des liens sino-indiens comme une menace pour les flux d’échanges entre marchés développés et marchés émergents. N’oubliez pas que, sous des signes d’accalmie dans les relations sino-indiennes, couvent de multiples tensions politiques et militaires, qui, au moindre incident, risquent de refaire surface.

L’Inde ne cesse en effet de montrer son inquiétude quant à l’intention de l’empire du Milieu de se trouver un pied-à-terre, sur la côte pakistanaise, pour assurer l’approvisionnement de sa flotte. « Il est clair que la Chine veut faire pression sur l’Inde, et limiter l’influence des Etats-Unis sur le Pakistan et l’Afghanistan », commente le quotidien indien The Time of India.

L’Inde voit également d’un mauvais oeil le fait que la Chine apporte son soutien militaire et civil au Pakistan, son voisin avec lequel elle revendique la région du Cachemire depuis 1947.

De son côté, la Chine reproche à l’Inde d’avoir accueilli il y a cinquante ans le dalaï-lama, le chef des Tibétains, qu’elle considère comme un séparatiste notoire. L’empire du Milieu n’apprécie pas non plus que des officiels indiens réclament auprès de leur gouvernement une hausse du budget pour se procurer des avions de combat américains…

Autant de sujets de discorde qui, tant qu’ils ne seront pas résolus, nuiront à un approfondissement réel des relations entre les deux pays. Dans ce contexte, Chine et Inde devront continuer à développer leurs échanges avec les pays développés.

Le rapprochement entre l’Inde et les Etats-Unis depuis quelques années ainsi que le récent réchauffement des relations franco-chinoises en constituent les meilleures preuves.
chronique agora

Tant que nous ne rétablirons pas des taxes aux frontières, le développement de l’asie sera un problème majeur pour l’occident.
Il nous faut absolument détruire cette europe libérale, re-créer un tissu industriel, produire et consommer local, c’est la seule solution pour éviter un lent appauvrissement de l’europe et des USA.
La mondialisation n’a profité qu’aux banques et aux multinationales, les peuples sont soit esclavagisés pour les pays en développement soit appauvris et surveillés dans les pays riches, c’est un zéro pointé, sans compter la destruction fantastiquement rapide de la nature.

Si la Chine et L’Inde s’associent dans un marché commun à l’européenne, ce sera définitivement foutu, tous les acteurs économiques seront asiatiques et nous serons le tiers monde. Nos élites n’accepteront pas cette situation, c’est une évidence, le clash est nécessaire, il ne peut en être autrement.
Nous avons été vaincus à notre propre jeux…., ou plutot nos élites se sont sabordées elles mêmes, dans un soucis de bénéfices à court terme.

Un sarközyste du CRIF pris au piège par Les Infiltrés

avril 8, 2010

Parmi les 22 individus arrêtés suite à l’investigation menée par les journalistes de l’émission Les Infiltrés sur les réseaux pédophiles, figure un gros poisson.

L’une des « victimes » de ces journalistes, dont l’émission est présentée par David Pujadas sur France 2, est en effet un fer de lance du sionisme et du sarközysme.
Il s’appelle Maurice Gutman, est conseiller municipal UMP du Mesnil-Saint-Denis, chargé d’Internet, président du comité local de la Croix Rouge, membre éminent du consistoire (institution hébraïque) (source : le parisien), et en outre membre à part entière du CRIF (source : CRIF) et webmestre du « Comité Français pour Yad Vashem » (source)

Rappelons aussi au passage que le journaliste responsable de cette enquête de longue haleine, Laurent Richard, également rédacteur en chef de l’agence Capa, a éprouvé le besoin moral de dénoncer les actes de pédophilie dont il a été témoin – chose que l’on peut évidemment saluer – face à la décadence et au désordre moral que représente de plus en plus visiblement le sarközysme.
source

Un pleurnicheur shoahesque est en fait un dangereux pédophile, ces intégristes du CRIF sont vraiment des moins que rien, ça donner de leçons de morale et ça viole des gosses.
Je suis triplement content que ce taré se soit fait arreter, un hypocrite de moins dans le grand cirque médiatico-politique.
En revanche, je suis consterné par les méthodes journalistiques relative à cette affaire et celle Tremblay en France , c’est quoi ces conneries de journalistes qui travaillent avec la police, c’est la seule règle véritablement intangible du journalisme.
Le concept de cette emission est définitivement déviant, faire du journalisme en caméra cachée est structurellement malsain, puisque si le journaliste se cache c’est que la personne interrogée à quelque chose à cacher et que la loi est transgressée. Et nécessairement la police demandera des comptes aux journalistes, cela avait déja été le cas avec les maisons de retraites.
Bref, un homme politique français sioniste de surcroit et pédophile sur les bords vient de tout perdre, c’est bien fait pour lui, mais la méthode pour y parvenir est plus que discutable, quant à l’histoire de Tremblez en France (le nom n’a évidement pas été choisi au hasard), déja que les journalistes étaient mal venus dans les cités, maintenant ils ne rentreront plus.

WikiLeaks releases secret video of journalists, civilians killed in Baghdad

avril 5, 2010

Envie de pleurer quand je vois ça

Karzaï accuse la communauté internationale d’avoir organisé les fraudes électorales, LOL…

avril 3, 2010

Le président afghan accuse l’ONU, l’Union européenne et « des ambassades » d’être responsables des fraudes électorales massives qui lui ont été imputées lors de l’élection présidentielle du mois d’août 2009.

Le président afghan Hamid Karzaï a accusé jeudi la communauté internationale, dont l’ONU, l’Union européenne et « des ambassades », d’avoir commis les fraudes massives qu’elle lui a ensuite reprochées lors de l’élection présidentielle du 20 août 2009.

M. Karzaï a été réélu de facto après l’abandon de son challenger au second tour, après que la communauté internationale eut pourtant dénoncé des fraudes massives en faveur du sortant.

« La vérité (…) c’est qu’il y a eu des fraudes lors des élections présidentielle et provinciales, des fraudes massives, très massives, il n’y a pas de doute, mais elles n’ont pas été commises par des Afghans, ce sont les étrangers qui les ont commises », a-t-il lancé lors d’une rencontre avec des membres de la Commission électorale indépendante (CEI), chargée de surveiller les scrutins et accusée d’être entièrement soumise à M. Karzaï.

« Les Nations unies, le bureau du représentant adjoint de l’ONU (alors l’Américain Peter Galbraith, ndlr) », ainsi que le général français Philippe Morillon », le chef de la mission d’observateurs de l’UE à l’élection « ont été le foyer de ces fraudes », a-t-il poursuivi.

M. Galbraith a été remercié par l’ONU après avoir accusé son supérieur hiérarchique, le Norvégien Kai Eide, alors représentant spécial des Nations unies en Afghanistan, d’avoir « couvert » les fraudes massives en faveur de M. Karzaï. Et l’UE, Philippe Morillon en tête, a été la première à dénoncer, un mois après le scrutin, ces fraudes portant, selon elle, sur au moins un quart des suffrages validés par la CEI.

M. Galbraith avait notamment estimé qu’un tiers des votes en faveur du chef de l’Etat sortant étaient frauduleux, une proportion par la suite largement reprise par la communauté internationale.

M. Karzaï a été installé à la tête de l’Etat par la communauté internationale dès la fin 2001 quand une coalition emmenée par les Etats-Unis a chassé les talibans du pouvoir. Il a finalement été déclaré vainqueur du scrutin en novembre dernier après l’abandon de son rival Abdullah Abdullah.

Mais il est, notamment depuis l’arrivée du président Barack Obama au pouvoir, sous la pression constante de ses bailleurs de fonds qui le pressent de mettre fin à la corruption qui gangrène le pays jusqu’au sommet de l’Etat et de faire en sorte que les législatives prévues en septembre prochain, soient exemptes de tout reproche.

« Les fraudes ont été organisées à partir de là », a poursuivi M. Karzaï devant la CEI en évoquant notamment les bureaux de MM. Galbraith et Morillon mais aussi « des ambassades », sans préciser lesquelles. Puis, ils ont « nourri » les médias internationaux « pour qu’ils nous accusent de ces fraudes », a-t-il ajouté.
france 24

    Excellent d’entendre ça quand même, le pire étant que ce soit possible, mais Karzaï n’est pas net non plus, du coup entre menteurs c’est dure de savoir qui la vérité.

    Voila la réaction de la France et de Galbraith :

    Etonnée » par ces déclarations, la France avait été la première a réagir jeudi, le porte-parole du Quai d’Orsay les jugeant « sans fondement ».

    « C’est évidemment absurde et ahurissant », avait réagi pour sa part l’Américain Peter Galbraith, numéro 2 de la mission de l’ONU en Afghanistan au moment du scrutin du 20 août 2009 et nommément mis en cause par M. Karzaï.

    « Franchement, on se pose des questions sur son état mental ou sur son rapport à la réalité », a-t-il dit à propos du chef de l’Etat afghan. france 24

    C’est pas très fin, dire que Karzaï est un malade mental montre bien le désappointement des occidentaux !

    Ma foi, on verra bien…

Chronique d’une faillite (1) : 7 – 15 – 3

avril 2, 2010

7 – 15 – 3. S’agit-il de l’ultime tiercé gagnant des valeurs boursières en vogue ? Que nenni.
Ces chiffres sont les tristes indicateurs d’une économie en apnée. Celle de l’Islande.
Sur les douze derniers mois, l’inflation a bondi de 7,3% ; le chômage flirte avec les 15% après être longtemps resté autour de 1 à 2% ; et le montant moyen des salaires a diminué de plus de 3%.
Le pays où il a fait bon vivre (selon l’indice de développement humain mis au point par l’ONU) se trouve depuis près de deux ans dans une mauvaise passe, que la désormais fameuse dette Icesave, due aux voisins anglais et néerlandais, complique encore un peu plus.
Hauts les coeurs !
En dépit d’une couronne qui a perdu environ la moitié de sa valeur en l’espace de deux ans, Madame Arnadottir, équivalent islandais de notre Madame Michu, conserve pourtant la posture stoïque et néanmoins fragile d’une relative nonchalance.
Car à l’inverse des secondes, la plupart des “Madame Arnadottir” sont fières. Le prix de l’essence, du riz, de la farine, des fruits et des légumes ont beau atteindre les sommets enneigés des glaciers alentour, méthode Coué et système D sont à ce peuple courageux et opiniâtre, ce que les manifestations de dépit et de découragements sont à nous autres Gaulois râleurs et revendicateurs.
Chez nous, un certain nombre de secteurs de l’économie subissent d’importantes difficultés. En Islande, pour ne prendre que ceux de l’automobile et des biens immobiliers, il n’est plus question de baisse ou de diminution, mais d’anéantissement pur et simple. Compte tenu de leur prix, ni les premières, ni les seconds ne se vendent.
La grande majorité des 4×4 rutilants restent tristement parqués aux abords des concessions. Seuls les ateliers de réparation et le commerce d’occasion parviennent à survivre. Et à défaut d’être vendus, maisons et appartements s’échangent. Pour certains propriétaires, le troc devient la panacée.
La longue Histoire de l’Islande est jonchée de calamités climatiques, d’épidémies et de disettes en tout genre, auxquels le peuple viking a toujours dignement fait face.
Pour se convaincre de cette étonnante faculté d’adaptation, il suffit d’observer la façon dont les habitants de l’île aux volcans ont opportunément profité de la récente éruption de l’un d’eux, en organisant rapidement des transports en car, survols en hélicoptère et autres randonnées pédestres. Nul doute qu’ils parviendront à nouveau à se sortir de ce mauvais pas.
“Iceland’s Post-Crash Sale – 30% off ! (for tourists only)”
Il y a quelques semaines, The Reykjavik Grapevine s’est amusé à lister une cinquantaine de produits et de services courants, allant du poulet au ticket de bus.
Pour chacun d’eux, l’hebdomadaire a pris soin d’indiquer l’évolution des prix entre 2007 et 2009. Curieusement, c’est le réfrigérateur qui enregistrât la plus forte augmentation : 157%. Un symbole, pour l’économie cryogénisée de ce petit état proche du cercle polaire Arctique.
Mais un symbole qui n’a pas refroidi les ardeurs conquérantes des Islandais.
Pour en savoir plus : http://vivre-en-islande.blogspot.com/
moneyweek

Islande, irlande, grece ont été les premiers à tomber parcequ’ils sont de petits pays, bientot notre tour et celui des USA, et ensuite, si les élites réussissent, un monde nouveau avec la dispartion du cash et un système techno-fasciste.

Nouvelle attaque de l’armée israélienne contre des palestiniens chrétiens.

avril 1, 2010

200 personnes, à majorité catholiques, ont pris part ce dimanche à une marche pour dénoncer les restrictions faites aux Chrétiens de Palestine de respecter la tradition des rameaux. Leur objectif était de rejoindre le checkpoint de Gilo qui sépare Bethléem de Jérusalem. Arrivés sur place, ils ont été violemment pris à partie par des soldats israéliens qui leur ont barré le passage. Plusieurs d’entre eux ont été blessés, une quinzaine de personnes aurait aussi été arrêtée, parmi lesquels un photographe de l’AFP.

