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La grève en Grèce dégénère, trois morts à Athènes, le gouvernement va tomber, c’est logique quand on enlève 2 ou 3 mois de salaires aux gens….

mai 5, 2010


Un policier anti-émeute pris dans les flammes de l’explosion d’un cocktail molotov, à Athènes. Crédits photo : AP

De violents incidents ont éclaté en marge de la manifestation de quelque 35.000 salariés du privé et du public qui protestent contre les mesures d’austérité. Les personnes tuées se trouvaient dans la succursale d’une banque incendiée.

«Faire payer la crise par les riches.» «Fonds monétaire international et Union européenne nous volent un siècle d’acquis sociaux.» Alors que le pays est paralysé par une grève générale, 34.000 personnes ont défilé ce mercredi dans les rues d’Athènes et de Salonique. La mobilisation syndicale est similaire aux précédents mouvements, d’après la police. Les syndicats, de leur côté, parlent de la plus grande mobilisation depuis le début de la crise.

De violents accrochages entre manifestants et forces de l’ordre ont eu lieu ce mercredi à Salonique et à Athènes. Des groupes de jeunes lançaient des cocktails Molotov et des policiers ripostaient par des tirs de gaz lacrymogènes. Par ailleurs, des jeunes en cagoule ont jetés des cocktails molotov contre des magasins dans la capitale. Certains d’entre eux ont mis le feu à la succursale d’une banque dans le centre d’Athènes.Trois personnes sont mortes alors que les pompiers tentaient d’évacuer la vingtaine de personnes présentes dans l’agence bancaire. La police d’Athènes a été placée en état d’alerte.

La Bourse d’Athènes perdaient plus de 5% en milieu de journée.

Les manifestants protestent contre les mesures d’austérité imposées par les instances internationales en échange d’un plan d’aide de 110 milliards d’euros en faveur d’une Grèce en grande difficulté pour faire face à sa dette. Le plan de rigueur prévoit une hausse de la TVA et des baisses de salaires pour les fonctionnaires.

Marchant derrière une banderole déclarant la «lutte contre les mesures anti-sociales», la Confédération des salariés du privé (GSEE, 1 million de membres) et son homologue du public, Adedy (370.000 adhérents) ont rassemblé 10.000 manifestants. De son côté, le Pame, syndicat du parti communiste KKE, a réuni 10.000 personnes.

Il s’agit de la troisième grève générale en Grèce depuis février. Tous les transports, des avions aux ferries, en passant par les bus, sont paralysés. Dans la fonction publique, seuls les hôpitaux fonctionnent grâce à des équipes d’astreinte. Les commerces sont en revanche ouverts.
le figaro

Il est probable que le gouvernement tombe dans les semaines à venir, c’est un climat insurrectionnel qui se prépare et c’est normal. Comment voulez vous que les gens réagissent quand on vous enlève 2 ou 3 mois de salaires et qu’aucune perspective d’emploi n’existe.

En parlant de perspective, il semblerait que la Grèce pourrait rester pendant 10 ans sous contrôle du FM, ça promet….

Alcide a laissé un très bon commentaire hier, je vous le met tel quel:

 » Le monde entier sait que la Grèce ne pourra pas payer ni aujourd’hui et encore moins demain totalement étranglée par les cures d’austérité réclamée par leurs créanciers titulaires d’une créance totalement imaginaire. Il s’agit de nouveaux don aux banques.
En effet ce sont les dispositions de l’article 123 du traité de Lisbonne qui reprennent les dispositions de
l’article 25 de la loi du 3 janvier précisant que “Le trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France”. “Ce qui signifie que notre pays tout comme les pays signataires du traité de Lisbonne, s’est interdit de permettre à la Banque de France de financer le Trésor Public, c’est-à-dire de créer la monnaie dont il a besoin pour son développement (écoles, routes, ponts, aéroports, ports, hôpitaux, bibliothèques, etc.).
Ce sont les banques privées qui prêtent à l’État l’argent qu’elles n’ont pas, tout droit sorti de leur réserve fractionnaire par un simple jeu d’écriture .
“Nous avons payé, en 2008, près de 55 milliards aux prêteurs, pour les seuls intérêts et pour une seule année, ce qu’on appelle “la charge de la dette” des Administrations publiques. Pour vous donner une idée, c’est l’équivalent de 1000 airbus A320 (soit un cadeau de presque 2 Airbus A320 par jour aux « non-résidents »), ou de 3 portes-avions, ou de 55 000 belles villas sur la Côte d’Azur, ou de l’isolation (en comptant 10 000 euros par foyer) de 5 500 000 logements, ou un salaire net de 18000 euros annuel (salaire médian en France) pour plus de 3 000 000 personnes … mais vous pouvez trouver d’autres exemples, il n’en manque pas!
C’est transférer de notre travail et notre production 150 millions d’euros par jour – oui, par jour: 1 milliard par semaine! – à ceux qui sont déjà les plus riches (qui d’ailleurs peuvent ainsi nous reprêter cet argent à nouveau contre intérêts). Mais cette monnaie qu’ils nous prêtent, est, comme 93% de la monnaie en circulation, issue de la création monétaire par les banques privées, monnaie évidemment payante bien que créée à partir d’une simple ligne d’écriture lors de “monétisation” de créances (voir le site http://monnaie.wikispaces.com/ pour les détails concernant l’émission de monnaie par les banques de second rang).”
extrait de : L’arnaque de la dette publique
http://les-deboires-d-amada.over-blog.fr/ext/http://wiki.societal.org/tiki-index.php?page=Arnaque+dette+2
voir aussi Maurice Allais
Ces dispositions reprises par l’art. 123 du traité de Lisbonne sont un véritable coup d’état de la finance réalisé avec l’aimable complicité des ordures politiques qui ont autorisé et légalisé ces pratiques totalement anticonstitutionnelles .La dette publique est illégale pour au moins trois raisons:
-elle est faite contre la constitution et son Titre « de la souveraineté »,car elle attribut la compétence, a titre exclusif monétaire à une entité tiers.
-elle est fait contre la liberté contractuelle, car elle oblige a emprunter; or cette liberté suppose qu’on puisse emprunter ou ne PAS emprunter.
-elle faite contre le referendum de 2005, depuis l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne.
Corollairement tous les partis politiques de gouvernements depuis 1973 ,de gauche comme de droite ont concouru à la création et à la pérennité de ce système que je ne qualifierai pas de fasciste pour ne froisser personne.
Quoi que d’après la définition qu’en donne un spécialiste en la matière :
« Le Fascisme devrait plutôt être appelé Corporatisme, puisqu’il s’agit en fait de l’intégration des pouvoirs de l’état et des pouvoirs du marché. »
Benito Mussolini (1883-1945), Dirigeant Fasciste de l’italie de 1922 à 1943
Il n’est pas nécessaire d’être grand clerc pour comprendre que toutes nos difficultés matérielles actuelles découlent de ces dispositions et qu’un “programme de régression” du niveau de vie pour satisfaire au paiement d’une dette ” créée de toutes pièces” est une inadmissible aberration.
Personnellement, je verrais bien un procès pour haute trahison de tous les responsables.
Ces saligauds veulent nous ruiner en utilisant des pratiques mafieuses ..  »

et

 » Il ne s’agit pas de ” Sauver la Grèce” et encore moins le peuple grec mais de sauver les banques qui ont prêté au gouvernement grec.
Les échéances arrivent aux 19 mai, mais dommage, pas d’argent dans les caisses.
C’est en réalité une nouvelle saloperie des gouvernements français et allemands pour sauver sournoisement leur banque fortement exposée.
Banques qui ont prêté à la Grèce l’argent qu’elle n’avaient pas, sorti de leur réserve fractionnaire comme un illusionniste sort un lapin de son chapeau.
Il s’agit d’une permutation de créancier. Le contribuable européen se substitue aux banquiers qui ainsi récupèrent sans aucun risque leur mise!
Ce n’est plus une gestion de bon père de famille , c’est une nouvelle arnaque!
Le monde entier sait que la Grèce ne pourra pas payer ni aujourd’hui et encore moins demain totalement étranglée par les cures d’austérité  »
Merci Alcide.

Hier les communistes grecs ont déroulé une immense affiche sur le Parthénon appelant les peuples d’europe à se soulever, espérons que le message soit compris, il ne faut pas attendre d’être dans la situation grecque pour réagir. Nous vivons des moments historiques, c’est dommage que les gens ne s’en rendent pas compte, ils pourraient se prendre en main et prendre en main le destin de la nation, au lieu de cela, nous allons nous faire déposséder du peu de souveraineté qu’ils nous restait encore.

La dette japonaise, pire qu’en Grèce

mars 3, 2010

Les créances s’élèvent à 229% du PIB. Le premier ministre a promis un plan de redressement pour juin

Le Japon sera-t-il la prochaine Grèce? Les investisseurs vont-ils continuer à lui faire confiance? Un programme d’austérité ne s’impose-t-il pas pour redresser ses finances publiques?

Ces questions ne sont pas fortuites. La dette publique japonaise se rapproche de 230% du produit national brut (PIB). A titre de comparaison, celle des Etats-Unis est de 92%, de la Grande-Bretagne 70% et de la Grèce 120%. L’agence Standard & Poor’s vient de dégrader la note des obligations japonaises. Moody’s menace d’en faire autant. Le message a été entendu. Pour preuve, le premier ministre Yukio Hatoyama vient de promettre un plan pour contenir l’explosion de la dette en juin.

De passage mardi à Genève dans le cadre d’une table ronde sur le thème «Incertitudes macroéconomiques ou comment répondre à travers la gestion alternative» organisée par la banque Syz, Kyle Bass, gérant de fonds, porte un regard presque désespéré sur les finances publiques japonaises. Il fait ressortir que le budget 2009 prévoyait des recettes de 41 800 milliards de dollars, contre des dépenses de 95 900 milliards, dont 20 000 milliards affectés au service de la dette. «C’est une situation malsaine; aucune économie ne peut pas se permettre de dépenser le double de ses revenus», déplore-t-il. Cette situation intenable n’est pas étrangère au fait que le Japon ait changé de ministre des Finances sept fois durant les trois dernières années.

Augmentation de la TVA

Selon Kyle Bass, les perspectives japonaises s’assombrissent davantage si l’on tient compte de la population vieillissante du pays. «Le nombre de salariés diminue au fil des années et il n’y aura bientôt plus d’épargnants pour acheter les obligations d’Etat», dit-il. A présent, 95% des obligations sont détenues par les investisseurs locaux. Tokyo devra bientôt compter sur les marchés financiers internationaux, mais ces derniers seront peu enclins pour acheter des titres douteux.

