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Longue mise en perspective de l’affaire Polanski-Mitterrand par le site Périphéries.net.Alire absolument.

octobre 10, 2009

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Polanski, Mitterrand : le soliloque du dominant
L’arrestation de Roman Polanski à Zurich, le 26 septembre, et l’exhumation de l’affaire pour laquelle il reste poursuivi par la justice américaine, auront été l’occasion pour un nombre assez effarant de commentateurs – et de commentatrices – de démontrer une fois de plus à quel point leur vision de l’érotisme se passe aisément de cette broutille que représente, à leurs yeux, la réciprocité du désir féminin (on se contente en général de parler de « consentement », mais plaçons la barre un peu plus haut, pour une fois). En témoigne l’expression « veille affaire de mœurs », utilisée dans les premières dépêches ayant suivi l’arrestation, ainsi que dans la pétition du gratin du cinéma mondial lancée en faveur du réalisateur franco-polonais : de nombreuses voix se sont élevées pour faire remarquer à juste titre que, s’agissant de la pénétration et de la sodomie d’une adolescente de 13 ans préalablement soûlée au champagne et shootée au Quaalude, c’était un peu léger.

Partout, les défenseurs du cinéaste soulignent, comme s’il s’agissait de l’argument définitif en sa faveur, que la justice « s’acharne » alors que la victime elle-même, Samantha Geimer, demande le classement de l’affaire : or, elle le demande parce qu’elle ne supporte plus l’exposition médiatique, et peut-être aussi parce qu’elle a été indemnisée ; pas parce que, avec le recul, elle admet que ce n’était pas si grave, ou qu’elle a bien aimé l’expérience, comme on semble le fantasmer…

Dire oui à un homme,
c’est dire oui à tous les hommes

De ses archives, Paris-Match a ressorti un article publié à l’époque, intitulé « Roman Polanski : une lolita de 13 ans a fait de lui un maudit » (la salope !). « La jeune “victime” pervertie n’était pas si innocente », révèle un intertitre. Et la journaliste de préciser : « Samantha G. est une Lolita en T-shirt, à qui des formes bronzées donnent nettement plus que son âge, d’ailleurs plus près de 14 ans que de 13. Elle a reconnu avoir eu, avant sa rencontre avec le metteur en scène, et au moins à deux reprises, des rapports sexuels avec un boy-friend de 17 ans. » Le fait que les relations sexuelles avec un(e) mineur(e) soient prohibées par la loi dans tous les cas devient ici un prétexte pour occulter la différence qui peut exister entre un rapport consenti et un rapport forcé. En résumé : sa non-virginité, à laquelle s’ajoutent ses « formes bronzées » de « Lolita » – elle n’avait qu’à ne pas être aussi bonne ! -, fait d’elle un objet appropriable par qui le souhaite ; dire oui à un homme, c’est dire oui à tous les hommes.

On pourrait penser que, trente-deux ans plus tard, on en a fini avec un mode de pensée aussi archaïque. Mais Le Nouvel Observateur (1er octobre 2009) publie un article d’anthologie, dont le titre – « Une affaire vieille de trente ans – Qui en veut à Roman Polanski ? » – est un poème à lui seul. « La mère, une actrice en mal de rôles, a laissé volontairement sa fille seule avec Polanski, pour une série de photos, y lit-on. Le cinéaste, qui a la réputation d’aimer les jeunes filles, ne résiste pas. » Comme dans le titre de Match, les responsabilités sont inversées : ce n’est pas Samantha Gailey (son nom de jeune fille) qui a été piégée, mais Polanski, dont la « Lolita perverse » et/ou sa mère machiavélique auraient exploité sans pitié les faiblesses bien humaines – décidément, le pauvre homme va de « traquenard » en « traquenard ». Au mieux, si la jeune fille s’estime lésée, elle n’a qu’à s’en prendre à sa mère.

