Parmi les 22 individus arrêtés suite à l’investigation menée par les journalistes de l’émission Les Infiltrés sur les réseaux pédophiles, figure un gros poisson.
L’une des « victimes » de ces journalistes, dont l’émission est présentée par David Pujadas sur France 2, est en effet un fer de lance du sionisme et du sarközysme.
Il s’appelle Maurice Gutman, est conseiller municipal UMP du Mesnil-Saint-Denis, chargé d’Internet, président du comité local de la Croix Rouge, membre éminent du consistoire (institution hébraïque) (source : le parisien), et en outre membre à part entière du CRIF (source : CRIF) et webmestre du « Comité Français pour Yad Vashem » (source)
Rappelons aussi au passage que le journaliste responsable de cette enquête de longue haleine, Laurent Richard, également rédacteur en chef de l’agence Capa, a éprouvé le besoin moral de dénoncer les actes de pédophilie dont il a été témoin – chose que l’on peut évidemment saluer – face à la décadence et au désordre moral que représente de plus en plus visiblement le sarközysme. source
Un pleurnicheur shoahesque est en fait un dangereux pédophile, ces intégristes du CRIF sont vraiment des moins que rien, ça donner de leçons de morale et ça viole des gosses.
Je suis triplement content que ce taré se soit fait arreter, un hypocrite de moins dans le grand cirque médiatico-politique.
En revanche, je suis consterné par les méthodes journalistiques relative à cette affaire et celle Tremblay en France , c’est quoi ces conneries de journalistes qui travaillent avec la police, c’est la seule règle véritablement intangible du journalisme.
Le concept de cette emission est définitivement déviant, faire du journalisme en caméra cachée est structurellement malsain, puisque si le journaliste se cache c’est que la personne interrogée à quelque chose à cacher et que la loi est transgressée. Et nécessairement la police demandera des comptes aux journalistes, cela avait déja été le cas avec les maisons de retraites.
Bref, un homme politique français sioniste de surcroit et pédophile sur les bords vient de tout perdre, c’est bien fait pour lui, mais la méthode pour y parvenir est plus que discutable, quant à l’histoire de Tremblez en France (le nom n’a évidement pas été choisi au hasard), déja que les journalistes étaient mal venus dans les cités, maintenant ils ne rentreront plus.
7 – 15 – 3. S’agit-il de l’ultime tiercé gagnant des valeurs boursières en vogue ? Que nenni.
Ces chiffres sont les tristes indicateurs d’une économie en apnée. Celle de l’Islande.
Sur les douze derniers mois, l’inflation a bondi de 7,3% ; le chômage flirte avec les 15% après être longtemps resté autour de 1 à 2% ; et le montant moyen des salaires a diminué de plus de 3%.
Le pays où il a fait bon vivre (selon l’indice de développement humain mis au point par l’ONU) se trouve depuis près de deux ans dans une mauvaise passe, que la désormais fameuse dette Icesave, due aux voisins anglais et néerlandais, complique encore un peu plus.
Hauts les coeurs !
En dépit d’une couronne qui a perdu environ la moitié de sa valeur en l’espace de deux ans, Madame Arnadottir, équivalent islandais de notre Madame Michu, conserve pourtant la posture stoïque et néanmoins fragile d’une relative nonchalance.
Car à l’inverse des secondes, la plupart des “Madame Arnadottir” sont fières. Le prix de l’essence, du riz, de la farine, des fruits et des légumes ont beau atteindre les sommets enneigés des glaciers alentour, méthode Coué et système D sont à ce peuple courageux et opiniâtre, ce que les manifestations de dépit et de découragements sont à nous autres Gaulois râleurs et revendicateurs.
Chez nous, un certain nombre de secteurs de l’économie subissent d’importantes difficultés. En Islande, pour ne prendre que ceux de l’automobile et des biens immobiliers, il n’est plus question de baisse ou de diminution, mais d’anéantissement pur et simple. Compte tenu de leur prix, ni les premières, ni les seconds ne se vendent.
