C’est l’exemple type des relations ambiguës que peuvent entretenir médecins, pouvoirs publics et laboratoires pharmaceutiques. Le Groupe d’expertise et d’information sur la grippe (Geig), créé en 1979, se présente comme une association régie par la loi de 1901, doté d’un conseil scientifique de quinze membres qui, comme bon nombre d’autres groupes d’influence, distillent ses recommandations au petit monde de la santé.
La menace d’une pandémie de grippe A a placé ces dernières semaines le président de son comité scientifique, Bruno Lina, sous le feu de la rampe. Ainsi, le 20 octobre, à l’occasion du lancement officiel de la campagne de vaccination de la grippe A au ministère de la Santé, le professeur Lina était invité à s’exprimer, assis à la gauche de Roselyne Bachelot. Il a notamment répété qu’il était « très important de se faire vacciner » contre ce virus.
Contrairement à ce qu’il revendique sur son site Internet, le Geig n’est toutefois pas ce qu’on peut appeler une association indépendante. Selon nos informations, ce groupe est en effet financé à 100 % par cinq laboratoires pharmaceutiques qui produisent des vaccins contre la grippe. Son directeur général n’est autre que Bertrand Verwee, le directeur marketing de Sanofi-Pasteur-MSD, le département vaccin du géant pharmaceutique français. « Effectivement, nous finançons le Geig, reconnaît Bertrand Verwee. Sanofi-Pasteur-MSD prend à son compte 50 % du budget annuel du Geig, qui s’élève à 400 000 € . Le reste est réglé par quatre autres laboratoires également producteurs de vaccins contre la grippe : GSK, Novartis, Pierre Fabre et Solvay. »
« Je ne vois pas où est le problème »
Dès lors, le risque de conflit d’intérêts est manifeste lorsque le professeur Lina s’exprime publiquement sur la vaccination contre la grippe saisonnière ou la grippe A, car il multiplie les casquettes. Il est à la fois professeur de médecine au CHU de Lyon et « expert auprès du ministère de la Santé pour le risque pandémique », comme il le revendique sur la jaquette de son récent livre où il promet « la Vérité sur la grippe A ». Il est encore membre du comité de lutte contre la grippe, organisme officiel rattaché au ministère de la Santé, et enfin conseiller de Margaret Chan, la directrice de l’Organisation mondiale de la santé pour le risque pandémique. « C’est vrai que j’ai différentes casquettes, mais je l’assume, se défend Bruno Lina. J’ai des collaborations, que je ne cherche pas à cacher, avec les laboratoires Roche, Sanofi, GSK et BioMérieux. Je ne vois pas où est le problème. Je suis très demandé, car j’ai publié des travaux importants sur la grippe. Les rencontres du Geig me permettent d’échanger avec mes collègues, mais je ne suis pas rémunéré par cette structure. » Et d’asséner : « Lorsque je donne un conseil à la ministre de la Santé en matière de stratégie de vaccination contre la pandémie, je garde toute mon indépendance. »
Le cabinet de Roselyne Bachelot, sollicité hier, se montre, lui, plus embarrassé. « Nous avons sollicité ce professeur, car c’est un des meilleurs experts sur le sujet. Nous savons qu’il est directeur scientifique du Geig. Mais ce n’est pas à ce titre qu’il s’exprime aux côtés de la ministre. » Quant à la question du financement du Geig par les laboratoires, elle ne donne lieu qu’à un silence gêné.
le parisien
autre article du parisien
Déja pendant l’emmision de ruquier,nous avions appris que ” des représentants en excercice de deux géants du vaccin Novartis et GlaxoSmithKline faisaient partie du comité d’expert qui a décidé du passage à l’alerte pandémique.”
Et voila qu’aujourd’hui nous apprenons que les spécialistes de la grippe en liason avec le gouvernement sont payés par les laboratoires qui vendent les vaccins !!!!!!!
Et cet abruti de docteur Lina ose dire qu’il ne voit pas ou est le problème !!!!!!
» Le Groupe d’expertise et d’information sur la grippe (Geig), créé en 1979, se présente comme une association régie par la loi de 1901, doté d’un conseil scientifique de quinze membres qui, comme bon nombre d’autres groupes d’influence, distillent ses recommandations au petit monde de la santé.
La menace d’une pandémie de grippe A a placé ces dernières semaines le président de son comité scientifique, Bruno Lina, sous le feu de la rampe. Ainsi, le 20 octobre, à l’occasion du lancement officiel de la campagne de vaccination de la grippe A au ministère de la Santé, le professeur Lina était invité à s’exprimer, assis à la gauche de Roselyne Bachelot. Il a notamment répété qu’il était « très important de se faire vacciner » contre ce virus.
Contrairement à ce qu’il revendique sur son site Internet, le Geig n’est toutefois pas ce qu’on peut appeler une association indépendante. Selon nos informations, ce groupe est en effet financé à 100 % par cinq laboratoires pharmaceutiques qui produisent des vaccins contre la grippe. Son directeur général n’est autre que Bertrand Verwee, le directeur marketing de Sanofi-Pasteur-MSD, le département vaccin du géant pharmaceutique français. « Effectivement, nous finançons le Geig, reconnaît Bertrand Verwee. Sanofi-Pasteur-MSD prend à son compte 50 % du budget annuel du Geig, qui s’élève à 400 000 € . Le reste est réglé par quatre autres laboratoires également producteurs de vaccins contre la grippe : GSK, Novartis, Pierre Fabre et Solvay. »
« Je ne vois pas où est le problème »
Dès lors, le risque de conflit d’intérêts est manifeste lorsque le professeur Lina s’exprime publiquement sur la vaccination contre la grippe saisonnière ou la grippe A, car il multiplie les casquettes. Il est à la fois professeur de médecine au CHU de Lyon et « expert auprès du ministère de la Santé pour le risque pandémique », comme il le revendique sur la jaquette de son récent livre où il promet « la Vérité sur la grippe A ». Il est encore membre du comité de lutte contre la grippe, organisme officiel rattaché au ministère de la Santé, et enfin conseiller de Margaret Chan, la directrice de l’Organisation mondiale de la santé pour le risque pandémique. « C’est vrai que j’ai différentes casquettes, mais je l’assume, se défend Bruno Lina. J’ai des collaborations, que je ne cherche pas à cacher, avec les laboratoires Roche, Sanofi, GSK et BioMérieux. Je ne vois pas où est le problème. »
le parisien
Que dire, face à autant de débilité.Je reste sur le cul, comment peut il dire cela.
Selon lui, être juge et parti ne pose pas de problème, une fois de plus la logique n’a plus cours, c’est incroyable.
Enfin bref, encore des nouvelles qui tentent à prouver la gigantesque manipulation de la grippe A.
Continuons à expliquer aux gens ce qu’il en est.
Nous avons déja bien travaillé, il n’y a plus que 18% de la population qui veut se faire vacciner.C’est déja très bien mais il faut continuer afin de sauver les derniers récalcitrants et surtout finir de convaincre ceux qui refusent la vaccination.