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La police sioniste libère un colon sioniste qui a tué un adolescent palestinien près de Ramallah

juillet 14, 2010

La police sioniste a libéré un colon deux heures après son arrestation après qu’il ait été accusé d’avoir tué un Palestinien près de la ville de Ramallah, en Cisjordanie occupée il y a de cela deux mois; cela montre le genre de peine prononcée par les autorités de l’occupation contre les sionistes qui tuent froidement des Palestiniens.

La police sioniste a annoncé, le dimanche 11/7 l’arrestation d’un colon sioniste, âgé de 37 ans, qui habite dans la colonie de « Yizhar » installée illégalement sur les terres agricoles près de la ville de Naplouse et qui a été accusé d’avoir tué par balles l’adolescent palestinien, Ayssar Yasser al-Zaben âgé de 15 ans, dans le village de Senjal situé au nord de Ramallah.

Elle a ajouté que le colon sioniste a prétendu qu’il était exposé au lancement des pierres lorsqu’il conduisait sa voiture près du village de Berzeit, à Ramallah, et qu’il a ouvert le feu sur le jeune en le tuant directement.

Des sources palestiniennes ont affirmé qu’un colon sioniste a poursuivi plusieurs adolescents dans ce village, ouvrant le feu directement sur eux sous prétexte qu’ils avaient lancé des pierres sur sa voiture.
soutien-palestine.blogspot.com

No comment, je vais m’énerver sinon.

La Chine publie son premier rapport de notation de crédit souverain

juillet 12, 2010

Dimanche, une entreprise chinoise a publié le premier rapport jamais rédigé par la Chine sur la notation des crédits souverains, document qui évalue 50 pays ; cette société est la première agence de notation non occidentale à évaluer les risques et les crédits souverains du monde entier.

Ce rapport, établi par la Dagong Global Credit Rating Co., Ltd., première agence de notation locale en Chine, est publié au moment où nombreux sont ceux qui reprochent aux évaluations d’agences comme Moody’s Investors Service, Standard & Poors and Fitch Ratings d’être en partie responsables de la récente crise financière mondiale et des malheurs de la crise de la dette grecque.

Le rapport Dagong couvre 50 pays dont le PIB total représente 90% de l’économie totale du monde, et donne, par rapport aux agences occidentales rivales comme Moody’s, Standard & Poors and Fitch, des évaluations nettement différentes pour 27 pays.

Ainsi, par exemple, le Brésil et d’autres économies émergentes ont ils été mieux notés par la société chinoise, qui cite leur stabilité politique et leur forte croissance économique.

Et dans le même temps, des pays comme les Etats-Unis, la France ou d’autres nations développées ont reçu une note bien plus basse dans le rapport Dagong, du fait d’une faible croissance économique et d’un fardeau de la dette en augmentation.

Guan Jianzhong, président de Dagong, a déclaré durant une conférence de presse à Beijing destinée à présenter le premier rapport chinois de notation du crédit souverain, que le système de notation actuel, dirigé par l’Occident, « donne des informations relatives au classement du crédit erronées », et ne réussit pas à refléter les changements qui interviennent dans les capacités de remboursement de la dette.

« Nous voulons faire des classements réalistes et impartiaux et marquer un nouveau début dans la réforme du système mondial de notation, qui est irrationnel », a dit M. Guan.

D’après M. Dagong, les 50 pays ont été notés selon les propres critères de notation de sa société de l’entité souveraine d’un gouvernement central, comme « la capacité à gouverner un pays, la puissance économique, les capacités financières, le régime fiscal et les réserves en devises ».

Dans son rapport, Dagong a ainsi noté la dette gouvernement américain AA avec une perspective négative, note plus basse que le classement le plus haut de l’entreprise, qui est AAA. Il avertit aussi que Washington, ainsi que le Royaume-Uni, la France et d’autres pays, pourraient avoir des problèmes pour trouver plus d’argent si jamais ils laissaient leurs risques fiscaux devenir hors de contrôle.

« Le taux d’intérêt sur les instruments de la dette va augmenter rapidement et le risque de défaillance de ces pays va devenir encore plus grand », dit le rapport.

Dagong a donné à la dette chinoise libellée en Yuans une note « AA-plus » avec des perspectives stables, soit plus haut que le « A1 » de Moody et le « A-plus » de S&P, du fait de sa croissance rapide et de sa dette relativement faible. Et dans le rapport Dagong, la note devises étrangères de la Chine est AAA.