La grande majorité des 4×4 rutilants restent tristement parqués aux abords des concessions. Seuls les ateliers de réparation et le commerce d’occasion parviennent à survivre. Et à défaut d’être vendus, maisons et appartements s’échangent. Pour certains propriétaires, le troc devient la panacée.
La longue Histoire de l’Islande est jonchée de calamités climatiques, d’épidémies et de disettes en tout genre, auxquels le peuple viking a toujours dignement fait face.
Pour se convaincre de cette étonnante faculté d’adaptation, il suffit d’observer la façon dont les habitants de l’île aux volcans ont opportunément profité de la récente éruption de l’un d’eux, en organisant rapidement des transports en car, survols en hélicoptère et autres randonnées pédestres. Nul doute qu’ils parviendront à nouveau à se sortir de ce mauvais pas.
“Iceland’s Post-Crash Sale – 30% off ! (for tourists only)”
Il y a quelques semaines, The Reykjavik Grapevine s’est amusé à lister une cinquantaine de produits et de services courants, allant du poulet au ticket de bus.
Pour chacun d’eux, l’hebdomadaire a pris soin d’indiquer l’évolution des prix entre 2007 et 2009. Curieusement, c’est le réfrigérateur qui enregistrât la plus forte augmentation : 157%. Un symbole, pour l’économie cryogénisée de ce petit état proche du cercle polaire Arctique.
Mais un symbole qui n’a pas refroidi les ardeurs conquérantes des Islandais.
Pour en savoir plus : http://vivre-en-islande.blogspot.com/ moneyweek
Islande, irlande, grece ont été les premiers à tomber parcequ’ils sont de petits pays, bientot notre tour et celui des USA, et ensuite, si les élites réussissent, un monde nouveau avec la dispartion du cash et un système techno-fasciste.
Le site spécialisé dans la publication de documents confidentiels WikiLeaks accuse la CIA de vouloir le conduire à la fermeture à cause d’une vidéo compromettante pour l’armée américaine qu’il menace de divulguer.
Dans le rôle de Goliath, les services de renseignements américains. Dans celui de David, WikiLeaks. Dans un éditorial au vitriol publié le 26 mars, le site spécialisé dans la publication en ligne de documents confidentiels accuse, en effet, la CIA de vouloir le couler…
« Les activités de surveillance et de harcèlement – dont l’arrestation et l’interrogation pendant toute une nuit de l’un de nos bénévoles – sont excessives depuis un mois », affirme Julian Assange, porte-parole du site et de Sunshine Press, l’association à but non lucratif qui en est à l’origine. Sur son fil Twitter, WikiLeaks entre dans les détails : « Deux personnes sous couverture diplomatique ont suivi notre rédacteur islandais », « Nous avons vu des photos secrètes prises à notre insu lors de nos réunions de travail »… L’un des derniers tweets verse même dans la paranoïa : « Si quelque chose nous arrive, vous savez qui en est responsable… »
L’affaire ressemble à un mauvais James Bond. WikiLeaks assure qu’il s’est attiré les foudres des services secrets américains en menaçant de divulguer une vidéo impliquant l’armée américaine dans la mort de civils en Afghanistan.
Couler WikiLeaks
Une menace que la CIA prendrait d’autant plus au sérieux que, au fil des scoops qu’il a révélés, le site s’est bâti une réputation de fiabilité. En 2008, le très sérieux magazine britannique « The Economist » lui a même décerné le prix de « meilleur nouveau média ».
Ce n’est pas la première fois que la CIA s’intéresse au petit site qui en saurait trop. En 2008, le service de contre-espionnage a ainsi pondu un rapport qui présentait WikiLeaks comme une « menace pour les troupes américaines à l’étranger ». Un document que WikiLeaks a promptement mis en ligne, forçant le ministère de la Justice à confirmer son authenticité… L’épisode est d’autant plus gênant pour les espions « made in USA » que ce rapport expose plusieurs moyens de couler le site. Il propose notamment de divulguer l’identité des sources de WikiLeaks, alors que l’anonymat est la raison même de son succès.
Coup de pub ?