Le grand retour
du « puritanisme américain »

Même Bernard Langlois, dans Politis (8 octobre), valide cet argument : « On peut aussi se poser quelques questions, écrit-il, au sujet de cette Lolita dont les charmes firent déraper le cinéaste, et que personne n’obligeait à se rendre en sa seule compagnie en un appartement désert pour y poser seins nus (c’est elle qui raconte) devant son objectif : l’ingénuité aussi a des limites. » Sans doute ; mais où se situent-elles précisément, ces « limites » de l’« ingénuité » ? Est-ce faire preuve d’« ingénuité » de porter une minijupe ? De se balader seule dans les rues après minuit ?… Au nom de quoi une jeune fille ou une femme qui poserait pour un photographe, même seins nus, est-elle censée avoir signé aussi pour passer à la casserole si elle n’en a pas envie ? Le problème, avec le refus de la loi du plus fort, c’est qu’il exige des positions un peu tranchées : soit il est affirmé, et il interdit les demi-mesures, soit on lui tolère des exceptions, et on voit alors immanquablement des décennies d’acquis féministes, voire simplement progressistes, se barrer en sucette.

Escamoter la question de la réciprocité du désir, c’est aussi ce qui permet de brandir la vieille accusation de « puritanisme » à l’égard de ces coincés du cul d’Américains (« l’Amérique qui fait peur », dit Frédéric Mitterrand). « Au bout de quarante-deux jours, Polanski est relâché en liberté conditionnelle, relatent Philippe Boulet-Gercourt et François Forestier dans Le Nouvel Obs. Il repart travailler. Une photo remet tout en question. Polanski, cigare aux lèvres, s’amuse à la Fête de la Bière en Allemagne. Le juge, irrité, casse le deal. » Ils omettent de préciser que, sur cette photo à la Fête de la Bière, Polanski s’amuse entouré de jeunes filles : on a ainsi l’impression que ce juge est un rabat-joie qui manque terriblement de sens de la fête et n’aime pas que les gens « s’amusent ». Que l’Amérique puritaine veuille la peau de Polanski, c’est bien possible ; mais, dans le cas précis de l’affaire Samantha Gailey, l’argument est hors-sujet. Ce raisonnement nous rappelle celui de la penseuse antiféministe Marcela Iacub et de son collègue Patrice Maniglier lorsqu’ils affirment que, si on pénalise le harcèlement sexuel, c’est parce qu’on n’est « pas à l’aise avec la chose sexuelle » (voir sur ce site « La femme est une personne », 18 octobre 2005).
suite du super article de peripheries.net

Voila des gens qui pensent, qui écrivent bien, et qui mettent les points sur les i.
Heureusement que certaines personnes ont encore un cerveau, des valeurs, et une méthodologie.

Lisez cet article jusqu’au bout, l’auteur remet les pendules à l’heure,il démontre la bassesse morale et intellectuelle de nos journalistes, hommes politiques et artistes, appellant les choses par leur nom et mettant en avant l’essentiel, c’est à dire l’instrumentalisation de la femme et sa soumission de fait aux représentations sexuelles des hommes.

Guerre économique,que se passe t-il avec les terres rares ?

septembre 28, 2009

9781594201851

Aujourd’hui, parlons d’un marché hautement stratégique, et sur le point d’imploser par « assèchement foudroyant ».

Le marché des terres rares — elles sont au nombre de 15 — est très confidentiel. Vous n’en avez peut-être même jamais entendu parler. Et pourtant, nous ne pouvons nous en passer. Elles sont omniprésentes dans notre vie quotidienne. Dans votre poche, dans votre attaché-case, dans votre salon, dans vos déplacements, dans votre bureau… Elles sont partout. Et sont un composant clé des technologies vertes et du futur.

La Chine, maître du jeu
Or aujourd’hui, nous sommes dans une situation alarmante. En effet, la demande de terres rares est explosive, notre dépendance totale et l’offre est sur le point de s’assécher violemment. Voici pourquoi.