En termes de dette libellée en monnaie locale, la Norvège, le Danemark, le Luxembourg, la Suisse, Singapour, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont reçu la note maximale de AAA. Le Canada, les Pays-Bas et l’Allemagne ont reçu la note « AA-plus ».

D’après le rapport Dagong, le Japon a reçu une note de « AA-moins ».

Dagong a déclaré espérer « briser le monopole » de Moody’s, Standard & Poors et Fitch, dont la réputation a été entachée par leurs bonnes notes accordées à des investissements liés à des prêts, qui ont été responsables de la crise financière mondiale.

Wu Hong, qui a dirigé un groupe de travail pour étudier la notation du crédit et la sécurité nationale en Chine, dit qu’établir ses propres agences de notation de crédit et rejeter l’actuel système international de notation, inéquitable et contrôlé par des entreprises occidentales, est devenu une tendance.

« Cela veut dire que la Chine a une occasion historique de participer à l’élaboration des nouvelles règles de notation internationale », a dit M. Wu, ajoutant que la Chine avait cependant encore beaucoup de chemin à faire pour accroître sa propre influence dans le système de notation du crédit.

De même, les agences de notation occidentales n’ont pas pleinement reconnu la force économique de la Chine, ce qui a eu pour conséquence d’augmenter le coût des emprunts faits par la Chine, a également précisé M. Wu.

L’Association Nationale des Investisseurs Institutionnels sur les Marchés Financiers songe également à établir une autre agence de notation, en coopération avec des banques commerciales chinoises et des compagnies d’assurances chinoises.

Fondée en 1994, Dagong, société privée, offre des notations de crédit et des recherches en analyse de risques pour tous les émetteurs de titres en Chine, et elle compte plus de 500 employés.

Elle conçoit aussi la plupart des instruments locaux liés à la dette et domine le marché chinois de la notation du crédit pour les titres d’entreprises, les titres financiers et les titres de financement structurés.
le Quotidien du Peuple en ligne

Il leur manquait plus que ça au chinois, une agence de notation, à mon avis elle sera écoutée….

Crise : pourquoi il y aura d’autres Grèce (Jorion)

juillet 12, 2010

Paul Jorion répond aux question d’Hélène Ceresole du quotidien grec Avghi. Interrogé sur sa tribune « Des Grèce par dizaines »publiée dans Le Monde, l’économiste réaffirme que de nouvelles crises sont inéluctables et invite à penser un changement de civilisation.

n février, j’avais accordé un entretien à Hélène Ceresole du quotidien grec Avghi. Elle me pose à nouveau quelques questions, cette fois à propos de ma récente chronique dans Le Monde : « Des Grèce par dizaines ». Voici mes réponses.

1. A vous lire, on a l’impression qu’une nouvelle chute est inéluctable. Mais est-ce vraiment le cas ?
Pourquoi ne pas faire confiance aux dires de Trichet, par exemple ou de Dominique Strauss Kahn, quand ils disent qu’il ne va pas y avoir de crise nouvelle ?

Dans le contexte actuel, Mrs. Trichet et Strauss Kahn doivent rendre confiance aux marchés. Ils doivent donc afficher l’optimisme. Mais cet optimisme est justifié ou non. Il est donc impossible de savoir s’ils disent la vérité. Voilà pourquoi on ne peut pas faire confiance aux dires de Mrs. Trichet et Strauss Kahn. On peut au contraire se tourner vers des personnes dignes de confiance mais dont la fonction ne les oblige pas d’être des optimistes systématiques : Martin Wolf, éditorialiste du Financial Times, Mrs. Stiglitz et Krugman, Prix Nobel d’Economie, Simon Johnson, ancien économiste en chef du FMI, Nouriel Roubini, etc. Ils disent tous, comme moi-même, qu’une nouvelle chute est inévitable.

2. Selon vous quelle est la marge de manœuvre pour Athènes face à une crise qui s’aggrave de jour en jour ?

Après bien des hésitations et des marchandages, l’Europe de la zone euro a affirmé sa solidarité avec la Grèce, à condition bien sûr que le plan d’austérité de Mr. Papandréou soit appliqué – plan d’austérité extraordinaire dans tous les sens du terme. L’argent pour aider la Grèce est donc là en principe. Mais si les 750 milliards d’euros mis en réserve devaient être ponctionnés de manière significative pour venir en aide à l’Espagne, et plus particulièrement à ses banques commerciales, la donne serait modifiée. La perspective pour la Grèce de devoir à terme restructurer sa dette dépend donc aujourd’hui essentiellement de la bonne santé du secteur bancaire privé espagnol.