Pour l’instant, WikiLeaks tient bon et a même lancé une contre-offensive. Dans la foulée de son éditorial, le site a publié un rapport de la CIA intitulé « Comment influencer le soutien des pays européens à la mission de l’Otan en Afghanistan ? » datant de février 2009. Un document savoureux dans lequel on peut lire, entre autre, cette analyse : « Si Nicolas Sarkozy a réussi à faire voter l’envoi d’un contingent supplémentaire de militaires, la défaite annoncée aux élections régionales pourrait remettre en question ce soutien ». À voir.
L’intérêt des services secrets américains pour WikiLeaks représente aussi une aubaine médiatique pour un site en manque de moyens. Ce dernier doit encore lever 300 000 dollars grâce à des dons uniquement, afin de pouvoir boucler son budget 2010. Rien de tel qu’une bonne guerre contre les « perfides » services secrets pour lui attirer des sympathies à même de remplir son tiroir-caisse… france 24
Et un autre article de Rue 89 :
WikiLeaks décrété « menace pour l’armée » par le Pentagone
Les médias de qualité reçoivent de nombreux prix, mais seul l’un d’entre eux, WikiLeaks.org, peut se vanter d’avoir reçu celui de « menace pour l’armée américaine », délivré par le Pentagone. Certes, ce dernier, en qualifiant ainsi WikiLeaks, ne souhaitait pas particulièrement le complimenter. Mais ce sont bien les scoops de ce site d’un genre nouveau qui lui valent cette reconnaissance étonnante
Ce service, lancé fin 2006 par des journalistes et des mathématiciens, est un site à but non lucratif qui propose aux internautes du monde entier de publier des documents intéressants pour leurs concitoyens -« Wiki » est une racine employée dans le jargon du net pour désigner les contenus issus d’un travail colloboratif, et « leaks » signifie « fuite ».
Le serveur garantit l’anonymat des sources grâce à un système de cryptage sophistiqué.
Wikileaks a publié des documents du Pentagone
Fidèle à lui même, WikiLeaks a publié ce rapport de 32 pages (en PDF). Il est intitulé « Wikileaks.org- une référence online pour les services de renseignement étrangers, les rebelles, ou les groupes terroristes ? », et est issu du Centre de contre-espionnage de l’Armée.
Ses auteurs s’inquiètent du fait que des employés du Pentagone ou des agents infiltrés peuvent se servir de ce site pour divulguer des documents sensibles ou classifiés.
WikiLeaks a publié à plusieurs reprises des documents internes au département de la Défense américain, et notamment
le livre des procédures de Guantanamo, qui détaillait les contraintes subies par les prisonniers
des documents sur les équipement et les opérations de l’armée américaine en Irak et en Afghanistan en avril 2007
En trois ans d’existence, le site a publié de très nombreux documents de première importance. « Il a sorti en trois ans plus de scoops que le Washington Post en trente ans », a pu écrire le journal The National, une formule reprise à l’envi par les fondateurs du site.
Victime de son succès, le site manque d’argent
Plusieurs Etats (Chine, Corée du Nord, Thaïland…) ont tenté de bloquer le site, et de grandes entreprises l’ont poursuivi en justice, sans résultat jusque là.
WikiLeaks est surtout victime de son propre succès, ne parvenant pas à financer son développement.
Le site est financé par les donations d’organisations non-gouvernementales ou de particuliers. Il a besoin de 600 000 dollars par an pour fonctionner, mais ne parvient qu’à lever les deux tiers de cette somme. Il a failli fermer au début de cet année.
Dans une récente interview à la BBC, l’australien Julian Assange, un des cinq responsables de WikiLeaks, un blond d’un calme extrême (à gauche sur la photo ci-dessus), défend le projet :
« Pour la première fois dans l’histoire, nous avons une presse vraiment libre pour ce qui est de la publication de documents importants.
La question intéressante qui est aujourd’hui posée, c’est ce que seront les standards de la presse libre au XXIe siècle, alors que tous les médias basculent vers Internet.
Va-t-on vers un ensemble de bonnes lois, à travers le monde, pour protéger la liberté de la presse et donc la démocratie ? Où va-t-on vers un compromis entre différentes lois, dont celles de la Chine ? »
L’Islande, prochain paradis de la protection des sources ?