La Chine, c’est 95% de la production mondiale : elle alimente à elle seule toute la planète en terres rares. En 10 ans, elle a éradiqué la quasi-totalité de ses concurrents occidentaux par une guerre de prix destructive ; très peu ont survécu. Elle est devenue totalement « maître du jeu ».

Plus qu’accro
Malheureusement pour nous, notre industrie technologique et stratégique est totalement « accro » et dépendante des approvisionnements chinois. La demande en terres augmente de 10% à 20% l’an et elle a doublé en sept ans. Et ce rythme de hausse est en train de devenir exponentiel. D’une valeur annuelle de 1,25 milliard de dollars actuellement, ce marché devrait peser trois milliards en 2015. Fois trois !

Tollé général !
Jusqu’ici, le robinet des terres rares coulait à flot, il n’y avait donc pas de soucis à se faire – mais la tendance est en train de s’inverser : la Chine veut nous couper les vivres — tollé général ! Elle a besoin de ses terres pour assurer son propre développement — implacable.

Pékin évoque donc l’idée de bannir carrément l’exportation de cinq des 15 terres rares. Quant aux autres, la Chine veut imposer des restrictions pour limiter ses exportations à 35 000 tonnes par an. Une baisse de 50% depuis 2004 ! Au moment même où la demande croît fortement.

Nous voilà dans de beaux draps
Pourquoi ? Sans terres rares, pas d’iPod ni de PDA, pas d’écrans plasma ni LCD. Impossible de produire une voiture hybride ou à pile à combustible ; pas d’ampoules écologiques basse consommation pour réduire votre facture énergétique non plus.

Sans terres rares, les rendements du diesel que vous mettez dans votre automobile plongeraient. Impossible de construire des voitures « légères », moins énergivores et plus économes. Quant à la révolution technologique laser, basée sur la fibre optique, elle ne serait plus qu’un lointain souvenir… et la liste est très loin d’être exhaustive ! En clair, les propriétés de ces terres sont aussi irremplaçables que vitales aux technologies vertes et du futur.

Que va-t-il se passer à votre avis si nous en arrivions là ?
Pas besoin d’être Einstein pour le deviner. D’abord, le prix des terres rares va s’envoler, le marché virant au déficit. Ensuite les très rares producteurs occidentaux qui ont survécu à l’effroyable guerre des prix chinoise vont voir soudainement les clients se ruer à leurs portillons ; prêts à tout pour arracher à prix d’or quelques centaines de kilos de terres rares.

Il va nous falloir réagir vivement
Américains et Australiens, qui ont des réserves de terres rares dans leurs sous-sols, lancent des projets tous azimuts. Les investisseurs flairent la bonne affaire. Sauf qu’entre le lancement du projet et le début de l’extraction, il peut se passer cinq à huit ans, voire jusqu’à 10 ans.

Pendant ce temps, un autre risque, tapi dans l’ombre, nous menace directement : la politique chinoise de rachat « systématique » de minières stratégiques à la sécurisation de ses approvisionnements. L’Australie, qui regorge de matières premières dans ses sous-sols, est son terrain de jeu de prédilection. Pas un mois sans qu’on entende parler d’une OPA ou d’une prise de participation chinoise dans une minière australienne. Et force est de constater que le regard chinois se tourne actuellement vers les sous-sols australiens riches en terres rares….

Alors si vous voulez mon avis : c’est vraiment le moment de s’intéresser aux quelques rares minières « terres rares » cotées en Bourse.
[NDLR : Et vous pouvez comptez sur Isabelle Mouilleseaux et son équipe de spécialistes pour vous aider à dénicher les meilleures opportunités dans ce domaine confidentiel des matières premières : restez à l’écoute !]
chronique agora

Ces minerais sont irremplaçables,la décision chinoise est lourde de sens.Je ne sais si cela à avoir avec l’Iran,ou avec les taxes US sur les pneus chinois,mais compte tenu de l’importance stratégique de ces terres rares et du monopole chinois,les occidentaux sont dans une position très difficile.