Cet affrontement intervient quelques heures après l’annonce du cabinet ministériel israélien de boucler la Cisjordanie, à l’occasion des festivités de la Pâque juive, et alors que la semaine sainte chrétienne vient officiellement de commencer ce dimanche. Il pose aussi la délicate question de la liberté religieuse accordée aux Palestiniens par les autorités Israéliennes.

Ces derniers jours, les affrontements ont redoublé de violence, notamment dans le sud de la bande de Gaza. 2 soldats israéliens y ont été tués après une embuscade, dans la nuit de vendredi à samedi.

Leurs funérailles ont été célébrées ce dimanche
euronews, mais la vidéo des violences israéliennes n\'est plus disponible
les intransigeants

Pour les sionistes, musulmans ou chrétiens qui manifestent, c’est des coups pour tout le monde…

Irak: la destruction de l’Etat comme objectif de guerre

mars 29, 2010

A l’approche de l’anniversaire du déclenchement de la guerre en Irak, je pense à ce que j’écrivais il y a sept ans. Cette guerre n’avait rien à voir avec la lutte contre le terrorisme mais avait été planifiée longtemps à l’avance non pas en vue d’une démocratisation de l’Irak mais plutôt de sa destruction. J’avais été ouvertement raillé pour avoir défendu ce point de vue et ma colère était considérée au mieux comme naïve ou pathétique aux yeux de l’opinion mais pas à ceux du monde politique.

En vue de la préparation d’une soirée commémorative de ce septième anniversaire du 20 mars, je suis en train de lire : Nettoyage culturel en Irak. Pourquoi les musées furent pillés, les bibliothèques brûlées et les universitaires assassinés ? (1) L’hypothèse de base, que vous le croyiez ou pas, était que cette guerre avait dès le départ comme unique objectif la destruction de l’Etat irakien. Mais il y a plus : l’épuration culturelle, le pillage des musées, l’incendie des bibliothèques et l’assassinat des universitaires faisaient partie intégrante de la stratégie de guerre, affirment les auteurs.
L’élimination d’un Etat deviendra certainement un concept au même niveau que le génocide et ses dérivés tels que l’urbicide – destruction de villes-, le sociocide – destruction de sociétés -, le mnémocide – destruction de la mémoire collective -. Nous l’espérons d’autant plus que ces nouveaux concepts et leurs intrications ne s’appliquent pas seulement à l’Irak.

La presse a largement couvert les pillages de musées. Mais les articles sur ce sujet n’ont pas pointé la responsabilité des pouvoirs occupants contrairement à ce que stipulent les règles internationales du droit de la guerre. La presse n’a pas non plus stigmatisé comme telle cette stratégie de mnémocide. Par contre, au fil de toutes ces années, un silence assourdissant a occulté le meurtre programmé de centaines de cadres et universitaires victimes d’assassinats ciblés en Irak. Etrange, d’autant qu’au cours des trois premiers mois de l’occupation, 250 universitaires ont été tués. Le BRussels Tribunal dispose maintenant d’une liste de 437 victimes qui sert de référence mondiale. Parce que les professeurs qui ont documenté ces meurtres et disparitions ont aujourd’hui été assassinés ou contraints à l’exil, il est de plus en plus difficile de tenir cette liste à jour. Selon le Christian Science Monitor, en juin 2006 déjà, 2500 universitaires avaient été tués, enlevés ou expulsés du pays. Nul ne sait combien ont été assassinés à ce jour. On sait que des milliers ont été menacés, souvent par des enveloppes contenant des balles, et qu’ils se sont enfuis. Tout comme les universitaires, les journalistes, les médecins, les ingénieurs et les leaders spirituels ont fait l’objet d’intimidations, d’enlèvements et de meurtres. Il faut savoir que dans ces cas, il ne s’agit pas d’éliminations à caractère partisan car les statistiques ne le démontrent pas. Ce sont des autorités intellectuelles qui ont été ciblées, pas juste des Baasistes.

Il n’y a jamais eu la moindre enquête sur ces meurtres, les coupables n’ont donc jamais été identifiés, et encore moins jugés. Pourquoi ? Sans doute parce que les occupants et les nouveaux dirigeants estiment que cela est sans importance. Ou peut-être parce que les bataillons de la mort font partie de leur stratégie, comme auparavant au Salvador. C’est ce qu’affirme ce livre : l’assassinat des universitaires fait et continue à faire partie de « l’option Salvador ».

Conclusion des auteurs ? L’objectif était d’éliminer la classe intellectuelle qui aurait pu devenir le fondement naturel d’un nouvel état démocratique. C’est sinistre. A ce point sinistre qu’il est malaisé d’y croire. Et pourtant c’est vrai : l’élimination des universitaires et autres professionnels de la classe moyenne a servi le premier et plus important objectif de la guerre : la destruction de l’Etat Irakien. « Destruction d’Etat » plutôt que « reconstruction d’Etat » Selon les auteurs de l’ouvrage, ce choix d’objectif de guerre s’est fait sur base du consensus de trois parties : les néo-conservateurs qui voulaient des bases permanentes en des lieux géographiquement stratégiques de domination militaire ; Israël qui ne voulait plus d’un état puissant dans son arrière cour ; et l’industrie pétrolière qui voulait mettre la main sur les plus grands gisements au monde. Cela aussi, je l’avais écrit sept ans plus tôt.

Aujourd’hui, tout est là, noir sur blanc, avec beaucoup de notes de bas de page, bien documenté, dans un livre publié par un éditeur internationalement reconnu ( Pluto Press ). Le monde va peut-être enfin commencer à prendre conscience de la vérité. Des protestations universelles des milieux académiques seraient une bonne chose. Mais une minute de silence pour leurs collègues assassinés ne suffira pas. Parce que, et cela saute aux yeux, il ne s’agit que de la pointe émergée de l’iceberg : les enfants nés avec des malformations imputables à l’usage du phosphore blanc et de l’uranium appauvri, le manque d’eau potable, d’électricité et de soins de santé, la destruction du système d’enseignement qui a produit une génération perdue, un million et demi de morts et cinq millions de réfugiés, toutes ces choses mises ensemble font de la guerre en Irak le plus grand crime de guerre et la plus grande catastrophe humanitaire des dernières décennies. Et cela continue. Il n’y a guère d’espoir d’amélioration, surtout après les dernières élections. Ajoutons à cela les bombardements incessants et l’éclatement religieux du pays nous obtenons une image de l’enfer. Et nous, nous détournons de plus en plus la tête. Parce que nous sommes malades et fatigués de l’Irak après ces sept années ?

Cela me laisse un goût amer de réaliser combien j’avais raison avec mes thèses à propos de la destruction de l’Irak que beaucoup jugeaient absurdes. Même Bush a eu raison avec son fameux show sur le pont de l’USS Lincoln le premier mai 2003 : « mission accomplie ». Effectivement, l’Irak est détruit.

Bon anniversaire, Mister President ! Yes, tu quoque Obama.

Lieven De Cauter,
Philosophe, président du BRussells Tribunal.
Traduit de l’anglais par Oscar Grosjean pour Investig’action.

Source originale: Brussels Tribunal
http://www.michelcollon.info/

Super papier, rien à dire, nous pouvons sans problème dire que l’administration US est aussi folle et criminelle que les nazis ou les soviétiques, un pays ravagé, les élites massacrées, les populations empoisonnées…
Ne collaborez pas de manière idéologique avec ces malades d’élites occidentales travaillant main dans la main avec israél, soyez lucide sur ce que nos dirigeants font en notre nom aux musulmans du monde entier, ne l’acceptez pas, restez indignés,
L’islamophobie ambiante va très mal se terminer, soyez du coté des êtres humains, pas de celui des laches.

Le roi du cyber-scoop dans le collimateur de la CIA ?

mars 29, 2010

Le site spécialisé dans la publication de documents confidentiels WikiLeaks accuse la CIA de vouloir le conduire à la fermeture à cause d’une vidéo compromettante pour l’armée américaine qu’il menace de divulguer.

Dans le rôle de Goliath, les services de renseignements américains. Dans celui de David, WikiLeaks. Dans un éditorial au vitriol publié le 26 mars, le site spécialisé dans la publication en ligne de documents confidentiels accuse, en effet, la CIA de vouloir le couler…

« Les activités de surveillance et de harcèlement – dont l’arrestation et l’interrogation pendant toute une nuit de l’un de nos bénévoles – sont excessives depuis un mois », affirme Julian Assange, porte-parole du site et de Sunshine Press, l’association à but non lucratif qui en est à l’origine. Sur son fil Twitter, WikiLeaks entre dans les détails : « Deux personnes sous couverture diplomatique ont suivi notre rédacteur islandais », « Nous avons vu des photos secrètes prises à notre insu lors de nos réunions de travail »… L’un des derniers tweets verse même dans la paranoïa : « Si quelque chose nous arrive, vous savez qui en est responsable… »

L’affaire ressemble à un mauvais James Bond. WikiLeaks assure qu’il s’est attiré les foudres des services secrets américains en menaçant de divulguer une vidéo impliquant l’armée américaine dans la mort de civils en Afghanistan.

Couler WikiLeaks

Une menace que la CIA prendrait d’autant plus au sérieux que, au fil des scoops qu’il a révélés, le site s’est bâti une réputation de fiabilité. En 2008, le très sérieux magazine britannique « The Economist » lui a même décerné le prix de « meilleur nouveau média ».

Ce n’est pas la première fois que la CIA s’intéresse au petit site qui en saurait trop. En 2008, le service de contre-espionnage a ainsi pondu un rapport qui présentait WikiLeaks comme une « menace pour les troupes américaines à l’étranger ». Un document que WikiLeaks a promptement mis en ligne, forçant le ministère de la Justice à confirmer son authenticité… L’épisode est d’autant plus gênant pour les espions « made in USA » que ce rapport expose plusieurs moyens de couler le site. Il propose notamment de divulguer l’identité des sources de WikiLeaks, alors que l’anonymat est la raison même de son succès.

Coup de pub ?

Pour l’instant, WikiLeaks tient bon et a même lancé une contre-offensive. Dans la foulée de son éditorial, le site a publié un rapport de la CIA intitulé « Comment influencer le soutien des pays européens à la mission de l’Otan en Afghanistan ? » datant de février 2009. Un document savoureux dans lequel on peut lire, entre autre, cette analyse : « Si Nicolas Sarkozy a réussi à faire voter l’envoi d’un contingent supplémentaire de militaires, la défaite annoncée aux élections régionales pourrait remettre en question ce soutien ». À voir.

L’intérêt des services secrets américains pour WikiLeaks représente aussi une aubaine médiatique pour un site en manque de moyens. Ce dernier doit encore lever 300 000 dollars grâce à des dons uniquement, afin de pouvoir boucler son budget 2010. Rien de tel qu’une bonne guerre contre les « perfides » services secrets pour lui attirer des sympathies à même de remplir son tiroir-caisse…
france 24

Et un autre article de Rue 89 :

WikiLeaks décrété « menace pour l’armée » par le Pentagone

Les médias de qualité reçoivent de nombreux prix, mais seul l’un d’entre eux, WikiLeaks.org, peut se vanter d’avoir reçu celui de « menace pour l’armée américaine », délivré par le Pentagone. Certes, ce dernier, en qualifiant ainsi WikiLeaks, ne souhaitait pas particulièrement le complimenter. Mais ce sont bien les scoops de ce site d’un genre nouveau qui lui valent cette reconnaissance étonnante

Ce service, lancé fin 2006 par des journalistes et des mathématiciens, est un site à but non lucratif qui propose aux internautes du monde entier de publier des documents intéressants pour leurs concitoyens -« Wiki » est une racine employée dans le jargon du net pour désigner les contenus issus d’un travail colloboratif, et « leaks » signifie « fuite ».

Le serveur garantit l’anonymat des sources grâce à un système de cryptage sophistiqué.

Wikileaks a publié des documents du Pentagone
Fidèle à lui même, WikiLeaks a publié ce rapport de 32 pages (en PDF). Il est intitulé « Wikileaks.org- une référence online pour les services de renseignement étrangers, les rebelles, ou les groupes terroristes ? », et est issu du Centre de contre-espionnage de l’Armée.

Ses auteurs s’inquiètent du fait que des employés du Pentagone ou des agents infiltrés peuvent se servir de ce site pour divulguer des documents sensibles ou classifiés.

WikiLeaks a publié à plusieurs reprises des documents internes au département de la Défense américain, et notamment

le livre des procédures de Guantanamo, qui détaillait les contraintes subies par les prisonniers
des documents sur les équipement et les opérations de l’armée américaine en Irak et en Afghanistan en avril 2007
En trois ans d’existence, le site a publié de très nombreux documents de première importance. « Il a sorti en trois ans plus de scoops que le Washington Post en trente ans », a pu écrire le journal The National, une formule reprise à l’envi par les fondateurs du site.

