Two of these blocks can power an American home, while one will suffice for a European home. A stack of 64 can power a small business. What is this magical box and where can you get one?
It’s the Bloom Box, essentially a power plant in a box, and it claims to be the latest breakthrough in clean energy technology. You can’t get one yet, but K.R. Sridhar, founder of Bloom Energy, says there will be one in every American home in five to 10 years.
Sridhar has been developing the technology for the past 10 years, and its all been kept relatively under wraps. The company made their first public appearance on 60 Minutes on Sunday, in an exclusive interview with Lesley Stahl preceding the company’s official launch this Wednesday.
Sridhar invented a new kind of fuel cell that is entirely self-sufficient. He feeds oxygen into one side of a cell while fuel is supplied to the other side. The two combine, forming a chemical reaction that produce electricity.
Is it too good to be true? Some, like Michael Kanellos, editor-in-chief of the Web site GreenTech Media, think the cost will be too high to maintain its production on a large scale.
Several big name companies have already signed on, though. Google was the first to sign up for a Bloom Box, and other big names such as Walmart and FedEx have also come on board, touting its efficiency.
« Going from a few to mass-manufacturing’s going to be tough. And then making them so people won’t run away at the price tag, » Kanellos told Stahl. « It needs to be cheaper than solar. It needs to be cheaper than wind. »
http://www.huffingtonpost.com
article de romandie qui en parle un peu mais sans expliquer le caractère révolutionnaire de cette invention
Un site en français qui en parle un peu plus
La société américaine de nouvelles technologies, Bloom Energy, a présenté mercredi en Californie une pile à combustible. Bien que de nombreux détails soient encore flous,le gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger, a présenté cette technologie comme capable de « révolutionner l’industrie énergétique ».
Une pile au sable
La Bloom box présentée par la jeune société de la Silicon Valley, Bloom Energy, utilise une technologie connue depuis le 19ème siècle, à savoir qu’il s’agit d’une pile à combustible. C’est un moyen de créer de l’électricité par une réaction électro-chimique associant l’hydrogène et l’oxygène.
En ce qui concerne la Bloom box, l’innovation ne vient donc pas réellement du moyen de produire l’énergie, mais plutôt du combustible utilisé, ainsi que de la volonté de produire la box en série. Le co-PDG de Bloom Energy, K. R. Sridhar a expliqué lors de sa présentation que la base de cette technologie « était tout simplement le sable ».
Concrètement, la Bloom Box ressemble à une carte de visite fabriquée à base de silicium, l’élément majeur entrant dans la composition du sable. Le choix du sable est justifié par » sa présence en abondance et ses propriétés scientifiques », compatibles avec la fabrication d’une pile à combustible.
Plusieurs « serveurs » produisant de l’électricité et fabriqués grâce à cette technologie ont été présentés mercredi. Baptisés « Bloom Boxes » et de la taille d’un frigo, ils ont été testés en secret en Californie par plusieurs grandes entreprises dont eBay, Wal-Mart ou Coca Cola.
Google compte déjà parmi les clients de la start-up californienne et lui a déjà commandé quatre serveurs, installés au siège de Mountain View, en Californie. Cependant, K. R. Sridhar a estimé qu’il faudrait une décennie pour que la technologie soit suffisamment mûre pour équiper les foyers.
Une solution d’avenir ?
La Bloom box est présentée comme un générateur d’énergie 60% plus propre que les centrales électriques à charbon. Une énergie durable puisque produite directement sur le lieu de son utilisation et ne générant aucun frais de transport.
L’autre avantage majeur serait le coût de l’énergie ainsi produite. L’électricité produite par Bloom Energy coûterait 9 centimes par kilowatt/heure, contre 14 ou 15 centimes facturés par les fournisseurs d’électricité classiques, aux États-Unis.
Les entreprises qui ont d’ores et déjà testé la Bloom box confirment cette tendance à l’économie. Selon Google, Fedex et Wal-Mart, la box leur aurait fait économiser plus d’une centaine de milliers de dollars sur leurs factures d’électricité. Une économie qui viendrait avantageusement compenser le coup de revient des serveurs testés par ces entreprises, qui coûtent entre 700 000 et 800 000 dollars (soit 500 000 à 600 000 euros).
Si les experts sont pour le moment plus mesurés et ne sont pas convaincus que le coût de l’énergie produite par la Bloom box soit effectivement moindre, ils admettent cependant que la technologie a un potentiel intéressant. Ils s’accordent également sur le fait que l’électricité ainsi produite est plus écologique et va dans le sens du développement durable, qui est à l’heure actuelle une priorité.
En revanche, de l’avis du rédacteur en chef de GreenTech Media, Michael Kanellos, il faudra très certainement attendre plus qu’une décennie pour voir un tel système alimenter les maisons en électricité.
http://www.sudouest.com
article de 20minutes assez sympa aussi
L’article de futura science est un peu mieux
Elle a été choisie par eBay, Fedex et Google. L’entreprise qui l’a créée, Bloom Energy, vient d’en montrer un modèle réduit, plus petit qu’un carton à chaussures. Alimentée avec du méthane ou un carburant quelconque, elle pourrait fournir l’électricité d’une maison. Mais dans une dizaine d’années seulement et, d’ailleurs, personne ne sait vraiment comment elle fonctionne. Réponse ce soir !