WikiLeaks dernier a jusque là réussi à déjouer toutes les attaques, mais avec le Pentagone, il va affronter un adversaire autrement plus sérieux. C’est en Islande que se prépare sa défense.
Sous l’impulsion de Julian Assange, une initiative a été lancée par des députés en vue de doter le pays des lois les plus protectrices possibles pour les journalistes. Le moment est propice : depuis la faillite financière de l’Islande, favorisée par l’opacité des pratiques bancaires, l’opinion est avide de changements radicaux et de transparence accrue.
Si l’initiative des députés aboutit, son impact pourrait être international : l’Islande deviendrait peut-être alors le havre de paix des journalistes d’investigation du monde entier. rue89
On verra bien, mais allez savoir si ce n’est pas une officine de désinformation, avec la bonne vieille méthode de donner deux scoop pour un mensonge.
Contrairement à ce que pourrait laisser croire son titre, « Complexité et effondrement : Les empires au bord de l’effondrement », l’article publié dans le dernier numéro de Foreign Affairs (le magazine du Council on Foreign Relations – CFR) ne nous prédit pas la chute de l’Empire britannique, mais est une déclaration de l’establishment de la City de Londres sur la période à venir. « L’effondrement impérial pourrait arriver de manière bien plus soudaine que ce qu’imaginent bon nombre d’historiens. La combinaison des déficits fiscaux et du surdéploiement militaire suggère que les Etats-Unis pourraient être le prochain empire à flancher », explique en introduction Niall Ferguson, historien de l’Empire britannique formé à Oxford et Cambridge, mais opérant aujourd’hui à Harvard. [*]
Pour ceux qui liront cet article, prenez garde. Afin de précipiter son lectorat de décideurs américains et internationaux dans le piège d’un inévitable effondrement des Etats-Unis sous le joug fiscal d’un Obama au service de la City, l’auteur use dans les grandes longueurs d’une conception mécaniste de l’histoire – à laquelle lui-même ne croit d’ailleurs certainement pas – qui vise à faire perdre tout sens de la réalité. Son analyse ne doit être lue que comme une déclaration politique des hautes autorités de l’Empire britannique sur le contexte stratégique de leur politique : l’effondrement de l’économie mondiale.
A cette vision sans principes de l’histoire humaine, défendons celle des bâtisseurs de nations, des découvreurs, des pionniers, celle du travail de la pensée qui transforme le monde et engendre le progrès. C’est au nom de ce combat permanent que nous pourrons gagner un avenir meilleur que celui que nous promettent les puissances financières, celui d’un monde en contraction où la population mondiale décroît et les spéculateurs s’accroissent.
Après la Grèce, le Portugal est-il en passe de devenir le nouveau « maillon faible de l’Europe ? L’agence de notation financière Fitch a annoncé, mercredi 24 mars, qu’elle abaissait d’un cran la note de la dette à long terme du Portugal, de « AA » à « AA-« , faisant part de ses inquiétudes sur les déficits et la solvabilité du pays. En fin de matinée, la Bourse de Lisbonne a plongé de plus de 2,2 %.
Ce changement de notation, qui survient à la veille du débat au Parlement portugais du programme de stabilité et de croissance du pays, « montre que le scénario de contagion en Europe, que l’on a beaucoup évoqué ces derniers mois, est en train de se matérialiser », souligne Marie de Vergès, du service Economie du « Monde ».
L’agence Fitch a justifié sa décision par la crainte « d’éventuelles conséquences de la crise sur l’économie portugaise et sur ses finances publiques à moyen terme, compte tenu de la fragilité structurelle du pays et de son fort endettement ». « Même si le Portugal n’a pas été affecté outre mesure par la crise mondiale, les perspectives de reprise économique sont plus faibles que pour les 15 autres membres de la zone euro, ce qui va peser sur ses finances publiques à moyen terme », a développé dans le communiqué Douglas Renwick, un responsable de Fitch.
Cet abaissement reflète les contre-performances budgétaires du Portugal en 2009, avec un déficit de 9,3 % du PIB, contre 6,5 % prévu par Fitch en septembre. Le gouvernement portugais a réaffirmé son « ferme engagement » à redresser ses finances publiques.