Victime de son succès, le site manque d’argent
Plusieurs Etats (Chine, Corée du Nord, Thaïland…) ont tenté de bloquer le site, et de grandes entreprises l’ont poursuivi en justice, sans résultat jusque là.

WikiLeaks est surtout victime de son propre succès, ne parvenant pas à financer son développement.

Le site est financé par les donations d’organisations non-gouvernementales ou de particuliers. Il a besoin de 600 000 dollars par an pour fonctionner, mais ne parvient qu’à lever les deux tiers de cette somme. Il a failli fermer au début de cet année.

Dans une récente interview à la BBC, l’australien Julian Assange, un des cinq responsables de WikiLeaks, un blond d’un calme extrême (à gauche sur la photo ci-dessus), défend le projet :

« Pour la première fois dans l’histoire, nous avons une presse vraiment libre pour ce qui est de la publication de documents importants.

La question intéressante qui est aujourd’hui posée, c’est ce que seront les standards de la presse libre au XXIe siècle, alors que tous les médias basculent vers Internet.

Va-t-on vers un ensemble de bonnes lois, à travers le monde, pour protéger la liberté de la presse et donc la démocratie ? Où va-t-on vers un compromis entre différentes lois, dont celles de la Chine ? »

L’Islande, prochain paradis de la protection des sources ?
WikiLeaks dernier a jusque là réussi à déjouer toutes les attaques, mais avec le Pentagone, il va affronter un adversaire autrement plus sérieux. C’est en Islande que se prépare sa défense.

Sous l’impulsion de Julian Assange, une initiative a été lancée par des députés en vue de doter le pays des lois les plus protectrices possibles pour les journalistes. Le moment est propice : depuis la faillite financière de l’Islande, favorisée par l’opacité des pratiques bancaires, l’opinion est avide de changements radicaux et de transparence accrue.

Si l’initiative des députés aboutit, son impact pourrait être international : l’Islande deviendrait peut-être alors le havre de paix des journalistes d’investigation du monde entier.
rue89

On verra bien, mais allez savoir si ce n’est pas une officine de désinformation, avec la bonne vieille méthode de donner deux scoop pour un mensonge.

Propagande/anticipation : Nuclear terror risk to Britain from al-Qaeda

mars 24, 2010

Britain faces an increased threat of a nuclear attack by al-Qaeda terrorists following a rise in the trafficking of radiological material, a government report has warned.

It is feared that terrorists could bring a nuclear bomb up the Thames on a small boat.

Bomb makers who have been active in Afghanistan may already have the ability to produce a « dirty bomb » using knowledge acquired over the internet.
It is feared that terrorists could transport an improvised nuclear device up the Thames and detonate it in the heart of London. Bristol, Liverpool Newcastle, Glasgow and Belfast are also thought to be vulnerable.

Lord West, the Security Minister, also raised the possibility of terrorists using small craft to enter ports and launch an attack similar to that in Mumbai in 2008, when more than 150 people were killed.
The Government is so concerned about the threat that it is setting up a command centre to track suspicious boats.
The terrorism threat level was raised from « substantial » to « severe » in January after the failed attempt to blow up an aircraft over Detroit on Christmas Day.
Three separate reviews of the country’s ability to prevent a major terrorist attack were published simultaneously yesterday, before an international meeting on nuclear security in Washington next month.
Downing Street released an update to the National Security Strategy in which it stated that « the UK does face nuclear threats now » and added that there was « the possibility that nuclear weapons or nuclear material [could] fall into the hands of rogue states or terrorist groups ».
The International Atomic Energy Authority recorded 1,562 incidents where nuclear material was lost or stolen between 1993 and 2008, mostly in the former Soviet Union, and 65 per cent of the losses were never recovered.
Another report, on the Government’s « Contest » counter-terrorism strategy, said there was a danger that the increased expertise of insurgents in making bombs in Afghanistan had increased the threat from a radiological « dirty bomb ».
It added that there was a « significant increase in the illicit trafficking of radiological materials, the availability of chemical, biological radiological and nuclear (CBRN) related technologies over the internet and the increased use of CBRN material for legitimate purposes », which could be acquired by terrorist organisations.
A third report, on Britain’s strategy for countering chemical, biological radiological and nuclear terrorism, described al-Qaeda as the « first trans national organisation to support the use of CBRN weapons against civilian targets and to try to acquire them ».
The report said security around stockpiles of decommissioned material was « variable and sometimes inadequate, leaving materials vulnerable to theft by insiders and criminal and terrorist organisations ».
Legitimate uses for such materials also « significantly increases the risk that they may be diverted and exploited by terrorist organisations ».
It added that al-Qaeda had established facilities to conduct research into CBRN weapons when Afghanistan was under the control of the Taliban before 2002.
Since then the terrorist group had approached Pakistani nuclear scientists, developed a device to produce hydrogen cyanide, which can be used in chemical warfare, and used explosives in Iraq combined with chlorine gas cylinders.
The possibility of an attack launched from speedboats was highlighted by Lord West, speaking at the new National Maritime Information Centre in Northwood, Middlesex. He said hundreds of thousands of small boats arrived in Britain unchecked every year. “I think the public would be surprised to discover that we do not know about every single contact [with a vessel],” he said.
He said the agencies responsible for guarding the coastline did not know “with any clarity what is going on around our coasts”.
The maritime centre will receive intelligence from the security services and combine the response of the navy, coastguard, police and fisheries vessels in the event of an attack.
The Government has already set up 18 sites with officers who would co-ordinate the emergency services in the event of a CBRN attack.
Police and fire services have been given extra equipment to detect potential attacks and more members of the Army have been trained in making CBRN devices safe.
The Government has also introduced mobile radiation detection units to scan vehicles and passengers arriving at ports.
http://www.telegraph.co.uk
traduction google

ça faisait longtemps qu’on nous faisait pas le coup de la bombe sale d’al quaida, malheureusement c’est un scénario possible, un false flag islamiste serait le déclencheur d’une organisation plus fasciste de la société.
Dire qu’il faut avoir plus peur de nos propres dirigeants que nos censés ennemis…

La City de Londres joue l’effondrement des Etats-Unis et de l’économie mondiale

mars 24, 2010

Contrairement à ce que pourrait laisser croire son titre, « Complexité et effondrement : Les empires au bord de l’effondrement », l’article publié dans le dernier numéro de Foreign Affairs (le magazine du Council on Foreign Relations – CFR) ne nous prédit pas la chute de l’Empire britannique, mais est une déclaration de l’establishment de la City de Londres sur la période à venir. « L’effondrement impérial pourrait arriver de manière bien plus soudaine que ce qu’imaginent bon nombre d’historiens. La combinaison des déficits fiscaux et du surdéploiement militaire suggère que les Etats-Unis pourraient être le prochain empire à flancher », explique en introduction Niall Ferguson, historien de l’Empire britannique formé à Oxford et Cambridge, mais opérant aujourd’hui à Harvard. [*]

Pour ceux qui liront cet article, prenez garde. Afin de précipiter son lectorat de décideurs américains et internationaux dans le piège d’un inévitable effondrement des Etats-Unis sous le joug fiscal d’un Obama au service de la City, l’auteur use dans les grandes longueurs d’une conception mécaniste de l’histoire – à laquelle lui-même ne croit d’ailleurs certainement pas – qui vise à faire perdre tout sens de la réalité. Son analyse ne doit être lue que comme une déclaration politique des hautes autorités de l’Empire britannique sur le contexte stratégique de leur politique : l’effondrement de l’économie mondiale.

A cette vision sans principes de l’histoire humaine, défendons celle des bâtisseurs de nations, des découvreurs, des pionniers, celle du travail de la pensée qui transforme le monde et engendre le progrès. C’est au nom de ce combat permanent que nous pourrons gagner un avenir meilleur que celui que nous promettent les puissances financières, celui d’un monde en contraction où la population mondiale décroît et les spéculateurs s’accroissent.

Ardent défenseur du colonialisme britannique et personnage très cohérent, Ferguson est aussi conseiller stratégique de GLG Partners, un des plus gros hedge funds de la City de Londres.
Complexity and Collapse Empires on the Edge of Chaos
traduction google

Après la Grèce, le Portugal… le scénario de contagion est en marche

mars 24, 2010

Après la Grèce, le Portugal est-il en passe de devenir le nouveau « maillon faible de l’Europe ? L’agence de notation financière Fitch a annoncé, mercredi 24 mars, qu’elle abaissait d’un cran la note de la dette à long terme du Portugal, de « AA » à « AA-« , faisant part de ses inquiétudes sur les déficits et la solvabilité du pays. En fin de matinée, la Bourse de Lisbonne a plongé de plus de 2,2 %.

Ce changement de notation, qui survient à la veille du débat au Parlement portugais du programme de stabilité et de croissance du pays, « montre que le scénario de contagion en Europe, que l’on a beaucoup évoqué ces derniers mois, est en train de se matérialiser », souligne Marie de Vergès, du service Economie du « Monde ».

L’agence Fitch a justifié sa décision par la crainte « d’éventuelles conséquences de la crise sur l’économie portugaise et sur ses finances publiques à moyen terme, compte tenu de la fragilité structurelle du pays et de son fort endettement ». « Même si le Portugal n’a pas été affecté outre mesure par la crise mondiale, les perspectives de reprise économique sont plus faibles que pour les 15 autres membres de la zone euro, ce qui va peser sur ses finances publiques à moyen terme », a développé dans le communiqué Douglas Renwick, un responsable de Fitch.

Cet abaissement reflète les contre-performances budgétaires du Portugal en 2009, avec un déficit de 9,3 % du PIB, contre 6,5 % prévu par Fitch en septembre. Le gouvernement portugais a réaffirmé son « ferme engagement » à redresser ses finances publiques.

« Dans la situation actuelle de nervosité et de volatilité des marchés financiers internationaux (…), il est fondamental que le Portugal démontre un ferme engagement politique dans la mise en œuvre du programme de stabilité et de croissance, en vue de redresser les comptes publics et réduire le déficit extérieur par une récupération de la compétitivité », a déclaré le ministère des finances dans un communiqué.
le monde

On le sait tous, enfin ceux qui n’ont pas d’oeillères, la situation réelle est catastrophique, de plus en plus de chefs d’entreprise ou du monde des  » décideurs » savent très bien ce qui va se passer, que ce soit mes connaissances ou ce que je peux entendre ici ou la, ces gens ont compris que le système va rompre brutalement, et qu’il faut absolument devenir indépendant et autonome pour se prémunir du chaos suceptible de naitre durant les première semaines ou les premiers mois du basculement.

Faites de même, c’est d’une importance capitale, de toute façon ce système est pourri, en vivant pleinement dans ce système malsain nous cautionnons ses crimes…

Entretien exclusif avec le porte parole du Conseil national de la résistance afghane

mars 24, 2010

Qari Muhammad Yusuf Ahmadi est le porte parole du Conseil national de la résistance afghane pour les régions Sud-Ouest et Nord-Ouest de l’Afghanistan. Les difficultés techniques incessantes rencontrées lors de nos communications*, ajoutées à de complexes procédures d’identification, nous ont demandé de reporter à plusieurs reprises la publication de cet entretien. Nous prions nos lecteurs de bien vouloir nous excuser pour ce retard.

Notre objectif n’est évidemment pas d’adhérer ou de relayer une quelconque idéologie de violence, mais de donner un contre-poids aux mensonges de la propagande des armées d’occupation en Afghanistan, cela dans le but d’offrir le plus large éventail d’information possible, afin que chacun puisse se forger sa propre opinion.

Qari Muhammad Yusuf Ahmadi, que pouvez-vous nous dire sur la situation dans la province de Helmand et plus particulièrement sur les récentes attaques des armées d’occupation dans cette région ?

Depuis le le premier jour de ce qu’ils appellent « une opération d’envergure », le 13 Février 2010, les troupes ennemies n’ont pas été en mesure de gagner une seule bataille dans le district de Nad Ali (voir la carte). A Marjah, l’ennemi n’a jamais pu pénétrer au-delà des quartiers périphériques que nous avions évacués afin de lui tendre ensuite un piège. Depuis samedi, l’ennemi voudrait faire diversion en lançant d’autres attaques sur les provinces de Farâh et Kandahar principalement, mais aussi Uruzgan et Zabul. L’objectif est de couvrir par de nouveaux mensonges les pertes que les moujahidin leur ont infligées dans le Helmand.

C’est désormais un fait acquis que les Américains et leurs complices ne sont pas en mesure de poursuivre l’occupation de l’Afghanistan par des moyens militaires. Ce serait mieux pour eux de retirer leurs forces de notre pays et de laisser les Afghans vivre comme ils l’entendent.

(…) Voici les chiffres des dernières opérations de la résistance :

Marjah :

Troupes étrangères tuées 382

Troupes afghanes tuées 4

Kandahar :

Troupes étrangères tuées : 28

Troupes afghanes tuées : 33

Farah:

Troupes étrangères tuées : 29

Troupes afghanes tuées 17

Zabul:

Troupes étrangères tuées : 3

Troupes afghanes tuée 26.