Le Japon pourra sans doute refinancer sa dette sur le marché international, mais à condition de débourser un rendement supérieur à celui du marché. A terme, selon Kyle Bass, le Japon ne pourra pas honorer ses créances. En janvier, un ancien ministre des Finances mettait en garde contre «une hausse incontrôlable» de rendements des titres japonais.

Dans le pays même, les experts ne contestent pas la gravité de la situation. Dès lors, les spéculations vont bon train sur les mesures qui seront annoncées par le premier ministre en juin. Une hausse de la TVA, 5% actuellement, paraît inévitable. En Europe, le taux est de 20%. Le débat se porte plutôt sur l’application d’une telle mesure et sur son impact sur les retraités. Une forte et brusque augmentation pourrait freiner la consommation et provoquer un ralentissement économique. Ce fut le cas en 1997.

D’ici là, le gouvernement, en place depuis octobre, tente quelques ajustements. Il ne veut plus respecter certaines de ses promesses électorales qui impliquent des réductions de recettes publiques, notamment l’abolition des péages sur les autoroutes et les redevances scolaires.
le temps

Hihihihihi, les pauvres japonais, heureusement qu’ils ont des tonnes d’épargne et que les titres sont détenus par les habitants, mais bon, c’est foutu quand même.

Est ce que vous vous rendez comtpte que le remboursement de la dette représente la moitié des recettes !!!!!!!

C’est hallucinant quand même, c’est clair que c’est malsain comme situation, je me demande vraiment comment le système tient encore debout, et dire que l’article laisse entendre que la dette japonaise sera vendu sur les marchés, c’est vraiment sans fin leurs histoires de dettes et de rachats de dettes.

Turquie: une cinquantaine d’officiers interpellés pour complot présumé en vue d’un coup d’Etat

février 24, 2010

Une quarantaine d’officiers turcs de haut rang ont été interrogés mardi par la justice sur leur implication présumée dans un complot visant à renverser le gouvernement islamo-conservateur. L’état-major des armées a réagi mardi aux arrestations en indiquant dans un communiqué avoir convoqué une réunion extraordinaire de tous les généraux et amiraux des forces armées pour évaluer l’affaire. Il a qualifié la situation « sérieuse ».

Dix-sept généraux à la retraite et quatre amiraux en activité figurent parmi les 49 militaires interpellés lundi en Turquie et conduits à Istanbul pour interrogatoires, une offensive judiciaire d’une ampleur inédite dans les milieux militaires, autrefois intouchables. L’ex-chef de l’armée de l’air, le général Ibrahim Firtina, et l’amiral Özden Örnek, ex-commandant de la marine, ont notamment été arrêtés. Ces deux hommes devraient être entendus mercredi par des procureurs, selon les médias.

Les suspects, dont au moins dix ont été interrogés par des procureurs mardi, sont accusés d’avoir cherché à créer le chaos en faisant exploser des bombes dans des mosquées pour déclencher une prise de contrôle par les militaires dans le cadre d’une opération baptisée Balyoz (masse de forgeron). Le plan Balyoz, fomenté en 2003, avait été révélé en janvier par un journal libéral. L’état-major avait alors rejeté les accusations de volonté de putsch et dénoncé une campagne de dénigrement, mais avait néanmoins reconnu une existence à ce plan, évoquant un « scénario » de wargame préparé en 2003.

La Commission européenne s’est déclarée « très préoccupée » par ces « sérieuses accusations » de complot militaire en Turquie et a réclamé que l’enquête à l’encontre des officiers turcs soit « exemplaire », a indiqué une porte-parole.

À l’issue de leur interrogatoire, l’ensemble des suspects devraient comparaître devant un tribunal d’Istanbul chargé d’examiner toutes les allégations de complot en vue d’un coup d’État. Les militaires sont soupçonnés de « tentative de renverser le gouvernement par la force » et d' »appartenance à une organisation illégale » à cette fin, écrit la presse.

Arrestation de personnalités connues pour leur opposition au gouvernement

L’arrestation des militaires, dans un pays où l’armée se considère comme la garante du régime laïque, a attisé les tensions entre partisans du gouvernement du Parti de la Justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste) et l’opposition. Le chef de l’opposition laïque, Deniz Baykal, a vu dans cette dernière opération une volonté du gouvernement de prendre une « revanche politique » sur l’armée.

Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan s’est refusé à tout commentaire. Il a déclaré lundi que le gouvernement se préparait à réviser le système judiciaire et la Constitution hérités d’un putsch militaire intervenu en 1980. L’armée turque, qui a démis quatre gouvernements depuis 1960, a vu ses prérogatives diminuer après des réformes du gouvernement AKP (au pouvoir depuis 2002) visant à aligner le pays sur les normes européennes. L’armée a vu son image ternie à la suite d’enquêtes sur des conspirations présumées contre le gouvernement.

Des officiers, mais aussi des universitaires et des journalistes, figurent parmi les 200 prévenus d’une procédure judiciaire controversée engagée en 2007 contre un réseau, Ergenekon, qui aurait cherché à renverser le gouvernement. La procédure, saluée à ses débuts comme une avancée démocratique, a perdu de sa crédibilité quand les arrestations se sont étendues à des personnalités connues pour leur seule opposition au gouvernement, accusé de vouloir islamiser la Turquie. La plupart des cadres de l’AKP étaient membres d’un parti pro-islamiste interdit par la justice en 2008 après avoir été chassé du pouvoir par l’armée l’année précédente.

le point

Tiens, tiens, il faudrait montrer cela aux tarés qui s’insurgent quand on leurs dit que le 11/09 est un false flag,
 » n’importe quoi , comme si les américains pouvaient tuer leurs propres concitoyens  » qu’ils disent, et pourtant…

Ces généraux voulaient commettre des attentats dans des mosquées et tuer les fidèles, ça me rappelle quelque chose….
Autant de hauts gradés interpellés et déja 8 inculpés de complot et tentative de coup d’état, rien que ça.
Même si il parait évident que l’AKP se venge de l’armée, je ne pense pas que ces accusations soient inventées.
Il y avait déja eu Ergenekon , et l’armée remet ça.
La situation peut vite dégénerer, l’armée est une institution très importante en Turquie, elle est présente dans de nombreux secteurs économiques et le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle ne porte pas l’AKP dans son coeur.
La fin du Califat a été une catastrophe, et c’est l’armée, infiltrée par les loges maçonniques au début du siècle dernier qui sont responsables, cela a été un coup de maitre, le dépecage de l’empire pouvait commencer.

Nous verrons bien, la Turquie est une pièce importante dans la partie de poker menteur qui se joue au moyen orient, ça ne m’étonne guère que cette affaire tombe maintenant, la tension monte…

Dennis Blair: US Can Kill Suspected American Terrorists Abroad

février 15, 2010

Director of National Intelligence Dennis Blair offered confirmation on Wednesday that the U.S. intelligence community is authorized to assassinate Americans abroad who are considered direct terrorist threats to the United States.

« We take direct actions against terrorists in the intelligence community, » Blair told lawmakers at a House Intelligence Committee hearing. « If we think that direct action will involve killing an American, we get specific permission to do that. »

Blair, who was on Capitol Hill Wednesday to give an annual threat assessment, also confirmed al Qaeda’s continued ambitions to carry out another attack on American soil.

This latest information comes in the wake of a string of terrorist plots that have reportedly stemmed from radicalized Americans overseas.

The Yemeni-American cleric Anwar al Awlaki, a former imam at a mosque in Falls Church, Va., was in contact with both Umar Farouk Abdulmutallab, the perpetrator of the failed Christmas airline bombing, as well as Maj. Nidal Malik Hasan, the officer accused of killing 13 people at Ft. Hood, Tex. in November.

Last month, the FBI charged American David Coleman Headley both as an accessory in the 2008 Mumbai attacks, and as a plotter in attacks on a Danish newspaper that printed cartoons of the Prophet Muhammad in 2005.

Blair’s latest disclosure follows last week’s Washington Post report that recent military action in Yemen, which had been successful in killing many top al Qaeda officials, but not al Awlaki, was approved by President Obama. Al Awlaki is one of a handful of Americans that has been determined by the National Security Council and the Justice Department to be a U.S. intelligence target.

Some House members raised concerns about these latest developments. Rep. Peter Hoekstra (R-Mich.), who criticized the intelligence community this week for misconduct surrounding the 2001 attack on a plane piloted by American missionaries in Peru, questioned the policy.

« The targeting of Americans — it’s a very sensitive issue, but again there’s been more information in the public domain than what has been shared with this committee, » Hoekstra said. « There is no clarity…what is the legal framework? »

Glenn Greenwald penned an op-ed on Thursday criticizing the intelligence community’s newly revealed authority to kill Americans abroad. Greenwald argues that « special permissions » for assassinations should not serve as sufficient credentials for murder. Without any judicial approval or oversight, Greenwald says, this process is « basically giving the President the power to impose death sentences on his own citizens without any charges or trial. »
source merci vladi
traduction google

Comme dirait vladi, c’est Judge Dread, voila qu’ils peuvent tuer des américains quand ils le veulent, et le terrorisme n’est qu’un pretexte. La population est l’ennemie, l’islamisme a simplement permis d’instaurer des lois fascistes qui se retourneront contre le peuple quand le système économique s’effondrera.

D’ex-militaires de l’Est envoyés par la CIA en Bolivie pour assassiner Evo Morales

février 14, 2010

Le 16 avril 2009, l’unité tactique de crise de la police bolivienne donne l’assaut de l’hôtel Amérique de Santa Cruz, surprenant un groupe paramilitaire. Trois mercenaires meurent durant l’opération : le chef du commando, le Croate Eduardo Rózsa Flores (photo) ; l’Irlandais Michael Dwyer ; et le double national roumano-hongrois Árpád Magyarosi. Deux mercenaires sont arrêtés et incarcérés à la prison centrale de La Paz : le Bolivien disposant d’un passeport croate Mario Francisco Tadic Astorga ; et le Hongrois Elod Tóásó.

A l’issue de neuf mois d’instruction, le procureur Marcelo Soza a indiqué que les e-mails découverts dans l’ordinateur de Rózsa Flores ont permis d’établir que le commando préparait une opération dénommée « Tree House » (la Maison de l’arbre). Il s’agissait d’assassiner le président de la Bolivie, Evo Morales.