« Dans la situation actuelle de nervosité et de volatilité des marchés financiers internationaux (…), il est fondamental que le Portugal démontre un ferme engagement politique dans la mise en œuvre du programme de stabilité et de croissance, en vue de redresser les comptes publics et réduire le déficit extérieur par une récupération de la compétitivité », a déclaré le ministère des finances dans un communiqué. le monde
On le sait tous, enfin ceux qui n’ont pas d’oeillères, la situation réelle est catastrophique, de plus en plus de chefs d’entreprise ou du monde des » décideurs » savent très bien ce qui va se passer, que ce soit mes connaissances ou ce que je peux entendre ici ou la, ces gens ont compris que le système va rompre brutalement, et qu’il faut absolument devenir indépendant et autonome pour se prémunir du chaos suceptible de naitre durant les première semaines ou les premiers mois du basculement.
Faites de même, c’est d’une importance capitale, de toute façon ce système est pourri, en vivant pleinement dans ce système malsain nous cautionnons ses crimes…
Nous allons rebaptiser notre théorie. Nous vivons plus qu’une dépression ; c’est plutôt un phénomène économique et financier. Il inclut un transfert du pouvoir… un retour à la normale après quatre siècles d’aberrations… et l’échec de toute une série de sottises économiques récompensées par des prix Nobel — dont l’Hypothèse des marchés efficients et la Théorie du portefeuille moderne. Appelons cette phase la « Grande Correction »… et attendons que les événements nous donnent raison.
En attendant… nous attendons des éclaircissements :
Quand ce rebond prendra-t-il fin ? Que se passera-t-il lorsqu’il le fera ?
Les tendances profondes se poursuivent. L’influence gouvernementale augmente… et file tout droit vers la faillite. La plupart des pays développés accumulent de gigantesques déficits dans leurs finances publiques. C’est la Grèce qui fait les gros titres en ce moment. Les Hellènes ont promis de réduire leurs dépenses, sont descendus dans la rue et espèrent désormais un plan B de la part de l’Europe. Les autres pays à la périphérie de l’Europe, forts en gastronomie mais nuls en économie, observent avec attention. Ce que la Grèce vit maintenant, ils vont probablement le subir plus tard.
Mais le problème ne se limite de loin pas aux plus petits Etats d’Europe.
Barron’s rapporte que les pays se trouvent confrontés à « des pénuries massives » pour leur programmes de retraite. Cela vient s’ajouter aux autres pénuries massives qui guettent les gouvernements du monde entier.
▪ « Menace sur la notation des Etats-Unis », titrait le Financial Times hier :
« Moody’s Investor Service avertira aujourd’hui les Etats-Unis qu’à moins de remettre leurs finances publiques en meilleur état que ce que projette l’administration Obama, il y aurait ‘une pression à la baisse’ sur leur note ‘triple A’. »
Moody’s a appris une leçon l’an passé. On prend l’argent du noté. On donne une bonne note à des obligations de pacotille. Puis les gens vous montrent du doigt et vous traînent en justice lorsque la pacotille tourne mal. Les agences de notation ne veulent pas se retrouver prises à la gorge par tous les investisseurs obligataires de la planète.
Les Etats-Unis sont en train de se ruiner ; ça ne fait pas un doute. Mais évidemment, ça pourrait prendre des années…
Et alors ? Nous pouvons attendre…
Certains acheteurs de bons du Trésor US, en revanche, n’attendent pas la dernière minute. « La Chine continue de vendre la dette US en janvier », rapporte le Wall Street Journal.
Le Japon aussi, ajoute Bloomberg.
Bien entendu, le Japon est confronté à sa propre crise financière. Sa dette gouvernementale dépasse déjà les 200% du PIB… et ses citoyens vieillissants épargnent moins chaque année. Le pays sera bientôt incapable de financer ses déficits. Et ensuite ?
Ensuite, les rendements grimperont et le Japon sera confronté à une crise similaire à celle de la Grèce.