Uruzgan:

Troupes étrangères tuées : 5

Troupes afghanes tuée 19

Comment expliquez-vous que les informations que vous présentez par vos communiqués soient diamétralement opposées aux rapports des armées d’occupation ? Nous ne voulons pas mettre votre parole en doute, mais n’y a-t-il pas néanmoins une tentation chez vous aussi d’user de propagande en exagérant la portée des victoires et en minimisant les pertes ?

Nous publions des communiqués en premier lieu pour le peuple afghan qui, dans sa très grande majorité, soutien l’action des moujahidin. Que ces communiqués soient repris et traduits nous réjouis mais notre objectif principal est d’informer les afghans. Si nous avions menti, ne serais-ce qu’une seule fois, nous aurions perdu toute crédibilité auprès de la population qui nous soutient. Malgré la guerre, les informations circulent très vite ici. Si, par exemple, à Marjah, nous avions annoncé une victoire alors qu’il s’agissait d’une défaite, cela aurait été très vite connu. En réalité, toutes les informations que nous communiquons sont scrupuleusement vérifiées.

Tous ces efforts (de mensonges rapportés) par l’ennemi ont pour but de distraire l’attention du public du monde à partir Marjah. Cette entreprise moribonde va aussi échouer parce que les moudjahidin ne sont pas à court de main-d’œuvre et d’hommes armés

Un soldat américain brandissant son casque en signe de rédition. Marjah, février 2010

En tant que porte parole pour la région de Helmand, avez-vous des contacts réguliers avec des journalistes occidentaux sur place ?

Depuis l’arrestation de deux journalistes de la chaine Al-Jazeera (Qais Azim et Hamidullah Mohammad Shah) par la direction nationale de la sécurité (DNS service de renseignement afghan) en juin 2009 et la confiscation de tout leur matériel, il est devenu difficile pour des journalistes de venir nous rencontrer. Le président fantoche (Karzaï), avait prétendu que, dans cette affaire, il n’était pas question de liberté de la presse, mais d’interdire un sujet favorable aux moujahidin. Les reportages ne peuvent en effet que nous être favorables si les médias font leur travail, et c’est ce qui pose un problème au gouvernement mis en place par l’ennemi américain. La vérité leur est insupportable.

C’est pour cette raison que le président fantoche (Karzaï) impose un « black out » total des médias sur cette guerre. Même à Kaboul, les journalistes ont besoin de l’autorisation de la DNS pour se déplacer, et ils sont en permanence accompagnés et surveillés. Quel journaliste pourrait prétendre faire son travail dans de pareilles conditions ? Tous ceux qui ne suivent pas ces recommandations sont arrêtés et interrogés, quand ils ne disparaissent pas plus simplement de la circulation ou sont enlevés par de mystérieux ravisseurs qui les échangent ensuite contre des rançons. Toutes ces actions n’ont pour but que de décourager les journalistes à venir en Afghanistan afin d’établir la réalité des faits.

Les généraux américains indiquent que l’opération à Marjah était importante en raison du trafic d’opium qu’ils attribuent à la résistance. Que pouvez-vous dire à propos de cela ?

Nous avions quasiment éradiqué la production d’opium dans notre pays en 2001. La flambée de la culture du pavot correspond a l’arrivée de l’ennemi sur nos terres. Le frère du président fantoche (Karzaï) est lui même inculpé dans une affaire de trafic international. La présence même de l’envahisseur américain se légitime par le trafic de la drogue. Notre pays est occupé par plusieurs dizaine de milliers de soldats étrangers. Ce sont eux qui contrôlent nos frontières. Qui d’autres qu’eux pourraient sortir la drogue du pays et l’acheminer en Occident ? Pour toutes nos actions, nous nous référons à la loi de Dieu. Cela nous interdit de faire le commerce de la drogue.

Un autre prétexte régulièrement utilisé pour justifier cette guerre est que l’Afghanistan est le centre névralgique du terrorisme international.

Nous ne songeons qu’à terroriser l’ennemi. Nous n’avons jamais commis une action de guerre en dehors de notre pays. Nous voulons la liberté d’organiser un système de gouvernement fondé sur les besoins du peuple afghan, à partir de la tradition islamique. Pourquoi les États-Unis ne nous concèdent-ils pas ce droit ? Pourquoi tentent-ils d’étouffer nos voix sous le prétexte du terrorisme ?

Nous savons pertinemment que l’envahisseur américain et ses alliés vont toujours trouver des prétextes pour poursuivre leur occupation de l’Afghanistan. Le terrorisme, la démocratie, les droits de l’homme, droits des femmes ne sont que de simples slogans utilisés par l’ennemi américain afin d’atteindre leurs objectifs impérialistes dans cette partie du monde et en Afghanistan en particulier. De nombreux cas de tortures de détenus à Guantanamo, Bagram, la prison d’Abou Gharib, Camp Nama en Irak et les prisons secrètes PRT dans des bases militaires en Afghanistan, montrent des violations flagrantes et brutales des droits de l’homme par des enquêteurs américains par leurs troupes en Afghanistan et en Irak.

(…) Vous m’avez expliqué hier qu’en France une femme est violée toute les 10 minutes. C’est quelque chose que nous ne permettrions jamais dans notre pays. Pourquoi les dirigeants français eux aussi veulent-ils nous dire comment nous devons vivre alors qu’ils ne sont pas même capable de faire régner la justice dans leur pays ?

(…) Nous demandons aux envahisseurs américains et à leurs subalternes : pourquoi tuez-vous de jeunes innocents. Pourquoi tuez vous des hommes et des vieillards sous les yeux mêmes des membres de leur famille au cours de raids nocturnes ? Vous avez même tué un bébé de quatre jours devant sa mère à Garbez, dans la province de Khost, à la fin de l’année dernière. Était-il un terroriste ou étais-ce juste là une « opération de terreur » destinée à effrayer les populations qui nous soutiennent, perpétrée par vos soldats ? Est-ce comme cela que les défenseurs de la démocratie agissent ? En n’épargnant pas même un enfant de quatre jours?

Les opérations que mène l’ennemi sous le prétexte de la « lutte contre le terrorisme » est une guerre tyrannique et colonialiste, menée contre les combattants de la liberté. Car en effet, les moujahindin se battent pour la liberté, pour leur dignité humaine, pour leur pays et pour les valeurs de l’Islam. Nul envahisseur, aussi puissant soit-il, ne saura jamais étouffer la voix de la vérité dans la gorge du peuple afghan. Peu importe les quelques batailles que l’ennemi pourra remporter. A terme, grâce à la volonté de Dieu, le peuple opprimé d’Afghanistan remportera cette guerre entre la vérité et le mal.

(…) Les États-Unis sont une nouvelle forme de pouvoir colonialiste. Ils veulent maintenir leur domination sur le monde et utilisent pour cela le prétexte de la démocratie et des droit de l’homme. Mais dans leur bouche ce ne sont plus que des slogans vides de sens. En réalité, les États-Unis sont les ennemis de la dignité des valeurs humaines.

© 2010 Mecanopolis et ses ayant droit

Reproduction autorisée avec indication des sources

Les photographies sont issues du magazine de la résistance afghane en langue anglaise « In Fight » :
InFight_14_BattlesInMarjah_pdf

Nos remerciements vont aux administrateurs du site internet as-ansar.com, qui nous ont permis d’entrer en contact avec le Conseil national de la résistance afghane (Émirat islamique d’Afghanistan).

*Entretien réalisé entre le 1er et le 6 mars 2010 par téléphone, aux numéros 008821621346341, 0093700886853 et 0093707163424. Nous publions ces numéros avec la permission de leurs détenteurs. Mecanopolis et ses ayant droit déclinent toute responsabilité de l’usage qui pourrait être fait par des tiers de ces numéros.

La réalisation de cet entretien, sa publication et sa diffusion ne contreviennent nullement à la législation suisse en vigueur, ni à aucune des dispositions de « l’ordonnance fédérale instituant des mesures à l’encontre des Taliban » du 2 octobre 2000, ainsi que ses modifications ultérieures.
http://www.mecanopolis.org

Gloire à ces résistants afghans, que Dieu leur vienne en aide.

Vous savez, plus je regarde les médias plus j’ai peur, le traitement de l’information relatif aux résistances musulmanes est au dela de la propagande, nous traitons ces gens comme des Untermensch.
Ce qui m’enerve au plus haut point, c’est l’utilisation de faits divers de ces pays pour faire comprendre aux gens que ce sont des moins que rien. Dès qu’une homme brule sa femme , on met en avant ce fait divers dans la presse occidentale, laissant croire que tous les musulmans sont comme cela.
Il est évident que c’est un truc de malade de bruler sa femme ou qui ce soit d’ailleurs, mais ce qui est gravissime c’est que l’on lie ce fait divers à une sorte de fond psychologique des musulmans.
Imaginez un seconde que la presse pakistanaise fasse ses gros titres sur les faits divers français, genre la nana qui a tué ses 6 enfants à la naissance, et laisse sous entendre que ces pratiques sont monnaie courante en France, qu’elles sont constitutives de la culture et de la psyché française. C’est exactement ce que nous faisons, le moindre fait divers sordide est diffusé et rediffusé jusqu’ à en vomir, laissant sous entendre que les musulmans sont des sauvages.
J’en ai plus que marre de voir l’occident donnant des leçons de morale à portée univeralistes, alors même que nous sommes les plus malsains, que nous avons les mains pleine de sang, que nous avons fait voler en éclat toute intégrité morale en écrasant le monde entier. Le cynisme de nos élites est sans limite, comme la passivité et l’inconsistance intellectuelle du peuple.

Pour en revenir à l’interview au dessus, je suis extrèmement heureux de pouvoir lire le point de vue des principaux protagonistes de cette guerre, les afghans. Je vous invite à suivre régulièrement ce blog http://antipropagandecom.blogspot.com/, il est très bien et relaie assez souvent le point de vue des resistants afghans.
Les médias sont réellement ignobles avec les musulmans, l’ambiance est délétère.
Ce Qari Muhammad Yusuf Ahmadi est très bon, ce qu’il dit tombe sous le sens et c’est sincère, tout est dit, calmement, simplement :  » Nous voulons la liberté d’organiser un système de gouvernement fondé sur les besoins du peuple afghan, à partir de la tradition islamique. Pourquoi les États-Unis ne nous concèdent-ils pas ce droit ? Pourquoi tentent-ils d’étouffer nos voix sous le prétexte du terrorisme ?  »
C’est nous les malsains, ces gens ne nous ont rien fait, l’occident a un sacré problème avec la colonisation et avec l’imposition de ses valeurs à autrui.
Vous connaissez mon avis, allez savoir pourquoi mais force est de constater que les occidentaux sont totalement désaxés, un complexe de superiorité patent, un usage de la violence immodéré, une volonté de soumettre et de faconner autrui à son image.
Les lumières ont définitivement coupé les élites de l’occident avec le principe de réalité, la Raison nous a perdu. Il est indéniable que le rejet du fait religieux a été aussi désastreux que l’usage politique de la religion.
Les raisons qui nous ont mené à cette autodestruction sont multiples, et il est impossible de n’en donner qu’une ou deux, même importantes, il faudrait faire un travail pluridisciplinaire et transversal avec des sociologues, des psychologues, des historiens, des généticiens, des théologiens pour tenter de comprendre ce qu’il c’est passé en occident.

Bref, merci à mécanopolis de s’etre bougé pour nous donner cette interview, et en voila une autre.

Nous vivons plus qu’une dépression ; c’est plutôt un phénomène économique et financier. Il inclut un transfert du pouvoir… un retour à la normale après quatre siècles d’aberrations..

mars 19, 2010

Nous allons rebaptiser notre théorie. Nous vivons plus qu’une dépression ; c’est plutôt un phénomène économique et financier. Il inclut un transfert du pouvoir… un retour à la normale après quatre siècles d’aberrations… et l’échec de toute une série de sottises économiques récompensées par des prix Nobel — dont l’Hypothèse des marchés efficients et la Théorie du portefeuille moderne. Appelons cette phase la « Grande Correction »… et attendons que les événements nous donnent raison.

En attendant… nous attendons des éclaircissements :

Quand ce rebond prendra-t-il fin ? Que se passera-t-il lorsqu’il le fera ?

Les tendances profondes se poursuivent. L’influence gouvernementale augmente… et file tout droit vers la faillite. La plupart des pays développés accumulent de gigantesques déficits dans leurs finances publiques. C’est la Grèce qui fait les gros titres en ce moment. Les Hellènes ont promis de réduire leurs dépenses, sont descendus dans la rue et espèrent désormais un plan B de la part de l’Europe. Les autres pays à la périphérie de l’Europe, forts en gastronomie mais nuls en économie, observent avec attention. Ce que la Grèce vit maintenant, ils vont probablement le subir plus tard.

