L’Académie des Sciences sociales de Chine vient de publier le 6 avril le « Rapport (2010) sur le développement de la Région Asie-Pacifique », dans lequel il est indiqué qu’à l’heure actuelle, l’environnement sécuritaire de voisinage de la Chine devient de plus en plus complexe et qu’il existe principalement trois grandes sources de risque.
Risque un – Aggravation du déséquilibre mental et psychique de certaines grandes puissances.
Il est déclaré dans le livre bleu qu’en 2009, la Chine s’est hissée à la tête des plus grands pays exportateurs du monde et qu’elle s’approche de la deuxième place mondiale quant à l’ampleur de son PIB (Produit intérieur brut). L’émergence vigoureuse de la Chine déplaît à certaines grandes puissances, qui en tant que détenteurs d’intérêts acquis de l’ordre international, voient cela d’un mauvais œil et elles connaissent un déséquilibre mental et psychique qui s’aggrave de plus en plus, alors que leur conscience idéologique renforce leur sens de prévention contre celle-ci. Cet état d’esprit déséquilibré et ce sens de prévention les amènent à exciter le nationalisme et le chauvinisme, ce qui augmente objectivement les risques de la Chine quant à sa sécurité. Les effets de ce genre de facteurs sont clairement et nettement traduits dans les conflits frontaliers entre la Chine et l’Inde, le litige sino-japonais au sujet de la délimitation de la Mer Orientale ainsi que le contentieux sino-australien en ce qui concerne le cas d’espionnage du Groupe Rio Tinto.
D’autre part, l’ingérence de certaines grandes puissances, en dehors de la région, dans les affaires des régions environnantes de la Chine aggrave sérieusement les risques existants de la sécurité de ces régions.
Risque deux – Méfiance et inquiétude des pays voisins.
Le livre bleu indique que la spéculation de la communauté internationale au sujet de la Chine, de la « menace de la Chine » à la « responsabilité de la Chine » ou bien de la « partie prenante responsable » au G2, tout cela redouble, à un certain degré, la méfiance et l’inquiétude des pays voisins de la Chine à l’égard d’elle. Le terme « G2 » est devenu l’année dernière le point chaud de spéculation de la communauté internationale. En réalité, ce genre de propos non seulement exagère et surestime l’influence de la Chine dans les affaires internationales, mais surtout méconnaît et méprend l’orientation fondamentale de la politique extérieure non hégémoniste de la Chine. Ce qui est plus sérieux, c’est que la méfiance et l’inquiétude de ces pays les amènent à tenter de pousser les puissances de la région et à demander à certaines grandes puissances en dehors de la région à réunir leur force pour faire équilibre ou contrepoids à la Chine. Fin 2009, l’ancien Premier Ministre de Singapour Lee Kuan Yew a appelé les Etats-Unis à s’introduire en Asie pour faire contrepoids à la Chine et le propos qu’il a tenu à cet effet traduit pleinement ce genre de méfiance et d’inquiétude envers la Chine. En ce qui concerne les conflits au sujet de la Mer de Chine Méridionale, on remarque également de semblable tentative des pays concernés.
Choc fortuit mais manipulé venu de l’extérieur.
Dans le contexte actuel où le degré de mondialisation se renforce davantage de jour en jour, les effets de la sécurité non conventionnelle deviennent de plus en plus évident et un événement fortuit qui se produit dans un certain pays ou dans un certain territoire peut devenir le centre d’attention du monde entier. Les pays voisins de la Chine recèlent chacun une grande différence quant à son système politique, sa structure ethnique ou bien le niveau de son développement économique. Dans le domaine de la sécurité non conventionnelle, les risques proviennent de sources nombreuses et différentes. Au cours de l’année écoulée, nous avons constaté de nombreux événements imprévus : le changement soudain du problème nucléaire nord-coréen, l’incident du cas d’espionnage de Rio Tinto, le problème transfrontalier des réfugiés provoqué par le conflit armé entre le gouvernement birman et les minorités nationales de la région Kokang dans le nord du pays, l’incident du 5 juillet créé par la collusion et la complicité entre les séparatistes du Xinjiang et les forces terroristes de l’étranger, … etc. Derrière ces incidents extérieurs qui semblent fortuits, on remarque souvent la participation et la manipulation des forces antichinoises pleines d’hostilités envers notre pays.
