Fascisme écologique : D’ici une dizaine d’années, tous les résidents britanniques pourraient se voir doter d’une carte de « crédit personnel de carbone », l’équivalent d’un « permis à points » de droits d’émission de gaz à effet de serre.

La Grande-Bretagne réfléchit aux quotas de CO2 personnels
D’ici une dizaine d’années, tous les résidents britanniques pourraient se voir doter d’une carte de « crédit personnel de carbone », l’équivalent d’un « permis à points » de droits d’émission de gaz à effet de serre. Rendue publique et examinée depuis quelques mois par l’administration Blair, la radicalité de la proposition fait débat.
Formulée pour la première fois en 1996, le principe des « domestic tradable quotas » – quotas domestiques négociables (DTQs) – consiste à attribuer à chaque habitant du Royaume-Uni une quantité identique de droit d’émission de gaz à effet de serre ou d’équivalent carbone. Ce plafond individuel, matérialisé par une carte de paiement, valable un an et fractionnée en unités carbone (chacune égale à 1 kg de gaz carbonique), est ensuite dépensé au quotidien. En fonction des achats et consommations d’énergies contribuant à l’effet de serre : plein de carburant, facture d’électricité ou de gaz, billets d’avion, etc… on retire de la carte un certain nombre de points.

Budget carbone

Le calcul de l’allocation repose sur un « budget carbone » annuel. Un plan-cadre fixé à (très) long terme – pour les 20 ans à venir – et bâti à partir des réductions d’émissions décidées lors des réunions internationales. Tous les ans, ce montant, converti en unités carbone, est ensuite réparti entre les organisations (industries, hôpitaux, collectivités…) et les résidents du pays, selon la part des ménages dans la consommation d’énergie nationale. Si besoin, pour acheter de nouveaux points ou vendre leurs surplus, les petits porteurs de carbone ont accès à une place boursière. Ce marché des droits d’émission serait similaire à ceux existants pour les industries (déjà en activité à Londres et en Europe) où les titres et unités individuelles se négocieraient au cours du jour, d’après les lois de l’offre et de la demande. Bien plus égalitaire et responsabilisante qu’une « taxe carbone » imposée – qui en augmentant les prix frapperait surtout les faibles revenus, la solution des DTQs s‘avère sur le papier particulièrement flexible. A chacun de s’organiser pour respecter ou non son quota. L’initiative individuelle est préservée. L’intervention de l’état limitée à la distribution des unités carbone, même si d’une année à l’autre, les quotas seraient en principe progressivement revus à la baisse.
Côté logistique, le suivi de ces transactions continuelles suppose la création d’une gigantesque base de données. Une comptabilité informatique, chargée de suivre, débiter, enregistrer, en temps réel, l’ensemble des unités carbones dépensées ou échangées par les détenteurs de cartes. Les défenseurs de la protection de vie privée soulignent le risque de dérive liberticide d’un tel système, capable de pister les comportements économiques de l’intégralité de la population, résidents temporaires inclus. D’autres dénoncent un scénario de rationnement énergétique irréaliste, difficile à mettre en pratique. Comment par exemple, outre le chauffage et les transports, décompter précisément la valeur carbone du panier de la ménagère ? L’exercice n’est pourtant pas impossible. En 2003, l’ingénieur consultant Jean-Marc Joncovici a, par exemple, fait son bilan personnel, estimant les émissions de CO 2 de sa maisonnée à 6 tonnes par an, dont 234 kg d’équivalent carbone liés aux fruits et légumes, 134 aux yaourts et 400 aux déchets de sa poubelle.

Un projet qui pourrait se concrétiser

Depuis peu, ce qui n’était au départ qu’une recommandation d’experts est devenu une affaire politique. Après un projet de loi – The Domestic Tradable Quotas Act – déposé en juillet 2004 par le député travailliste Collin Challen, puis un débat à la chambre des communes, l’influente Commission Développement Durable a recommandé à son tour, cet été, à l’exécutif anglais de « onsidérer sérieusement » une mesure de ce type. « Les allocations personnelles de carbone sont une idée intellectuellement très séduisante » a déclaré Elliot Morley, le ministre de l’environnement du gouvernement Blair. Interrogé par la presse britannique, il a confirmé qu’un plan était bien à l’étude, mais à un stade très préliminaire. « La mise en place sera potentiellement très coûteuse, mais cela ne doit pas nous nous empêcher d’en évaluer les bénéfices. (…) Il faudra sans doute 10 ans de débat avant d’arriver à quelque chose. »

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Et cet article date de 2005 ! On peut dire que l’auteur est dans les temps, cette histoire de permis à co2 sera dévelopé d’ici 2012, surement par une décret européen, tout ce qui vient de Bruxelles étant illégitime.
Nous avions déja le projet de loi hollandais qui veut taxer chaque kilomètre parcouru grace à une GPS et ainsi enregistrer tout déplacement, et c’est exactement le même principe avec ce permis d’émission de CO2, ce n’est pas tant une histoire de nous taxer, mais de controler toutes nos actions.

Le but du jeu, grace à des RFID placées un peu partout et qui interagiront avec votre téléphone, sera de calculer l’empreinte carbone de tout vos achats et de tout vos déplacements, vous avez achetez une banane, vous devez payer tant, vous êtes allé au cinéma ce sera tant, et comme ça l’Autorité centrale saura que vous avez achetez une banane ou que vous êtes allé au cinéma.Grace au Co2 le controle sera absolu.Et surtout vous n’aurez pas le choix, parceque je vois déja les pro système nous dire qu’avec les cartes bleues on peut déja tracé les achats, c’est vrai mais on peut payer en cash et on peut laisser son téléphone à la maison…

L’ecofascism comme disent les américains, est la menace absolue, cela va être pire que l’épisode communiste, un technofascisme imparable se met lentement en place et je me fais de plus en plus de soucis.Parceque je vois bien que la population est HS, nous ne pourrons rien en tirer, et j’ai encore du mal à l’accepter, étant un optimiste de nature.Et en plus de ne rien en tirer certains risquent de devenir une menace pour ceux qui pensent differement.La délation réapparaissant peu à peu.

Bref, c’est assez flippant de comprendre avant tout le monde ce qui va se passer et de ne rien pouvoir faire.

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