Mais le problème ne se limite de loin pas aux plus petits Etats d’Europe.

Barron’s rapporte que les pays se trouvent confrontés à « des pénuries massives » pour leur programmes de retraite. Cela vient s’ajouter aux autres pénuries massives qui guettent les gouvernements du monde entier.

▪ « Menace sur la notation des Etats-Unis », titrait le Financial Times hier :

« Moody’s Investor Service avertira aujourd’hui les Etats-Unis qu’à moins de remettre leurs finances publiques en meilleur état que ce que projette l’administration Obama, il y aurait ‘une pression à la baisse’ sur leur note ‘triple A’. »

Moody’s a appris une leçon l’an passé. On prend l’argent du noté. On donne une bonne note à des obligations de pacotille. Puis les gens vous montrent du doigt et vous traînent en justice lorsque la pacotille tourne mal. Les agences de notation ne veulent pas se retrouver prises à la gorge par tous les investisseurs obligataires de la planète.

Les Etats-Unis sont en train de se ruiner ; ça ne fait pas un doute. Mais évidemment, ça pourrait prendre des années…

Et alors ? Nous pouvons attendre…

Certains acheteurs de bons du Trésor US, en revanche, n’attendent pas la dernière minute. « La Chine continue de vendre la dette US en janvier », rapporte le Wall Street Journal.

Le Japon aussi, ajoute Bloomberg.

Bien entendu, le Japon est confronté à sa propre crise financière. Sa dette gouvernementale dépasse déjà les 200% du PIB… et ses citoyens vieillissants épargnent moins chaque année. Le pays sera bientôt incapable de financer ses déficits. Et ensuite ?

Ensuite, les rendements grimperont et le Japon sera confronté à une crise similaire à celle de la Grèce.

Et la Chine ? Même des pays budgétairement sains peuvent subir de gigantesques chocs financiers.

« La Chine pourrait se retrouver confrontée à des renflouages bancaires considérables », déclare Bloomberg.

Oui, cher lecteur… la Chine a un solide budget… et des industries qui gagnent de l’argent. Le problème, c’est qu’il y en a trop. Et elle a commis l’erreur de les stimuler pour augmenter la production — en plus d’augmenter les infrastructures — au pire moment possible, alors même que le client principal s’enfonce dans la morosité.

Donc même si les finances nationales de la Chine sont en bon état — au moins en surface — ses finances privées sont dans le pétrin. Elles sont même dans un pétrin si potentiellement profond qu’un analyste fait référence à la Chine comme étant « la mère de tous les cygnes noirs ».

Qui renflouera le secteur bancaire chinois ? Qui renflouera la Grèce ? Qui renflouera le Japon ? Qui renflouera les Etats-Unis ?

Jour après jour, les roues grincent et cahotent… en route vers des gouvernements toujours plus présents, avec des dettes plus grandes… Un gouvernement se tourne vers un autre lorsqu’il a besoin d’aide. Ce dernier se tourne vers un autre encore. Un pays dépend de sa Banque centrale… et sa Banque centrale dépend de la Réserve fédérale américaine, le capo di tutti capi de toutes les banques centrales de la planète.
chronique agora

Situation insoluble, en septembre 2008, ça a cassé, parceque le système était biaisé, depuis on dérive. Je pense aussi que la Chine sera le domino qui entrainera de manière irrémidiable les autres pays justement parcequ’ils sont déja très affaiblis.
Bref, la aussi comme d’hab, le système s’effondre tranquillement, toutes les élites le savent, mais rien n’est fait, ce doit être fun de voir le monde s’effondrer, c’est le suprème spectacle, la jouissance ultime, quelles bandes de tarés.
Sauvez vous vous même, prenez votre destin en main, les élites via l’état vont vous écraser, vous appauvrir et vous empoisonner pour enfin vous esclavagiser et vous emprisonner.
Allez à la campagne, devenez autonome et autosuffisant, et apprenez également à tirer, ça pourra toujours aider…

USA, un état ou 1 adulte sur 100 est en prison, elle est bien la démocratie américaine….

mars 19, 2010

La population carcérale a augmenté l’an dernier aux Etats-Unis de 25.000 personnes et s’élevait à quelque 2,3 millions de personnes, sur une population adulte de 230 millions de personnes, soit le taux le plus élevé dans l’histoire américaine, selon le Pew Center.
Plus d’un adulte sur 100 se trouve actuellement derrière les barreaux aux Etats-Unis, pays qui détient la plus importante population carcérale au monde, avec un jeune Noir sur neuf en prison, selon un rapport publié jeudi.
Taux d’incarcération le plus élevé de la planète
2,3 millions de personnes sont incarcérées aux Etats-Unis. Par comparaison, la Chine, avec une population de plus d’un milliard de personnes arrive en deuxième position avec 1,5 million de prisonniers, suivie de la Russie avec 890.000 personnes détenues, précise le document.
Les Etats-Unis ont le taux d’incarcération le plus élevé de la planète, supérieur à des pays comme l’Iran ou l’Afrique du Sud, relève encore le Pew Center, un centre de recherche indépendant basé à Washington.
L’Allemagne a un taux de 93 détenus pour 100.000 adultes et enfants, il est huit fois supérieur aux Etats-Unis avec 750 pour 100.000.
Les statistiques sont particulièrement frappantes parmi les minorités: alors qu’un adulte blanc sur 106 est incarcéré, c’est un Hispanique sur 36 et un Noir sur 15 qui sont en prison.
Dans la tranche d’âge de 20 à 34 ans, un jeune Noir sur neuf est derrière les barreaux, selon le Pew Center sur la base des données du ministère américain de la Justice.
La proportion de femmes augmente rapidement
Alors que les hommes sont dix fois plus susceptibles d’être emprisonnés que les femmes, la population carcérale féminine « progresse d’une manière beaucoup plus rapide » que celle des hommes, selon le rapport de Pew.
Une femme sur 265, entre 35 et 39 ans, se trouve en prison, mais les femmes appartenant à des minorités sont placées en détention en plus grand nombre que chez les femmes blanches.
Une femme noire sur 100 et une Hispanique sur 297 sont en prison, contre une sur 355 femmes blanches, relève l’étude.
Un durcissement de la loi, avec notamment des mesures augmentant nettement la durée d’incarcération pour les récidives, a fait exploser la population carcérale, davantage qu’une augmentation de la criminalité, indique le rapport.
Malgré l’augmentation de la population carcérale, le taux de récidivistes reste relativement stable avec environ la moitié des détenus libérés retournant en prison dans les trois ans suivant leur libération, indique encore le document.
L’étude souligne que l’augmentation de la population carcérale oblige les autorités locales de chaque Etat américain à des choix budgétaires draconiens.
Nouveaux moyens pour désengorger les prisons
« En dépit de tout l’argent déversé dans le système pénitentiaire aujourd’hui, il n’y a pas eu de résultats clairs et convaincants concernant la sécurité publique », indique Adam Gelb, du Pew Center, dans un communiqué.
Il y a une vingtaine d’années, les 50 Etats américains dépensaient 10,6 milliards de dollars de leur budget pour le système pénitentiaire. Aujourd’hui, ce chiffre est de 44 milliards de dollars, soit 315% de plus.
La pression économique a conduit certains Etats à changer leur politique et à trouver d’autres moyens d’empêcher les délinquants peu dangereux de récidiver, comme des travaux d’intérêt général ou des systèmes de surveillance électronique, ajoute le rapport.
« Certains responsables politiques expérimentent tout un éventail de sanctions qui sont aussi efficaces que l’incarcération pour protéger la sécurité publique et permettent aux Etats de mettre un frein à l’explosion de la population carcérale », explique Susan Urahn, une directrice du centre de recherche.
l\'express

C’est chaud quand même, 1 adulte sur 100 en taule, c’est sidérant. Et je ne parle même pas des noirs, un jeune noir sur 9 entre 20 et 34 ans est en prison, c’est flippant. les USA sont une démocratie carcérale, cela préfigure la société esclavagiste à venir, les usines d’armement fonctionneront avec cette main d’oeuvre.

Les lois débiles de peine plancher qui au bout de trois récidives se soldent par la prison à vie est un total mépris de l’être humain, ce sont des mesures d’états totalitaires.
Depuis Bush père, les le pouvoir des États-Unis s’en prend au peuple, quand on sait que la CIA (de bush père) est responsable de l’introduction de la drogue dans certains quartiers et dans certaines communautés, on comprend le degrès de malsainité de ces gens.
Bref, comme d’hab, pauvres gens, écrasés par des tarés qui se délectent d’enfoncer les gens dans le malheur.

Une économie américaine en ruine, par Paul Craig Roberts

mars 19, 2010

« La population de Detroit a diminué de moitié. Un quart de la ville est déserté, avec seulement quelques maisons encore debout dans des rues en grande partie abandonnées, » écrit Paul Craig Roberts, qui constate amèrement que la ville qui symbolisait autrefois la puissance industrielle américaine, est en ruine, à l’image de l’économie d’un pays dont la substance a été délocalisée. Les photos illustrant cet article sont celles d’un établissement scolaire de Détroit fermé en 2008.

Au 20ème siècle, Detroit symbolisait la puissance industrielle américaine. Aujourd’hui, elle est l’image d’une économie délocalisée.

La population de Detroit a diminué de moitié. Un quart de la ville est déserté, avec seulement quelques maisons encore debout dans des rues en grande partie abandonnées. Si la municipalité parvient à se procurer des fonds à Washington, les urbanistes vont diminuer l’étendue de la ville et créer des zones rurales ou de zones vertes là où il y avait autrefois des quartiers habités.

Le président Obama et les économistes énoncent des platitudes sur la reprise. Mais comment l’économie peut-elle redémarrer lorsque, durant plus d’une décennie, ses responsables ont transféré outre-mer les emplois à productivité élevée et à forte valeur ajoutée de la classe moyenne, et du même coup le produit intérieur brut qui leur était associé ?

Le Bureau des Statistiques du Travail a publié ce mois-ci plusieurs rapports très décourageants. On a assisté à une baisse record à la fois du nombre d’emplois et des heures travaillées. À la fin de l’année dernière, l’économie américaine avait moins d’emplois qu’à la fin de 1997, il y a 12 ans de cela. Le nombre d’heures travaillées à la fin de l’année dernière était inférieur à ce qu’il était fin 1995, il y a 14 ans.

La durée de la semaine moyenne de travail est en baisse et est actuellement de 33,1 heures pour les travailleurs non cadres.

La productivité du travail, c’est à dire la production par heure travaillée, et la rémunération du travail, ont divergé considérablement au cours des dix dernières années, ce qui pose un problème majeur pour la théorie économique. Les salaires n’augmentent pas avec la productivité. L’explication réside peut-être dans les données qui la mesurent. Susan Houseman a constaté que les statistiques de productivité du travail américain pourraient être faibles en raison des salaires payés au travail délocalisé. Une entreprise américaine dont la production est partagée entre les Etats-Unis et la Chine, publie des résultats globaux de la production et de la rémunération du travail. De ce fait, les statistiques de productivité mesurent la productivité internationale du travail, et non uniquement celle du travail fourni aux USA.

Charles McMillion a noté que les coûts unitaires de main avaient en fait diminué durant l’année 2009, mais que les autres coûts ont augmenté tout au long de la décennie. La hausse de ces coûts reflète sans doute la baisse du cours du dollar et la dépendance accrue aux facteurs de production importés.

Les économistes et les responsables politiques ont tendance à faire porter le blâme pour la chute de Detroit aux directions des entreprises automobiles et aux syndicats. Mais l’industrie américaine a décliné dans tous les secteurs. L’entreprise Evergreen Solar a récemment annoncé qu’elle délocalisera la production et l’assemblage des panneaux solaires du Massachusetts en direction de la Chine.

Une étude du ministère du commerce portant sur l’industrie des machines-outils de précision a constaté que les États-Unis y tenaient le dernier rang. L’industrie américaine a une part de marché déclinante et a enregistré la plus faible augmentation de la valeur de ses exportations. Le ministère du Commerce a interrogé les utilisateurs américains de machines outils et constaté que les importations représentent 70% des achats. Certains distributeurs américains de ce type de matériel ne vendent même pas de marques nationales.

L’économie financière qui devait remplacer l’économie industrielle n’est nulle part en vue. Les États-Unis n’ont que 5 banques placées dans le top 50 mondial selon la taille des actifs. La première banque américaine, JPMorgan Chase se classe septième. L’Allemagne a 7 banques dans le top 50, et le Royaume-Uni et la France en ont chacun 6. Le Japon et la Chine ont chacun 5 banques dans ce classement, et, de petits pays comme la Suisse et les Pays-Bas en ont ensemble six dont les actifs combinés s’élèvent à 1 185 milliards de dollars de plus que ceux des 5 plus grandes banques américaines.

En outre, après la fraude perpétrée sur les produits dérivés par les banques d’affaires US sur leurs consœurs du monde entier, il n’y a aucune chance qu’un pays ait confiance dans le leadership financier américain.