Le reportage du magazine 60 Minutes de CBS fait un tabac sur le Web et, depuis, le buzz s’amplifie. On y voit K. R. Sridhar présenter à la journaliste sa désormais célèbre Bloom Box, un cube noir d’une quinzaine de centimètres de côté. L’homme est le patron de Bloom Energy, une entreprise de la Silicon Valley qui existe depuis huit ans mais se paie le luxe de ne révéler à peu près rien de ses activités. Son site Web se réduit à une page et, jusqu’à aujourd’hui (24 février), montre un compte à rebours se terminant ce soir, à peu près à 19 h, en heure française.
La Bloom Box est une pile à combustible. Si on suit les explications de K. R. Sridhar données au magazine de CBS, l’élément de base est une plaque de céramique (« faite à partir de sable »), de quelques millimètres d’épaisseur, recouverte sur les deux faces par une couche d’un enduit coloré, vert d’un côté et noire de l’autre, dont la composition est secrète.
Un empilement de ces éléments forme l’unité de base d’une Bloom Box. Alimentée par un carburant quelconque capable de fournir de l’hydrogène sur l’une des faces de chaque plaque (côté vert) et par de l’oxygène (côté noir), elle produit de l’électricité et de l’eau. Il s’agit donc d’une pile à combustible, plus précisément à électrolyte solide (SOFC, solid oxide fuel cell). Par rapport aux piles déjà existantes, la fabrication serait peu coûteuse, le rendement excellent et la production fiable dans le temps.
Un mystère entretenu
Les chiffres manquent cruellement pour se faire une idée des performances et donc de l’intérêt de l’engin. K. R. Sridhar affirme qu’une plaque à trois couches produit « suffisamment d’électricité pour alimenter une ampoule électrique » et que l’unité de base d’une Bloom Box (le cube noir) contenant 64 plaques serait capable de fournir l’énergie à un bar-restaurant (un « coffe shop »).
Intox ou innovation ? K. R. Sridhar n’est pas un inconnu ni un inventeur farfelu. Son projet s’appuie sur une étude qu’il a lui-même conduite pour la Nasa pour mettre au point un appareil capable de produire de l’oxygène aux astronautes d’une mission longue et de l’hydrogène destiné à leurs véhicules d’exploration, par exemple sur Mars. Après l’abandon de ce programme, Sridhar a compris que son système pouvait fort bien fonctionner dans l’autre sens pour devenir une pile à combustible.
La jeune entreprise a su convaincre plusieurs investisseurs, qui ont injecté 400 millions de dollars. L’un d’eux, John Doerr, du cabinet de capital risque Kleiner Perkins, est célèbre pour avoir aider à la création d’Amazon, de Google et de Netscape. La Bloom Box existe déjà, en grand modèle, et peut s’obtenir moyennant 700.000 à 800.000 dollars (520.000 à 600.000 euros environ). L’engin est volumineux et l’intérieur doit être chauffé à mille degrés. Rien n’est dit sur le coût final de l’électricité obtenu. Mais Google et eBay s’en sont déjà équipés. Le second affirme que ses cinq installations, connectées il y a neuf mois, lui ont déjà fait économiser 100.000 dollars d’électricité.
K. R. Sridhar le promet : dans cinq à dix ans, une petite Bloom Box ne coûtera que 3.000 dollars (environ 2.200 euros). Une fois branchée à l’alimentation de la maison, adieu les factures EDF… Il ne reste plus qu’à voir vraiment la machine à l’œuvre et à en consulter les spécifications techniques complètes.
http://www.futura-sciences.com
Bon, honnetement c’est stupéfiant, un objet plus petit qu’une console X box produit assez d’énergie pour une maison ! Ce qui sidérant c’est que le projet soit aussi avancé, de grosses sociétés l’utilisent déja et cela fonctionne.
De tels systèmes sont géniaux dans la mesure ou les gens seront déconnectés du réseau, les poussant à une autonomie de fait.
Le problème réside justement ici, nous savons tous que ce genre d’invention n’est pas du gout de l’élite, l’accès à l’énergie est le nerf de la guerre, souvenez vous que le banquier Morgan Stanley avait stoppé le financement des travaux de Tesla, arguant que l’on ne pouvait pas mettre de compteur !!!
Je suis malheureusement perplexe quant à l’avenir de cette invention,, cela fait 150 ans que tous ces systèmes d’énergie libre sont systématiquement écartés, en effet si chaque foyer peut produire son énergie hors du réseau, les guerre pour le pétrole et le gaz n’auraient plus de raison d’être, plus besoin de centrales nucléaires polluantes et dangereuses, plus besoin de construire des barrages qui défigurent la nature détruisant l’équilibre biologique d’un cour d’eau.
Bref, ce serait révolutionnaire, le peuple serait libre, l’accès à l’énergie ne serait plus un problème, l’oppression des élites ne pourrait plus s’exercer…
2000 euros pour être indépendant, c’est génial, nos élites avides de pouvoir accepteront elles de perdre l’ultime outils de controle.