Le commando recevait ses instruction de l’agent Scorpion-B, qui a été identifié comme étant l’ex-colonel hongrois Istvan Belovai, décédé le 6 novembre 2009. Belovai avait été un des patrons des services secrets hongrois durant la Guerre froide. En 1984, il avait été retourné par l’OTAN qu’il avait aidée à arrêter Clyde Lee Conrad, une taupe soviétique infiltrée dans les bureaux allemands de l’Alliance atlantique. Belovai avait été découvert à son tour et condamné dans son pays à la prison à vie pour espionnage. Il avait été libéré après l’effondrement de l’URSS et se revendiquait comme le « premier soldat hongrois de l’OTAN » depuis que son pays avait rejoint l’Organisation.

Dans son pays, Rózsa Flores était un militant du parti néonazi Jobbik. Il s’était lié à Scorpion-B au cours des guerres d’ex-Yougoslavie.

Les mercenaires étaient en relation en Bolivie avec un mystérieux « Conseil suprême » qui préparait la sécession de la province de Santa Cruz et la reconnaissance de son indépendance par les Etats-Unis.

Le procureur général de Bolivie a également mis en examen un entrepreneur de Santa Cruz, Branko Marinkovic, pour avoir financé le commando de Rosza Flores à hauteur d’au moins 200 000 dollars. L’homme s’est enfui aux Etats-Unis le 26 juin. Marinkovic est un des plus importants propriétaires terriens de Bolivie, il est le fils d’un criminel oustachi ayant fuit la Yougoslavie à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Toujours selon le procureur, l’ex-président du « Comité civique de Santa Cruz » aurait été membre du « Conseil suprême ».
voltairenet.org

La routine pour les américains, mais la routine aussi pour les Sud Américains !
Morales démontre que les américains sont tout de même sur la défensive, il y a de plus en plus de pays véritablement démocratique et de gauche en Amérique du Sud, et cette tentative d’assassinat n’est qu’une gesticulation pathétique de la CIA et consort.

C’est plus les bases militaire US en Colombie qui posent problème…

Goldman Sachs a utilisé des instruments financiers complexes comme ceux qui ont été à l’origine de la crise financière américaine, pour aider la Grèce à dissimuler l’ampleur de sa dette.

février 14, 2010

Des banques de Wall Street comme Goldman Sachs ont utilisé des instruments financiers complexes comme ceux qui ont été à l’origine de la crise financière américaine, pour aider la Grèce à dissimuler l’ampleur de sa dette, écrit aujourd’hui le new york times.

Un montage élaboré par Goldman Sachs a notamment permis en 2001, juste après l’adhésion d’Athènes à l’Union monétaire européenne, d’aider le gouvernement grec à emprunter des milliards, selon le journal qui cite « des personnes au courant de la transaction ».

Ce schéma est resté caché du public car il prenait la forme d’une transaction sur devises, plutôt qu’un prêt. Il a aidé Athènes à respecter les règles édictées par Bruxelles en matière de déficit tout en continuant de vivre au-dessus de ses moyens, selon le Times.

Goldman Sachs a reçu quelque 300 millions de dollars de commission pour ce montage, selon le NYT citant « plusieurs banquiers au courant de la transaction ». En échange d’argent frais, le gouvernement grec a renoncé à des revenus futurs, comme des taxes d’aéroports ou des recettes du loto, pendant les années à venir.

Selon leurs détracteurs, ces accords n’étant pas été enregistrés comme des dettes trompent les régulateurs et les investisseurs sur la réalité de l’endettement du pays, selon le journal.

Le journal précise encore que début novembre 2009, trois mois avant qu’Athènes devienne l’épicentre de la crise de l’euro actuelle, une équipe de Goldman Sachs, dirigée par son président Gary Cohn, est arrivée à Athènes avec un instrument financier qui aurait permis à la Grèce de repousser à un avenir lointain le poids de la dette sociale. Ce mécanisme n’a toutefois pas été retenu.
le figaro

Cela fait plusieurs jours que nous le savons, mais le Figaro a attendu que le NYT en parle pour relayer l’info, et encore, ces abrutis rajoute un point d’interrogation alors que c’est un fait avéré.

Vous vous rendez compte que ces créateurs de fraudes étaient encore venus il y a 3 mois pour recommencer leurs magouilles de malsains.
Goldamn Sachs est complice de manipulation, elle doit être puni et perdre ses accrédiations en Europe, nous n’avons pas le choix, c’est une intrusion gravissime dans la souveraineté économique de l’europe.
En effet, puisque Goldman sachs SAIT (puisque c’est elle qui l’ a fait) que la grèce a menti, rien de plus simple pour cette banque de spéculer sur la faillite du pays, Goldman profite d’une faiblesse qu’elle a elle même créé, c’est trop facile, ce n’est pas du commerce, c’est du banditisme.
Les dirigeants de l’europe sont vraiment des cons, ils se foutent des spéculateurs, ça ne les interessent pas, pire ça les arrangent, les spéculateurs affaiblissent les états et l’UE les vassalise. La boucle est bouclée.

Que faire quand l’impunité règne ?

Quelques brèves de contre info, assez flippant niveau perspective….

février 10, 2010

Guerre des empires : Des officiers supérieurs chinois suggèrent la vente de bons US en rétorsion contre les ventes d’armes américaines à Taiwan :
Senior Chinese military officers have proposed that their country boost defense spending, adjust PLA deployments, and possibly sell some U.S. bonds to punish Washington for its latest round of arms sales to Taiwan.
reuters
Bientot cela arrivera, encore quelques mois…

La crise grecque est une répétition de ce qui attend les USA et la Grande Bretagne, estime la Deutsche Bank
Deutsche Bank AG is warning that the increase in the cost of insuring against debt defaults by peripheral European nations may be a “dress rehearsal” for the U.S. and U.K., whose own budgets deteriorated during the financial crisis and recession.
Boomberg
ça a commencé avec des tout petit pays et ça avance, il faut être nul pour ne pas comprendre.

USA : 7 millions de crédits immobiliers (soit 13%) sont en retard de paiement ou en cours de liquidation
Accounting for foreclosures in the pipeline, the total non-current rate stands at 13.3%, according to the data in the LPS database. When extrapolated for the entire mortgage industry, 7.2m mortgage loans are behind on their payments.
source
Mon dieu comme c’est grave, la société américaine est en mode auto destruction, pauvre gens.

La dépression invisible : à Detroit, le taux de chômage réel est de 45%
Despite an official unemployment rate of 27 percent, the real jobs problem in Detroit may be affecting half of the working-age population, thousands of whom either can’t find a job or are working fewer hours than they want.

Using a broader definition of unemployment, as much as 45 percent of the labor force has been affected by the downturn.
source
Encore une fois, ça c’est du chiffre, Détroit est unce ville du tiers monde…

Liberté conditionnelle : le FBI veut que les fournisseurs d’accès archivent durant 2 ans la totalité de l’activité des internautes
The FBI is pressing Internet service providers to record which Web sites customers visit and retain those logs for two years, a requirement that law enforcement believes could help it in investigations of child pornography and other serious crimes.

FBI Director Robert Mueller supports storing Internet users’ « origin and destination information, » a bureau attorney said at a federal task force meeting on Thursday.
source
Je crois qu’une directive européenne autorise la même chose, tout est stocké, toutes nos recherches, nos mails, nos coups de téléphone, nos SMS, bref, tout.

L’autre Grèce : Le coût de l’assurance sur la dette Californienne a doublé depuis octobre
California’s credit default swaps, insurance contracts that are generally used to protect against default, have risen 97 percent since late October to $314,000 to protect an investment in $10 million of bonds. The state has $73 billion of general obligation debt outstanding, according to Treasurer Bill Lockyer, who has repeatedly dismissed any suggestion the state may not make required payments.

A taxable California bond that matures in 2039 traded today for an average yield of 7.79 percent in blocks of more than $1 million, the highest since Dec. 28, according to Municipal Securities Rulemaking Board data. That opened a gap of 3.15 percentage points between California’s bond and 30-year Treasuries, according to Bloomberg data.
boomberg

La récession en Lettonie sera pire que la crise de 1929

février 10, 2010

    Entre 2008 et 2010, le recul du PIB devrait atteindre 30 %, selon les prévisions du FMI.

    Pire que la grande dépression de 1929, tel est le sort réservé aux Lettons. Selon les prévisions du Fonds monétaire international (FMI), la chute du PIB entre 2008 et 2010 devrait atteindre 30 %, soit autant qu’entre 1929 et 1933 aux États-Unis. Sur les deux dernières années, c’est deux fois plus que la crise asiatique de 1997 et cela dépasse aussi la crise argentine de 2001.

    Selon l’estimation publiée mardi, l’économie lettone a encore reculé de 17,7 % au quatrième trimestre, ce qui représente une baisse pour l’année dernière de 18,4 %, après un recul de 4,6 % en 2008. Il s’agit aussi de la plus forte baisse dans l’Europe des Vingt-Sept. Si la récession est aussi profonde dans le petit État balte, entré dans l’UE en mai 2004, c’est du fait de l’ancrage de sa monnaie à l’euro. La Lettonie a choisi un mode de change très fixe, qui limite la fluctuation à plus ou moins 1 %. Adopté très tôt après l’indépendance en 1991, ce régime visait à gagner en crédibilité et contenir l’inflation. Il a d’ailleurs eu des effets positifs. «Entre 2002 et 2008, la croissance a été tirée par le crédit abondant, une fiscalité attractive et les flux de capitaux», explique Juan Carlos Rodado, de Natixis. Les perspectives d’adhésion à l’euro ont également attiré les entreprises. Mais après les années d’euphorie, de croissance à deux chiffres, où les ménages et les entreprises ont massivement emprunté, le «tigre» balte a subi de plein fouet l’arrêt brutal des flux de capitaux, l’explosion de la bulle immobilière et l’effondrement du commerce mondial. Sous l’effet de ces trois chocs, les clignotants ont viré au rouge vif : production et investissements en chute libre, consommation en berne et un taux de chômage qui a triplé en quelques mois, atteignant près de 19 %.

    «Dévaluation interne»
    Pour refaire surface, la Lettonie ne peut utiliser l’arme de la dévaluation : ce serait un désastre pour les 89,3 % de prêts libellés en devise étrangère et cela la priverait aussi de l’aide internationale. Ce n’est qu’au prix de coupes budgétaires que le gouvernement a pu obtenir un plan de financement de 7,5 milliards d’euros auprès du FMI, de l’UE, de la Banque mondiale et des pays nordiques.