Les responsables économiques et politiques américains ont utilisé leur pouvoir au service de leurs intérêts propres, au détriment du peuple américain et de ses perspectives économiques. En s’enrichissant eux-mêmes à court terme, ils ont mis à bas l’économie américaine. Les États-Unis sont en voie de devenir une économie du tiers monde.

Publication originale Counter Punch, traduction Contre Info

Whaou, quel tableau, réduire la ville en rasant des quartiers entiers, ça c’est de la solution. Vous vous rendez compte de ce qui se passe aux USA, tous les états sont en faillites, on ferme des écoles, libère des prisonniers, licencie des fonctionnaires, un américain sur 8 se nourrit grace aux bons alimentaires, bref l’appauvrissement est très rapide et très étendu.
La mondialisation a détruit les petites entreprises et esclavagisé les moyennes entreprises en les rendant dépendantes des multinationales, c’est exactement ce que disait Pierre de Villemarest il y a des années.
C’est merveilleux comment les gens se sont fait baiser avec cette histoire de mondialisation, mettre en concurrence tous les habitants de la planète, LOL, il fallait vraiment ne rien comprendre en économie pour approuver l’ouverture des frontières et la disparition des taxes d’importations.
Les élites et les multinationnales se sont horriblement gavées, la Chine et d’autres pays vont faire ce que nous avons fait en deux siècles en moins de 50 ans, déstabilisant totalement leurs propres pays et la planète dans sa totalité.

Bref, l’économie US est laminée, la population aussi, mais les élites et le complexe militaro-industriel n’ont jamais été aussi puissant, le fort va se jeter sur le faible et le dévorer…

Afghanistan : L’OTAN a tenté de dissimuler les faits après un raid qui a tourné au carnage, révèle le Times

mars 18, 2010

Le 12 février dernier, le raid nocturne lancé par des soldats américains et afghans sur une maison de notables ou se déroulaient ce jour là les réjouissances d’un baptême a tourné au carnage. Les militaires ont ouvert le feu sur ceux qui se trouvaient là, et qui pourtant protestaient de leur innocence, racontent les témoins du drame interrogés par le Times. Cinq personnes ont été tuées, dont deux frères, l’un commandant de police, l’autre procureur, ainsi que deux femmes enceintes et une jeune fille qui allait se marier sous peu. Un adolescent de quinze ans a également été blessé. Le communiqué publié par l’OTAN après les faits affirmait que les soldats avaient découvert sur les lieux des « atrocités » et que les trois cadavres de femmes étaient « bâillonnés et ligotés ». Les témoins indiquent qu’elles sont tombées sous les balles de la même rafale qui a tué le procureur sur le pas de la porte de la maison familiale. A ce jour, l’OTAN refuse d’identifier l’unité responsable de ce massacre.

Un raid nocturne des soldats américains et afghans a entraîné la mort de deux femmes enceintes, une jeune fille et de deux fonctionnaires locaux, atrocités que l’OTAN a ensuite tenté de dissimuler, indiquent les récits des survivants, recueillis par le Times.

L’opération, qui s’est déroulée le vendredi 12 février consistait en en assaut mené à l’aube sur la maison d’un policier située à quelques kilomètres de Gardez, la capitale de la province de Paktia, à l’est de l’Afghanistan. Dans un communiqué publié après le raid, titré « les forces conjointes opérant à Gardez font une macabre découverte », l’Otan affirmait que ses soldats avaient découvert dans une chambre des corps de femmes « tuées, ligotées et bâillonnées ».

Une enquête du Times suggère que les affirmations de l’OTAN sont soit délibérément fausses ou, au mieux, trompeuses. Plus d’une douzaine de survivants, dont des fonctionnaires, des responsables de la police et un chef religieux, interrogés sur la scène de l’attaque et alentour, affirment que les auteurs de ces crimes étaient des soldats américains et afghans. L’identité et le statut de ces hommes reste inconnue.

Cette attaque est intervenue plus de quinze jours après que le commandant des forces américaines et de l’OTAN en Afghanistan, ait publié de nouvelles directives visant à limiter les raids nocturnes. Les forces spéciales et les agences de renseignement occidentales qui opèrent secrètement en Afghanistan ont été critiquées pour avoir mené des raids nocturnes basés sur des renseignements douteux ou faux, qui se sont soldés par des pertes civiles.

Le commandant Dawood, âgé de 43 ans, fut la première personne tuée durant l’assaut. Policier de longue date, réputé et aguerri, il avait été promu récemment à la tête du renseignement dans un des districts les moins sûrs de la province de Paktia. Son frère, Saranwal Zahir, était procureur dans le district d’Ahmadabad. Il a été tué alors qu’il se trouvait sur le pas de la porte, tentant de protester de son innocence.

Trois femmes, qui étaient accroupies derrière lui dans le couloir, ont été touchées par le même tir en rafale. Bibi Shirin, âgée, de 22 ans, avait quatre enfants, âgés de moins de 5 ans. Bibi Saleha, 37 ans, avait 11 enfants. Toutes deux, selon leurs proches, étaient enceintes. Elles ont été tuées sur le coup.

La mère des deux hommes, Bibi Sabsparie, déclare que Shirin était enceinte de quatre mois et Saleha de cinq mois. La dernière victime, Gulalai, âgée de 18 ans, était fiancée. Elle est décédée de ses blessures. « Nous avions déjà tout acheté pour le mariage », soupire celui qui devait être son beau-père, Sayed Mohammed Mal, Vice-Chancelier de l’Université de Gardez.

La nuit de cet assaut, environ 25 hommes, amis et parents, s’étaient rassemblés au domicile du commandant Dawood dans le petit village de Khataba, pour célébrer le baptême d’un nouveau-né. Assis côte à côte le long des murs d’une chambre d’hôtes, les hommes avaient dansé tour à tour, pendant que jouaient les musiciens. Le chanteur, Mohammed Sediq Mahmoudi, âgé de 24 ans, précise que quelque temps après 3 heures du matin l’un des musiciens, Dur Mohammed, est sorti pour aller aux toilettes. « Quelqu’un a braqué une lampe sur son visage et il a alors couru vers l’intérieur en avertissant que les talibans étaient dehors », déclare M. Sediq.

Le lieutenant-colonel Zamarud Zazai, qui dirige le service de renseignement de la police de Gardez, déclare : « Des deux cotés, ont a cru que l’autre groupe était taliban. » Le commandant Dawoud a couru vers les pièces où se trouvait sa famille, avec son fils Sediqullah, âgé de 15 ans. A mi-chemin à travers la cour, ils ont été abattus par un tireur posté sur le toit. Le commandant Dawoud a été tué. Sediqullah, touché à deux reprises, a survécu, racontent ses oncles.

Les tirs ont cessé et les soldats ont crié en pachtoune, ordonnant à tous de sortir à l’extérieur. Waheedullah, un chauffeur d’ambulance, déclare que leur accent était celui de Kandahar.

L’OTAN a déclaré que les soldats faisaient partie d’un force conjointe « afghano-internationale », mais, malgré de nouvelles règles leur enjoignant de laisser derrière eux des tracts identifiant leur unité, la famille indique qu’ils n’en ont pas fourni. Les forces américaines du secteur nient toute implication.

Dans le couloir situé de l’autre côté de l’enceinte des bâtiments, les femmes se sont précipitées pour soigner les blessés. La mère du commandant Dawood raconte : « Zahir a crié,« Ne tirez pas, nous travaillons pour le gouvernement ». Mais tandis qu’il parlait, ils ont tiré à nouveau. Je l’ai vu tomber. Je me suis retourné et j’ai vu que ma belle-fille et les autres femmes étaient mortes. »

Mohamed Sabir, âgé de 26 ans, qui est le plus jeune frère du commandant de Dawood et de Zahir, a fait partie des huit hommes qui ont été arrêtés et transportés par avion vers une base située à proximité, dans la province de Paktika. Ils ont été détenus pendant quatre jours et interrogés par un américain en civil qui leur a montré des photos de l’homme qu’ils suspectaient. « J’ai dit : « Oui, c’est Shamsuddin. Il était à la fête. Pourquoi ne l’avez-vous pas arrêté ? », raconte Sabir. Ils ont ensuite été libérés sans être inculpés. Shamsuddin – qui avait travaillé durant cinq mois à la réparation des générateurs électriques de la base américaine locale – s’est livré de lui-même pour subir un interrogatoire. Il a été lui aussi libéré sans aucune inculpation.

Le communiqué initial de l’Otan indiquait que « plusieurs insurgés ont engagé le combat contre la force conjointe et ont été tués lors des échanges de tirs. » La famille affirme que personne n’a même jeté une pierre. Le contre-amiral Greg Smith, responsable de la communication de l’OTAN à Kaboul, nie qu’il y ait eu tentative de camouflage.

Il indique que les deux hommes qui ont été tués étaient armés et manifestaient des « intentions hostiles », mais a admis « qu’ils n’étaient pas la cible de ce raid particulier ».

« Je ne sais pas s’ils ont tiré des coups de feu », indique-t-il. « Si on a un individu qui sort d’un bâtiment, et que la force d’assaut est là, cela déclenche souvent une neutralisation de l’individu. Il n’est pas nécessaire d’être visé par un tir pour riposter. »

Il admet que le communiqué original avait été « mal formulé », mais déclare que « pour des gens qui voient beaucoup de cadavres », les femmes avaient paru à l’époque être décédées depuis plusieurs heures.

Par l’intermédiaire des doyens du village, les américains ont proposé une indemnisation à la famille – 2 000 dollars pour chacune des victimes.

« La vie humaine n’a aucune valeur » se lamente Bibi Sabsparie. « Ils ont tué notre famille, puis ils sont venus et ont apporté de l’argent. L’argent ne ramènera pas les nôtres. »
contre info

Malheureusement un massacre de plus à déplorer pour ce peuple qui subit la guerre depuis 33 ans.
C’est à pleurer, d’autant plus que la presse engagée contre les guerres dans les années 60 et 70 a totalement disparu, aucun média ne se fait le porte voix de la cause des musulmans qui subissent les guerres occidentales.
C’est le silence radio, en même temps c’est difficile de faire de la propagande pour bombarder l’Iran et soutenir les victimes des bombardements en Afghanistan ou à Gaza…

Nous tuons ces gens pauvres gens quotidiennement, et nos médias font mine de ne pas comprendre pourquoi les résistants sont victorieux, inventant ou relayant des faits divers horribles, les faisant passer pour des sauvages. Quand j’entends des mongoliens dire que les Pakistanais sont mysogines, je rigole et leur demande comment ça se fait qu’ils ont élu en 1988 une femme Premier ministre… Ce que les trois quart des pays européens n’ont jamais fait, on se demande alors qui a le cerveau figé…

Bref, prions et pensons aux victimes et leur famille.

Les guerres qui mènent les Etats-Unis à la ruine.

mars 18, 2010

Le prix Nobel de la Paix Barack Obama poursuit des combats qui sont au-dessus des moyens de son pays, et il est de plus en plus évident qu’il est le jouet du complexe militaro-industriel, écrit Eric Margolis.

Les invasions américaines en Irak et en Afghanistan n’auraient pas été possibles sans crédits massifs venus de Chine, d’Union Européenne, des pays producteurs de pétrole du Moyen-Orient … – Photo : Al Jazeera

Le Président Barack Obama a qualifié le budget de 3,8 trillions de dollars [un trillion équivaut à 1000 milliards de dollars – N.d.T], envoyé récemment au Congrès, d’étape importante pour restaurer la santé économique de l’Amérique. En fait, c’est une nouvelle dose fournie à un malade gravement dépendant d’une drogue dangereuse : la dette.

Plus d’empires sont tombés en raison de finances catastrophiques que d’invasions. Le dernier exemple a été l’Union Soviétique qui s’est ruinée en achetant des tanks. Le déficit de Washington [la différence entre les dépenses et les revenus par les impôts] atteindra cette année la somme vertigineuse de 1,6 trillion de dollars. Cette somme énorme sera empruntée principalement à la Chine et au Japon auxquels les États-Unis doivent déjà 1.5 trillion de dollars. Le service de la dette coûtera cette année 250 milliards de dollars.

Pour parvenir à dépenser 1 trillion de dollars US, quelqu’un aurait dû commencer à dépenser 1 million de dollars chaque jour depuis peu de temps après que Rome ait été fondé puis continuer ainsi pendant 2738 années jusqu’à aujourd’hui.

Le budget militaire total [2010] d’Obama est presque de 1 trillion. Cela comprend les 880 milliards de dépense du Pentagone. Ajoutons les sombres programmes secrets (environ 70 milliards), l’aide militaire aux nations étrangères amies comme l’Egypte, Israël et le Pakistan, ainsi que 225000 « contractuels » militaires (mercenaires et employés), et enfin les coûts des vétérans.

Additionnons encore 75 milliards (presque quatre fois le budget total de la défense du Canada) pour 16 agences de renseignements avec 200 000 employés.