3. Lorsque vous dites qu’il nous faut un changement de civilisation, qu’est-ce que vous entendez par là ?

Je dis dans la chronique du Monde : « Repenser la manière dont se redistribuent les revenus entre un capital à haut rendement et un travail faiblement rémunéré ». Mettre en œuvre ce qu’on aura repensé, cela implique un changement de civilisation.

4. « Des Grèce par dizaines » : est-ce que vous pensez que le cas de la Grèce « se prêtait » à ce que la crise, qui n’avait jamais disparu, comme vous le faites remarquer, reprenne de plus belle en Europe ? Et si ce n’était la Grèce, ce serait, par exemple, le Portugal ou l’Espagne.

Les banques ont entraîné dans leur chute les États. Les plus affaiblis d’entre eux quant à leur dette publique se sont retrouvés les plus exposés. À l’époque de leur entrée dans la zone euro, certains pays ont masqué le niveau de leur dette publique pour satisfaire aux conditions d’entrée. Avec, comme on l’a redécouvert récemment, la complicité enthousiaste de Wall Street et de quelques avatars de Wall Street en Europe comme Deutsche Bank. Au niveau européen, on a fermé les yeux : on a touché du bois. Toucher du bois, c’est de la superstition. Malheureusement, la superstition, ça ne marche pas.

5. Pourquoi, selon vous, l’Allemagne fait preuve de cette suffisance, presque méprisante, au même moment où les Etats-Unis semblent avoir choisi une autre voie ?

La compassion n’est pas la philosophie politique traditionnelle des Etats-Unis. Si leur attitude n’est pas suffisante aujourd’hui ce n’est pas par choix. Les États-Unis sont si mal en point que l’austérité n’est pas pour eux une option envisageable : la déflation qui les menace les précipiterait aussitôt dans une dépression. Si la Chine et l’Allemagne apparaissent aujourd’hui suffisantes, c’est qu’elles ont encore quelque chose à sauver et ont le luxe d’être confrontées à des choix. Ceux qui leur reprochent aujourd’hui leur arrogance n’ont pas de choix : ils doivent résoudre la quadrature du cercle d’une relance dans l’austérité, la fameuse « ri-lance » à la française. Ils en sont réduits à l’humour noir des mauvais calembours.

6. Comment expliquer le fait que les pays émergents s’en sortent mieux face à cette crise ?

Parce qu’il leur reste une industrie. La pseudo-richesse des pays qui se sont spécialisés dans le service financier, comme les États-Unis ou le Royaume-Uni, n’est qu’un amoncellement de reconnaissances de dettes et de paris sur un amoncellement de reconnaissances de dette. Cela marche tant qu’on imagine que l’argent emprunté sera un jour remboursé. Quand les brumes du rêve se dissipent, cela ne vaut plus rien.

7. Quels signes faut-il guetter pour se rendre compte de la gravité de la situation ? La croissance de la Chine, par exemple ? Ou l’emploi aux Etats-Unis ?

Les emplois ne reviendront pas aux États-Unis : l’industrie du crédit n’est pas près de réembaucher, ni la construction – qu’il s’agisse de l’immobilier résidentiel ou commercial, ni l’automobile, ni… Il faut se poser la question honnêtement : quel pourrait être le secteur aux États-Unis qui pourrait créer des emplois ? La « croissance verte » ? Que veut-on dire exactement par là ? Le nettoyage du Golfe du Mexique ? On aimerait ne pas être cruel, mais ce n’est pas facile…

Comme plus rien ne marche, on attribue aujourd’hui à la Chine le rôle de sauver le monde. Du coup tous les yeux sont tournés vers elle et, comme ce fut le cas d’autres nations avant elle, quand elle éternue, le monde s’enrhume. Mais la Chine n’a pas encore de marché intérieur suffisant pour absorber de manière substantielle sa propre production : elle dépend encore essentiellement de ses exportations. Or les nations qui guettent sa bonne santé n’ont plus les moyens de rien lui acheter, elles ne se rendent pas compte que cela ne sert à rien d’observer la Chine : sans leurs achats, la Chine n’est rien.

Les signes qui montrent que la situation est grave ne doivent pas être recherchés en Chine et aux États-Unis : tragiquement, chacun les trouve chez soi.
marianne2.fr

Hey oui, on rève, le monde rève, la réalité est niée, les journalistes économiques nous disent  » la bourse a pris 6% en une semaine  » sans préciser qu’elle avait perdu 6% la semaine passée…
Bref, l’économie est tellement en faillite que les milliardaires donnent leur pognon….