    La seule issue pour restaurer la compétitivité est d’opérer une «dévaluation interne», en coupant drastiquement dans les dépenses et en augmentant la pression fiscale. La chute des salaires dans le secteur privé a atteint 30 %, le salaire minimum a été réduit de 20 %, à 140 euros par mois, les retraites ont baissé de 10 %, les salaires des enseignants ont chuté de 50 % et les dépenses de santé ont été amputées d’un tiers. Malgré ce plan d’austérité, le déficit, qui n’était que de 4 % en 2008, va atteindre 10 % pour 2009 et la dette devrait passer à 50 % en 2010, contre 9 % en 2007, voire à 89 % en 2014 si rien n’est fait. «Contrairement à l’Estonie et la Lituanie, la Lettonie n’a pas profité des années de croissance pour dégager du surplus budgétaire», relève l’économiste de Natixis.

    Et les perspectives d’adhésion à l’euro sont désormais reportées aux calendes grecques, contrairement à ses deux voisins qui se sont fixé des échéances précises. La Lituanie vise 2014, comme l’a indiqué mardi le premier ministre, Andrius Kubilius, qui promet un train de mesures structurelles pour y parvenir. Quant à l’Estonie, elle est engagée dans un processus d’adoption pour 2011.
    le figaro

    Quelle bande d’enculée les journalistes du Figaro, j’ai la gerbe quand je lis ça :

     » Pour refaire surface, la Lettonie ne peut utiliser l’arme de la dévaluation : ce serait un désastre pour les 89,3 % de prêts libellés en devise étrangère et cela la priverait aussi de l’aide internationale. Ce n’est qu’au prix de coupes budgétaires que le gouvernement a pu obtenir un plan de financement de 7,5 milliards d’euros auprès du FMI, de l’UE, de la Banque mondiale et des pays nordiques. »

    L’article en dessous explique clairement les autres possibilités, comme l’argentine l’a expérimenté, pauvre Lettonie, petit pays à la merci des malsains.

    Ce que vivent les lettons, c’est à dire cela :

     » La chute des salaires dans le secteur privé a atteint 30 %, le salaire minimum a été réduit de 20 %, à 140 euros par mois, les retraites ont baissé de 10 %, les salaires des enseignants ont chuté de 50 % et les dépenses de santé ont été amputées d’un tiers.  »

    va nous arriver également.

Et si la Grèce montrait la voie de la révolte contre l’UE et le FMI ?

février 10, 2010
    ffffff

    La ruine financière totale, autrefois un problème réservé aux pays en développement, frappe maintenant l’Europe. Le FMI impose ses «mesures d’austérité» aux pays périphériques de l’UE, la Grèce, l’Islande et la Lettonie étant les plus touchées. Mais ce ne sont pas nos habituels solliciteurs du tiers monde. Historiquement, l’Islande a été colonisée par les Vikings qui envahirent avec succès la Grande-Bretagne. Les tribus lettones repoussèrent même les Vikings. Les Grecs, quant à eux, conquirent tout l’Empire perse.

    Des dizaines de pays ont été dans l’incapacité de payer leurs dettes au cours des récentes décennies, le dernier étant Dubai, qui a de mandé le 26 novembre un moratoire sur sa dette. Si l’émirat arabe naguère hyper-riche peut le faire, des pays dont la situation est plus désespérée le peuvent également. Et quand l’alternative est de détruire l’économie indi gène, il est difficile de prétendre qu’ils devraient s’en abstenir. C’est particulièrement vrai lorsque les créanciers sont largement responsables et qu’on a de bonnes raisons de penser que les dettes n’ont pas lieu d’être. Les problèmes de la Grèce ont commencé quand de faibles taux d’intérêts inadaptés à la Grèce ont été maintenus pour sauver l’Allemagne de l’effondrement économique. Et l’Islande comme la Lettonie se sont retrouvées responsables de dettes privées qui ne les concernaient pas. L’économiste Michael Hudson écrit:

    «L’Union européenne et le Fonds monétaire international leur ont dit de remplacer les dettes privées par des obligations publiques et de les financer en augmentant les impôts, en réduisant les dépenses publiques et en obligeant les citoyens à dépenser leurs économies. Les gens en veulent de plus en plus non seulement à ceux qui ont fait ces dettes mais également aux conseillers néolibéraux et au créanciers étrangers qui ont fait pression sur leurs gouvernements pour qu’ils vendent les banques et leurs infrastructures publiques à des initiés.»1

    Mauvais fonctionnement de l’UE: échec de la monnaie commune

    La Grèce pourrait être le premier des pays périphérique à se révolter. Ambrose Evans-Pritchard écrit dans le «Daily Telegraph» du 13 décembre dernier que «la Grèce est le premier pays en crise aux marges de l’union monétaire européenne à défier Bruxelles et à rejeter ce remède moyenâgeux qu’est la baisse des salaires. Le Premier ministre Papandhréou a déclaré le 11 décembre:

    «Les salariés ne feront pas les frais de la situation: nous n’allons pas procéder à un gel ou à une baisse des salaires. Nous ne sommes pas venus au pouvoir pour démanteler l’Etat social.»

    Evans-Pritchard note que «M. Papan dhréou a de bonnes raisons de défier l’UE. On a dit à la Grèce d’adopter des mesures d’austérité sans la dévaluation qui est au centre des plans du FMI. Cette demande est ruineuse et manifestement contraire au but recherché.»

    La monnaie ne peut pas être dévaluée parce que le même euro a cours partout. Cela sig nifie que, comme la capacité du pays à rembourser sa dette est paralysée par les mesures d’austérité, il n’y a pas moyen de réduire le coût de la dette. Evans-Pritchard conclut:

    «La vérité que peu de personnes dans la zone euro sont prêtes à considérer est que l’Union monétaire européenne pose de graves problèmes … à la Grèce, à l’Allemagne, à tous les pays membres.»2

    C’est pourquoi l’Islande, qui n’est pas encore membre de l’UE, a de bonnes raisons de reconsidérer sa position. On met comme condition à son adhésion qu’elle rembourse les investisseurs hollandais et britanniques qui ont perdu de l’argent dans la faillite d’IceSave, filiale en ligne de la plus grande banque privée islandaise. Eva Joly, juge norvégo-française engagée pour enquêter sur la faillite de la banque islandaise, parle de chantage. Pour elle, céder aux demandes de l’UE, ce serait ponctionner les ressources du pays et de ses habitants qui sont contraints d’émigrer pour trouver du travail.3

    La Lettonie est membre de l’UE et devrait adopter l’euro, mais elle n’en est pas encore à ce stade. L’UE et le FMI ont demandé au gouvernement d’emprunter des monnaies étrangères pour stabiliser le taux de change de sa monnaie afin d’aider les emprunteurs à payer les hypothèques souscrites en monnaies étrangères dans des banques étrangères. On exige que le gouvernement, pour obtenir de l’argent du FMI, procède aux économies habituelles. Selon Nils Muiznieks, directeur de l’Advanced Social and Political Institute de Riga, « le reste du monde applique des plans de relance allant de 1 à 10% du PIB mais en même temps, on demande à la Lettonie de faire d’importantes coupes budgétaires qui se montent cette année à 38% dans le secteur public et à augmenter les impôts afin de réduire le déficit. »4

    En novembre, le gouvernement letton a adopté le budget le plus rigoureux de ces dernières années, avec des coupes de près de 11%. Il a déjà augmenté les impôts, taillé dans les dépenses publiques, diminué les salaires des fonctionnaires et fermé des di zaines d’écoles et d’hôpitaux. Il en résulte que la Banque nationale prévoit un recul de l’économie de 17,5% cette année5 alors que le pays aurait besoin d’une économie productive pour se remettre d’aplomb. En Islande, l’économie a subi un recul de 7,2% au cours du troisième trimestre,6 taux le plus important jamais enregistré. Comme dans les autres pays saignés à blanc par les restrictions néolibérales de productivité, l’emploi et la production sont paralysés, ce qui met l’économie à genoux.

    Si l’on est cynique, on dira que c’était bien là l’intention. Au lieu d’aider les pays post-soviétiques à développer des économies indépendantes, écrit Marshall Auerback, « l’Occident les a considérés comme des huîtres économiques à briser et à endetter afin d’en tirer profit, laissant des coquilles vides .»7

    Mais les gens ne se soumettent pas sans mot dire. En Lettonie, au début décembre 2009, alors que le Parlement débattait de la dette publique, des milliers d’étudiants et d’enseignants défilaient dans les rues pour protester contre la fermeture de centaines d’écoles et des baisses de salaires allant jusqu’à 60%. Les manifestants brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: «Ils ont vendu leur âme au diable» et « Nous sommes contre la pauvreté ». Au Parlement islandais, le débat sur IceSave a duré, aux der nières nouvelles, plus de 140 heures, un nouveau record. Et une proportion croissante de la population refuse d’assumer une dette qui, à son avis, n’est pas celle de l’Etat.

    Le 3 décembre, dans un article du «Daily Mail» intitulé «Ce que l’Islande peut ap­prendre aux Tories», Mary Ellen Synon écrivait que depuis que l’économie islandaise s’était effondrée, l’année dernière, « les bâtisseurs d’empire de Bruxelles espéraient que les Islandais ruinés et effrayés seraient finalement prêts à échanger leur indépendance contre la stabilité que leur offrait l’adhésion à l’UE ». Mais le mois dernier, un sondage d’opinion montrait que 54% des Islandais étaient opposés à l’adhésion alors que seuls 29% y étaient favorables. Synon écrivait:

    « Bien que les Islandais aient pu avoir une peur bleue l’année dernière, ils se dégagent maintenant des ruines de leur prospérité et ont décidé que la chose la plus précieuse qui leur reste est leur indépendance. Ils ne sont pas disposés à l’échanger, même dans la perspective d’un sauvetage de la Banque centrale européenne. »8

    L’Islande, la Lettonie et la Grèce sont toutes en situation de mettre le FMI et l’UE au pied du mur. Dans un article paru le 1er octobre et intitulé «Lettonie, la folie continue», Marshall Auerback affirmait que le problème de la dette de la Lettonie pouvait être réglé au cours d’un week-end au moyen d’une série de mesures: 1) ne pas répondre au téléphone lorsque des créanciers étrangers appellent le gouvernement; 2) déclarer les banques insol vables, convertir leur dette extérieure en capital propre, les rouvrir et leur permettre de garantir les dépôts en monnaie locale; 3) accorder à toutes les personnes disposées et capables de travailler un emploi payé à un sa laire minimum en monnaie locale avec sécurité sociale, comme l’a fait l’Argentine après que le régime Kirchner eut repoussé le plan toxique de remboursement de sa dette imposé par le FMI.»9

    Evans-Pritchard suggère un remède similaire pour la Grèce qui pourrait lui per­mettre de faire sauter le carcan mortel où elle se trouve en suivant l’exemple de l’Argentine. Elle pourrait «rétablir sa monnaie, la dévaluer, adopter une loi transformant les dettes en euro en monnaie locale et en « restructurant les contrats avec l’étranger ».