Les guerres d’Afghanistan et d’Irak (1 trillion de dollars jusqu’ici), coûteront de 200 à 250 milliards de plus cette année, en incluant des dépenses cachées et indirectes. « L’escalade [surge] » afghane d’Obama avec ses 30000 soldats supplémentaires coûtera encore 33 milliards de dollars – plus que le budget total de la défense de l’Allemagne.

Pas de problème si les stocks de la défense n’ont cessé de gonfler après le budget « d’austérité » d’Obama, prix Nobel de la Paix.

Les dépenses militaires et de renseignement augmentent de façon implacable alors que le chômage atteint les 10% et que l’économie saigne une encre rouge. L’Amérique est devenu l’homme malade de hémisphère occidental, un estropié économique comme l’a été le défunt empire Ottoman. Le Pentagone représente maintenant à lui seul la moitié des dépenses militaires de la planète dans sa totalité. Ajoutez-y les riches alliés de l’OTAN ainsi que le Japon, et les chiffres atteignent 75%. La Chine et la Russie dépensent conjointement à peine un malheureux 10% de ce que les États-Unis dépensent pour la défense.

Il y a 750 bases militaires des États-Unis dans 50 pays et 255 000 militaires ou employés stationnés en permanence à l’étranger dont 116 000 en Europe et presque 100 000 au Japon et en Corée du Sud.

La dépense militaire dévore jusqu’à 19% des dépenses fédérales et au moins 44% des recettes fiscales. Sous l’administration Bush, les guerres d’Irak et d’Afghanistan — financées par l’emprunt — ont coûté à chaque famille américaine plus de 25 000 dollars.

Comme Bush, Obama finance les guerres de l’Amérique par des autorisations supplémentaire de paiement, sur le compte déjà au maximum à découvert de la nation. Les générations futures seront coincées par cette facture. Ce yoyo financier du Président et du Congrès est la pire manifestation de malhonnêteté publique. Les guerres de l’Amérique doivent être payées par les impôts, et non pas par des jeux d’écriture comptable.

Si les contribuables des États-Unis devaient réellement acquitter la facture des guerres d’Afghanistan et d’Irak, ces conflits cesseraient très rapidement. L’Amérique a besoin d’un juste et transparent impôt de guerre. Les États-Unis ont clairement atteint le point de rupture. Les dépenses militaires et le service de la dette cannibalisent l’économie américaine, la vraie base de sa puissance mondiale. Aux côtés de l’ancienne URSS, les États-Unis ressemblent maintenant de plus en plus à l’Empire Britannique disparu en 1945, écrasé par d’immenses dettes contractées pour participer à la deuxième guerre mondiale et incapable de continuer de financer ou défendre son empire, tout en restant malgré tout imprégnée de prétentions impériales.

Il est de plus en plus évident que le Président n’est pas aux volant du camion militaire américain complètement emballé. Il y a soixante ans, le grand Président Dwight Eisenhower, dont le portrait orne mon bureau, avait averti les Américains de prendre garde au complexe militaro-industriel. Six décennies plus tard les partisans de la guerre permanente et de la domination du monde se sont liés avec les bailleurs du fonds de Wall Street pour pousser l’Amérique dans le gouffre.

Un nombre croissant d’Américains sont fort justement scandalisés et effrayés de l’emballement des déficits. La plupart d’entre eux ne comprennent pas que leurs dirigeants politiques mènent leur nation à la ruine dans des guerres étrangères inutiles et dans une vaine tentative de diriger une grande partie du globe — ce que les neocons appellent un « plein spectre de domination [domination dans tous les domaines – N.d.T] ».

Si Obama était vraiment sérieux concernant la rétablissement de la santé économique de l’Amérique, il exigerait que les dépenses militaires soient réduites, mettrait fin rapidement aux guerres d’Irak et d’Afghanistan et briserait l’échine des « Frankenbanks géantes [jeu de mots à partir de ‘Frankenstein’ et ‘banques’ – N.d.T] » de la nation.
info-palestine

Les USA en 2010 dépensent plus de 800 milliards pour la défense, un peu moins de 200 milliards pour les intérêts de la dette et cela pour 2 380 milliards de recettes, et d’après le peu que j’ai compris, les intérets de la dette vont énormément augmenter dans les années à venir. Comment un pays peut il dépenser la moitié de ces recettes en deux postes de dépense, surtout la guerre et la dette.
À terme, ce n’est pas viable, du moins dans un cadre démocratique, soit la crise est bientot terminée, les recettes augmentent, le budget de la défense se stabilise et le budget redevient structurellement sain, soit c’est le fascisme avec une économie de guerre. Il y a également la possibilité d’un soulèvement populaire qui annule les dettes, détruise le complexe militaro-industriel, et installe une véritable démocratie sans lobby, mais je doute…

Dès le traité de Versaille en 1919, de nombreuses personnes avaient saisi qu’il y aurait une nouvelle guerre, ils n’étaient pas médium, ils observaient simplement que ce traité était profondément injuste et qu’il ne prenait pas en compte les réalités objectives. C’est pareil aujourd’hui, nous ne sommes pas médium, nous observons les instabilités dans l’architecture des relations internationales, nous vivons une époque absolument inédite, des forces immenses sont à l’oeuvre, contrairement aux guerres passées, des milliards de personnes sont impliquées dans le système, il y a bien plus de citadins. J’entends par la, que nous sommes bien plus vulnérables aux effets d’une guerre ou d’un blocage du système bancaire. En 14 et en 40, l’immense majorité des gens vivaient à la campagne, et comme ils produisaient eux même leur nourriture, leur vulnérabilité, et la vulnérabilité du système étaient bien moindre. C’est pour cela que la FEMA a déja imaginé le pire, en cas de guerre avec l’Iran, si Ormuz est bloqué et les raffinneries saoudiennes détruites, le prix du pétrole explosera et les pénuries seront probables. Sans transports pas de nourriture dans les magasins, sans compter une campagne d’attentats majeure, réalisées ou pas par l’Iran, qui terminera de mettre le pays à genoux. Et ce n’est pas le seul scénario, il y en a des tas, tremblement de terre, méga attentat nucléaire, faible récolte céréalière à cause d’un pathogène, etc…

Bref, il faut espérer que le peuple américain va inverser la tendance, ne croyez pas les médias quand ils vous dépeignent les opposants à Obama comme des nazis fascistes fous du port d’arme, ce sont simplement des américains qui croient dans la Constitution, et à la télé ils nous montrent les plus extrémistes histoire de perturber notre compréhension de ce mouvement.

Le psychopathe Karl Rove est « fier » des méthodes de torture comme le waterboarding

mars 16, 2010

Karl Rove, stratège de l’ancien président américain George Bush, s’est dit « fier » des méthodes d’interrogatoire des terroristes présumés, assurant qu’elles avaient permis de déjouer plusieurs attaques, selon une interview diffusée jeudi soir par la BBC.

« Je suis fier que nous ayons utilisé des techniques qui ont brisé la volonté de ces terroristes et nous ont donné des informations précieuses qui nous ont permis de déjouer des complots », a déclaré M. Rove, qui fut l’éminence grise de l’ex-président.

« Je suis fier que nous ayons rendu le monde plus sûr, grâce à l’usage de ces techniques. Elles sont appropriées, elles sont conformes à nos exigences internationales et à la loi américaine », a-t-il ajouté.

Interrogé sur la simulation de noyade, méthode d’interrogatoire dure et très contestée, l’ancien conseiller a estimé qu’il ne s’agissait pas de torture : « Non, ce n’en est pas. Il faut lire les mémos qui stipulent ce qui était permis ou pas avant d’établir un jugement à ce sujet », a-t-il répondu.

« Tous ceux qui ont été soumis à des simulations de noyade avaient un médecin qui devait évaluer s’il y avait eu des séquelles mentales ou physiques à long terme », a-t-il poursuivi.

« Lancer des avions sur (l’aéroport londonien) de Heathrow ou sur Londres…, faire exploser des appareils au-dessus du Pacifique, précipiter un avion sur le plus haut édifice de Los Angeles », a cité Karl Rove parmi les complots déjoués, selon lui, grâce à ces méthodes d’interrogatoire.

Le président Barack Obama, successeur de George Bush, a fait interdire les méthodes d’interrogatoire les plus dures, assimilant notamment la simulation de noyade à de la « torture ».

George W. Bush a été président de 2001 à 2009, avant de céder le pouvoir à Barack Obama.

Vidéo de l’interview (sans sous-titres) :

newsoftomorrow

Oui, cet homme est un démocrate et nous vivons tous en démocratie, oui, oui…

Final destination Iran?

mars 16, 2010

Hundreds of powerful US “bunker-buster” bombs are being shipped from California to the British island of Diego Garcia in the Indian Ocean in preparation for a possible attack on Iran.

The Sunday Herald can reveal that the US government signed a contract in January to transport 10 ammunition containers to the island. According to a cargo manifest from the US navy, this included 387 “Blu” bombs used for blasting hardened or underground structures.

Experts say that they are being put in place for an assault on Iran’s controversial nuclear facilities. There has long been speculation that the US military is preparing for such an attack, should diplomacy fail to persuade Iran not to make nuclear weapons.

Although Diego Garcia is part of the British Indian Ocean Territory, it is used by the US as a military base under an agreement made in 1971. The agreement led to 2,000 native islanders being forcibly evicted to the Seychelles and Mauritius.

The Sunday Herald reported in 2007 that stealth bomber hangers on the island were being equipped to take bunker-buster bombs.

 » They are gearing up totally for the destruction of Iran  »
Dan Plesch, director, Centre for International Studies and Diplomacy, University of London

Although the story was not confirmed at the time, the new evidence suggests that it was accurate.

Contract details for the shipment to Diego Garcia were posted on an international tenders’ website by the US navy.

A shipping company based in Florida, Superior Maritime Services, will be paid $699,500 to carry many thousands of military items from Concord, California, to Diego Garcia.

Crucially, the cargo includes 195 smart, guided, Blu-110 bombs and 192 massive 2000lb Blu-117 bombs.

“They are gearing up totally for the destruction of Iran,” said Dan Plesch, director of the Centre for International Studies and Diplomacy at the University of London, co-author of a recent study on US preparations for an attack on Iran. “US bombers are ready today to destroy 10,000 targets in Iran in a few hours,” he added.

The preparations were being made by the US military, but it would be up to President Obama to make the final decision. He may decide that it would be better for the US to act instead of Israel, Plesch argued.

“The US is not publicising the scale of these preparations to deter Iran, tending to make confrontation more likely,” he added. “The US … is using its forces as part of an overall strategy of shaping Iran’s actions.”

According to Ian Davis, director of the new independent thinktank, Nato Watch, the shipment to Diego Garcia is a major concern. “We would urge the US to clarify its intentions for these weapons, and the Foreign Office to clarify its attitude to the use of Diego Garcia for an attack on Iran,” he said.

For Alan Mackinnon, chair of Scottish CND, the revelation was “extremely worrying”. He stated: “It is clear that the US government continues to beat the drums of war over Iran, most recently in the statements of Secretary of State, Hillary Clinton.

“It is depressingly similar to the rhetoric we heard prior to the war in Iraq in 2003.”

The British Ministry of Defence has said in the past that the US government would need permission to use Diego Garcia for offensive action. It has already been used for strikes against Iraq during the 1991 and 2003 Gulf wars.

About 50 British military staff are stationed on the island, with more than 3,200 US personnel. Part of the Chagos Archipelago, it lies about 1,000 miles from the southern coasts of India and Sri Lanka, well placed for missions to Iran.

The US Department of Defence did not respond to a request for a comment.
http://www.heraldscotland.com
traduction google

Si cette information est véridique, nous pouvons nous faire du soucis, ces tarés d’américains alliés aux nazis israéliens et aux nouveaux guerriers européens veulent véritablement en découdre avec l’Iran.
C’est pathétique de les voir nous refaire le coup de la guerre d’Irak, les occidentaux n’ont même pas une éponge à la place du cerveau, c’est le vide absolu, ou alors ils ont un fond islamophobe qui les poussent à se foutre des massacres de musulmans. C’est très grave en tout cas.

Après l’Afghanistan, l’Irak, le Pakistan, le Yemen et la Somalie, voila que c’est au tour de l’Iran de subir les folies occidentales, et on nous emmerde toute la journée avec l’antisémitisme.