Ces dangers latents qui menacent sérieusement la sécurité de la Chine font que notre environnement sécuritaire avoisinant devient de plus en plus grave et complexe et il est décidé en même temps qu’il est impossible pour nous d’adopter de simple contre-mesure de riposte pour dissiper ces différentes espèces de menaces latentes pour la sécurité de notre pays. Le livre bleu insiste que pour assurer la sécurité de notre situation environnante, la mesure que nous devons adopter pour faire face c’est de développer et d’accroître notre propre puissance, de stabiliser les relations sino-américaines, d’étendre nos relations d’amitié et de bon voisinage, d’élargir notre influence sur nos pays voisins, de renforcer notre « puissance douce et souple » et d’améliorer l’image internationale de notre pays.
Risque trois – Notre plus grand risque réside dans le moment opportun pour le retrait en Asie de la politique de stimulation économique.
Il est indiqué dans le livre bleu que la crise financière internationale a dépassé ses moments les plus difficiles, mais qu’il existe toujours de nombreux facteurs indéterminés quant à la perspective d’avenir du redressement de l’économie mondiale. L’économie asiatique joue jusqu’à présent le rôle de meneur dans le processus de relèvement de l’économie mondiale et au moins dans le courant de l’année à venir (2010), sa position demeurera inchangée et il est prévu qu’elle sera toujours la partie la plus rapide dans la croissance économique de notre monde. Confronté à l’espérance optimiste envers l’économie asiatique, il est important pour nous de rester lucide, pondéré et perspicace en concentrant notre attention sur les risques potentiels qui pourraient surgir ultérieurement à tout moment.
Vu à court terme, le plus grand risque auquel est confrontée l’économie asiatique c’est la maîtrise du moment opportun pour le retrait de la politique de stimulation économique. Le redressement en premier de l’économie asiatique a été principalement dû à cette politique appliquée par les gouvernements des pays de l’Asie et une fois le retrait de cette politique, personne ne peut prévoir son résultat et si le processus de relèvement économique pourrait être maintenu. Le moment opportun pour le retrait de la politique de stimulation économique dépend non seulement de l’appréciation de la perspective d’avenir du redressement économique, mais surtout de la possibilité de la continuité de cette politique. Vu seulement du niveau de l’inflation, le risque à affronter par l’économie asiatique en 2010 n’est pas tellement grave. Mais le problème c’est qu’en poursuivant l’application d’une politique de telle ampleur il se peut que les anticipations inflationnistes soient aggravées et intensifiées et que, dans la condition où l’IPC (Indice des prix à la consommation) ne connaît pas une hausse importante, les prix d’actifs s’envolent. En réalité, depuis le début de l’année 2009, les prix d’actifs dans les régions d’Asie ont été en général supérieurs par rapport aux autres régions du monde, comme par exemple la hausse rapide des prix des actions, des prix des logements et même des prix de l’or dans le monde, laquelle est intimement liée aux opérations des investisseurs asiatiques qui voulaient éviter les risques. Comment continuer à appliquer la politique monétaire laxiste et comment empêcher le risque de bulle d’actifs, ce sont des problèmes épineux auxquels doivent faire face les autorités de gestion monétaire de tous les pays de l’Asie.
peopledaily.com
Les points 1 et 2 sont vraiment interessants, les chinois ont clairement compris que nous n’allons pas les laisser devenir une réelle puissance, vous allez peut être me trouver candide mais je crois les dirigeants chinois quand ils disent :
» ce genre de propos non seulement exagère et surestime l’influence de la Chine dans les affaires internationales, mais surtout méconnaît et méprend l’orientation fondamentale de la politique extérieure non hégémoniste de la Chine »
Nous fonctionnons avec nos concepts d’occidentaux et nous projetons notre système de pensée aux autres civilisations, il n’y a que l’occident qui revendique un universalisme qu’il s’imagine devoir imposer à autrui avec autant de systématisme.
Je vous l’ai déja dit plusieurs fois mais la Grande Flotte chinoise du début du 15 siècle n’a ni colonisé ni imposée ses idées dans les contrées visitées, alors que nous autres, avec 3 navires et quelques centaines de soldats avons esclavagisé, exterminés et imposés notre religion à des peuples entiers.
Bref, les chinois se préparent à des tensions avec les occidentaux, le plus grave étant que le danger ne vient pas de la Chine mais de l’occident qui a une perception faussée de son déclin, et qui risque de sur-réagir face à cette perte de leadership incontesté.
Lisez cette note du Sénat sur la toute relative augmentation du budget militaire chinois
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juillet 25, 2010 à 16:13 |
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