    Un moyen peu utilisé: dire non au FMI

    Résister au FMI n’est pas un moyen très uti lisé, mais l’Argentine a montré la voie. En 2001, au vu des pronostics désastreux selon lesquels l’économie pourrait s’effondrer en l’absence de crédits étrangers, elle a défié ses créanciers et s’est détournée de ses dettes. A l’automne 2004, trois ans après un défaut de payement record de plus de 100 milliards de dollars, le pays était sur la voie du redressement et il avait réussi cette prouesse sans aide étran gère. La croissance économique fut de 8% pendant deux années consécutives. Le volume des exportations augmenta, la monnaie était stable, les investisseurs revenaient et le chômage diminua. Selon l’économiste Mark Weisbrot interrogé en 2004 par le New York Times, « c’est un événement historique remarquable qui remet en cause 25 ans de mauvaise politique. Alors que d’autres pays avancent cahin-caha, l’Argentine vit une croissance très saine dont rien ne permet de penser qu’elle ne durera pas, et elle l’a réussie sans faire aucune concession pour attirer des capitaux étrangers. »

    Weisbrot est le co-directeur du laboratoire d’idées Center for Economic and Policy Research basé à Washington qui a publié en octobre 2009 une étude sur les 41 pays débiteurs du FMI. Selon cette étude, les politiques d’austérité imposées par le FMI, notamment la réduction des dépenses et le resserrement de la politique monétaire, risquaient de faire plus de mal que de bien aux économies de ces pays.

    C’est également la conclusion d’une étude publiée en février 2009 et due à Yonka Özemir de la Middle East Technical University d’Ankara, qui compare l’assistance du FMI à l’Argentine et à la Turquie.10 Ces deux marchés émergents ont subi en 2001 de graves crises économiques précédées de déficits budgétaires chroniques, d’une croissance insuffisante des exportations, d’un important endettement, d’une instabilité politique et d’une inégalité dans la répartition des richesses.

    Tandis que l’Argentine faisait bande à part, la Turquie suivait les conseils du FMI. Le résultat final a été que l’Argentine a rebondi alors que la Turquie connaît encore la crise financière. La confiance de la Turquie dans les investissements étrangers l’a rendue très vulnérable à la récession mondiale. L’Argentine, elle, a choisi d’investir dans le pays, de développer l’économie indigène.

    Pour trouver l’argent nécessaire, elle n’a pas eu besoin d’investisseurs étrangers. Sa banque centrale a émis sa propre monnaie et accordé ses crédits. Lorsque la monnaie nationale s’est totalement effondrée en 1995, puis une nouvelle fois en 2000, les gouvernements locaux ont émis des obligations locales qui ont été négociées comme de la monnaie. Les provinces ont payé leurs fonctionnaires avec des « obligations d’annulation de dette » équivalentes au peso. Ces obligations annulaient les dettes des provinces envers leurs fonctionnaires et pouvaient être dépensées comme de l’argent. Les provinces avaient «monétisé» leurs dettes en transformant leurs obligations en monnaie légale.

    L’Argentine est un vaste pays dont les ressources sont plus importantes que celles de l’Islande, de la Lettonie ou de la Grèce, mais les nouvelles technologies permettent également à des petits pays de devenir autosuffisants. (cf. David Blume: alcoholcanbeagas)11

    Des monnaies locales pour un développement local

    Les gouvernements ont le droit souverain d’émettre et de prêter de la monnaie et l’Islande le perdra si elle rejoint l’UE qui interdit aux Etats membres d’emprunter de l’argent à leurs propres banques centrales. Pourtant les habitants de ces pays frappés par la crise pourraient continuer de développer leurs res sources s’ils disposaient des crédits néces saires. Un contrôle souverain sur leur monnaie locale leur permettrait d’obtenir des crédits simplement en les créant dans la comptabilité de leurs banques d’Etat.

    En réalité, cette proposition n’a rien d’extraordinaire. Toutes les banques privées obtiennent les crédits qu’elles accordent à leurs clients en les créant dans leur comptabilité. Contrairement aux idées reçues, les banques ne prêtent pas leur propre argent ou celui de leurs déposants. Comme le confirme la Réserve fédérale américaine,12 les banques prêtent de l’argent neuf créé par une comptabilité en partie double sous la forme de dépôts des emprunteurs d’un côté et d’actifs de la banque de l’autre.

    Outre le fait qu’ils permettent de lutter contre le gel des crédits, les crédits accordés par les gouvernements ont l’avantage de pouvoir être sans intérêt. En éliminant les intérêts, on réduit considérablement les coûts de production.13

    L’argent émis par les gouvernements pour financer des projets publics a une longue histoire couronnée de succès qui remonte au moins au début du XVIIIe siècle, lorsque la colonie américaine de Pennsylvanie émit une monnaie qui était à la fois prêtée et dépensée par le gouvernement local dans l’économie locale. Il en résulta une période de prospérité sans précédent obtenue sans inflation ni impôts.14

    L’Etat insulaire de Guernesey, situé dans la Manche, a financé ses infrastructures avec de l’argent émis par le gouvernement il y a plus de 200 ans sans inflation des prix ni dette publique.

    Durant la Première Guerre mondiale, lorsque les banques demandaient des intérêts de 6%, la Commonwealth Bank, établissement de l’Etat australien, a financé l’effort de guerre du pays à un taux d’intérêt inférieur à 1%, économisant aux Australiens 12 millions de dollars de frais bancaires. Après la guerre, le gouverneur de la banque a épargné aux Australiens la dépression qui régnait dans d’autres pays en finançant la production, la construction de logements et en accordant des crédits à des gouvernements locaux pour la construction de routes, de lignes de trams, de ports, d’usines à gaz et de centrales électriques. Les profits de la banque étaient reversés à l’Etat.

    Après avoir élu son premier gouvernement travailliste dans les années 1930, la Nou velle-Zélande mit en place avec succès un programme d’infrastructures financé grâce à un crédit national sans intérêt. Le crédit accordé par la banque centrale nationalisée permit à la Nouvelle-Zélande de prospérer à une époque où le reste du monde était en proie à la pauvreté et au manque de productivité.

    L’argument contre l’émission et le prêt d’argent par les gouvernements pour les infrastructures est que cela provoque l’inflation, mais ce n’est pas nécessairement le cas. L’inflation des prix se produit lorsque la «de mande» (l’argent) augmente plus rapidement que l’«offre» (biens et services). Quand on augmente la masse monétaire nationale pour financer des projets productifs, l’offre augmente avec la demande, sans affecter les prix.

    De toute façon, comme nous l’avons dit plus haut, les banques privées créent elles-mêmes l’argent qu’elles prêtent. Le processus par lequel elles créent de la monnaie est inflationniste parce qu’elles ne prêtent que le capital, pas les intérêts nécessaires à rembourser leurs emprunts. Pour payer les intérêts, il faut faire de nouveaux emprunts.

    L’important, c’est d’utiliser la monnaie nouvellement créée ou le crédit pour des projets productifs qui augmentent les biens et les services plutôt que pour la spéculation et pour payer les dettes publiques en monnaies étrangères (le piège dans lequel est tombé le Zimbabwe). On peut protéger la monnaie nationale contre les spéculateurs15 en imposant des contrôles des changes, comme l’a fait la Malaisie en 1998, en imposant des con trôles des capitaux, comme le font actuellement le Brésil et Taiwan, en interdisant les instruments financiers à terme ou en imposant une «taxe Tobin» sur les transactions monétaires internationales.

    Guérir les créanciers

    Si les créanciers souhaitent vraiment récupérer leurs prêts, ils comprendront qu’il est sage de laisser le pays débiteur développer son économie pour lui permettre de rembourser ses dettes. Si les créanciers ne tiennent pas vraiment à être remboursés mais utilisent la dette comme un moyen d’exploiter le pays débiteur et de le priver de ses actifs, il faut dénoncer le bluff des créanciers.

    Lorsque le pays débiteur refuse de payer, le fardeau pousse les créanciers à se guérir eux-mêmes. L’économiste britannique Michael Rowbotham suggère que dans le monde de la monnaie électronique, cela peut être effectué par des régulateurs bancaires créatifs simplement en modifiant les règles comptables. Aujourd’hui, on peut créer des dettes à l’aide d’écritures comptables et les annuler de la même manière. Rowbotham esquisse deux moyens permettant de changer les règles afin d’annuler des dettes impossibles à rembourser:

    «La première option consiste à libérer les banques de l’obligation de maintenir la parité entre l’actif et le passif. Ainsi, si une banque commerciale détient pour 10 millions de dollars de créances d’un pays en développement, elle pourrait être autorisée à avoir à perpétuité, après annulation, 10 millions de dollars de déficit dans son bilan. C’est une simple question d’écritures.

    La seconde option consiste à annuler les créances tout en permettant aux banques de les conserver pour des raisons comptables. Les dettes seraient annulées pour les pays en développement mais conservées à des fins de comptabilité bancaire. Ces créances seraient conservées à leur valeur nominale en tant qu’actifs permanents, non négociables.»16

    Si les banques étaient autorisées soit à porter en compte les crédits non remboursables ou à se faire rembourser en monnaies locales, leurs actifs et leur solvabilité seraient préservés.

