L’ex-porte-parole de Batasuna a été condamné pour « apologie du terrorisme ». Il est déjà emprisonné depuis octobre.
Le leader indépendantiste basque Arnaldo Otegi a été condamné mardi 2 mars à Madrid à deux ans de prison pour « apologie du terrorisme », a-t-on appris de source judiciaire.
Arnaldo Otegi, ex-porte-parole de Batasuna, la vitrine politique interdite de l’organisation armée ETA, avait été jugé en janvier pour avoir participé en 2005 à un hommage rendu à un membre de l’ETA en prison, José Maria Sagarduy.
Il a été également condamné à une peine complémentaire de privation des droits civiques pendant 16 ans, l’empêchant d’exercer toute fonction publique et élective pendant cette période, selon le texte du jugement.
Deux autres prévenus ont été relaxés par le tribunal. Ce jugement en première instance est susceptible d’appel.
Le leader basque est déjà emprisonné depuis octobre, pour avoir tenté selon la justice de reconstituer avec sept autres dirigeants indépendantistes la direction de Batasuna, alors que ce parti est interdit en Espagne depuis 2003 en raison de ses liens avec l’ETA.
Artisans des négociations de paix
Depuis la fin de la trêve de l’ETA en 2006/2007 et l’échec de négociations de paix, le gouvernement espagnol a adopté une ligne d’extrême fermeté contre la mouvance indépendantiste basque et l’ETA, qui s’est traduite par des dizaines d’arrestations.
Arnaldo Otegi, l’un des principaux artisans de ces négociations, avait déjà été incarcéré en juin 2007, juste après la rupture officielle de cette trêve, en vertu d’une condamnation à 15 mois de prison pour apologie du terrorisme, et libéré fin août 2008.
Le dirigeant indépendantiste est poursuivi dans deux autres dossiers judiciaires.
L’un porte sur la subordination de Batasuna à l’ETA et le financement présumé du groupe armé par des tavernes d’indépendantistes au Pays Basque (nord). Le parquet réclame 14 ans de prison contre Arnaldo Otegi dans ce dossier qui n’a pas encore été jugé.
Le leader basque est également poursuivi pour « désobéissance, réunion illégale et apologie du terrorisme » au sujet du meeting du 14 novembre 2004 au vélodrome d’Anoeta (Pays Basque), qui avait jeté les bases du processus de paix avorté de 2006-2007.
Durant son procès en janvier, Arnaldo Otegi avait assuré ne défendre que « les voies politiques et démocratiques » pour résoudre le contentieux basque, mais s’était refusé à condamner la violence de l’ETA.
Les indépendantistes basques radicaux, proches de Batasuna, ont appelé mi-février à un « processus démocratique » pour régler la question basque « en l’absence totale de violence », mais se sont abstenus de condamner explicitement l’organisation armée comme l’exige le gouvernement espagnol.
malouine usa gb, morales moitié de sa paye en don et delain siur nucl »aire sur france <<'
nouvel obs
Bey alors, ils sont ou les abrutis qui critiquent l’Iran, ceux qui disent que les emprisonnements sont injustifiés et que l’Iran est une dictature.
Quand les occidentaux envoient en prison des gens pour négation de la shoah, quand ils envoient en taule le porte parole d’un parti politique lié à un groupe indépendantiste violent, c’est normal, mais quand l’Iran, sous la pression d’opérations psychologiques occidentales, défend sa souveraineté et jette en prison les traitres et les agitateurs qui ont commis des troubles sérieux et des destrutions, on l’accuse de dérive dictatoriale.
Au lieu de discuter avec Otegi, ils l’incarcèrent, les anglais ont discuté avec le Sinn fein et Gerry Adams et il y a eu la paix.
L’épisode de la centrale nucléaire inachevée est important, les basques ne lachent rien…
Mais bon, la violence lasse les gens, c’est normal, et la France avec l’Espagne ont portés de gros coups à l’organisation basque.
J’ai toujours aimé les basques, leur courage et leur volonté d’indépendance, n’oublions pas qu’ils ont été les premiers à lutter contre Franco…