 » Sans terres rares, pas d’iPod ni de PDA, pas d’écrans plasma ni LCD. Impossible de produire une voiture hybride ou à pile à combustible ; pas d’ampoules écologiques basse consommation pour réduire votre facture énergétique non plus.
Sans terres rares, les rendements du diesel que vous mettez dans votre automobile plongeraient. Impossible de construire des voitures « légères », moins énergivores et plus économes. Quant à la révolution technologique laser, basée sur la fibre optique, elle ne serait plus qu’un lointain souvenir… et la liste est très loin d’être exhaustive ! En clair, les propriétés de ces terres sont aussi irremplaçables que vitales aux technologies vertes et du futur. »

Les chinois vont pouvoir exiger ce qu’ils veulent,sans eux notre développement technologique ne sera plus possible.Donc,soit on négocie soit on fait la guerre ! et faire la guerre à la Chine,ça risque d’être difficile,surtout qu’après il faut occuper le pays pour extraire les minerais.
Sérieusement,nous n’imaginons pas une seconde ce qui se trame en coulisse,l’ordre ancien,c’est à dire l’occident qui dirigent tout s’effondre,la Chine et les acteurs régionaux prennent les manettes.Regardez par exemple la photo du G20,c’est Hu Jintao et Lula qui se tenaient à droite et à gauche d’Obama,tout un symbole.

L’argent,la croissance,la jeunesse sont dans ces pays,nous nous n’avons que des dettes,des personnes agées,du chomage et surtout une sale ambiance.Les champions du monde des antidépresseurs c’est nous,ça veut tout dire.Nous ne croyons en rien,nous pataugeons dans nos problèmes,nous pensons avec les concepts du temps de notre grandeur.
L’occident se meurt,l’amérique du sud et l’afrique tente de s’allier,l’asie,dans son ensemble se developpe et se projette dans le monde entier.
Comme vous avez pu le remarquer,le G8 n’existe plus,c’est le G 20 désormais qui décidera.C’est l’embryon de la gouvernance mondiale que l’on nous vante depuis des mois dans les grands médias.

En fait,c’est comme cela qu’ils veulent avoir accès aux ressources,en disant,comme sarko à l’ONU,qu’elles sont à tout le monde ! et wé,il suffisait d’y penser !
Non,messieurs les chinois,VOS terres rares appartiennent au monde entier,idem pour le lithuim de Morales en Bolivie.
J’imagine déja le discours, »à chaque fois, les pays qui possèdent les ressources sont le théatre de guerres,faisons en sorte que personne ne soit propriétaire,faisons en sorte que tout le monde soit propriétaire de ces ressources » lol,je vous jure que ça va se terminer comme ça.Un communisme global qui s’applique non pas aux habitants mais aux états !
Je ne sais pas comment ils vont s’y prendre pour finaliser le passage à un tel gouvernement mondial,une guerre mondiale,une fausse attaque extraterrestre,une catastrophe cosmique ou naturelle hors de proportion,en tout cas le choc devra être violent.

Les terres rares chinoises sont une assurance de plus pour leur avenir,et ce n’est pas le seul atout,les reserves de dollars(2000 milliards),ses liens en Afrique,ses dizaines de millions d’ingénieurs,les transferts de technologies etc…
Je ne sais pas jusqu’à quel point les Chinois suivront le NWO,mais il ne faut pas croire qu’ils ignorent le projet final,je pense même qu’ils sont partie prenante.
1,3 milliards d’habitants,ça fait beaucoup et quand on connait les perspectives de la pyramide de âges chinoise,je ne pense pas qu’ils s’opposeraient à diviser leur population par 10.
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