    Notes :

    1 Recovering from Neoliberal Disaster. Why Iceland and Latvia Won’t (and Can’t) Pay the EU for the Kleptocrats’ Ripoffs. Prof. Michael Hudson. http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=14800

    2 Ambrose Evans-Pritchard. Greece defies Europe as EMU crisis turns deadly serious. http://www.telegraph.co.uk/finance/comment/ambroseevans_pritchard/

    3 Eva Joly: Iceland is being blackmailed. icelandweatherreport.com/2009/08/eva-joly-iceland-is-being-blackmailed.html

    4 Zit. In: Pavol Stracansky. G20: IMF Finds a New Unpopularity. ipsnews.net/news.asp?idnews=48594

    5 Ilmars Rimševics, Governor, Bank of Latvia. Recent Economic Developments and Banking in Latvia. http://www.bank.lv/eng/main/all/sapinfo/presrunas/receco/

    6 Kay Murchie. Iceland’s economy shrinks at record pace. http://www.financemarkets.co.uk/2009/12/07/icelands-economy-shrinks-at-record-pace/

    7 Marshall Auerback. Latvia: The Insanity continues. http://www.creditwritedowns.com/2009/10/latvia-the-insanity-continues.html

    8 Mary Ellen Synon. What Iceland can teach the Tories. synonblog.dailymail.co.uk/2009/12/what-iceland-can-teach-the-tories.html

    9 Marshall Auerback, a.a.O.

    10 More a Curse than a Cure? The Role of the IMF after the Argentine and Turkish Financial Crises. Von Yonca Özdemir. Political Science & International Relations Program. Middle East Technical University, Northern Cyprus Campus. Paper prepared for delivery at the 2009 Annual Convention of the International Studies Association (ISA), February 15–18, 2009, New York.

    11 alcoholcanbeagas.com/node/587

    12 ModernMoneyMechanics. Federal Bank of Chicago. http://www.rayservers.com/images/.pdf

    13 The McKleever Institute of Economic Policy

    Analysis. There are Alternatives. (T.A.A.)

    Project winning Essay. Margrit Kennedy

    inspires New Zealand Groups to Establish

    Regional Money Systems. By Deidre Kent.

    http://www.mkeever.com/kent.html

    14 Ellen Brown. Sustainable Energy Development: How Costs Can Be Cut in Half.

    http://www..com/articles/energy-costs.php

    15 A Debt Moratorium for Iceland.

    http://www.actindependent.org/icelandprogram.pdf

    16 How to Cancel Third World Debt. by Michael Rowbotham. http://www.prosperityuk.com/prosperity/articles/cantwd.html

    mecanopolis
    horizons-et-débats

    Très bon, rien à dire, trop à commenter…

Hypotèques «jumbo»: le taux d’impayés augmente aux É.-U.

février 10, 2010

Le pourcentage des prêts hypothécaires de gros montant auxquels s’adossent des titres et dont les paiements accusent un retard d’au moins 60 jours a atteint 9,6% aux États-Unis le mois dernier, comparativement à 9,2% en décembre. Il s’agit d’une 32e hausse consécutive de «grave défaut de paiement», selon Fitch Ratings.

«La tendance en ce qui concerne les défauts de paiement indique que le niveau de 10% pourrait être atteint dès le mois prochain», soutenait hier Vincent Barberio, directeur général de Fitch Ratings, à New York. Le taux a presque triplé en 2009, a-t-il ajouté.

Les prêts hypothécaires de gros montant concernent des sommes plus importantes que celles consenties par des compagnies d’hypothèques bénéficiant de l’appui du gouvernement américain comme Fannie Mae ou Freddie Mac. Leurs limites oscillent maintenant de 417 000$US dans la plupart des villes à 729 750$US dans des secteurs où les coûts sont plus élevés. Les titres garantis par des créances hypothécaires d’organismes non gouvernementaux ne comportent pas les garanties offertes par Fannie Mae, Freddie Mac ou par l’organisme gouvernemental américain Ginnie Mae.

Le nombre de créances douteuses parmi les prêts auxquels s’adossent des titres non gouvernementaux a bondi l’an dernier en raison de nouveaux défauts de paiement causés par la baisse du prix des maisons et de l’emploi. Cette situation s’est produite tandis que le gouvernement fédéral américain a incité les fournisseurs de prêts à envisager des modifications aux dettes et pendant que les États adoptaient des mesures pour ralentir les saisies, ce qui a réduit les liquidations des propriétés après que les emprunteurs eurent cessé d’effectuer leurs paiements.

La proportion des emprunteurs qui n’étaient pas en défaut de paiement le mois précédent mais qui le sont devenus le mois suivant a baissé à 1,2% au cours du mois couvert par les rapports sur les obligations de janvier, comparativement à 1,3% selon les rapports de décembre, a indiqué Fitch Ratings.
la presse affaire

Hihihi, la chute s’accélère, les sommes impayées sont de plus en plus élevées, et en plus l’État américain ne se porte pas garant, ça risque d’être explosif.
Si les membres des thea party choisisent Sarah Palin, ils seront mal barrés, une nana qui lis devant les caméras 4 mots écrit dans sa main est indigne du pouvoir et elle sera manipulée par je ne sais qui.
Stiglitz vient de dire à la télé que le marché de l’emploi aux USA se reprendrait en 2015, LOL, on est au début 2010, et en europe ce va être pareil, en 5 ans il peut s’en passer des choses…

Un petit tour chez Jovanovic

février 8, 2010

CA Y EST: L’ARMEE DANS LES RUES ANGLAISES
du 8 au 11 février 2010 : Je le voyais venir et je vous l’annonce depuis août 2009 maintenant, eh bien c’est tombé la semaine passée dans le The Independent , merci à Luc. L’armée anglaise va être entraînée à faire du maintien d’ordre civil, habituellement le travail des CRS et policiers, dans les rues british… « The Army should never be used on the streets. That’s not what they are for. It’s also not what your average squaddie is trained for. There is a long tradition in British politics of distrusting a standing army in the hands of the government. That’s why, in legal fiction, we do not have a standing army, and the Army Act has to be passed every year… It’s also not very good for army morale to use them against their own people. For « Terrorist Threat » read « Population Control ». Proposing to use the army on the UK mainland is a very sinster move, and betrays some incredibly authoritarian attitudes ». La raison? Pour terroriser les terroristes bien-sûr… Et regardez ce qu’écrit le journaliste: « How have we come to this? How did our freedoms vanish so swiftly and quietly? And more to the point, what can we do about it? »… Revue de Presse par Pierre Jovanovic © http://www.jovanovic.com 2008-2010

Et wé, en France aussi, ainsi qu’aux USA de manière sure, ce n’est pas pour rien que les militaires s’entrainent à intervenir en ville. L’ennemi c’est nous, et quand les gens le comprendront il sera trop tard.

l’armée US s’entraine à guider des civils dans des camps
envoyé par fonzibrain. – Regardez les dernières vidéos d’actu.

DERNIERES NOUVELLES D’ATHENES
du 8 au 11 février 2010 : « Pour la 3e fois en 19 mois, le système financier global risque de partir en vrille si aucune action politique radicale n’est décidée immédiatement » a écrit AEP dans le Telegraph d’aujourd’hui. Vous voilà avertis, car… c’est la fuite des capitaux en ce moment. Les riches grecs mettent leur avoirs à l’abri, et les banques et sociétés étrangères ont déjà sorti plus de 10 milliards d’euros depuis octobre 2009… Ca sent le roussi. Mais pas plus que L’Estonie ou la Lettonie l’an passé, sauvées il est vrai par le FMI, je vous le rappelle. Et AEP dit la même chose que votre humble serviteur, la Grèce est coincée par l’Euro et la CEE, et elle ne peut appeler le FMI à l’aide comme la Lettonie ou le Pakistan (sauvé par l’Allemagne, voir archives). Que faire? AEP écrit que la Grèce est assise sur deux chaises. Cruel dilemme que voilà. Et Edmond Conway, du Telegraph aussi, rapporte avoir saisi par hasard dans un restaurant à Davos une conversation entre le PM grec et une autre personne qui lui expliquait que sa seule solution est le FMI… Oooops. « It was one of those moments that can only happen in a place like Davos. There I was last week, having a coffee and minding my own business, when from a nearby table I heard a desperate voice. I assumed it belonged to a beleaguered bank executive, or a stricken hedge fund manager. « We are doing everything we can, » he said, « but the markets don’t care » I looked up and realised the voice belonged to the Greek prime minister. His arms crossed defensively, George Papandreou was now listening as one of the world’s top economists told him he thought his best bet was to seek an emergency bail-out from the International Monetary Fund. ». Pour Ambrose Evans Pritchard, « le drame de la Grèce s’est déjà métastasé en une crise systèmique globale. Le monde risque de rejouer la même pièce qu’avec la chute de Lehman si cela continue ainsi, mais cette fois ce sera un effet de « dominos souverains » ». C’est du même niveau que les subprimes. Et il nous apprend aussi que le Portugal a annulé la semaine dernière la mise en vente de 500 millions d’euros de bons du T. Si l’Espagne, le Portugal et la Grèce reportent leurs ventes parce que le prix de l’assurance devient trop pesant, il ne reste qu’à taxer les gens de 50% d’impôts… Presque comme en temps de guerre. Alors que va-t-il se passer? Qui va sauver Athènes l’unique objet de leur ressentiment? Athènes sur qui va tomber la CEE pour taxer les gens! Athènes qui pourtant nous a vu naître, et que certains adorent! La BCE enfin, qu’on hait parce que ses banquiers l’ignorent! Puissent tous ses voisins, ensemble conjurés… Saper sa dette, encore mal assurée… Comme vous pouvez le voir, la Grèce et l’Espagne m’inspirent en ce moment, merci Horace, mais ne vous y trompez pas, si l’UE laisse tomber la Grèce, le reste de l’Europe va suivre et les Américains vont bien rire. Lire AEP et aussi Edmund Conway et aussi cet article du New York Times de Landon Thomas « Is Greece’s Debt Trashing the Euro? » qui rapporte ce propos d’un salarié grec: «  »Why should I, as a worker, pay for the errors in policies? » he asked, in response to reports that the embattled Greek state will cut his pay and, by extension, retirement benefits. « The worker can’t be the scapegoat. So we have to defend ourselves ». As Mr. Damianidis and others on the state payroll prepare to stop work on Wednesday, fear is building that the country’s new government may lack the nerve to cut public wages and pension payments, which make up 51% of its budget ». Mais le meilleur est ici, toujours dans le NYT de Jack Ewing à Francfort, expliquant que le vrai patron de l’Europe, ce n’est pas VanRampuy mais Trichet. Juste un rappel: Apocalypse, c’est un mot grec. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © http://www.jovanovic.com 2008-2010

Hihihihi, comme ça craint, et dire que l’euro devait nous proteger…

SAINT-VALENTIN: UN RENDEZ-VOUS DISCRET A L’AUTRE BOUT DU MONDE (ENTRE BANQUIERS)
du 8 au 11 février 2010 : Notre lecteur Mr Olivier Croenne nous fait part d’une info fascinante: « Des représentants de 24 banques centrales et des autorités monétaires, y compris la Réserve fédérale américaine et la Banque centrale européenne, ont atterri à Sydney pour se rencontrer demain dans un lieu secret » selon le Herald Sun !!! Je rêve ! Mais pourquoi secret ? C’est à cause de la Grèce? C’est pas les chefs espions pourtant… Ou les responsables du contre-terrorisme… « Organisée par la Banque des règlements internationaux l’an dernier, les deux jours de négociations sont totalement secrets et entourés d’une sécurité de haut niveau réclamé par les forces de police. L’influent directeur général de la B.I.S Jaime Caruana devrait également jouer un rôle de premier plan dans les pourparlers ». « Il est très étonnant qu’une telle réunion ne soit pas suivie par les médias, en effet, je n’ai trouvé aucun article ni aucun reportage télé en français à ce sujet. Cela me rappelle étrangement les réunions du groupe Bilderberg ». En fait, même en anglais il n’y a rien. Peut-être qu’au moment de la clôture, ils nous diront qu’ils ont bien travaillé à ruiner le monde ?? Revue de Presse par Pierre Jovanovic © http://www.jovanovic.com 2008-2010

Tiens, tiens, que vont ils préparer, la prochaine faillite du système et l’établissement d’une banque centrale mondiale ?
Surement, ou alors les répercussions d’une guerre contre l’Iran.