Et la Chine ? Même des pays budgétairement sains peuvent subir de gigantesques chocs financiers.
« La Chine pourrait se retrouver confrontée à des renflouages bancaires considérables », déclare Bloomberg.
Oui, cher lecteur… la Chine a un solide budget… et des industries qui gagnent de l’argent. Le problème, c’est qu’il y en a trop. Et elle a commis l’erreur de les stimuler pour augmenter la production — en plus d’augmenter les infrastructures — au pire moment possible, alors même que le client principal s’enfonce dans la morosité.
Donc même si les finances nationales de la Chine sont en bon état — au moins en surface — ses finances privées sont dans le pétrin. Elles sont même dans un pétrin si potentiellement profond qu’un analyste fait référence à la Chine comme étant « la mère de tous les cygnes noirs ».
Qui renflouera le secteur bancaire chinois ? Qui renflouera la Grèce ? Qui renflouera le Japon ? Qui renflouera les Etats-Unis ?
Jour après jour, les roues grincent et cahotent… en route vers des gouvernements toujours plus présents, avec des dettes plus grandes… Un gouvernement se tourne vers un autre lorsqu’il a besoin d’aide. Ce dernier se tourne vers un autre encore. Un pays dépend de sa Banque centrale… et sa Banque centrale dépend de la Réserve fédérale américaine, le capo di tutti capi de toutes les banques centrales de la planète. chronique agora
Situation insoluble, en septembre 2008, ça a cassé, parceque le système était biaisé, depuis on dérive. Je pense aussi que la Chine sera le domino qui entrainera de manière irrémidiable les autres pays justement parcequ’ils sont déja très affaiblis.
Bref, la aussi comme d’hab, le système s’effondre tranquillement, toutes les élites le savent, mais rien n’est fait, ce doit être fun de voir le monde s’effondrer, c’est le suprème spectacle, la jouissance ultime, quelles bandes de tarés.
Sauvez vous vous même, prenez votre destin en main, les élites via l’état vont vous écraser, vous appauvrir et vous empoisonner pour enfin vous esclavagiser et vous emprisonner.
Allez à la campagne, devenez autonome et autosuffisant, et apprenez également à tirer, ça pourra toujours aider…
« La population de Detroit a diminué de moitié. Un quart de la ville est déserté, avec seulement quelques maisons encore debout dans des rues en grande partie abandonnées, » écrit Paul Craig Roberts, qui constate amèrement que la ville qui symbolisait autrefois la puissance industrielle américaine, est en ruine, à l’image de l’économie d’un pays dont la substance a été délocalisée. Les photos illustrant cet article sont celles d’un établissement scolaire de Détroit fermé en 2008.
Au 20ème siècle, Detroit symbolisait la puissance industrielle américaine. Aujourd’hui, elle est l’image d’une économie délocalisée.
La population de Detroit a diminué de moitié. Un quart de la ville est déserté, avec seulement quelques maisons encore debout dans des rues en grande partie abandonnées. Si la municipalité parvient à se procurer des fonds à Washington, les urbanistes vont diminuer l’étendue de la ville et créer des zones rurales ou de zones vertes là où il y avait autrefois des quartiers habités.
Le président Obama et les économistes énoncent des platitudes sur la reprise. Mais comment l’économie peut-elle redémarrer lorsque, durant plus d’une décennie, ses responsables ont transféré outre-mer les emplois à productivité élevée et à forte valeur ajoutée de la classe moyenne, et du même coup le produit intérieur brut qui leur était associé ?
Le Bureau des Statistiques du Travail a publié ce mois-ci plusieurs rapports très décourageants. On a assisté à une baisse record à la fois du nombre d’emplois et des heures travaillées. À la fin de l’année dernière, l’économie américaine avait moins d’emplois qu’à la fin de 1997, il y a 12 ans de cela. Le nombre d’heures travaillées à la fin de l’année dernière était inférieur à ce qu’il était fin 1995, il y a 14 ans.
La durée de la semaine moyenne de travail est en baisse et est actuellement de 33,1 heures pour les travailleurs non cadres.