Ravitaillement refusé aux avions iraniens dans les aéroports britanniques, allemands et émiratis.

juillet 6, 2010

Les aéroports britanniques, allemands et émiratis refusent de ravitailler les avions iraniens en carburant suites aux sanctions unilatérales de Washington contre Téhéran, a annoncé lundi l’agence iranienne ISNA.

« Depuis la semaine dernière, les aéroports britanniques, allemands et émiratis refusent de ravitailler les avions iraniens », a annoncé l’agence citant le porte-parole de l’Association des compagnies aériennes d’Iran Mehdi Alyari.

Selon le porte-parole, « dans ce contexte, l’Iran sera obligé soit de remplir à fond les réservoirs de ces avions de ligne, soit de constituer des stocks de carburant dans des pays tiers ».

« Les transports aériens étant une activité internationale autorisée, toutes les sanctions décrétées contre l’Iran, dont celles du Conseil de sécurité de l’ONU, sans parler des restrictions unilatérales américaines, vont à l’encontre des dispositions internationales sur l’aviation civile et constituent une violation des droits de l’homme », a affirmé M.Alyari.

« Le refus de ravitaillement frappe en premier lieu Iran Air et Mahan Air, deux compagnies iraniennes effectuant le plus grand nombre de vols vers l’Europe », a-t-il conclu.

Fin juin, le Congrès américain a approuvé des restrictions supplémentaires à l’encontre d’entreprises et de personnes physiques iraniennes. Les membres du Congrès ont autorisé la Maison-Blanche à durcir les sanctions contre les compagnies étrangères investissant à la fois dans le secteur énergétique iranien et la production de pétrole aux Etats-Unis.
novosti

C’est vraiment du grand n’importe quoi cette histoire, je ne savais pas que les allemands étaient des traitres à ce point, refuser du kérozène à des avions civils, j’hallucine…

Que j’aimerais me tromper ! Réflexions du compañero Fidel.

juin 26, 2010

Pour Fidel Castro, l’envoi au large de l’Iran d’une flotte de guerre états-unienne et iranienne constitue un danger pour la paix internationale. Dans l’actuelle période de surenchère, le passage à l’acte, c’est-à-dire la guerre, est toujours possible.

Quand Granma publiera ces lignes demain vendredi, le 26 juillet, cette date à laquelle nous nous rappelons toujours avec fierté l’honneur d’avoir résisté aux coups de boutoir de l’Empire, sera fort lointaine, même si à peine trente-deux jours nous en séparent.

Ceux qui décident de chaque pas du pire ennemi de l’humanité — l’impérialisme étasunien, ce mélange de sordides intérêts matériels, de mépris et de sous-estimation des autres habitants de la planète — ont tout calculé avec une précision mathématique.

J’ai écrit dans mes Réflexions du 16 juin : « On nous glisse diaboliquement les nouvelles entre deux matchs de la Coupe du monde de football, de sorte que personne ne s’en soucie… »

La fameuse compétition sportive est entrée dans ses moments les plus passionnants. Pendant quatorze jours, les équipes formées par les meilleurs joueurs de trente-deux pays se sont battus pour accéder aux huitièmes de finale ; viendront ensuite les quarts de finale, les demi-finales et la finale.

Le fanatisme sportif ne cesse de croître, envoûtant des centaines de millions, voire des milliards de personnes dans le monde.

Je me pose une question : combien savent, en revanche, que des bâtiments de guerre étasuniens, dont le porte-avions Harry S. Truman, escorté d’un ou de plusieurs sous-marins atomiques et d’autres navires de guerre dotés de missiles et de canons plus puissants que ceux des vieux cuirassés de la dernière guerre mondiale (1939-1945), ont franchi le canal de Suez en direction des côtes iraniennes ?

Les forces navales yankees sont accompagnées de navires de guerre israéliens équipés eux aussi d’armements de pointe, pour inspecter n’importe quel bateau chargé des exportations et des importations des produits commerciaux dont l’économie iranienne a besoin pour fonctionner.

Le Conseil de sécurité des Nations Unis a, sur proposition des USA soutenus par la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, voté une dure résolution à laquelle aucun des cinq pays titulaires n’a opposé son droit de veto.

Le Sénat étasunien a voté une résolution plus dure.

Plus tard, l’Union européenne en a voté une autre encore plus dure. Tout ceci a eu lieu avant le 20 juin, ce qui explique pourquoi le président français, Nicolas Sarkozy, s’est rendu d’urgence en Russie pour s’entretenir avec le chef d’État de ce puissant pays, Dmitri Medvedev, dans l’espoir de négocier avec l’Iran et d’éviter le pire.