ARGGHHH: LES ANGLAIS SONT DE PLUS EN PLUS SURENDETTES
du 8 au 11 février 2010 : La dette « personnelle des Anglais est de 1.500 millions, 1,5 trilliard de livres » nous apprend le Daily Mail… ajoutant que « 150.000 Anglais de plus pourront tomber cette année » (dans la faillite personnelle). « The debt mountain, which includes everything from mortgages to credit cards and personal loans, has soared to record levels and is now equal to about £56,000 for every household, 60 per cent higher than average pre-tax income ». Pour vous rassurer, lisez ces deux aricles du dailymail 1 et le dailymail 2 Et comme les nouvelles n’arrivent jamais seules, 10.000 Anglais par mois se mettent en faillite personnelle. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © http://www.jovanovic.com 2008-2010.

Déliquescence de la civilisation britannique, ce sont ceux qui ont le plus experimenté le système libéral qui sont les plus mal en point.Bien fait pour eux.

Incroyable: la BCE prévoit un scénario de rupture avec l’euro

janvier 23, 2010

Les blogueurs du Vrai Débat relaie une note de la Banque centrale européenne passé inaperçue. La Banque des banques imagine déjà les conséquences d’une rupture d’un Etat membre avec la monnaie unique.

‘événement est passé totalement inaperçu dans la presse française, et pourtant ce n’est pas rien. Le 19 janvier, la Banque centrale européenne (BCE) a publié, pour la première fois, une note d’analyse juridique sur les conséquences d’une rupture d’un Etat membre avec la monnaie unique.

Comme l’indique la BCE dans l’introduction de son document, « les développements récents ont, peut-être, accru le risque de sécession, et l’urgence de le considérer comme un scénario possible ».

En effet, si nous en sommes là aujourd’hui, c’est bien parce que plusieurs pays de la zone euro vont très mal. Il s’agit de la Grèce bien sûr, confrontée à un déficit supérieur à 12% du PIB et une dette en explosion (déjà 117% du PIB), mais aussi du Portugal, récemment « mis sous surveillance » par les agences de notation internationales, de l’Irlande, de l’Espagne et même de l’Italie.

L’ÉDIFICE EUROPÉISTE EST VERMOULU
Ces pays sont l’illustration que l’euro n’a pas réussi, contrairement à ce qu’affirment les médias français, à protéger nos pays de la crise. Bien au contraire : c’est au sein de la zone euro que la récession est la plus forte du monde, c’est ici que les pays sont entrés en récession les premiers, et c’est ici que depuis 15 ans la croissance économique est la plus molle.

Les pays cités précédemment concentrent toutes les difficultés de la zone euro, en les amplifiant. Privés de leur arme monétaire face à la crise, et ne pouvant compter sur une BCE tenue d’agir selon une « moyenne européenne », ils se retrouvent presque totalement démunis, contraints d’observer sans réagir l’explosion du chômage, de leur dette et l’effondrement de leur économie.

C’est pour cette raison, parce que la crise a révélé les failles structurelles de la monnaie unique, que l’édifice européiste apparaît tel qu’il est en réalité : totalement vermoulu.

La note de la banque centrale de Francfort démontre que la dislocation de la zone euro n’est plus seulement virtuelle. Mais elle montre aussi combien l’idéologie est en Europe plus forte que les faits : ce document est un violent condensé de menaces contre les pays qui seraient tentés de retrouver leur liberté monétaire, qui nous laisse penser que la « solidarité européenne » dont se targuent les idéologues de l’UE fonctionne tant qu’on accepte de rester dans les clous du projet européiste.

UNE « LIMITATION PERMANENTE DU DROIT DES ETATS »

Si par malheur un ou plusieurs pays avaient la prétention de s’en écarter, ils devraient subir les foudres d’une superstructure bien décidée à défendre son pré-carré ! Ainsi, alors que rien dans les Traités européens ne le prévoient, la BCE précise que la sortie de la zone euro signifierait l’expulsion immédiate de l’Union européenne…

Elle affirme que « 50 ans de construction européenne » ont créé « un nouvel ordre juridique » qui transcende « le concept largement obsolète de souveraineté » et imposent une « limitation permanente du droit des Etats ».

Oui, vous avez bien lu, la Banque européenne avoue explicitement que le concept de souveraineté, fondement de nos démocraties depuis deux siècles, est « largement obsolète » et que les Etats doivent sans cesse restreindre leur droit (donc leur liberté, au détriment bien évidemment de la démocratie et du libre choix des peuples).

Ce contexte posé, la BCE rappelle qu’« aucun Etat ne peut espérer un traitement spécial ». La flexibilité est bonne pour les autres, notamment les salariés, mais sûrement pas pour l’Europe qui restera, on peut lui faire confiance, droite dans ses bottes…

Ce document est donc intéressant à deux points de vue : il prouve d’abord que l’euro est bien menacé (ce qui représente bien un « risque », comme on l’entend partout en France, mais d’abord pour les eurocrates qui prospèrent sur ce système…), et il montre le vrai visage de l’Union européenne : une machine de plus en plus ouvertement en rupture avec la démocratie et de plus en plus menaçante avec toutes les tentatives de « dissidence ».

Cette note n’a pas été publiée au hasard. Elle vise à faire pression sur la Grèce, et les autres pays tentés par la restauration de leur marges de manoeuvre monétaires. Il s’agit d’effrayer ces pays en les stigmatisant, et en faisant planer de lourdes menaces sur leur avenir.

L’objectif attendu est simple : ces pays devront se soumettre, conserver l’euro, couper à la hâche dans leurs dépenses, quitte à sacrifier l’emploi et le social.
La Grèce prévoit 22% de chômage cette année. Si on lui appliquait les méthodes de calcul américaines, ce taux avoisinnerait les 30%…Mais tant qu’elle reste dans l’euro, tout va bien !
marianne merci vladi

Ce doit être une blague, on nage en plein délire, l’europe nous dit en gros :  » vous etes des merdes, votre souveraineté n’existe plus, on vous a bien niqué « .C’est ahurissant :

« 50 ans de construction européenne » ont créé « un nouvel ordre juridique » qui transcende « le concept largement obsolète de souveraineté » et imposent une « limitation permanente du droit des Etats ».

Bey voila votre europe, nous ne décidons rien, pire l’europe nous impose ses lois.

Que fait on quand la tyrannie s’installe ?

Ils vont faire à la grece ce que le FMI a fait à des dizaines de pays, les prendre en main et les détruire.

Il faut sortir de l’Europe le plus vite possible, c’est l’unique solution pour retrouver notre souveraineté et stoper la catastrophe en cours.

La Grèce est accusée d’avoir fourni de fausses statistiques… Imaginez alors ce que les chinois et les américains sont capables de faire ….

janvier 13, 2010

La Commission européenne va lancer une procédure contre Athènes.

La Commission européenne lancera probablement une procédure contre la Grèce pour manque de fiabilité des statistiques sur son déficit budgétaire et sa dette. Dans un rapport au vitriol publié mardi, l’exécutif européen rappelle qu’Eurostat s’est interrogé sur la réalité des chiffres grecs chaque année entre 2005 et 2009. L’Office européen des statistiques n’a pas pu confirmer les chiffres 2008 du déficit, estimé à 7,7 % après avoir été donné à 5 %. Même les chiffres de 2009, corrigés à la suite du changement de gouvernement, restent sujets à caution. Athènes prévoit un déficit de 12,5 % du PIB en 2009, après avoir évoqué 3,7 % en avril. Cette nouvelle mise en cause des chiffres grecs coûte cher à Athènes sur les marchés : le coût d’emprunt sur la dette grecque à un an a bondi mardi de 1,29 %.
le figaro

Lol, il y a une sacrée difference entre 3,7% et 12,5% !!!!
Le cas Grec n’est que l’arbre qui cache la forêt, la triche est la norme, les changements comptables(c’est à dire la triche institutionnalisée) devrait nous ouvrir les yeux, mais non, tout le monde fait semblant de ne rien savoir, et accessoirement taper sur le petit pays qu’est la Grèce permet de conjurer le sort.

Les statistiques chinoises sont surréalistes, idem pour les chiffres américains, tout le monde ment en attendant le crash final, qui ne saurait tarder quoique fassent nos dirigeants, puisque ce  » global collapse » est nécessaire à l’établissement du NWO des bankster et compagnie.

Un peu d’économie, comme en Grèce ou le premier ministre annonce que la souverainté nationale est menacée…

décembre 9, 2009

 » L’impasse financière « menace la souveraineté nationale de la Grèce », pour la première fois depuis le retour de la démocratie en 1974, a affirmé mercredi le Premier ministre grec Georges Papandréou.

« Pour la première fois depuis 1974, l’impasse financière de notre pays menace notre souveraineté nationale », a dit le Premier ministre lors de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres en référence à la date du retour de la démocratie dans le pays après la dictature militaire des colonels.

Nous sommes déterminés à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour maîtriser l’énorme déficit, restaurer la stabilité des finances publiques et promouvoir le développement. C’est la seule voie pour nous assurer que la Grèce ne perdra pas ses droits à la souveraineté », a encore dit le Premier ministre.

Le gouvernement grec s’est engagé mercredi à prendre toutes les mesures nécessaires afin de restaurer la crédibilité financière du pays et regagner la confiance des marchés.

