Tsahal apprend aux pilotes de la Bundeswehr à manier les drones utilisés en Afghanistan.
Cela aurait été inimaginable il y a quelques années encore, tant la nouvelle aurait choqué l’opinion dans un pays où la mémoire de l’Holocauste reste le principal ciment de la société. La coopération militaire entre l’État hébreu et l’Allemagne vient de s’affranchir d’un nouveau tabou. Pour la première fois, des soldats allemands sont formés en Israël pour des interventions extérieures.
Tsahal fournit aux pilotes de la Bundeswehr un programme de formation de six semaines pour le maniement de drones israéliens, qui seront utilisés en Afghanistan à partir de mars. Fabriqué par Israël Aero Industries (IAI), le drone Heron 1 viendra renforcer les capacités de surveillance de l’armée allemande en Afghanistan. «Il y a déjà eu souvent des entraînements pour des soldats israéliens en Allemagne et naturellement des manœuvres communes en mer Méditerranée, affirme un porte-parole du ministère israélien de la Défense, cité par le quotidien Financial Times Deutschland.Mais jamais encore des soldats allemands n’avaient été formés en Israël.»
Quinze à vingt soldats allemands seront formés par Tsahal. Le drone Heron 1, redoutable outil de surveillance qui a déjà fait ses preuves au Liban et dans la bande de Gaza, est capable de transmettre des informations fiables même par mauvais temps, contrairement au matériel dont disposait la Bundeswehr jusqu’à présent. Il est manœuvré par un équipage de deux hommes installés dans un container : l’un pilote l’appareil à l’aide d’un joystick alors que le second analyse les images.
«Allié stratégique»
Soixante-six ans après l’Holocauste, la coopération militaire franchit ainsi une nouvelle étape. Israël, qui devrait bientôt recevoir deux nouveaux sous-marins allemands capables de transporter des missiles nucléaires, considère l’Allemagne comme un «allié stratégique». Depuis Konrad Adenauer et l’époque de la création de la République fédérale d’Allemagne, les chanceliers successifs ont toujours cultivé une politique particulièrement bienveillante à l’égard d’Israël. L’État hébreu apprécie le devoir de mémoire, qui fait désormais partie de l’identité allemande. Et considère l’Allemagne, qui s’abstient de toute critique sur sa politique, comme son allié le plus sûr en Europe.
le figaro
Les anciens nazis et les nouveaux nazis s’entendent comme cul et chemise, les exterminés profitant des problèmes de consciences des exterminateurs, c’est pas beau la vie.
Sérieux la dernière phrase est phénoménale » L’État hébreu apprécie le devoir de mémoire, qui fait désormais partie de l’identité allemande. Et considère l’Allemagne, qui s’abstient de toute critique sur sa politique, comme son allié le plus sûr en Europe. » C’est sidérant de lire cela, quoique fassent ces tarés d’extrémistes juifs, les allemands la fermeront, c’est hyper malsain comme situation, hyper pathologique même.
Entre nous, je pense que la shoah, ou plutot le ressenti de la shoah a totalement anéanti la conscience juive.On peut dire que les juifs d’après la shoah ont manqué de résilience, en s’enfermant dans le trauma, ils se sont transformés en assassins sans morale.Tant qu’ils seront en capacité d’exercer un quelconque pouvoir souverain, c’est à dire tant qu’ils dirigeront la Palestine de manière unilatérale, ils ne pourront que tuer et détruire.
Je crois avoir lu un passage de leur livre qui dit en gros que si les juifs refondent un état en Israel sans l’accord de Yahve(le violent) ils seront anéantis.
En parlant de Yahve le violent, il est indiscutable que l’ancien testament est d’une violence inouï et que le concept du juif supérieur en tout au goyim pose de sérieux problèmes de vivre ensemble pour parler sans trop polémiquer.
Voila un petit bouquin d’israel Shahak, intitulé » histoire juive, religion juive,le poids de trois millenaires, préfacé par Gore Vidal et Edward Said.C’est vraiment un super bouquin
Il commence comme ça :
Ce livre, bien qu’écrit en anglais et adressé à des gens vivant hors de
l’État d’Israël, est, dans un sens, une continuation de mes activités
politiques de juif israélien. Celles-ci ont commencé en 1965-1966 par une
protestation qui à l’époque fit scandale : j’avais vu personnellement, à
Jérusalem, un juif ultra-religieux refuser qu’on utilise son téléphone, un jour
de sabbat, pour appeler une ambulance au secours d’un voisin non juif
terrassé par une attaque. Au lieu de publier le fait simplement par voie de
presse, j’ai demandé une entrevue avec le tribunal rabbinique de Jérusalem
— qui est composé de rabbins nommés par l’État d’Israël. Je leur ai
demandé si cette façon de faire s’accordait avec leur interprétation de la
religion juive. Ils m’ont répondu que le juif en question avait eu un
comportement correct, et même pieux, et m’ont renvoyé à certain
passage d’un abrégé des lois talmudiques, compilé en notre siècle. J’ai
signalé la chose au principal quotidien hébreu, Haaretz, qui s’en est fait
l’écho, provoquant un scandale médiatique, dont les conséquences, en ce
qui me concerne, furent plutôt négatives.
Ni les autorités rabbiniques israéliennes, ni celles de la diaspora, ne sont
revenues sur cet arrêt : un juif ne doit pas violer le sabbat pour sauver la
vie à un “gentil”. Avis qui s’assortissait de longs discours moralisateurs,
autorisant la violation de cet interdit si le fait de le respecter risquait
d’avoir des conséquences dangereuses pour des Juifs. Fort de
connaissances acquises dans ma jeunesse, je me suis mis à l’étude des lois
talmudiques régissant les rapports entre juifs et non-juifs, et il m’est
apparu que ni le sionisme, y compris dans son aspect apparemment
séculier, ni la politique israélienne depuis les débuts de l’État d’Israël, ni les
conduites adoptées par les tenants d’Israël dans la diaspora, ne pouvaient
être compris sans prendre en compte l’influence en profondeur de ces lois
et la conception du monde qu’elles créent et expriment. Les orientations
politiques appliquées par Israël après la guerre des Six Jours, notamment
le régime d’apartheid imposé dans les Territoires occupés, ainsi que
l’attitude de la majorité des juifs envers les droits des Palestiniens, même in
abstracto, n’ont fait que me confirmer dans cette conviction.
Histoire juive – Le poids de trois millenaires
Bonne lecture…