Comment ça se fait que les gens ne comprennent pas la situation, je vous jure que je perds rapidement mon sang froid quand je parle avec des gens qui ne comprennent pas cela, je m’enerve profondément.
Il suffit d’écouter les infos et de connaitre un minimum la situation pour appréhender cette sale réalité, l’occident est en guerre contre les musulmans du monde entier. La théorie débile du choc des civilisation est simplement le cadre idéologique de la doxa en vigueur en occident, elle n’est réel que dans la mesure ou les élites y croient.
Soyons réaliste, le racisme, l’antisémitisme sont nés en occident, ces théories ont été structurées dans un rapport au réel extrèmement violent. Quand je dis que le racisme est née en occident j’entends par la qu’il a été théorisé chez nous, nous avons ériger le racisme en système, un système structurant jusqu’à en devenir une norme.
On ne va pas reprendre toute l’histoire, mais je ne sais pas ce qui a fait que l’europe soit devenue aussi timbrée.
Pour moi un exemple est extraordinairement significatif, cette histoire de la Flotte chinoise immense qui sillonnait les mers au début du 15ième siècle sans jamais exterminer, coloniser ou détruire gratuitement qui que soit, alors que nous autres psychopathes violents, moins d’un siècle plus tard, il nous a suffit de quelques bateaux et centaines d’hommes pour exterminer des millions d’indiens et esclavagiser des millions de noirs.
Je médite souvent sur cette différence notable de comportement, comprenez bien que je n’occulte pas du tout les guerres des autres civilisations, mais pourquoi avons nous poussé cet art jusqu’aux excès que nous connaissons tous.
Idem pour l’utilisation politique de la religion, sans rentrer dans les détails (que je ne pense pas maitriser encore) je pense qu’il y a une différence dans l’utilisation politique de la religion par l’Autorité.
L’Islam s’est répandu très rapidement, en moins de 2 siècles, c’était plié, il y a eu des conversions forcées, mais limitées dans le temps, alors que j’ai l’impression que les élites occidentales se sont servis de la Chrétienté dans l’optique d’un controle politique et non dans un but véritablement spirituel. Quand on lit  » Tres breve relation de la destruction des indes  » ou  » la controverse de Valladolid  » de Bartolomé de la Casas, on est décontenancé, rendez vous compte qu’en plein millieu du 16ième siècle, certains se demandaient encore si les indiens avaient une âme !!! je ne pense pas que les musulmans se soient posés ce genre de question !
Alors que le message de Jésus Christ est d’une bonté extrème, je me demande encore comment certains occidentaux sont parvenus à faire autant de mal en son nom…

Pourquoi les élites occidentales se sont sentis et se sentent encore si supérieures, depuis des années je me pose cette question sans trop pouvoir y répondre, il y a bien trop de paramètres, mais le constat est bien réel.

Bref, pour en revenir à l’Iran, ne croyez pas ceux qui vous disent,  » cela fait des années que l’on nous parle de l’Iran bientot bombardé « , c’est justement parceque cela fait des années que l’on en parle qu’il est fort probable que cela se produise avec en prime pour les gens une sorte de lassitude sur ce dossier doublée d’une méga propagande anti perse dans tous les médias.

Dites à tous les gens que vous voyez que l’Iran ne nous a rien fait, qu’en aucune manière nous ne devons tolérer une quelconque implication de la France dans cette attaque, d’ailleurs il ne doit pas y avoir de bombardement.

L’Iran n’est pas une dictature, c’est un pays sous embargo, sous pression, à la merci des opérations psychologiques de déstabilisation, qui a une frontière immense avec le premier pays producteur d’opium mais aussi d’héroine (depuis l’invasion US) au monde.
Vous devez comprendre que l’Iran est en guerre, nous avons déja déclaré les hostilités contre l’Iran, pour l’instant c’est une guerre de basse intensité, mais c’est tout de même la guerre, et les standards de fonctionnement d’un pays en guerre ne sont pas les même qu’un pays en paix.
J’ai du mal à le faire comprendre aux gens, c’est dingue, comme quand j’entends  » wé, mais ils ont coupé les radios étrangères  » LOL, tu m’étonnes qu’ils brouillent les médias étrangers qui poussent aux émeutes, c’est du bon sens, celui de la conservation du pouvoir.
Même si il n’y a pas de morale dans les relations internationales, il y a une marche de l’Histoire, une dynamique propre avec ses acteurs majeurs, ceux qui subissent, ceux qui montent, ceux qui résistent. En revanche les hommes ont une sensibilité morale (pas tous il semblerait!) qui les poussent à faire des choix en fonctions des informations obtenues et du ressenti propre à chacun, son idéologie, son empathie mais surtout son rapport à l’altérité.
Ne vous laissez pas dominer par les opinions véhiculées dans les médias, soyez humains, voyez dans les iraniens vos frères, vos parents, vous amis, vous même. Observer la situation comme elle est et non comme vous pensez qu’elle est.

Ahmadinejad :la classification « sunnites-chiites » est une trahison à l’Islam!

mars 15, 2010

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a estimé que toute classification des Musulmans entre chiites et sunnites est une trahison à la religion islamique, insistant sur « l’unité entre les Musulmans pour pouvoir affronter l’ennemi commun ».

Le président iranien a affirmé au cours de sa visite à Bandar Abbas situé dans le sud de l’Iran, que « ceux qui incitent aux différends sectaires entre musulmans, servent les intérêts de l’ennemi commun ».

Le président iranien, a accusé les États-Unis d’avoir utiliser les événements du 11 Septembre comme prétexte pour occuper l’Afghanistan avec pour titre la lutte contre le terrorisme.

Il a ajouté: « les États-Unis ont également occupé l’Irak sous prétexte qu’ils voulaient libérer l’Irak de Saddam, mais leur agression et leur occupation ont coûté un million de victimes, et de coclure que « l’injustice des Etats-Unis à travers le monde est sans précédent dans l’histoire humaine ».
almanar

Je ne suis pas musulman, en revanche je connais un peu l’histoire des religions, et quand je vois des jeunes musulmans français répéter comme des mongoliens  » les chiites sont pires que les sioniste  » j’ai les boules.

Il y a des divergences importantes entre les deux courants, c’est une évidence, et c’est aussi une évidence que les saoud et les mollah se livrent une guerre souterraine, et bien que les mollahs soient loin d’être pure, ces enculés de wahhabites traitres et rétrogrades sont en grande partie responsables du rejet de l’Islam par les populations occidentales, ce sont ces tarés qui ont fourni les hommes pour ces réseaux d’assassins de civils.

J »en veux réellement aux Saoud parcequ’ils ont travaillé contre les intérêts des musulmans en collaborant avec les américains et les israéliens, comme une partie des élites pakistanaises d’ailleurs, en créant et en alimentant le mythe al quaida.

La frature sunnite chiite est artificielle, en divisant ainsi les chiites et les sunnites, la lutte contre l’occupant et l’ennemi devient impossible, nous l’avons clairement vu en Irak, au lieu de lutter ensemble contre les troupes d’occupations, les deux communautés se sont entretuées jusqu’ à rendre nécessaire la présence US.

Face à israél, cette division est la pire des choses, c’est tout de même pathétique d’entendre Abbas dire que c’est la faute à l’Iran si la réconcilliation Fatah-Hamas ne se fait pas, le Liban, la Syrie, l’Iran et le Hamas s’entendent très bien pourtant, c’est vrai que l’on ne peut pas collaborer et résister en même temps…

Bref, L’Iran n’est pas blanc comme neige, leur participation à la déstabilisation de la Yougoslavie est bien réelle et bien malsaine, il n’empèche qu’aujourd’hui ce sont les seuls qui résistent pleinement à l’impérialisme US et au malheur ambulant qu’est Israél, ils sont seuls contre tous, rien que pour cela ils méritent le respect.

À part israél, le seul vrai problème au moyen orient est l’Arabie Saoudite, d’après ce que j’ai compris, ils pensent n’avoir pas le choix, ils ont par exemple étaient « obligés  » d’investir une bonne partie de leur bénéfice aux États-Unis, pourtant l’Iran est la preuve que résister est possible, même si c’est très cher payé.

Espérons et prions pour que sunnites et chiites luttent ensemble contre les occidentaux malsains et contre les traitres de leurs camps.

L’UE pourrait infliger des sanctions unilatérales à l’Iran, oui vous lisez bien…

mars 14, 2010

Les Etats membres de l’Union européenne sont favorables à des sanctions unilatérales contre l’Iran en cas d’échec du projet de résolution à l’étude au Conseil de sécurité de l’Onu, a annoncé samedi le chef de la diplomatie finlandaise, Alexander Stubb. « Je pense que nous parviendrons à convaincre la Russie et la Chine et je suis assez convaincu que le Conseil de sécurité nous donnera quelque chose. « Si tel n’est pas le cas, nous devrons le faire de façon unilatérale et avec des moyens unilatéraux, c’est à dire directement entre l’UE et l’Iran », a-t-il expliqué. Grande-Bretagne, France et Allemagne plaident en faveur d’un quatrième train de sanctions pour condamner la poursuite des activités nucléaires sensibles de la République islamique, mais certains Etats membres sont réservés et les mesures de rétorsion restent à définir. Le chef de la diplomatie finlandaise, hôte d’une réunion informelle, a toutefois fait état d’un « consensus suffisant » parmi les Etats membres de l’UE, ajoutant que le sujet serait à l’ordre du jour du prochain conseil des ministres des Affaires étrangères, le 22 mars.
le monde

Bon, là c’est très très grave, ils en avaient déja parlé il y a quelque mois je crois, mais cette fois c’est plus sérieux.
L’UE veut menacer et sanctionner l’Iran en dehors du cadre onusien, l’europe se positionne comme un acteur militaire exportant sa violence de manière unilaterale, c’est extrèmement grave et cela rappelle de très mauvais souvenirs.

Pourquoi l’Union européenne veut elle sanctionner l’Iran de manière unilatérale ?
En quoi l’Iran est une menace stratégique pour l’europe ?

C’est très mauvais comme perspective, parceque si les sanctions ne passent pas à l’ONU c’est qu’une bonne partie du monde est contre ces sanctions, alors pourquoi l’UE passerait outre.

Ce serait un facheux précédent, l’UE, constatant que que son économie s’effondre, ne voit que la guerre pour maintenir une relative stabilité interne.

Et quid des relations avec les nations qui se seront opposées aux sanctions, honnetement, si l’UE se lance dans une politique aggressive et guerrière contre l’Iran sans l’ONU comme cadre legal, nous pouvons nous faire du soucis, beaucoup de soucis.

Allez à la campagne, faite un potager et des réserves, parcequ’en ville, en 2 jours, tous les magasins seront vides et vous devrez aller dans des camps pour suvivre.

Israël veut l’inscription des Pasdarans sur la liste noire de l’UE

février 5, 2010

Israël a demandé à l’Italie son aide pour que l’Union européenne inscrive les Gardiens de la révolution iraniens sur sa liste noire des « organisations terroristes », a indiqué le vice-premier ministre israélien Sylvan Shalom. Il a précisé que Benjamin Netanyahu, qui devait rencontrer M. Berlusconi, allait remettre cette question sur la table.

« Une telle résolution constituerait le coup le plus sévère qui soit au régime iranien », a estimé M. Shalom. Il a donné comme exemple une résolution adoptée il y a deux mois par le Parlement néerlandais.

Le Parlement néerlandais a demandé l’inscription des Gardiens de la révolutions (Pasdarans) sur la liste des entités « terroristes » de l’UE. La résolution épingle notamment le rôle des Pasdarans, l’armée idéologique du régime, dans la répression de la population et « l’exportation du terrorisme ».

Les autorités iraniennes, qui ont affirmé à plusieurs reprises vouloir rayer Israël de la carte, sont soupçonnés par l’Occident et l’Etat hébreu de vouloir se doter de l’arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil. L’Italie est l’une des plus fidèles alliées d’Israël en Europe.

Par ailleurs, les négociations en vue d’un échange de prisonniers entre Israël et le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, sont « à l’arrêt » en raison du durcissement de la position du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a déclaré un haut dirigeant du mouvement palestinien.
romandie

Pas étonnant que les juifs extrémistes demandent cela à Berlusconi, regardez ce qu’il a dit il y a deux jours :
 » Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a apporté mercredi un soutien sans faille à Israël et appelé à des « sanctions efficaces » contre l’Iran soupçonné de vouloir se doter de l’arme nucléaire, dans un discours prononcé devant le Parlement israélien.
« Israël incarne la possibilité de vivre en démocratie et dans la liberté, ce qui le rend intolérable aux yeux des fanatiques du monde entier », a lancé M. Berlusconi devant les députés de la Knesset.
« Aujourd’hui, la sécurité d’Israël (…) est pour nous Italiens un impératif éthique et moral », a-t-il poursuivi. « L’Italie est fière de ses nombreux gestes de solidarité envers votre pays (…) comme notre vote contre le rapport Goldstone qui cherche à criminaliser Israël pour avoir répondu au roquettes du Hamas tirées depuis Gaza », a-t-il souligné.  » afp

Et ce psychopathe de netanyahu se permet même dire dire :  » We are lucky that there is a leader such as yourself. I don’t believe we have a better friend in the international community, » Prime Minister Benjamin Netanyahu told his Italian counterpart Silvio Berlusconi during a gala dinner at Jerusalem’s King David Hotel Monday night.  » source

Berlusconi fait lui aussi la pute pour les extrémites juifs, ce doit être son coté islamophobe qui le prédispose…

Espérons que l’europe ne se couche pas une fois de plus devant ces malades de juifs extrémistes, nous ne devons pas faire de l’Iran notre ennemi, ils ne nous ont rien fait.