Il s’agit maintenant de calculer quand les forces navales étasuniennes et israéliennes se déploieront devant les côtes iraniennes afin de s’unir aux porte-avions et autres bâtiments des USA qui montent déjà la garde dans cette région.

Le pire, c’est que, à l’instar des USA, Israël, leur gendarme du Moyen-Orient, possède des avions d’attaque dernier cri et des armes atomiques très modernes que ceux-ci lui ont fournies, ce qui en fait, par sa force de frappe, la sixième puissance nucléaire des huit reconnues à ce titre, dont l’Inde et le Pakistan.

En 1979, l’ayatollah Ruhollah Khomeiny avait renversé le shah d’Iran sans employer une seule arme. Plus tard, les USA imposèrent à ce pays une guerre au cours de laquelle l’Irak employa des armes chimiques — dont ils lui avaient fourni les composants en même temps que les renseignements dont avaient besoin ses unités de combat — contre les Gardiens de la Révolution iranienne. Cuba le sait parce que, comme je l’ai expliqué d’autres fois, elle présidait le Mouvement des pays non alignés. Nous savons bien les ravages causés à la population iranienne. Mahmud Ahmadineyad, le chef d’État iranien actuel, commandait la sixième armée des Gardiens de la Révolution et les Corps des Gardiens dans les provinces occidentales du pays qui supportèrent le gros de cette guerre.

Aujourd’hui, comme voilà trente et un ans, les États-Unis et Israël sous-estiment le million de soldats des forces armées iraniennes, leur capacité de combat terrestre, ainsi que les forces aériennes, maritimes et terrestres des Gardiens de la Révolution.

À quoi il faut ajouter les vingt millions d’hommes et de femmes âgés de douze à soixante ans, choisis et entraînés systématiquement par les diverses institutions militaires, parmi les soixante-dix millions d’habitants du pays.

L’administration étasunienne avait tracé un plan pour déclencher un mouvement politique qui, se fondant sur la soif de consommation capitaliste, aurait divisé les Iraniens et renversé leur gouvernement.

Cet espoir n’est plus qu’une lubie. Il est risible de penser que les bâtiments de guerre étasuniens et israéliens puissent éveiller les sympathies d’un seul Iranien !

J’avais cru au départ, après avoir analysé la situation, que la deuxième guerre coréenne serait le détonateur de la seconde guerre imposée à l’Iran par les USA.

La réalité s’est inversée : la guerre d’Iran déclenchera aussitôt la guerre de Corée.

Les dirigeants nord-coréens, accusés d’avoir coulé le Cheonan, mais qui savent pertinemment que cette corvette a été coulée par une mine que les services de renseignement yankees ont collée à sa coque, ne perdront pas une seconde et agiront dès que l’attaque sera déclenchée contre l’Iran.

Il est tout à fait juste que les supporteurs se passionnent pour la Coupe du monde de football. Moi, je fais mon devoir de mettre notre peuple en garde, en pensant surtout à notre jeunesse pleine de vie et d’espoirs, en particulier nos merveilleux enfants, pour que les faits ne nous prennent pas à l’improviste.

Je souffre de penser à tant de rêves conçus par les être humains et aux créations étonnantes qu’ils ont été capables d’engendrer en seulement quelques milliers d’années.

Quand les rêves les plus révolutionnaires sont en train de se concrétiser et que la patrie se redresse fermement, que j’aimerais me tromper !
voltairenet.org

Le vieux Castro a toute sa tête et j’aime bien son style. Lui aussi, cette flotte américano-israélienne l’inquiète, c’est vrai que le calendrier est propice avec la coupe du monde mais c’est surtout la déliquescence économique et la méga catastrophe dans le golfe du mexique qui risque de précipiter la guerre. C’est une question de domino et de capitaliser une situation critique en en créant une encore plus critique, non pas pour régler le premier problème mais pour générer une dynamique d’acceleration Historique, les occidentaux doivent absolument garder l’initiative. Certains pensent que russes et chinois laissent les USA s’enfoncer dans des décisions stratégiques suicidaires, malheusreusement, l’unique but est la destruction de l’architecture mondiale, les guerres généralisées, les famines et la mort à grande échelle, ces décisions sont donc volontaires et assumées.
Les élites occidentales veulent continuer à régner, rien ne les arretera, nos dirigeants sont aussi tarés que les israéliens, la preuve, ils les soutiennent sans faille.