Soumise à de fortes pressions depuis la crise de Dubaï, la Grèce, membre de la zone euro, est sous le feu des critiques depuis deux semaines en raison de l’explosion de son déficit public, estimé à 12,7% du Produit intérieur brut (PIB) et de la dette à 113% du PIB pour la fin de l’année et à 120% en 2010. »
romandie

Et ce monsieur dit cela parceque hier des agences de notation ont baissé la note de la dette de la Grèce, c’est quelque chose d’assez grave.
Regardez ce que dis le Figaro :

 » L’inquiétude des marchés et des autorités européennes sur la Grèce grandit d’heure en heure. Au lendemain de la mise sous surveillance négative de la note de la dette souveraine grecque par l’agence de notation Standard & Poor’s, c’est Fitch qui a contribué, ce mardi, à accentuer la pression. L’agence a abaissé la note qu’elle attribue au pays pour la ramener à «BBB +» avec une perspective négative. «Cette dégradation reflète nos inquiétudes sur les perspectives à moyen terme des finances publiques étant donné la faible crédibilité des institutions budgétaires et le contexte politique grec», indique l’agence qui se dit également très inquiète aussi sur les perspectives économiques à venir.

Cette annonce a eu pour effet d’entraîner de nouvelles tensions sur les marchés obligataires. L’emprunt à dix ans de l’État grec a atteint le niveau de 5,33 %, un plus haut depuis la mi-juin. Il évolue à 200 points de base au-dessus de l’emprunt allemand à dix ans. La Bourse d’Athènes a, de son côté, lourdement chuté, abandonnant plus de 6,07 %. La situation devrait rester tendue aujourd’hui. Après la clôture des marchés, l’agence Fitch a en effet publié un nouveau communiqué annonçant qu’elle dégradait d’un clan la note financière des quatre principales banques du pays : National Bank of Greece (NBG), Alpha Bank (Alpha), EFG Eurobank Ergasias (Eurobank) et Piraeus Bank (Piraeus). Elle a également ramené à «BBB -» la note de l’Agricultural Bank Of Greece, majoritairement détenue par l’État. Cette banque est donc désormais dans la catégorie dite spéculative. «La capacité (du gouvernement grec) à aider les banques a été réduite» en raison de la détérioration des finances du pays, écrit Fitch. «Les banques grecques pourraient à terme avoir un problème pour se refinancer auprès de la banque centrale européenne», prévient Laurence Boone chez Barclays. «Si la note de la Grèce continue à baisser, la BCE ne pourra plus accepter, en échange, de prendre des titres bancaires en dépôt.»

Fait rarissime, cette succession de nouvelles a conduit le commissaire européen aux Affaires économiques à publier un communiqué dans la soirée. «Une situation difficile pour un membre de la zone euro est un facteur de préoccupation pour l’ensemble de la zone et il est clair que la Grèce fait face à de très grands défis au plan économique et fiscal», indique Joaquin Almunia. «La Commission se tient prête à aider le gouvernement grec dans la mise en place de son programme de réforme et de consolidation fiscale.» Une aide technique et politique donc, mais pas encore financière. En février dernier, lorsque la Grèce suscitait déjà l’inquiétude, le ministre allemand des Finances de l’époque, Peer Steinbrück avait explicitement indiqué qu’il n’était pas question pour l’Allemagne de laisser un pays membre de la zone euro s’effondrer. Mais, depuis, la situation a changé. Peer Steinbrück a été remplacé par un ministre libéral et la situation des finances publiques grecques s’est fortement détériorée. D’où le regain d’inquiétude des investisseurs. D’autant que la situation sociale du pays, explosive, ne favorise pas les réformes de grande ampleur.  »
le figaro

Franchement, ça craint, il va y avoir un effet domino, petit à petit c’est l’ensemble du système qui va s’effondrer.
La Grèce va devenir un état satellite de l’union européenne, sans aucune souveraineté économique.C’est ahurissant.

La Chronique Agora du jour insiste d’ailleurs sur cette interconnectivité des économies :

 » Tous ceux qui prétendaient une semaine auparavant que les turpitudes des groupes immobiliers de Dubaï n’étaient pas en mesure d’affecter la marche des affaires à Londres ou New York semblent un peu moins sûrs d’eux 15 jours après le déclenchement de la crise.

Le scénario ressemble à s’y méprendre à celui de la faillite de New Century Financial fin février 2007 : une banque californienne fait faillite pour cause d’abus de prêts subprime — et cela provoque une soudaine montée d’inquiétude à Wall Street et en Asie.

Immédiatement, les communicants des plus grands groupes financiers américains allument des contre-feux. Ils expliquent qu’il s’agit d’un problème « local », que cela ne concerne qu’un segment très particulier de l’industrie du crédit, qu’il n’y a aucun risque de contamination… et la Banque centrale achève d’enterrer les craintes des investisseurs en affirmant haut et fort que les Etats-Unis n’ont jamais été aussi prospères et que le bilan des banques américaines n’a jamais été aussi solide.

Les Bourses, trompées par les docteurs Diafoirus de Wall Street, se remettront à grimper le coeur léger durant plus de six mois en Europe et huit mois aux Etats-Unis… avant que les investisseurs ne réalisent que l’effondrement de New Century Financial était l’équivalent financier de l’explosion de la centrale de Tchernobyl. La crise a libéré un énorme nuage d’actifs toxiques qui contaminera pratiquement tous les établissements de crédit, tous les assureurs et des centaines de milliers de collectivités locales sur la planète.

Les banques des pays du Proche-Orient furent les seules à ne perdre aucune plume de façon directe sur les subprime. En effet, spéculer sur des produits de taux — et pire encore via des produits à effet de levier sur des créances immobilières ou des cartes de crédit — viole plusieurs interdits selon les lois islamiques (charia).

Mais les Fonds souverains des pays du Golfe perdirent beaucoup en soutenant par la suite les banques occidentales (Citigroup, UBS, RBOS, Morgan Stanley) qui s’étaient fourvoyées dans la bulle des dérivés de crédit. L’un des plus impactés fut Mubadala, un fonds d’Abou Dhabi qui pesait plus de 250 milliards de dollars à l’été 2008. Le Singapourien Tamasek, qui détient 14% de Merrill Lynch mais a également investi dans les Emirats, aurait également payé très cher son entrée en force au capital de banques anglo-saxonnes.

▪ Tous les grands centres d’affaires mondiaux, dont Shanghai, Shenzhen et Macao, sont étroitement interconnectés. Les enjeux — nous parlons d’investissements croisés entre différents fonds souverains — se chiffrent en dizaines de milliards de dollars.

Prétendre que les déboires des uns n’ont aucun impact sur tous les autres est carrément mensonger… mais l’exemple de New Century Financial, de Washington Mutual ou d’AIG démontre que plus la tromperie est grosse, mieux elle passe.  »
chronique agora

hihihihihhi, le bal des menteurs, nous assistons à une partie de poker entre les élites, et les jetons c’est nous.
Ils ont des jeux sympa ces psychopathes, jouer avec l’argent des autres !!!!
Pour eux rien ne change, c’est trop bien.
Et toujours pas une onde de révolte, les militants de la cgt revotent même pour ce traitre de bernard thibaud, tout va bien…

En Grèce,le salaire de base est passé de 776,20 à 662,10 euros ! Et attendez vous à ce que nous vivions cela aussi.

septembre 18, 2009

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À près de trois semaines des élections législatives anticipées en Grèce, l’économie nationale est plus que jamais au cœur des débats. L’ensemble de la classe politique dénonce la mauvaise gestion des fonds publics, le manque de réserves de liquidités et la situation économique catastrophique.

Selon les dernières prévisions de Bruxelles pour 2010, le déficit public devrait atteindre 5,7% du PIB et la dette plus de 100% du PIB. L’Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI) n’ont de cesse de faire pression sur le gouvernement pour adopter des réformes structurelles.

Les chiffres, publiés par l’Institut du travail, viennent appuyer ce constat inquiétant. Le taux réel du chômage est de 15,5% et devrait dépasser les 17,3% en 2010, soit plus de 800 000 nouveaux demandeurs d’emploi dans un pays qui compte 11 millions d’habitants.

De plus, le revenu moyen des Grecs ne cesse de baisser. Plus de 20% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté avec une moyenne de 414 euros par mois. En outre, le salaire de base est passé de 776,20 à 662,10 euros.

Pour faire face, de plus en plus de Grecs sont obligés de cumuler deux à trois emplois, mais n’en déclarent qu’un seul. « C’est inévitable actuellement », témoigne un fonctionnaire. « Après le travail, je ne rentre pas voir mes enfants à la maison, mais je suis chauffeur de taxi. C’est la seule solution pour arriver à gagner près de 1 800 euros par mois », affirme-t-il.

Perte de confiance
« En déclenchant des élections, le gouvernement conservateur reconnaît son échec. Pendant cinq ans, il a déréglé tout le fonctionnement du pays. Gel des salaires et des retraites, augmentation de l’économie parallèle, baisse du revenu des ménages…, souligne Louka Katseli, députée de l’opposition socialiste (Pasok) en charge de l’économie. Les Grecs, pourtant passionnés de politique, ont perdu confiance en leurs dirigeants, de quelque bord qu’ils soient. »

Quel que soit le résultat du scrutin du 4 octobre prochain, tout porte à croire que la Grèce ne fera pas l’économie d’une nouvelle crise sociale à l’instar des émeutes de décembre 2008.
le figaro

ça c’est du chiffre  » Les chiffres, publiés par l’Institut du travail, viennent appuyer ce constat inquiétant. Le taux réel du chômage est de 15,5% et devrait dépasser les 17,3% en 2010, soit plus de 800 000 nouveaux demandeurs d’emploi dans un pays qui compte 11 millions d’habitants.

De plus, le revenu moyen des Grecs ne cesse de baisser. Plus de 20% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté avec une moyenne de 414 euros par mois. En outre, le salaire de base est passé de 776,20 à 662,10 euros. »
Quasiment 100 euros en mois,mon dieu c’est terrible,c’est une destruction de richesse ahurissante.

Vous vous rendez compte des proportions de la chute des indices économiques et l’impact sur les populations,en voila de la doctrine du choc,il faut bien surveiller la grèce,il y a déja des petit attentats de groupe d’extrème gauche,comme ici à la bourse d’athènes.

Psyops,manpulation,je n’en sais rien,mais comme l’argentine il y a quelques années,la grèce est dans une très mauvaise passe,il faut aussi se rappeler que la Grèce est le premier pays à avoir dit que toute la population sera vaccinée .