La productivité du travail, c’est à dire la production par heure travaillée, et la rémunération du travail, ont divergé considérablement au cours des dix dernières années, ce qui pose un problème majeur pour la théorie économique. Les salaires n’augmentent pas avec la productivité. L’explication réside peut-être dans les données qui la mesurent. Susan Houseman a constaté que les statistiques de productivité du travail américain pourraient être faibles en raison des salaires payés au travail délocalisé. Une entreprise américaine dont la production est partagée entre les Etats-Unis et la Chine, publie des résultats globaux de la production et de la rémunération du travail. De ce fait, les statistiques de productivité mesurent la productivité internationale du travail, et non uniquement celle du travail fourni aux USA.
Charles McMillion a noté que les coûts unitaires de main avaient en fait diminué durant l’année 2009, mais que les autres coûts ont augmenté tout au long de la décennie. La hausse de ces coûts reflète sans doute la baisse du cours du dollar et la dépendance accrue aux facteurs de production importés.
Les économistes et les responsables politiques ont tendance à faire porter le blâme pour la chute de Detroit aux directions des entreprises automobiles et aux syndicats. Mais l’industrie américaine a décliné dans tous les secteurs. L’entreprise Evergreen Solar a récemment annoncé qu’elle délocalisera la production et l’assemblage des panneaux solaires du Massachusetts en direction de la Chine.
Une étude du ministère du commerce portant sur l’industrie des machines-outils de précision a constaté que les États-Unis y tenaient le dernier rang. L’industrie américaine a une part de marché déclinante et a enregistré la plus faible augmentation de la valeur de ses exportations. Le ministère du Commerce a interrogé les utilisateurs américains de machines outils et constaté que les importations représentent 70% des achats. Certains distributeurs américains de ce type de matériel ne vendent même pas de marques nationales.
L’économie financière qui devait remplacer l’économie industrielle n’est nulle part en vue. Les États-Unis n’ont que 5 banques placées dans le top 50 mondial selon la taille des actifs. La première banque américaine, JPMorgan Chase se classe septième. L’Allemagne a 7 banques dans le top 50, et le Royaume-Uni et la France en ont chacun 6. Le Japon et la Chine ont chacun 5 banques dans ce classement, et, de petits pays comme la Suisse et les Pays-Bas en ont ensemble six dont les actifs combinés s’élèvent à 1 185 milliards de dollars de plus que ceux des 5 plus grandes banques américaines.
En outre, après la fraude perpétrée sur les produits dérivés par les banques d’affaires US sur leurs consœurs du monde entier, il n’y a aucune chance qu’un pays ait confiance dans le leadership financier américain.
Les responsables économiques et politiques américains ont utilisé leur pouvoir au service de leurs intérêts propres, au détriment du peuple américain et de ses perspectives économiques. En s’enrichissant eux-mêmes à court terme, ils ont mis à bas l’économie américaine. Les États-Unis sont en voie de devenir une économie du tiers monde.
Whaou, quel tableau, réduire la ville en rasant des quartiers entiers, ça c’est de la solution. Vous vous rendez compte de ce qui se passe aux USA, tous les états sont en faillites, on ferme des écoles, libère des prisonniers, licencie des fonctionnaires, un américain sur 8 se nourrit grace aux bons alimentaires, bref l’appauvrissement est très rapide et très étendu.
La mondialisation a détruit les petites entreprises et esclavagisé les moyennes entreprises en les rendant dépendantes des multinationales, c’est exactement ce que disait Pierre de Villemarest il y a des années.
C’est merveilleux comment les gens se sont fait baiser avec cette histoire de mondialisation, mettre en concurrence tous les habitants de la planète, LOL, il fallait vraiment ne rien comprendre en économie pour approuver l’ouverture des frontières et la disparition des taxes d’importations.
Les élites et les multinationnales se sont horriblement gavées, la Chine et d’autres pays vont faire ce que nous avons fait en deux siècles en moins de 50 ans, déstabilisant totalement leurs propres pays et la planète dans sa totalité.
Bref, l’économie US est laminée, la population aussi, mais les élites et le complexe militaro-industriel n’ont jamais été aussi puissant, le fort va se jeter sur le faible et le dévorer…